Compte rendu du 20 octobre 2011. - Sèvres
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été faites, il fait remarquer à Madame Cyrot que régulièrement des associations, y<br />
compris sévriennes, argumentent leur demande de don sur la base des dé<strong>du</strong>ctions<br />
d’impôts.<br />
Pour sa part, il ne trouve pas anormal qu'une autre association, qui a les<br />
qualités pour le faire à travers la fondation <strong>du</strong> patrimoine, utilise le même<br />
argumentaire, et contrairement à Madame Cyrot, il pense que les gens sont très<br />
sensibles à ce genre de possibilités. C’est d’ailleurs pour cette raison que, peu à peu,<br />
les gouvernements successifs ont augmenté la part de dé<strong>du</strong>ctibilité, afin<br />
d’encourager les dons aux associations, comme cela se fait depuis longtemps aux<br />
Etats-Unis.<br />
Au-delà de cette remarque il préfère que ce soit Monsieur de La Roncière<br />
qui réponde aux diverses interrogations qui lui ont été personnellement exprimées.<br />
Celui-ci répond en premier lieu, concernant la remarque de Madame Cyrot<br />
sur les éléments de communication utilisés, qu'en matière de communication chaque<br />
association est libre de faire ce qu’elle veut.<br />
Concernant les propos de Monsieur Giafferi, ils lui ont paru relever d’une<br />
espèce d'élucubration étonnante sur laquelle il ne trouve rien à répondre. On l'avait<br />
prévenu d'une objection qui en revanche, lui paraissait un peu intéressante, c'était<br />
l'aspect : "est-ce qu'une fondation doit aider un patrimoine privé ?" Sur ce point, il<br />
était prêt à développer et argumenter.<br />
Monsieur le Maire prend la parole pour passer à un niveau de réflexion un<br />
peu plus général et un peu plus élevé que certaines des réflexions qu’il vient<br />
d’entendre. Il tient notamment à préciser qu’il a bien été convenu qu’une attention<br />
toute particulière serait portée à ce que les dons de la ville n'aillent pas à n'importe<br />
quels projets privés de l'association qui ne paraîtraient pas fondés. La Ville dispose<br />
d’un patrimoine important, qui n’est pas, dans certains nombre de cas, entretenu<br />
comme il le devrait, pour des raisons purement économiques. Il précise que<br />
lorsqu’on parle de patrimoine public, ce n'est pas seulement celui de la ville, c'est<br />
aussi bien le patrimoine d’autres établissements publics tel que <strong>Sèvres</strong> Cité de la<br />
céramique.<br />
Sur ce dernier, pour siéger au conseil de cet établissement, il peut affirmer<br />
que, quels que soient les réels efforts <strong>du</strong> Ministère de la culture, quelles que soient<br />
les recherches de recettes assez efficaces <strong>du</strong> directeur, il y a encore beaucoup de<br />
choses à faire. La situation est générale, il n'y a pas qu'à <strong>Sèvres</strong>, qu’on manque de<br />
crédits pour l'entretien <strong>du</strong> patrimoine et que des actions privées doivent intervenir.<br />
C’est pour cela que l’initiative de Monsieur de la Roncière lui a paru intéressante,<br />
parce qu’il permet de joindre les fonds publics aux fonds privés. Cela nécessite bien<br />
sûr des garde-fous, pour sécuriser le système et c’est pour cela qu’il y a un projet de<br />
convention, notamment avec l’article 2 qui prévoit que la ville doit être consultée<br />
avant toute utilisation des moyens financiers qu'elle apporte pour l'abondement de<br />
dons. La ville garde donc un certain contrôle sur les choses.<br />
Il répond à la question de Madame Cyrot en expliquant que le rapport<br />
annuel qui est demandé, c'est tout simplement le rapport qu'on demande à n'importe<br />
quelle association qui demande des fonds à la ville. Ce n'est pas une anomalie, c’est<br />
même la procé<strong>du</strong>re normale.<br />
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