28.06.2013 Views

Entreprendre fevrier.. - BECI

Entreprendre fevrier.. - BECI

Entreprendre fevrier.. - BECI

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Dossier<br />

immoBilier<br />

Focus sur<br />

6 grands dossiers<br />

bruxellois<br />

Dossier Banques<br />

& assurances<br />

La confiance dans<br />

le système bancaire<br />

est ébranlée<br />

Magazine de Beci<br />

Brussels Enterprises Commerce & Industry<br />

Février 2009 • n° 2<br />

Débat avec Thomas Leysen<br />

« Exploitons mieux le potentiel de Bruxelles »


Nos services ciblés pour les PME<br />

vont vous faciliter la vie active !<br />

<br />

Contactez-nous<br />

via notre «ligne Employeurs»<br />

au 02.505 79 15<br />

ou via employeurs@actiris.be<br />

<br />

<br />

En tant qu’Office Régional Bruxellois de l’Emploi,<br />

nous vous proposons gratuitement<br />

nos services personnalisés.<br />

<br />

ACTIRIS respecte et s’engage à promouvoir la diversité et l’égalité des chances pour tous :-)


Emmanuel van Innis,<br />

Président de Beci<br />

Cet anniversaire a été célébré en présence du Roi en<br />

janvier 2009. A l’occasion d’un anniversaire, il est<br />

d’usage de féliciter le jubilaire et s’ils existent encore,<br />

les géniteurs de celui-ci. Nous sacrifions volontiers à<br />

cette coutume d’autant plus que l’attente fut longue, que<br />

la naissance fut compliquée et que le nouveau-né n’a pas<br />

encore terminé ses maladies d’enfance !<br />

Ceci étant, il est difficile d’établir un bilan clair qu’il soit<br />

positif ou négatif sur ces 20 premières années d’existence<br />

tant domine la perception d’une Région mal connue et peu<br />

aimée ou admirée par ses frères et sœurs institutionnels,<br />

d’une Région pleine de paradoxes et dont l’organisation et<br />

la répartition des pouvoirs sont perfectibles.<br />

Mais il n’en demeure pas moins<br />

que Bruxelles-Capitale existe et<br />

qu’en 20 ans, elle a pu maintenir<br />

ou même améliorer son rang,<br />

malgré des moyens limités et<br />

des contraintes difficiles à gérer.<br />

Bruxelles-Capitale - de l’Europe,<br />

de la Belgique, de la Région flamande,<br />

de la Communauté française<br />

… - siège de l’OTAN et de<br />

multiples institutions internationales<br />

et européennes, ville-région de plus en plus multiculturelle,<br />

somme toute pacifique et tolérante, espace de<br />

bien et de bon vivre à entendre la plupart des expatriés qui<br />

y vivent, génère deux fois plus de richesses (20 % du PIB)<br />

qu’elle n’a d’habitants. Elle est aussi le plus important bassin<br />

d’emplois du pays et la vitrine internationale de la Belgique<br />

et constitue pour tous, habitants et entreprises de ce<br />

petit Royaume, un maître-atout.<br />

Et pourtant … ce qui devrait être un motif de fierté devient<br />

souvent une pomme de discorde, ce qui devrait retenir<br />

l’attention prioritaire de tous est souvent traité avec parcimonie<br />

et réticence. Les diables communautaires et institutionnels<br />

sont toujours prêts à mener la danse, alors que la<br />

coopération interrégionale et les objectifs socio-économiques<br />

mériteraient beaucoup plus d’attention.<br />

Enfin, il y a ce paradoxe fondamental : la Région de Bruxelles-Capitale<br />

est dans le top 3 européen en termes de création<br />

de richesse mais ses habitants ont un revenu moyen<br />

bien moins élevé, ce qui profite au reste du pays (transfert<br />

dont on ne parle jamais !), et essentiellement au Brabant<br />

edito<br />

Les 20 ans de la Région<br />

de Bruxelles-Capitale<br />

La Région de Bruxelles-Capitale<br />

est dans le top 3 européen en<br />

termes de génération de richesse<br />

mais ses habitants ont un<br />

revenu moyen bien moins élevé.<br />

wallon et flamand, respectivement 1ère et 2ème provinces<br />

les plus riches de Belgique en termes de revenus par habitant<br />

!<br />

Alors que faire ? Les 4 organisations d’entreprises du pays<br />

(FEB, VOKA, UWE et <strong>BECI</strong>) ont apporté leur réponse par le<br />

projet de Brussels Metropolitan Région (BMR) qui vise à<br />

une gestion intégrée au niveau économique et social de ce<br />

qui constitue le vrai pôle metropolitain de Bruxelles et est<br />

constitué d’un territoire qui comprend la Région de Bruxelles-Capitale,<br />

l’arrondissement de Halle –Vilvoorde et le Brabant<br />

wallon.<br />

La réussite de ce projet à 10 ans nécessitera un modèle de<br />

coopération interrégional à tous niveaux (politique – entreprises<br />

– interlocuteurs sociaux<br />

– monde scientifique – enseigne-<br />

ment – soins de santé). Beci fait<br />

de ce projet son fer de lance pour<br />

les années à venir.<br />

Même s’il n’aborde pas directement<br />

l’aspect institutionnel, ce<br />

projet implique néanmoins que<br />

soit revue en profondeur l’organisation<br />

des pouvoirs entre communes<br />

et Régions et de la coopération interrégionale. Et à côté<br />

du projet BMR, il conviendrait également pour la Région de<br />

Bruxelles-Capitale d’étudier le pour et le contre du rôle des<br />

Communautés par rapport à une régionalisation des compétences<br />

communautaires. Cela semble évident pour une<br />

matière comme le tourisme mais la question pourrait être<br />

posée pour l’enseignement, par exemple.<br />

Il est urgent que BMR et la Région de Bruxelles-Capitale, en<br />

particulier, se dotent d’infrastructures dignes de ce nom<br />

en matière de mobilité, d’accessibilité mais également<br />

en matière sportive, culturelle, d’organisation de grandes<br />

conférences et réunions internationales et en matière logistique.<br />

L’expo 1958 a mis Bruxelles sur la carte du monde contemporain<br />

qui est devenue capitale (provisoire !) de l’Europe.<br />

Cinquante ans après, il est plus que temps de donner une<br />

nouvelle impulsion à cette métropole afin qu’elle renforce<br />

son rôle et son attractivité. Qu’elle devienne le cœur vibrant<br />

(et non uniquement administratif) de l’Europe basé sur le<br />

développement durable et sur le concept de « Green city ».<br />

1<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


sommaire fé v r i e r 09<br />

BRussELs ENTERPRIsEs CommERCE<br />

& INDusTRy<br />

1 Edito<br />

4 Enjeux:<br />

Quid en cas de pics de pollution à Bruxelles ?<br />

10 Album :<br />

Débat avec Thomas Leysen<br />

11 Espace membres<br />

15 Member to member<br />

16 Formalités<br />

Beci participe à la simplification administrative<br />

18 International :<br />

• Nouvelles formalités pour les Etats-Unis<br />

• Comment éviter la contrefaçon ?<br />

20 Europe<br />

Les 10 règles d’or des financements européens<br />

51 Bloc-notes<br />

52 Demandes d’admission – Index publicitaire<br />

L’ENTREPRIsE au quoTIDIEN<br />

21 Boîte à outils<br />

35 Album<br />

100 visages de Bruxelles<br />

30 BizzBox<br />

31 Repères<br />

DossIER<br />

Immobilier<br />

33 Voir plus loin que le bout de Schuman<br />

36 Focus sur 6 grands dossiers<br />

42 Lancelot : un chevalier-servant pour protéger<br />

vos bâtiments<br />

DossIER<br />

Banques & Assurances<br />

43 La confiance dans le système bancaire est<br />

ébranlée<br />

46 Etre une PME bruxelloise en temps de crise<br />

47 Test-Achats est-il responsable de l’affaire<br />

Kaupthing ?<br />

49 Les temps sont durs pour les fonds de pension<br />

50 Les assureurs sont préparés au risque terroriste<br />

<strong>Entreprendre</strong> est le mensuel de Beci<br />

(Chambre de Commerce & union<br />

des Entreprises de Bruxelles)<br />

Editeur responsable<br />

Olivier Willocx ow@beci.be<br />

avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles<br />

t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28<br />

www.beci.be<br />

Rédaction<br />

Responsable : Roel Veyt rv@beci.be<br />

secrétaire de rédaction :<br />

Stéphanie Brisson sb@beci.be<br />

Collaborateurs : Patrick Anspach • Guy Bernard •<br />

Jean Blavier • Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy<br />

• Arnaud Dellicour • Olivier Duquesne • Olivier<br />

Kahn • Hélène Legrand • Jacqueline Remits • Luc<br />

Rivet • Harold Schuiten • Carline Taymans<br />

Production & abonnements<br />

administration: Didier Amandt da@beci.be<br />

Design : Megalunatriumviraat<br />

Graphisme – Impression: DB Print<br />

Traduction: Wouter Devriese/Data Translations/BLS<br />

Photo de couverture : Reporters/Jan Van de Vel<br />

ISSN 0770 - 2264<br />

Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation<br />

écrite de l’éditeur<br />

abonnements<br />

Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci.<br />

Infos : da@beci.be • t 02 643 78 34<br />

PuBLICITé<br />

Partenaires structurels de Beci <br />

<strong>Entreprendre</strong>/Dynamiek est lu chaque mois<br />

par plus de 21.000 décideurs.<br />

Tirage moyen par numéro : 13.130 ex.<br />

Infos et réservations :<br />

Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31<br />

F 02 534 86 22 • genevieve.n@skynet.be<br />

Véronique Legein •T 02 763 18 19<br />

F 02 772 54 22 • vl@beci.be<br />

Nos PRoChaINs DossIERs<br />

<strong>Entreprendre</strong> – Dynamiek<br />

Avril 2009<br />

• Banques & services financiers<br />

Date limite pour vos réservations : le 15 mars 2009<br />

Mai 2009<br />

• P.M.E<br />

• Voyages d’affaires<br />

Date limite pour vos réservations : le 15 avril 2009


VERY IMPORTANT PAQUET<br />

CHAQUE COLIS MÉRITE UN TRAITEMENT V.I.P.<br />

Chez Taxipost, nous savons mieux que personne ce que vous attendez d’un service d’envoi de colis : un<br />

traitement professionnel et précis et un suivi minutieux de vos envois. Ce traitement V.I.P., nous vous le proposons<br />

désormais en offre modulable : vous ne payez que pour les options dont votre entreprise a réellement besoin !<br />

OFFRE TEMPORAIRE : 50% DE RÉDUCTION<br />

Devenez maintenant client business de Taxipost et bénéfi ciez de 50% de réduc-<br />

tion durant 3 mois maximum sur tous vos envois nationaux (y compris sur les<br />

options). Enregistrez-vous avant le 31/03/09 sur www.taxipost.be/promo50.<br />

*<br />

* Conditions sur www.taxipost.be/promo50. Valable du 02/02/09 au 31/03/09 inclus. Maximum 2.500 ¤ de réduction par client.


4<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

enjeux<br />

Table ronde<br />

quid en cas de pic de pollution à Bruxelles ?<br />

« Bruxelles est attachée au projet de chercher à résoudre les pics de pollution mais la<br />

Région de Bruxelles-Capitale préfère bricoler des dérogations pour les entreprises qui en<br />

ont besoin, comme le secteur de la distribution ». C’est ce qu’ont clairement fait comprendre<br />

les ministres Evelyne Huytebroeck et Pascal Smet lors d’une table ronde avec les chefs<br />

d’entreprise bruxellois.<br />

Depuis le 1er janvier, des mesures<br />

strictes sont d’application<br />

en cas de pic de la<br />

pollution hivernale dans la Région<br />

bruxelloise. Beci a réuni autour de<br />

la table les ministres et quelques acteurs<br />

influents du monde des entreprises<br />

bruxellois en vue d’engager<br />

un débat à cœur ouvert. A l’exception<br />

d’Evelyne Huytebroeck et de Pascal<br />

Smet, Guy Jourquin (Delhaize), Philippe<br />

Casse (D’Ieteren), Thibaud Colla<br />

(ING), Paul Lenaerts (Audi Brussels),<br />

Jean Putmans (CEPB), Moniek Denhaen<br />

(Touring), Leen Buekers (Febetra)<br />

et Charles Petit (Fedis) ont entamé<br />

la discussion de manière critique<br />

mais constructive. Le monde des<br />

entreprises bruxellois est prêt à se<br />

battre pour la qualité de vie et l’environnement<br />

dans la ville. Mais il met<br />

simultanément en garde contre les<br />

Thibaud Colla, expert en mobilité<br />

ING : « Les transports alternatifs seuls<br />

ne sont pas la panacée. Il ne faut pas<br />

s’attendre à des miracles du carpooling<br />

ou des transports en commun. Prenez<br />

le cas de la SNCB : le réseau ferroviaire<br />

est déjà saturé à Bruxelles. »<br />

mesures aveugles qui coûtent beaucoup<br />

d’argent aux entreprises mais<br />

dont l’impact environnemental n’est<br />

pas prouvé. C’est sur cette déclaration<br />

que Pierre Thonon (Beci) a essuyé les<br />

plâtres.<br />

« le drame de Bruxelles »<br />

EVELyNE HUyTEBROECK (ECOLO –<br />

MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT) :<br />

« Nous prenons de plus en plus<br />

Rouler de manière alternée lors des pics de pollution, bientôt une réalité à Bruxelles ?<br />

conscience de la corrélation entre les<br />

pics dans la pollution de l’air et l’effet<br />

sur la santé. Ces dernières semaines,<br />

les hôpitaux ont été submergés de<br />

personnes souffrant de crises d’asthme<br />

et de problèmes respiratoires. Les<br />

enfants et personnes âgées sont tout<br />

particulièrement sensibles. Bruxelles<br />

figure dans le top dix des villes<br />

les plus polluées d’Europe. Il n’y a<br />

pas de quoi être fier. Cela a un effet<br />

radical sur la qualité de vie de la ville.<br />

Il est normal que les entreprises<br />

se soucient du coût économique des<br />

mesures contre les pics de pollution.<br />

C’est votre rôle. Mais que coûte la<br />

pollution atmosphérique aux soins<br />

de santé dans notre pays ? Il s’agit<br />

d’un coût social lourd, que nous ne<br />

pouvons pas ignorer. Cela vaut aussi<br />

pour l’absentéisme au travail, pour<br />

des raisons de santé : cela coûte un<br />

paquet d’argent aux entreprises. »<br />

PASCAL SMET (SP.A – MINISTRE DE LA<br />

MOBILITé) : « Il ne s’agit pas du tout<br />

de harceler les automobilistes. Nous,<br />

politiciens, n’en tirons aucun plaisir.<br />

Je n’ai rien contre la voiture, je roule<br />

moi-même aussi en voiture. Je trouve<br />

toutefois que les citoyens doivent<br />

faire un choix responsable lorsqu’ils<br />

circulent en ville. Les mesures y<br />

contribuent. Réduisez la circulation


automobile de 20 % et la pollution<br />

atmosphérique diminue d’emblée.<br />

On a beau tourner et retourner le<br />

problème dans tous les sens : 75 %<br />

de la pollution urbaine provient du<br />

trafic automobile. C’est le drame de<br />

Bruxelles : cela fait des décennies<br />

qu’il n’y a qu’un seul boulevard très<br />

large pour les voitures. Il n’y avait<br />

que la voiture, la voiture et encore<br />

la voiture qui comptait. Aujourd’hui,<br />

nous devons rectifier cette situation<br />

compliquée. D’ailleurs, les mesures<br />

dans les villes allemandes sont encore<br />

beaucoup plus sévères. Celui qui<br />

y roule avec une vieille bagnole est<br />

tout simplement prié de ne pas sortir<br />

les jours où l’air est pollué. »<br />

PHILIPPE CASSE (D’IETEREN) : « C’est<br />

vrai mais il faut aussi oser dire que<br />

ces mesures strictes n’ont eu absolument<br />

aucun effet à Francfort, comme<br />

le révèlent les mesures effectuées<br />

après la première année. »<br />

PASCAL SMET : « Attention, l’Europe<br />

prépare des normes encore plus sévères.<br />

Mais en même temps, je dis<br />

ceci : nous allons aussi évaluer ce<br />

plan. Cela se fera sur le terrain. S’il<br />

apparaît que ça ne fonctionne pas,<br />

nous allons directement rectifier la<br />

situation. Et soyez tranquille : nous<br />

n’allons pas nous amuser à faire<br />

un exercice tous les ans. Nous ne<br />

sommes pas sadomasochistes. La<br />

première fois que les normes seront<br />

dépassées sera d’emblée le premier<br />

vrai test. »<br />

les transports en commun<br />

ne sont pas à la hauteur<br />

THIBAUD COLLA (ExPERT EN MOBI-<br />

LITé ING) : « Les transports alternatifs<br />

seuls ne sont pas la panacée. Il<br />

ne faut pas s’attendre à des miracles<br />

du carpooling ou des transports en<br />

Guy Jourquin (Delhaize) : « Pour les<br />

boissons et la nourriture sèche, on<br />

pourrait encore s’organiser malgré<br />

l’interdiction de rouler pendant<br />

les heures de pointe mais en ce qui<br />

concerne les produits frais, on serait<br />

dans le pétrin. »<br />

commun. Mais quelle est l’alternative,<br />

tout simplement rester chez soi<br />

ou quoi ? Prenez le cas de la SNCB :<br />

elle aurait pu parfaitement profiter<br />

de l’alerte smog pour faire la publicité<br />

des transports en commun. Mais<br />

elle a raté le coche. Lorsqu’il a fait glacial,<br />

on a assisté à un chaos complet<br />

sur le réseau ferroviaire. Et n’oubliez<br />

pas que ce dernier est déjà saturé à<br />

Bruxelles. »<br />

EVELyNE HUyTEBROECK : « Nous ne<br />

pouvons en effet tout attendre des<br />

transports en commun, aussi performants<br />

soient-ils. »<br />

PAUL LENAERTS (AUDI BRUSSELS) :<br />

« Et que faites-vous des personnes<br />

qui travaillent en équipes de nuit ?<br />

Ou de celles qui commencent très tôt<br />

ou travaillent très tard ? Audi Brussels<br />

peut en témoigner : à Forest, les<br />

transports en commun font cruellement<br />

défaut. »<br />

PASCAL SMET : « Ils peuvent prendre<br />

des taxis collectifs, ça existe aussi. »<br />

PHILIPPE CASSE (D’IETEREN) : « Une<br />

chose est claire : l’automobiliste est<br />

aujourd’hui pénalisé par les longs désinvestissements<br />

dans les transports<br />

en commun. Ces dernières années, les<br />

autorités ont fermé plus de 200 gares.<br />

Or, ne devons-nous pas justement<br />

prendre le train plus souvent ? »<br />

PASCAL SMET : « Ces gares sont peutêtre<br />

fermées mais la SNCB n’a jamais<br />

transporté autant de voyageurs que<br />

ces dernières années. Il y a plus de<br />

trains que jamais. »<br />

PHILIPPE CASSE (D’IETEREN) : « On ne<br />

peut malheureusement pas en dire<br />

de même pour le transport de marchandises<br />

par voie ferrée. »<br />

enjeux<br />

quid des livraisons ?<br />

GUy JOURQUIN (DELHAIzE) : « L’environnement<br />

et la lutte contre la pollution<br />

atmosphérique est un thème<br />

important pour Delhaize. Il s’inscrit<br />

dans le cadre de notre Corporate social<br />

responsability. En tant que grande<br />

surface importante, nous ne rejetons<br />

donc pas notre responsabilité. Delhaize<br />

compte 79 points de vente à<br />

Bruxelles et a aussi deux sièges centraux,<br />

qui emploient plus de mille personnes.<br />

Les mesures en cas de pics de<br />

pollution concernent donc naturellement<br />

notre personnel. Nous prenons<br />

toutes les mesures, y compris dans le<br />

cadre d’une meilleure mobilité dans<br />

la ville. Mais les directives touchent<br />

également nos clients. La plupart des<br />

visiteurs de nos supermarchés viennent<br />

en voiture, ce sont d’ailleurs nos<br />

meilleurs clients. Les jours ouvrables<br />

normaux, nous enregistrons à Bruxelles<br />

un chiffre d’affaires de 2,5 millions<br />

d’euros, ce qui n’est pas négligeable. Si<br />

nos clients doivent laisser leur voiture<br />

à la maison en raison du seuil 2, nous<br />

pouvons déjà vite escompter une perte<br />

de chiffre d’affaires de 20 à 30 %, du<br />

fait qu’à pied ou à vélo, ils ne peuvent<br />

pas emporter autant de produits. »<br />

PASCAL SMET : « Mais ils ne font que<br />

postposer ces achats, non ? C’est ce<br />

Drapeau jaune<br />

seuil d’intervention 1 -<br />

peut survenir 2 à 3 fois par an<br />

● Vitesse limitée à 90 km/h sur le ring de<br />

Bruxelles, ainsi que sur les autoroutes de<br />

la Région wallonne et de la Région flamande.<br />

● Renforcement des contrôles de vitesse en<br />

Région de Bruxelles-Capitale pour faire<br />

respecter la limitation à 50 km/h<br />

5<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


6<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

enjeux<br />

qui ressort d’une étude : 20 % des déplacements<br />

sont simplement postposés<br />

au lendemain.”<br />

GUy JOURQUIN (DELHAIzE) : « Si une<br />

telle situation ne dure qu’un seul<br />

jour, ça va encore. Cela va nous coûter<br />

beaucoup de temps et beaucoup<br />

d’argent mais au niveau de l’alimentation<br />

sèche et des boissons, nous<br />

pouvons avec un peu de bonne volonté<br />

nous organiser. Mais si les pics<br />

de pollution et les mesures persistent<br />

quelques jours, et qu’il y a une interdiction<br />

de circulation pour les camions<br />

pendant les heures de pointe,<br />

cela devient ingérable pour Delhaize.<br />

Avec les produits frais, nous sommes<br />

véritablement dans le pétrin. Ces produits<br />

représentent 50 % de notre chiffre<br />

d’affaires. Il s’agit de livraisons<br />

quotidiennes : c’est toute une organisation<br />

pour les avoir frais dans les<br />

rayons. Delhaize n’est pas la seule à<br />

être confrontée à ces problèmes. Il y a<br />

aussi les autres chaînes de supermarchés,<br />

sans oublier les détaillants. »<br />

Drapeau orange<br />

● Application du système de<br />

« plaques alternées » dans<br />

toute la Région bruxelloise, à partir<br />

de minuit, et pendant 24 heures. Ce qui<br />

signifie que, lors du premier dépassement,<br />

seules les voitures dont les plaques<br />

se terminent par un nombre pair/<br />

impair peuvent circuler. La mesure<br />

s’applique également aux véhicules<br />

immatriculés à l’étranger.<br />

● Accès gratuit aux transports publics<br />

de la STIB, offre renforcée et horaire de<br />

pointe étalé.<br />

● Vitesse limitée à 90 km/h sur le ring<br />

de Bruxelles et sur les autoroutes de<br />

la Région wallonne et de la Région flamande.<br />

● Renforcement des contrôles de vitesse<br />

en Région de Bruxelles-Capitale pour<br />

faire respecter la limitation à 50 km/h<br />

● Les poids lourds de plus de 3,5 tonnes<br />

sont interdits à la circulation entre 7h<br />

Philippe Casse (D’Ieteren) : « Nos clients ne<br />

comprennent pas pourquoi ils ont investi<br />

dans des filtres à particules pour être<br />

sanctionnés de la même manière que ceux<br />

qui se déplacent dans des épaves. »<br />

PASCAL SMET : « L’objectif est précisément<br />

d’éviter des pics de pollution le<br />

deuxième ou le troisième jour. Mais<br />

le vrai problème est la livraison, ça<br />

je le comprends. Je ne veux pas non<br />

plus minimiser les problèmes. Nous<br />

devons trouver des solutions. »<br />

JEAN PUTMANS (CEPB – COMMU-<br />

NAUTé PORTUAIRE BRUxELLOISE) :<br />

« Le problème n’est pas limité au secteur<br />

de la distribution et aux grandes<br />

surfaces. Nous pouvons faire le tour<br />

de tous les secteurs. Qu’en est-il du<br />

secteur de la construction par exemple<br />

? Il est difficile de demander à un<br />

camion avec bétonneuse de s’arrêter<br />

de tourner pendant quelques heures,<br />

n’est-ce pas ? »<br />

seuil d’intervention 2<br />

- n’arrive que tous les 2-ans<br />

et 10h ainsi qu’entre 17 h et 20 h, mais<br />

ne sont pas concernés par le régime de<br />

plaques alternées.<br />

● Les bâtiments où s’exerce une activité<br />

tertiaire doivent plafonner la température<br />

de leurs locaux à 20°.<br />

● Ces mesures ne s’appliquent pas aux<br />

véhicules prioritaires, au transport<br />

de personnes (taxis et véhicules de<br />

personnes handicapées inclus) ainsi<br />

qu’aux véhicules destinés à la collecte<br />

des déchets.<br />

● Les véhicules à hautes performances<br />

environnementales ne sont pas<br />

concernés par le système des plaques<br />

alternées.<br />

● Dans certains cas, des dérogations<br />

peuvent être octroyées par les bourgmestres.<br />

Pour autant que l’extrême nécessité<br />

de circuler puisse être démontrée.<br />

PHILIPPE CASSE (D’IETEREN) : « y at-il<br />

suffisamment de parkings ? Ne<br />

risquez-vous pas avec cette mesure<br />

de bloquer complètement Bruxelles ?<br />

Ces camions doivent-ils s’arrêter ? Ils<br />

peuvent difficilement faire demi-tour<br />

et rentrer chez eux. Ou que faitesvous<br />

d’un bus plein de touristes, vous<br />

le faites stationner sur un parking<br />

au milieu de nulle part ? Et même si<br />

le camion doit s’arrêter, le moteur<br />

du frigo devra continuer à tourner.<br />

Autrement, les produits ne restent<br />

pas frais et vous vous exposez à des<br />

problèmes de santé publique. Que les<br />

choses soient claires : le monde des<br />

entreprises plaide pour une approche<br />

positive. Nous avons l’obligation morale<br />

d’intervenir. Mais les autorités<br />

doivent beaucoup communiquer sur<br />

la problématique environnementale.<br />

Nous devons sensibiliser les citoyens<br />

à des choses parfois simples, comme<br />

ne pas utiliser les clignotants à un<br />

rond-point, ou moins rapidement<br />

prendre un ascenseur.<br />

EVELyNE HUyTEBROECK: « Si nous<br />

dépassons le seuil 2, je crains qu’une<br />

campagne de sensibilisation ne serve<br />

plus à rien.<br />

Des véhicules plus propres<br />

PHILIPPE CASSE (D’IETEREN) : « Que<br />

nous disent nos clients ? Ils se demandent<br />

pourquoi les autorités<br />

visent l’automobiliste mais ne parlent<br />

pas du chauffage dans les maisons.<br />

Poussière fine, CO2, pollution à<br />

l’ozone… les gens mettent tout dans<br />

le même panier. Le secteur automobile<br />

est impuissant. Nous pouvons<br />

difficilement dire, « monsieur l’automobiliste,<br />

vous devez retourner sur<br />

les bancs d’école » ? Nos clients nous<br />

disent aussi : « monsieur, j’ai investi<br />

beaucoup d’argent dans un filtre à<br />

particules. Pourquoi suis-je aussi pénalisé<br />

que les gens qui continuent


LE NOUVEL ACCORD DE COOPÉRATION EST APPLICABLE<br />

À PARTIR DU 1/1/2009<br />

Les nouveautés les plus importantes,<br />

du nouvel accord de coopération du 4<br />

novembre 2008, concernent les points<br />

suivants :<br />

Un nouveau type de « responsable<br />

d’emballages » : Le fabriquant/<br />

l’importateur d’emballages de service<br />

devient responsable d’emballages à la<br />

place de ses clients.<br />

De nouveaux pourcentages de recyclage<br />

et de valorisation: Les pourcentages<br />

de recyclage et de valorisation se voient<br />

adaptés à la réalité du terrain. Le pourcentage<br />

de recyclage à atteindre est de<br />

80%.<br />

Le plan général de prévention : Tout<br />

responsable d’emballages qui utilise<br />

chaque année en Belgique au moins 100<br />

tonnes d’emballages perdus pour em-<br />

baller des produits qu’il met sur le marché<br />

belge, de même que tout responsable<br />

d’emballages qui met sur le marché<br />

une quantité annuelle d’au moins 300<br />

tonnes d’emballages perdus se voient<br />

obligé de rentrer un plan de prévention<br />

tous les 3 ans.<br />

Un seuil minimum pour l’obligation de<br />

reprise: Les responsables d’emballages<br />

qui mettent chaque année moins<br />

de 300 kg d’emballages sur le marché<br />

belge sont exemptés de l’obligation de<br />

reprise.<br />

Une nouvelle obligation à charge des<br />

organismes agréés pour les déchets<br />

d’emballages ménagers: Un nouveau<br />

prélèvement annuel de 50 eurocents par<br />

habitant est prévu pour les organismes<br />

agréés pour les déchets d’emballages<br />

ménagers.<br />

Une nouvelle procédure de contrôle :<br />

La procédure de contrôle et de sanctions<br />

a été modifi ée afi n d’en améliorer<br />

l’effi cacité.<br />

Afi n d’obtenir plus d’information au<br />

sujet du nouvel accord de coopération,<br />

consulter www.ivcie.be.


