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Calcul du degré de retournement d'un graphe planaire

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Chapitre 3. <strong>Calcul</strong> <strong>du</strong> <strong>de</strong>gre <strong>de</strong> <strong>retournement</strong> d’une carte 19<br />

cycle <strong>de</strong> G. Sans nuire à la généralité, supposons que v0 ∈ X Puisque<br />

v0v1 ∈ E et que G soit biparti, v1 ∈ Y . Similairement, v2 ∈ X , v2i ∈ X<br />

et v2i+1 ∈ Y . Comme v0 ∈ X, vk ∈ Y ⇒ k = 2i + 1. ce qui signifie que<br />

C <strong>de</strong> longueur paire. Il nous faut à présent montrer la propriété inverse<br />

avec les <strong>graphe</strong>s connexes. Soit G un <strong>graphe</strong> connexe ne contenant<br />

pas <strong>de</strong> cycles <strong>de</strong> longueur impaire, choisissons un sommet quelconque<br />

u et définissons une partition (X, Y ) <strong>de</strong> V <strong>de</strong> la manière suivante :<br />

X = { x ∈ V | d(u, x) est paire } Y = { y ∈ V | d(u, y) est impaire }.<br />

Montrons que (X, Y ) est une 2-partition <strong>de</strong> G. Soient u et w <strong>de</strong>ux<br />

sommets <strong>de</strong> X. Soient P le plus court chemin joignant u à v et Q le<br />

plus court chemin joignant u à w. Soit u1 le <strong>de</strong>rnier sommet commun<br />

à P et à Q. Puisque P et Q sont les plus courts chemins, les parties<br />

(u, u1) <strong>de</strong> P et Q sont les plus courts chemins joignant u à u1, et ont<br />

par conséquent la même longueur. Comme les longueurs <strong>de</strong> P et Q<br />

sont paires, la longueur <strong>de</strong> la partie P 1 constituée <strong>du</strong> chemin (u1, w)<br />

doivent avoir la même parité. Il s’en suit que le chemin (v, w)P −1<br />

1 Q1 est<br />

<strong>de</strong> longueur paire. Si v joignait v à w, alors P −1<br />

1<br />

Qwv serait un cycle <strong>de</strong><br />

longueur impaire. Ce qui contredirait l’hypothèse. Ainsi, aucune paire<br />

<strong>de</strong> sommets <strong>de</strong> X n’est adjacente, i<strong>de</strong>m pour les sommets <strong>de</strong> Y .<br />

Théorème 9. Le nombre <strong>de</strong> sommets <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>gré</strong> impair d’une carte est<br />

toujours pair.<br />

Démonstration. Soient V1 et V2 désignant respectivement les ensembles<br />

<strong>de</strong>s sommets <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>gré</strong> impair et pair. Alors,<br />

<br />

d(v) + <br />

d(v) = <br />

d(v) = 2|E|<br />

v∈V1<br />

v∈V2<br />

v∈V<br />

qui est pair. Puisque <br />

<br />

d(v) est paire, il s’en suit que v∈V2 v∈V1 d(v)<br />

est aussi paire et |V1| est pair.<br />

Théorème 10. Un <strong>graphe</strong> G est biparti ssi son <strong>du</strong>al géométrique est<br />

eulérien (tous les sommets sont <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>gré</strong> pair).<br />

Démonstration. Si G est biparti, tous ses cycles sont pairs et les circuits<br />

faciaux sont <strong>de</strong> longueur paire, donc <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>gré</strong> pair. Chaque sommet <strong>du</strong><br />

<strong>du</strong>al correspond à une face <strong>de</strong> G et donc <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>gré</strong> pair G ∗ est donc<br />

eulérien. Supposons que G ∗ soit eulérien, soit C un cycle <strong>de</strong> G. Supposons<br />

que C soit <strong>de</strong> longueur paire et montrons que G est biparti. Soit

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