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Calcul du degré de retournement d'un graphe planaire

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Chapitre 2. GRAPHES PLANAIRES 11<br />

Il suffit donc <strong>de</strong> montrer que la formule est vraie pour un arbre, et qu’elle<br />

reste vraie lorsque nous rajouterons une arête qui ne coupe aucune <strong>de</strong>s<br />

précé<strong>de</strong>ntes.<br />

- Cas d’un arbre :<br />

Initialement nous avons f = 1 ; là aussi, il suffit <strong>de</strong> voir que lorsque<br />

nous construisons un arbre, nous ne coupons jamais le plan en <strong>de</strong>ux<br />

parties. Nous obtenons donc<br />

n − m + f = n − (n − 1) + 1 = 2<br />

- Ajout d’une arête : Cette opération n’affecte évi<strong>de</strong>mment pas le nombre<br />

<strong>de</strong> sommets n et augmente d’une unité le nombre d’arêtes a. Enfin,<br />

le nombre <strong>de</strong> face f est également augmenté d’une unité par cette<br />

opération.<br />

Et comme<br />

n − (a + 1) + (f + 1) = n − a + f<br />

nous concluons que l’ajout d’une arête n’affecte pas ce nombre, qui<br />

reste donc égal à 2.<br />

Soit n le nombre <strong>de</strong> sommets <strong>du</strong> <strong>graphe</strong> G, m son nombre d’arêtes et<br />

f le nombre <strong>de</strong> faces. G est un arbre, donc m = n−1, par in<strong>du</strong>ction sur<br />

le nombre <strong>de</strong> sommets. On a bien 1-1 = 0 arête pour un arbre à un seul<br />

sommet. Supposons le résultat établi pour tout arbre à n sommets, et<br />

soit donc un arbre à n+1 sommets. Enlevons une feuille, c’est-à-dire un<br />

sommet <strong>du</strong>quel ne part qu’une seule arête ainsi que l’arête en question,<br />

nous nous ramenons à un arbre à n sommets, et donc à n − 1 arêtes en<br />

question, nous revenons à un arbre à n sommets, et donc à n − 1 arêtes<br />

par l’hypothèse <strong>de</strong> recurrence. Notre arbre à n+1 sommets a donc bien<br />

n arêtes (les n-1 précé<strong>de</strong>ntes plus celle que nous avons enlevée) et nous<br />

concluons par in<strong>du</strong>ction.<br />

L’existence d’une feuille se prouve, par exemple, en considérant un<br />

chemin <strong>de</strong> longueur maximale (pour la bonne définition <strong>de</strong> cet objet,<br />

nous ne considérons que les chemins passant au plus une fois par chaque<br />

arête). Une extremité d’un tel chemin n’aurait pas pu passer auparavent<br />

par ce sommet car notre arbre n’a pas <strong>de</strong> cycle. Et ceci contredirait la<br />

maximalité <strong>du</strong> chemin.

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