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dimanche 2 décembre

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1111,11 EXCELSIOR-DIMANCHE iiiiiiuiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiMiiiii^iiiin 4 ■■itiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiuiiiii- LE 2 DÉCEMBRE 1923 «mnum<br />

LA SEMAINE QUI VIENT DE S'ÉCOULER<br />

48 e Semaine de l'Année — Reste à courir 4 semaines<br />

EN ALLEMAGNE<br />

LA CRISE GOUVERNEMENTALE<br />

EST DIFFICILE A RÉSOUDRE<br />

On s'arrête à un cabinet<br />

Marx, leader centriste.<br />

L<br />

E Dr Albert, qui avait accepté de former le<br />

nouveau cabinet, a dû y renoncer devant<br />

les difficultés suscitées par les partis<br />

politiques.<br />

Après les successifs refus de MM. Albert<br />

et Stegerwald, on s'est orienté vers un cabinet<br />

Marx. Le leader centriste serait soutenu par<br />

les groupes qui défendaient le cabinet Stresemann,<br />

mais aurait l'avantage de connaître la<br />

neutralité bienveillante des socialistes.<br />

La décision prise de former rapidement un<br />

cabinet de fortune a été provoquée par une<br />

lettre du Dr Luther, ministre des Finances du<br />

cabinet Stresemann, et resté en fonction,<br />

lettre qui exposait au président Ebert que<br />

l'incertitude actuelle est intolérable, que des<br />

décisions d'ordre financier les plus graves<br />

doivent être prises dans un délai de quelques<br />

heures seulement et il ne saurait, seul, assumer<br />

une telle responsabilité.<br />

Le nouveau ministère est ainsi composé :<br />

Chancelier : M. Marx (centre) ;<br />

Vice-chancelier et intérieur : M. Jarres ;<br />

Affaires étrangères : M. Stresemann ;<br />

» Reichswehr : M. Gessler ;<br />

Travail : M. Brauns ;<br />

Finances : M. Luther ;<br />

Postes et ministère des territoires occupés<br />

par intérim : M. Hcerfle (centre).<br />

M. Wiihelm Marx est né le 15 janvier 1863<br />

à Cologne, où il fit ses études secondaires. Il<br />

occupa différents postes dans la magistrature,<br />

notamment à Elberfeld, à Cologne et à Dusseldorf.<br />

En 1899, il était élu membre de la<br />

Chambre prussienne. En 1911, il se voyait<br />

confier la direction de l'organisation scolaire<br />

catholique. Après la révolution, il fut élu<br />

membre de la Constituante du Reich et de<br />

l'Assemblée constituante prussienne, puis fit<br />

partie des différentes législatures du Reichstag.<br />

Les armements clandestins allemands<br />

inquiètent l'Angleterre<br />

Une note Reuter publiée par les journaux<br />

anglais déclare que, dans les milieux bien<br />

informés, en ne commet pas l'erreur de croire<br />

que l'Allemagne s'est conformée aux clauses<br />

du traité de Versailles relatives au désarmement<br />

et que les informations reçues de diverses<br />

parties du Reich attestent, au contraire, qu'à cet<br />

égard le traité est manifestement violé. On<br />

aurait ainsi acquis la certitude qu'un nombre<br />

d'hommes excédant grandement les effectifs<br />

prévus par le traité ont été soumis à l'entraînement<br />

militaire et que ce nombre s'est accru<br />

dans de fortes proportions depuis que le<br />

contrôle allié a cessé. Cette constatation est<br />

surtout flagrante en Bavière, où la police a<br />

participé à des manœuvres militaires effectuées<br />

en coopération avec l'armée. Les étudiants sont<br />

soumis à un entraînement militaire intensif.<br />

La note rappelle encore quelques faits précis,<br />

révélateurs du dessein allemand d'éluder les<br />

obligations du traité à l'égard du désarmement ;<br />

son refus maintenu depuis cinq ans de révéler<br />

ses établissements d'armement à la date de<br />

