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les miracles sont mes cartes de visite - Site consacré á Bhagavan ...

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notre temps à <strong>de</strong>viser et à chanter <strong>de</strong>s bhajans.<br />

Il a noté un autre changement par rapport à autrefois :<br />

Dans <strong>les</strong> années 50 et 60, la plupart <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>s villages environnants étaient<br />

hosti<strong>les</strong> à Swami. Quand il nous arrivait <strong>de</strong> traverser ces villages avec lui, <strong>les</strong> gens<br />

crachaient sur sa voiture, se moquaient <strong>de</strong> nous, nous injuriaient en nous traitant <strong>de</strong> tous <strong>les</strong><br />

noms. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point <strong>les</strong> gens détestaient Baba. Cela dura<br />

jusqu'au début <strong>de</strong>s années 70. A présent, il n'y a plus aucune hostilité ou <strong>de</strong> critique à son<br />

égard.<br />

Baba lui-même a aussi changé.<br />

Oui, il a beaucoup changé. Autrefois, il ne prêchait pas, il parlait peu ou pas <strong>de</strong> seva<br />

(entrai<strong>de</strong> désintéressée) ou <strong>de</strong> prema (amour). Il s'est mit progressivement à parler davantage<br />

<strong>de</strong> religion et <strong>de</strong> philosophie. Avant 1960, c'était juste <strong>de</strong>s conversations amica<strong>les</strong>, <strong>de</strong>s<br />

plaisanteries, <strong>de</strong>s taquineries comme on le fait entre bons amis. Nous étions alors jeunes et<br />

insouciants et passions une bonne partie <strong>de</strong> notre temps à rire ensemble.<br />

Il avait parfois <strong>de</strong>s sautes d'humeur imprévisib<strong>les</strong>. Il pouvait lui arriver <strong>de</strong> n'adresser<br />

la parole à personne pendant plusieurs jours. Il semblait alors perdu dans ses pensées. Il ne<br />

se mettait jamais en colère à moins que quelqu'un n'ait fait quelque chose <strong>de</strong> vraiment<br />

répréhensible. Il lui arrivait aussi <strong>de</strong> nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, à nous ses amis, <strong>de</strong> rentrer chez nous. Il<br />

était extrêmement vigilant pour tout ce qui concerne <strong>les</strong> fem<strong>mes</strong>. Il ne s'adressait jamais à une<br />

femme isolément. Vous comprenez, il y aurait pu avoir <strong>de</strong>s ragots.<br />

...Au début <strong>de</strong>s années 60, Baba changea, il arrêta <strong>de</strong> nous taquiner, arrêta<br />

pratiquement <strong>de</strong> plaisanter et fit beaucoup moins <strong>de</strong> matérialisations. Par exemple,<br />

auparavant, il nous donnait souvent <strong>de</strong>s dossas (sorte <strong>de</strong> crêpes). Quand el<strong>les</strong> apparaissaient,<br />

el<strong>les</strong> étaient si chau<strong>de</strong>s qu'on pouvait à peine <strong>les</strong> tenir. Comment aurait-il pu <strong>les</strong> cacher<br />

quelque part, d'autant plus qu'il faisait cela n'importe où. Tout ce que nous lui <strong>de</strong>mandions, il<br />

nous le donnait. Une personne pouvait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un idli (boule <strong>de</strong> riz fermenté, cuite à la<br />

vapeur), une autre pouvait réclamer un fruit hors <strong>de</strong> saison. Il nous donnait tout cela et je l'ai<br />

vu faire ce genre <strong>de</strong> chose très souvent. Parfois, je lui <strong>de</strong>mandais une mangue alors que ce<br />

n'était pas la saison et qu'il était absolument impossible d'en trouver dans le pays, pourtant il<br />

en produisait une. Actuellement, il ne fait pas cela aussi souvent et certainement pas juste<br />

pour s'amuser.<br />

En ce temps-là, il faisait plein <strong>de</strong> mirac<strong>les</strong>, quelquefois toutes <strong>les</strong> minutes. Il nous<br />

donnait à manger si nous avions faim, matérialisait <strong>de</strong>s petits objets, <strong>les</strong> changeait ou <strong>les</strong><br />

faisait disparaître etc. Il est absolument impossible qu'il ait caché tout cela sur lui.<br />

Quelquefois, il nous donnait quelque chose <strong>de</strong> lui-même mais souvent aussi nous lui<br />

réclamions une chose précise et il nous la donnait. Il ne pouvait pas savoir ce que j'allais<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r car souvent, moi-même, je ne le savais pas à l'avance. C'était souvent une idée <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>rnière minute.<br />

Faisait-il parfois disparaître <strong>de</strong>s objets existants ou <strong>de</strong>s objets qu'il avait crées<br />

auparavant ?<br />

Oui, très souvent. Il pouvait aussi modifier la forme <strong>de</strong>s objets. Supposons qu'il m'ait<br />

donné une bague et, qu'après un certain temps, elle ne me plaise plus. Je la lui rendais en lui<br />

<strong>de</strong>mandant <strong>de</strong> m'en donner une différente. Il la prenait alors dans la main, fermait le poing, le<br />

rouvrait et la bague était complètement différente.<br />

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