8<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

enjeux<br />

à rouler avec une vraie épave ? C’est<br />

quand même une tâche qui revient à<br />

l’inspection automobile. »<br />

EVELyNE HUyTEBROECK : « Je veux<br />

quand même attirer l’attention sur<br />

la liste de quinze véhicules ‘plus propres’.<br />

Il s’agit de véhicules à efficacité<br />

énergétique qui sont exonérés du<br />

système de ‘plaque alternée’ lorsque<br />

le seuil 2 est dépassé. Vous trouvez<br />

aussi cette liste sur Internet. L’inspection<br />

automobile doit en effet faire<br />

son travail. Mais je voudrais quand<br />

même apporter une nuance : nous ne<br />

sommes pas ici dans des situations à<br />

l’italienne où les véhicules ne doivent<br />

aller au contrôle technique qu’une<br />

fois tous les 5 ans. »<br />

image de Bruxelles à<br />

l’étranger<br />

PHILIPPE CASSE (D’IETEREN) : « Une<br />

autre question que je me pose à propos<br />

des pics de pollution : qu’en est-il<br />

de l’image de Bruxelles à l’étranger ?<br />

Que faisons-nous aux frontières du<br />

pays : comment communiquonsnous<br />

envers les chauffeurs étrangers<br />

qui se rendent à Bruxelles ? Aux frontières,<br />

il y a presque partout des panneaux<br />

d’information électroniques :<br />

seuil<br />

d’intervention 3<br />

- n’arrive que très rarement<br />

● Tout véhicule est interdit à la circulation<br />

à partir de minuit et pendant 24 heures,<br />

à l’exception des véhicules prioritaires et<br />

des transports publics.<br />

● Les bâtiments où s’exerce une activité tertiaire<br />

doivent plafonner la température<br />

de leurs locaux à 20°. Plus d’info sur www.<br />

picdepollution.be<br />

Paul Lenaerts (Audi Brussels) : « Que faitesvous<br />

avec les gens qui travaillent de nuit ?<br />

Avec ceux qui doivent arriver très tôt ou<br />

partir très tard ? Chez Audi, on peut en<br />

parler : la commune de Forest est mal<br />

desservie par les transports en commun. »<br />

Drapeau<br />

rouge<br />

les autorités bruxelloises peuvent-elles<br />

y donner des informations sur les<br />

directives, si les seuils sont dépassés ?<br />

Car sur le ring de Bruxelles vous ne<br />

trouvez aucun panneau d’information<br />

électronique.”<br />

PASCAL SMET : « Nous avons eu en<br />

effet des contacts informels avec les<br />

autres régions.<br />

Le problème est que la Flandre et<br />

la Wallonie utilisent chacune leurs<br />

panneaux pour communiquer sur<br />

leurs propres mesures en cas d’alerte<br />

smog.Nous pouvons espérer en effet<br />

que davantage de panneaux d’information<br />

dynamiques viennent rapidement<br />

sur le ring de Bruxelles. »<br />

alarme sms pour des pics<br />

de pollution<br />

PAUL LENAERTS (AUDI BRUSSELS) :<br />

« Les seuils de pollution s’appliquentils<br />

uniquement à Bruxelles, ou également<br />

aux autres régions?”<br />

Evelyne Huytebroeck : « Les seuils<br />

d’alarme existent aussi bien en Flandre<br />

qu’en Wallonie. Mais les mesures<br />

que nous prenons en cas de pics<br />

de pollution ne s’appliquent qu’à<br />

Bruxelles.”<br />

JEAN PUTMANS (CEPB) : « Qu’en est-il<br />

des entreprises qui veulent demander<br />

une dérogation à l’interdiction temporaire<br />

de circuler pour des camions<br />

de plus de 3,5 tonnes ? Une entreprise<br />

de construction par exemple : doitelle<br />

demander cette dérogation dans<br />

la commune où se trouve le siège central<br />

de l’entreprise, ou à l’endroit du<br />

chantier de construction?”<br />

EVELyNE HUyTEBROECK : « Cela n’a<br />

pas d’importance. Sachez qu’une telle<br />

dérogation vaut pour tout Bruxelles<br />

Pascal Smet, Pierre Thonon (Beci) et Evelyne Huytebroeck.<br />

et qu’elle est valable un an, donc pas<br />

uniquement lors de pics. »<br />

THIBAUD COLLA (ING) : « Et qu’en<br />

est-il de la communication envers les<br />

entreprises?”<br />

EVELyNE HUyTEBROECK : « Grâce<br />

au système de mesure de la cellule<br />

interrégionale pour l’environnement<br />

Celine nous savons 48 heures à<br />

l’avance quand un pic de pollution va<br />

arriver. Cette information est diffusée<br />

automatiquement vers les autorités,<br />

les médias, les citoyens… et vers<br />

le monde des entreprises. Chaque<br />

entreprise peut s’inscrire via www.<br />

picdepollution.be pour une alerte sms<br />

ou e-mail. Nous avons également une<br />

nouvelle campagne promotionnelle<br />

pour mieux faire connaître le site<br />

web à Bruxelles. »<br />

Infos : www.picdepollution.be ●


qu’est-ce que le smog ?<br />

Le smog est un nuage de pollution statique<br />

sur lequel se sont fixées des particules<br />

fines en suspension : polluants et<br />

COV(les composés organiques volatils<br />

(COV) sont des gaz à effet de serre) dans<br />

la stratosphère. Il est très opaque et sa<br />

couleur varie entre le bleuté et l’orangé.<br />

Alourdis et réchauffés par ces particules,<br />

les nuages bloquent l’air froid au sol une<br />

fois dans l’atmosphère inversant ainsi les<br />

températures. Son nom est formé à partir<br />

des mots anglais smoke (la fumée) et fog<br />

(le brouillard).<br />

Le plan d’urgence ne s’applique<br />

qu’en cas de pics de pollution se<br />

produisant entre le 1er novembre<br />

et le 31 mars. En effet, la Belgique<br />

connaît régulièrement des pics de<br />

pollution hivernaux (différents des<br />

pics d'ozone apparaissant en été)<br />

pouvant durer jusqu’à quelques jours<br />

lorsque les conditions météorologiques<br />

ne permettent pas la dispersion<br />

des polluants dans l'air (voir zoom).<br />

Pour élaborer son plan d’urgence en<br />

3 niveaux, les autorités se sont basées<br />

sur la Cellule Interrégionale de l’Environnement<br />

(CELINE) dont les données<br />

répertorient la qualité de l’air<br />

depuis 9 ans.<br />

Le premier seuil induit une réduction<br />

de la vitesse maximum autorisée (90<br />

km/h sur le ring, 50 en ville) et renforce<br />

les contrôles de police, ce qui n’a<br />

qu’une faible incidence sur le travail<br />

des entreprises. Selon CELINE, il est<br />

atteint, en moyenne, 2 à 3 fois par an.<br />

Le second seuil a une probabilité<br />

d’occurrence<br />

moindre puisqu’on<br />

l’estime à 1 fois<br />

tous les 2,5 ans,<br />

soit pour une<br />

voiture : tous<br />

les 5 ans. Le<br />

d e r n i e r<br />

seuil<br />

Sauver l’air de notre ville,<br />

c’est possible<br />

les pics, ça vous panique ?<br />

n’a jamais été atteint en 9 ans mais<br />

impliquerait l’interdiction totale de<br />

circulation pour tous les types de véhicules<br />

durant 24 heures.<br />

un manque de consultation<br />

flagrant<br />

Le nouveau flux de travailleurs que<br />

des journées de pic de pollution vont<br />

engendrer n’a pas été pris en compte<br />

par le gouvernement qui n’a fait appel<br />

qu’au seul transporteur bruxellois<br />

: la Stib. La société compte « augmenter<br />

l’offre de transport de 15% à<br />

18% et garantir la gratuité des transports<br />

en commun », selon son porte-parole<br />

Jean-Pierre Alvin. Aucune<br />

autre société de transport (SNCB, TEC<br />

et De Lijn) n’a été consultée. Les entreprises,<br />

qui devront pourtant mettre<br />

sur pied un plan d’action et, en particulier<br />

pour les navetteurs, l’intégrer<br />

dans leur plan de déplacement d’entreprise,<br />

sont consultées sur les modalités<br />

d’exécutions de l’arrêté, mais<br />

leurs réserves sur le fond de l’arrêté<br />

n’ont pas été prises en compte.<br />

Problème d’autant plus difficile à<br />

solutionner que les TEC ont annoncé<br />

qu’ils n’augmenteraient pas leur desserte<br />

à Bruxelles en cas de pics et la<br />

SNCB a exprimé son mécontentement<br />

en expliquant qu’elle a déjà atteint sa<br />

capacité maximum aux heures de<br />

pointe. Des dérogations pour les services<br />

publics d’urgence ainsi que<br />

pour une petite liste de voitures<br />

particulières ont été prévues.<br />

Certains diront que « cette<br />

mesure réduit à néant<br />

l’intérêt des automobi-<br />

enjeux<br />

Un nouvel arrêté entré en vigueur en janvier 2009 vise à améliorer<br />

la qualité de l’air à Bruxelles. L’arrêté « pic de pollution »<br />

décrit les 3 seuils de pollution de l’air impliquant des changements<br />

de comportements. Le Conseil Economique et Social a<br />

été consulté dans cette élaboration mais les recommandations<br />

des entreprises n’ont pas été suivies.<br />

la pollution tue<br />

listes à investir dans des technologies<br />

propres, comme les filtres à particules<br />

», comme Philippe Casse, Public<br />

Relation Manager chez D’Ieteren.<br />

Les entreprises veulent être<br />

rassurées<br />

Concernant l’interdiction de circuler<br />

des poids lourds, au-delà de la faible<br />

occurrence de déclenchement du<br />

plan, le texte prévoit la réalisation<br />

d’un test annuel. Selon Pascal Smet,<br />

ministre de la mobilité, le premier pic<br />

observé prendra la forme de ce test.<br />

Cette mesure cause 6 heures par jour<br />

de manque à gagner pour toutes les<br />

entreprises de transport ou celles qui<br />

en dépendent (grande distribution,<br />

construction…). De plus, vu le manque<br />

de parkings à Bruxelles, les chauffeurs<br />

poids lourds risqueront d’être verbalisés.<br />

Enfin, espérons que le gouvernement<br />

trouve des solutions réalistes<br />

pour appliquer son plan avant le premier<br />

pic hivernal.<br />

Comment rester informé ?<br />

Au-delà des mass media traditionnels,<br />

vous pouvez demander à être<br />

informé par SMS, e-mail ou radioguidage<br />

24 heures avant le pic. Le détail<br />

des mesures, des plans d’action, les<br />

demandes d’infos et les formulaires<br />

de dérogation sont aussi disponibles<br />

sur le site www.picdepollution.be.<br />

Beci se tient bien entendu également<br />

à votre disposition (Pierre Thonon,<br />

pt@beci.be). ●<br />

Cédric Deveycx<br />

Centre de Connaissance<br />

A l’automne 1952, du fait de températures très basses, les habitants de Londres ont utilisé<br />

beaucoup de charbon pour se chauffer. Le smog qui s’en suivit dura près d’une semaine et,<br />

pendant 48 heures, la visibilité dans la rue ne dépassa pas 50 mètres. Une fois que le vent<br />

l’eut dissipé, on constata que le smog avait fait 12 000 victimes en 5 jours.<br />

9<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


10<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

l’album<br />

Retrouvez sous cette rubrique toutes les photos des événements organisés par <strong>BECI</strong><br />

Thomas Leysen a répété qu’il croyait au potentiel de<br />

Bruxelles<br />

Le patron d’umicore et le président de la FEB, Thomas<br />

Leysen, a esquissé la position de la Belgique dans la crise<br />

internationale. oui la crise économique touche durement<br />

le monde des entreprises belges et non, personne ne peut<br />

précisément prévoir ce qui va encore se passer : « 2009 est<br />

une époque de dangers mais 2009 est déjà une opportunité<br />

», souligne Leysen. « Il est maintenant important de<br />

tenir à l’œil tant les Etats-unis que la Chine. aux Etatsunis,<br />

ils vivent au-dessus de leurs moyens et en Chine, endessous.<br />

maintenant on voit que l’insécurité règne en maîtresse.<br />

Tout le monde met un terme à ses stocks. Le pouvoir<br />

d’achat et la confiance des consommateurs ne sont pas encore<br />

sous pression, mais les entreprises et les particuliers<br />

reportent bien les gros investissements. »<br />

Thomas Leysen au aussi plaidé pour une meilleure régulation<br />

du marché financier : « Il y a un manque total de<br />

transparence. La régulation est nécessaire mais il ne faut<br />

pas qu’elle soit réalisée dans la précipitation. De telles interventions<br />

doivent être réfléchies. »<br />

Thomas Leysen s’est adressé à une centaine<br />

d’entrepreneurs bruxellois, chez ING<br />

Thomas Leysen et olivier Willocx,<br />

administrateur-délégué de Beci.<br />

Débat avec<br />

Thomas Leysen<br />

« Exploitons mieux le<br />

potentiel de Bruxelles »<br />

« Il va encore y avoir des soubresauts. L’instabilité<br />

économique va régner encore quelques<br />

mois. La crise nous offre cependant la<br />

chance unique d’évoluer vers un capitalisme<br />

durable, qui répondrait aussi à la question<br />

écologique». C’est le message qu’a fait passer<br />

Thomas Leysen, Président de la FEB lors<br />

d’un lunch-débat organisé par Beci.<br />

Thomas Leysen en conversattion avec le président de Beci,<br />

Emmanuel van Innis<br />

Routeplan 2018<br />

Thomas Leysen a en même temps fait l’exposé des grands<br />

problèmes en Belgique. « où allons-nous en ce qui concerne<br />

les finances de l’Etat ? Les autorités ont réussi à sauver<br />

les banques mais l’Etat est encore trop peu efficient en Belgique.<br />

Et cela vaut sûrement pour Bruxelles. C’est pourquoi<br />

le projet Business Route 2018 for metropolitan Brussels est<br />

si important. Je crois au potentiel de Bruxelles, aujourd’hui<br />

sous-exploité. »<br />

Tom Smeets<br />

Photos : REPoRTERs/Jan Van de Vel


Espace membres<br />

espace membres<br />

Vous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, un<br />

déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui<br />

vous est offerte dans les pages d’<strong>Entreprendre</strong>, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué<br />

