les miracles sont mes cartes de visite - Site consacré á Bhagavan ...
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la vibhuti dans <strong>de</strong>s petits sachets et <strong>de</strong> <strong>les</strong> distribuer en tant que prasadam. Un ou <strong>de</strong>ux jours<br />
plus tard, nous apprî<strong>mes</strong> par <strong>les</strong> journaux que Maharishi était bien mort au jour et à l'heure<br />
où Swami avait annoncé qu'il avait atteint ses pieds.<br />
Swami fit une déclaration analogue concernant la femme <strong>de</strong> Niladri Rao, un disciple<br />
originaire <strong>de</strong> Madras, qui fit <strong>de</strong> longs séjours à Puttaparti en 1949 et en 1950. Il est mort tout<br />
récemment. Sa première femme était mala<strong>de</strong> quand Swami annonça un jour : "Elle est arrivée<br />
à <strong>mes</strong> pieds." Le len<strong>de</strong>main, arriva un télégramme confirmant sa mort. J'étais à Puttaparti<br />
quand tout cela s'est passé et j'ai été témoin <strong>de</strong> ce que je viens <strong>de</strong> vous raconter.<br />
Comment expliquez-vous cela ? Tout ce que je vous ai raconté est la stricte vérité.<br />
Ce <strong>sont</strong> <strong>de</strong>s faits qu'on ne peut pas expliquer. En dépit du fait que Swamiji ne veut plus me<br />
parler, je suis obligé <strong>de</strong> reconnaître qu'il a <strong>de</strong>s pouvoirs qui dépassent l'enten<strong>de</strong>ment. Si<br />
quelqu'un d'autre déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> se prendre pour Dieu, il peut me raconter tout ce qu'il veut mais<br />
je ne le croirai pas parce que la vérité est la vérité, vous ne pouvez pas la changer. Je vous ai<br />
parlé <strong>de</strong> ses limites et <strong>de</strong> sa façon <strong>de</strong> dire <strong>de</strong>s mensonges, ce que jusqu'à présent je n'arrive<br />
pas à comprendre.<br />
Mon oncle, C.T.K. Chari, pense qu'il souffre d'un dédoublement <strong>de</strong> la personnalité.<br />
Selon lui, par moments il serait juste un villageois ordinaire, à d'autres moments il serait<br />
cette gran<strong>de</strong> âme que personne ne peut son<strong>de</strong>r. C'est une chose qu'il n'est pas facile <strong>de</strong><br />
déterminer.<br />
Je l'ai vu en transe <strong>de</strong>ux ou trois fois seulement. Krishna a eu l'occasion <strong>de</strong> le voir<br />
plus souvent. Il a vécu auprès <strong>de</strong> Swami jour et nuit <strong>de</strong>s mois durant, tandis que moi<br />
j'effectuais en moyenne chaque année, un séjour d'un mois et <strong>de</strong>ux d'une semaine.<br />
Je ne sais pas si on continue comme autrefois à le porter en procession dans le village<br />
pour son anniversaire. Un jour, à cette occasion, un groupe <strong>de</strong> jeunes musulmans, <strong>de</strong>s<br />
voyous, étaient venus <strong>de</strong> Bukkapatnam, le village voisin, avec l'intention <strong>de</strong> semer la pagaille.<br />
Je prévins aussitôt <strong>mes</strong> amis et leur dis <strong>de</strong> se tenir prêts à intervenir pour protéger Swami.<br />
Les bhaktas s'assemblèrent pour la procession. Quand on leva le palanquin, je me trouvais<br />
près <strong>de</strong> Swami qui me <strong>de</strong>manda si j'avais peur. Je lui dis : "Pourquoi aurais-je peur Swamiji,<br />
la défense est bien organisée." "Tu n'as toujours pas confiance en moi", reprit-il. "Je ne dirais<br />
pas cela Swamiji, mais ne vaut-il pas mieux se tenir sur ses gar<strong>de</strong>s ?" "D'accord, ça va", ditil.<br />
Ces cinq ou six jeunes garçons se tenaient à l'écart sur la petite esplana<strong>de</strong> qui se<br />
trouve <strong>de</strong>vant le mandir et semblaient prêts à agir. Swamiji se tourna alors vers eux et <strong>les</strong><br />
regarda. A cet instant précis, quelques personnes virent comme moi Swami se transformer en<br />
un personnage terrifiant. Son visage s'obscurcit et prit l'aspect du dieu-singe Hanuman<br />
grimaçant férocement. Une ou <strong>de</strong>ux fem<strong>mes</strong> s'évanouirent et <strong>les</strong> voyous s'enfuirent sans<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r leurs restes. Comme si <strong>de</strong> rien n'était, j'allai <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à <strong>mes</strong> amis ce qui s'était<br />
passé. "Nous avons vu Swami se transformer en monstre", dirent-ils. Je ne leur avais<br />
absolument rien dit <strong>de</strong> ce que j'avais vu. Swamiji me dit alors : "Tu semblais si inquiet, tu as<br />
vu comment je <strong>les</strong> ai fait fuir !" "Swamiji, répliquai-je, je n'ai pas encore saisi toute l'étendue<br />
<strong>de</strong> vos pouvoirs."<br />
Une année, à l'époque <strong>de</strong> Dassara, je faisais office <strong>de</strong> manager et j'étais chargé <strong>de</strong><br />
récupérer l'argent <strong>de</strong> la location <strong>de</strong> quelques chambres louées à <strong>de</strong>s <strong>visite</strong>urs. Ce jour-là,<br />
j'avais récolté une certaine somme que je <strong>de</strong>vais remettre à Swamiji. Je laissai cet argent sur<br />
sa table et sortis mettre en route le générateur qui alimentait l'ashram en électricité. A mon<br />
retour, l'argent avait disparu. Je <strong>de</strong>mandai à Swamiji s'il n'avait pas vu quelqu'un entrer. Il<br />
me dit : "Ne t'inquiète pas." "Si, dis-je, je me dois <strong>de</strong> retrouver cet argent qui vous appartient.<br />
Je ne comprends pas, je l'avais laissé là sur la table." "Ne t'inquiète pas", me dit-il à nouveau.<br />
Je lui <strong>de</strong>mandai s'il savait qui avait pris l'argent. "Un homme d'une soixantaine d'années est<br />
venu et a tout ramassé", me dit-il enfin. J'étais indécis. Machinalement, j'ouvris alors le coffre<br />
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