l'armistice, son refus persistant de présenter<br />

ses états d'effectifs, son refus de répondre à la<br />

note alliée lui signalant que les clauses de désarmement<br />

du traité n'étaient pas respectées, le<br />

fait que, même au moment où fonctionnait la<br />

commission de contrôle allié, l'armée allemande<br />

se composait de 50 % de sous-officiers.<br />

Elle se termine ainsi :<br />

Il n y a aucune raison de supposer que,<br />

depuis que le contrôle a été suspendu, la situation<br />

se soit améliorée. Tout au contraire. Les<br />

informations les plus récentes prouvent que le<br />

nombre d'hommes soumis à la préparation<br />

militaire s'élève de plus en plus et que la<br />

police., les sociétés militaires, les associations<br />

régimentaires et les organisations d'étudiants<br />

sont plus actives que jamais. "<br />

L'émotion soulevée par la note<br />

provoque des explications<br />

L'agence Reuter, dans une nouvelle note,<br />

annonce que c'est à la suite.de demandes de<br />

renseignements concernant des informations<br />

télégraphiées de Berlin et de Paris, attribuant<br />

certaines déclarations au général Bingham,<br />

qu'elle a publié hier sa note au sujet du désarmement<br />

de l'Allemagne.<br />

Les informations contenues dans cette note,<br />

bien qu'étant de source autorisée, ne sont nullement<br />

officielles. Elles n'émanent pas non<br />

plus d'une source française quelconque.-<br />

LA RÉFORME ÉLECTORALE<br />

LES PROPORTIONNALITES<br />

OBTIENNENT LA MAJORITÉ<br />

JEUDI, s'est engagée au Palais-Bourbon la<br />

première grande discussion sur la réforme<br />

électorale. Elle a amené à la tribune le<br />

président du Conseil et M. Briand.<br />

M. Raymond Poincaré avait déclaré que ni<br />

le scrutin d'arrondissement, ni le scrutin de<br />

liste ne correspondaient à l'idée de justice.<br />

Ils peuvent amener l'écrasement des minorités.<br />

Seule, la proportionnelle peut assurer une<br />

exacte représentation du pays.<br />

On nous menace, ajoute M. Poincaré, de<br />

divisions dans les listes si on supprime la prime<br />

à la majorité. L'exemple de 1919, où les élections<br />

se sont faites dans le tiers des départements<br />

sans le jeu de la prime, prouve le contraire.<br />

Ce qu'il s'agit de savoir, c'est si, dans les<br />

Chambres futures, le pays sera exactement<br />

représenté (applaudissements), si les lois républicaines<br />

et si les intérêts de la France seront<br />

respectés. Il ne s'agit que de fournir au pays<br />

le moyen de se prononcer librement. On peut<br />

compter sur lui pour bien user de l'instrument<br />

qu'on lui confiera.<br />

M. Briand exposa les raisons qui le faisaient<br />

rester fidèle au régime électoral dé 1919.<br />

Après pointage, l'amendement de M. Israël<br />

— c'est-à-dire le maintien de la prime — fut<br />

repoussé par 281 voix contre 280, à une voix<br />

de majorité.<br />

r<br />

LES EXPÉRIENCES DE T. S. F.<br />

A TRAVERS L'ATLANTIQUE<br />

Mercredi matin, à trois heures, la Société<br />

du broadeasting britannique a poursuivi les<br />

expériences de transmission par 1. S. F,<br />

avec l'Amérique par l'émission d'un message<br />

de compliments du sénateur Marconi aux<br />

directeurs de journaux américains.<br />

Parlant au nom des ingénieurs électriciens<br />

du RoyaùTfie-Uni, spécialistes de T. S. F.,<br />

M. Marconi a félicité les ingénieurs américains<br />

du succès d'une transmission effectuée mardi<br />

et qui fit lancer un message à une distance de<br />

3.000 milles avec une dépense d'un kilowatt.<br />

L'AFFAIRE DE CORRUPTION<br />

DE FONCTIONNAIRES<br />

Dans l'affaire de corruption de fonctionnaires,<br />

le jury a déclaré coupables, en leur<br />

