Anciennes zones industrielles du Pays de Liège - Histoire de Spa et ...

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Dans une lettre adressée au conseil des finances à Bruxelles au mois de septembre 1765,
Antoine Joseph DE JONQ écrit notamment ceci ... Il faut remarquer que ce défaut d'eau n'est pas sans
remède puisqu'il provient de ce qu'un seigneur du pays de Stavelot (baron de CALWAERT, propriétaire de la
digue du maka HEUZE), la tire au moyen d'une digue ou venne faite au-dessus de ladite fenderie pour arroser des
prairies et la laisse couler dans son canal tout le long de l'année, et quoiqu'il est très précisément réservé dans l'acte de sa
permission, qu'il ne pourra la faire si haute qu'il porte préjudice et qu'elle ne pourra servir à autre usage qu'à arroser les
prairies. Ses ancêtres ont cependant rendu un coup d'eau à un particulier (Bertrand HEUZE, voir fondation du
maka) et lui ont permis de construire une double double double double usine usine usine usine sur son canal situé au pays de Stavelot, et qui qui qui qui est est est est disposée disposée disposée disposée de de de de
manière manière manière manière que que que que le le le le coup coup coup coup d'eau d'eau d'eau d'eau qui qui qui qui la la la la fait fait fait fait agir agir agir agir ne ne ne ne rentre rentre rentre rentre plus plus plus plus dans dans dans dans le le le le canal canal canal canal qui qui qui qui conduit conduit conduit conduit l'eau l'eau l'eau l'eau sur sur sur sur les les les les prairies prairies prairies prairies ni ni ni ni sur sur sur sur la la la la fenderie fen fen fenderie
derie derie
du du du du soussigné, soussigné, soussigné, soussigné, en en en en sorte sorte sorte sorte que que que que c'est c'est c'est c'est d'un d'un d'un d'un double double double double coup coup coup coup d'eau d'eau d'eau d'eau que que que que ladite ladite ladite ladite fenderie fenderie fenderie fenderie est est est est privée privée privée privée ... Le soussigné a plaidé cette affaire il
y a de longues années devant ladite chambre des comptes; il y a prouvé au long et au large son défaut d’eau occasionné par
ladite venne et a enfin obtenu une ordonnance de ladite chambre à laquelle le prédit seigneur a refusé de se conformer, et
ladite chambre des comptes n’ayant point de juridiction pour la faire exécuter, les choses en sont demeurées là, au grand
préjudice du soussigné et des pauvres cloutiers (86).
La La dernière dernière contestation, contestation, connue, connue, entre entre les les deux deux familles familles a a lieu lieu le le 10 10 octobre octobre 1802 1802, 1802 où,
la veuve de Mathieu Joseph DE JONQ adresse une pétition au préfet de l'Ourthe contre
Anne Catherine HEUZE, propriétaire du moulin à tan (voir « Bateaux Bateaux à à Goffontaine Goffontaine »,
réponse de l'ingénieur).
Les Les conflits conflits continuèrent continuèrent continuèrent au au 19 19
e siècle siècle, siècle où, le le 26 26 août août 1829 1829, 1829 Messieurs RUTTEN
(successeur DE JONG) et MALHERBE s'opposent à la demande de Monsieur Noël WINAND
(fils de Pierre et d'Anne Catherine HEUZE) de rétablir la crête primitive de sa digue de
barrage (87).
La La famille famille DE DE JONQ JONQ resta resta propriétaire propriétaire de de la la deuxième deuxième fenderie fenderie de de 1700 1700 à à 1808. 1808. Après
Après
une une période période d’inactivité d’inactivité d’inactivité vers vers 1800, 1800, la la la fenderie fenderie fut fut transformée transformée en en en laminoir laminoir en en en 1802.
1802.
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RAPPORT RAPPORT DU DU MAIRE MAIRE DE DE CORNESSE CORNESSE SUR SUR LES LES US USINES US INES DE DE SOIRON SOIRON EN
EN
1801
1801
Voici le rapport rapport de de Monsieur Monsieur Jos. Jos. LEPORCQ, LEPORCQ, maire maire de de Cornesse (qui englobe
Goffontaine), comme suite au questionnaire du préfet de l'Ourthe du 17 janvier 1801 :
Notre commune dans son enceinte contient trois moulins à farine qui ont toujours été et sont encore en activité, deux usines
à canons et une fenderie à tirer le fer en verge pour faire des clous.
N°1. N°1. Un Un moulin moulin à à farine farine à Grandry appartenant à la veuve Lambert J. DELCOUR, il
emploie 3 personnes.
N°2. N°2. N°2. Un Un moulin moulin à à farine farine à Goffontaine appartenant à Antoine MALHERBE, il emploie 3
personnes.
N°3. N°3. Une Une usine usine usine à à canons canons contiguë au moulin dudit MALHERBE, sans activité, peut
employer 16 ouvriers.
N°4. N°4. Un Un moulin moulin à à farine farine à Vaux appartenant à Jean Thomas LOCHET, il emploie 3
personnes.
N°5. N°5. Une Une usine usine à à canons canons contiguë au moulin dudit LOCHET en activité, il emploie 16
personnes.
N°6. N°6. N°6. Une Une fenderie fenderie à Goffontaine appartenant à la veuve Mathieu Jos. DE JONQ, sans
activité, peut employer 5 ouvriers continuellement.
Chaque usine à canons avec les 16 ouvriers peut faire 36 gros canons de fusil par jour et consommer 8 à 9 cents pesants de
charbon de terre par jour.
L'usine à canons dudit MALHERBE à Goffontaine a cessé son activité à raison qu'il préfère l'eau à son moulin à farine
contigu contigu contigu contigu l'un l'un l'un l'un à à à à l'autre, l'autre l'autre l'autre et que très souvent les les les les deux deux deux deux roues roues roues roues ne ne ne ne peuvent peuvent peuvent peuvent tourner tourner tourner tourner ensemble ensemble ensemble ensemble par par par par défaut défaut défaut défaut de de de de l'eau. l'eau l'eau l'eau
Tous Tous Tous ces ces ces objets objets objets ci ci-mentionnés, ci mentionnés, non non rien rien souffert souffert du du passage passage des des troupes,
troupes,
extraordinairement extraordinairement ni ni de de réquisition réquisition de de l'espè l'espèce l'espè ce de de leur fabrique (88).
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