46 Assurances Marc Galey Labauthe Agent Général 21 place Dupuy 31000 Toulouse Tél : 05 62 73 09 09 Fax : 05 61 63 12 15 LES ANCIENS DU STADE TOULOUSAIN
les dirigeants Béglais à cet honnête arbitre valut quelques mois de suspension à Popol Garrigues qui entendit la phrase et ne l'accepta pas. Ce serait, malgré tout, faire offense aux Béglais de résumer là, cette finale. Ils avaient une belle équipe, entreprenante, championne <strong>du</strong> contre et ils méritaient, eux aussi, la victoire. Pour mieux montrer notre erreur ce jour-là, forme de masochisme, quelques semaines plus tard, en pratiquant, cette fois, notre jeu habituel, nous battîmes largement l'équipe de Bègles : il est vrai sans le même enjeu. L'année suivante se soldait par le même échec en quart de finale contre Grenoble alors que nous étions les favoris pour le titre. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder un vase qui, déjà, commençait à se craqueler et ce pour <strong>des</strong> raisons dont la plupart n'avaient rien à voir avec le terrain. La Présidence était très convoitée. C'était un mal récurrent au <strong>Stade</strong>, qui perturba alors les joueurs partagés en affinités. Quand on regarde les défauts à un ami on finit par le perdre mais c'est tou- jours plus facile de faire porter aux autres les causes d'un échec surtout, si par effet déstabilisateur, cela peut favoriser la prise <strong>du</strong> pouvoir. Notre Capitaine, Claude Labattut, devenait accidentellement contesté et il était reproché aux internationaux de ne penser qu'à l’Équipe de France. Les talents demeuraient mais s'indivi<strong>du</strong>alisaient. Au plaisir d'être ensemble, faisait place la simple nécessité de gagner qui aboutissait à son contraire. Cette équipe de copains qui avait explosé d'amitié (comme le plafond <strong>du</strong> restaurant) un soir de victoire chez Alex à Noé, s'éteignait. Elle avait per<strong>du</strong> l'essentiel, c'est-à-dire le plaisir d'être ensemble. Nono Brousse avait moins envie de communiquer son éternelle bonne humeur, Popol Garrigues ne se faisait plus chambrer, Pierrot Villepreux qui avait tant apporté à cette équipe allait arrêter de jouer, les frères Jean-Marie et Elie Bonnal allaient changer de rugby pour passer à 13 et Bérot, qui allait repartir à Dax, ne chantait plus. Quel gaspillage ! Pourtant le <strong>Stade</strong> de cette génération aurait mérité au moins un titre. Il se devait de l'obtenir, pour nous joueurs, certes, mais avant tout, pour son extraordinaire Président, André Brouat, personnage hors <strong>du</strong> commun à tous égards, accompagné d'une formidable équipe de dirigeants qui ne faisait qu'un. Les Henri Cazaux et Fourès, Yves Noé, Max Guibert, Pierre Chauliac, Sylvain Bes, Paul Blanc et d'autres, y compris les apparentés, comme Jean- Baptiste Doumeng et surtout Kléber Haedens et René Mauriés, avec lesquels les soirées étaient aussi longues qu'enrichissantes. Sans oublier les inconditionnels <strong>du</strong> « Marignan » et <strong>du</strong> « Coq d'Or » SAISON 2010-201147
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