Anciennes zones industrielles du Pays de Liège - Histoire de Spa et ...
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CONVENANCES CONVENANCES ENTRE ENTRE HE HENRY HE HENRY<br />
NRY DOMBRET DOMBRET ET ET LA LA VE VEUVE VE UVE JACQUEMIN JACQUEMIN VIELLE VIELLEVOYE VIELLE VOYE SUR SUR LES LES BOIS BOIS<br />
BOIS<br />
DE DE TEINTURE<br />
TEINTURE<br />
30 30 30 octobre octobre 1713 1713 1713 ... Comparurent honorable Henry DOMBRET d’une parte <strong>et</strong> la <strong>de</strong>moiselle Jenniton Bertrand veuve<br />
<strong>de</strong> Jacquemin VILVOYE d’autre, la mesme nous a été remontré que le premier comparant sachant par apprentissage fût son<br />
père, la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> mouldre les bois <strong>de</strong> bleu <strong>et</strong> <strong>de</strong> jaune condist teinture, <strong>et</strong> qu’il est capable comme étant <strong>de</strong> ce à la veille <strong>de</strong><br />
faire commerce en société ou autrement avec un autre <strong>et</strong> par là faire grand préjudice <strong>et</strong> dommage à ladite secon<strong>de</strong><br />
comparante qui <strong>de</strong>z longtemps est actuellement dans ledit négoce, <strong>et</strong> que par respect <strong>de</strong> parenté comme beau-frère <strong>et</strong> bellesoeur<br />
<strong>et</strong> autres raisons à eux mouvantes, iceux sont convenus comme par c<strong>et</strong>te en la forme <strong>et</strong> la manière suivante, savoir<br />
que ladite <strong>de</strong>moiselle <strong>de</strong>vra aller brasser dans la brassine <strong>du</strong>dit premier en Nessonvaux, même l’employer pour brasser en lui<br />
payant ses peines, <strong>et</strong> <strong>de</strong> la promesse qu’elle lui fait <strong>de</strong>z maintenant <strong>de</strong>z lors qu’elle auroit surcroît d’ouvrage au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ce<br />
que ses domestiques <strong>et</strong> ouvriers ne pourroient achever soit à mouldre ou hacher lesdits bois, <strong>de</strong> en tel événement employer<br />
ledit premier comparant <strong>et</strong> lui payer pour salaire le même prix qu’elle donne à ses autres ouvriers, en récompense <strong>de</strong> quoi<br />
icelui premier comparant ... déclare <strong>de</strong> renoncer en faveur <strong>de</strong> ladite <strong>de</strong>moiselle <strong>de</strong> jamais s’ingérer dans ledit commerce, <strong>de</strong> ne<br />
bâtir ni faire bâtir aucun moulin à servir audit commerce que <strong>de</strong> 40 lieus à la ron<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce pays, même <strong>de</strong> n’apprendre ou<br />
enseigner à aucun <strong>de</strong> ses enfants, amis, parents, ni à aucun autres étrangers la métho<strong>de</strong>, science, ni profession à mouldre<br />
lesdits bois <strong>de</strong> teinture ... (86).<br />
JACQUEMIN JACQUEMIN VIELLEVOYE VIELLEVOYE DÉCÉDA DÉCÉDA LE LE 7 7 AVRIL AVRIL 11711<br />
1 711 ET ET SA SA VEUVE VEUVE JEAN JEANNE JEAN NE BERTRAND BERTRAND LE LE 6 6 6 MAR MARS MAR S<br />
1728.<br />
1728.<br />
Le partage <strong>de</strong>s biens eut lieu le 30 avril 1737. Ils furent divisés en trois parts, selon leurs<br />
trois enfants :<br />
1. 1. Jean Jean , échevin <strong>et</strong> greffier <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong> Fraipont, reçut les maisonnages <strong>et</strong> bâtiments <strong>de</strong><br />
ses parents, les moulins <strong>et</strong> usines, bief, coup d’eau, jardin potager à condition <strong>de</strong> payer<br />
une rente <strong>de</strong> 250 florins brabant qu’il pouvait rach<strong>et</strong>er au prix <strong>de</strong> 5000 florins brabant à<br />
sa nièce Marie Françoise VIELLEVOYE, représentant la <strong>de</strong>uxième part.<br />
