les miracles sont mes cartes de visite - Site consacré á Bhagavan ...
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Il se souvient <strong>de</strong> quelques inci<strong>de</strong>nts peu ordinaires :<br />
Nous venions toujours à Puttaparti en voiture. Un jour, je lui dis en plaisantant :<br />
"Swami, montre-moi comment tu conduis. Il faut que tu conduises !" Il s'assit alors à la place<br />
du conducteur et, du vieux mandir nous roulâ<strong>mes</strong> vers le nouveau mandir situé à <strong>de</strong>ux cents<br />
ou trois cents mètres plus loin. A un moment donné, il lâcha le volant, croisa <strong>les</strong> jambes sur le<br />
siège et la voiture continua à rouler, à changer <strong>de</strong> vitesse etc. négociant parfaitement <strong>les</strong><br />
virages <strong>de</strong> la route qui monte au nouveau mandir, sans qu'il touche le volant ou <strong>les</strong> péda<strong>les</strong>.<br />
C'était en 1950, le nouveau mandir était en construction. Nous étions <strong>de</strong>ux dans la voiture.<br />
Cela, je ne l'ai vu qu'une fois.<br />
A propos du nouveau mandir, un autre inci<strong>de</strong>nt me revient en mémoire. En ce tempslà,<br />
il y avait auprès <strong>de</strong> Baba tout au plus quelques douzaines <strong>de</strong> personnes, et encore<br />
seulement lors <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s fêtes. Il lui arrivait <strong>de</strong> tomber brutalement en transe. Cette fois-là,<br />
cela se passait à Venkatagiri, le jour <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> Rama. C'était au mois d'avril et il faisait<br />
très chaud. Je m'en rappelle très bien. Il y avait mon frère, mon cousin et d'autres. Quand<br />
Baba revint à lui, nous vî<strong>mes</strong> sortir <strong>de</strong> sa bouche <strong>de</strong>s jets <strong>de</strong> vibhuti puis il se mit à déglutir<br />
<strong>de</strong>s petites plaques dorées <strong>de</strong> 4 cm <strong>de</strong> long environ sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> était gravé en télougou :<br />
"Sri Rama". Nous <strong>les</strong> avons toujours en notre possession à Venkatagiri.<br />
Ces transes survenaient fréquemment mais el<strong>les</strong> s'arrêtèrent spontanément en 1960<br />
quand il eut trente-quatre ans. Pendant ces transes, il restait inconscient <strong>de</strong> quelques minutes<br />
à plusieurs heures. Quand il revenait à lui, il nous disait qu'il avait été à tel ou tel endroit<br />
pour sauver <strong>de</strong>s discip<strong>les</strong>. Quelquefois, il nous donnait <strong>de</strong>s noms <strong>de</strong> personne et <strong>de</strong> lieu mais<br />
nous ne nous som<strong>mes</strong> jamais souciés d'aller vérifier ces informations car nous croyions tout<br />
ce qu'il disait. Souvent, nous tentions <strong>de</strong> prévenir ses chutes mais <strong>les</strong> transes survenaient <strong>de</strong><br />
façon si soudaine que nous n'y arrivions jamais. Pendant ces crises, il arrivait qu'il se mette<br />
<strong>les</strong> cheveux dans la bouche.<br />
Un jour Baba offrit à Gopal Krishna une planche <strong>de</strong> timbres portant son effigie.<br />
C'était à Venkatagiri. Nous étions assis dans une pièce du palais. Ce <strong>de</strong>vait être en<br />
1951. Baba me <strong>de</strong>manda d'aller acheter <strong>de</strong>s timbres car il écrivait souvent à ses discip<strong>les</strong><br />
proches. Je me rendis donc à la poste et achetai une planche <strong>de</strong> timbres. Quand je revins,<br />
c'était l'heure <strong>de</strong>s bhajans et toute ma famille était en train <strong>de</strong> chanter, aussi je m'assis et<br />
gardai <strong>les</strong> timbres près <strong>de</strong> moi. A un moment, Baba me <strong>de</strong>manda <strong>les</strong> timbres et je <strong>les</strong> lui<br />
donnai. Il prit la planche, passa la main <strong>de</strong>ssus et, instantanément, tous <strong>les</strong> timbres <strong>de</strong> la<br />
feuille se transformèrent en timbres à son effigie. Son nom se trouvait inscrit <strong>de</strong>ssous en petits<br />
caractères et il y avait <strong>de</strong> petites décorations dans <strong>les</strong> coins. Il distribua quelques timbres et<br />
me donna environ la moitié <strong>de</strong> la feuille.<br />
Quand Gopal Krishna me raconta cette histoire, il lui restait encore quatre <strong>de</strong> ces<br />
timbres (il avait donné <strong>les</strong> autres à <strong>de</strong>s amis ou parents), et il m'en offrit un. Ce qui suit<br />
semble extrait d'un conte <strong>de</strong>s mille et une nuits :<br />
Un jour, Baba inaugura un collège <strong>de</strong> jeunes fil<strong>les</strong> à Venkatagiri. Une foule<br />
nombreuse était rassemblée pour l'occasion et la pluie menaçait. Baba déclara qu'il ne<br />
pleuvrait pas avant la fin <strong>de</strong> la cérémonie. En effet, il ne plut pas là où la foule était<br />
rassemblée, mais il plut tout autour.<br />
Une autre fois, nous étions en train <strong>de</strong> préparer à manger pour <strong>les</strong> pauvres. Tous <strong>les</strong><br />
ans, lors <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> Dassara, on servait <strong>de</strong>s repas gratuits aux pauvres qui s'asseyaient par<br />
terre <strong>de</strong>vant le mandir. La pluie menaçait mais Swami nous dit : "Allez-y, cuisinez !" Nous<br />
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