l'iliade. - Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de ...

4« • L'ILIADE.
Le premier f Mulius sous mes eoups meurtriers
Succombe , et je saisis ses vigoureux coursiers.
Instruite à distinguer la vertu salutaire
Des végétaux nourris dans les flancs de la terre , .
La fille aux blonds cheveux du monarque Âugéas ,
Agamède à son sort vivait unie.. f Hélas !
Son époux tombe et meurt ; sur le char je m'élance,
Et cours aux premiers rangs déployer ma vaillance.
Tandis qu'au seul aspect de son chef renversé f
L'ennemi s'épouvante et s'enfuit dispersé,
Je le poursuis , semblable à la noire tempête :
Cinquante chars brillaris demeurent ma conquête- ;
Sur chacun de ces chars deux Éléens montés
Mordent le sol poudreux, par ma lance domptés.
Les jeunes Molions^ faibles enfans d'Actore,
Sous mon courroux vainqueur allaient tomber encore,
Si Neptune à l'essor de mes rapides traits
Dans un nuage obscur ne les eût pas soustraits.
Alors , nous couronnant d'une immortelle gloire >
Jupiter à Pylos accorda la victoire ;
Nos bataillons, foulant les soldats égorgés,
Marchaient, de sang couverts et de butin chargés ;