Compte rendu du 20 octobre 2011. - Sèvres
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fixe, il y en a beaucoup, et des emprunts à taux variable, il y en a encore davantage<br />
avec des types très différents.<br />
Dans la question, il est évoqué « les règles prudentielles qui doivent guider<br />
la gestion de la dette d'une collectivité locale ». Ces conseils sont judicieux et<br />
monsieur le Maire propose de les adresser au président <strong>du</strong> Conseil Général de Seine-<br />
Saint-Denis, Monsieur Bartolone, dont 96% de la dette est contractée en emprunts<br />
toxiques.<br />
Monsieur Blandin demande au Maire de s’en tenir à la situation de <strong>Sèvres</strong>.<br />
Monsieur le Maire répond qu’il n'est pas mauvais parfois de parler aussi des<br />
collectivités socialistes et rappelle qu’il est libre de répondre comme il l’entend aux<br />
questions posées. Il répète simplement que dans un département voisin, qui n’est pas<br />
géré par la droite, il y a 96% de la dette en emprunts toxiques. Cela lui semble<br />
intéressant à constater.<br />
Concernant les règles prudentielles qui s'imposent aux banques, il rappelle<br />
que c'est vrai mais elles ne concernent d'ailleurs pas les collectivités territoriales en<br />
droit, pour lesquelles les seules règles prudentielles qui s'appliquent concernent les<br />
garanties d'emprunts. Le montant total des annuités d'emprunts, déjà garanties au<br />
cours d'un exercice ne doit pas excéder 50% des recettes annuelles de la section de<br />
fonctionnement <strong>du</strong> budget. Il n'existe pas de texte précis portant obligation<br />
d'identifier la dette encourue, ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas s'en<br />
préoccuper.<br />
Sur les surcoûts, il indique qu’en lisant attentivement le document de<br />
Libération, la notion de surcoûts qu'ils évoquent ne signifie aucunement et en aucun<br />
cas une charge supplémentaire effective ou potentielle qui aurait obéré les finances<br />
communales. Il s'agit, pour chaque emprunt cité et pour toutes les villes citées, d'une<br />
indemnité théorique qui correspondrait au remboursement anticipé <strong>du</strong> contrat<br />
correspondant, sans renégociation.<br />
Pour aller à l'essentiel, d’une part, la ville de <strong>Sèvres</strong> ne détient strictement<br />
aucun emprunt « toxique » aujourd'hui dans son stock de dettes. Sur les deux<br />
emprunts cités, l'emprunt Tip-Top Euribor, qui a été souscrit le 5 juin <strong>20</strong>01 pour un<br />
montant nominal de 689 830 € à taux variable, a été renégocié le 22 mai <strong>20</strong>09 sur la<br />
base d'un taux fixe de 5,05% ; donc c'est aujourd’hui un emprunt à taux fixe de<br />
5,05%.<br />
Monsieur Blandin répond qu’il ne s’agissait pas pour lui de remettre en<br />
cause la gestion de la ville, mais simplement de poser des questions comme<br />
n'importe quel lecteur de Libération pourrait le faire. Il demande quel était, à<br />
l’origine, la base <strong>du</strong> taux variable sur lequel on avait démarré sur cet emprunt.<br />
A la demande <strong>du</strong> Maire, Monsieur Goudjil précise que le taux était souscrit<br />
à l’époque à 5,15 %.<br />
Monsieur le Maire rappelle qu’il a ensuite été renégocié en taux fixe à<br />
5,05 % le 22 mai <strong>20</strong>09.<br />
Le deuxième emprunt, dit Fixia USD, a été souscrit le 19 novembre <strong>20</strong>04<br />
pour un montant nominal de 4 992 713 €. Il ne dispose pas, sur le moment <strong>du</strong> taux<br />
variable de l’époque mais il sera communiqué dès que possible à Monsieur Blandin.<br />
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