d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à sb@beci.be<br />

Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.<br />

stratégie : un investissement adapté<br />

Jean-Sébastien Eyben et<br />

Daniel Matthys, aux commandes<br />

de S.P.C.<br />

Si le statut de « courtier bancaire » a vu le jour en 2006, ce<br />

n’est que fin 2007 que le comité de direction de la CBFA<br />

agréait officiellement les deux premiers « courtiers en services<br />

bancaires et d’investissement » du pays. La société<br />

bruxelloise S.P.C., « Stratégie, Patrimoine, Conseil » obtient<br />

ainsi le fameux sésame lui permettant de travailler en<br />

toute indépendance avec plusieurs institutions financières<br />

(banques, sociétés de gestion). S.P.C. , « Stratégie, Patrimoine,<br />

Conseil » est ainsi à même de rechercher et de proposer<br />

à ses clients, non pas la « meilleure sicav », le « meilleur<br />

produit », mais bien une formule d’investissement(s)<br />

adaptée à leurs objectifs et à leurs besoins réels.<br />

S.P.C. , « Stratégie, Patrimoine, Conseil », propose ses services<br />

tant aux investisseurs , aisés ou fortunés, souhaitant une<br />

gestion sur mesure (actions, obligations, fonds....) qu’aux<br />

familles soucieuses de bien préparer et bien planifier la<br />

transmission intergénérationnelle de leur patrimoine.<br />

Daniel Matthys compte plus de vingt années d’expérience<br />

dans le secteur financier et est assisté de Jean-Sébastien<br />

Eyben. ●<br />

S.P.C. - “Stratégie, Patrimoine, Conseil”<br />

Boulevard Louis Schmidt 28/19<br />

1040 Bruxelles<br />

t + 32 2 742 30 33 – f + 32 2 400 71 53<br />

info@courtierbancaire.eu – www.courtierbancaire.eu<br />

Le distributeur d’en-cas sains « Body Booster » est une<br />

idée de l’organisme L.O.G.O. qui est réalisée en collaboration<br />

avec Sodexo. Le projet bénéficie de l’appui<br />

de l’administration provinciale du Brabant flamand<br />

et du ministre flamand Steven Van Ackere.<br />

L.O.G.O. est un réseau régional d’organisations visant<br />

davantage de santé et de qualité de vie pour tous. Le<br />

donneur d’ordre est le Gouvernement flamand. En<br />

plus de la stimulation des responsabilités individuelles<br />

dans le cadre d’un style de vie plus sain, L.O.G.O.<br />

œuvre pour un environnement de vie qui facilite le<br />

choix des gens pour une attitude de vie plus saine.<br />

Sodexo assure la restauration dans plus de 700 écoles<br />

en Belgique. L’entreprise applique une charte de<br />

ipc déménage et lance<br />

une nouvelle activité<br />

Depuis plus de 15 ans IPC parcourt les entreprises<br />

de bureau en plateau afin de rendre au parc<br />

informatique leur lustre d’antan (cleaning des<br />

équipements informatiques). Prestataire de<br />

services au sein des entreprises, aujourd’hui<br />

Eric Gilson se lance dans l’animation touristique<br />

d’aventure en proposant aux entreprises<br />

et particuliers des randonnées itinérantes en<br />

VTT à travers le Dahar dans le Sud Tunisien.<br />

Nous pensons que l’humain est et reste l’outil<br />

le plus précieux dans l’entreprise. Ce pourquoi<br />

nous privilégions des voyages responsables<br />

qui mettent en avant les relations humaines,<br />

le contact, les rencontres, les découvertes. ●<br />

sodexo et l.o.G.o. lancent le distributeur d’en-cas sains<br />

Grignoter sain à l’école, c’est possible…<br />

IPC<br />

Avenue Louise 475<br />

1050 Bruxelles<br />

t +32 2 420 04 34<br />

f +32 2 420 30 13<br />

www.ipc-bxl.eu<br />

Changement d’activité<br />

et de décor pour IPC<br />

santé basée sur le triangle alimentaire actif. Proposer<br />

des repas sains, équilibrés et savoureux aux écoliers,<br />

voilà le principal aspect de la politique de l’entreprise.<br />

Elle fournit en outre des informations concernant<br />

tous les piliers d’une alimentation saine et propose<br />

des recommandations en matière de sports et d’exercices<br />

physiques. Le BodyBooster répond pleinement à<br />

cette charte de santé. ●<br />

Sodexo<br />

Rue Chrales Lemaire 1<br />

1160 Bruxelles<br />

t +32 2 547 55 11 – f +32 2 547 55 12<br />

info@sodexo-pass.be – www.sodexo.be<br />

11<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


12<br />

n° 1 - jAnvier 2009 - entreprenDre<br />

vous bougez !<br />

Deux nouveaux associés chez<br />

cms DeBacker<br />

Le cabinet d’avocats CMS DeBacker se renforce<br />

dans le domaine du corporate finance de Bien<br />

connu sur le marché pour sa pratique corporate<br />

dans le domaine de la gouvernance d’entreprise<br />

et des restructurations, le cabinet CMS<br />

DeBacker souhaitait étoffer ses équipes dans le<br />

domaine du corporate finance afin de renforcer<br />

son positionnement auprès des banques, des<br />

private equity houses et des corporates locaux<br />

Carl Dotremont, un des et internationaux. C’est aujourd’hui chose faite<br />

deux nouveaux associés<br />

avec l’arrivée de Vincent Dirckx et Carl. Vincent<br />

Dirckx (UCL, 1991) a débuté sa carrière à New<br />

york en travaillant successivement chez Kelley Drye & Warren<br />

et Baker & McKenzie. Il a ensuite rejoint la pratique belge<br />

du cabinet anglais Freshfields pour laquelle il a effectué un<br />

détachement à Londres. En 2000, il a rejoint le cabinet allemand<br />

Haarmann Hemmelrath & Partners en qualité d’associé.<br />

Il y a développé la pratique corporate sur la Belgique. Il est<br />

ensuite passé chez Lydian où il s’est concentré sur les fusions<br />

& acquisitions, les opérations sur le capital et le capital risque.<br />

Carl Dotremont (KUL, 1993) est spécialisé en droit financier et<br />

en droit des sociétés, notamment dans le domaine du private<br />

equity et du capital risque, des fonds immobiliers, des marchés<br />

de capitaux et des fusions et acquisitions. Il est membre<br />

de Guberna (Institut des Administrateurs), de l’International<br />

Bar Association et de l’American Bar Association; il est en<br />

outre administrateur de l’ASBL Brussels Biennale. Carl était<br />

associé au sein du cabinet d’avocats Berwin Leighton Paisner<br />

LLP, après avoir fait partie durant plusieurs années du cabinet<br />

d’avocats américain Morgan Lewis & Bockius LLP. Il a ensuite<br />

été associé chez Lydian. ●<br />

Direct, l’intranet version Altran<br />

« Direct », l’intranet du groupe Altran, vient<br />

d’être élu comme étant l’un des 10 meilleurs<br />

intranets mondiaux en 2009 par le Groupe<br />

Nielsen Norman, cabinet expert en utilisabilité<br />

qui conseille les sociétés sur l’efficacité<br />

et la satisfaction des utilisateurs envers<br />

leurs produits ou services.<br />

CMS DeBacker<br />

Chaussée de La Hulpe 178<br />

1170 Bruxelles<br />

t +32 2 743 69 05 – f +32 2 743 69 01<br />

Une augmentation significative du<br />

nombre de voyageurs pour Eurostar<br />

Eurostar a transporté 9,1<br />

millions de voyageurs en 2008<br />

Eurostar, le train à grande vitesse qui relie la Belgique et la France<br />

à la Grande- Bretagne, a transporté un nombre de voyageurs<br />

record en 2008. Pour cette première année complète de mise en<br />

service de la ligne à grande vitesse britannique High Speed 1,<br />

Eurostar a franchi la barre historique des 9 millions de voyageurs<br />

avec 9,1 millions de personnes ayant emprunté ses lignes,<br />

soit une augmentation de 10,3% en comparaison avec l’année<br />

dernière, où le nombre de voyageurs avait atteint 8.26 millions.<br />

En Belgique, les chiffres étaient également prometteurs. Ceci<br />

est dû en autre grâce à la popularité des voyages d’un jour, qui<br />

ont doublé allant jusqu’à représenter plus de 20% du nombre<br />

de voyageurs sur la route Bruxelles-Londres. De plus en plus de<br />

personnes optent pour un voyage aller-retour en un jour, ce qui<br />

est parfaitement possible grâce au temps de parcours réduit.<br />

Le chiffre d’affaires Eurostar a également enregistré une<br />

hausse de 10,9 % en comparaison avec 2007, passant de 599 à<br />

664 millions de livres sterling. Des temps de parcours réduits<br />

depuis Bruxelles et Paris vers Londres, les connections optimales<br />

depuis Bruxelles-Midi et une nouvelle gare d’arrivée au<br />

centre de Londres, St Pancras International, expliquent cette<br />

croissance. ●<br />

Eurostar<br />

Avenue Louise 166<br />

1050 Bruxelles<br />

t +32 2 528 28 28 – f +32 2 646 90 04<br />

www.eurostar.com<br />

L’intranet d’altran élu l’un des<br />

« 10 meilleurs intranets mondiaux en 2009 »<br />

« Les ingénieurs d’Altran ont compris l’importance<br />

de créer une interface résolument<br />

orientée utilisateur et une architecture de<br />

l’information évolutive. En créant leur intranet,<br />

l’équipe Altran a su prendre de vraies<br />

décisions basées sur leurs recherches en ergonomie<br />

et leurs tests utilisateurs » déclare<br />

Jakob Nielsen, le spécialiste de l’utilisabilité<br />

des sites Internet, directeur et co-fondateur<br />

du Groupe Nielsen Norman.<br />

« Nous sommes honorés de cette reconnaissance<br />

mondiale pour notre intranet. Ce prix<br />

démontre le savoir faire d’Altran dans le domaine<br />

de l’ECM [Entreprise Content Management]<br />

» souligne Pascal Brier, directeur<br />

général adjoint du groupe Altran.<br />

Direct, est l’outil d’information privilégié<br />

des 18400 salariés dans les 20 pays du<br />

groupe. Au sein d’une plateforme unique,<br />

chacun peut ainsi s’informer, accéder à<br />

l’ensemble des services proposés, bénéficier<br />

d’outils de knowledge management et surtout<br />

de créer ou s’intégrer aux communautés<br />

d’experts. Il en existe aujourd’hui plus<br />

de 200 sur Direct. ●<br />

Altran Europe<br />

Avenue de Tervuren 142-144<br />

1150 Bruxelles<br />

t +32 2 737 68 11 – f +32 2 737 68 36<br />

info@altran-europe.be<br />

www.altran-europe.be


14<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

Une des<br />

activités<br />

organisées<br />

par Sem’On<br />

Business<br />

vous bougez !<br />

Un concept nouveau<br />

de restauration rapide<br />

Delitraiteur est précurseur dans le domaine<br />

du repas prêt à l’emploi. Alors<br />

que l’enseigne a toujoursété « le » lieu<br />

d’achat pour des idées et des solutions<br />

repas, il devient aussi aujourd’hui un lieu<br />

de consommation. Les points de vente<br />

s’équipent tous d’un espace convivial ou<br />

le consommateur pourra préparer et réchauffer<br />

sa solution repas achetée quel-<br />

sem’on Business<br />

s’agrandit !<br />

Le secteur de l’événementiel connait un succès grandissant<br />

et Sem’On Business en est la preuve vivante.<br />

Sem’On Business s’est tout d’abord concentré sur l’organisation<br />

de réunions d’affaires dans les hôtels. Ces<br />

mêmes clients ont incité Sem’On Business à également<br />

organiser des incentives et des Team Buildings. Grâce à<br />

ces nombreuses demandes, la gamme d’activités a été<br />

élargie. Début 2008, un nouveau membre du personnel<br />

a été engagé et les bureaux ont déménagé dans un<br />

espace plus grand. Un an plus tard, un nouveau membre<br />

du personnel est venu renforcer l’équipe. Laurence<br />

Bauwelinckx exercera chez Sem’On Business la fonction<br />

de Junior sales. Auparavant, Laurence travaillait<br />

au service commercial interne chez Küppersbusch. Elle<br />

était également responsable de l’organisation de tous<br />

les évènements au sein de la société. Dorénavant, l’organisation<br />

d’évènement sera son occupation à pleins<br />

temps. En collaboration avec le reste de l’équipe, elle<br />

veillera à ce que Sem’On Business devienne une société<br />

qui donne le ton dans le monde B2B de l’évènementiel.<br />

●<br />

Sem’On Business<br />

Sint Janstraat 38<br />

1785 Merchtem<br />

t +32 52 46 27 25 – f +32 52 46 27 26<br />

www.semonbusiness.com<br />

Delitraiteur, un concept qui évolue<br />

ques minutes plus tôt dans le magasin.<br />

Une cuisine est aussi aménagée afin de<br />

proposer à la clientèle des potages, salades,<br />

sandwichs,..... Cette évolution du positionnement<br />

permet à tous les Delitraiteur<br />

de bénéficier de larges horaires<br />

d’ouverture, étendus aux soirées, aux<br />

week-ends et aux jours fériés.<br />

Les points de vente Delitraiteur projettent<br />

une ambiance chaleureuse par un<br />

aménagement approprié : mobilier en<br />

bois, habillage original des frigos, éclairage,<br />

tons sourds, sol en pierre et musique<br />

d’ambiance originale. Le merchandising<br />

des produits tranche également<br />

avec celui auquel les clients sont habi-<br />

Après plus de trois ans d’études<br />

et de développements, le « Nouveau<br />

Thalys » a été inauguré à<br />

Bruxelles début janvier 2009. Un<br />

train différent sur toute la ligne,<br />

qui accueille les voyageurs dans<br />

le confort et l’esthétique d’un<br />

nouvel univers mêlant teintes<br />

contemporaines, matériaux de<br />

qualité, espaces encore plus adaptés<br />

aux besoins des voyageurs,<br />

nouvelles technologies… Un train<br />

unique, qui propose également<br />

une offre culinaire renouvelée,<br />

servie dans une vaisselle relookée<br />

par un personnel attentif et professionnel<br />

à l’uniforme flambant<br />

neuf. Bien plus qu’un train, bien<br />

plus qu’un trait d’union entre les<br />

grands centres européens, Thalys<br />

est avant tout un état d’esprit,<br />

celui d’une Europe multiculturelle<br />

et dynamique qui s’offre aux<br />

voyageurs. Pour mener à bien sa<br />

métamorphose, Thalys a réalisé<br />

de nombreuses études auprès des<br />

tués dans d’autres magasins : là aussi,<br />

l’idée est que le consommateur se sente<br />

bien dans le magasin pour acheter et<br />

consommer sur place. Chaque point de<br />

vente est décliné selon un plan type étudié<br />

qui permet la découverte rapide de<br />

chaque idée et solution repas offerte. Les<br />

plats préparés stratégiquement placés<br />

contribuent à renforcer l’image de spécialiste<br />

et de choix. ●<br />

Delitraiteur<br />

Rue de l’Espérance 84<br />

6061 Montignies-sur-Sambre<br />

t +32 71 20 42 08 – f +32 71 20 42 92<br />

info-delitraiteur@gld.be<br />

Nouveau look pour Thalys<br />

thalys se métamorphose en 2009<br />

voyageurs afin de recueillir leurs<br />

attentes et de définir l’expérience<br />

actuelle du voyage à bord des<br />

trains, et celle souhaitée demain<br />

à l’issue de la rénovation. Ainsi<br />

par exemple, selon la clientèle,<br />

le rouge est véritablement apparu<br />

comme le code génétique<br />

de Thalys. A la fois actuelle et intemporelle,<br />

exprimant confort et<br />

convivialité, mais également raffinement<br />

et prestige, cette couleur<br />

a constitué le fil conducteur<br />

de la rénovation, guidant naturellement<br />

le développement de la<br />

palette chromatique, la forme et<br />

le choix des matériaux. ●<br />

Thalys International<br />

Place Stéphanie 20<br />

1050 Bruxelles<br />

t +32 2 648 06 00<br />

info@thalys.com<br />

www.thalys.com


Breevast et Immobel, partenaires immobiliers<br />

dans le projet de la Cité Administrative<br />

en bordure du boulevard<br />

Pacheco, annoncent aujourd’hui la<br />

composition de l’équipe qui concevra<br />

les plans de rénovation du site et qui<br />

assurera le suivi de la construction.<br />

Breevast et Immobel ont opté pour<br />

une association entre trois partenaires<br />

parmi lesquels : le Studio Arne<br />

Quinze, dirigé par Arne Quinze, le bureau<br />

d’architectes Archi 2000, mené<br />

par l’architecte Philippe Verdussen,<br />

et le bureau d’architectes M & J-M<br />

Jaspers – J Eyers &<br />

Partners, sous la conduite de l’architecte<br />

Michel Jaspers.<br />

Les différentes tâches concernant<br />

l’étude du projet sont soit menées en<br />

commun par cette<br />

équipe soit réparties selon l’expertise<br />

et les qualités de chaque partenaire.<br />

L’équipe au complet restera<br />

impliquée tout au long du projet.<br />

Breevast et Immobel sont conscients<br />

de l’importance que le futur projet<br />

aura dans le tissu urbain du centre de<br />

Bruxelles et de l’impact visuel que le<br />

site rénové aura sur Bruxelles et ses<br />

environs. L’appel à Arne Quinze exprime<br />

un souhait formel de donner<br />

un nouvel élan et de développer un<br />

nouveau pôle d’attraction dans ce<br />

quartier qui a longtemps été exclu de<br />

l’activité urbaine. Sans renier les qualités<br />

existantes du site, une grande<br />

attention sera portée à l’élaboration à<br />

taille humaine des espaces publics et<br />

des liaisons urbaines. ●<br />

espace membres<br />

Breevast présente le projet de la Cité administrative de l’Etat<br />

Cortix, un nouvel acteur dans le monde du web<br />

Cortix, leader de la création de site Internet en France, est<br />

implanté en Belgique depuis octobre 2007 à Bruxelles et à<br />

Gent. Spécialisé dans les solutions internet et multimédia<br />

clés en main : sites internet, référencement, hébergement,<br />

Cortix offre la possibilité aux entreprises de promouvoir<br />

leurs produits et leur image de marque de manière dynamique<br />

et efficace.<br />

Cortix Belgium<br />

Avenue Reine Astrid 92<br />

1310 La Hulpe<br />

t +32 78 15 01 77 – f + 32 2 633 27 58<br />

www.cortix.be<br />

La Cité Administrative telle qu’imaginée par Beevast<br />

Beevast Belgium<br />

Jan Van Rijswijcklaan 162 b 11<br />

2020 Antwerpen<br />

t +32 3 259 46 00 – f +32 3 259 46 01<br />

www.beevast.be<br />

Vous voulez offrir un avantage à un autre membre de Beci ? L’espace Member to Member<br />

est maintenant à votre disposition dans la revue <strong>Entreprendre</strong> !<br />

Contactez Catherine Mertens au 02 643 78 16<br />

Pages coordonnées par Stéphanie Brisson<br />

Votre avantage Beci<br />

Gagnez un site internet professionnel<br />

(d’une valeur de près de 10.000 €) !<br />

Afin de bien démarrer l’année 2009, CORTIX organise un<br />

grand jeu concours avec le magazine <strong>Entreprendre</strong>/Dynamiek.<br />

A gagner : Un site ‘tout compris’ : création, administration,<br />

hébergement, référencement, gestion nom de domaine et<br />

boîtes mails, pour une durée de 2 ans. Le site se composera<br />

de 3 pages et d’un module dynamique et auto administrable.<br />

Pour remporter ce prix, rien de plus simple ! Répondez aux<br />

2 questions suivantes avant le 15 mars 2009 et renvoyez vos<br />

réponses à Cortix par mail : concours@cortix.be<br />

Question 1 : Cortix est, entre-autres, présent :<br />

A) en France, en Irlande et en Espagne<br />

B) en Chine, Australie et Canada<br />

C) dans aucun de ces pays<br />

<br />

<br />

Question 2 : Combien y aura-t-il de participants à ce concours ?


16<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

formalités<br />

digichambers<br />

Beci participe à la simplification administrative<br />

A la suite d’une analyse approfondie, effectuée par Deloitte, des procédures d’émission<br />

électronique de certificats d’origine (CO) dans plusieurs pays européens, les Chambres de<br />

Commerce belges ont entamé, en mars 2008, le développement d’une application permettant<br />

aux entreprises de faire des demandes de CO en ligne et de les imprimer soi-même,<br />

après approbation par la Chambre.<br />

Les Chambres de Commerce<br />

ainsi que certaines<br />

entreprises ont procédé à<br />

de nombreux tests minutieux,<br />

et aujourd’hui cette application<br />

est à disposition sur www.digichambers.be.<br />

quels sont les avantages?<br />

● Gain de temps.<br />

● Réduction des coûts des coursiers<br />

ou des déplacements<br />

personnels.<br />

● Diminution des coûts en interne<br />

liés au traitement des<br />

données.<br />

● Diminution du risque d’erreur.<br />

● Facilité d’utilisation grâce à<br />

la possibilité de travailler à<br />

partir de modèles.<br />

● Optimalisation du processus<br />

avec l’importation des données<br />

provenant directement<br />

de votre système ERP (en format<br />

xml).<br />

Une étude externe démontre qu’un<br />

utilisateur peut voir ses coûts diminuer<br />

de 30 € jusqu’à 50 € par CO !<br />

quels sont les requis<br />

techniques?<br />

Il vous suffit d’avoir:<br />

● un navigateur Microsoft Internet<br />

Explorer 5.5 ou supérieur;<br />

● un Adobe Reader v7.x ou supérieur<br />

afin de pouvoir visionner les CO et<br />

les imprimer;<br />

● un composant WebSign qui interagit<br />

avec le composant du serveur<br />

pour la signature numérique de<br />

documents xML ou PDF. Ce composant<br />

est mis à disposition sur le site<br />

web de DigiChambers;<br />

Participez vous aussi<br />

à la simplification administrative<br />

● une imprimante couleur;<br />

● une signature numérique (de type<br />

GlobalSign ou Certipost)<br />

Si lors de votre première utilisation<br />

de l’application, votre ordinateur ne<br />

permet pas à son utilisateur de télécharger<br />

certains logiciels, l’intervention<br />

de votre responsable IT en interne<br />

peut s’avérer nécessaire.<br />

qu’en est-il de la sécurité?<br />

Le plus haut degré de sécurité a été<br />

recherché à tous niveaux :<br />

● le site web est protégé par un certificat<br />

SSL afin que les données que<br />

vous fournissez restent confidentielles<br />

et pour protéger aussi votre<br />

entreprise contre le phishing.<br />

● l’accès au site web n’est<br />

possible que moyennant<br />

au minimum une carte<br />

d’identité électronique.<br />

● seuls les utilisateurs possédant<br />

une signature numérique<br />

spécifique peuvent<br />

procéder à l’envoi effectif<br />

d’une demande de CO en<br />

ligne.<br />

Frais supplémentaires ?<br />

DigiChambers n’a été réalisable<br />

que grâce à un investissement<br />

considérable de la part des<br />

Chambres de Commerce belges.<br />

Ces efforts ne sont pas sans<br />

risque, et c’est pour cette raison<br />

que la société DigiChambers SA<br />

a été créée. En outre, l’implémentation<br />

de cette plate-forme<br />

numérique implique des efforts<br />

non négligeables en termes de<br />

formation des employés des<br />

Chambres et de leurs clients. Finalement,<br />

les Chambres sont le<br />

helpdesk de première ligne.<br />

Dans le but de couvrir les frais liés<br />

aux services cités ci-dessus, un forfait<br />

de 3,5 € est demandé par CO. ●<br />

www.digichambers.be<br />

Etes-vous intéressé(e)?<br />

Il suffit de vous enregistrer sur le site web,<br />

de télécharger les conditions générales<br />

et de les renvoyer dûment signées chez<br />

Beci. Il est fortement conseillé de suivre<br />

une formation auprès de Beci lors de<br />

votre première utilisation, afin d’utiliser<br />

l’application de façon optimale. Contactez<br />

Sandrine Surings au 02 643 78 03<br />

ou par mail ss@beci.be


Tables de conversation<br />

Faites du business dans une autre langue !<br />

EN PRATIQUE<br />

• Animateur « native speaker »<br />

• Anglais, néerlandais et français<br />

• Pour toute personne motivée par le perfectionnement<br />

de ses connaissances linguistiques<br />

• Groupe de 7 à 10 personnes<br />

• 2 heures par semaine (12h à 14h)<br />

• 30 semaines/an (hors congés scolaires)<br />

• Lieu : à proximité de votre entreprise<br />

• Test préalable pour déterminer niveau de connaissance<br />

(6 niveaux)<br />

• Début des formations : à partir du 26/1/2009<br />

• Catering : sandwich et boisson<br />

AVANTAGES<br />

• Homogénéité des groupes (tables réparties par langue<br />

et par niveau de connaissance)<br />

• Progrès assurés si présence assidue<br />

• Mise à profi t de vos pauses-déjeuners<br />

• Tarif attractif<br />

PRIX (HTVA) :<br />

• Membres <strong>BECI</strong> : 1.250 €/personne/an (30 séances)<br />

• Non-membres : 1.450 €/personne/an (30 séances)<br />

Les indépendants et PME peuvent bénéfi cier des aides<br />

à la formation de la Région de Bruxelles Capitale : aide<br />

de 50% du montant investi, sous réserve d’acceptation<br />

du dossier par la Région.<br />

Pour plus d’info contactez-nous.<br />

CONTACT<br />

Brigitte van der Mensbrugghe,<br />

Responsable Formations <strong>BECI</strong><br />

02 643 78 30 – 0499 588 842 - bvdm@beci.be


18<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

international<br />

Voyager aux eTaTs-unis<br />

La sécurité avant tout<br />

Vous programmez un voyage d’affaires aux Etats-Unis mais n’êtes pas encore enregistré<br />

dans l’ESTA ? Faites-le vite par Internet car vous avez besoin d’une autorisation de voyage<br />

électronique pour embarquer dans l’avion.<br />

qu’est-ce que l’EsTa ?<br />

Le nouveau système porte le nom<br />

d’Electronic System for Travel Authorisation<br />

(ESTA). Il s’agit d’un système<br />

d’enregistrement obligatoire pour les<br />

touristes et voyageurs d’affaires de<br />

Belgique et de 26 autres pays. Les citoyens<br />

de ces pays peuvent entrer aux<br />

Etats-Unis sans visa, à condition que le<br />

voyage ne dure pas plus de 90 jours.<br />

Chaque voyageur peut introduire une<br />

demande via le site internet d’ESTA.<br />

L’autorisation de voyage est obligatoire<br />

pour chaque voyageur individuel<br />

– donc également pour les enfants qui<br />

accompagnent. A défaut d’autorisation,<br />

vous ne pourrez pas monter à<br />

bord de l’avion.<br />

Le questionnaire est comparable à celui<br />

de la landing card. C’est la carte que<br />

vous deviez, jusqu’il y a peu, remplir<br />

dans l’avion, et que vous deviez ensuite<br />

remettre à la douane américaine.<br />

Pourquoi EsTa ?<br />

1 SéCURITé : Les Etats-Unis veulent<br />

collecter un maximum d’informations<br />

pour garantir la sécurité de<br />

l’Etat. Ils espèrent ainsi maintenir<br />

les terroristes en dehors de leurs<br />

frontières. Les informations sont<br />

issues de banques de données internationales<br />

et américaines.<br />

2 MODERnISATIOn : la douane<br />

américaine introduisait jusqu’il y<br />

a peu les landing cards dans une<br />

base de données. La différence avec<br />

aujourd’hui réside dans le fait que<br />

le voyageur doit désormais le faire<br />

lui-même.<br />

3 COnFORT DES VOyAGEURS : les<br />

Etats-Unis veulent rapidement<br />

informer le voyageur s’il a besoin<br />

ou non d’un visa. Les longues files<br />

d’attente à la douane américaine<br />

devraient bientôt disparaître.<br />

Pouvez-vous partir<br />

directement ?<br />

Le Ministère américain de la Sécurité<br />

intérieure estime qu’en Belgique, 99 %<br />

des demandes seront approuvées directement.<br />

Une réponse positive est valable<br />

deux ans, pour plusieurs visites.<br />

L’ESTA peut postposer la décision définitive<br />

de 72 heures – si elle doit collecter<br />

des informations complémentaires.<br />

Si la demande est quand même<br />

refusée, le voyageur doit demander un<br />

visa au consulat des Etats-Unis.<br />

Les Etats-Unis peuvent également retirer<br />

l’autorisation de voyage à tout<br />

moment, si de nouvelles informations<br />

devaient révéler qu’un voyageur<br />

pourrait constituer une menace pour<br />

les Etats-Unis.<br />

Le Ministère américain de la Sécurité<br />

intérieure conseille à tout le monde de<br />

Publiez votre petite annonce dans la BCD !<br />

compléter la demande le plus rapidement<br />

possible, même à ceux qui n’ont<br />

pas l’intention de voyager aux Etats-<br />

Unis dans l’immédiat. Vous êtes ainsi<br />

sûr si vous devez partir aux Etats-Unis<br />

de manière inopinée ou urgente.<br />

Ceux qui oublient complètement l’enregistrement<br />

obligatoire : pas de panique,<br />

vous pouvez encore compléter la<br />

demande à l’aéroport.<br />

Infos et enregistrement dans plusieurs<br />

langues, entre autres en néerlandais<br />

et français : https://esta.cbp.<br />

dhs.gov/ ●<br />

Vous êtes à la recherche d’un<br />

partenaire à l’étranger ?<br />

Roel Veyt<br />

Vous nous envoyez le type de coopération recherchée. Nous diffusons<br />

votre annonce dans la Business Cooperation Database et auprès des<br />

partenaires du réseau dans plus de 40 pays.<br />

Type de coopération : services commerciaux, franchise, joint-venture,<br />

fusion/ échange de parts, sous-traitance, coopération technologique.<br />

Formulaire disponible sur www.beci.be<br />

Plus d’infos :<br />

Jean-Philippe Mergen<br />

t 02 210 01 77 – jpm@beci.be<br />

Bientôt<br />

en voyage<br />

d’affaires aux<br />

EU? N’oubliez<br />

pas de vous<br />

inscrire !


