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Programmation d'un articulateur à partir d'enregistrements ...

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Stratégie prothétique février 2007 • vol 7, n° 1<br />

Cabinet Laboratoire<br />

<strong>Programmation</strong> d’un <strong>articulateur</strong><br />

<strong>à</strong> <strong>partir</strong> d’enregistrements<br />

dynamiques intra-buccaux<br />

G. DUMINIL, O. LAPLANCHE,<br />

G. TOQUE et D. TARDIVO<br />

Chirurgiens-dentistes<br />

M. HEREMANS<br />

Prothétiste dentaire<br />

Pourquoi programmer un<br />

<strong>articulateur</strong> en prothèse amovible<br />

complète ?<br />

Comment réaliser simplement<br />

l’enregistrement des trajectoires<br />

condyliennes du patient ?<br />

Quels en sont les avantages<br />

pour l’équilibration des prothèses<br />

complètes ?<br />

Les <strong>articulateur</strong>s ont été imaginés il<br />

y a presque un siècle par des<br />

praticiens désireux d’optimiser les<br />

résultats de l’élaboration des<br />

prothèses amovibles complètes.<br />

Le principe initial est de reproduire des<br />

équivalents géométriques du déplacement<br />

mandibulaire. Utilisés au laboratoire<br />

de prothèse, ils permettent d’organiser<br />

l’occlusion thérapeutique de manière <strong>à</strong><br />

solliciter le moins possible l’adaptation du<br />

patient lors de la mise en fonction des<br />

prothèses. Ces appareils sont plus ou<br />

moins paramétrables, offrant ainsi des<br />

capacités variées de reproduction des<br />

mouvements.<br />

5


<strong>Programmation</strong> d’un <strong>articulateur</strong> - G. Duminil et coll.<br />

6<br />

Les <strong>articulateur</strong>s sont classés en plusieurs<br />

catégories en fonction des<br />

possibilités de réglage.<br />

On distingue :<br />

• des <strong>articulateur</strong>s présentant des paramètres<br />

prédéterminés,<br />

• des <strong>articulateur</strong>s semi adaptables<br />

permettant le réglage de la pente condylienne<br />

et de l’angle de Bennett , intégrant<br />

ou non le paramétrage du déplacement<br />

initial de Bennett,<br />

• des <strong>articulateur</strong>s entièrement ajustables<br />

: les boîtiers condyliens présentent<br />

de nombreux réglages et pouvant être<br />

munis d’inserts interchangeables présentant<br />

des surfaces courbes.<br />

Quel que soit le type d’<strong>articulateur</strong> choisi,<br />

l’utilisation d’un arc de transfert est indispensable<br />

pour situer le modèle maxillaire<br />

correctement par rapport <strong>à</strong> l’axe transverse<br />

de rotation.<br />

Les méthodes destinées <strong>à</strong> enregistrer la<br />

cinématique mandibulaire du patient sont<br />

adaptées au type d’<strong>articulateur</strong> utilisé.<br />

Pour un <strong>articulateur</strong> semi-adaptable, la<br />

méthode la plus courante consiste <strong>à</strong> réaliser<br />

des mordus dans des positions de<br />

diduction gauche et droite et éventuellement<br />

de propulsion mandibulaire. Il est<br />

également possible de réaliser des enregistrements<br />

graphiques para-condyliens,<br />

ce qui procure une information plus<br />

complète sur l’amplitude, la régularité, et<br />

la courbure des trajets dans un plan para<br />

sagittal.<br />

En ce qui concerne les <strong>articulateur</strong>s entièrement<br />

ajustables, la cinématique est<br />

enregistrée au moyen de d i s p o s i t i f s<br />

complexes : les pantographes dont la mise<br />

en œuvre est longue et difficile. Une<br />

alternative proposée par Swanson (11)<br />

consiste <strong>à</strong> mouler les boitiers condyliens<br />

d’un <strong>articulateur</strong> (le TMJ ® ) <strong>à</strong> <strong>partir</strong> d’enregistrements<br />

