FEUILLE-SUPPORT 1

FEUILLES-SUPPORT 2 - ACTIVITÉ 4
Réponses au quiz sur les drogues
1. FAUX. À faible dose, l'alcool peut être et est souvent un stimulant social
ou psychologique par ses effets libérateurs sur les inhibitions. Par
contre, au plan neurobiologique, l'alcool est un dépresseur. Il ralentit les
processus normaux de l'organisme (activité du système nerveux central,
rythme cardiaque, etc.). À forte dose, cette dépression peut même
entraîner le coma et exceptionnellement, la mort.
2. FAUX. Les effets sont difficilement prévisibles et oscillent entre ceux des
stimulants et ceux des dépresseurs, avec comme effets plus spécifiques
d'agir sur les perceptions. On parle donc de perturbateurs.
3. VRAI. Le cannabis, comme les hallucinogènes, modifie les perceptions et
les émotions et peut provoquer de forts sentiments d'angoisse, des
distorsions du temps et de l'espace et parfois des hallucinations visuelles
ou auditives. Le degré de concentration en THC (ingrédient actif du
cannabis), le contexte ainsi que l'état subjectif de la personne qui le
consomme influent principalement sur ce phénomène.
4. FAUX. Bien que le LSD est un hallucinogène puissant, il n'entraîne pas
de dépendance physique. Les personnes qui le consomment de façon
chronique peuvent toutefois acquérir une dépendance psychologique.
5. FAUX. Le cannabis n'entraîne pas de dépendance physique, Toutefois, sa
consommation régulière peut entraîner une dépendance psychologique
susceptible d'entraîner à l'arrêt de l'angoisse, de la nervosité, de
l'insomnie et une perte d'appétit.
6. FAUX. Il est possible que la personne se sente tendue, malgré ou en
raison de son état d'ivresse; un tranquillisant mineur pourra alors
atténuer cette tension. Toutefois, il faut se rappeler que l'alcool, tout
comme le tranquillisant mineur, est un dépresseur. Leur association
entraîne donc des effets qui, en s'additionnant, augmentent
considérablement les effets. La combinaison tranquillisant mineur et
alcool constitue le mariage de psychotropes le plus fréquemment associé
aux surdoses (les risques sont encore plus élevés lorsqu'il s'agit de la
combinaison somnifère et alcool).
7. FAUX. Approximativement 10 % de l'alcool ingéré est éliminé par l'urine,
la sueur et les poumons. Le reste subit des transformations au niveau
du foie au rythme de 15 mg à l'heure. Cette vitesse d'élimination est
constante.
Groupe de réflexion sur les drogues - Quatrième rencontre 69