les miracles sont mes cartes de visite - Site consacré á Bhagavan ...
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"Vous serez incapab<strong>les</strong> <strong>de</strong> <strong>les</strong> expliquer"<br />
Krishna Kumar, le fils aîné <strong>de</strong> Radhakrishna Chetty est né en 1929. Lorsqu'en 1946 il<br />
se rendit avec sa famille à Puttaparti, Saï Baba avait seulement dix-neuf ans. Chaque année,<br />
<strong>de</strong> 1946 à 1950, il passa environ six mois à Puttaparti. Il vit à présent avec sa femme et ses<br />
enfants à Podanur, une petite ville proche <strong>de</strong> Coïmbatore et qui se trouve à une nuit <strong>de</strong> train au<br />
sud <strong>de</strong> Bangalore. Il dirige une petite entreprise agroalimentaire où <strong>les</strong> produits <strong>sont</strong><br />
conditionnés selon un procédé qu'il a lui-même mis au point. J'ai rencontré Krishna Kumar<br />
une première fois chez lui à Podanur, en octobre 1977. J'ai pu l'interviewer <strong>de</strong>ux autres fois :<br />
en octobre 1981 et en juillet 1983.<br />
Selon Krishna Kumar, c'est sa sœur Susilamma qui fut la première <strong>de</strong> la famille à<br />
entrer en contact avec Saï Baba. A ce moment-là, leur père souffrait d'une maladie <strong>de</strong><br />
l'estomac que <strong>les</strong> mé<strong>de</strong>cins jugeaient incurable. En désespoir <strong>de</strong> cause, ils se mirent en quête<br />
<strong>de</strong> quelque sage qui pût ai<strong>de</strong>r le mala<strong>de</strong> à acquérir une certaine quiétu<strong>de</strong> mentale afin<br />
d'oublier ses souffrances. Baba <strong>de</strong>manda alors à Susilamma <strong>de</strong> lui amener son père. Krishna<br />
Kumar se souvient :<br />
Quand nous rencontrâ<strong>mes</strong> Saï Baba la première fois, il était encore presque<br />
ado<strong>les</strong>cent. Il était extrêmement mince et fluet. Je pense qu'il ne <strong>de</strong>vait pas peser plus <strong>de</strong><br />
cinquante ou soixante kilos.<br />
Il faisait souvent <strong>de</strong>s mirac<strong>les</strong> et <strong>de</strong>s guérisons et aimait aussi beaucoup s'amuser.<br />
Tous <strong>les</strong> soirs, nous chantions <strong>de</strong>s bhajans. Saï Baba chantait remarquablement bien. Notre<br />
famille était très musicienne et c'est une <strong>de</strong>s raisons qui nous fit nous attacher rapi<strong>de</strong>ment à<br />
lui.<br />
Voici comment se passaient leurs journées :<br />
En ce temps-là, <strong>les</strong> rives <strong>de</strong> la Chitravati étaient un vrai paradis. La rivière était<br />
bordée <strong>de</strong> jardins et d'arbres, en particulier <strong>de</strong> tamariniers. On y allait généralement vers<br />
15 h, après le déjeuner. Parfois, on construisait une sorte <strong>de</strong> balancelle qu'on suspendait à<br />
un arbre avec <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s et où l'on faisait asseoir Baba. De là, il nous lançait <strong>de</strong>s bonbons<br />
rien qu'en étendant la main et tout le mon<strong>de</strong> se précipitait pour <strong>les</strong> ramasser. Il y en avait<br />
toujours exactement un par personne, ni plus, ni moins. C'est ainsi que nous passions nos<br />
après-midis jusqu'à 18 h ou 20 h. Le soir, nous retournions à l'ashram et là, nous chantions<br />
<strong>de</strong>s bhajans pendant une <strong>de</strong>mi-heure. Baba aimait que nous participions tous à la préparation<br />
du dîner. Il insistait pour que chacun ai<strong>de</strong> d'une façon ou d'une autre. Quand le repas était<br />
prêt, il prenait plaisir à servir lui-même tout le mon<strong>de</strong>. Ensuite on s'asseyait, hom<strong>mes</strong> d'un<br />
côté, fem<strong>mes</strong> <strong>de</strong> l'autre. Il se mettait au milieu et nous exposait sa philosophie ou nous<br />
racontait <strong>de</strong>s histoires tirées du Ramayana, du Mahabharata ou du Bhagavata Purana. Il<br />
connaissait quantité <strong>de</strong> bel<strong>les</strong> histoires. Le temps passait ainsi jusqu'à ce que vers 22 h 30-23<br />
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