Comment éviter<br />

la contrefaçon ?<br />

commerce international<br />

Comment maintenir ses droits de propriété intellectuelle<br />

aux frontières de l’Union Européenne et sur le territoire<br />

national ? Les mesures douanières et des habitudes simples<br />

vous aideront à réduire les risques.<br />

Les mesures douanières sont un<br />

outil très efficace dans la lutte<br />

contre la contrefaçon et la piraterie,<br />

dans ce qu’elles permettent<br />

aux titulaires de droit d’entreprendre,<br />

aux frontières de l’UE, une action à<br />

l’encontre d’importantes expéditions<br />

de produits délictueux et donc avant<br />

que ces produits ne soient distribués<br />

sur le marché.<br />

Des comportements simples sont eux<br />

aussi de grande utilité :<br />

● Veillez à ne pas faciliter la<br />

contrefaçon de vos produits !<br />

Déposez-les en tant que marque,<br />

dessin ou brevet. Evitez la mention<br />

(web-site, brochures,…) permettant<br />

la reproduction de vos produits et<br />

informez les services des douanes.<br />

● Vérifiez la nécessité de transférer<br />

votre technologie et votre<br />

savoir-faire en cas d’outsourcing<br />

! Existe-t-il la possibilité<br />

ou non de fragmenter ce transfert ?<br />

Elaborez une clause de confidentialité<br />

dans les contrats. Ne négligez<br />

pas non plus la nécessité d’un marquage<br />

ou de la finition en Europe.<br />

● Prenez le temps de vous renseigner<br />

au sujet de votre partenaire,<br />

agent, sous-traitant et<br />

sur les possibilités de protéger vos<br />

droits de propriété intellectuelle<br />

dans le pays d’intérêt.<br />

● Exercez une surveillance continue<br />

de vos fournisseurs et distributeurs.<br />

Veillez à ce qu’il n’y ait<br />

pas de sous-traitance sans votre<br />

accord !<br />

● utilisez le réseau ! N’hésitez pas<br />

à contacter les chambres de commerce,<br />

les attachés commerciaux<br />

et les consulats et ambassades.<br />

L’impact de la contrefaçon sur le commerce<br />

international sera l’un des thèmes<br />

abordés lors de notre prochain<br />

Export day du 26 mars 2009. ●<br />

Nadine Shango<br />

ns@beci.be<br />

T 02 643 78 20<br />

Les marques haut de gamme doivent faire face à la contrefaçon<br />

56x277.qxd 27/06/2008 10:21 Pagina 2<br />

SOUCIS<br />

D’ARCHIVAGE ?<br />

Archiving Solutions<br />

Your information is nowhere safer<br />

solutions absolues<br />

pour archives<br />

appelez dès maintenant le 078 15 31 61<br />

ou consultez notre site www.merak.eu<br />

19<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


20<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

Soyez futés et<br />

saisissez les<br />

opportunités<br />

européennes<br />

pour votre<br />

business<br />

international<br />

les 10<br />

1 Définir un projet solide, pertinent<br />

et autonome : le projet<br />

doit être défini indépendamment de<br />

l’obtention d’une subvention. Idéalement,<br />

il devrait pouvoir exister même<br />

sans subvention. Ne surtout pas partir<br />

d’une opportunité de financement<br />

pour monter un projet.<br />

2 Connaître l’environnement<br />

politique, juridique, budgétaire<br />

et procédural. La politique régionale<br />

et de cohésion. Les divers programmes,<br />

fonds et initiatives dans un domaine<br />

spécifique. La pyramide décisionnelle<br />

et des documents de référence. Le Règlement<br />

financier. Les procédures d’exclusion,<br />

de sélection et d’attribution. Le<br />

travail des Comités d’évaluation.<br />

3 Intégrer les exigences, attentes<br />

et priorités de la Commission,<br />

des autorités de gestion nationales<br />

et régionales. Les priorités<br />

Financements et contrats européens :<br />

Beci accompagne votre réussite<br />

politiques et économiques de la Commission,<br />

de l’état membre voire de la<br />

région. Les types de projet récemment<br />

cofinancés. Les objectifs favorisés et résultats<br />

escomptés par les autorités de<br />

gestion.<br />

4 Comprendre les programmes,<br />

fonds, initiatives, et identifier les<br />

appels à propositions pertinents.<br />

Intégrer la logique propre des différents<br />

instruments de financement.<br />

Passer outre la complexité des procédures<br />

et documents. Cibler l’information<br />

utile et pertinente. Connaître le<br />

moment de la publication des appels<br />

à propositions, et y accéder en temps<br />

utile.<br />

5 analyser efficacement les<br />

appels à propositions et les documents<br />

de référence. Priorités politiques<br />

et techniques. Seuils de cofinancement.<br />

Dépenses éligibles. Procédures<br />

Les financements et marchés publics de l’Union européenne offrent<br />

aux entreprises de nombreuses et intéressantes opportunités d’affaires<br />

et de développement.<br />

Beci offre un véritable Pôle Intégré de<br />

Services Européens.<br />

Avec le soutien de nos consultants, vous<br />

pourrez bénéficier<br />

● d’informations sur les appels d’offres,<br />

appels à propositions et procédures;<br />

● d’un audit de l’état de préparation de<br />

votre entreprise, de sa capacité financière<br />

et technique, au regard des critères<br />

de sélection et d’attribution;<br />

● d’orientations stratégiques et opérationnelles;<br />

de conseils sur les meilleures<br />

opportunités;<br />

● d’une analyse des projets au regard<br />

des mécanismes européens existants;<br />

règles d’or des financements<br />

européens<br />

Il y a des opportunités à saisir du côté des Fonds européens.<br />

Mais pour y arriver, il vous faudra garder à l’esprit<br />

quelques règles de conduite. Voici quelques conseils pour<br />

vous aider à vous faufiler dans les arcanes complexes des<br />

financements européens.<br />

● d’une aide complète à la constitution<br />

des dossiers, et à l’obtention des subventions<br />

et contrats.<br />

Pour le lancement de ce nouveau service,<br />

Beci offre aux 50 premiers inscrits avant le<br />

15 mars, une heure d’évaluation gratuite,<br />

afin d’analyser les perspectives d’affaires<br />

européennes et de financements qui s’offrent<br />

à leur entreprise.<br />

Plus d’infos :<br />

Jean-Philippe Mergen<br />

t 02 210 01 77 – jpm@beci.be<br />

spécifiques. Critères d’exclusion, de sélection<br />

et d’attribution.<br />

6 Préparer et formaliser des<br />

partenariats sûrs. Identifier des partenaires<br />

complémentaires, qui apportent<br />

une véritable valeur ajoutée. Partenariats<br />

nationaux, transrégionaux<br />

et transnationaux. Définir le rôle de<br />

chaque partenaire, le fonctionnement<br />

du partenariat et les responsabilités.<br />

7 Constituer un dossier complet,<br />

convainquant et séduisant.<br />

Un dossier est une démonstration, sur<br />

base d’une structure logique et de tous<br />

les documents pertinents. C’est aussi<br />

une promesse de résultat, aussi étayée<br />

que possible. C’est enfin une touche de<br />

séduction, d’innovation et de créativité.<br />

8 maîtriser le budget. Dépenses<br />

directes éligibles, dépenses indirectes<br />

éligibles, frais généraux, dépenses inéligibles,<br />

contribution du demandeur,<br />

contributions en nature. Préparation,<br />

exécution et monitoring du budget.<br />

9 Planifier et structurer le projet.<br />

Une perspective pluriannuelle, un<br />

timing réaliste, un déroulé des actions<br />

parfaitement structuré et maîtrisé.<br />

10 assurer la gestion de projet<br />

et le suivi. Mettre en place un Project<br />

management de qualité. Définir et<br />

mettre en œuvre une démarche qualité.<br />

Donner à l’évaluation, au feedback<br />

et au reporting toute leur importance,<br />

tant pour la bonne exécution du projet<br />

que pour le déblocage des paiements<br />

intermédiaires et final. ●<br />

Philippe Trousson<br />

Meta-Europe


Evitez de mettre<br />

votre famille à la rue<br />

et soyez prévoyant !<br />

déclaraTion d’insaisissabiliTé<br />

comment protéger son domicile privé en tant<br />

qu’indépendant ?<br />

Par conséquent, en cas de difficulté<br />

financière, la résidence<br />

principale du travailleur indépendant<br />

est susceptible de faire l’objet<br />

d’une saisie. Ce risque de saisie met<br />

généralement un frein à la création,<br />

au développement ou à la transmission<br />

de l’entreprise.<br />

Le législateur ayant pris conscience de<br />

ce problème a adopté la loi du 27 avril<br />

2007 (entrée en vigueur le 8 mai 2007)<br />

afin de permettre au travailleur indépendant<br />

de protéger son domicile en<br />

le faisant déclarer insaisissable dans<br />

certaines circonstances.<br />

En d’autres mots, les biens qui composent<br />

votre résidence principale ne<br />

peuvent plus être saisis par un huissier<br />

de justice moyennant le respect<br />

de certaines conditions.<br />

qui peut bénéficier de cette<br />

protection ?<br />

Afin de pouvoir bénéficier de cette<br />

protection le travailleur indépendant<br />

doit remplir certaines conditions :<br />

exercer son activité, en tant que personne<br />

physique. Sont donc visés les<br />

commerçants, les artisans, les<br />

professions libérales. L’activité<br />

doit être exercée à titre principal.<br />

L’activité doit être exercée<br />

sur le territoire belge.<br />

Les catégories suivantes sont<br />

donc exclues de cette protection<br />

: les sociétés, les travailleurs<br />

indépendants qui<br />

exercent leur activité à titre<br />

complémentaire ou comme<br />

pensionnés et les travailleurs<br />

indépendants exerçant, même<br />

à titre principal, leur activité hors territoire<br />

belge.<br />

quel immeuble est concerné<br />

par cette protection ?<br />

La protection ne concerne que la « résidence<br />

principale » de l’indépendant.<br />

La résidence principale est le lieu où<br />

l’indépendant séjourne la majeure<br />

partie de l’année.<br />

quelles sont les démarches à<br />

accomplir pour bénéficier de<br />

cette protection ?<br />

Pour protéger sa résidence principale<br />

le travailleur indépendant doit faire<br />

une « déclaration d’insaisissabilité »<br />

auprès du notaire de son choix.<br />

Cette déclaration doit contenir, sous<br />

peine de nullité, une description détaillée<br />

de l’immeuble et des droits<br />

que l’indépendant détient sur celui-ci,<br />

ainsi que la qualité de travailleur indépendant<br />

que le notaire vérifiera.<br />

Une fois rédigée, la déclaration sera<br />

inscrite par le notaire dans un registre<br />

spécifique tenu au bureau du conservateur<br />

des hypothèques de l’arrondissement<br />

dans lequel l’immeuble est<br />

situé.<br />

boîte à outils<br />

Choisir d’exercer une activité professionnelle en tant<br />

qu’indépendant comporte des risques. En effet, travailler<br />

sous cette forme juridique implique un mélange entre le<br />

patrimoine de l’entrepreneur et le patrimoine de l’entreprise.<br />

En d’autres mots, il n’existe pas de séparation entre les<br />

différents patrimoines, comme c’est le cas pour les sociétés.<br />

a quel moment cette<br />

déclaration est-elle effective ?<br />

La déclaration d’insaisissabilité est<br />

effective, c’est-à-dire opposable aux<br />

créanciers et aux tiers, à daté de son<br />

inscription dans le registre spécifique<br />

tenu au bureau du conservateur des<br />

hypothèques.<br />

La protection joue-t-elle pour<br />

toutes les dettes ?<br />

La protection ne joue que pour les dettes<br />

nées après la déclaration d’insaisissabilité<br />

et ne vise que les dettes liées à<br />

l’activité professionnelle comme par<br />

exemple : les dettes à l’égard de la TVA,<br />

les dettes contractuelles à l’égard des<br />

fournisseurs, les dettes envers les organismes<br />

de crédit, etc.<br />

quel est le coût de cette<br />

déclaration ?<br />

La loi prévoit que les frais et honoraires<br />

pour l’établissement de la déclaration<br />

sont fixés à 500 euros. Concernant<br />

l’inscription ou la radiation<br />

(renonciation) les frais sont fixés à<br />

500 euros également. Le coût total de<br />

l’opération s’élève donc à 1000 euros<br />

pour la rédaction de la déclaration et<br />

son inscription. ●<br />

Plus d’infos<br />

Cindy Torino & Talin Afsar<br />

Mirella<br />

Zaccagnini<br />

Conseiller<br />

financier <strong>BECI</strong><br />

Starters<br />

t 02 643 78 46<br />

mz@beci.be<br />

21<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


22<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

boîte à outils<br />

sTarTer du mois<br />

Quel est votre parcours ?<br />

J’ai commencé comme employé dans<br />

le secteur des assurances. J’ai aussi<br />

fait un petit détour par le commerce<br />

international, j’ai vécu une expérience<br />

passionnante en étudiant le<br />

marché nippon, ceux de Hong Kong<br />

et de Singapour. Une fois rentré, j’ai<br />

opté pour le métier de banquier. Si<br />

j’ai appris beaucoup, j’y ai aussi vécu<br />

ma plus grande frustration. J’étais<br />

perpétuellement contraint de proposer<br />

des solutions qui ne convenaient<br />

pas au client, uniquement parce que<br />

l’agence devait atteindre ses objectifs.<br />

Je n’ai pas pu l’accepter et j’ai<br />

choisi de partir…<br />

Pourquoi l’idée<br />

d’entreprendre ?<br />

De cette petite histoire, s’est imposée<br />

l’idée suivante : avec mes aptitudes<br />

acquises en assurances et en<br />

banques, il m’a paru évident qu’une<br />

alternative à la gestion classique des<br />

capitaux existe, bien plus agréable et<br />

plus efficace pour tout le monde. Pour<br />

y répondre, j’ai créé ma propre fonction<br />

: trouver sur le marcher les produits<br />

rentables, leur donner un cadre<br />

fiscal attrayant.<br />

Carte d’identité:<br />

nom :<br />

Petit Jean Paul<br />

Formation acquise : Agréé CBFA<br />

Enseigne : Orionis<br />

Activités :<br />

Gestion personalisée de capitaux privés ou sociétés<br />

Date de création : 17/01/07<br />

(début comme indépendant en 2006)<br />

Adresse :<br />

Av Van Becelaere 28A/51<br />

B-1170 Bruxelles<br />

info@orionis.eu<br />

« la relation humaine est pour moi un élément<br />

essentiel sans lequel faire des affaires serait un<br />

peu fade et sans saveur »<br />

Comment se porte votre<br />

marché ?<br />

Mon marché se porte à merveille puisque<br />

je réponds exactement à la demande<br />

du moment. Les investisseurs<br />

sont refroidis par l’attitude de leurs<br />

banquiers, les pertes qu’ils leur ont fait<br />

subir, et la peur des marchés financiers.<br />

J’offre une approche personnalisée et<br />

des solutions qui sont souvent insensibles<br />

aux mouvements des marchés<br />

classiques. Tous mes portefeuilles sont<br />

restés positifs en 2008 !<br />

Quelle qualité faut-il avoir<br />

pour être un bon chef<br />

d’entreprise ?<br />

Je mettrais en avant les qualités suivantes<br />

: un bon dosage entre la passion<br />

et la raison.<br />

Aimer les gens pour veiller à ce que<br />

les clients, les fournisseurs et les collaborateurs<br />

se sentent bien. Saisir les<br />

opportunités sans s’éparpiller. Rester<br />

concentré sur ce qu’on sait faire et<br />

prendre les décisions de développement<br />

en se rappelant toujours de l’intuition<br />

de base. La relation humaine<br />

est pour moi un élément essentiel<br />

sans lequel faire des affaires serait<br />

un plat fade et sans saveur.<br />

Quels conseils donneriezvous<br />

aux personnes qui<br />

hésiteraient à se lancer dans<br />

la création d’entreprise ?<br />

Osez ! Le CDI n’est pas le contrat d’emploi<br />

idéal pour tous. Le plaisir de faire<br />

ce qu’on aime, de créer son propre<br />

emploi est un trésor qui mérite quelques<br />

sacrifices pour tellement de satisfactions,<br />

à condition d’en avoir le<br />

désir et le profil.<br />

Quels sont les services<br />

auxquels vous avez fait appel<br />

chez <strong>BECI</strong> ?<br />

<strong>BECI</strong> a été pour moi le premier<br />

contact avec le monde de la création<br />

dl’entreprise, la porte qui s’est entrouverte<br />

sur un univers immense.<br />

Mon premier contact avec la <strong>BECI</strong> ?<br />

<strong>BECI</strong> Starters : un encouragement,<br />

une écoute, une première solution.<br />

Symboliquement, je dirais que ce fut<br />

la première solution concrète dans<br />

le processus de création. Un bout<br />

de fil que vous commencez à tirer<br />

et derrière lequel se cache toute une<br />

bobine. ●<br />

Propos recueillis par<br />

Mirella Zaccagnini


SAVE THE DATE<br />

1 & 2 AVRIL 2009<br />

TOUR &TAXIS, BRUXELLES<br />

www.entreprendre2009.be<br />

en collaboration avec<br />

<strong>Entreprendre</strong> 2009<br />

6 e L’INCONTOURNABLE RENDEZ-VOUS DES PME EDITION<br />

Pourquoi participer ?<br />

Ú 2 JOURS pour faire un maximum de rencontres<br />

intéressantes : création, fi nancement,<br />

transmission, e-commerce, franchise, …<br />

Ú PRÉSENTER vos produits et services<br />

Ú GÉNÉRER DES LEADS grâce à un public composé<br />

à 78% de décisionnaires actifs<br />

Ú 250 EXPOSANTS qui couvrent tous les secteurs<br />

d’activité qui intéressent la PME et les indépendants<br />

Ú LE PREMIER SALON NATIONAL CONSACRÉ AUX PME<br />

RENCONTREZ<br />

10.000 DIRIGEANTS DE PME<br />

Carine Janssens - carine@newbizz.be & Joëlle Nobels - joelle@newbizz.be - tel. 02 645 34 80<br />

en synergie avec le salon<br />

FRANCHISING<br />

& PARTNERSHIP<br />

WWW.FRANCHISE.BE


24<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

boîte à outils<br />

Une méthode pour élaborer votre stratégie en peu de temps<br />

Chacun convient qu’il est essentiel<br />

aujourd’hui d’unir ses<br />

équipes autour d’une stratégie<br />

claire, forte, intéressante. Dégager une<br />

vision stratégique et la traduire dans<br />

un plan stratégique c’est se donner le<br />

temps d’anticiper, de concentrer ses<br />

moyens, de mobiliser les efforts. La<br />

confection d’un plan stratégique est<br />

aussi l’occasion d’un dialogue constructif,<br />

imaginatif et fondamental entre les<br />

porteurs de la structure. Ce dialogue renouvelle<br />

l’adhésion, donne du sens et<br />

envoie un signal fort aux partenaires.<br />

Pourtant bon nombre d’entreprises,<br />

d’administrations, d’associations et de<br />

PME n’ont peut-être tout simplement<br />

pas le temps de s’y consacrer. L’équipe<br />

IFEAS a développé un outil, le DCA,<br />

pour répondre à cette problématique :<br />

en moins de trois jours, la méthode<br />

vous permet de réaliser un plan stratégique<br />

riche, varié, concret et systématique.<br />

La stratégie n’est pas du travail en<br />

plus, c’est ce qui permet de savoir dans<br />

le travail quotidien ce qui est stratégique,<br />

ce qui est porteur à l’avenir et ce<br />

qui l’est moins.<br />

l’institut Francophone d’etudes<br />

et d’analyses systémiques<br />

(iFeas)<br />

L’IFEAS est un réseau interdisciplinaire permettant<br />

de découvrir les approches systémiques.<br />

C’est aussi un lieu de formations, d’échanges, de<br />

publications et de co-conceptions d’outils. L’institut<br />

travaille dans des disciplines aussi variées<br />

que l’ingénierie système, les systèmes éducatifs,<br />

la météorologie, le management ou encore les<br />

systèmes culturels.<br />

www.ifeas.org<br />

méThode<br />

comment dégager une vision<br />

stratégique en trois jours ?<br />

Unir son équipe autour d’une stratégie est<br />

aujourd’hui essentiel pour une organisation. Le<br />

diagnostic court autonome (DCA) vous permet de<br />

développer en trois heures de réunion et deux jours<br />

d’analyse votre propre plan stratégique. Cet outil<br />

gratuit a été développé par l’Institut Francophone<br />

d’Etudes et d’Analyses Systémiques (IFEAS).<br />

Comment cela se déroule ?<br />

Vous réunissez, une après-midi au<br />

vert, de 4 à 8 personnes clefs. Un système<br />

de collecte d’information organisé<br />

par post-it vous permet de faire<br />

en une douzaine de tours de table une<br />

moisson unique et variée d’informations.<br />

Avec l’aide d’un animateur DCA, vous<br />

dépouillez seul ou à deux, cette masse<br />

d’information selon un fil conducteur<br />

de six analyses successives. Les six<br />

analyses fournissent des pistes de travail<br />

et des enseignements directs. La<br />

combinaison de ces analyses permet<br />

– quant à elle - de relativiser, systématiser<br />

ou cadrer les premiers constats<br />

faits.<br />

L’outil produit, en fin d’analyse, une<br />

aide à la décision vous conseillant<br />

quant aux premiers pas à faire si vous<br />

voulez trouver les ressources nécessaires<br />

à la mise en œuvre de ce plan.<br />

Une structure type de rapport fait encore<br />

gagner du temps dans le travail<br />

de transcription et de présentation de<br />

la démarche.<br />

Au terme de trois après-midi d’analyse,<br />

vous prenez une dernière après-midi<br />

pour relire et finaliser la présentation.<br />

Le travail ainsi accumulé produit un<br />

plan stratégique. Au compteur : cinq<br />

demi-journées de travail…<br />

qu’apporte réellement le DCa ?<br />

Définir une stratégie peut se heurter<br />

à plusieurs écueils classiques : où<br />

trouver le temps de mener efficace-<br />

ment une réflexion sur le long terme<br />

hors des urgences et de la gestion<br />

quotidienne ? Par où commencer ?<br />

Comment travailler avec méthode ?<br />

Comment gérer une information suffisamment<br />

large pour bâtir une stratégie<br />

documentée sans se perdre dans<br />

le détail ?<br />

A l’expérimentation, l’utilisation du<br />

DCA fait apparaître un gain de temps<br />

et un enrichissement de l’information.<br />

Les équipes qui utilisent le DCA<br />

dépassent les urgences actuelles et<br />

parviennent, ensemble, à une véritable<br />

réflexion sur la durée. Le gain de<br />

réalisme, de pertinence et de cohérence<br />

dans les priorités dégagées sur<br />

3 ans est largement apprécié. L’outil<br />

ne demande que de connaître son<br />

métier, son marché, ses clients voire<br />

ses concurrents et de s’y mettre, car<br />

une stratégie n’est rien si elle rangée<br />

dans un tiroir. « C’est ici une logique<br />

d’intervention courte, rapide, précise.<br />

C’est un outil bien utile pour tous les<br />

managers qui sont dans l’urgence<br />

mais souhaitent – efficacement – réfléchir<br />

à l’avenir. Et l’outil le permet<br />

avec un gain de temps appréciable.<br />

L’essentiel est de se concentrer sur les<br />

choix », explique Eric Nenin, un des<br />

premiers utilisateurs de la méthode.<br />

Le mode d’emploi du DCA est téléchargeable<br />

sur le site internet de l’IFEAS :<br />

www.ifeas.org ●<br />

Charles-Henri Russon<br />

Chercheur au laboratoire<br />

de la Décision de l’IFEAS<br />

ch.russon@ifeas.org


fiscaliTé<br />

boîte à outils<br />

tableaux tVa : une plus-value pour votre entreprise!<br />

Votre entreprise utilise en général un logiciel ERP déterminé prenant en charge à la fois<br />

la facturation et sa répartition en utilisant les grilles adéquates de la déclaration de<br />

TVA. La mise en oeuvre effective du module TVA intégré dans ce logiciel devrait garantir<br />

l’exactitude du reporting de votre entreprise à cet égard.<br />

Des erreurs dans le reporting<br />

TVA entraînent<br />

en effet des risques<br />

considérables. La pratique<br />

nous enseigne que l’on consacre<br />

trop peu de temps à l’utilisation<br />

correcte de ce volet TVA.<br />

Complexité des<br />

applications et<br />

importance des risques<br />

La législation en matière de<br />

TVA ne cesse d’évoluer parce<br />

que l’on tend vers une harmonisation<br />

au niveau européen<br />

en la matière, mais aussi, vers<br />

plus de simplification. Cela<br />

conduit cependant dans bien<br />

des cas à une multiplication<br />

des règles et formalités administratives.<br />

Ainsi, chaque facture<br />

ne comportant pas de TVA<br />

doit mentionner la disposition<br />

légale justifiant la non-application<br />

de la TVA. Cette disposition<br />

légale peut provenir de<br />

la législation belge ou d’une<br />

directive européenne.<br />

De plus en plus souvent, les entreprises<br />

privilégient la mention des directives<br />

européennes puisqu’en principe<br />

celles-ci s’appliquent dans tous les 27<br />

états membres. Si cette mention ne<br />

figure pas sur vos factures de vente,<br />

cette omission peut entraîner une<br />

amende lors du contrôle de l’administration<br />

de la TVA.<br />

Un autre aspect est celui de l’établissement<br />

et du traitement corrects de<br />

vos factures. Des inexactitudes sur<br />

vos factures entraînent des erreurs de<br />

choix des grilles de TVA dans la déclaration,<br />

des erreurs dans le reporting,<br />

avec toutes les conséquences qui s’en-<br />

Le module<br />

tableaux<br />

TVA de votre<br />

logiciel doit être<br />

régulièrement<br />

mis à jour<br />

suivent. L’application indue de la TVA<br />

est également une faute. Cela peut, en<br />

outre, mettre votre client en difficulté,<br />

puisque la TVA indûment facturée<br />

n’est pas déductible (risque commercial!).<br />

Les exonérations indues constituent<br />

une autre erreur. Chaque erreur<br />

est sanctionnée par ailleurs, et elle<br />

peut entraîner le paiement éventuel<br />

d’intérêts. Bien que dans la plupart<br />

des cas, il n’y ait pas de préjudice effectif<br />

pour l’état, les erreurs administratives<br />

sont sanctionnées et donnent<br />

lieu à des amendes.<br />

Les tableaux d’analyse de la TVa<br />

vous aident à faire le bon choix<br />

Il est donc tout à fait indiqué d’utiliser<br />

votre logiciel comptable comme<br />

il se doit et d’effectuer correctement<br />

votre facturation. Il<br />

faut pour ce faire établir des<br />

tableaux d’analyse de la TVA,<br />

dans lesquels un certain nombre<br />

de paramètres et options<br />

permettent d’aboutir à une<br />

seule règle prévoyant le régime<br />

adéquat, la clause d’exonération,<br />

le traitement adéquat<br />

dans la déclaration et autres<br />

informations concrètes.<br />

En outre, il est très important<br />

de mettre ce module régulièrement<br />

à jour. Vos transactions<br />

peuvent en effet changer avec<br />

le temps, s’étendre ou augmenter,<br />

ce qui peut causer d’autres<br />

problèmes. Vérifiez-le donc à<br />

temps de manière à pouvoir<br />

réagir rapidement et à procéder<br />

aux adaptations nécessaires.<br />

Rien n’est plus périlleux<br />

que la routine dans l’introduction<br />

de données, généralement<br />

sur la base de factures précédentes,<br />

ce qui implique l’adaptation<br />

de quelques données limitées.<br />

L’ère électronique a quelque chose de<br />

formidable, mais implique aussi des<br />

dangers. La croissance de votre entreprise<br />

peut conduire à de nouvelles<br />

transactions, à la conquête de nouveaux<br />

marchés, au développement<br />

de nouveaux produits, etc. Faites en<br />

sorte que votre administration suive<br />

également le rythme ! Une analyse<br />

TVA de votre logiciel ERP vous aide<br />

dans ce but. ●<br />

Thierry Dekoker & Dominique Deliège<br />

25<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


26<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

boîte à outils<br />

10 clés pour passer la crise<br />

Face à la crise, il y a deux profils d’entreprises : celles qui pourront résister sans trop de<br />

problèmes et celles qui seront très rapidement en difficulté. Une PME sur quatre risque de<br />

se trouver en danger. Voici 10 clés que tout dirigeant de PME devrait utiliser pour mieux se<br />

