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les miracles sont mes cartes de visite - Site consacré á Bhagavan ...

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A un moment donné, au cours <strong>de</strong> notre véhémente discussion, Saï Baba dit avec<br />

quelque impatience au docteur Osis : "Regar<strong>de</strong>z votre bague !" ce que nous fî<strong>mes</strong>. Le portrait<br />

émaillé <strong>de</strong> la bague avait disparu. Le docteur Osis portait à l'annulaire gauche la grosse bague<br />

en or que Baba lui avait offerte lors <strong>de</strong> notre premier séjour. Le portrait en couleur <strong>de</strong> Saï<br />

Baba qui y était enchâssé, était une pierre émaillée <strong>de</strong> forme ovale ayant environ <strong>de</strong>ux<br />

centimètres sur un centimètre et <strong>de</strong>mi. Il était maintenu par <strong>les</strong> rebords supérieurs et inférieurs<br />

<strong>de</strong> la monture ainsi que par quatre petits crochets <strong>de</strong> fixation solidaires <strong>de</strong> la bague. Le portrait<br />

<strong>de</strong> Baba était donc soli<strong>de</strong>ment fixé à la bague et semblait faire corps avec la monture.<br />

A présent, la pierre représentant Saï Baba avait disparu et nous pouvions voir à travers<br />

la bague le doigt du docteur Osis. Nous cherchâ<strong>mes</strong> la pierre émaillée par terre, mais en vain.<br />

Pour l'ôter <strong>de</strong> la monture, il aurait fallu la briser ou tordre au moins un <strong>de</strong>s petits crochets <strong>de</strong><br />

fixation et aussi probablement tordre la bague, mais la monture et <strong>les</strong> crochets étaient intacts.<br />

Après que nous ayons passé un moment en recherches vaines, Saï Baba d'une façon<br />

quelque peu taquine, déclara : "C'était mon expérience !" Par la suite, il nous fit comprendre<br />

que c'était juste une plaisanterie et ajouta : "Vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z <strong>de</strong>s mirac<strong>les</strong>, c'en était un !"<br />

Quand Saï Baba nous fit remarquer la disparition <strong>de</strong> la pierre, nous étions assis par<br />

terre à environ 1,50 m ou 1,80 m <strong>de</strong> lui. Il ne nous avait pas serré la main en entrant, ne s'était<br />

à aucun moment penché vers nous et ne nous avait pas touchés. Assis en tailleur, le docteur<br />

Osis avait <strong>les</strong> mains sur <strong>les</strong> cuisses et j'avais bien remarqué le portrait <strong>de</strong> sa bague avant que<br />

l'inci<strong>de</strong>nt ne se produise. Ma première réaction fut <strong>de</strong> penser que la pierre était <strong>de</strong>venue<br />

subitement transparente. Deux personnes présentes lors <strong>de</strong> cet entretien : le docteur Sabnani et<br />

Mme Hirdaramani que nous rencontrions là pour la première fois, nous certifièrent avoir vu la<br />

grosse bague en or ornée du portrait <strong>de</strong> Saï Baba, sur la main gauche du docteur Osis avant<br />

qu'il ne disparaisse. Je me rappelle très bien aussi <strong>les</strong> avoir vus l'admirer. Deux jours plus tôt,<br />

le docteur Osis s'était <strong>de</strong>mandé si la pierre était assez soli<strong>de</strong>ment fixée et avait resserré <strong>les</strong><br />

quatre petits crochets en <strong>les</strong> pressant à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la lime <strong>de</strong> son coupe-ong<strong>les</strong>. Après la<br />

disparition <strong>de</strong> la pierre, nous examinâ<strong>mes</strong> <strong>les</strong> petits crochets à la loupe et constatâ<strong>mes</strong> qu'ils<br />

étaient parfaitement droits et intacts. Nous ne trouvâ<strong>mes</strong> pas d'explication rationnelle à la<br />

disparition du portrait émaillé. Je discuterai plus loin <strong>de</strong>s points en faveur ou non, d'une<br />

interprétation paranormale du phénomène.<br />

L'entretien dura plus d'une heure et la majeure partie du temps nous fut <strong>consacré</strong>e.<br />

Baba ne mentionna pas pourquoi il nous avait laissés <strong>de</strong>rrière lui à Brindavan et nous ne lui en<br />

<strong>de</strong>mandâ<strong>mes</strong> pas non plus la raison. L'atmosphère était un peu tendue au début quand il nous<br />

mit sur la défensive en attaquant vigoureusement <strong>les</strong> scientifiques mais, par la suite, nous<br />

eû<strong>mes</strong> l'occasion d'exprimer clairement ce que nous avions à dire. Nous eû<strong>mes</strong> l'impression<br />

<strong>de</strong> nous séparer en bons ter<strong>mes</strong>. "Vous travaillez pour le bien <strong>de</strong> l'humanité", fit-il remarquer<br />

à un moment. Apparemment, il n'était pas habitué à rencontrer <strong>de</strong>s gens qui discutaient et<br />

argumentaient comme nous le faisions.<br />

Il nous dit qu'il nous accor<strong>de</strong>rait plus tard une expérience personnelle qui nous<br />

donnerait une meilleure compréhension <strong>de</strong>s choses. Pour conclure, il nous dit qu'il nous<br />

reverrait le soir ou le len<strong>de</strong>main matin pour discuter plus longuement.<br />

Tous <strong>les</strong> jours, matin et soir, nous nous assî<strong>mes</strong> patiemment sur le sable à l'extérieur<br />

du temple jusqu'à ce que, finalement, l'après-midi du troisième jour, il nous invite à nouveau.<br />

Nous nous retrouvâ<strong>mes</strong> avec <strong>les</strong> Krystal et M. Roy. Il y avait aussi un jeune couple américain<br />

et un jeune Européen ou Nord-Américain. Baba fut amical, chaleureux et très attentionné.<br />

En entrant dans la pièce réservée aux entretiens, Baba prit <strong>les</strong> mains du docteur Osis<br />

dans <strong>les</strong> siennes et lui posa <strong>de</strong>s questions sur sa bague et sur la pierre manquante. "Dites-moi<br />

la vérité", dit-il tout en lui <strong>de</strong>mandant <strong>de</strong> lui donner la bague. Le docteur Osis retira sa bague<br />

avec quelques difficultés car elle lui serrait un peu le doigt. Saï Baba lui <strong>de</strong>manda alors :<br />

"Vous plaît-elle vraiment ?" "Oui", répondit le docteur Osis. "Voulez-vous la même pierre ou<br />

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