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345-350 Kaelin 370_f.qxp

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Tableau 1. Notre schéma de traitement actuel<br />

matismes. Le fait que les KOS se situent en position<br />

centrale signifie que les mesures effectuées sur<br />

des clichés en a-p et en profil sont très proches.<br />

L’index le plus faible mesuré lors de fractures pathologiques<br />

était de 3,9 au niveau de l’humérus et<br />

de 3,6 au niveau du fémur. La mesure de l’index<br />

kystique nous permet donc d’apprécier le risque<br />

fracturaire. On peut partir de l’idée qu’un kyste est<br />

guéri mécaniquement lorsque son IK est inférieur<br />

à 3 pour une épaisseur de corticale de 2 mm. Dans<br />

ces conditions, nous n’avons pas rencontré la<br />

moindre fracture pathologique.<br />

L’évolution spontanée d’un KOS se présente<br />

comme suit: la période d’expansion dure en<br />

moyenne 42 mois, puis suit un plateau stable d’un<br />

an et enfin une phase de guérison de 8 mois. L’intervalle<br />

de temps durant lequel l’index kystique<br />

est supérieur à 4, donc durant lequel il existe un<br />

risque fracturaire augmenté, est de l’ordre de<br />

26 mois. Comme les fractures constituent les seules<br />

complications du KOS, les traitements ne devraient<br />

être appliqués que durant cette période<br />

à risque. Le calcul de l’index kystique représente<br />

donc une aide fiable pour juger du risque de fractures,<br />

du stade d’évolution et du succès du traitement.<br />

Evaluation et schéma de traitement<br />

actuel du kyste osseux solitaire (KOS)<br />

Le KOS est une lésion bénigne dont le pronostic est<br />

bon, si l’on excepte le risque de fractures spontanées.<br />

La vitesse et la qualité du processus de<br />

guérison de ces fractures sont identiques à celles<br />

des fractures non pathologiques. Le traitement<br />

consiste à la mise au repos du membre touché, de<br />

manière à permettre la consolidation en bonne position<br />

sur le plan axial et en termes de longueur.<br />

Les fractures de l’humérus sont traitées à l’aide<br />

d’un bandage de type Gilchrist. La consolidation<br />

devrait être obtenue en 4 à 6 semaines.<br />

Au niveau du col fémoral, l’ostéosynthèse par clou<br />

centromédullaire («clous de Prévot») est en règle<br />

générale indiquée [7]. Ces implants ont pour but de<br />

stabiliser le KOS en maintenant l’axe anatomique<br />

du col du fémur, afin de permettre la reprise de l’activité<br />

physique aussi rapidement que possible.<br />

Humérus proximal Kyste en progression Kyste en régression<br />

IK >4 Réduction de l’activité Réduction de l’activité<br />

Injection du kyste évt injection du kyste<br />

IK 3,5 Stabilis. par clou de Prévot Réduction de l’activité<br />

Injection du kyste Injection du kyste<br />

IK 4 au niveau de l’humérus et >3,5 au<br />

niveau du fémur. Si l’on dispose d’une évolution<br />

radiologique, on peut déterminer le stade d’évolution.<br />

Si ce n’est pas le cas, il est en général plus<br />

judicieux d’attendre quelque temps pour prendre<br />

la décision.<br />

Le traitement vise deux objectifs:<br />

– prévenir les fractures pathologiques,<br />

– guérir le KOS.<br />

Le schéma de traitement auquel nous nous référons<br />

actuellement est résumé dans le tableau 1 p.<br />

Le terme d’«injection» désigne chez nous l’injection<br />

de moelle osseuse autologue. Nous appliquons<br />

cette technique depuis 5 ans (fig. 3 et 4 x). L’efficacité<br />

de cette méthode est comparable, si ce n’est<br />

supérieure, à l’acétate de méthylprednisolone. Le<br />

traitement chirurgical par curetage et greffe spongieuse<br />

n’a plus sa place dans l’arsenal thérapeutique,<br />

car les résultats de cette technique invasive<br />

manquent par trop de consistance.<br />

Conclusions<br />

Le kyste osseux solitaire (KOS) est une lésion bénigne,<br />

localisée principalement dans les métaphyses<br />

proximales de l’humérus et du fémur. L’évolution

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