intrabuccaux. Inspirés de ce<br />

principe, nous décrivons un système<br />

d’enregistrement intra-buccal de la cinématique<br />

mandibulaire permettant sur<br />

l’<strong>articulateur</strong> la confection par moulage<br />

des fosses condyliennes et d’une table<br />

incisive personnalisée.<br />

Les mouvements reproduits par l’<strong>articulateur</strong><br />

favorisent la réalisation d’un<br />

montage équilibré au plus proche de la<br />

physiologie du patient.<br />

MOYENS ET MÉTHODES<br />

L’<strong>articulateur</strong> utilisé est un Denar ®<br />

Modèle Combi ® , avec l’arc facial<br />

Slidematic ® .<br />

Le cas clinique illustrant cette méthode<br />

est une situation d’édentement complet<br />

bi-maxillaire.<br />

La méthode de travail pour la réalisation<br />

prothétique comprend des empreintes<br />

primaires et secondaires. Un arc facial<br />

est utilisé pour transférer le modèle<br />

maxillaire dans l’<strong>articulateur</strong>. Lors du<br />

montage du moulage maxillaire, des<br />

inserts <strong>à</strong> 20° sont mis en place dans les<br />

boîtiers condyliens pour assurer le maximum<br />

de stabilité <strong>à</strong> la branche supérieure<br />

de l’<strong>articulateur</strong>. La confection de bases<br />

stabilisées sur moulages conduit <strong>à</strong> la<br />

mise en <strong>articulateur</strong> des moulages dans<br />

la relation maxillo-mandibulaire choisie.<br />

Les maquettes sont réglées en bouche<br />

pour déterminer l’orientation du plan<br />

occlusal maxillaire et la dimension verticale<br />

de reconstruction. Les modèles sont<br />

montés en <strong>articulateur</strong> (fig. 1).<br />

Les bourrelets en résine sont réduits de<br />

façon <strong>à</strong> recevoir le dispositif d’enregistrement<br />

entre les bases (fig. 2).<br />

Ce dispositif se compose de deux<br />

plaquettes en plastique (fig. 3 et 4). La<br />

plaquette maxillaire comporte trois zones<br />

destinées <strong>à</strong> l’enregistrement. La plaquett<br />

e mandibulaire comporte trois pointeaux<br />

mousses et une vis réglable servant de<br />

point d’appui central.<br />

Les deux plaquettes sont solidarisées<br />

avec de la cire collante et disposées<br />

entre les moulages de façon <strong>à</strong> centrer et<br />

orienter horizontalement le dispositif. De<br />

la résine permet de les solidariser aux<br />

deux bases (fig. 5).<br />

La séance clinique débute par l’essayage<br />

du système et l’entraînement du patient.<br />

Le patient est invité <strong>à</strong> exécuter des<br />

mouvements de diduction et de propulsion,<br />

l’opérateur contrôle l’absence<br />

d’interférence entre les bases dans ces<br />

mouvements et en cas de besoin, active<br />

la vis de centrage pour modifier l’espace<br />

disponible (fig. 6 et 7). L’ o p é r a t e u r<br />

indique verbalement au patient « en<br />

avant , en arrière … En avant » pour obtenir<br />

la propulsion puis « en avant, en<br />

arrière …<strong>à</strong> droite », « en avant, en arrière<br />

…<strong>à</strong> gauche » pour les mouvements de<br />

Stratégie prothétique février 2007 • vol 7, n° 1


1 2 3<br />

4 5 6<br />

7 8 9<br />

diduction, un guidage de l’opérateur<br />

accompagne cette répétition. L’objectif<br />

est d’obtenir les mouvements excursifs<br />

limites. Lorsque le patient est familiarisé<br />

avec cet exercice, l’enregistrement peut<br />

avoir lieu.<br />

Les bases sont sorties de la bouche, les<br />

pointeaux enregistreurs vaselinés, et les<br />

zones d’enregistrement garnies de résine<br />

( P i - k u - P l a s t ® ) en phase plastique (fig. 8 et<br />

9 ) . Les bases éventuellement enduites<br />

d’adhésif sont placées en bouche, le<br />

patient guidé dans la position arrière<br />

exécute plusieurs fois les mouvements.<br />

Chaque enregistrement débute depuis la<br />

position la plus postérieure qui est obtenue<br />

par « en avant, en arrière ».<br />

Stratégie prothétique février 2007 • vol 7, n° 1<br />

Cabinet Laboratoire<br />

F i g . 1 Les moulages sont montés en relation centrée dans l’<strong>articulateur</strong> après<br />

avoir déterminé sur les maquettes, l’orientation du plan d’occlusion et la DVO.<br />

