32 COURRieRs Du 17 <strong>au</strong> 24 octobre 2012 - N° 632 - www.leregional.ch A propos de l’opinion «Question de vocabulaire», <strong>Le</strong> <strong>Régional</strong> No 631 <strong>Le</strong> politiquement correct, ce nazisme du XXième siècle! Ardent combattant, sans concession <strong>au</strong>cune, d’une langue française claire, précise, circonstanciée, cicéronée, débarrassée de ses anglicismes putrides et demeurant finalement compréhensible à tout un chacun, je condamne, avec une rage maximale, le sinistre «politiquement correct», en partie responsable d’une forme de détresse humaine <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> planétaire ; le politiquement correct ne constitue rien d’<strong>au</strong>tre que « le plus imposant monument, érigé à la gloire de la plus colossale des hypocrisies, depuis que l’homme est apparu sur terre». En effet, lorsqu’un lecteur se pose la question «qu’a-t-il voulu dire par là?», le politiquement correct a déjà accompli sa sale besogne! A titre d’exemple, en ce qui me concerne personnellement, une «tête de nègre» (si chère à mon enfance et composée de «blanc battu», ne l’oublions pas), demeurera psychiquement d’un goût bien meilleur que celui d’une vulgaire «tête de choco» contemporaine ! Pour en revenir à la langue française, je ne voudrais point omettre de relever que, sous la férule de mon instituteur de la classe Primaire Supérieure d’Ollon VD, Feu Charles Meylan, je lui demeurerai éternellement reconnaissant de nous avoir enseigné un français <strong>au</strong>x limites de l’académisme; c’est bien simple, en quittant cette classe pour entrer dans la vie active, nous étions tous quelque peu «instituteurs» (je déteste que l’on utilise le terme de «professeur » <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> des classes VSO et VSG, car cela nuit à notre identité)! A bon entendeur! Michel pousaz Ollon A propos du t<strong>au</strong>x d’imposition de Vevey, <strong>Le</strong> <strong>Régional</strong> No 631 Gueule de bois à Vevey <strong>Le</strong> 5 octobre, je me suis réveillé avec la gueule de bois. Mon appel à la solidarité n’a pas été entendu. Tous s’accordent à dire que nous devons faire face à une situation financière dégradée, seuls quelques-uns accablent la Municipalité qui pourtant n’est pas responsable. <strong>Le</strong>s coupables c’est bien la conjoncture associée <strong>au</strong> Canton qui fait de be<strong>au</strong>x bénéfices, mais qui persiste à reporter toujours plus de charges sur les communes. La Municipalité a présenté un travail exemplaire d’économies, les coupes sont drastiques. On ne peut décemment en exiger plus sans un démantèlement des services, sans des diminutions ou suppressions de prestations, tout ce qui participe à l’attractivité et à la qualité de vie de notre ville. Des licenciements suivront immanquablement une réduction de voilure de l’administration. De nombreux citoyens et commerçants seront agacés quand ils verront disparaître des services et prestations qu’ils appréciaient, c<strong>au</strong>sant du même coup des diminutions d’activités dans notre ville. <strong>Le</strong>s contribuables sont raisonnables, j’en suis certain, ils savent bien qu’ils se doivent d’être solidaires et que dans les moments difficiles on doit se serrer les coudes. Or, en toute connaissance de c<strong>au</strong>se, chacun campant sur ses positions, le conseil a choisi la pire des options: un t<strong>au</strong>x d’imposition inchangé. Un véritable torpillage des finances et de la Municipalité. Au delà des clivages politiques, c’est le bien public, le bien de toute la population qui <strong>au</strong>rait dû guider les esprits des conseillers. Ce qui <strong>au</strong>rait dû prévaloir chez eux, c’est un peu d’esprit de solidarité. Cette solidarité que les élus <strong>au</strong>raient pu exprimer devant l’adversité, Vevey <strong>au</strong>rait eu besoin pour passer ce cap difficile, cette solidarité n’était malheureusement pas <strong>au</strong> rendez-vous, c’est un esprit revanchard qui était là. Personne n’est sorti gagnant. Charly Teuscher conseiller communal, Groupe PS, Vevey A propos de la taxe <strong>au</strong> sac et le refus de P<strong>au</strong>dex, <strong>Le</strong> <strong>Régional</strong> No 630 Un bure<strong>au</strong>crate illuminé? <strong>Le</strong> vote négatif de P<strong>au</strong>dex sur la taxe <strong>au</strong> sac étonne? Permettez-moi de vous faire un bref exposé des soucis des administrés: Aujourd’hui la gestion est simple, la commune organise le ramassage des déchets et paie ses prestataires. <strong>Le</strong> nouve<strong>au</strong> système concocté soit <strong>au</strong> Châte<strong>au</strong> par un bure<strong>au</strong>crate illuminé soit à Berne par un digne héritier de <strong>Le</strong>urs Excellences propose le «modèle» suivant <strong>au</strong>x communes: une taxe <strong>au</strong> sac est inst<strong>au</strong>rée; celle-ci ayant néanmoins un vague aspect «pas très social» (une petite famille encombrée de couches culottes générant généralement plus de déchets qu’un couple La taxe <strong>au</strong> sac