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les miracles sont mes cartes de visite - Site consacré á Bhagavan ...

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montre aussi j'allai trouver un haut fonctionnaire <strong>de</strong> police que je connaissais et lui expliquai<br />

que je soupçonnais fort mon ami <strong>de</strong> me l'avoir volée. Le policier alla trouver l'ami en<br />

question et lui dit : "Si tu rends la montre, nous en resterons là, sinon nous trouverons un<br />

autre moyen pour la récupérer." Le len<strong>de</strong>main, je retrouvai ma montre dans un pot <strong>de</strong> fleur<br />

accompagnée d'une lettre anonyme. Ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est que<br />

lorsque Swami l'avait fait apparaître en même temps que la photo, ce jour-là à Poondy, il<br />

m'avait prévenu qu'un jour on me la volerait à nouveau mais que je finirai par la retrouver !<br />

En dépit du fait que je me sois fâché avec Swami, je <strong>de</strong>meure persuadé qu'il m'a aidé à<br />

guérir <strong>de</strong> ma tuberculose. Selon lui, c'est pour <strong>de</strong>s raisons liées au karma que certains<br />

discip<strong>les</strong> <strong>sont</strong> amenés à le quitter et c'est aussi pour ces mê<strong>mes</strong> raisons qu'il donne <strong>de</strong>s objets<br />

aux uns et non aux autres. Je n'ai jamais pu accepter ces histoires-là et je lui disais souvent :<br />

"J'ignore tout <strong>de</strong>s vies passées. La seule chose qui m'intéresse c'est <strong>de</strong> savoir pourquoi vous<br />

agissez ainsi dans cette vie-ci." On se disputait souvent sur ce point. "Que sais-tu <strong>de</strong>s vies<br />

passées ? me disait-il, rien, tandis que moi je connais non seulement le passé mais aussi le<br />

futur."<br />

Et puis un jour <strong>de</strong> 1953, huit ou neuf mois après ma rupture, j'entendis dire qu'il était<br />

à Madras. Oui, je voulais le voir et je me réjouissais à cette idée. C'est ainsi qu'un beau<br />

matin, je me rendis à la villa Osborne, la rési<strong>de</strong>nce du raja <strong>de</strong> Venkatagiri à Madras, où<br />

Baba donnait son darshan. J'attendis que la toute <strong>de</strong>rnière personne ait fini <strong>de</strong> le saluer pour<br />

aller lui toucher <strong>les</strong> pieds. Il m'ignora superbement et se tourna vers son voisin pour lui dire :<br />

"A propos comment va Varadu ? Dites-lui que j'aimerais avoir <strong>de</strong> ses nouvel<strong>les</strong>." Je me sentis<br />

profondément vexé par son attitu<strong>de</strong> et jurai <strong>de</strong> ne plus jamais retourner le voir. Je ne l'ai<br />

jamais revu <strong>de</strong>puis et ne veux pas le revoir même si, malgré tout, je continue à le prier. Je<br />

sais qu'il ne pourra jamais me refuser sa grâce et je ne vous cache pas que, lorsque je le prie,<br />

j'obtiens quelque apaisement. Je ne sais ce qu'il adviendra plus tard mais, pour le moment,<br />

j'obtiens le réconfort dont j'ai besoin. Qu'il continue à me donner ce soutien, c'est tout ce que<br />

je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

A compter <strong>de</strong> ce jour-là, je n'ai plus eu aucun contact avec lui. Une fois ou <strong>de</strong>ux,<br />

Gopal Krishna ou Madana <strong>de</strong> Venkatagiri m'ont téléphoné pour me dire que Baba était à<br />

Madras mais je n'y suis pas allé <strong>de</strong> peur qu'il ne me reçoive pas. Je suis très susceptible c'est<br />

vrai, mais il faut comprendre que je suis un <strong>de</strong>s plus anciens bhaktas. Comme je vous l'ai dit<br />

tout à l'heure, je continue cependant à le prier même si je ne suis pas sûr qu'il m'accor<strong>de</strong> sa<br />

grâce.<br />

Varadu est mort le 5 septembre 1988 d'une pneumonie, en une pério<strong>de</strong> où il s'adonnait<br />

excessivement à la boisson, l'alcool étant <strong>de</strong>puis longtemps son point faible. Il m'avait écrit<br />

<strong>de</strong>ux semaines auparavant, en réponse à l'envoi du manuscrit <strong>de</strong> ce livre. Il me <strong>de</strong>manda <strong>de</strong><br />

bien vouloir faire une rectification dont j'ai tenu compte dans le texte que vous venez <strong>de</strong> lire.<br />

Il termina sa lettre en disant : "Quand je me sens seul et déprimé, je répète son nom (le nom<br />

<strong>de</strong> Saï Baba) et j'obtiens quelque réconfort."<br />

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