Fig. 2 Sur l’<strong>articulateur</strong>, les maquettes sont préparées <strong>à</strong> recevoir le dispositif<br />

d’enregistrement.<br />

F i g . 3 La plaquette mandibulaire comporte trois pointeaux mousses et une vis de<br />

réglage, sur la plaquette maxillaire, on distingue les trois zones d’enregistrement.<br />

Fig. 4 Les deux plaquettes sont assemblées et solidarisées <strong>à</strong> la cire collante<br />

avant d’être positionnées entre les maquettes en résine.<br />

Fig. 5 Le dispositif est solidarisé aux maquettes avec de la résine auto-polymérisable.<br />

Fig. 6 Essayage en bouche et entraînement du patient.<br />

Fig. 7 La vis est réglée de telle sorte que les deux parties n’interfèrent pas<br />

dans les mouvements limites.<br />

Fig. 8 Les pointeaux enregistreurs sont vaselinés.<br />

Fig. 9 De la résine en phase pâteuse est déposée sur les zones d’enregistrement<br />

de la plaquette maxillaire.<br />

7


<strong>Programmation</strong> d’un <strong>articulateur</strong> - G. Duminil et coll.<br />

10 11<br />

12 13<br />

F i g . 1 0 Les pointeaux<br />

impriment dans la résine<br />

plastique les trajets durant<br />

le déplacement mandibulaire.<br />

F i g . 1 1 L’ e n r e g i s t r e m e n t<br />

est interrompu lorsque la<br />

plasticité de la résine<br />

augmente.<br />

Fig. 12 Aspect des trajets<br />

enregistrés au maxillaire.<br />

F i g . 1 3 Les maquettes<br />

sont mises en relation<br />

dans les enregistrements<br />

réalisés.<br />

Fig. 14 L’opérateur reproduit<br />

sur l’<strong>articulateur</strong> les<br />

trajets enregistrés en<br />

bouche pour modeler les<br />

fosses condyliennes et la<br />

table incisive.<br />

8<br />

14<br />

Stratégie prothétique février 2007 • vol 7, n° 1


15 16<br />

17 18<br />

Lors des déplacements, les pointeaux<br />

impriment dans la résine des trajets tridimentionnels<br />

(fig. 10). Lorsque la résine<br />

commence <strong>à</strong> prendre, les maquettes<br />

sont retirées de la bouche pour<br />

permettre la fin de la polymérisation (fig.<br />

11 et 12).<br />

Sur l’<strong>articulateur</strong> des inserts condyliens <strong>à</strong><br />

0° sont mis en place.<br />

Les maquettes sont replacées sur les<br />

moulages qui sont mis en relation par les<br />

enregistrements réalisés (fig. 13). Les<br />

boules condyliennes et l’extrémité de la<br />

tige incisive sont vaselinées. De la résine<br />

en phase plastique est déposée dans les<br />

boîtiers condyliens et sur la table incisive.<br />

Les deux branches de l’<strong>articulateur</strong> sont<br />

actionnées par l’opérateur et guidées par<br />

les trajets fonctionnels enregistrés (fig.<br />

14). La table incisive et les boîtiers condyliens<br />

sont ainsi modelés en fonction des<br />

paramètres obtenus sur le patient (fig. 15<br />

et 16). Nous aboutissons <strong>à</strong> un <strong>articulateur</strong><br />

complètement personnalisé (fig. 17). Au<br />

laboratoire, le montage des dents respecte<br />

les critères esthétiques au niveau des<br />

Stratégie prothétique février 2007 • vol 7, n° 1<br />

19<br />

Cabinet Laboratoire<br />

F i g . 1 5 Le boîtier condylien après<br />

modelage.<br />

Fig. 16 La table incisive participe au<br />

guidage de la branche supérieure de<br />

l’<strong>articulateur</strong>.<br />

Fig. 17 L’<strong>articulateur</strong> est apte <strong>à</strong> reproduire les déplacements enregistrés sur<br />

le patient.<br />

Fig. 18 Le montage des dents antérieures répond aux impératifs esthétiques<br />

et phonétiques.<br />

Fig. 19 Les secteurs postérieurs sont agencés.<br />

9


<strong>Programmation</strong> d’un <strong>articulateur</strong> - G. Duminil et coll.<br />