préparer à passer la crise.<br />

CLé n°1 - Restructuration : Il<br />

faut atteindre un seuil minimum de<br />

25% d’économie dans les secteurs où<br />

vous avez décidé de réduire les frais.<br />

Moins risquerait de ne pas avoir un<br />

effet significatif sur votre compte de<br />

résultats. Si vous décidez de restructurer,<br />

osez le faire en une fois. Pas en plusieurs<br />

étapes, cela saperait le moral de<br />

vos troupes qui seront toujours en attente<br />

de la prochaine restructuration.<br />

CLé n°2 - Liquidités : Conservez<br />

vos liquidités et créez-en le plus possible.<br />

Le cash est un atout aujourd’hui,<br />

car les marchés financiers sont nonliquides.<br />

Cela vous mettra en position<br />

de force vis-à-vis de tous vos interlocuteurs.<br />

Maîtrisez au mieux vos besoins<br />

en fonds de roulement. Négociez des<br />

délais exceptionnels avec vos fournisseurs.<br />

Donnez des escomptes pour<br />

paiement cash. Ne laissez pas vos<br />

clients tirer sur les délais de paiement.<br />

Et si malgré tous vos efforts, vous risquez<br />

d’être à court de cash, anticipez<br />

toute situation préoccupante avec<br />

votre banquier. N’attendez pas d’être<br />

acculé.<br />

CLé n°3 - Marketing : Renforcez<br />

le lien avec vos clients. Communiquez<br />

avec eux. écoutez-les. Utilisez des<br />

moyens direct marketing, idéalement<br />

du One to One direct marketing. Activez<br />

toutes les niches de clients potentiels<br />

via votre CRM ou vos databases.<br />

Just in Time management Group est un<br />

cabinet conseil regroupant en son sein des anciens<br />

dirigeants d’entreprises qui ont décidé de<br />

consacrer le reste de leur carrière professionnelle<br />

au conseil et à l’accompagnement d’autres chefs<br />

d’entreprises. L’ensemble des « clés » décrites cidessus<br />

a été élaboré par ces hommes de terrain<br />

qui ont déjà connu et passé des crises dans les entreprises<br />

qu’ils ont dirigées précédemment.<br />

www.just-in-time-management.com<br />

Renforcez les actions marketing qui<br />

auront des résultats quantifiables et<br />

rapides.<br />

CLé n°4 - Ventes : Mettez toutes<br />

les ressources possibles à la vente.<br />

Appliquez la loi de Pareto à la lettre.<br />

Concentrez-vous absolument sur les<br />

20% de vos clients qui représentent<br />

80% de votre chiffre d’affaires. Tournez<br />

vos ressources vers l’obtention de<br />

résultats tangibles à court terme.<br />

CLé n°5 - Promotion : Montez<br />

des actions promotionnelles pour favoriser<br />

votre produit ou à votre service<br />

par rapport à la concurrence. Vous<br />

serez ainsi présent et actif chez vos<br />

distributeurs, vos consommateurs ne<br />

vous oublieront pas, votre stock tournera<br />

et vous rassurerez vos équipes sur<br />

votre capacité de réactivité.<br />

CLé n°6 - Stock : Réduisez absolument<br />

vos stocks au minimum et<br />

faites-les tourner. Soldez ce qui tourne<br />

peu pour faire du cash. éliminez de<br />

l’assortiment les produits qui ne sont<br />

pas stratégiques.<br />

CLé n°7 - Créativité : Renforcez la<br />

cohésion de vos équipes en mobilisant<br />

vos collaborateurs sur les solutions à<br />

trouver. Impliquez-les. Structurez votre<br />

management en comités de crise. Chacun<br />

orienté vers une des problématiques<br />

auxquelles vous devez faire face.<br />

Impliquez dans vos brainstormings du<br />

personnel de terrain pour que toute<br />

votre organisation soit concernée.<br />

CLé n°8 - Motivation : Motivez<br />

vos troupes plus que d’habitude en récompensant<br />

leurs résultats. Fonctionnez<br />

encore plus selon des objectifs et<br />

des résultats quantifiables. Primez par<br />

Lors d’un atelier<br />

Just in Time<br />

Management<br />

des bonus exceptionnels les initiatives<br />

qui apportent à l’entreprise de la performance.<br />

Faites des syndicats et des conseils<br />

d’entreprises vos partenaires dans les<br />

décisions prises pour endiguer la crise.<br />

CLé n°9 - Flexibilité : Rendez<br />

votre entreprise la plus flexible possible.<br />

Adaptez-vous le plus rapidement<br />

possible à la nouvelle donne du<br />

marché. Soyez prêt à prendre des décisions<br />

stratégiques fondamentales :<br />

abandons de marchés, de produits, de<br />

fournisseurs. Utilisez un maximum de<br />

ressources intérimaires.<br />

CLé n°10 - Attitude : Même si<br />

vous êtes obligé de restructurer, affichez<br />

toujours une attitude résolument<br />

positive et constructive vis-à-vis de<br />

votre personnel. Mettez-vous en porte<br />

à faux par rapport à la psychose véhiculée<br />

par la presse et les médias. Tout<br />

ce qui ne nous tue pas, nous rend plus<br />

forts. Au bout de la crise, il y a le rebond.<br />

Préparons-nous ! ●<br />

Alec Maréchal<br />

Just in Time Management Group<br />

© JITM


6 ÈME ÉDITION DU SALON ENTREPRENDRE LES 1 ER & 2 AVRIL<br />

Le Salon <strong>Entreprendre</strong> 2009<br />

Plus de 10.000 PME au rendez-vous !<br />

Les 1 er & 2 avril prochains, à Tour&Taxis Bruxelles, se déroulera la<br />

6 e édition du Salon <strong>Entreprendre</strong>. A cette occasion,<br />

plus de 10.000 décisionnaires actifs sont attendus !<br />

Créé il y a 6 ans, <strong>Entreprendre</strong> attire<br />

toujours plus de visiteurs !<br />

Les décisionnaires au sein des PME<br />

constituent un public particulier. Ils n’ont<br />

pas de temps à perdre et sont confrontés<br />

en permanence à toutes sortes de questions<br />

auxquelles il leur faut trouver des<br />

réponses adaptées. Le salon, avec une<br />

centaine d’ateliers et conférences répartis<br />

sur deux jours, répond bien aux questions<br />

que se posent les dirigeants de PME. Ils<br />

seront plus de 10.000 cette année à se<br />

rendre à Tour & Taxis.<br />

Le salon est exclusivement professionnel<br />

Le côté professionnel du salon est également<br />

un facteur qui contribue à la réussite<br />

de la manifestation. Les participants,<br />

visiteurs et exposants, recherchent avant<br />

tout la qualité de contact. Avec plus de<br />

60% qualifiés de décisionnaires actifs, le<br />

public est parfaitement qualitatif. C’est ce<br />

qui fait la différence et assure au salon la<br />

fidélité des exposants qui, lorsqu’ils ont<br />

participé, reviennent l’année suivante<br />

parce qu’ils ont mesuré le ‘return’ de leur<br />

présence.<br />

Les atouts du salon <strong>Entreprendre</strong><br />

Le salon <strong>Entreprendre</strong> est un salon<br />

national avec un public composé à 39%<br />

de bruxellois, 35% de flamands et 26%<br />

de wallons. De plus, <strong>Entreprendre</strong> est<br />

entièrement gratuit pour les visiteurs<br />

qui se préinscrivent sur le site internet<br />

du salon. Les visiteurs bénéficient d’un<br />

contenu gratuit et très étoffé (consultations<br />

individuelles et conférences).<br />

Notons également que le nombre de<br />

femmes présentes au salon est en<br />

constante évolution et a atteint en 2008<br />

27% des visiteurs.<br />

Le salon <strong>Entreprendre</strong> s’articule autour<br />

de différents parcours thématiques<br />

Le salon <strong>Entreprendre</strong> propose différents<br />

thèmes très complets pour cette édition<br />

2009 : franchise, e-commerce, transmission<br />

d’entreprise, comptabilité, starter,<br />

régions, nouvelles technologies, financement<br />

et subsides. Tous ces différents<br />

thèmes offriront aux visiteurs une solution<br />

concrète et complète pour les aider à<br />

mieux développer leur entreprise.<br />

Pour cette sixième édition, 1.000 consultations<br />

individuelles seront proposées<br />

Près de 1.000 consultations individuelles<br />

(gratuites) seront dispensées aux<br />

visiteurs pendant les 2 jours du salon.<br />

Différents experts en matière de comptabilité,<br />

fiscalité, propriété intellectuelle,<br />

risques et responsabilités des administrateurs,etc<br />

sont à la disposition des visiteurs<br />

pour répondre à leurs questions.<br />

Ces consultations individuelles sont réalisées<br />

en collaboration avec l’IEC,<br />

l’IRE, l’IPCF, Gevers, Kirkpatrick, le<br />

Barreau de Bruxelles, Balie Brussel, la<br />

Chambre des Notaires…<br />

Plus de 250 exposants seront présents<br />

pour cette édition !<br />

Plus de 250 exposants sont attendus cette<br />

année dans tous les domaines qui concernent<br />

la PME. Le salon ne dure que deux<br />

jours afin de maximiser l’efficacité de<br />

leur présence à la manifestation. Par<br />

ailleurs, le coût de participation par le<br />

biais d’un stand est peu onéreux (prix<br />

d’entrée de 3.250), ce qui permet aux<br />

exposants de rentabiliser immédiatement<br />

leur investissement. D’ailleurs, la plupart<br />

des exposants de l’édition 2008 ont<br />

déjà confirmé leur présence cette année.<br />

Comment participer?<br />

Pour éviter les files préinscrivezvous<br />

gratuitement via le site<br />

www.entreprendre2009.be<br />

Une organisation<br />

Newbizz Partners S.A.<br />

Rue Rodenbach 70 - 1190 Bruxelles<br />

info@newbizz.be<br />

Tél 02 645 34 80


28<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

l’album<br />

© Valérie Weill & Philippe Chancel<br />

100 visages de Bruxelles<br />

« souvenirs de Bruxelles » par Valérie Weill et Philippe Chancel, c’est un ouvrage édité par Cook &<br />

Book qui se lance pour la première fois dans l’édition. « souvenirs de Bruxelles » vient compléter la<br />

collection des « souvenirs de Paris, Londres et New york. » 100 photographies de 100 vitrines.<br />

Extrait de la préface de Patrick Roegiers : « au magasin miroir, j’adresse un clin d’œil au leurre et<br />

aux anciens espions rivés à l’angle des façades, offrant de réfléchir au-dedans ce qui se voit dehors,<br />

la ville se reflétant à l’envi telle qu’elle est réellement : géniale et laide, composite et fantasque,<br />

ridicule et touchante, moche et flamboyante, sans aura, sans âme, sans ego ».<br />

Friture René à anderlecht<br />

Les souvenirs… de l’atomium Cycles Devos à Ixelles<br />

© Valérie Weill & Philippe Chancel<br />

Des travaux de mCnash au centre-ville<br />

© Valérie Weill & Philippe Chancel<br />

© Valérie Weill & Philippe Chancel


Vitra Point, au sablon<br />

Librairie Evasions, Rue du midi<br />

« souvenirs de<br />

Bruxelles » de Vaérie<br />

Weill et Philippe<br />

Chancel, texte de<br />

Patrick Roegiers.<br />

Editions margaux/C.<br />

spetschinsky<br />

© Valérie Weill & Philippe Chancel<br />

© Valérie Weill & Philippe Chancel<br />

Picard, rue du marché au Charbon<br />

Le moeder Lambic derrière la maison communale de saint-Gilles<br />

l’album<br />

© Valérie Weill & Philippe Chancel<br />

© Valérie Weill & Philippe Chancel<br />

29<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


30<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

bizzbox news l’actualité économique bruxelloise<br />

BIZZ BOX<br />

Ainsi, jusqu’en 2008, les actions<br />

menées en Europe représentaient<br />

bon an mal an 70% du plan. En 2009,<br />

elles ne dépasseront pas 60%. « Le<br />

choix des pays émergents répond<br />

à une volonté d’aider les PME là où<br />

elles en ont davantage besoin. Pour<br />

l’Europe, les PME peuvent se faire<br />

aider individuellement par nos attachés<br />

économiques et commerciaux<br />

(AEC). C’est moins vrai pour les pays<br />

lointains où l’accès est difficile »,<br />

explique le Ministre-Président de<br />

la Région bruxelloise, en charge du<br />

Commerce extérieur, Charles Piqué.<br />

Ainsi, les actions vers les Proche- et<br />

Moyen-Orient seront au nombre de 11<br />

en 2009, pour 6 en 2008. Leur nombre<br />

doublera pratiquement aussi vers<br />

l’Afrique, passant de 10 à 17.<br />

Ce ciblage est le résultat d’un travail<br />

en écoute directe des PME. Différentes<br />

tables rondes tenues en 2008<br />

ont permis de mieux identifier leurs<br />

besoins et d’optimiser la définition<br />

des priorités, par exemple pour le<br />

ciblage des foires et salons. C’est ainsi<br />

que certaines opérations-succès de<br />

2008 seront retentées (Arab Health<br />

un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?<br />

Communiquer via le réseau Bizzbox ?<br />

02 345 74 55 - info@bizzbox.be<br />

INFORMER. COMMuNIquER.<br />

Les entreprises ont enfin leur réseau.<br />

Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox<br />

diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association<br />

avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité<br />

économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.<br />

Bruxelles Export en 2009 :<br />

Focus sur les pays émergents<br />

Si 89% des exportations bruxelloises se font en Europe,<br />

Bruxelles Export va réduire quelque peu en 2009 le nombre<br />

de ses actions sur cette région plus proche et concentrer<br />

davantage d’énergie vers les pays émergents.<br />

à Dubaï, Medica à Düsseldorf, Bio à<br />

Atlanta, Cebit à Hanovre…), aux côtés<br />

de nouveaux défis tels que les salons<br />

du tourisme d’affaires de Tel-Aviv, du<br />

livre de Beyrouth, de l’environnement<br />

(Ökotech à Budapest ou encore Pollutec<br />

à Alger). «Les tables rondes avec<br />

les PME nous ont donné une meilleure<br />

connaissance de tous les acteurs et<br />

nous avons eu de bons contacts avec<br />

les fédérations professionnelles»,<br />

précise Isabelle Laverge, attachée sectorielle<br />

à Bruxelles Export et coordonnatrice<br />

du plan d’actions 2009.<br />

Parmi la centaine d’actions prévue<br />

pour 2009, 4 missions princières,<br />

axées sur 2 ou 3 secteurs, sont prévues<br />

vers le Mexique et le Panama, la<br />

Corée, l’Arabie saoudite et les Emirats<br />

arabes unis, et encore le Maroc. Neuf<br />

missions économiques viseront elles<br />

aussi 2 ou 3 secteurs. Ainsi la mission<br />

vers le Congo et celle vers le Koweit<br />

et le Qatar seront concentrées sur<br />

les secteurs énergie et santé, même<br />

si elles incluront aussi des rencontres<br />

ouvertes à d’autres secteurs.<br />

L’approche plurisectorielle a par contré<br />

été estimée plus adaptée aux sept<br />

missions au Proche- et au Moyen-<br />

Orient ainsi qu’en Extrême Orient et<br />

vers l’Afrique.<br />

Bruxelles, Fashion hub<br />

Le secteur de la mode et du design<br />

fait toujours l’objet d’une attention<br />

particulière. Ainsi, 25% du budget<br />

(soit 13% des actions) sera concentré<br />

sur ces secteurs. L’objectif étant<br />

de positionner Bruxelles comme un<br />

Fashion Hub aux yeux du monde. La<br />

région sera ainsi présente en 2009 à<br />

Paris, Milan, New-york, Londres et la<br />

Région sera présentée sous le prisme<br />

de certains créateurs et designers mis<br />

en avant tout au long de l’année.<br />

Les secteurs construction, architecture<br />

et décoration d’intérieur bénéficieront<br />

de 3 salons et d’une mission<br />

économique en France. Enfin,<br />

les journées de contacts à l’étranger,<br />

invitations d’acheteurs à Bruxelles,<br />

séminaires et manifestations de promotion<br />

à l’étranger représenteront<br />

plus de 40 % du plan.<br />

Ce plan 2009 s’accompagne d’une<br />

excellente nouvelle pour les PME :<br />

les droits d’inscription aux missions<br />

commerciales de Bruxelles Export seront<br />

réduits. Mieux, la gratuité est prévue<br />

pour les invitations d’acheteurs,<br />

séminaires et journées de contacts !<br />

Alors, tous à vos valises ! ●<br />

www.bruxelles-export.be<br />

Bon à savoir<br />

LOISIRS – Soyez propriétaire de votre Millésime ! - Choisissez votre domaine<br />

vinicole, suivez pas-à-pas l’élaboration de votre cuvée et obtenez des bouteilles à votre nom. Tout ceci à quelques clics<br />

de chez vous. A votre santé ! www.mesvignes.com


© AAM<br />

Magasin Vanden Borre, architecte<br />

Charles Van Nueten, Bruxelles,<br />

vers 1955<br />

succès des Job Days en 2008<br />

Ce sont 1200 personnes qui ont décroché un boulot en participant aux Job Days durant<br />

l’année 2008. Sur les 18.000 candidats qui ont tenté leur chance, une majorité<br />

est francophone (75,99%), jeune (73,8 % ont entre 18 et 35 ans) et qualifiée (75,2% ont<br />

un diplôme supérieur). En 2008, les Jobs Days se sont baladés dans toute la ville et ont<br />

multiplié les collaborations : Job Day « Meetings Industry » (Incentives, Conferences,<br />

Events, Horeca, Taxi, Tourism, Catering) en partenariat avec le BITC, Job Day « Airport<br />

Region » en partenariat avec VOKA à zaventem, Job Day Domaine Portuaire avec le<br />

soutien de la Ministre Brigitte Grouwels, au Port de Bruxelles, Job Day Europe, en partenariat<br />

avec la Commission Européenne au Berlaymont, Job Day Vente, finances et<br />

Administration, avec le soutien de GDF SUEz ou encore Job Day IT, ingénieurs, techniciens<br />

et « DevDay » - en partenariat avec Agoria. Une occasion pour les entreprises<br />

de repérer leurs futurs collaborateurs. ●<br />

www.jobdays.eu<br />

Petits déjeuners<br />

de l’emploi<br />

ACTIRIS organise chaque mois son<br />

« petit déjeuner de l’emploi » destiné<br />

aux employeurs bruxellois. C’est<br />

dans une ambiance conviviale que<br />

les consultants du Service aux Employeurs<br />

d’ACTIRIS expliquent les<br />

principales mesures d’aide à l’embauche<br />

et répondent aux questions<br />

du public. Les différents services<br />

d’ACTIRIS dont les employeurs peuvent<br />

bénéficier sont également présentés.<br />

La participation aux petits<br />

déjeuners de l’emploi d’ACTIRIS est<br />

gratuite.<br />

Pour tout renseignement veuillez<br />

contacter Pascale Van Malderen<br />

(pvanmalderen@actiris.be )<br />

ou Ronny Bauwens<br />

( rbauwens@actiris.be ). ●<br />

DIXIT<br />

Lèche-vitrine dans le temps<br />

« En dépit de l’évident multilinguisme<br />

de la ville et de ses habitants,<br />

l’on continue à s’accrocher à une<br />

dualisation de l’organisation de<br />

l’enseignement et de la législation<br />

en matière d’emploi des langues<br />

qui n’envisagent Bruxelles qu’avec<br />

deux groupes de population,<br />

l’un francophone et l’autre<br />

néerlandophone, vision qui ne<br />

correspond pourtant plus à la réalité<br />

depuis longtemps. À l’exception des<br />

écoles européennes, on ne retrouve<br />

guère en effet que le français ou le<br />

néerlandais comme seules langues<br />

d’enseignement»<br />

Rudi Janssens, Donat Carlier et Piet Van<br />

de Craen, dans la note « L’enseignement<br />

à Bruxelles », dans le cadre des Etats<br />

Généraux de Bruxelles.<br />

repères<br />

par Stéphanie Brisson<br />

L’exposition « le Temps des boutiques » entraîne le visiteur dans une expérience unique<br />

de lèche-vitrines, une véritable séance shopping à travers le temps. La chronologie<br />

et les thématiques se croisent sur une période de 200 ans qui commence dans les<br />

années 1800 avec les boutiques de style Premier Empire à eBay, la boutique virtuelle<br />

d’aujourd’hui. L’exposition est conçue autour de restitutions grandeur nature de vitrines<br />

historiques, modernes et contemporaines à l’intérieur desquelles sont présentées<br />

des documents originaux, tels que du mobilier, des plans, maquettes, dessins, aquarelles<br />

et gouaches que l’on doit aux grands architectes et designers de la scène belge et internationale.<br />

« Le Temps des boutiques » explore le thème de la boutique comme lieu de<br />

présentation et de représentation à travers ses différentes expressions architecturales,<br />

et ses significations économiques, sociales, symboliques, esthétiques, sociologiques, artistiques…Exposition<br />

jusqu’au 18 octobre 2009 organisée par la Fondation pour l’Architecture<br />

en collaboration avec les Archives d’Architecture Moderne. Beci est partenaire<br />

de cet événement. ●<br />

www.fondationpourlarchitecture.be<br />

soif de musées ?<br />

Alors procurez-vous la Brussels Card. Ce passeport<br />

indispensable, vendu l’an dernier à<br />

plus de 11.000 exemplaires, donne accès gratuitement<br />

aux principaux musées bruxellois<br />

pour une durée de 24, 48 ou 72 heures. Il offre<br />

également toute une série de ristournes intéressantes<br />

dans les restaurants, les magasins<br />

et les attractions touristiques de la capitale.<br />

Enfin, ses détenteurs bénéficient de la gratuité<br />

des transports en commun pour toute<br />

la durée de validité de leur carte. En 2009, la<br />

Brussels Card offre encore plus d’avantages !<br />

La longue liste des musées accessibles gratuitement<br />

s’est enrichie de 5 nouveaux lieux (ce<br />

qui porte le total à 30 musées). Tous les points<br />

de vente de la Brussels Card sont détaillés en<br />

ligne sur le site<br />

www.brusselscard.be.Profitez<br />

d’une remise<br />

de 1 € si<br />

vous l’achetez<br />

online. ●<br />

3<br />

millions<br />

C’est le nombre de noms de<br />

domaines en .eu enregistrés<br />

depuis 2005<br />

31<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


OUTOKUMPU OYJ – CORPORATE VILLAGE, DA VINCILAAN, 11 - 1930 ZAVENTEM - PHOTO: MARC DETIFFE - COPYWRITER: VINCENT LENS - GRAPHIC DESIGN: SDESIGN<br />

global<br />

Recherche et étude de site, création des espaces,<br />

gestion de projet, acquisition de mobilier, organisation<br />

de déménagements, … Du bureau au logement,<br />

de l’hôtel au commerce, Global se fond dans<br />

votre univers pour mieux saisir les enjeux qui vous<br />

l’espace prend son sens<br />

conception et réalisation de bureaux / logements / commerces / hôtels<br />

TÉL +32 (0)2 676 71 71 - E-MAIL GLOBAL@GLOBAL-DPM.BE - WWW.GLOBAL-DPM.BE<br />

ALAIN LE GRELLE +32 (0)475 27 64 16 - STEVEN VALKENIERS +32 (0)475 83 06 23<br />

concernent et, au final, vous remettre les clés de<br />

locaux les mieux profilés pour votre développement.<br />

Avec pour feuille de route toujours le même<br />

credo: la qualité, la rigueur financière et le souci<br />

d’accompagner, de rassurer et d’étonner le client.


DOSSIER<br />

Dossier Immobilier<br />

Voir plus loin que le bout de schuman 33<br />

Focus sur 6 grands dossiers 36<br />

Lancelot : un chevalier-servant pour<br />

protéger vos bâtiments 42<br />

QUARTIER EUROPéEn<br />

Voir plus loin<br />

que le bout de Schuman<br />

Le quartier européen ne déménagera pas, ou pas de sitôt. Tout au plus s’étendra-t-il vers<br />

ses communes environnantes, dans un premier temps. Avant de viser le Nord de la Ville ?<br />