accordant les circonstances atténuantes, l'employé<br />

du parquet Louis Gervaise, l'inspecteur<br />

Alfred Cresson et le boucher Marchi.<br />

Les dix autres accusés, l'inspecteur principal<br />

Louis Debout, le boucher Beaupin, les<br />

marchands de vins Dupont, Marragonis,<br />

Rouques, le limonadier Vidal, les cafetiers<br />

Turlan, Philippen, Condourei, et le marchand<br />

de beurre Christmann ont été acquittés.<br />

La cour d'assises a condamné Marchi à<br />

cinq ans de prison, Gervaise à quatre ans de<br />

prison, Cresson à trois ans de prison. Une<br />

amende de 500 francs a été infligée aux trois<br />

condamnés, auxquels le bénéfice du sursis a<br />

été accordé.<br />

UN DRAME A RIOM<br />

. En gare de Riom, jeudi soir, à l'arrivée du<br />

train de Gannat, un marchand grainetier de<br />

Riom, M. Jean-Baptiste Jabot, trente ans, a<br />

tué d'un coup de revolver son beau-père,<br />

M; Liabœuf.<br />

M. Jabot avait intenté une action en divorce<br />

contre sa femme qui, depuis quelques jours,<br />

s'était réfugiée chez ses parents, à Martressur-Orge.<br />

Jeudi matin, prenant les nom et<br />

qualités de l'avoué de sa femme, il téléphona<br />

à celle-ci d'avoir à se présenter le jour même,<br />

à 2 heures, à son cabinet.<br />

Lorsque arriva le train venant de Martres,<br />

le marchand se trouvait sur le quai. Apercevant<br />

sa femme, il se précipita sur elle et, à<br />

quatre pas, tira un coup de revolver. M me Jabot<br />

ne fut pas atteinte. M. Liabœuf, qui accompagnait<br />

sa fille, se jeta sur son gendre, par derrière<br />

et le saisit aux épaules pour le maîtriser.<br />

M. Jabot, levant le bras, tira un nouveau coup<br />

de revolver par-dessus son épaule. Son beaupère,<br />

atteint à l'œil, s'écroula foudroyé.<br />

Le meurtrier fut désarmé par le colonel<br />

de Bouchomy, commandant le 105 e d'infanterie,<br />

qui se trouvait sur le quai, et remis par<br />

lui aux gendarmes. Détail navrant : M. Jabot<br />

avait emmené à la gare son fils, âgé de sept ans;<br />

le pauvre enfant assista, ~ terrifié, à la mort de<br />

son grand-père.<br />

DANS LES PAYS OCCUPÉS^<br />

LES INDUSTRIELS SIGNENT<br />

LES ACCORDS DÉFINITIFS<br />

La " Badische Anilin " se<br />

soumet au contrôle interallié.<br />

E comité directeur des licences a signé<br />

avec les représentants de la Badische<br />

L Anilin und Soda Fabrik un arrangement<br />

provisoire au sujet des engrais azotés.<br />

Il a également négocié, à la demande des<br />

autorités anglaises, un accord avec les représentants<br />

de l'industrie à Solingen.<br />

Cette industrie, qui occupe 40.000 ouvriers,<br />

est située entièrement en territoire occupé par<br />

les troupes britanniques.<br />

Ces arrangements ont été établis dans les<br />

mêmes conditions que ceux qui ont été passés<br />

avec d'autres groupements industriels.<br />

La Belgique prend des sanctions<br />

Le gouvernement allemand n'ayant pas<br />

satisfait à l'ultimatum qui lui avait été adressé<br />

d'avoir à verser, le 25 novembré au plus<br />

tard, une somme de 1.250.000 francs à titre<br />

d'amende pour l'assassinat du lieutenant Graff<br />

et de dommages et intérêts pour la famille<br />

de la victime, le gouvernement belge a fait<br />

procéder, lundi matin, à Duisbourg-Hamborn,<br />

où l'assassinat même avait été perpétré, à la<br />

saisie du matériel roulant appartenant au gouvernement<br />

allemand et prêt à être livré à<br />

celui-ci par les usines de la ville.<br />

L'embargo a été mis sur la totalité des<br />

wagons et fourgons par un représentant du<br />

gouvernement belge. Le matériel saisi sera<br />

liquidé jusqu'à concurrence de la somme préindiquée.<br />