20 21 22<br />

23 24<br />

Fig. 20 Obtention sur l’<strong>articulateur</strong><br />

des contacts<br />

équilibrants.<br />

F i g . 2 1 Essayage et<br />

contrôle en bouche des<br />

montages en cire.<br />

Fig. 22 Après polymérisation,<br />

les prothèses<br />

retournent dans l’<strong>articulateur</strong><br />

pour contrôle.<br />

F i g . 2 3 Contrôle des<br />

mouvements de diduction.<br />

F i g . 2 4 Visualisation des<br />

contacts équilibrants ainsi<br />

obtenus.<br />

F i g . 2 5 Validation finale<br />

lors de la mise en bouche.<br />

10<br />

25<br />

dents antérieures. L’occlusion dans les<br />

secteurs postérieurs est organisée en<br />

établissant des contacts équilibrants<br />

dans les mouvements de diduction et de<br />

propulsion (fig. 18, 19 et 20).<br />

Le montage est essayé sur le patient, les<br />

contacts sont testés en occlusion<br />

centrée et dans les excursions (fig. 21).<br />

Après polymérisation, les prothèses sont<br />

de nouveau équilibrées sur l’<strong>articulateur</strong><br />

(fig. 22, 23, 24).<br />

La mise en bouche des prothèses est<br />

faite, les tests sont effectués et la stabilité<br />

vérifiée (fig. 25).<br />

Stratégie prothétique février 2007 • vol 7, n° 1


DISCUSSION<br />

Choix d’un type d’<strong>articulateur</strong><br />

La mise en œuvre de l’un ou de l’autre de<br />

ces appareils va dépendre du type d’organisation<br />

occlusale <strong>à</strong> réaliser sur la<br />

prothèse (8).<br />

Une idée communément répandue en<br />

prothèse est que la prothèse fixée sur<br />

denture naturelle réclame un paramétrage<br />

précis (et donc une forte adaptabilité<br />

des déterminants postérieurs sur l’<strong>articulateur</strong>)<br />

alors que la prothèse amovible<br />

complète peut se contenter de paramètres<br />

standards.<br />

Cette position ne résiste pas <strong>à</strong> l’analyse<br />

précise des objectifs prothétiques et du<br />

contexte occlusal et ostéo articulaire et<br />

ce pour 3 raisons principales :<br />

Besoin de précision dans la programma -<br />

tion<br />

La prothèse en denture naturelle fait<br />

généralement et préférentiellement<br />

appel <strong>à</strong> un concept occlusal de protection<br />

mutuelle dans lequel le guidage antérieur<br />

provoque une désocclusion postérieure<br />

qui limite les contraintes sur les secteurs<br />

cuspidés et optimise le fonctionnement<br />

neuro musculaire. La désocclusion postérieure,<br />

qui est l’objectif recherché, est<br />

davantage dépendante du guidage antérieur<br />

que de l’effet des déterminants<br />

postérieurs (5, 9).<br />

A <strong>partir</strong> des valeurs obtenues par enregistrement,<br />

des valeurs de sécurité<br />

peuvent être introduites au niveau de l’<strong>articulateur</strong><br />

en diminuant la valeur de la<br />

pente condylienne et en augmentant<br />

l’angle de Bennett ou l’amplitude du<br />

déplacement latéral initial (6, 7).<br />

A contrario, dans les cas de prothèse<br />

complète, l’objectif de stabilité des<br />

prothèses lors des mouvements excentrés<br />

nous impose une occlusion<br />

bilatéralement équilibrée, qui ne peut se<br />

satisfaire du 1/10 de mm d’imprécision,<br />

le guidage des mouvements mandibulaires<br />

devant alors être des plus précis.<br />

Chez le patient édenté, cela nous conduit<br />

<strong>à</strong> paramétrer avec précision les déterminants<br />

postérieurs par enregistrement<br />

graphique ou intermaxillaire, mais nous<br />

nous heurtons alors <strong>à</strong> 2 autres difficultés :<br />

Problèmes d’enregistrement des mouve -<br />

ments mandibulaires<br />

Ces complications sont liées :<br />

