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PRIX ENcRE D'ASIE 2011 - Lycée français de Singapour

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42<br />

- Ils vont enfin payer pour tout ça…<br />

- Nous sommes trop forts pour eux <strong>de</strong> toute façon, reprit la voix maléfique avec<br />

un petit rire nerveux.<br />

- Je le dis et je le redis : la…<br />

- Fin…<br />

- Est…<br />

- Proche, enchaînèrent-ils. »<br />

Je n’avais pas besoin d’en entendre plus. Le puzzle était entier. Ce que ces bandits<br />

étaient en train <strong>de</strong> tramer était d’une si gran<strong>de</strong> envergure que ça mettait en péril<br />

la planète entière. Les nombres disaient donc vrai : la fin du mon<strong>de</strong> était proche<br />

et ils en étaient la cause. Je n’avais plus <strong>de</strong> temps à perdre. Il me fallait prévenir la<br />

police. Et vite…il ne me restait plus qu’une heure ! Je courus donc à toute vitesse au<br />

commissariat. Arrivée là-bas, je <strong>de</strong>mandai à parler au commissaire. On me répondit<br />

que ce n’était pas possible car le commissaire était au téléphone avec sa mère. Je<br />

rétorquai que s’il voulait la revoir, il avait intérêt à me laisser lui parler. Le policier fronça<br />

les sourcils et me laissa entrer. Je pus enfin regar<strong>de</strong>r précisément le commissaire. Il<br />

était rond <strong>de</strong> toute part, brun, on aurait dit qu’il ne s’était pas rasé <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s jours. Lui<br />

non plus n’était pas épargné du chiffre <strong>de</strong> mort. Et il me dit <strong>de</strong> sa grosse voix :<br />

« Encore toi !!! »<br />

J’aurais préféré une autre remarque plus polie mais je fis avec.<br />

« Oui encore moi ! Mais cette fois, vous <strong>de</strong>vez m’écouter. Des bandits vont détruire<br />

le mon<strong>de</strong> dans… Je redressai ma tête vers lui. Sur son front, s’affichait : 50 minutes.<br />

Dans 50 minutes ! Et c’est maintenant qu’il faut les arrêter sinon nous mourrons. Ce ne<br />

sont pas <strong>de</strong>s blagues, c’est la vérité et même si vous avez l’air <strong>de</strong> détester ma famille,<br />

vous <strong>de</strong>vez m’ai<strong>de</strong>r. VOUS LE DEVEZ.<br />

- …<br />

- Vous ne savez plus quoi répondre mais moi je vais vous dire quoi répondre : Vite<br />

dépêchons-nous, allons au hangar, le temps est compté.

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