Anciennes zones industrielles du Pays de Liège - Histoire de Spa et ...

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- 36 - LA LA FORMATION FORMATION DE DE SPA SPA L’attraction pour les eaux minérales est indéniable dès le début de la construction de Spa. Le Pouhon est incontestablement le centre du bourg, et l’on peut penser que les deux industries principales se sont développées en même temps : si l’on pose comme principe que les vertus des eaux minérales sont connues depuis des temps immémoriaux, les sources de Spa auraient pu être mises en valeur dès leur découverte. Nous supposons que l’obstacle majeur à une exploitation commerciale fut l’absence d’une infrastructure routière, et, celle-ci n’a pu être établie que grâce à l’industrie métallurgique. Et, si nous constatons que les bâtiments nécessaires à l’administration de Spa et les maisons d’habitation se regroupèrent autour du pouhon principal et non autour d’un complexe métallurgique, c’est que l’exploitation commerciale des eaux minérales s’est faite dans la foulée de la mise en place de l’infrastructure industrielle. L’OCTROI L’OCTROI L’OCTROI DE DE DE 1326 1326 1326 PAG PAGES PAG PAG ES 9 9 9 ET ET ET 10 10 10 1. Les usines, dont le « Marteau Bredar », sont bien situées à l’emplacement décrit, mais cet argument ne peut être pris en compte que dans le contexte de l’octroi. 2. Sous l’Ancien Régime et dans les interprétations de l’acte de 1326, la maison de Collin de Breda était considérée comme la plus ancienne du centre de Spa. Nous avons retracé l’historique de ce bâtiment comprenant deux demeures portant les enseignes « Du Loup » et du « Cornet » (pages 30 et 31). En remontant le temps, nous sommes arrivés au début du 15 e siècle. Elles seront de tout temps occupées par deux frères; nous pensons, dès lors, aux deux fils de Collin de Breda : Collin et Barthélemy. Il faut souligner que ce bâtiment et l’usine Bredar sont restés dans la famille pendant plusieurs siècles. On peut croire que ces biens étaient considérés comme des reliques patrimoniales. La La famille famille famille Bredar Bredar était était la la plus plus plus importante importante importante eet e et t la la plus plus prestigieuse de Spa Spa. Spa A partir du dessin de Gilles Pierriers et des archives de Spa nous pouvons attribuer, à cette famille la moitié des 32 maisons formant le centre du bourg. On On ne constate pas pas d’acquisitions de de terrains terrains terrains à à bâtir, bâtir, mais mais bien bien des des rrépartitions r épartitions par par légation légation. légation légation Le testament d’Antoine dit le Leu est révélateur à ce sujet (consultez la page 30). Dans la liste des notables spadois, datée du 16 août 1595, nous constatons que le quart des personnes dénommées et connues font partie de la famille Bredar. Ces données confirment la concession faite par le prince évêque de Liège à Collin de Breda, d’une partie du terrain situé près du pouhon. 3. 3. Cette Cette famille famille descend descend-t-elle descend elle du contesté Collin de Breda ? Nous voyons que les deux frères, Collin et Johan Bredar, nés au début du 15 e siècle, appellent leur enfant Collin Bredar. Il serait paradoxal que leur père et probablement leur grand-père ne s’appellent pas Bredar ou Breda. D’autant plus que ces personnages sont repris dans la copie de l’octroi de 1326. L’unité de la famille est démontrée : tous les Bredar et tous les Le Loup cités dans les archives de Spa ne forment qu’une famille; consultez les page 29, 37 à 40, 164 à 168. La La négation négation de de cette cette famille, famille, par par Albin Albin Body, Body, est est la la critique critique fondamentale fondamentale de d e sa sa réfutation réfutation de de l’octroi l’octroi de de 1326. 1326. Si Si l’octroi l’octroi est est un un faux, faux, comme comme il il le le le prétend, prétend, l’établissement l’établissement d’un d’un arbre arbre généalogique, généalogique, reliant reliant reliant les les acteurs, acteurs, acteurs, eut eut été été été impossible. impossible. impossible. Il faut signaler que les Le Loup, auteurs présumés de la (fausse copie), n’ont jamais établi leur filiation, même la famille anoblie dite Lezaack ne connaissait pas, jusqu’à ce jour son origine. Le surnom le Leu apparaît dans un manuscrit de Spa en 1550. Le fils d’Anthoine dit le Leu, né au 16 e siècle, est le seul Bredar à porter le nom de Collin Le Loup, mais en général il était cité sous le nom de Collin Anthoine. Une rue de Spa portait jadis le nom de « Collin Le Loup, fondateur de Spa ». Un jour, le pauvre Collin se vit dépouiller de son titre de gloire, mais, par une étrange décision cette rue ne fut pas débaptisée. Et maintenant ? Tous les renseignements, spécifiques à l’essor de Spa, recueillis dans les archives vont dans le sens du contenu de l’octroi de 1326, aucun ne l’infirme. Cette vérité rejoint la conviction de grands notables de l’Ancien Régime, tels que : Jean Philippe de Limbourg et Jean-Louis Wolff. La symbolisation du personnage, comme fondateur de Spa, peut renaître de ses cendres.
- 37 - RÉFÉRENCES RÉFÉRENCES JOHAN JOHAN BREDAR BREDAR EN EN 1448 1448 1448 1448 1448 ... item Bietran fils Makau est quemandeit de dans 8 jours enver Johan Bredar delle somme de 4 griffons et demi et 2 banaist de cherbon le quelle at quistance ... (119bis, page 3v). TEXTES TEXTES CLÉS CLÉS CONCERNA CONCERNANT CONCERNA NT LA LA FAMILLE FAMILLE BREDAR BREDAR Ces trois manuscrits confirment la filiation entre les deux grandes branches de la famille Bredar et attestent que Collin et Johan Bredar, nés au début du 15 e siècle, sont frères. Testament d’Henry Bruleit : 1504 ... sont les tesmoins le le le le grand grand grand grand Collin Collin Collin Collin Bredar Bredar Bredar Bredar le petit Collin Bredar Sabeau femme Bovy (nouvelle branche Pilatte) Jehenne fille Linart Herman ... (2, 17v). Ci-dessous : 1514 ... échevins ... Colin dit le petit Colin / Colin dit le grand Colin son son son son cousin cousin cousin cousin ... (3, 3). L’acte ci-dessus concerne la maison à l’enseigne « Du Loup » (page 30).
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