fait l’objet d’une critique argumentée d’un lecteur. DR de retraités), le prix du sac est limité, ceci également afin de prévenir l’incivilité des administrés, qui, <strong>au</strong> vu du montant à payer en tant que pollueurs, préféreront disposer de leurs ordures dans les poubelles de la ville (voisine si possible), dans leurs WC, ou pis, dans la nature. En outre, pour compliquer la distribution des sacs, il est prévu des subsides ou la gratuité des sacs pour les citoyens de condition modeste. Au final, la taxe <strong>au</strong> sac ne couvrirait ainsi que les 40% du coût total d’élimination des déchets. Pour le solde, une taxe <strong>au</strong> volume des immeubles, facturée à tous les propriétaires, est prévue, taxe qui sera bien évidemment répercutée dans les loyers des pollueurs locataires. L’on rappellera à cet égard que si le Tribunal Fédéral a déjà rejeté une taxe poubelle forfaitaire par tête d’habitant, <strong>au</strong> motif qu’elle ne prend pas en compte la quantité d’immondices et ne déploie ainsi <strong>au</strong>cun effet incitatif, le lien entre le volume de son habitation et la quantité de déchets est encore moindre. Ces deux mesures cumulées ne suffisant toutefois toujours pas à couvrir le coût total de l’assainissement, le solde manquant sera prélevé dans la caisse communale. Cerise sur le gâte<strong>au</strong>, le ramassage périodique des déchets encombrants est éliminé! L’efficacité du système apparaît ainsi plus que discutable: un système de distribution des sacs et de perception des taxes doit être créé, ainsi qu’une police des poubelles, les sacs doivent être rendus accessibles <strong>au</strong>x citoyens de condition modeste, les villes élimineront ou modifieront leurs poubelles urbaines afin d’empêcher le citoyen de disposer de ses ordures à la s<strong>au</strong>vette (comme cela s’est vu en Suisse alémanique), nos STEP recevront une charge accrue via les WC, etc. In fine, pour un service bien moindre et des inconvénients supérieurs, le contribuable devra supporter un coût supplémentaire non négligeable. <strong>Le</strong> concept de pollueur/payeur est certes noble, mais l’enfer n’est-il pas pavé de bonnes intentions? P<strong>au</strong>dex a bien fait de renvoyer la copie à l’expéditeur. Ramon M. Esteve P<strong>au</strong>dex A propos de la raffinerie Tamoil à Collombey, <strong>Le</strong> <strong>Régional</strong> No 631 <strong>Le</strong> droit de polluer «La fermeté a payé» se réjouit le conseiller d’Etat valaisan Jacques Melly. Je me demande seulement de quelle fermeté il parle! Encore <strong>au</strong> printemps il a clamé h<strong>au</strong>t et fort dans l’émission «Mise-<strong>au</strong>-point» où il fut démontré que la raffinerie laisse couler régulièrement des boues infestées d’hydrocarbures dans le Rhône, que si la raffinerie ne remplissait pas entièrement les conditions en matière de protection de l’air et de l’e<strong>au</strong> fixées par le canton, elle n’obtiendrait pas le feu vert pour redémarrer cet <strong>au</strong>tomne avant que tout soit en ordre. Et maintenant, on apprend qu’on lui laisse un nouve<strong>au</strong> sursis jusqu’à fin janvier 2013 pour installer un filtre pour la protection de l’air et que ce n’est qu’après le prochain arrêt en 2013 que la raffinerie devra être en mesure de respecter strictement les normes de la protection de l’air. Jusque-là, elle a donc le droit officiel de continuer à polluer! La population qui vit et respire l’air du Chablais, ceux qui boivent de l’e<strong>au</strong> provenant du Rhône ou du lac remercient le gouvernement pour cette fermeté et Monsieur Melly pour sa non tenue de parole! Rachel Blatter Monthey
Du 17 <strong>au</strong> 24 octobre 2012 - N° 632 - www.leregional.ch 33 6 e Nuit de l’épouvante à Chillon 1491 personnes ont participé, samedi 13 octobre, à la 6e Nuit de l’Epouvante. Accueillie par un envol de ch<strong>au</strong>ves-souris, mises en lumière sur les murs du châte<strong>au</strong> de Chillon par l’artiste Gerry Hofstetter, la foule, en partie costumée, est arrivée dès 17h pour les festivités. Au programme, contes et maquillages, spectacles, bal et animations du Musée cantonal de zoologie. Texte: mav / Photo: Fondation du châte<strong>au</strong> de Chillon 4. 6. 2. RetOUR sUR iMages 5. 3. 1. 1. Une nuit de l’épouvante se doit d’être honorée par un vampire… 2. <strong>Le</strong> spectacle de la Compagnie Néo; «L’envol des ch<strong>au</strong>vessouris» sur le donjon, a ponctué cette nuit de l’épouvante d’un brin de poésie. 3. <strong>Le</strong>s fabuleuses mises en scène de lumière de l’artiste Gerry Hofstetter ont illuminé le châte<strong>au</strong> pendant toute la fête. 4. <strong>Le</strong>s enfants ont pu participer à diverses activités comme le maquillage ou encore des ateliers organisés par le centre d’étude et de protection des ch<strong>au</strong>ves-souris. 5. <strong>Le</strong>s époustouflantes jongleries de feu de la Compagnie Abaldir ont enchanté le jardin savoyard. 6. Accueillies dès 17h par les illuminations de Gerry Hofstetter, 1491 personnes ont participé à cette 6e Nuit de l’Epouvante, une édition record. 33