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Le chirurgien digestif - Fédération française de chirurgie viscérale et ...

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Sect 1<br />

Sect 2 / 0%<br />

Sect 2 / 15%<br />

Sect 2 / 40%<br />

Sect 2 / 100%<br />

In<strong>de</strong>xé<br />

EVOLUTION DU BÉNÉFICE RAPPORTÉ AU BÉNÉFICE 1970 INDEXÉ,<br />

CHARGES 1970 INDEXÉES<br />

1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006<br />

La lecture <strong>de</strong> ce tableau donne une assez bonne idée <strong>de</strong> l’évolution du niveau <strong>de</strong> vie du <strong><strong>chirurgie</strong>n</strong><br />

<strong>digestif</strong> <strong>de</strong>puis 1970. L’écart avec une activité 1970 in<strong>de</strong>xée est largement amplifié puisque les<br />

rec<strong>et</strong>tes ont significativement diminué alors que les charges ont franchement augmenté… en francs<br />

constants naturellement.<br />

De 1970 à 1973, la valeur <strong>de</strong> la l<strong>et</strong>tre clé « K » suit sensiblement l’inflation : le niveau <strong>de</strong> vie est<br />

stable.<br />

De 1974 à 1980, avant l’heure <strong>de</strong>s honoraires libres, on assiste à une perte <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 % du<br />

pouvoir d’achat… ce qui débouche sur l’invention du « secteur 2 ». Mais <strong>de</strong> 1981 à 1994, on assiste à<br />

la poursuite <strong>de</strong> la chute pour tous les secteurs. En 1994, un <strong><strong>chirurgie</strong>n</strong> aux revenus conventionnels<br />

gagne moitié moins qu’en 1970 !<br />

On constate une amélioration en 1995 avec les avancées à la NGAP, <strong>et</strong> l’apparition <strong>de</strong>s l<strong>et</strong>tres-clés<br />

KFA <strong>et</strong> KFB. La forte progression <strong>de</strong> certaines charges (RCP <strong>et</strong> CARMF notamment) explique la<br />

reprise <strong>de</strong> la chute du revenu après 1996, qui égale son record en 2004. C’est alors <strong>de</strong> 52 % que le<br />

pouvoir d’achat <strong>de</strong> notre <strong><strong>chirurgie</strong>n</strong> <strong>de</strong> secteur 1 a chuté ! On se souvient <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> conscience<br />

nationale du problème, <strong>de</strong>s menaces <strong>de</strong> la profession <strong>et</strong> <strong>de</strong>s promesses ministérielles <strong>de</strong> l’époque.<br />

<strong>Le</strong>s mesures prises améliorent quand même un peu la situation, <strong>de</strong> manière significative pour le<br />

secteur 1, notre <strong><strong>chirurgie</strong>n</strong> type gagnant plus <strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong> pouvoir d’achat.<br />

2005, c’est l’arrivée <strong>de</strong> la CCAM, mais complètement dénaturée : au lieu d’une redistribution <strong>de</strong>s<br />

ressources selon la pénibilité <strong>et</strong> le poids <strong>de</strong>s différents spécialités (ce qui aurait conduit à voir certains<br />

spécialistes diminuer significativement leur rec<strong>et</strong>tes), il est mis en place un pâle « copier-coller » <strong>de</strong> la<br />

NGAP, avec <strong>de</strong>s aménagements finalement mineurs. C’est bien ce que démontre nos courbes <strong>de</strong><br />

bénéfice qui ne font que stagner pour nos <strong><strong>chirurgie</strong>n</strong>s type.<br />

Au final, en 2007, un <strong><strong>chirurgie</strong>n</strong> installé en secteur 1 a un pouvoir d’achat <strong>de</strong> 41 % inférieur à<br />

son aîné <strong>de</strong> 1970 pour la même activité, c’est à dire pas très loin <strong>de</strong> la moitié en moins…<br />

Ce qui revient à dire que si un <strong><strong>chirurgie</strong>n</strong> <strong>de</strong> secteur 1 avait l’ambition d’avoir le même niveau <strong>de</strong> vie<br />

que lui, il serait nécessaire, toutes charges étant égales par ailleurs, <strong>de</strong> revendiquer une rec<strong>et</strong>te<br />

annuelle <strong>de</strong> 1 590 000 FF ; c'est-à-dire qu’il faudrait que l’Assurance Maladie lui octroie une<br />

augmentation <strong>de</strong>s tarifs conventionnels <strong>de</strong> + 60 % en moyenne…<br />

De nos jours, si un <strong><strong>chirurgie</strong>n</strong> <strong>de</strong> secteur 2 ambitionne d’avoir les même revenus qu’en 1970, toujours<br />

pour la même activité (<strong>et</strong> l’on ne voit pas très bien en vertu <strong>de</strong> quel principe il <strong>de</strong>vrait y renoncer), il lui<br />

serait nécessaire, compte tenu <strong>de</strong>s charges qui évoluent au prorata <strong>de</strong>s rec<strong>et</strong>tes, <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un<br />

dépassement moyen d’honoraires <strong>de</strong> 90 %.<br />

D’autre part, pour qu’un <strong><strong>chirurgie</strong>n</strong> inscrit en secteur 2 effectue le même bénéfice que son collègue <strong>de</strong><br />

secteur 1 — une sorte <strong>de</strong> secteur 2 « minimum» — , il doit prendre au moins un dépassement<br />

8<br />

60<br />

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