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les miracles sont mes cartes de visite - Site consacré á Bhagavan ...

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h, la fatigue nous gagne. Le len<strong>de</strong>main, dès quatre heures du matin, certains étaient déjà<br />

<strong>de</strong>bout. Ceux qui aimaient chanter se rassemblaient pour aller réveiller Swami en chantant ce<br />

qu'ils appelaient le suprabhatam. Baba dormait peu et se levait vers cinq heures et <strong>de</strong>mie. Je<br />

pense que, même maintenant, il ne dort pas beaucoup. Les jours s'écoulaient ainsi<br />

paisiblement.<br />

Tout était différent à cette époque.<br />

Lors <strong>de</strong> notre premier séjour à Puttaparti, le vieux mandir était une simple paillote qui<br />

s'agrandit peu à peu par la suite. Ce n'est qu'après l'arrivée <strong>de</strong> tous ces riches bhaktas<br />

(discip<strong>les</strong>), qu'il <strong>de</strong>vint une construction d'importance mais, même alors, il ne pouvait abriter<br />

la nuit plus d'une centaine <strong>de</strong> personnes. A cette époque, Baba quittait rarement Puttaparti.<br />

Lors <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s fêtes, il n'y avait guère plus <strong>de</strong> cent cinquante ou <strong>de</strong>ux cents personnes.<br />

Certains louaient <strong>de</strong>s cabanes dans le village juste pour passer la nuit, d'autres préféraient<br />

rester à proximité en se fabriquant un abri ou en installant une tente. Voilà comment on<br />

vivait, constamment avec Baba.<br />

Baba parlait quelquefois du temps futur.<br />

Il disait qu'à l'avenir on ne pourrait plus l'approcher à cause <strong>de</strong> la foule, <strong>de</strong> tout le<br />

travail qu'il aurait à fournir, <strong>de</strong> tous <strong>les</strong> projets qu'il entreprendrait. Nous n'arrivions pas à<br />

imaginer quels pouvaient être ces projets. Pas un instant, nous ne pensions qu'il construirait<br />

<strong>de</strong>s éco<strong>les</strong>, <strong>de</strong>s universités et que tout cela prendrait une telle ampleur. Il disait aussi qu'à<br />

l'avenir il voyagerait à l'étranger, qu'il quitterait l'In<strong>de</strong> pendant <strong>de</strong> longues pério<strong>de</strong>s. Je pense<br />

qu'il a l'intention <strong>de</strong> voyager pour répandre son <strong>mes</strong>sage ou se faire connaître.<br />

De temps à autre, il lui arrivait <strong>de</strong> renvoyer <strong>les</strong> gens chez eux.<br />

Toutes <strong>les</strong> fois que Swami estimait qu'untel ou untel <strong>de</strong>vait rentrer chez lui à cause <strong>de</strong><br />

ses obligations familia<strong>les</strong> ou autres, il s'arrangeait pour le faire partir. Quand cela vous<br />

arrivait, ce n'était pas très agréable. Il ne vous disait pas directement que vous <strong>de</strong>viez partir.<br />

Il provoquait plutôt une dispute en vous accusant par exemple <strong>de</strong> la façon suivante : "Tu ne<br />

suis pas <strong>mes</strong> instructions, tu dois donc partir." Mais dans le fond, la vraie raison était que<br />

vous l'aimiez tant, que vous seriez resté avec lui indéfiniment. Aussi trouvait-il un prétexte,<br />

par exemple il appelait vos parents pour leur dire : "Votre fils a fait ci et ça, je ne l'aime plus,<br />

qu'il retourne chez lui." C'était sa façon <strong>de</strong> faire partir <strong>les</strong> gens. Il faisait en sorte qu'une fois<br />

chez elle, la personne se ren<strong>de</strong> compte <strong>de</strong> la raison pour laquelle il avait dû l'obliger à partir.<br />

Krishna Kumar raconte quelques mirac<strong>les</strong> dont il se souvient :<br />

Le soir, lorsqu'on se promenait avec Baba le long <strong>de</strong> la rivière, on le voyait<br />

quelquefois se pencher pour cueillir une fleur : elle se transformait instantanément en<br />

pomme, en orange ou en un autre fruit. Si quelqu'un tentait <strong>de</strong> l'amadouer en disant :<br />

"Swamiji ce n'est plus la saison du raisin, il y a longtemps qu'on n'en a pas mangé, on<br />

aimerait en avoir", il disait alors : "Va donc cueillir une feuille <strong>de</strong> cet arbre", et la personne<br />

se retrouvait avec une grappe <strong>de</strong> raisin en main sans que Baba ait touché à quoi que ce soit.<br />

Supposons maintenant que vous soyez un bon bhakta et que vous désiriez une bague<br />

ou une médaille portant son portrait. Vous pouviez alors lui dire : "Swamiji, j'aimerais avoir<br />

une bague. Pour vous taquiner un peu, il disait : "Pourquoi en veux-tu une ?" mais ajoutait<br />

aussitôt : "Va donc cueillir cette fleur-là." Vous alliez cueillir la fleur qu'à aucun moment il<br />

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