Surprise au Bozar, en septembre<br />

2007: une poignée de jeunes architectes<br />

européens présentent<br />

leur conception de Bruxelles nouvelle<br />

mouture, à l’occasion de l’exposition «<br />

A vision for Brussels » organisée pour<br />

les 50 ans de la signature du traité<br />

de Rome. Dans la force de l’âge, frais<br />

émoulus d’écoles où l’imagination est<br />

stimulée au-delà du raisonnable, ils<br />

font preuve d’audace. Jusqu’à imaginer<br />

le Parlement européen démoli,<br />

relégué aux oubliettes, histoire de décentraliser<br />

ledit quartier européen, et<br />

de le disperser dans l’ensemble de la<br />

capitale, avec, entre autres, un centre<br />

gigantesque en bordure du canal, non<br />

loin de Tour et Taxis.<br />

Leur projet, à l’époque, fait du bruit,<br />

d’autant qu’il n’est pas insolite. Il repose<br />

en effet sur une conviction de<br />

plus en plus répandue : avec l’élargissement<br />

de l’Union européenne,<br />

la place manquera bientôt dans les<br />

bâtiments actuels de la Commission,<br />

et se contenter d’élargir à excès les<br />

alentours de Schumann-Léopold causera<br />

des problèmes urbains, tels que<br />

la création d’une tache fantôme au<br />

coeur de la ville, ou la disparition de<br />

quartiers aujourd’hui bien vivants, ou<br />

encore des différences de plus en plus<br />

vertigineuses entre les prix de tractations<br />

immobilières à proximité de la<br />

Commission et plus loin d’elle.<br />

Création d’un groupe de<br />

réflexion<br />

Les eurocrates, eux, ont amorcé une<br />

première réponse, en ouvrant à Laeken,<br />

en septembre dernier, la 4e école<br />

européenne de Bruxelles, alors que les<br />

trois premières se situaient dans le<br />

Sud de la capitale, à, respectivement,<br />

Uccle, Ixelles et Woluwe. Cette première<br />

ouverture vers le Nord, même<br />

si l’établissement n’accueille encore<br />

que peu d’élèves, promet de fameux<br />

défis de mobilité, pour le transport<br />

des étudiants vers et de l’école, mais<br />

aussi de nouveaux développements<br />

urbains, pour loger dans des normes<br />

de confort similaires au sud de la<br />

capitale, les familles qui ne manqueront<br />

pas de vouloir se rapprocher du<br />

lieu d’études de leur progéniture.<br />

Si la zone du quartier européen est<br />

considérée depuis toujours comme<br />

l’une des plus stratégiques pour le<br />

Plan de Développement International<br />

de Bruxelles pour ses incidences<br />

économiques et urbanistiques évidentes,<br />

depuis deux ans, un dialogue<br />

s’est établi entre cette administration<br />

et la commission européenne au sein<br />

d’une Task Force créée entre le Ministre-Président<br />

Charles Picqué et le<br />

commissaire européen Siim Kallas, vice-président<br />

de la Commission euro-<br />

Le remaniement du quartier européen ne doit pas<br />

négliger la convivialité<br />

33<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


34<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

dossier immobilier<br />

péenne en charge de l’administration,<br />

de l’audit et<br />

de la lutte antifraude.<br />

Il est sorti de cette collaboration<br />

un schémadirecteur<br />

qui concerne<br />

un périmètre fortement<br />

élargi par rapport à celui<br />

de la zone-levier Europe<br />

inscrite dans le PRD. Il<br />

inclut en effet les communes<br />

d’Etterbeek, de<br />

Schaerbeek et d’Ixelles.<br />

Du reste de la ville, aucune<br />

mention encore, si ce<br />

n’est dans le cadre de la dispute qui<br />

oppose Région et Ville de Bruxelles à<br />

propos du développement du Heysel.<br />

Lequel ne serait pas une priorité, selon<br />

le Ministre Président Charles Piqué.<br />

un concours pour la zone<br />

Le remaniement du quartier européen<br />

proprement dit, soit tel qu’on le<br />

connaît actuellement, en revanche,<br />

en constitue bien une. La Région en<br />

confiera la responsabilité à un bureau<br />

d’architecture ou à un consortium du<br />

même secteur, élus parmi les participants<br />

à un concours public organisé<br />

l’été dernier.<br />

« Le périmètre du concours comprend<br />

la zone autour de la rue de la Loi, entre<br />

la petite ceinture et la chaussée<br />

d’Etterbeek » précise le gouvernement<br />

régional. Il vise à créer un éco-quartier<br />

réunissant le premier pôle administratif<br />

européen et international de la<br />

Région, du logement diversifié et des<br />

espaces culturels et de loisirs accessibles<br />

à tous.<br />

Ce projet répond également au souhait<br />

commun des autorités régionales<br />

et de la Commission européenne de<br />

réorganiser les implantations existantes<br />

de cette dernière le long de la rue<br />

de la Loi. Ceci porterait les surfaces de<br />

Des flux plus importants de personnel impliqueront<br />

le renouveau des installations<br />

la Commission au sein de ce périmètre<br />

de 170 000 m 2 (surface actuelle)<br />

à 400 000 m 2 (surface projetée). A ce<br />

jour, cinq équipes ont été retenues, qui<br />

planchent sur leurs esquisses.<br />

L’une des directives imposées aux participants<br />

concerne l’emphase à accorder<br />

à « la convivialité des espaces publics<br />

» et aux « modes de déplacement<br />

doux ». C’est en cela, notamment, que<br />

le projet de développement du quartier<br />

européen rejoint les autres points<br />

du Plan de Développement International.<br />

La percée du tunnel « Léosaphat »,<br />

entre le quartier Léopold et la zone Josaphat,<br />

n’en est qu’un élément fondateur,<br />

mais le fait qu’elle ait débuté possède<br />

une grande portée symbolique.<br />

Elle montre une première ouverture,<br />

vers une des zones aujourd’hui isolées<br />

de la vie à l’européenne, et qui ne demandent<br />

qu’à se joindre à la fête.<br />

mobilité avant tout<br />

S’ajoutent à cela les travaux d’installation<br />

du réseau RER, qui passerait<br />

par là, et le projet, maintes fois<br />

répété de la construction d’une gare<br />

à la place Jamblinne de Meux, et les<br />

rêves prennent forme. Rappelons que<br />

si toutes les idées de modification de<br />

la face de Bruxelles se concrétisent, le<br />

Le but est de créer un éco-quartier réunissant<br />

le premier pôle administratif européen et<br />

international de la Région, du logement diversifié et<br />

des espaces culturels et de loisirs accessibles à tous<br />

quartier rénové - et doté<br />

dans le même temps de<br />

nouveaux logements et<br />

commerces – Josaphat<br />

jouxtera de près celui<br />

de Schaerbeek-Formation,<br />

lui-même proche<br />

du canal, et des développements<br />

urbains et<br />

commerciaux qui y sont<br />

prévus. Sans compter que<br />

Laeken se trouve à la porte<br />

du canal également,<br />

ce qui tombe assez bien<br />

pour les parents d’élèves<br />

de la nouvelle école européenne.<br />

Et la boucle est bouclée ? Pas<br />

encore.<br />

Ces élucubrations futuristes ne se basent<br />

encore, en effet, que sur le début<br />

de percée d’un tunnel et sur des projets<br />

qui n’ont pas encore, loin s’en faut,<br />

obtenu les permis nécessaires pour<br />

leur concrétisation. Pendant ce temps,<br />

le quartier Schuman-Léopold continue<br />

sur sa lancée de zone administrative<br />

sans pareille. Un immeuble de bureaux<br />

gigantesque se trouve actuellement<br />

en construction entre l’avenue de la<br />

Joyeuse Entrée, l’avenue Cortenbergh<br />

et la rue de la Loi. Il s’agirait d’AxA Belgium,<br />

initiateur du projet. Sa mise en<br />

location, dès juillet 2009 entraînera<br />

immanquablement de nouveaux flux<br />

de travailleurs. Par ailleurs, l’ambassade<br />

des Pays-Bas et la représentation<br />

permanente néerlandaise auprès de<br />

l’Union européenne ont annoncé leur<br />

ferme intention de s’installer tout prochainement<br />

dans la même avenue de<br />

Cortenbergh, tout près du rond-point<br />

Schuman à Bruxelles. Beliris, l’entité<br />

conjointe du gouvernement fédéral et<br />

de la région, a senti, il y a belle lurette,<br />

d’où venait le vent. Outre le tunnel en<br />

préparation, elle travaille à la rénovation<br />

de la gare SNCB Schuman pour en<br />

faire un lieu d’accueil à la hauteur de<br />

son importance stratégique, au croisement<br />

de lignes STIB, SNCB et RER.<br />

Lesquelles, rappelons-le, se prolongeraient<br />

vers le Nord de Bruxelles. Et qui<br />

là fermeraient la boucle ●<br />

Carline Taymans


Graphisme: ACG Bruxelles<br />

Bruxelles,<br />

ville portuaire<br />

au cœur<br />

de l’Europe.<br />

Situation privilégiée<br />

Situé à 5 heures de navigation d’Anvers (deux éclu-<br />

ses seulement sont à franchir depuis la mer), le port de<br />

Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la<br />

navigation fluviale et maritime jusqu’à 4.500 tonnes.<br />

Sa localisation géographique est d’autant plus privi-<br />

légiée que le domaine portuaire est situé au centre<br />

d’un réseau dense d’autoroutes<br />

et de voies ferrées. Le Port de<br />

Bruxelles dispose de 160.000<br />

m 2 de surfaces d’entreposage<br />

au centre TIR, dans des<br />

entrepôts situés à 5 minutes<br />

du centre de Bruxelles.<br />

Un terminal à conteneurs<br />

est opérationnel à l’avant-<br />

port. Son implantation a<br />

été conçue comme un<br />

outil intégré dans les<br />

réseaux transeuropéens<br />

de transport. Prévu pour<br />

desservir les quatre modes<br />

de transport présents sur<br />

le site portuaire - fluvial,<br />

maritime, rail et route - il traite les deux filières<br />

de trafic intermodal: les conteneurs maritimes<br />

et le transport combiné rail/route.<br />

13.000<br />

Bénéficiant d’un hinterland de plus de<br />

2 millions d’habitants, le domaine portuaire<br />

bruxellois représente un poids économique impor-<br />

tant: 300 entreprises génèrent 13.000 emplois<br />

directs et indirects, un trafic annuel de plus de<br />

22 millions de tonnes de marchandises, dont<br />

près de 8 millions par la voie d’eau.<br />

Autant d’atouts qui font de Bruxelles une<br />

plate-forme logistique performante au centre<br />

des réseaux européens.<br />

Place des Armateurs, 6 B- 1000 Bruxelles<br />

Tel. : + 32 2 420 67 00 - Fax. : + 32 2 420 69 74<br />

Email : portdebruxelles@port.irisnet.be<br />

Site web : http://www.portdebruxelles.be


36<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

dossier immobilier<br />

IMMOBILIER à BRUXELLES<br />

Focus sur 6 grands dossiers<br />

« A chaque chose, malheur est bon », affirme le proverbe populaire. Nouvelle illustration<br />

de la justesse de ces propos avec la crise économique actuelle. Certains secteurs<br />

parviennent effectivement à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas par exemple de<br />

la société Lancelot. Une PME atypique en passe de devenir un véritable groupe 1<br />

international.Portrait.<br />

12 hectares stratégiquement situés<br />

BILC<br />

Conçu par le Port<br />

de Bruxelles, pour<br />

stimuler le transport<br />

intermodal<br />

et générer des<br />

fonds par une ac-<br />

Un site fort convoitée !<br />

tivité logistiques,<br />

le Brussels International Logistics Center, à financer entièrement<br />

sur fonds propres, se construirait grâce à l’apport de l’investisseur<br />

privé Sogaris. Un taux de rentabilité interne de 8,28% y est<br />

prévu. Le projet, fermement contesté par les associations de protection de<br />

l’environnement et du bien-être des citoyens, lambine, dans l’attente d’une<br />

décision officielle susceptible d’apaiser ces conflits.<br />

3<br />

Bientôt le ballet des RER ?<br />

1<br />

Parking C<br />

12 hectares de terrains, inutilisés la plupart<br />

du temps, et en bordure directe du ring. La<br />

Ville de Bruxelles voudrait y accueillir des bâtiments<br />

de la Commission européenne, ainsi<br />

qu’un centre commercial, et profiter de l’occasion<br />

pour reprendre l’aménagement<br />

global du plateau du Heysel. La région<br />

se vexe de ne pas avoir été consultée.<br />

La dispute, et donc l’immobilité du<br />

site, risque de durer encore.<br />

2<br />

Zone Josaphat<br />

Beliris chapeaute les travaux d’excavation<br />

destinés à la création d’un<br />

tunnel censé relier la zone Josaphat<br />

au reste de la Ville. L’enjeu est énorme,<br />

notamment en ce qui concerne l’étalement<br />

du quartier européen, d’autant<br />

qu’une gare du futur RER est prévue du côté<br />

Josaphat. Vu le nombre de parties impliquées,<br />

les choses avancent, certes, mais lentement.<br />

2


La tour phare imaginée<br />

pour Uplace Machelen<br />

4<br />

3<br />

5<br />

6<br />

dossier immobilier<br />

uplace machelen<br />

Uplace, promoteur immobilier international<br />

spécialisé dans les complexes multifonctionnels,<br />

compte doter la commune de Machelen d’un<br />

quartier entier, dont la pièce principale sera une<br />

tour de 70 mètres de haut, prête à accueillir des<br />

bureaux et des établissements hôteliers. Le projet<br />

global prévoit également d’autres commerces<br />

à proximité. Uplace a terminé les travaux d’assainissement du sol et commencera<br />

la construction dès que possible, avec 2012 en point de mire pour son achèvement.<br />

5<br />

Katoen Natie<br />

Katoen Natie s’attèle activement à l’assainissement<br />

du sol de l’ancien site<br />

Carcoke, dans le but d’y ériger<br />

un centre logistique de<br />

distribution européen<br />

à accès trimodal. Un bâtiment de 64.000m2 Un futur centre de distribution européen ?<br />

est prévu sur ce terrain<br />

de 7 hectares. La construction devrait se terminer en 2010 et<br />

permettra la manutention de 25.000 TEU par an. Certains se<br />

posent la question de l’utilité du BILC, lent à émerger, face à<br />

l’efficacité attendue de celui de Katoen Natie, spécialiste séculaire<br />

de la logistique portuaire.<br />

schaerbeek<br />

Formation<br />

Un musée national<br />

des chemins de fer ?<br />

Un département de<br />

la Commission européenne<br />

? Un stade de<br />

football ultramoderne ? La zone Schaerbeek Formation ne ressemble encore<br />

qu’à une vaste friche, et pour quelques années encore. Elle s’étend sur une<br />

centaine d’hectares, appartenant à la SNCB, qui n’acceptera que difficilement de la<br />

vendre dans son entièreté, en raison de la présence de rails encore utilisés. Aucune décision<br />

quant à l’attribution du terrain ne sera prise avant 2010.<br />

4<br />

37<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


INTERVIEWS D’EMBAUCHE IMMÉDIATES !<br />

Participez au plus important rendez-vous entre employeurs et candidats !<br />

Samedi 7 mars<br />

Vendredi 13 mars<br />

Vendredi 29 mai<br />

Contactez-nous pour plus d’information au 02 346 38 00 ou info@jobdays.eu<br />

Avec la collaboration de:<br />

Rendez-vous aussi sur www.jobdays.eu<br />

Bilan des 21 éditions des Brussels Job Days (Oct 2005 - Déc 2008)<br />

Du côté des candidats<br />

40 000 candidats ont pris part aux Job Days :<br />

• 1 candidat sur 4 est entré dans un processus de<br />

sélection suite à l’un des Job Days.<br />

• Plus de 3000 candidats ont trouvé un emploi grâce aux<br />

Job Days !<br />

• 30% ont entre 18 et 25 ans<br />

• 45% ont entre 26 et 35 ans<br />

Programme des Brussels Job Days 2009<br />

Brussels Job Day « Airport Region »<br />

au Skyhall de Zaventem, en partenariat avec la VOKA<br />

Brussels Job Day « Tourism, Horeca & Meetings Industry »<br />

au Bozar, en partenariat avec le BITC<br />

Brussels Job Day « Domaine Portuaire »<br />

(Logistique et Transport)<br />

chez IRISTL à Anderlecht , en partenariat avec la Ministre B. Grouwels<br />

Samedi 26 septembre Brussels Job Day « Europe »<br />

Vendredi 6 novembre<br />

Vendredi 11 décembre<br />

Brussels Job Day « Vente, finance et administration »<br />

en partenariat avec GDF SUEZ<br />

Brussels Job Day « IT, ingénieurs et techniciens »<br />

en partenariat avec AGORIA<br />

Et le soutien de:<br />

Profils des candidats<br />

Du côté des employeurs<br />

500 entreprises ont participé aux Job Days :<br />

• 95 % des entreprises ont re-contacté un ou plusieurs<br />

candidats rencontrés lors de l’un des Job Days.<br />

• 90 % des entreprises estiment que les Job Days sont<br />

une excellente initiative !<br />

• 18% ont entre 36 et 45 ans<br />

• 7% ont plus de 45 ans<br />

Une initiative de:<br />

Avec le soutien du<br />

Ministre Bruxellois<br />

de l’Economie et<br />

de l’Emploi et de la<br />

Recherche Scientifique


d’un centre logistique international<br />

à l’entrée de Bruxel-<br />

L’idée<br />

les, destiné à réduire le flux de<br />

poids lourds dans les rues de la capitale<br />

en faveur d’une distribution mieux ciblée<br />

à l’aide de véhicules moins encombrants<br />

suit une logique implacable. D’autant<br />

que le projet s’avère ambitieux : le Port<br />

de Bruxelles y a prévu 30 000 m2 d’entrepôts<br />

logistiques et 7 000 m2 réservés aux<br />

services de messagerie. Le tout en bordure<br />

BILC<br />

(Brussels International<br />

Logistics Center)<br />

Solution ou piège logistique ?<br />

du canal, donc à proximité du site de Tour<br />

et Taxis qui, pour sa part, se verrait doté à<br />

nouveau d’une ligne de chemin de fer «<br />

d’avant-port » dans un futur relativement<br />

proche. Et voilà la carte du transport intermodal<br />

jouée en atout supplémentaire, en<br />

écho bienvenu à la politique européenne<br />

en la matière !<br />

Seulement voilà : de nombreuses oppositions<br />

au projet se sont révélées, qui ont<br />

Katoen Natie Du concret !<br />

Un nouveau centre Katoen Natie se bâtit sur l’ancien site de<br />

Carcoke, et ce sont deux légendes industrielles du pays qui se<br />

rejoignent : l’un des principaux opérateurs du Port d’Anvers et<br />

la principale usine de charbon de Bruxelles, à l’époque de gloire de l’ancien<br />

combustible. Spécialiste de la logistique intermodale, soucieux de<br />

saisir toutes les opportunités commerciales, Katoen Natie a adhéré sans<br />

hésitation au projet du Port de Bruxelles d’installer un centre de distribution<br />

européen de grande ampleur à proximité du réseau autoroutier.<br />

Il s’étalera sur 64.000 m2 et comportera des entrepôts divisés en cellules<br />

de 8000m 2 chacune. Les travaux d’assainissement des 7 hectares de sol<br />

vont déjà bon train. Katoen Natie prévoit de les achever en 2009, pour<br />

pouvoir terminer la construction du bâtiment en 2010. Dès ce moment,<br />

des poids lourds pourront charger, à l’entrée de Bruxelles, des marchandises<br />

acheminées vers la capitale par voie d’eau, et vice versa, pour un<br />

volume global annuel de 25.000 TEU. Cette capacité devrait soutenir la<br />

progression du trafic fluvial dans le Port de Bruxelles, tout en arrêtant<br />

aux portes de la ville des camions inquiets de s’y empêtrer. Les principales<br />

oppositions au projet pointent néanmoins le double emploi que<br />

risque de représenter cette nouvelle installation, à proximité du futur<br />

BILC. Le Port de Bruxelles, à l’origine des deux projets, insiste cependant<br />

sur la différence entre l’objectif purement local du dernier, et l’échelle<br />

internationale des activités de Katoen Natie. Une chose est sûre : en entrepreneur<br />

averti et aisé, Katoen Natie fonce, comme si rien jamais ne<br />

pourrait l’arrêter.<br />

Assainissement de l’ancien site Carcoke<br />

dossier immobilier<br />

sensiblement refroidi l’enthousiasme des<br />

concepteurs et ralenti, par là même, la<br />

concrétisation du plan initial. Les détracteurs<br />

soulignent notamment le fait qu’un<br />

tel centre, au lieu de réduire le nombre de<br />

camions dans les rues urbaines, l’augmenterait<br />

en réalité, au grand dam du bienêtre<br />

des riverains et de l’environnement.<br />

Ils dénoncent également le manque de<br />

rentabilité du BILC, compte tenu des prix<br />

de location annoncés dans le Plan d’entreprise,<br />

de 10 à 15% plus élevés que ceux pratiqués<br />

en dehors de Bruxelles. Ils doutent<br />

également de la prédiction de création de<br />

600 emplois en ce lieu nouveau. D’enquêtes<br />

publiques en demandes de permis de<br />

bâtir, le projet s’embourbe quelque peu.<br />

Aux dernières nouvelles, Le Port attend le<br />

permis mixte urbanisme/environnement<br />

pour 21 janvier 2009.<br />

L’opportunité idéale pour<br />

développer<br />

votre<br />

ACTIVITÉ<br />

PROFESSIONNELLE<br />

se trouve à portée de clic...<br />

Un vent<br />

nouveau<br />

le long<br />

du Canal…<br />

Besoin d’un nouvel environnement pour<br />

votre entreprise à Bruxelles ?<br />

Votre solution : Inventimmo.<br />

Inventimmo, service de la SDRB, est spécialisé dans<br />

l’immobilier professionnel en Région bruxelloise. Sur<br />

www.inventimmo.be, vous accédez à des centaines<br />

d’offres, tant en immeubles de bureaux qu’en surfaces<br />

commerciales, en entrepôts, en ateliers et même en<br />

terrains. La solution immobilière sur mesure pour votre<br />

entreprise s’y trouve déjà probablement !<br />

39


40<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

La future zone des<br />

immeubles de bureau<br />

dossier immobilier<br />

Dans la lignée des projets immobiliers<br />

susceptibles de raviver<br />

les rives du canal, l’aménagement<br />

de zones proches promet de<br />

Uplace Machelen<br />

La Ville dans la Ville<br />

quartier à l’allure désolante,<br />

où traîne encore le ca-<br />

D’un<br />

fard causé par la fermeture<br />

de l’usine Renault, en 1998, les abords du<br />

ring de Bruxelles, à Machelen, devraient se<br />

transformer, à l’horizon 2012, en un endroit<br />

multifonctionnel largement fréquenté.<br />

Le promoteur international Uplace y a, en<br />

effet, prévu un complexe commercial global,<br />

dans lequel une tour de 100 mètres<br />

de haut jouera, littéralement, le rôle de<br />

lieu-phare. Visible de loin, elle hébergera<br />

principalement des bureaux et des chambres<br />

d’hôtel, au cœur d’un ensemble d’installations<br />

destinées à la détente et aux<br />

loisirs, telles que des studios de télévision,<br />

Tunnel Léopold-Josaphat<br />

Une future gare RER<br />

donner à l’intérieur de la capitale une<br />

tout autre allure. La zone Josaphat, par<br />

exemple, située sur les territoires de<br />

Schaerbeek et d’Evere connaîtra un regain<br />

dès que le RER y aboutira. En prévision<br />

de ce qui n’est encore qu’un espoir,<br />

des travaux ont bel et bien commencé<br />

pour creuser un tunnel reliant le quartier<br />

Léopold, et ses accents européens,<br />

au quartier Josaphat, et ses demeures<br />

traditionnelles, face auquel une gare devrait<br />

s’ériger.<br />

Dans l’ancienne zone d’industrie urbaine<br />

jouxtant cette zone Josaphat, il est<br />

prévu de construire des immeubles de<br />

bureaux, principalement pour la Commission<br />

européenne. Les avancements<br />

un musée, des bars, des restaurants et des<br />

boutiques d’expérience. Un quartier « onestop<br />

», comme il en éclot de multiples dans<br />

d’autres villes d’Europe.<br />

Tandis que Machelen, aujourd’hui célèbre<br />

pour ses qualités d’hôtesse de l’industrie<br />

IT et biotechnologique, compte ainsi jouir<br />

d’une aura supplémentaire, les promoteurs<br />

soulignent, quant à eux, l’élan que de<br />

tels travaux donnera au quartier du canal,<br />

d’autant plus que des travaux d’amélioration<br />

des voies de connexion avec l’aéroport<br />

de zaventem se concrétiseront dans le<br />

même temps, et que le croisement du ring<br />

et de l’autoroute d’Anvers ne se trouve qu’à<br />

un jet de pierres.<br />

se voient à peine, parce qu’ils se passent<br />

en sous-sol ou parce qu’ils concernent<br />

surtout du défrichement, mais ils sont<br />

réels. La date d’achèvement du RER reste<br />

fixée à 2016 et les différents éléments du<br />

projet s’agencent en prévision de cette<br />

échéance.<br />

Ainsi , le terrain a été vendu à la SAF<br />

(Société d’acquisition foncière, appartenant<br />

à l’Etat). Il est valorisable pour<br />

un projet immobilier mais il revient à<br />

la Région de Bruxelles Capitale de le définir<br />

précisément. Les permis RER déjà<br />

obtenus par Infrabel pour Bruxelles restent<br />

cependant encore susceptibles de<br />

recours, ce qui rend la tâche de l’imagination<br />

difficile…<br />

Uplace Machelen at nighttime<br />

Un projet résidentiel pour 1500 familles se<br />

dessine également, à quelques centaines<br />

de mètres de la Tour Uplace. Uplace a, à ce<br />

jour, assaini les huit hectares de terrain acquis<br />

en bordure.<br />

Schaerbeek Formation Une mine d’or inexploitée<br />

Aux alentours de la gare de Schaerbeek,<br />

non loin non plus, donc, du<br />

canal et de son développement annoncé,<br />

se trouvent une centaine d’hectare de<br />

terrains abandonnés, que la SNCB, proprié-<br />

Une partie des rails sur le site de<br />

Schaerbeek Formation sont encore<br />

exploités aujourd’hui<br />

taire majoritaire, aimerait, à juste titre, valoriser.<br />

Longtemps, le projet d’un stade de football<br />

moderne, sûr et accueillant, en prévision de<br />

la Coupe du Monde de 2018, a occupé les esprits,<br />

causant mille entrains et contestations,<br />

puisque d’aucuns trouvaient plus indiqué d’y<br />

installer des logements et des bureaux, voire,<br />

là aussi, des départements de la Commission<br />

européenne.<br />

La SNCB rechignerait, pour sa part, à envisager<br />

des suppressions de lignes de chemin de<br />

fer qui traversent la zone et s’avèrent utiles<br />

notamment lors de la formation de trains de<br />

marchandises. Et tout le monde d’attendre<br />

une décision, qui prendra encore du temps. La<br />

Région bruxelloise vient en effet seulement<br />

d’annoncer la confection prochaine d’un «<br />

Master plan » qui ferait l’inventaire des différentes<br />

possibilités d’aménagement. Dès que<br />

ce document sera finalisé, un bureau d’études<br />

sera désigné pour détailler les meilleures solutions.<br />

Le tout devrait aboutir en 2010, et précéder<br />

une prise de décision.<br />

Entre-temps, rien ne bouge et ne peut bouger,<br />

puisque aucun permis de bâtir ne peut s’envisager.<br />

Le seul élément nouveau prévu est<br />

la passation, en 2009, de la partie du terrain<br />

appartenant au FIF (Fonds d’Infrastructures<br />

Ferroviaires) aux mains d’Infrabel, qui possède<br />

déjà une partie du territoire, au même titre<br />

que la SNCB Holding. D’où l’engagement de la<br />

société de chemins de fer belge de gérer ce patrimoine<br />

en bon père de famille.


Le parking C, qui tombe à pic<br />

lors d’événements d’ampleur<br />

Véritable voie de secours, pratique<br />

et rassurante, pour les visiteurs de<br />

grands événements du Heysel, le Parking<br />

C représente une vaste superficie<br />

de 12 hectares, complètement vide en<br />

dehors de ces périodes, et idéalement<br />

située entre des embranchements du<br />

Ring, en bordure de la capitale. Nombreux<br />

sont les rêves immobiliers qui<br />

s’y dessinent.<br />

La Ville de Bruxelles, propriétaire des<br />

lieux, a sa petite idée. Lors de la présentation<br />

du dernier plan de développement<br />

de la commune, le collège des<br />

bourgmestre et échevins a présenté<br />

un projet immobilier de grande envergure,<br />

dans lequel la Commission<br />

dossier immobilier<br />

Parking C<br />

Dispute au sommet<br />

OKTOPUS VEILLE SUR VOTRE SÉCURITÉ<br />

PERSONNES • BIENS IMMOBILIERS • PROCESSUS INDUSTRIELS • LOCALISATION DE VEHICULES ET AUTRES OBJETS MOBILES<br />

LA TÉLÉSURVEILLANCE :<br />

VOTRE GARANTIE SÉCURITÉ<br />

Collaborateurs triés sur le volet<br />

Infrastructure technique de pointe<br />

Procédures conçues sur mesure<br />

Souplesse des services administratifs et opérationnels<br />

Garanties morales, techniques et fonctionnelles<br />

Services opérationnels 24h/24<br />

Agréé par le Service Publique Fédéral Intérieur<br />

et les compagnies d’assurances (ASSURALIA).<br />

Certifi é: ISO 9001-2000<br />

européenne trouverait également à<br />

se loger, causant ainsi l’extension de<br />

la zone européenne vers le nord de<br />

la capitale, comme souhaité par certains.<br />

Vu l’ampleur du projet, et ses conséquences<br />

prévisibles sur l’emploi et<br />

l’activité commerciale, des voix se<br />

sont élevées à la Région de Bruxelles<br />

Capitale pour contester l’établissement<br />

d’un tel plan à la seule échelle<br />

communale. Loin de se rétracter, les<br />

autorités communales ont tenté de<br />

ménager toutes les personnes concernées<br />

en stipulant seulement que le<br />

plan n’avait aucune valeur définitive.<br />

Mais l’idée reste dans l’air. Le Heysel<br />

est bel et bien devenu un point d’attention<br />

pour les promoteurs immobiliers<br />

qui envisagent déjà de former<br />

un gigantesque ensemble s’étendant<br />

du Ring à Brupark, qui s’agencerait<br />

autour de bureaux, de commerces<br />

– insuffisants dans le Nord de la capitale<br />

-, d’un centre de congrès, et<br />

de salles de spectacle. La capacité de<br />

parkings resterait au moins égale à ce<br />

qu’elle est actuellement grâce au Parking<br />

C, mais en sous-sol, cette fois. ●<br />

Avenue Louise 331<br />

1050 Bruxelles<br />

Tél.: 32-2-542 05 42<br />

Fax: 32-2-542 05 43<br />

contact@oktopus.com<br />

www.oktopus.com<br />

Carline Taymans<br />

41<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


42<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

dossier immobilier<br />

«<br />

TRAnSPORT DE MARChAnDISES<br />

Lancelot : un chevalier-servant pour<br />

protéger vos bâtiments<br />

« A chaque chose, malheur est bon », affirme le proverbe populaire. Nouvelle illustration<br />

de la justesse de ces propos avec la crise économique actuelle. Certains secteurs<br />

parviennent effectivement à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas par exemple de la société<br />

Lancelot. Une PME atypique en passe de devenir un véritable groupe international.<br />

