PRIX ENcRE D'ASIE 2011 - Lycée français de Singapour
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- Ils vont enfin payer pour tout ça…<br />
- Nous sommes trop forts pour eux <strong>de</strong> toute façon, reprit la voix maléfique avec<br />
un petit rire nerveux.<br />
- Je le dis et je le redis : la…<br />
- Fin…<br />
- Est…<br />
- Proche, enchaînèrent-ils. »<br />
Je n’avais pas besoin d’en entendre plus. Le puzzle était entier. Ce que ces bandits<br />
étaient en train <strong>de</strong> tramer était d’une si gran<strong>de</strong> envergure que ça mettait en péril<br />
la planète entière. Les nombres disaient donc vrai : la fin du mon<strong>de</strong> était proche<br />
et ils en étaient la cause. Je n’avais plus <strong>de</strong> temps à perdre. Il me fallait prévenir la<br />
police. Et vite…il ne me restait plus qu’une heure ! Je courus donc à toute vitesse au<br />
commissariat. Arrivée là-bas, je <strong>de</strong>mandai à parler au commissaire. On me répondit<br />
que ce n’était pas possible car le commissaire était au téléphone avec sa mère. Je<br />
rétorquai que s’il voulait la revoir, il avait intérêt à me laisser lui parler. Le policier fronça<br />
les sourcils et me laissa entrer. Je pus enfin regar<strong>de</strong>r précisément le commissaire. Il<br />
était rond <strong>de</strong> toute part, brun, on aurait dit qu’il ne s’était pas rasé <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s jours. Lui<br />
non plus n’était pas épargné du chiffre <strong>de</strong> mort. Et il me dit <strong>de</strong> sa grosse voix :<br />
« Encore toi !!! »<br />
J’aurais préféré une autre remarque plus polie mais je fis avec.<br />
« Oui encore moi ! Mais cette fois, vous <strong>de</strong>vez m’écouter. Des bandits vont détruire<br />
le mon<strong>de</strong> dans… Je redressai ma tête vers lui. Sur son front, s’affichait : 50 minutes.<br />
Dans 50 minutes ! Et c’est maintenant qu’il faut les arrêter sinon nous mourrons. Ce ne<br />
sont pas <strong>de</strong>s blagues, c’est la vérité et même si vous avez l’air <strong>de</strong> détester ma famille,<br />
vous <strong>de</strong>vez m’ai<strong>de</strong>r. VOUS LE DEVEZ.<br />
- …<br />
- Vous ne savez plus quoi répondre mais moi je vais vous dire quoi répondre : Vite<br />
dépêchons-nous, allons au hangar, le temps est compté.