Un incident sanglant<br />

Un incident sanglant rient de se produire<br />

à Duren entre séparatistes et antiséparatistes.<br />

Ceux-ci se portèrent à l'assaut du poste où<br />

lés séparatistes s'étaient établis. Au cours<br />

de la bataille, trois séparatistes furent tués et<br />

onze sérieusement blessés, mais leurs camarades<br />

repoussèrent l'attaque de leurs adversaires<br />

et ils restèrent dans les bâtiments qu'ils<br />

occupaient.<br />

Les troupes françaises ne sont pas intervenues,<br />

car l'ordre s'est rétabli rapidement.<br />

Une " monnaie d'attente "<br />

On annonce que les représentants des municipalités<br />

de quatre grandes villes de la Ruhr :<br />

Dusseldorf, Bochum, Essen, Dortmund, font<br />

le projet, d'accord avec les grands industriels,<br />

d'émettre une monnaie provisoire, qui permettrait<br />

d'attendre les nouvelles coupures de<br />

la Banque rhénane d'émission.<br />

" 11 s'agirait de remplacer par des billets<br />

nouveaux la monnaie de secours (Notgeld)<br />

qu'ont émise les grandes villes ci-dessus.<br />

Cette solution permettrait au public d'utiliser<br />

dans un rayon assez vaste un papier ayant une<br />

■valeur au moins égale à celui qui circule actuellement.<br />

Il s'agirait donc d'une monnaie<br />

d'attente, dont la valeur serait prolongée de<br />

mois en mois selon les besoins de la population.<br />

Le séparatisme rhénan<br />

De graves discussions se sont produites entre<br />

MM. Dorten et Matthes, les chefs du mouvement<br />

séparatiste rhénan. Un ultimatum ayant<br />

été remis à M. Matthes lui enjoignant de<br />

rejoindre son poste à Bonn dans les vingt-quatre<br />

heures, M. Matthes répondit en dissolvant le<br />

gouvernement de Coblence et en informant<br />

M. Tirard, haut-commissaire des territoires<br />

rhénans, de la décision prise. Puis il partit pour<br />

Dusseldorf.<br />

UNE AFFAIRE D'ESCROQUERIES<br />

AUX DOMMAGES DE GUERRE<br />

On a découvert, à Lille, une grave affaire<br />

d'escroqueries aux dommages de guerre, dans<br />

laquelle sont compromis deux avocats, un<br />

architecte et un greffier de commission cantonale.<br />

Les faits relevés contre ces quatre personnes<br />

seraient très graves et les mettraient<br />

sous le coup d'une inculpation d'escroquerie<br />

aux dommages de guerre.<br />

Les prévenus auraient opéré de la façon<br />

suivante : après l'évaluation par la commission<br />

cantonale des dommages des sinistrés, les<br />

chiffres auraient-été raturés et majorés, et la<br />

différence partagée entre le bénéficiaire et les<br />

couj.ables.<br />

M. Willefert, architecte, a été arrêté.<br />

MEMENTO<br />

POLITIQUE<br />

27 novembre. — La Commission de législation<br />

civile de la Chambre rejette le texte adopté par le<br />

Sénat pour la loi sur les loyers et maintient son texte,<br />

qui fut adopté par la Chambre et qui comportait une<br />

augmentation de<br />

— M. Ratier. sénateur de l'Indre, ancien garde des<br />

Sceaux, est nommé président du parti républicain<br />

démocratique et social en remplacement de M Jonnart.<br />

28 novembre. — La Chambre vote, sans débat, le<br />

projet de loi qui autorise la Ville de Paris '.' à contracter<br />

un emprunt de 300 millions de francs en vue de la<br />

construction d'habitations à bon marché ".<br />

DEUILS<br />

26 novembre. — On apprend la mort du général<br />

Malleterre, commandant des Invalides, amputé d'une<br />

jambe en 1914, au début de la guerre.<br />

ÉTRANGER<br />

28 novembre. — Les souverains espagnols et le général<br />

Primo de Rivera quittent l'Italie à bord du cuirassé<br />

Jatme-I'"<br />

29 novembre. — A Anvers, un train heurte un butoir :<br />

