26.06.2013 Views

28 janvier 2011 - Tonnerre

28 janvier 2011 - Tonnerre

28 janvier 2011 - Tonnerre

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

aménageables à <strong>Tonnerre</strong>. Aucun aménagement n’était prévu en zone inondable.<br />

Le reproche sur ce dernier point n’est donc pas fondé. La ville a vendu des<br />

terrains à Domanys, que va-t-elle donc faire par rapport à cette cession ? Il a été<br />

reproché à cette zone d’être éloignée du centre-ville : il ne semble pas que la<br />

distance entre les Ovis et le centre-ville soit très différente de celle de la Côte<br />

Putois et le centre-ville. Il était prévu d’aménager une voie « piétons et vélo »<br />

depuis Auchan.<br />

Monsieur Bonino répond qu’en ce qui concerne les questions de zone<br />

inondable, il n’a jamais dit cela. Concernant les fouilles, la zone sans obligation<br />

de fouilles ne permet pas de creuser à plus de 70 cm, ce qui est insuffisant pour<br />

construire des bâtiments qui requièrent des fondations de 80 cm au moins. De<br />

plus, le terrain est en pente. Toutes ces considérations entraînaient des surcoûts<br />

trop importants pour l’implantation de la caserne.<br />

Madame Hédou pense qu’il était possible de trouver une entente avec le<br />

SDIS et des solutions si on s’en était donné les moyens. Le refus de la caserne<br />

est très regrettable après avoir travaillé si longtemps sur le projet.<br />

loin.<br />

Monsieur Bonino rapporte avoir essayé mais le SDIS a refusé d’aller plus<br />

Monsieur Dezellus fait remarquer que la caserne était prévue initialement<br />

sur un terrain soumis à fouilles archéologiques.<br />

Monsieur Bonino indique avoir rencontrer la DRAC selon laquelle il<br />

n’était pas nécessaire de passer par un organisme d’HLM pour que le coût des<br />

fouilles soit pris en charge à 50 %.<br />

Madame Hédou pense qu’il était possible d’étaler les fouilles en fonction<br />

des ventes de terrains. Elle considère que lorsqu’on n’a pas beaucoup de terrains<br />

libres, on peut se donner les moyens d’aller jusqu’au bout des initiatives visant à<br />

en augmenter le nombre.<br />

Monsieur Dezellus rappelle que le projet de caserne ramenée en entrée de<br />

zone entraînait un énorme surcoût en raison des cuves à installer.<br />

Monsieur Bonino ajoute que le règlement de la zone prévoyait que les<br />

eaux pluviales devaient être stockées sur place. En outre, les pompiers ont<br />

besoin de cuves de 80 m 3 . Il était donc impossible d’installer ces cuves sans<br />

procéder à des fouilles. Il passe sur le détail des traversées d’eaux pluviales qui<br />

avaient été oubliées.<br />

Monsieur Lenoir comprend le souhait de Madame Hédou de défendre ses<br />

projets mais il ne faut pas tomber dans de la polémique. On ne peut<br />

commercialiser des terrains si leur prix est quatre fois supérieur à ceux des<br />

terrains pratiqués alentour. C’est une règle irréfragable du marché. Le projet des<br />

Ovis comportait un risque énorme de non commercialisation de cette zone. Ce<br />

risque est toujours présent. Un emprunt de 1 600 000 € a été contracté pour<br />

financer cette Zac. Le risque pèsera longtemps sur les finances de la collectivité.<br />

25

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!