Portrait.<br />

une loi votée aux Pays-<br />

Bas qui est à l’origine de la<br />

C’est<br />

naissance de la société »,<br />

explique Dries Vanneste, directeur<br />

de Lancelot Belgique. Nous sommes<br />

en 1992 et la législation néerlandaise<br />

permet désormais aux squatteurs<br />

d’occuper un bâtiment pour autant<br />

qu’il soit vide depuis un an. « L’idée<br />

est alors née d’organiser cette occupation<br />

de manière professionnelle. »<br />

Le projet Lancelot était lancé et a<br />

étendu ses ramifications jusque dans<br />

notre pays depuis une bonne dizaine<br />

d’années.<br />

habiter plutôt qu’occuper<br />

« Nous sommes actifs dans la protection<br />

des bâtiments inoccupés par de<br />

l’habitation », explique encore le responsable.<br />

Très concrètement, un propriétaire<br />

dispose d’un bâtiment qu’il<br />

n’occupe pas pour l’instant. « Le cas le<br />

plus fréquent est celui du promoteur<br />

immobilier qui a acquis un bâtiment<br />

et qui souhaite le transformer. Il doit<br />

pour cela attendre les permis de bâtir<br />

ce qui peut prendre parfois un ou<br />

deux ans. Pendant ce temps-là, il ne<br />

peut rien faire avec son bien », expose<br />

Dries Vanneste.<br />

Plusieurs solutions s’offrent donc à ce<br />

propriétaire : laisser son bien inoccupé<br />

avec les risques<br />

de vandalisme ou de détérioration<br />

des lieux que cela comporte, engager<br />

une société de gardiennage qui effectuera<br />

des rondes quotidiennes et<br />

constatera la survenance d’un dégât<br />

ou d’un méfait ou recourir aux services<br />

de Lancelot.<br />

un bon père de famille<br />

« L’avantage de notre formule est que<br />

le bâtiment est occupé en permanence,<br />

entretenu, chauffé, aéré,... », pointe<br />

Dries Vanneste. Le locataire temporaire<br />

– qui s’acquittera d’un loyer de<br />

quelques 150 euros par personne - se<br />

doit en effet d’entretenir le bien en<br />

bon père de famille. Pas question d’y<br />

organiser de grandes fêtes, ni de laisser<br />

se délabrer les lieux. Le héros de<br />

la mythique quête du Graal viendra<br />

chaque mois faire un petit tour d’inspection.<br />

Et si le locataire souhaite<br />

partir en vacances plus de dix jours,<br />

Lancelot veillera au grain, ad interim.<br />

La facture pour le propriétaire ? Entre<br />

150 et 900 euros par mois. « Cela dépend<br />

d’une série de facteurs : de la nature<br />

du bien, du degré de difficulté du<br />

projet, du délai d’occupation, … », explique<br />

encore le responsable bruxellois.<br />

Car les biens gérés sous la tutelle<br />

de Lancelot sont aussi vastes que variés.<br />

Maisons unifamiliales, écoles,<br />

casernes, villas, châteaux, … on trouve<br />

un peu de tout dans les fichiers<br />

de la société. « Nous avons<br />

actuellement 50 projets en cours pour<br />

environ 1.000 candidats gardiens. Je<br />

pense que nous aurons toujours plus<br />

de candidats que de biens à occuper.<br />

Mais néanmoins, nous sommes actuellement<br />

à la recherche de gardiens<br />

pour de nouveaux projets. »<br />

En Belgique, la formule a de l’avenir<br />

car Lancelot est aujourd’hui l’une<br />

des rares entreprises actives sur ce<br />

créneau. Au contraire des Pays-Bas<br />

où avec une bonne trentaine de<br />

concurrents, Lancelot travaille sur<br />

un marché saturé. C’est pourquoi,<br />

l’entreprise développe son envergure<br />

internationale avec des filiales en<br />

Belgique, bien sûr, mais également<br />

en France, en Grande-Bretagne, en Irlande<br />

et bientôt en Allemagne.<br />

Et puis actuellement, les projets ont<br />

le vent en poupe. « Nous profitons<br />

indirectement et involontairement<br />

de la crise actuelle », constate encore<br />

Dries Vanneste. « Beaucoup de projets<br />

immobiliers ont été bloqués, le<br />

temps que les investisseurs y voient<br />

un peu plus clair. En attendant, leurs<br />

biens ont besoin d’être surveillés et<br />

gardés. » Tout bénéfice pou r Lancelot,<br />

dont on sait que le château a toujours<br />

été imprenable… ●<br />

Hélène Legrand


DOSSIER<br />

Banques<br />

& Assurances<br />

La confiance dans le système bancaire est<br />

ébranlée 43<br />

Etre une PmE bruxelloise en temps de crise 46<br />

Test-achats est-il responsable de l’affaire<br />

Kaupthing ? 47<br />

Les temps sont durs pour les fonds de pension 49<br />

Les assureurs sont préparés au risque terroriste 50<br />

CRISE FInAnCIèRE<br />

La confiance dans<br />

le système bancaire est ébranlée<br />

Patrons de PME, vous êtes protégés par la loi, vous aussi. Mais dans certaines limites<br />

seulement. Quant à la confiance, apprenez à la placer raisonnablement. En gérant<br />

activement vos contacts et vos liquidités.<br />

Une confiance ébranlée, cela<br />

veut dire que le doute s’est<br />

installé, que chaque patron<br />

de PME, que chaque particulier va redoubler<br />

de prudence – ce qu’il aurait<br />

toujours dû faire.<br />

En effet, faut-il rappeler qu’au 1er semestre<br />

de l’an dernier, alors que la<br />

banque islandaise Kaupthing offrait<br />

sur compte d’épargne 4,25 % + 2 %,<br />

plusieurs voix se sont élevées pour<br />

dire, notamment aux clients infidèles :<br />

« Vous partez ? Soit, mais ne versez pas<br />

sur un tel compte plus de 20.000 euros<br />

». C’était, à l’époque, le montant maximum<br />

qu’octroyait le Fonds de protection<br />

des dépôts. Ces mises en garde<br />

ont été balayées du revers de la main.<br />

On sait ce qu’il en est advenu. Pour obtenir<br />

quelques fractions de pour cents<br />

en plus, certains ont pris un risque<br />

dont on sait aujourd’hui qu’il était inconsidéré.<br />

Parmi les clients de la banque<br />

islandaise, dont on peut parier<br />

qu’une majorité ne savait même pas<br />

que son antenne bruxelloise était de<br />

droit luxembourgeois, on trouve aussi<br />

des personnes morales qui y plaçaient<br />

leurs liquidités.<br />

Quelle leçon en tirer ? Que la confiance<br />

dans le système régnait à l’époque,<br />

mais à un point tel qu’elle était quasi<br />

aveugle. Aujourd’hui, la confiance est<br />

brisée, le balancier est reparti dans<br />

l’autre sens, trop loin sans doute, une<br />

vraie méfiance s’est installée. En fait,<br />

il suffit de prendre les précautions<br />

que l’on aurait toujours dû prendre.<br />

« Prendre des précautions ? Lesquelles<br />

?», rétorque Stéphane S., associé<br />

dans une entreprise de rénovation<br />

d’immeubles, « Nous avons toujours<br />

travaillé avec plusieurs banquiers, et<br />

non des moindres. Au moment du<br />

tremblement de terre de fin septembre<br />

dernier, nous étions prisonniers.<br />

Comment voulez-vous retirer vos<br />

billes, comme ça, en quelques jours,<br />

alors que vous avez deux lignes de<br />

crédit et des dizaines de factures en<br />

route ? Comment voulez-vous que<br />

je contacte mes clients en quelques<br />

jours pour leur dire que je change de<br />

banque alors que la plupart du temps<br />

ils me paient en moyenne à 45 jours ?<br />

Vous imaginez le travail administratif<br />

? De plus, le temps de leur envoyer<br />

une lettre, l’essentiel de la crise bancaire<br />

était passé ».<br />

Les bourses espèrent un retour rapide à la confiance…<br />

43<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


44<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

dossier banques & assurances<br />

Fonds de protection des dépôts<br />

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler<br />

ce que chacun est censé savoir.<br />

C’est la loi du 17 décembre 1998 qui a<br />

créé le Fonds de protection des dépôts<br />

et des instruments financiers dont la<br />

gestion est confiée à la Banque nationale<br />

de Belgique (BNB). Ce système<br />

de protection couvre les dépôts et les<br />

titres confiés à l’ensemble des établissements<br />

de crédit, des sociétés<br />

de bourse et des sociétés de gestion<br />

de fortune. C’est-à-dire « les établissements<br />

de crédit et les entreprises<br />

d’investissement de droit belge, y<br />

compris leurs succursales établies à<br />

l’étranger ».<br />

Par contre, les banques et les entreprises<br />

d’investissement relevant du droit<br />

d’un autre pays de l’Union européenne<br />

sont soumis au système de protection<br />

de leur pays d’origine – c’était le<br />

cas de Kaupthing, le pays d’origine<br />

étant en l’occurrence le Luxembourg,<br />

étant entendu qu’aucune banque<br />

d’un pays hors Union européenne ne<br />

peut opérer sur le territoire de celle-ci<br />

sans y avoir un établissement stable.<br />

quelques bons conseils<br />

● La garantie du Fonds de protection des dépôts<br />

vaut pour les particuliers et les PME.<br />

Elle a été élargie et portée à 100.000 euros<br />

jusque fin 2009. Profitez-en, c’est un bon<br />

abri.<br />

● Ne salivez pas devant les rendements alléchants<br />

que vous proposent les uns ou les<br />

autres – surtout si vous ne les connaissez<br />

pas. Si vous êtes contacté au téléphone<br />

par un intermédiaire financier dont vous<br />

n’avez jamais entendu parler, n’hésitez<br />

pas : raccrochez ! Voyez à ce propos « La<br />

page de l’épargnant » sur le site de la Commission<br />

bancaire www.cbfa.be, rubrique «<br />

Protection consommateurs ».<br />

● Répartissez vos contacts bancaires. Ce<br />

n’est pas parce que vous ouvrez un compte<br />

auprès de la concurrence que la relation<br />

de confiance avec votre banquier habituel<br />

sera mise en péril. Tout l’art est de bien doser<br />

ses contacts.<br />

● Gérez activement vos liquidités. Calculez<br />

ou faites calculer le montant minimum<br />

des liquidités dont vous avez besoin au<br />

jour le jour, en ce compris le découvert occasionnel<br />

que vous propose votre banque,<br />

et placez le solde sur compte d’épargne.<br />

La crise des crédits aux Etats-Unis, un des déclencheurs de la crise actuelle<br />

Qui est protégé ? L’objectif, dit-on à la<br />

BNB, est d’offrir au client, et en particulier<br />

au petit épargnant,<br />

une protection raisonnable<br />

lorsqu’une banque n’est plus<br />

en mesure de respecter ses<br />

obligations. Le système de<br />

protection couvre les dépôts<br />

et les titres des particuliers<br />

et des PME. La liste est restrictive,<br />

les établissements<br />

financiers, les investisseurs<br />

professionnels, les grandes<br />

entreprises et même les Etats,<br />

dont le nôtre, ne sont pas couverts.<br />

montant de la protection<br />

Comme on sait, le gouvernement a<br />

décidé l’automne dernier d’augmenter<br />

le montant de cette protection,<br />

qui était de 20.000 EUR pour les<br />

dépôts et de 20.000 EUR pour les titres.<br />

Il est passé à 100.000 EUR. Mais<br />

attention, le calcul de ce montant se<br />

fait par personne ou par entreprise et<br />

non par compte. En d’autres termes,<br />

la PME qui dispose d’un compte à vue<br />

et d’un compte d’épargne sur lesquels<br />

se trouvent un total de 150.000 EUR<br />

ne recevra que 100.000 EUR en cas<br />

de défaut de sa banque. Ces éléments<br />

d’information doivent être à la base<br />

de la stratégie de trésorerie de toute<br />

PME qui se respecte. Evidemment, il<br />

est plus facile de ne suivre qu’un ou<br />

deux comptes dans une seule banque<br />

que de gérer plusieurs comptes dans<br />

plusieurs banques.<br />

On connaît ce genre de situation<br />

dans les petites entreprises bruxelloises<br />

: lorsqu’on demande à tel client<br />

de payer sur tel compte alors qu’il a<br />

toujours payé sur un autre compte, la<br />

probabilité est réelle qu’il fasse comme<br />

avant, ce qui peut entraîner que<br />

l’on doive faire des transferts d’un<br />

compte à l’autre.<br />

Didier Bellens, le CEO de Belgacom, a<br />

confié l’autre semaine au quotidien<br />

financier L’Echo que sa société travaillait,<br />

pour loger ses liquidités, avec<br />

un ou plusieurs comptes d’épargne.<br />

Pourquoi le patron de PME ne feraitil<br />

pas de même ? Il suffit – même si<br />

ce n’est pas facile dans une petite entreprise<br />

dont le patron est en perma-<br />

nence le nez sur le guidon – de déterminer,<br />

par exemple avec l’aide de son<br />

comptable, quel est le montant de<br />

liquidités dont on a toujours besoin,<br />

quitte à bénéficier d’un éventuel découvert.<br />

Ce montant « dur » peut être<br />

maintenu sur compte à vue, le solde<br />

étant placé sur compte d’épargne et<br />

rémunéré à due concurrence. Sans se<br />

faire trop d’illusions : il est rare que<br />

l’on touche, dans la réalité, les 3 ou<br />

4,5% annoncés – primes comprises –<br />

lorsqu’on effectue de nombreux mouvements<br />

sur un compte d’épargne.<br />

Répartir ses avoirs<br />

Le fait d’agir ainsi permet de répartir<br />

ses avoirs tout en bénéficiant d’un<br />

taux de rémunération plus élevé.<br />

Sans compter que le fait d’ouvrir un<br />

compte d’épargne dans une autre<br />

banque permet de nouer des contacts<br />

avec la concurrence du banquier<br />

habituel. L’avantage est double : en<br />

principe, le nouveau banquier fera<br />

tout pour plaire, en ce compris offrir<br />

un service de qualité côté placements<br />

comme côté crédits, et le banquier<br />

habituel, pour peu qu’il ait été diplomatiquement<br />

mis au parfum, fera<br />

tout pour conserver son client. « Si la<br />

crise que nous avons connue au dernier<br />

trimestre de l’an dernier devait<br />

avoir pour seul enseignement d’ame-


ner les dirigeants de PME à<br />

faire jouer la concurrence à<br />

leur profit, elle n’aurait pas<br />

été inutile », dit Jacqueline R.,<br />

comptable.<br />

Mais attention tout<br />

de même, « si un<br />

dirigeant de<br />

PME veut rentabiliser<br />

les liquidités<br />

dont il<br />

n’a pas besoin,<br />

il doit être bien<br />

conscient du fait que<br />

rendement et risque vont<br />

de pair » ajoute la comptable.<br />

Autrement dit, on<br />

trouve sur le marché<br />

de nombreux produits<br />

financiers qui, même<br />

aujourd’hui, offrent des<br />

rendements plus élevés que<br />

ce que l’on appelle « le placement<br />

sans risque », à savoir les obligations<br />

d’Etat, auxquelles on peut ajouter les<br />

bons de caisse ou les comptes d’épar-<br />

gne. Mais, poursuit<br />

Jacqueline R, « il faut<br />

assumer. Rendement<br />

plus élevé égale risque<br />

plus élevé. Est-ce bien<br />

sage par les temps qui<br />

courent ? » Probablement<br />

que non. Des témoignages affluent<br />

en provenance d’entreprises<br />

dont les dirigeants, comme Jacques<br />

V.A., perdent un temps fou à courir<br />

derrière leurs clients pour récupérer<br />

leur argent. « Le moindre prétexte est<br />

bon pour ne pas payer ou pour payer<br />

plus tard. Comment voulez-vous que<br />

je gère activement mes liquidités<br />

alors que je n’en ai pas assez ? Je ne<br />

vais pas faire passer l’argent que j’ai<br />

d’un compte à l’autre pour boucher<br />

les trous à gauche et à droite. Mon<br />

risque à moi, ce sont les délais de<br />

paiement de mes clients. Là aussi, il<br />

n’y a plus la confiance qu’il y avait<br />

autrefois ». ●<br />

dossier banques & assurances<br />

Jean Blavier<br />

L’embarras<br />

du choix ?<br />

Aujourd’hui, la confiance est brisée, le balancier<br />

est reparti dans l’autre sens, trop loin sans<br />

doute, une vraie méfiance s’est installée.<br />

Rendement plus élevé égale risque plus élevé.<br />

Est-ce bien sage par les temps qui courent ?<br />

Tout savoir sur la garantie<br />

de 100.000 euros<br />

Le Conseil des ministres a décidé fin 2008<br />

de porter à 100.000 euros la garantie<br />

du Fonds de protection des dépôts dont<br />

bénéficient les particuliers et les PME,<br />

mais il a aussi décidé d’étendre l’accès<br />

à ce fonds à d’autres institutions que les<br />

banques, les compagnies d’assurances<br />

par exemple, et donc de couvrir d’autres<br />

types de produits. Mais attention, cette<br />

garantie de 100.000 euros ne vaut que<br />

pour un an. Selon l’Agence Belga, le ministre<br />

des Finances, Didier Reynders a<br />

précisé que dans un an, on pourrait ramener<br />

cette garantie à 50.000 euros.<br />

Chez Beci,<br />

une multitude<br />

de services<br />

à votre disposition !<br />

Vous aussi,<br />

devenez membre !<br />

Contactez-nous au<br />

02 648 50 02<br />

ou visitez notre site<br />

www.beci.be<br />

45<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


46<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

dossier banques & assurances<br />

EnTRETIEn<br />

Etre une PME bruxelloise en temps de crise<br />

Que peut faire la Région en ces temps de crise ? Bruno Wattenbergh, Directeur de l’ABE et<br />

Président du Fonds Bruxellois de Garantie nous aide à y voir plus clair.<br />

Bruno Wattenbergh, que<br />

doivent penser ces PME de la<br />

crise actuelle ?<br />

BWA : D’abord, ne nous voilons pas la<br />

face : la crise est réelle, elle est grave,<br />

elle ne fait que commencer et personne<br />

ne peut prédire sa durée. Donc toutes<br />

les raisons sont là pour s’inquiéter.<br />

Les carnets de commande de l’industrie<br />

sont vides, ce qui a un impact direct<br />

pour les PME sous-traitantes. Une<br />

des PME que nous soutenions vient de<br />

décider de déposer le bilan car, considérant<br />

son cycle de vente, elle sait<br />

qu’elle ne finira pas l’année.<br />

Mais l’économie bruxelloise<br />

est presque entièrement<br />

tertiaire avec ses services et<br />

commerces ?<br />

BWA : Oui effectivement, mais cette<br />

économie bruxelloise de services, que<br />

ce soit à la personne ou aux entreprises<br />

souffre aussi. Les entreprises qui<br />

distribuent des biens ou des services,<br />

même si elles ne paraissent pas encore<br />

souffrir d’un vrai ralentissement<br />

de leurs ventes risquent être touchées<br />

par des consommateurs inquiets qui<br />

vont se replier sur l’épargne. Quant<br />

aux dizaines de milliers d’entreprises<br />

bruxelloises actives dans le service aux<br />

entreprises, elles souffrent tout sim-<br />

plement du ralentissement d’activité<br />

de leurs clients qui gèlent par exemple<br />

leurs programmes d’investissements,<br />

pensons par exemple au secteur de<br />

l’informatique. D’autres entreprises<br />

ne renouvèlent pas leur parc informatique<br />

ou de voitures. Chacun cherche<br />

les variables d’ajustement permettant<br />

d’adapter son business modèle à une<br />

demande qui risque plus que probablement<br />

de se contracter dans les prochains<br />

mois.<br />

Quelle est l’attitude des<br />

banques dans ce contexte ?<br />

BWA : Logiquement, les banques<br />

continuent à prêter aux entreprises,<br />

je le vois tant à l’ABE qu’aux dossiers<br />

qui continuent à arriver au Fonds<br />

Bruxellois de Garantie. Mais elles sont<br />

plus attentives, plus précautionneuses,<br />

plus exigeantes en termes de garanties.<br />

Certains secteurs sont évités,<br />

comme l’immobilier.<br />

Quelles PME pourraient se<br />

trouver en difficulté ?<br />

BWA : Celles qui sont sensibles à une<br />

élasticité par rapport à la croissance<br />

ou à la santé de l’économie … et paradoxalement<br />

aussi, beaucoup de PME<br />

qui ont été en forte croissance ces<br />

derniers mois, ces dernières années.<br />

Ce type d’entreprises a souvent privilégié<br />

un endettement court terme,<br />

sur-utilisé pour assurer la croissance,<br />

en négligeant de consolider ses fonds<br />

propres. Cela tient tant que la demande<br />

est là et que les banques suivent,<br />

mais cela rend l’entreprise très fragile<br />

en cas de mauvaise conjoncture. On<br />

va certainement perdre de très belles<br />

PME bruxelloises en croissance.<br />

Mais que faire pour ne pas<br />

céder au fatalisme ?<br />

BWA : Si la situation est grave, il existe<br />

pourtant quelques solutions, quelques<br />

remèdes à considérer et si possible pas<br />

dans l’urgence. La Région a mis en pla-<br />

Bruno Wattenbergh<br />

ce au moins deux outils intéressants<br />

susceptibles de répondre à d’éventuels<br />

problèmes de financement.<br />

D’abord la SRIB a reçu instruction de<br />

mettre à disposition des PME bruxelloises<br />

du financement court terme et<br />

s’est vu offrir pour ce faire la garantie<br />

régionale à 80%. La SRIB peut ainsi<br />

intervenir rapidement pour offrir un<br />

ballon d’oxygène à des PME rencontrant<br />

des problèmes de financement<br />

à court terme, comme par exemple<br />

le non-renouvellement d’un straight<br />

loan ou d’un crédit court terme servant<br />

à l’exploitation.<br />

Le Fonds bruxellois de Garantie pour<br />

sa part se voit doter d’un produit dit<br />

express ou automatique. Les banques<br />

peuvent dès à présent, activer la garantie<br />

régionale automatiquement et<br />

à 80% pour les crédits professionnels<br />

de leurs clients jusqu’à un montant de<br />

250.000 € de garantie. Cette garantie<br />

est valable pour des crédits d’une durée<br />

de maximum 5 ans (plus si dérogation)<br />

et est assortie de conditions relativement<br />

limitées, à savoir la caution<br />

solidaire et indivisible, à tout le moins<br />

générale, des associés pour au moins<br />

50% de la garantie du FBG.<br />

Enfin la Région va proposer les services<br />

d’un médiateur de crédit auprès duquel<br />

les PME bruxelloises pourront soumettre<br />

leur problème de financement.<br />

Et la Région bruxelloise<br />

aurait les moyens, en cas de<br />

succès du produit, de garantir<br />

le financement de plusieurs<br />

centaines de PME ?<br />

BWA : Oui, puisque l’encours autorisé<br />

pour le Fonds Bruxellois de Garantie<br />

par la Région passe de 62 millions<br />

d’euro à 80 millions d’euro, sachant<br />

qu’actuellement l’encours utilisé atteint<br />

à peine 33 millions d’euro. ●<br />

R.V.


ACTUALITé<br />

Avec du 4,25%, pas étonnant<br />

que les comptes d’épargne<br />

de Kaupthing aient été recommandés<br />

chaudement par Test-<br />

Achats. Mais voilà, la tourmente financière<br />

qui a déferlé sur les banques<br />

du monde entier a balayé la banque<br />

islandaise, la poussant à la faillite,<br />

laissant des milliers d’épargnants<br />

belges sur le carreau. Un petit rappel<br />

des faits s’impose.<br />

En octobre 2007, Kaupthing Bank faisait<br />

son entrée sur le marché belge, au<br />

travers du rachat des activités belges<br />

de la banque néerlandaise Robeco.<br />

Les clients de la banque batave devenaient<br />

de facto ceux de Kaupthing.<br />

Ou plutôt de la filiale luxembourgeoise<br />

de Kaupthing Bank dont dépend<br />

la filiale belge. Tout va alors pour le<br />

mieux dans le meilleur des mondes.<br />

La banque islandaise est en pleine<br />

croissance, les épargnants voient leur<br />

épargne fructifier. Jusqu’au jour où<br />

le système bancaire islandais craque<br />

et que plusieurs banques nationales<br />

doivent mettre la clé sous le paillasson.<br />

Parmi elles : Kaupthing Bank.<br />

La foudre s’abat alors sur des dizaines<br />

de milliers de Belges qui se re-<br />

dossier banques & assurances<br />

Test-Achats est-il responsable de l’affaire Kaupthing ?<br />

Pas un Maître-Achat, mais presque. Le compte d’épargne de Kaupthing avec ses 4,25% de<br />

taux de base faisait partie des chouchous de Test-Achats. Nombre d’épargnants belges ont<br />

suivi les recommandations de l’association de défense des consommateurs et y ont placé<br />

leurs économies. On connait la suite : faillite de la banque islandaise et gel des avoirs des<br />

épargnants belges. La colère des clients s’est retournée vers l’association. Les politiques<br />

l’ont pointée du doigt. Le point sur ce dossier.<br />

<br />

trouvent du jour<br />

au lendemain avec<br />

leurs comptes bloqués.<br />

Sans certitude<br />

aucune de<br />

revoir un jour leur<br />

argent. Ou en tous<br />

cas davantage que<br />

les 20.000 euros<br />

de plafond prévus<br />

dans le cadre du<br />

remboursement<br />

des épargnants par<br />

la loi luxembourgeoise, en cas de<br />

faillite. La situation est dramatique<br />

pour beaucoup, certains Belges se<br />

<br />

L’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise est l’interlocuteur public de référence<br />

pour les entrepreneurs et les starters en Région de Bruxelles-Capitale. Elle<br />

les informe et les guide dans leur projet économique ou innovant en les<br />

orientant vers les meilleurs partenaires ... sans le moindre frais.<br />

PROJET D’ENTREPRISE – SUBSIDES ET AIDES PUBLIQUES – LÉGISLATION URBANISTIQUE ET<br />

ENVIRONNEMENTALE – PROGRAMMES ET SUBSIDES EUROPÉENS DE R&D – TECHNOLOGIE<br />

ET INNOVATION – INFORMATIONS STRATÉGIQUES – PARTENARIATS TRANSNATIONAUX<br />

www.abe.irisnet.be +32 2 422 00 20 Une initiative de la Région de Bruxelles-Capitale<br />

