Anciennes zones industrielles du Pays de Liège - Histoire de Spa et ...
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L’ENCLAVE L’ENCLAVE DDE<br />
D E SOIRON<br />
SOIRON<br />
11 E E<br />
ET ET 12 12 USINES<br />
USINES<br />
Sous Sous Sous l’ancien l’ancien l’ancien régime, régime, régime, les 11 e <strong>et</strong> 12 e usines<br />
étaient situées dans l’une <strong>de</strong>s enclaves <strong>du</strong><br />
<strong>du</strong>ché <strong>de</strong> Limbourg. Ce p<strong>et</strong>it territoire<br />
faisait partie <strong>du</strong> ban <strong>de</strong> Soiron <strong>et</strong> était<br />
administré par la cour <strong>de</strong> justice <strong>du</strong> même<br />
lieu. Les <strong>de</strong>ux usines hydrauliques<br />
<strong>de</strong>vaient leur force motrice à un bief <strong>du</strong> Ry<br />
<strong>de</strong> Vaux. Les bâtiments qui contenaient ces<br />
<strong>de</strong>ux usines existent encore, ils portent les<br />
numéros 1 à 3 <strong>de</strong> la rue Chinchotte à<br />
Vaux-sous-Olne (photo ci-contre). L’usine<br />
n° 10 était l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux moulins banaux<br />
<strong>de</strong> Soiron. Il est connu par <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> la<br />
cour <strong>de</strong> justice <strong>de</strong>puis le 15 e siècle. Il<br />
appartint principalement aux familles :<br />
GRANDRY <strong>de</strong> 1588 à 1746 <strong>et</strong> HORWAR <strong>de</strong><br />
1747 à 1772. Le meunier Pierre-Jean<br />
HORWAR fit construire une usine à<br />
canons <strong>de</strong> fusil à côté <strong>du</strong> moulin. Comme<br />
il y eut <strong>de</strong>ux mariages entre les enfants <strong>de</strong><br />
Pierre-Jean <strong>et</strong> <strong>de</strong> Gille HEUSE, maître<br />
d’usine à canons, on peut<br />
raisonnablement penser que la <strong>de</strong>uxième<br />
usine à canons <strong>du</strong> ban <strong>de</strong> Soiron fut<br />
construite comme la première, par la famille HEUSE. Les <strong>de</strong>ux usines seront ach<strong>et</strong>ées par la<br />
famille LOCHET en 1772. A c<strong>et</strong>te époque, ils étaient toujours cités comme meuniers <strong>et</strong><br />
affermaient probablement leur usine à canons. Celle-ci disparaîtra au début <strong>du</strong> 19 e siècle,<br />
mais elle fut reconstruite après 1854, quand les HEUSE achèteront le moulin <strong>et</strong> les bâtiments<br />
y annexés.<br />
HISTORIQUE HISTORIQUE HISTORIQUE DES DES USINE USINES USINE USINES<br />
S DE DE L’ENCLAVE L’ENCLAVE DE DE SO SOIRON SO IRON<br />
Nous tos échevins <strong>de</strong> Soyron saluons <strong>et</strong> wardons que lan 1495 vint <strong>et</strong> comparut par<strong>de</strong>vant nous la court susdite, ung noble<br />
homme dénommé messir <strong>de</strong> WELLRENHUSE voué <strong>de</strong> lonchin seigneur <strong>du</strong>dit Soyron <strong>et</strong> ses mambours, lesquelles seigneur ou<br />
ses mambours ont requis a nous maieur <strong>et</strong> justice <strong>de</strong>vant dénommez, quatre déminements <strong>et</strong> a quatre plaix généralx bien<br />
droit <strong>et</strong> a loy, cest asscavoir sur tous les bien <strong>de</strong> Fléron gisant en la haulteur <strong>de</strong> Soyron, tant sur les <strong>de</strong>ux molnis comme sur<br />
prez, terres, bois <strong>et</strong> haies <strong>et</strong> sur toutes les wagnes quy sont <strong>de</strong> rentes héritables re<strong>du</strong>ables au chesteau <strong>du</strong>dit Soyron...(46).<br />
D’après M. GRAINDOR, la famille Corn<strong>et</strong> <strong>de</strong> Fléron était tenancière <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux moulins<br />
banaux <strong>de</strong> Soiron au cours <strong>du</strong> 15 e siècle. Il cite également un acte <strong>de</strong> 1243 qu’il attribue<br />
au moulin banal <strong>de</strong> Soiron à Vaux-sous-Olne : « En 1243, le doyen <strong>de</strong> Saint-Adalbert,<br />
ERENFRIED, qui possédait déjà la moitié <strong>du</strong> moulin, prit l’autre moitié en location avec<br />
un certain BOVO dit <strong>du</strong> Chêne d’Olne » (47). Il existe un autre acte qui ressemble<br />
étrangement à celui-ci, mais, il concerne le moulin banal d’Olne <strong>du</strong> lieu-dit TOUVOIE<br />
situé également à Vaux-sous-Olne. « Le moulin situé proche <strong>de</strong> Vesse la paroiche d’Olne <strong>du</strong>quel la moitié part<br />
appartient au doyen <strong>de</strong> Saint Adalbert d’Aix par droit d’héritage <strong>et</strong> auquel la moitié parte nous a légaté certain HEVERLIN<br />
chanoine <strong>et</strong> confrère <strong>de</strong> nostre église... comme ci<strong>de</strong>vant nous avons ren<strong>du</strong> la partie qui nous appartient a a a a pension pension pension pension au au au au seigneur seigneur seigneur seigneur<br />
doyen doyen doyen doyen <strong>et</strong> <strong>et</strong> <strong>et</strong> <strong>et</strong> a a a a un un un un certain certain certain certain BOVIER BOVIER BOVIER BOVIER appelé appelé appelé appelé <strong>du</strong> <strong>du</strong> <strong>du</strong> <strong>du</strong> CHAISNE, CHAISNE, CHAISNE, CHAISNE, manant manant manant manant d’Olne... d’Olne d’Olne d’Olne l’an <strong>de</strong> grâce 1043 1043 1043 1043 au mois d’août » (4).