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Ordre de la marche du Roi du Palais-Royal au Parlement le jour de sa majorité et séance du lit de
justice, 7 septembre 1654 (848, p. 582).
Cérémonie du sacre de Louis X à Reims le 7juin 1654 (848, p. 598).
Cérémonie observée quand le Roi touche les malades des écrouelles (848, p. 675).
Ms. 1202-1207
3JOURNAL DU CHEVALIER DE SAINCTOT POUR SON SEMESTBE DES ANNÉES
1711617163 (juillet-décembre).
6 volumes In-folio, reliés en venu brun. N° 547, 14 pp. de table et 262 pp ;n° 557, 22 pp. de table et
346 pp.; n° 558, 45 f. de table et 265 pp.; n° 559, 15 f. de table et 303 pp.; n° 560, 29 pp. de table et
608 pp.; n°561,6 pp. de table et 214 pp. de texte.
Les Mémoires de Nicolas de Sainctot et le Journal de son fils entrèrent en 1757 dans la bibliothèque
de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé. Le compte de l’année 1758 en fait foi « Du 21
décembre 1757, à M. de Chastillon, trésorier de S. A. S. M le comte de Charolais, le remboursement
de la somme de 2400 livres par luy avancée par ordre de S. A. S. pour le prix des manuscrits de M.
de Sainctot, achetés du sr Mériel pour le compte de S. A. S. M le prince de Condé » (archives du
Musée Condé).
VIII. — HISTOIRE DE LA MAISON DE CONDÉ
Ms. 1208
LUILLIER (MATHIEU) MÉMOIRE GÉNÉALOGIQUE ET HISTORIQUE DE LA
BRANCHE DE BOURBON-CONDÉ.
In-4°, XVIII e siècle, 32 f., reliure en vélin vert.
Mathieu Luillier était entré en 1684 au service de la maison de Condé sous les ordres de son oncle,
Jean Martin, bibliothécaire et garde du « trésor », c’est-à-dire des archives, et cet emploi lui fut
confié lorsque Martin mourut en 1703. Les archives du Musée Condé conservent de nombreux
témoignages de l’activité, un peu brouillonne, de Luillier; ses travaux personnels n’ont pas grande
valeur, mais les inventaires de titres qu’il a dressés sont d’autant plus précieux qu’un grand nombre
de documents ont disparu et ne sont aujourd’hui connus que par les brèves mentions de l’archiviste.
Le « Mémoire généalogique » fut rédigé en 1712 et dédié par Luillier, le 5 janvier 1713, à Madame
la Duchesse douairière, c’est-à-dire à Louise-Françoise, fille légitimée de Louis XIV veuve de
Louis III de Bourbon-Condé. Le fils de ce prince, Louis-Henry, duc de Bourbon, épousa en 1713
Marie-Anne de Bourbon-Conti, et c’est pour celle-ci que Luillier fit exécuter cette copie de son
« Mémoire généalogique »; elle est précédée d’une lettre autographe de Luillier adressée à la