04.06.2013 Views

la convention alpine, une organisation internationale - Convenzione ...

la convention alpine, une organisation internationale - Convenzione ...

la convention alpine, une organisation internationale - Convenzione ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

définition assez consensuelle a émergé de ces travaux, à savoir <strong>une</strong> synthèse interdisciplinaire<br />

qui converge dans <strong>une</strong> approche écosystémique. Celle-ci est <strong>la</strong> définition c<strong>la</strong>ssique<br />

d’écorégion, que <strong>la</strong> Convention sur <strong>la</strong> biodiversité (CBD) et le WWF ont contribué à vulgari-<br />

ser, en l’utilisant à maintes reprises dans les années 2000 :<br />

…des vastes zones au climat re<strong>la</strong>tivement uniforme accueil<strong>la</strong>nt un ensemble typique<br />

d’espèces et de communautés écologiques. 1<br />

Des exemples d’écorégion sont l’Arc alpin, <strong>la</strong> Mer Méditerranée, le Delta du Danube, le Forêt<br />

amazonien, <strong>la</strong> Marine tahitienne ou <strong>la</strong> Steppe patagonienne. De plus, dans le terme « écoré-<br />

gion », on peut souligner aussi <strong>la</strong> référence à l’« écologie », qui revient à <strong>une</strong> vision holistique<br />

du monde, plutôt qu’à l’« environnement », qui soulignerait l’influence d’éléments extérieurs<br />

au système social, ou à <strong>la</strong> « nature », qui insisterait sur <strong>la</strong> distinction avec l’homme.<br />

past 300 years, 2 e éd., Cambridge, Cambridge University Press, ainsi que <strong>la</strong> contribution par William E. Easterl-<br />

ing et Colin Polsky (2004), «Crossing the divide: linking global and local scales in human-environment sys-<br />

tems», dans Scale and geographic inquiry: nature, society, and method, édité par Eric S. Sheppard et Robert<br />

Brainerd McMaster, Malden, MA, B<strong>la</strong>ckwell.<br />

1 En 2000, <strong>la</strong> CBD a adopté <strong>une</strong> soi-disant « approche écosystémique » en tant que cadre d’action (décision V/6).<br />

Cependant, cette approche a été appliquée principalement aux zones de pêche et aux forêts, en <strong>la</strong>issant de côté les<br />

zones de montagne et les autres systèmes homme-environnement. Dans le même esprit, au début des années<br />

2000, le WWF s’est engagé dans un processus visant à identifier les 200 écorégions les plus biologiquement dis-<br />

tinctes au monde, en utilisant cette définition opérationnelle. Voir, par exemple, leur rapport spécifique à<br />

l’écorégion <strong>alpine</strong> (WWF (2001), «Alps ecoregion: final reconnaissance report», Bellinzona, WWF European<br />

Alpine Programme). En particulier, selon Matthew Gilbert, d’un point de vue biologique, <strong>une</strong> écorégion serait<br />

« l’unité contenant un groupe minimal d’espèces centrales, qui caractérise sa diversité spécifique et qui puisse<br />

être soutenue dans le temps » (je traduis). Sur <strong>la</strong> définition ambivalente de développement durable, voir François<br />

Mancebo (2006), Le développement durable, Paris, Colin, p. 21-23. D’<strong>une</strong> perspective intergénérationnelle et<br />

territoriale, le concept de développement durable est particulièrement proche de <strong>la</strong> définition d’<strong>une</strong> écorégion<br />

fournie par Gilbert.<br />

27

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!