Recit de voyage au YEMEN - D.Michel.pdf - ADVENCES
Recit de voyage au YEMEN - D.Michel.pdf - ADVENCES
Recit de voyage au YEMEN - D.Michel.pdf - ADVENCES
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Lundi 15 octobre : Djebel Bokor<br />
Après le petit déjeuner, traversée du djebel vers le village <strong>de</strong> Bokor.<br />
Arrêt sur le bord <strong>de</strong> la falaise surplombant le fond du canyon et le village <strong>de</strong> Badouga.<br />
Nous quittons les véhicules pour randonner et arriver à pied, <strong>au</strong> célèbre rocher <strong>de</strong> Bokor qui domine<br />
<strong>de</strong> 400 m, Al Oudwe, dans le canyon.<br />
Nous sommes attirés par <strong>de</strong> la musique en provenance du village <strong>de</strong> Bokor. Sur la place dans un<br />
cercle <strong>de</strong> spectateurs, <strong>de</strong>s hommes éxécutent <strong>de</strong>s danses ba'ra, armés <strong>de</strong> jambiyas et <strong>de</strong> kalachnikovs,<br />
accompagnés <strong>de</strong> percus-sionnistes.<br />
Invités par les danseurs, Cl<strong>au</strong><strong>de</strong>, J.C. et Jalel, armés d'une jambiya, s'initient à la danse.<br />
Poursuite <strong>de</strong> la randonnée sur le djebel jusqu' <strong>au</strong> bord <strong>de</strong> la falaise.<br />
Dans une étroite gorge, une trace très rai<strong>de</strong>, <strong>de</strong>scend près <strong>de</strong> 300 m en direction d'une route. Le<br />
cheminement est dangereuse car encombré <strong>de</strong> rochers et d'éboulis plus ou moins gros . Surprise à mi<strong>de</strong>scente<br />
: une source.<br />
Au fond du canyon, la route où les véhicules nous atten<strong>de</strong>nt<br />
La route permet <strong>de</strong> rejoindre le village <strong>de</strong> Dourva, entouré <strong>de</strong> cultures en terrasses, presque propre<br />
par rapport <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres.<br />
Pique-nique près du village <strong>au</strong> soleil sur une terrasse, <strong>de</strong>vant une plantation <strong>de</strong> qât.<br />
Petit à petit les habitants s'approchent. Un groupe d'enfants nous apporte <strong>de</strong>s khobs, offertes par les<br />
habitants du village.<br />
Un jeune homme, plus hardi, nous abor<strong>de</strong>, c'est un instituteur, jumbiya et pistolet à la ceinture (il<br />
affirme ne pas l'avoir en classe).<br />
Le dialogue avec Jalel s'éta-blit. Nous voyant plus très jeunes, il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> "d'où venez-vous,<br />
comment pouvez-vous payer ce <strong>voyage</strong> ?". Il est surpris d'appren-dre que nous sommes majoritaire-ment<br />
retraités et recevons une pension.<br />
Poursuite <strong>de</strong> la randonnée, toujours à travers <strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> sorgho et <strong>de</strong> qât, rendue difficile par le<br />
franchissements <strong>de</strong> ruis-se<strong>au</strong>x <strong>au</strong>x rochers glissants (dixit M<strong>au</strong>rice 2).<br />
Les nuages nous enveloppent en arrivant dans un petit hame<strong>au</strong>, près duquel, après avoir attendu<br />
dans les véhicules que la pluie cesse, le camp est établi.<br />
Pas loin <strong>de</strong> nous, un groupe <strong>de</strong> Tchèques ont établi leur camp.<br />
Après la revanche <strong>de</strong> la partie <strong>de</strong> belote d'hier, pour l'apéritif, les conducteurs-cuisiniers nous ont<br />
préparé <strong>de</strong>ux plats d'excellentes et croustillantes frites, sur lesquelles tout le mon<strong>de</strong> s'est jeté (bravo pour<br />
les péluches).<br />
- 92 -