28 janvier 2011 - Tonnerre
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aménageables à <strong>Tonnerre</strong>. Aucun aménagement n’était prévu en zone inondable.<br />
Le reproche sur ce dernier point n’est donc pas fondé. La ville a vendu des<br />
terrains à Domanys, que va-t-elle donc faire par rapport à cette cession ? Il a été<br />
reproché à cette zone d’être éloignée du centre-ville : il ne semble pas que la<br />
distance entre les Ovis et le centre-ville soit très différente de celle de la Côte<br />
Putois et le centre-ville. Il était prévu d’aménager une voie « piétons et vélo »<br />
depuis Auchan.<br />
Monsieur Bonino répond qu’en ce qui concerne les questions de zone<br />
inondable, il n’a jamais dit cela. Concernant les fouilles, la zone sans obligation<br />
de fouilles ne permet pas de creuser à plus de 70 cm, ce qui est insuffisant pour<br />
construire des bâtiments qui requièrent des fondations de 80 cm au moins. De<br />
plus, le terrain est en pente. Toutes ces considérations entraînaient des surcoûts<br />
trop importants pour l’implantation de la caserne.<br />
Madame Hédou pense qu’il était possible de trouver une entente avec le<br />
SDIS et des solutions si on s’en était donné les moyens. Le refus de la caserne<br />
est très regrettable après avoir travaillé si longtemps sur le projet.<br />
loin.<br />
Monsieur Bonino rapporte avoir essayé mais le SDIS a refusé d’aller plus<br />
Monsieur Dezellus fait remarquer que la caserne était prévue initialement<br />
sur un terrain soumis à fouilles archéologiques.<br />
Monsieur Bonino indique avoir rencontrer la DRAC selon laquelle il<br />
n’était pas nécessaire de passer par un organisme d’HLM pour que le coût des<br />
fouilles soit pris en charge à 50 %.<br />
Madame Hédou pense qu’il était possible d’étaler les fouilles en fonction<br />
des ventes de terrains. Elle considère que lorsqu’on n’a pas beaucoup de terrains<br />
libres, on peut se donner les moyens d’aller jusqu’au bout des initiatives visant à<br />
en augmenter le nombre.<br />
Monsieur Dezellus rappelle que le projet de caserne ramenée en entrée de<br />
zone entraînait un énorme surcoût en raison des cuves à installer.<br />
Monsieur Bonino ajoute que le règlement de la zone prévoyait que les<br />
eaux pluviales devaient être stockées sur place. En outre, les pompiers ont<br />
besoin de cuves de 80 m 3 . Il était donc impossible d’installer ces cuves sans<br />
procéder à des fouilles. Il passe sur le détail des traversées d’eaux pluviales qui<br />
avaient été oubliées.<br />
Monsieur Lenoir comprend le souhait de Madame Hédou de défendre ses<br />
projets mais il ne faut pas tomber dans de la polémique. On ne peut<br />
commercialiser des terrains si leur prix est quatre fois supérieur à ceux des<br />
terrains pratiqués alentour. C’est une règle irréfragable du marché. Le projet des<br />
Ovis comportait un risque énorme de non commercialisation de cette zone. Ce<br />
risque est toujours présent. Un emprunt de 1 600 000 € a été contracté pour<br />
financer cette Zac. Le risque pèsera longtemps sur les finances de la collectivité.<br />
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