Mobilier et objets d'art des 18e et 19e siècles - Tajan
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143 CONSOLE<br />
de forme rectangulaire à côtés arrondis en acajou <strong>et</strong> placage d'acajou à ramages, ébène marqu<strong>et</strong>é de fil<strong>et</strong>s de<br />
laiton. Elle ouvre à un tiroir en façade <strong>et</strong> repose sur <strong>des</strong> montants en colonnes cannelées réunis par une tabl<strong>et</strong>te<br />
de marbre blanc veiné, pieds fuselés. Décoration de bronze ciselé <strong>et</strong> doré tel que : frise de raies de coeurs, moulures.<br />
Dessus de marbre blanc veiné.<br />
Attribuée à Nicolas Lannuier.<br />
Fin XVIII e - début XIX e siècle<br />
(p<strong>et</strong>its manques)<br />
HAUT. : 94 - LARG. : 122 - PROF. : 46 CM<br />
7 000/10 000 €<br />
Nicolas Louis Cyrille Lannuier, ébéniste reçu maître en 1783, travaille d'abord comme marchand avant de devenir ébéniste.<br />
Saproduction se compose de meubles de belle qualité, soit orné d'une riche marqu<strong>et</strong>erie soit d'une grande sobriété. Il compte parmi<br />
ses clients le prince de Condé <strong>et</strong> poursuit son activité jusqu'au début de l'empire.<br />
144 ARMOIRE<br />
de forme rectangulaire en acajou mouch<strong>et</strong>é <strong>et</strong> ébéne, mouluré <strong>et</strong> sculpté d'une corniche à denticules, frise d'entrelacs<br />
à rosaces, tores de rubans, frise de postes, palm<strong>et</strong>tes ; les montants en colonnes cannelées à chapiteaux<br />
corinthiens décorés d'asperges. Elle ouvre à deux portes démasquant dix tiroirs, pieds en gaine décorés de<br />
feuilles d'acanthe.<br />
Fin de l'époque Louis XVI - Travail Bordelais<br />
HAUT. : 265 - LARG. : 179 - PROF. : 70 CM<br />
45 000/55 000 €<br />
Ce meuble témoigne de l'extraordinaire virtuosité <strong>des</strong> ébénistes bordelais, en particulier pour la qualité de la sculpture <strong>des</strong> ornements. Une<br />
armoire présentant une corniche à denticules <strong>et</strong> <strong>des</strong> colonnes à chapiteaux corinthiens fut vendue à l'Hôtel Drouot le 30 juin 2000 n°47.<br />
Cf: "Les arts décoratifs bordelais" par Jacqueline du Pasquier, 1991.<br />
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