Recit de voyage au YEMEN - D.Michel.pdf - ADVENCES

La silhouette des habitations offrent des caractéristiques surprenantes : la partie supérieure des
maisons se divise en deux tours qui évoquent les façades de nos cathédrales.
Les ruelles sont très étroites, ainsi le coin inférieur des habitations est arrondi puis progressivement
reprend l'angle droit au-dessus.
Nous quittons Thulâ pour le village de Hababa où nous
attendent les véhicules. Rencontre avec des moissonneurs.
Marche sur de curieuses dalles de grès, zébrées de petites
crevasses créées par l'eau, le froid et le soleil.
Retour à Shibâm pour déjeuner. Un important mariage
cause un embouteillage dans la ville. Notre resto est complet.
Jalel en trouve un au bord de la route, simple mais bien. Avant
de partir séance photos avec une famille nombreuse et
particulièrement joviale qui finit par s'entasser dans une vieille
Toyota. Celle-ci, grâce à notre "poussette", réussira à démarrer.
Direction Shibâm.
Des inscriptions sud-arabiques ont été gravées au-dessus de la porte datant de 2 siècles avant J.C.
Shibâm (nord), 2600 m, au pied d'une impressionnante falaise, est dominé de 400 m par le village
de Kawkaban, implanté au bord du plateau.
Quelques pas dans le souk, déserté, boutiques fermées, c'est l'heure du qât.
Nous sortons de la vieille ville par une porte aux piliers très anciens (IIe siècle avant J.C.) pour
arriver au pied de la falaise percée d'ouvertures : anciens greniers de caravaniers. Un chemin pavé, puis
un escalier aérien, aux marches incertaines, consolidé par des murs de soutènement. Ils furent construits
par les Turcs au XIXe siècle pour permettre de gravir la falaise de grès aux multiples dégradés de
couleurs allant du blanc, orange, rose, rouge au grenat. Essouflés, nous atteignons Kawkaban.
Visite rapide du village dont la spécialité est la confection de paires de ciseaux en laiton, à partir de
douilles de munitions.
Nous retrouvons les véhi-cules. Sur le plateau, une piste nous amène à une aire sans trop de
cailloux, où nous pouvons planter les tentes.
Le repas est vite expédié, car le vent est très froid.
Kawkaban, vu du plateau
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