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L’USAGE DE DROGUES EN FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES

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FRÉQU<strong>EN</strong>CE <strong>DE</strong> CONSOMMATION DU PRODUIT PRINCIPAL<br />

2 Situation épidémiologique et tendances<br />

En ce qui concerne la fréquence de consommation du produit principal, on notera, de manière peu<br />

surprenante, qu’une grande majorité des demandeurs ont déclaré avoir eu une consommation<br />

quotidienne ou quasi quotidienne durant les 30 jours qui ont précédé la demande de traitement. Il existe<br />

toutefois une certaine proportion des demandeurs (15,8 % sur la période 2006-2011) qui déclarent n’en<br />

avoir fait qu’un usage occasionnel. La distribution de la fréquence d’usage est assez similaire chez les<br />

patients primo-demandeurs. À nouveau, le nombre anormalement élevé de non-réponses pour cette<br />

variable s’explique par le fait que la CTB–ODB (données bruxelloises) ne la récoltait pas.<br />

Figure 20 : Fréquence d’usage du produit principal chez les patients admis en demande de traitement, Fédération<br />

Wallonie-bruxelles, 2006-2011<br />

%<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

15,8 15,2 8,6 10,1 17,4 18,4 58,3 56,3<br />

Occasionnel 1 fois/semaine 2-6 jours/semaine Quotidien<br />

Nombre de non-réponses = 13777 (admissions) et 3457 (premières demandes)<br />

Admissions (n=7065)<br />

Premières (n=2132)<br />

Afin de mieux comprendre ce qui a pu amener des personnes ayant un usage occasionnel d’un produit<br />

(du moins 30 jours avant l’introduction de la demande) à entamer une demande de traitement pour un<br />

problème d’abus ou de dépendance à une substance, nous avons croisé la variable «fréquence d’usage»<br />

avec la variable «origine de la demande» pour les données récoltées sur la période 2006-2011. Il ressort<br />

de ces analyses que les patients dont l’usage du produit principal est déclaré occasionnel consultent<br />

moins fréquemment que les autres sur base de leur propre initiative (38,2 % versus 50,2 %). En<br />

revanche, ils consultent plus fréquemment sur base d’une injonction de la justice (30,1 % versus 13,9 %).<br />

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