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- 26 - C’est dans la moitié sud de l’Anglet rre que nous rouvons les plus nombreuses plaques. En effet, c’est dans cette ri ;ion que se concentraient la majorité des villes marchandes mé iévales qui faisaient du commerce avec la France et les Pays-Bas. Cette zone possède donc de nombreuses plaques d’origine anglaise et conti- nentale.
- 27 - L’INDUSTRIE DES PLAQUES L’utilisation de plaques de cuivre gravées comme monument funéraire semble avoir été introduit en Angleterre à partir des Pays-Bas pendant le 13“ siècle comme une amélioration par rapport aux dalles de pierres gravées en creux utilisées auparavant. L’éloignement géographique de la GrandsBretagne du continent l’a laissée en possession d’environ 4.000 plaques, bien que ce ne soit là que les restes de ce qui avait du être un plus grand nombre. Ce nombre ayant été réduit par les soulèvements religieux de la Réforme, les iconoclastes puritains, les voleurs de métaux, la négligence et le vandalisme. Ce nombre est pourtant dix fois supérieur à celui des plaques du continent. En France, pendant la rGvolution de 1789, le sacrilège et la destruction de ces plaques fut important. Le passage de la pierre au cuivre : La plus ancienne plaque connue ne se trouve pas en Angleterre mais dans l’église Saint-André à Verden près de Hanovre en Alle magne et elle commémore l’évêque Ysowilpe. Elle date de 1231. De même, la plus belle plaque de facture flamande, de forme rectangulaire se trouve également sur le continent à Ringsted au Danemark. Elle représente le roi Eric Meured et sa femme la reine Ingeborg, elle date de 1319. Toutefois, pour être capable d‘apprécier les qualités esthétiques des premières plaques anglaises, il est nécessaire de considérer les dalles ciselées qui précédèrent les plaques de cuivre co”me des monuments funéraires et qui exercèrent une grande influence sur l’art des promoteurs de ces plaques à Verden et à Ringsted, qui devaient plus tard développer leur art en Angleterre. La dalle taillée en creux est dérivée du couvercle de pierre qui recouvrait le cercueil et qui, au début, était gravé d‘une inscription ou d’un motif. Plus tard, au 12e siècle, un portrait du d6funt était utilisé. Ceci fut, plus tard, mis en valeur en gravant le dessin de la silhouette en demi-relief ; ce qui mena à 1’6volution de la silhouette complète gravée en relief. Parce que le prix de la pierre (marbre d’Italie ou pierre impor- tée de Tournai) était important, ce genre de monuments funéraires n’était pas très populaire en GrandeBretagne. La plaque de cuivre offrait l’avantage d’être plus durable, de se travailler plus faci- lement que la pierre, et de donner la possibilité de graver plus de détails.
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