Mobilier et objets d'art des 18e et 19e siècles - Tajan
Mobilier et objets d'art des 18e et 19e siècles - Tajan
Mobilier et objets d'art des 18e et 19e siècles - Tajan
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
126<br />
138 PAIRE DE FLAMBEAUX<br />
en bronze ciselé <strong>et</strong> doré, les fûts balustres ornés de feuilles d'acanthe<br />
dans <strong>des</strong> encadrements de perles ; bases ron<strong>des</strong>.<br />
Ils portent les marques : W N°3 PM (probablement pour le pavillon de<br />
Marcoussis)<br />
Epoque Louis XVI.<br />
HAUT. : 29 - DIAM. : 14 CM<br />
5 000/8 000 €<br />
Dans son ouvrage " Les bronzes dorés du XVIII e siècle français " Pierre Verl<strong>et</strong> évoque la difficulté de reconnaître certaines marques<br />
apposées sur les bronzes d'ameublement au XVIIIème siècle liée à la difficulté d'inscrire une marque dans ce métal. Néanmoins il note<br />
page 273 : " … <strong>des</strong> l<strong>et</strong>tres ont servi à indiquer la <strong>des</strong>tination sans report de numéro, principalement pour <strong>des</strong> ouvrages courants,<br />
comme les flambeaux de cuivre doré ou argenté, ….. Les poinçons ….. P.M…. signifiant …. Pavillon de Marcoussis ". Les premières<br />
livraisons de meubles pour ce pavillon datent de 1774 par Riesener, nos flambeaux furent probablement livrés à c<strong>et</strong>te époque avant<br />
d'être envoyés à Versailles, ou inversement, tout d'abord <strong>des</strong>tinés à Versailles ils furent utilisés par la suite à Marcoussis.<br />
Le Pavillon de Marcoussis :<br />
Pour chasser dans les bois de Marcoussis, en 1772, le Roi Louis XV fit bâtir un pavillon au bout de la chaussée de l'étang, où se faisaient<br />
les rendez-vous de chasse. Les pavillons de rendez-vous de chasse étaient nombreux sous les règnes de Louis XV <strong>et</strong> de Louis<br />
XVI, la plupart ont disparu, mais quelques uns subsistent : la Mu<strong>et</strong>te de Saint-Germain, la Croix-de-Noailles, Marcoussis, le Butard.<br />
139 TABLE<br />
rectangulaire avec un plateau creusé. Elle ouvre à deux p<strong>et</strong>its tiroirs latéraux,<br />
deux tiroirs en façade <strong>et</strong> un compartiment formant damier <strong>et</strong> en se déployant un<br />
tric-trac avec ses j<strong>et</strong>ons. Elle repose sur <strong>des</strong> pieds fuselés <strong>et</strong> cannelés terminés<br />
par <strong>des</strong> roul<strong>et</strong>tes.<br />
Estampillée "MOREAU".<br />
Epoque Louis XVI<br />
HAUT. : 74 - LARG. : 88,5 - PROF. : 56 CM<br />
20 000/25 000 €<br />
Louis Moreau, ébéniste reçu maître en 1764<br />
Provenance :<br />
Vente à Lyon le 6 mars 1989 n° 123.<br />
127