L’USAGE DE DROGUES EN FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES

3 données indicatives sur l’usage de drogues dans des groupes spécifiques
Tableau 31 : pourcentages d’usage au cours de l’événement chez les personnes rencontrées en milieu festif, Fédération
Wallonie-bruxelles, 2004-2011
Année 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Événements couverts (n) 51 50 84 63 75 66 57 49
Personnes rencontrées (n) 1354 1950 2402 2618 3917 2969 2111 2778
Ratio hommes/femmes 1.7 1.70 1.63 1.4 1.41 1.53 1.48 1.21
Moyenne d’âge (min-max) 22.4
(13-77)
Produits consommés au cours de l’événement (%)
source : modus-vivendi
21.1
(11-61)
21.9
(10-88)
21.4
(10-65)
21.7
(9-78)
22.6
(11-71)
21.8
(11-56)
22.4
(12-60)
alcool 57.5 59.8 63.8 59.9 66.0 60.8 57.1 59.6
tabac 38.0 38.4 38.9 33.9 39.5 34.9 34.2 32.6
cannabis 27.4 29.7 27.9 24.2 32.4 24.8 24.6 22.3
amphétamines - speed 11.2 10.5 10.4 9.2 8.3 8.3 11 7.6
ecstasy 12.6 11.1 9.0 6.5 7.2 4.3 5.8 4.9
cocaïne 4.1 4.6 3.7 3.5 4.9 4.7 5.9 3.5
champignons hallucinogènes 2.5 3.8 3.0 3.1 3.7 2.7 3.9 2.6
benzodiazépines 3.0 3.2 2.1 3.1 3.0 3.5 3 2.8
lsd 1.2 2.5 1.7 1.7 2.2 2.1 3.1 2.7
Héroïne 0.7 1.2 0.7 1.4 1.1 1.3 1.6 1.3
crack 0.9 1.0 1.2 1.1 1.2 1.5 1.6 1.2
gHb 0.9 1.6 1.2 1.1 1.0 1.2 1.8 1.4
Kétamine 0.4 0.8 0.6 1.0 1.1 1.2 2.4 1.7
colles – solvants 0.5 1.1 0.7 0.8 0.9 1.2 1.4 1.0
On peut remarquer que l’alcool et le tabac semblent être les produits les plus consommés par les
personnes interrogées (59,6 % et 32,6 % respectivement en 2011), suivi de près par le cannabis (22,3 %
en 2011), puis, dans une moindre mesure, les amphétamines/speed (7,6 % en 2008), l’ecstasy (4,9 %
en 2011) et la cocaïne (3,5 % en 2011). Les autres produits sont consommés de manière encore plus
marginale.
Même si l’ordre d’importance de consommation des produits est globalement identique d’année
en année, on observe certaines variations au cours du temps (augmentation, diminution ou encore
fluctuation en dents de scie). Ces tendances sont difficiles à interpréter parce que différentes variables
non contrôlées sont susceptibles de les expliquer (variation annuelle dans la sélection des événements,
absence d’échantillonnage au sein de la population rencontrée lors des événements, etc.). En outre, ces
variations de consommation ne renseignent pas sur les quantités consommées mais uniquement sur le
nombre de personnes ayant consommé ces produits au cours de l’événement, et ce, quelle qu’en fut la
quantité. Enfin, nous n’avons aucune information sur la fréquence de consommation (en milieu festif et
en dehors) chez les personnes ayant rapporté un usage au cours de l’événement durant lequel ils ont été
interrogés.
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