2. 2. 2. Marie Marie Françoise Françoise VIELLEVOYE, fille <strong>de</strong> feu Gille VIELLEVOYE <strong>et</strong> <strong>de</strong> Marie Joséphine<br />
MANGAY était alors mineure, <strong>et</strong> fut représentée par son mambour, François MANGAY,<br />
prélocuteur <strong>de</strong>vant la cour <strong>de</strong> Verviers.<br />
3. 3. Jacques Jacques VIELLEVOYE<br />
VIELLEVOYE VIELLEVOYE reçut la maison dite « Du Du Duc Duc Duc » à Nessonvaux, une autre maison<br />
qui appartint à feu Paschal Hénusse MALHERBE <strong>et</strong> une troisième où résidait Jean<br />
DIRICK (87).<br />
GEORGES GEORGES FRANÇOIS FRANÇOIS LIE LIEUTENANT<br />
LIE UTENANT<br />
27 27 décembre décembre 1751 1751 ... Jean VIELLEVOYE échevin <strong>de</strong> Fraipont <strong>et</strong> <strong>de</strong> Fléron décéda ad<br />
intestat le 19 août 1751. Sa nièce Marie Françoise VIELLEVOYE hérita <strong>de</strong> son oncle. Elle<br />
prit peu après la résolution d’entrer dans la vie religieuse <strong>et</strong> à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> rédigea un<br />
testament le 27 décembre 1751. Elle légua en usufruit à sa mère Marie Joseph MANGAY<br />
une rente <strong>de</strong> 100 florins brabant <strong>et</strong> institua pour héritier universel Georges François<br />
LIEUTENANT, époux en premières noces <strong>de</strong> sa tante maternelle Marie Elisab<strong>et</strong>h<br />
MANGAY, <strong>et</strong> en secon<strong>de</strong>s noces d’Anne Joseph LAURENTY, à condition <strong>de</strong> lui fournir sa<br />
dot <strong>et</strong> <strong>de</strong> lui payer pour ses douceurs une rente <strong>de</strong> 160 florins brabant. Ce testament fut<br />
signé dans la maison <strong>de</strong> ce Georges François LIEUTENANT située sur la place <strong>de</strong>s<br />
Récoll<strong>et</strong>s à Verviers (88).<br />
ARNOLD ARNOLD LOCHET LOCHET LOCHET ET ET ET ANN ANNE ANN E CATHERINE CATHERINE PÉTRONIL PÉTRONILLE PÉTRONIL LE LIEUTENANT<br />
LIEUTENANT<br />
PARTAGE PARTAGE DES DES BIENS BIENS DE DE GEORGES GEORGES GEORGES FRANÇOIS FRANÇOIS LI LIEUTENANT<br />
LI EUTENANT<br />
27 27 27 novembre novembre novembre 1762 1762 ... Devant moi notaire public <strong>et</strong> témoins soussignés, personnellement constitués le sieur Arnold<br />
LOCHET si que mari à la <strong>de</strong>moiselle Anne Catherine LIEUTENANT pour un membre; le sieur Théodore SANTE si que<br />
mambour <strong>de</strong> la <strong>de</strong>moiselle Marie Anne <strong>et</strong> <strong>du</strong> sieur Laurent Joseph LIEUTENANT ... pour un <strong>de</strong>uxième <strong>et</strong> troisième<br />
membres, tous enfants <strong>et</strong> gendre <strong>de</strong> feu Georges François LIEUTENANT, lesquels nous ont fait connoître comme quoi ils<br />
possè<strong>de</strong>nt en commun la maison, moulin, usine <strong>et</strong> biens parvenus à leur feu père <strong>et</strong> beau-père par le testament <strong>de</strong> la<br />
<strong>de</strong>moiselle Marie Françoise VILLEVOYE le 27 décembre 1751, laquelle avoit été héritière ad intesta <strong>de</strong> feu monsieur Jean<br />
VILLEVOYE son oncle ... ils seroient d’intention d’entrer en partage afin que chacun puisse jouir séparément <strong>de</strong> sa parte ...<br />
ils ont reconnu que la maison, moulin, usine <strong>et</strong> autres édifices gisants en Nessonvaux étoient beaucoup mieux <strong>de</strong> la<br />
convenance <strong>du</strong>dit sieur LOCHET ... que le sieur SANTE en qualité dite pour le plus grand avantage <strong>de</strong> ses pupils luy laisse<br />
dès à présent by, coup d’eau, jardin potager appelé Sausy ... ledit sieur LOCHET acquitant les charges qui peuvent les