Stratégie prothétique février 2007 • vol 7, n° 1<br />

• <strong>à</strong> la difficulté de stabiliser l’appareillage<br />

mandibulaire qui permet l’enregistrement<br />

graphique,<br />

• <strong>à</strong> la multiplication des bases d’occlusion<br />

dans les enregistrements intermaxillaires<br />

des positions excentrées (10),<br />

• aux dyskinésies souvent présentes<br />

chez les édentés complets (2).<br />

Particularités anatomiques liées au<br />

vieillissement des articulations temporomandibulaires<br />

L’âge des sujets et leur dentition pathologique<br />

augmentent la prévalence des<br />

remaniements articulaires et de leurs<br />

conséquences cinématiques : mouvement<br />

de Bennett accru, jeu articulaire,<br />

cône de Guichet modifié (1, 3). La perte<br />

de dimension verticale d’occlusion très<br />

souvent observée, conduit aussi <strong>à</strong> une<br />

position mandibulaire très avancée.<br />

Des besoins prothétiques accrus, des particularités<br />

cinématiques plus complexes qui<br />

s’éloignent de la normalité pour laquelle<br />

les <strong>articulateur</strong>s sont conçus justifient<br />

l’utilisation de méthodes particulières de<br />

paramétrage des <strong>articulateur</strong>s en prothèse<br />

amovible complète.<br />

Le montage de dents réalisé au laboratoire<br />

requiert un <strong>articulateur</strong> capable de reproduire<br />

au plus près les déplacements<br />

mandibulaires du patient. La méthode<br />

d’enregistrement des positions excentrées<br />

ne donne qu’un instantané du déplacement,<br />

le réglage est réalisé en extrapolant<br />

par une droite le trajet réellement exécuté<br />

par le patient. Les enregistrements<br />

graphiques para-condyliens permettent<br />

d’observer les trajets curvilignes du déplacement,<br />

mais la reproduction au niveau de<br />

l’<strong>articulateur</strong> reste en général limité <strong>à</strong> des<br />

moyennes rectilignes. De plus, la stabilisation<br />

de ce type d’enregistreur sur l’arcade<br />

mandibulaire est difficile, ce qui entache la<br />

précision recherchée.<br />

CONCLUSION<br />

La technique de programmation que<br />

nous présentons est simple et rapide <strong>à</strong><br />

mettre en œuvre, elle réclame une séance<br />

clinique supplémentaire, mais permet<br />

la réalisation au laboratoire d’un montage<br />

précis qui réduit les corrections <strong>à</strong> apporter<br />

lors des essayages et optimise le<br />

confort du patient dès la mise en bouche<br />

des prothèses.<br />

Cabinet Laboratoire<br />

11


<strong>Programmation</strong> d’un <strong>articulateur</strong> - G. Duminil et coll.<br />

AUTO-ÉVALUATION<br />

1. L’<strong>articulateur</strong> préréglé est préférable au semi adaptable dans le<br />

cas de prothèse amovible totale ❏ Vrai ❏ Faux<br />

2. L’élaboration de prothèse fixée justifie l’utilisation d’un <strong>articulateur</strong><br />

entièrement ajustable ❏ Vrai ❏ Faux<br />

3. L’état de santé du système manducateur peut être évalué <strong>à</strong><br />

<strong>partir</strong> d’enregistrements graphiques de la dynamique mandibulaire<br />

❏ Vrai ❏ Faux<br />

4. L’arc de transfert permet d’enregistrer la relation intermaxillaire<br />

❏ Vrai ❏ Faux<br />

5. L’occlusion en prothèse complète est bilatéralement équilibrée<br />

❏ Vrai ❏ Faux<br />

Adresse des auteurs :<br />

Gérard DUMINIL (gduminil@mac.com), Olivier LAPLANCHE, Gaël TOQUE, Delphine TARDIVO<br />

UFR d’Odontologie 24 avenue des Diables Bleus 06357 Nice Cedex 04<br />

Michel HEREMANS TAD 5, rue Professeur Maurice Sureau 06000 Nice<br />

12<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

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