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Bulletin des Anciens du Stade Toulousain

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les dirigeants Béglais à cet honnête arbitre valut<br />

quelques mois de suspension à Popol Garrigues<br />

qui entendit la phrase et ne l'accepta pas.<br />

Ce serait, malgré tout, faire offense aux Béglais de<br />

résumer là, cette finale. Ils avaient une belle<br />

équipe, entreprenante, championne <strong>du</strong> contre et<br />

ils méritaient, eux aussi, la victoire.<br />

Pour mieux montrer notre erreur ce jour-là, forme<br />

de masochisme, quelques semaines plus tard, en<br />

pratiquant, cette fois, notre jeu habituel, nous battîmes<br />

largement l'équipe de Bègles : il est vrai sans<br />

le même enjeu.<br />

L'année suivante se soldait par le même échec en<br />

quart de finale contre Grenoble alors que nous<br />

étions les favoris pour le titre. Ce fut la goutte<br />

d'eau qui fit déborder un vase qui, déjà, commençait<br />

à se craqueler et ce pour <strong>des</strong> raisons dont la<br />

plupart n'avaient rien à voir avec le terrain.<br />

La Présidence était très convoitée. C'était un mal<br />

récurrent au <strong>Stade</strong>, qui perturba alors les joueurs<br />

partagés en affinités. Quand on regarde les défauts<br />

à un ami on finit par le perdre mais c'est tou-<br />

jours plus facile de faire porter aux autres les<br />

causes d'un échec surtout, si par effet déstabilisateur,<br />

cela peut favoriser la prise <strong>du</strong> pouvoir.<br />

Notre Capitaine, Claude Labattut, devenait accidentellement<br />

contesté et il était reproché aux internationaux<br />

de ne penser qu'à l’Équipe de<br />

France. Les talents demeuraient mais s'indivi<strong>du</strong>alisaient.<br />

Au plaisir d'être ensemble, faisait place la<br />

simple nécessité de gagner qui aboutissait à son<br />

contraire. Cette équipe de copains qui avait explosé<br />

d'amitié (comme le plafond <strong>du</strong> restaurant)<br />

un soir de victoire chez Alex à Noé, s'éteignait. Elle<br />

avait per<strong>du</strong> l'essentiel, c'est-à-dire le plaisir d'être<br />

ensemble. Nono Brousse avait moins envie de<br />

communiquer son éternelle bonne humeur, Popol<br />

Garrigues ne se faisait plus chambrer, Pierrot Villepreux<br />

qui avait tant apporté à cette équipe allait<br />

arrêter de jouer, les frères Jean-Marie et Elie Bonnal<br />

allaient changer de rugby pour passer à 13 et<br />

Bérot, qui allait repartir à Dax, ne chantait plus.<br />

Quel gaspillage !<br />

Pourtant le <strong>Stade</strong> de cette génération aurait mérité<br />

au moins un titre. Il se devait de l'obtenir, pour nous<br />

joueurs, certes, mais avant tout, pour son extraordinaire<br />

Président, André Brouat, personnage hors<br />

<strong>du</strong> commun à tous égards, accompagné d'une formidable<br />

équipe de dirigeants qui ne faisait qu'un.<br />

Les Henri Cazaux et Fourès, Yves Noé, Max Guibert,<br />

Pierre Chauliac, Sylvain Bes, Paul Blanc et<br />

d'autres, y compris les apparentés, comme Jean-<br />

Baptiste Doumeng et surtout Kléber Haedens et<br />

René Mauriés, avec lesquels les soirées étaient<br />

aussi longues qu'enrichissantes. Sans oublier les inconditionnels<br />

<strong>du</strong> « Marignan » et <strong>du</strong> « Coq d'Or »<br />

SAISON 2010-201147

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