42 voyageurs sont plus ou moins grièvement blessés.<br />

■ —A Rome, 200 fascistes saccagent l'habitation<br />

de M. Nitti, ancien président du Conseil On attribuait<br />

à M Nitti l'intention d'intervenir au sujet de la prorogation<br />

des pleins pouvoirs de M. Mussolini<br />

CÉRÉMONIES<br />

25 novembre. — On ramène à Paris les débris de l'avion<br />

que montait Garros lorsqu'il se tua. Ils sont amenés<br />

sous l'Arc de Triomphe et envoyés à Chalais-Meudon.<br />

— Dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne,<br />

l'Amicale de la Préfecture de police fête le 40 e anniversaire<br />

de sa fondation M. Millerand présida la cérémonie.<br />

— M. Millerand inaugure le monument aux morts<br />

de la Faculté des Sciences.<br />

28 novembre. — L American Club de Paris célèbre,<br />

au Palais d'Orsay, le " Thanksgiving day ', sous la<br />

présidence du cardinal Dubois, archevêque de Paris, et<br />

de M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis.<br />

NOS HOTES<br />

25 novembre. — Le shah de Perse Ahmed Kadjar<br />

arrive à Paris.<br />

LETTRES<br />

28 novembre. — M. Victor Giraud, secrétaire de<br />

rédaction de la Revue des Deux.Mondes, obtient le prix<br />

Lasserre pour l'ensemble de son œuvre d'historien.<br />

FAITS DIVERS<br />

25 novembre. — Une bijouterie, 2 bis, rue Blanche,<br />

est cambriolée. On découvre que les voleurs ont soulevé<br />

le rideau de fer et pris, dans un coffre-fort, pour 300.000<br />

francs de bijoux et de valeurs.<br />

— A Boulogne-sur-Scine, une. bouteille d'air liquide<br />

explose dans les dépendances de l'usine de l'Air liquide.<br />

Trois ouvriers sont tués, deux autres blessés.<br />

— Marcelle Bcssombes, habitant Saint-Ouen,<br />

est élue " fée " de la mode parisienne.<br />

— On trouve dans le lac de Saint-Mandé tout un<br />

attirail de faux-monnajeurs<br />

27 novembre. — Des bandits masqués tentent de<br />

cambrioler la villa du Syndic des agents de change de<br />

Marseille Un des malfaiteurs, blessé par le jardinier,<br />

dénonce ses complices qui sont arrêtés<br />

— Trois pickpockets sont arrêtés place du Palais-<br />

Royal au moment où l'un d'eux subtilisait avec dextérité<br />

le portefeuille d'un passant. Ils se disent sujets hongrois.<br />

— On arrête dans un hôtel de la rue Blanche un<br />

industriel belge, Antoine Cockuyte, soixante-cinq ans,<br />

qu: était parti en enlevant à ses commanditaires I million<br />

300.000 francs. On a retrouvé dans une malle lui<br />

appartenant pour 800.009 francs de valeurs.<br />

29 novembre — La persistance des pluies provoque<br />

une crue sérieuse de la Saône, qui déborde à Chalon-sur-<br />

Saône et dans les environs.<br />

— Le préfet de la Seine demande que le prix du<br />

mètre cube de gaz reste fixé, pour 1924, à 0 (r. 55.<br />

TRIBUNAUX<br />

27 novembre. — Midol comparaît devant !e tribunal<br />

correctionnel d'Avignon. Le jugement sera rendu à<br />

huitaine<br />

SPORTS<br />

29 novembre. — Au ring de Paris, le boxeur Malberti<br />

bat son compatriote Laurenti en quatre rounds.<br />

— L'hélicoptère Pescara tient l'air pendant 5'44" et<br />

franchit 350 mètres en ligne droite.<br />

LOIS ET DÉCRETS D'INTÉRÊT GÉNÉRAL<br />

PARUS A L'OFFICIEL<br />

29 novembre. — Arrêté fixant un nouvel équivalent<br />

du jranc or pour l'établissement des taxes télégraphiques<br />

et téléphoniques internationales.<br />

30 novembre — Décret portant fixation de* taxes<br />

d affranchissement el d'assurances à percevoir pour<br />

les colis postaux expédiés de la France continentale, de là<br />

Corse, de l'Algérie et du bureau jiançais de Tanger à destination<br />

de divers pays étrmgers.

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