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les miracles sont mes cartes de visite - Site consacré á Bhagavan ...

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saignements cessèrent.<br />

Au même moment, Baba se trouvait à Bangalore, en compagnie <strong>de</strong> ma mère et d'un <strong>de</strong><br />

ses cousins, <strong>de</strong> Kamala Sarathy et <strong>de</strong> ses fil<strong>les</strong>, et <strong>de</strong> quelques amis <strong>de</strong> la famille. Il leur dit<br />

que je me trouvais chez une prostituée, que je venais <strong>de</strong> cracher du sang, l'avais prié et qu'il<br />

était venu à mon ai<strong>de</strong>. Je n'ai jamais trouvé d'explication à cette déclaration pour le moins<br />

troublante. Je ne vois pas le rapport entre un bus et une prostituée si ce n'est que tous <strong>de</strong>ux<br />

<strong>sont</strong> <strong>de</strong>s services payants !<br />

Une autre histoire du même genre s'est passée un jour à Puttaparti. A l'époque, je<br />

fumais beaucoup. Je ne fume presque plus maintenant, mais à ce moment-là je fumais nonstop.<br />

Baba me disait souvent d'arrêter mais je ne l'écoutais pas. Il me disait aussi <strong>de</strong> ne pas<br />

me baigner que ce soit dans <strong>les</strong> rivières, <strong>les</strong> lacs ou <strong>les</strong> puits et, sur ce point, je suivais ses<br />

conseils. Ce jour-là, avec trois copains je me rendis à un puits. Ils se baignèrent pendant que<br />

je <strong>les</strong> attendais assis sur le bord en fumant tranquillement. Pendant ce temps à l'ashram, ma<br />

tante, ma mère et d'autres étaient assis autour <strong>de</strong> Baba. Quand quelque temps plus tard nous<br />

rentrâ<strong>mes</strong>, tout le mon<strong>de</strong> me regarda avec une drôle <strong>de</strong> tête et ma mère avait l'air consternée.<br />

Je <strong>de</strong>mandai : "De quoi m'accuse-t-on encore ?" Ma mère me dit : "Où as-tu été te<br />

baigner ?" "Mais je n'ai pas mis le pied dans l'eau", dis-je. "Ce n'est pas ce que Swamiji nous<br />

a dit", continua-t-elle. J'allais trouver Swamiji : "Dites-moi, s'il vous plaît, à quel moment je<br />

suis entré dans l'eau. M'avez-vous vraiment vu dans l'eau ?" "Je n'ai pas dit cela", me dit<br />

Swami. J'allai interroger ma tante et voilà ce qu'elle trouva à me dire : "Tu <strong>de</strong>vrais essayer<br />

<strong>de</strong> comprendre le sens profond <strong>de</strong>s paro<strong>les</strong> <strong>de</strong> Swami." A cela je rétorquai : "Mon cerveau ne<br />

possè<strong>de</strong> pas la faculté <strong>de</strong> décrypter le contenu ésotérique <strong>de</strong>s paro<strong>les</strong> <strong>de</strong> Swami, cela me<br />

dépasse." Il y eut plusieurs autres inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> ce genre.<br />

Je discutais souvent <strong>de</strong> cela avec Krishna. Swamiji me répétait toujours <strong>de</strong> cesser<br />

toutes relations avec <strong>mes</strong> amis Krishna, Venkatesh et Balu. Nous étions en perpétuel conflit<br />

sur ce point. Il ne voulait pas me donner <strong>de</strong> raison. Il disait seulement : "Ce ne <strong>sont</strong> pas <strong>de</strong><br />

bonnes fréquentations pour toi, cesse <strong>de</strong> <strong>les</strong> voir."<br />

Vous savez que Baba aime qu'on s'en remette entièrement à lui, qu'on lui obéisse <strong>les</strong><br />

yeux fermés en tout et pour tout. Malheureusement, je suis quelqu'un <strong>de</strong> rationnel. J'aime<br />

comprendre le pourquoi <strong>de</strong>s choses et il me faut <strong>les</strong> discuter avant <strong>de</strong> <strong>les</strong> accepter. Je ne peux<br />

pas obéir aveuglément à quelqu'un, fût-il Dieu. J'ai besoin d'un minimum d'explications. A<br />

partir <strong>de</strong> là, Swami et moi commençâ<strong>mes</strong> à nous quereller <strong>de</strong> plus en plus souvent. D'autres<br />

inci<strong>de</strong>nts se produisirent. Un jour, nous étions tous <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux assis en train <strong>de</strong> parler et <strong>de</strong><br />

jouer aux <strong>cartes</strong>. Arrive un bhakta à moitié mourant désirant le voir. Je lui dis : "Swami il y a<br />

quelqu'un qui veut vous voir, pourquoi n'y allez-vous pas ?" Et voici ce qu'il me dit : "Je<br />

regrette, mais je n'ai pas envie <strong>de</strong> le voir." Ce genre <strong>de</strong> chose avait le don <strong>de</strong> me mettre hors<br />

<strong>de</strong> moi. Nous étions là en train <strong>de</strong> jouer aux <strong>cartes</strong>, et il refusait d'aller voir quelqu'un qui<br />

avait besoin <strong>de</strong> lui. Nous nous disputions fréquemment à ce sujet. Il me disait quelquefois :<br />

"Mais enfin, qui est le swami, est-ce toi ou bien moi ?" "Malheureusement, c'est vous le<br />

swami", <strong>de</strong>vais-je admettre.<br />

Ce genre <strong>de</strong> dispute <strong>de</strong>vint continuel jusqu'à ce que, fatalement, un jour la rupture<br />

survienne. C'était en janvier 1952. Nous étions chez Hanumantha Rao à Madras. Un bhakta<br />

dont la fille handicapée venait <strong>de</strong> mourir subitement, était venu voir Swami qui ne daigna pas<br />

même lui adresser un regard. Ma mère raccompagna alors l'homme chez lui. Le même jour,<br />

on lui amena un jeune garçon originaire <strong>de</strong> Kanchipuram, à l'agonie. Swami refusa<br />

également <strong>de</strong> le voir. Ce soir-là, comme j'insistais pour lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r d'aller voir le garçon, il<br />

me dit : "Sors <strong>de</strong> ma chambre." Et à compter <strong>de</strong> ce jour-là, je ne suis pas retourné le voir<br />

pendant un bon bout <strong>de</strong> temps.<br />

Quelque temps plus tard, Krishna tomba à son tour en disgrâce. Je suis sûr que vous<br />

ne <strong>de</strong>vinerez jamais pour quel prétexte. Il l'accusa d'avoir eu <strong>de</strong>s relations avec la vieille<br />

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