L’USAGE DE DROGUES EN FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES
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l’usage de drogues en Fédération Wallonie-bruxelles || rapport 2011-2012<br />
Les données belges des 5 indicateurs récoltées par les différents Sous-Points Focaux et les partenaires<br />
sont centralisées par l’Institut Scientifique de Santé publique (ISSP), qui officie en tant que Point Focal<br />
belge de l’OEDT, avant d’être envoyées à celui-ci. Pour plus de détails sur l’organisation et le rôle du Point<br />
Focal belge et des Sous-Points Focaux, nous renvoyons le lecteur au chapitre 4.<br />
Localement, au niveau d’Eurotox et du réseau de collecte des données :<br />
Eurotox, en tant que Sous-Point Focal, a développé jusqu’en 2011 un système de collecte de données (une<br />
fiche papier) qui tentait de couvrir un maximum de centres de traitement de la Wallonie (pour les détails<br />
de la couverture, voir chapitre 5). Une collaboration était également effective avec deux autres systèmes de<br />
récolte opérationnels en FWB, à savoir :<br />
— la Coordination Drogues de Charleroi (depuis 1995), qui récoltait le TDI dans la région de Charleroi à<br />
l’aide de l’enquête «Sentinelles» ;<br />
— la Coordination Toxicomanies Bruxelles (CTB–ODB), qui récoltait le TDI en région bruxelloise à l’aide<br />
d’un logiciel informatique baptisé Addibru.<br />
Ainsi, en FWB, grâce à ces trois systèmes de collecte de données, le TDI a été récolté dans différents<br />
types de centres jusqu’en 2011 : les centres de santé mentale spécialisés (ambulatoires) dépendant des<br />
entités fédérées, les structures spécialisées de prise en charge des problèmes liés aux drogues avec<br />
ou sans convention «INAMI» (structures résidentielles et ambulatoires), et enfin certains hôpitaux,<br />
habitations protégées et maisons de soins psychiatriques. Ne sont pas incluses actuellement dans la<br />
récolte les demandes de traitement introduites auprès de médecins généralistes ou de la plupart des<br />
centres non spécialisés.<br />
Depuis 2011, l’ISSP a fait appel à la plate-forme technique eHealth pour mettre à disposition des<br />
organismes de collecte un outil informatique de récolte, et pour centraliser et harmoniser la récolte<br />
tout en assurant l’anonymisation des données, l’élimination de doublons et le contrôle de la qualité des<br />
données. L’utilisation d’un identifiant unique permettra désormais de suivre le parcours des patients dans<br />
le temps et de mieux comprendre la manière dont ils ont recours à l’offre de soins belge en la matière.<br />
Les centres de traitement qui encodent leurs données TDI sur cet outil peuvent en outre à tout moment<br />
générer un rapport statistique descriptif, qui leur permet par exemple de situer leur public par rapport<br />
à celui des aux autres centres ou de disposer de tableaux de données pour leur rapport d’activité. Des<br />
explications détaillées sur cet outil sont disponibles à l’adresse suivante : http://workspaces.wiv-isp.be/<br />
tdi/default.aspx<br />
public cible :<br />
2.2.1.2 Méthodes et moyens<br />
L’OEDT exige l’enregistrement exclusif de la dernière demande de traitement introduite par une personne<br />
au cours de l’année civile.<br />
Nous devons également être en mesure de distinguer les admissions des premières demandes enregistrées<br />
sur une année civile. Il importe de bien comprendre cette distinction car elle est centrale dans les<br />
analyses que nous allons présenter. La notion d’admissions renvoie à toutes les personnes qui ont fait<br />
une demande de traitement dans l’année encourue. En revanche, la notion de premières demandes renvoie<br />
uniquement aux personnes sans antécédents thérapeutiques, et qui introduisent donc une demande de<br />
traitement de ce type pour la première fois de leur vie.<br />
définitions :<br />
traitement<br />
On entend par traitement toute activité visant à améliorer le statut psychique, médical et/ou social<br />
des usagers de drogues ayant des problèmes liés à leur consommation personnelle. Cette définition<br />
comprend l’offre de soins dispensée par certaines structures dont l’objectif premier est la désintoxication<br />
ou le maintien de l’abstinence, mais elle inclut également l’intervention de structures qui dispensent<br />
un soutien psycho-social au patient ainsi que certaines activités de réduction des risques. La notion de