Jean-Philippe Ducart, de Test-Achats<br />

47<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


48<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

dossier banques & assurances<br />

voient incapables de payer la moindre<br />

facture, de réaliser la moindre<br />

transaction. [NDLR - Entretemps, tous<br />

les comptes belges de Kaupthing ont<br />

été rachetés par le Crédit agricole.<br />

Déjà un soulagement].<br />

Victime expiatoire ?<br />

C’est alors que l’association de défense<br />

des consommateurs<br />

Test-Achats<br />

voit ses lignes téléphoniques<br />

prises<br />

d‘assaut, ses boîtes<br />

mails déborder.<br />

La colère des<br />

clients de Kaupthing<br />

se tourne<br />

vers Test-Achats. Ils l’accusent d’avoir<br />

recommandé une banque qui s’avère<br />

aujourd’hui défaillante.<br />

« C’est vrai que la colère des épargnants<br />

Kaupthing s’est retournée vers nous,<br />

comme si Test-Achats était la cause de<br />

tous leurs maux. Il fallait qu’ils trouvent<br />

une victime expiatoire », estime<br />

aujourd’hui Jean-Philippe Ducart, le<br />

porte-parole de l’association.<br />

Mais progressivement, les choses se<br />

sont tassées. Ou alors les arguments<br />

de Test-Achats ont porté. Car l’association<br />

de défense des consommateurs<br />

ne s’est pas privée de rappeler<br />

qu’elle n’intervenait in fine qu’en<br />

bout de course, qu’elle n’était que le<br />

dernier maillon d’une chaîne déjà<br />

bien longue.<br />

En effet, avant que Test-Achats ne<br />

recommande un produit financier<br />

quelconque, celui-ci a déjà dû passer<br />

par une série d’autres filtres. « Avec<br />

le recul, il s’avère qu’on nous demande<br />

de jouer le rôle des autorités de<br />

contrôle », explique encore Jean-Philippe<br />

Ducart. « Si le compte d’épargne<br />

de Kaupthing était disponible sur<br />

le marché belge, c’est que la banque<br />

avait reçu le feu vert des organes compétents<br />

et notamment l’agrément de<br />

la Commission de Surveillance du<br />

Le hic est sans doute que les 4,25% de taux de<br />

base proposés par le compte d’épargne ont<br />

attiré de nombreux investisseurs qui ont placé<br />

tous leurs œufs dans le même panier.<br />

secteur Financier au Luxembourg »,<br />

ajoute le responsable. « Nous, nous<br />

nous basons sur des informations disponibles<br />

et que nous estimons fiables<br />

pour émettre nos recommandations.<br />

Ces informations ont été validées par<br />

d’autres, avant nous.»<br />

Pourtant lorsque les premiers signaux<br />

négatifs sont arrivés d’Islande,<br />

le compte Kaupthing Edge est resté<br />

dans les petits papiers de Test-Achats.<br />

« Même dans son numéro de septembre-octobre<br />

», s’indignent certains<br />

membres de l’association de consommateurs<br />

qui ont suivi ses conseils. « Il<br />

est vrai que Kaupthing est resté dans<br />

un de nos tableaux et c’est cela que<br />

certains de nos membres nous reprochent.<br />

Mais par contre, il faut savoir<br />

que dès que la situation a commencé<br />

à se dégrader en Islande, nous avons<br />

conseillé aux clients de limiter leurs<br />

dépôts au plafond garanti, c’est-à-dire<br />

de retirer tout ce qui excédait 20.000<br />

Le scandale Kaupthing n’a pas seulement touché l’Islande mais aussi des centaines de clients belges<br />

euros », commente encore Jean-Philippe<br />

Ducart.<br />

Diversification, le maître-achats<br />

« Et puis, il faut quand même préciser<br />

que nous avons recommandé à<br />

nos lecteurs un compte d’épargne qui<br />

n’est en rien un produit à risque comme<br />

des placements en branche 23 ou<br />

des portefeuilles<br />

d’actions », ajou-<br />

te-t-il encore.<br />

Le hic est sans<br />

doute que les<br />

4,25% de taux de<br />

base proposés par<br />

le compte d’épargne<br />

ont attiré<br />

de nombreux investisseurs qui ont,<br />

contrairement à la règle numéro un<br />

de tout placement, placé tous leurs<br />

œufs dans le même panier. Certains<br />

investisseurs belges auraient même<br />

utilisé les comptes d’épargne de<br />

Kaupthing comme comptes de gestion.<br />

Dangereux !<br />

Finalement, dans le dossier Kaupthing<br />

la question n’est-elle pas plutôt<br />

de savoir ce qui a attiré tant d’épargnants<br />

belges vers la banque islandaise<br />

? Car si son taux d’intérêt était<br />

alléchant, elle n’était pas la seule à<br />

offrir un tel rendement. Peut-être la<br />

simplicité de son offre. 4,25% de taux<br />

de base. On ne parlait ici, ni de prime<br />

d’accroissement, ni de bonus fidélité.<br />

Le concept était limpide, clair comme<br />

de l’eau de source. De quoi relancer le<br />

vaste débat de la réforme des comptes<br />

d’épargne…●<br />

Hélène Legrand


éPARGnE<br />

La une du quotidien De Standaard,<br />

début janvier dernier,<br />

a donné le froid dans le dos<br />

à bien des amateurs de fonds de<br />

pension : un quart de leurs actifs<br />

sont partis en fumée ! C’est exact,<br />

mais cela ne vaut que pour les fonds<br />

d’épargne pension, pour l’an dernier<br />

uniquement et après les progressions<br />

sensibles des années précédentes.<br />

Nuance. Sur cinq ans, les prestations<br />

annuelles de ces fonds vont de +7 à<br />

+0,35%, la moyenne étant de l’ordre<br />

de +3%, ce qui n’est pas mal surtout si<br />

l’on tient compte de la très mauvaise<br />

année 2008, à savoir -25% environ.<br />

quel contrôle ?<br />

Quand on parle d’avenir inquiétant<br />

pour une population vieillissante<br />

comme celle de notre pays, il ne faut<br />

pas chercher très loin : c’est de fonds<br />

de pension qu’il s’agit, en l’occurrence<br />

ici du 2ème pilier du système belge<br />

des retraites. Le Belge qui a investi<br />

dans ce 2ème pilier, dans ce qu’on appelle<br />

une « institution de retraite professionnelle<br />

» ou IRP telle que décrite<br />

dans la loi du 27 octobre 2006 sur le<br />

contrôle de ces institutions, est bien<br />

en droit de se poser des questions.<br />

Le sénateur Paul Wille (Open VLD)<br />

l’a fait, lui aussi, sur la base notamment<br />

des inquiétudes suscitées par<br />

des informations en provenance des<br />

Pays-Bas : certains fonds de pension<br />

d’outre-Moerdijk auraient vu leurs<br />

réserves fondre dangereusement. Et<br />

chez nous, qu’en est-il ? Qui contrôle<br />

les fonds de pension ?<br />

Ces contrôles ont-ils permis de détecter<br />

des difficultés ? Réponse : le<br />

contrôle est effectué par la Commission<br />

bancaire, financière et des assurances<br />

(CBFA) et, oui, certains fonds<br />

de pension ne sont pas au mieux de<br />

leur forme. Voyons cela en détail.<br />

Dans sa réponse, le ministre des Finances<br />

commence par rappeler qu’il<br />

y a fonds de pension et fonds d’épargne<br />

pension. Il ne faut pas confondre.<br />

Les premiers, dont il est question<br />

dans « De Standaard », ressortent du<br />

2ème pilier, les seconds du 3ème (voir<br />

encadré). Il y a dans notre pays quelque<br />

250 fonds de pension ou institutions<br />

de retraite professionnelle, en<br />

abrégé IRP, qui gèrent les capitaux de<br />

retraite de salariés et d’indépendants<br />

dans le cadre de la LPC, la « libre pension<br />

complémentaire ».<br />

Contrôle permanent<br />

La loi sur les IRP oblige celles-ci à<br />

communiquer leurs comptes annuels<br />

à la CBFA pour le 30 avril de chaque<br />

année au plus tard. Ces documents<br />

permettent à l’organe de contrôle<br />

qu’est la CBFA de se faire une idée<br />

de la santé financière de chaque IRP<br />

ainsi que de l’évolution du marché.<br />

Les comptes des IRP au 31 décembre<br />

2006 ont fait apparaître que 14 de ces<br />

institutions, sur un total de 250 donc<br />

disposaient de réserves insuffisantes.<br />

Les comptes au 31<br />

décembre 2007 font apparaître que<br />

22 IRP disposaient de réserves insuffisantes.<br />

Les quelque 50.000 affiliés<br />

concernés doivent-ils paniquer pour<br />

autant ? Selon le ministre des Finances,<br />

une insuffisance de réserves ne<br />

signifie pas que l’institution concernée<br />

ait des problèmes de liquidités ou<br />

que le paiement des pensions complémentaires<br />

soit menacé puisque «<br />

les activités des IRP sont essentiellement<br />

des opérations à long terme, la<br />

majorité des engagements ne venant<br />

à échéance que dans plusieurs années<br />

ou même des décennies ».<br />

On peut aussi présenter les choses<br />

autrement : le taux moyen de couverture<br />

des IRP belges était de 143%<br />

dossier banques & assurances<br />

Les temps sont durs pour les fonds de pension<br />

Les réserves diminuent, le taux de couverture aussi, mais il n’y a pas péril en la demeure. Le<br />

contrôle effectué par la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA) permet<br />

d’éviter les dérapages.<br />

au 31 décembre 2006, de 129,51% au<br />

31 décembre 2007 et de 114,62% au 30<br />

septembre dernier – on ne dispose<br />

pas pour le moment des chiffres complets<br />

pour 2008, ils ne seront connus<br />

que cet été. Bref, la situation se détériore,<br />

c’est vrai, mais il n’y a pas de raisons<br />

de s’inquiéter outre mesure, les<br />

chiens de garde de la CBFA veillent au<br />

grain. Avec le concours d’ailleurs, au<br />

sein des Commissions de contrôle ad<br />

hoc, des représentants du patronat,<br />

des salariés et des indépendants.●<br />

Chaque travailleur compte sur son<br />

fonds de pension en fin de carrière…<br />

Jean Blavier<br />

Les piliers du système<br />

belge des retraites<br />

Le système belge des retraites compte<br />

quatre piliers, à savoir<br />

1. le 1er pilier ou régime public des pensions<br />

légales, valables pour tous ;<br />

1. le 2ème pilier ou pilier privé collectif,<br />

qui comprend les fonds de pension,<br />

LPC et PLCI, et les assurances de<br />

groupe. On parle aussi de « pensions<br />

extralégales » ;<br />

1. le 3ème pilier ou pilier privé individuel,<br />

qui comprend les assurances vie<br />

et les fonds d’épargne pension ;<br />

1. le 4ème pilier ou pilier hors fiscalité<br />

qui comprend l’épargne individuelle<br />

non déductible.<br />

49<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


50<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

dossier banques & assurances<br />

SéCURITé<br />

Les assureurs sont préparés au risque terroriste<br />

Jusqu’il y a peu, la couverture des dommages liés au actes terroristes restait floue. Les professionnels<br />

de l’assurance ont décidé d’en affiner les contours. Une loi est née, les contrats<br />

ont été adaptés et un budget global d’un milliard d’euros a été débloqué.<br />

Il y a eu New-york d’abord. Madrid<br />

et Londres ensuite. Plus<br />

récemment, la presse s’est faite<br />

l’écho d’attentats déjoués à Bruxelles.<br />

Impossible désormais de se dire :<br />

« Cela n’arrive qu’aux autres ».<br />

La Belgique devait se doter d’un régime<br />

d’assurance contre le terrorisme.<br />

C’est maintenant chose faite. La loi<br />

a été votée le 1er avril 2007 et toutes<br />

les polices adaptées en conséquence<br />

depuis cette année, avec entrée en vigueur<br />

le 1er mai dernier.<br />

Mais en réalité, qu’est-ce qui a changé<br />

pour l’assuré ? Petit tour d’horizon<br />

de la question.<br />

quels types d’assurances ?<br />

Il faut d’abord savoir que – sans formalité<br />

aucune à accomplir de la part<br />

de l’assuré – les polices d’assurance<br />

couvrent maintenant le risque de<br />

tous les actes terroristes (le nucléaire<br />

excepté). Enfin, pas tout à fait. Une<br />

série de contrats bien précise inclut<br />

désormais cette protection dans leurs<br />

conditions générales. Il s’agit<br />

quelques questions et… quelques réponses<br />

Les personnes sont-elles assurées dans les transports en<br />

commun ?<br />

En réalité, en cas d’attentas dans un métro ou dans un train, ce seront les<br />

différentes assurances contractées par la victime qui interviendront (assurance<br />

hospitalisation, assurance vie, assurance accidents du travail,…).<br />

Est-ce que certains sinistres peuvent être exclus de facto de la<br />

couverture terrorisme ?<br />

Uniquement les dommages causés par des armes nucléaires. Et bien entendu,<br />

cette exclusion doit être mentionnée de manière explicite dans<br />

les conditions générales de la police.<br />

La loi est applicable aux risques belges. Cela signifie-t-il que<br />

si je suis à l’étranger et que je suis victime d’une attaque<br />

terroriste je ne serai pas indemnisé ?<br />

Absolument pas. Les polices d’assurance couvrent les dommages peu<br />

importe qu’ils aient été subis en Belgique ou à l’étranger. Ainsi par<br />

exemple, si un véhicule est immatriculé en Belgique mais endommagé<br />

à l’étranger, il bénéficiera de la couverture de sa police.<br />

● des assurances-vie, tant individuelle<br />

que groupe,<br />

● des assurances maladie (en<br />

hospitalisation mais en revenu<br />

garanti également)<br />

● des assurances accidents du<br />

travail,<br />

● des assurances accidents corporels,<br />

● des assurances incendies,<br />

● des assurances RC auto.<br />

Pour les autres types de polices<br />

(assurance auto omnium, protection<br />

juridique,…), cette couverture<br />

reste facultative. A l’assureur<br />

de choisir de l’inclure ou<br />

non dans le contrat qu’il proposera à<br />

son client. C’est également le cas pour<br />

les assurances assistance voyage qui<br />

ne doivent pas obligatoirement couvrir<br />

le terrorisme, mais qui peuvent le<br />

faire.<br />

Mais en tout état de cause, si le risque<br />

n’est pas couvert, c’est en toutes lettres<br />

et de manière explicite que cela devra<br />

être indiqué dans la police.<br />

H. L.<br />

Risque couvert<br />

Le risque est donc<br />

désormais largement<br />

couvert.<br />

Restait ensuite<br />

aux professionnels<br />

du secteur<br />

à pouvoir garantir<br />

une capacité<br />

financière suffisante<br />

en cas d’occurrence<br />

d’un sinistre.<br />

Inutile en<br />

effet de préciser<br />

qu’en cas d’attentat,<br />

les dommages<br />

aux biens<br />

et aux personnes<br />

peuvent s’avérer<br />

lourds, nombreux<br />

et onéreux.<br />

En cas d’attentat dans un train, différentes assurances jouent<br />

C’est pourquoi la loi d’avril 2007 a<br />

instauré un plafond annuel d’un milliard<br />

d’euros. Montant qui sera adapté<br />

chaque année en fonction de l’indice<br />

des prix à la consommation et<br />

qui est issu de fonds publics comme<br />

privés. En effet, 700 millions d’euros<br />

proviennent des assureurs et réassureurs<br />

et le solde des pouvoirs publics.<br />

Une majeure partie de la population<br />

belge est donc couverte et susceptible<br />

d’être indemnisée.<br />

Mais que se passerait-il pour des personnes<br />

qui seraient victimes d’un<br />

attentat et qui n’auraient souscrit<br />

à aucune police d’assurance ? « La<br />

loi du 1er avril 2007 s’applique à des<br />

millions de contrats d’assurance et<br />

vient s’ajouter à l’assistance légale<br />

que l’Etat accorde aux victimes non<br />

assurées», explique Philippe Colle,<br />

l’administrateur délégué d’Assuralia.<br />

Mais prévient-il : « les montants<br />

indemnisés, particulièrement en<br />

ce qui concerne les dommages aux<br />

biens, sont plafonnés ». « La souscription<br />

d’assurances constitue donc la<br />

meilleure garantie de surmonter les<br />

conséquences financières d’actes de<br />

terrorisme », conclut le spécialiste. ●<br />

Hélène Legrand


l o c -no t e s<br />

management<br />

Formations<br />

• Diminuez vos frais généraux<br />

Orateur : Brigitte FILS<br />

Le 18 février 2009 de 14h à 17h<br />

• Gérez les relations syndicales au<br />

quotidien<br />

Formateur : Pierre GALLOUx<br />

Les 3 et 12 mars 2009 de 9h à 17h30<br />

• L’athlète d’entreprise, ou comment<br />

mieux gérer son énergie pour être<br />

plus performant sous pression<br />

Formateur : Dominique MONAMI<br />

Le 19 mars 2009 de 9h à 17h<br />

• Réussissez vos négociations<br />

Formateur : Jean-Louis FESTERAERTS<br />

Les 24 et 31 mars 2009 de 9h à 17h<br />

• Gérez les tensions syndicales<br />

Formateur : Pierre GALLOUx<br />

Le 7 mai 2009 de 9h à 17h30<br />

• Réussissez vos présentations en<br />

public<br />

Formateur : Fabian DELAHAUT<br />

Les 13 et 20 mai 2009 de 9h à 17h<br />

organisation<br />

• Gérez votre temps : il vaut de l’or<br />

Formateur : Luc TOUBEAU<br />

Le 17 mars 2009<br />

Autre date : 14 mai<br />

Commercial<br />

• augmentez votre efficacité lors de la<br />

prise de rendez-vous par téléphone<br />

Formateur : Bernadette CHARDOT<br />

Les 4 et 11 février 2009 de 9h à 12h30<br />

Autres dates : les 21 et 28 avril 2008<br />

• Techniques de vente<br />

Formateur : Fabian DELAHAUT<br />

Les 25 mars et 1 avril 2009 de 9h à<br />

12h30<br />

• Tirez parti de votre réseau de<br />

contacts ou le Networking<br />

Formateur : Jasmine Vlietinck<br />

Le 23 avril 2009 de 9h à 17h<br />

Langues<br />

• NouVEau Tables de conversation en<br />

français, néerlandais et anglais<br />

30 séances de 2h (de 12h à 14h). Près de<br />

chez vous.<br />

Infos<br />

Brigitte van der Mensbrugghe<br />

t 02 643 78 30<br />

bvdm@beci.be<br />

séminaires<br />

Législation sociale<br />

• Le contrôle de la consommation<br />

d’alcool et de drogues au travail :<br />

de nouvelles obligations pour les<br />

employeurs ?<br />

Orateur : Jean-Philippe CORDIER<br />

Le mardi 17 février 2009 de 14h à 17h00<br />

• Créer ou développer une activité en<br />

Belgique et au Luxembourg<br />

Orateurs : François CAUTAERTS, Pascale<br />

HALIN, Benoît MARECHAL, Frédéric<br />

ROBERT et Sophie VANHAELST<br />

Le jeudi 19 février 2009 de 14h à 17h<br />

• Indemnités forfaitaires de frais et<br />

autres remboursements de frais :<br />

aspects fiscaux et sociaux<br />

Orateurs : Didier BERCKMANS et Frédéricq<br />

JACQUET<br />

Le mardi 10 mars 2009 de 14h à 17h<br />

Législation fiscale<br />

• Indemnités forfaitaires de frais et<br />

autres remboursements de frais :<br />

aspects fiscaux et sociaux<br />

Orateurs : Didier BERCKMANS et Frédéricq<br />

JACQUET<br />

Le mardi 10 mars 2009 de 14h à 17h<br />

Infos<br />

Frédéric Simon<br />

t 02 643 78 17<br />

fs@beci.be<br />

mercredis juridiques : nous répondons<br />

à vos questions juridiques<br />

tous les premiers mercredis du<br />

mois en dehors des heures de<br />

bureau à partir de 17h30<br />

Infos<br />

Eric Brabant<br />

t 02 643 78 18<br />

eb@beci.be<br />

séances d’info<br />

de Beci starters<br />

Mercredis 18/02, 3/03, 18/03/2009 de<br />

10 à 11h30<br />

Mercredis 25/02, 11/03, 25/03/2009 de<br />

14 à 15h30<br />

Infos<br />

Mirella Zaccagnini<br />

t 02 643 78 46<br />

mz@beci.be<br />

activités du département<br />

international<br />

• 12 mars 09 - Business Club Bruxelles-Hongrie<br />

- Logistics Business Day<br />

• 20 mars 09 - Midi de l’export République<br />

tchèque<br />

• 24-27 mars 09 - Mission économique<br />

au Sénégal<br />

• 21-28 mars 09 - Mission princière au<br />

Mexique et au Panama<br />

• 26 mars 09 - Export day<br />

Contact et marque d’intérêt pour<br />

participer à ces activités :<br />

Jean-Philippe Mergen<br />

t 02 210 01 77<br />

jpm@beci.be<br />

Events<br />

Job Days<br />

Participez aux deux premiers Job Days<br />

de 2009 :<br />

• samedi 7 mars : recrutez du personnel<br />

bruxellois pour travailler dans<br />

votre entreprise située dans la zone<br />

Halle-Vilvorde. Près de 5.000 candidats<br />

présents en 2008 !<br />

• Vendredi 13 mars : recrutez des<br />

collaborateurs dans les secteurs de<br />

la communication, l’événementiel,<br />

du tourisme et de l’horeca<br />

Plus d’informations sur<br />

www.jobdays.eu<br />

Networking<br />

Nouveau concept Beci : le Beci Executive<br />

meeting.<br />

5 fois par an un CEO d’une entreprise<br />

de plus de 100 personnes accueillera<br />

exclusivement des chefs d’entreprise.<br />

2 possibilités de sponsoring : soit<br />

vous faites connaître votre entreprise<br />

en organisant l’événement chez vous,<br />

soit vous bénéficiez de toute la visibilité<br />

en sponsorisant les 5 sessions !<br />

Profitez de l’opportunité de briller<br />

auprès des dirigeants d’entreprise<br />

bruxellois en sponsorisant nos autres<br />

events networking : Soirée Info, Club<br />

Louise ou le Beci Golf Trophy.<br />

N’hésitez pas, contactez<br />

Ikram Ouadrassi 02 643 78 05<br />

ou Catherine Mertens<br />

02 643 78 16.<br />

10 / 03 / 2009 • Axa Millésimes<br />

19 / 03 / 2009 • Speed Business Lunch<br />

23/ 03 / 2009 • Zinner<br />

Infos :<br />

www.beci.be/events<br />

events@beci.be<br />

51<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre


52<br />

n° 2 - février 2009 - entreprenDre<br />

d e m a n d e s d’ad m i s s i o n à b e c i<br />

PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION *<br />

a. Th. & associates sCRL, Avenue de<br />

Tervuren 229 - 1150 Bruxelles CODE<br />

NACE : 6920101 - Etablissement de déclarations<br />

fiscales pour les particuliers<br />

et les entreprises 73200 - Études de<br />

marché et sondages d’opinion 7810001<br />

- Recherche, sélection, orientation et<br />

placement de personnel à l’intention<br />

de l’employeur ou du demandeur d’emploi:<br />

formulation des descriptions de<br />

postes; sélection et examen des cand.;<br />

vérif. réf. del. : Thioux Christine<br />

Bas Transport & Garage sPRL, Rue des<br />

Faînes 247 - 1120 Bruxelles CODE NACE :<br />

4511101 - Commerce de gros de véhicules<br />

automobiles pour le transport<br />

des personnes, y compris les véhicules<br />

automobiles spéciaux (p.ex. ambulances),<br />

neufs ou usagés 45201 - Entretien<br />

et réparation général d’automobiles et<br />

d’autres véhicules automobiles légers (<br />

= 3,5 tonnes ) 4532001 - Commerce de<br />

détail d’accessoires, de pièces détachées<br />

et d’équipements divers pour<br />

véhicules automobiles, y compris la<br />

vente de détail de pièces détachées et<br />

d’équipements automobiles d’occasion<br />

del. : Bas Ahmet<br />

Bisoft sa, Avenue Emile Vandervelde 86<br />

- 1200 Bruxelles CODE NACE : 6311001<br />

- Traitement en continu ou non de<br />

données à l’aide, soit du programme du<br />

client, soit d’un programme propre à un<br />

constructeur: service de saisie de données,<br />

traitement complet de données<br />

del. : Persoons Bernard<br />

Brain 2 Rent sPRL, Avenue Gevaert 202 -<br />

1332 Genval CODE NACE : 18130 - Activités<br />

de prépresse 18200 - Reproduction<br />

d’enregistrements 58110 - Édition de<br />

livres del. : Lamboray Marie-Astrid<br />

Chassis marien sa, Rue Marguerite<br />

Bervoets 1 - 1190 Bruxelles CODE NACE :<br />

46630 - Commerce de gros de machines<br />

pour l’extraction, la construction<br />

et le génie civil 4673204 - Le commerce<br />

de gros de menuiseries et fermetures<br />

de bâtiment en bois 47521 - Commerce<br />

de détail de matériaux de construction<br />

en magasin spécialisé, assortiment<br />

général del. : Nieberding Patrick<br />

Cricracs sPRL, Chaussée de Bruxelles<br />

40 - 1490 Court-Saint-Etienne del. :<br />

Dumont Anne<br />

Devillers Roland pp, Rue Rittweger 27<br />

- 1180 Bruxelles CODE NACE : 47716 -<br />

Commerce de détail de vêtements, de<br />

sous-vêtements et d’accessoires pour<br />

dame, homme, enfant et bébé en magasin<br />

spécialisé, assortiment général<br />

del. : Devillers Roland<br />

Devriese michel pp, Avenue De Fré 29 -<br />

1180 Bruxelles del. : Devriese Michel<br />

Dexia Brugmann sCRL, Avenue<br />

Brugmann 247 - 1180 Bruxelles CODE<br />

NACE : 64190 - Autres intermédiations<br />

monétaires 64910 - Crédit-bail del. :<br />

Lacroix Bernard<br />

DTh Finance sPRL, Avenue Louise 475<br />

- 1050 Bruxelles CODE NACE : 64999 -<br />

Autres activités des services financiers<br />

6619901 - Opérations exécutées sur<br />

des marchés financiers pour le compte<br />

de tiers (p.ex. le courtage en valeurs<br />

mobilières) ainsi que les activités qui<br />

s’y rattachent 66220 - Activités des<br />

agents et courtiers d’assurances del. :<br />

Thibaut Dominique<br />

DVD Network sPRL, Rue Georges et Jacques<br />

Martin 40 - 1200 Bruxelles CODE<br />

NACE : 4725201 - Commerce de détail<br />

de toutes boissons,alcoolisées ou non,<br />

y compris la livraison à domicile 47260<br />

- Commerce de détail de produits à<br />

base de tabac en magasin spécialisé<br />

77220 - Location de vidéocassettes et de<br />

disques vidéo del. : Sauvage Valentin<br />

hirsch Paula pp, Boulevard du Triomphe<br />

126 - 1160 Bruxelles CODE NACE :<br />

58290 - Édition d’autres logiciels 62010<br />

- Programmation informatique 62090<br />

- Autres activités informatiques del. :<br />

Hirsch Paula<br />

I’m recycling sPRL, Rue Théodore de<br />

Cuyper 121 - 1200 Bruxelles CODE<br />

NACE : 38322 - Récupération de déchets<br />

métalliques 4312001 - Travaux de terrassement:<br />

creusement, comblement, nivellement<br />

de chantiers de construction,<br />

ouverture de tranchées, dérochement,<br />

destruction à l’explosif, etc. 46720 -<br />

Commerce de gros de minerais et de<br />

métaux del. : Delbeke François<br />

J.F. one sPRL, Colline du Glain 19A - 1330<br />

Rixensart del. : Berlier Jean-François<br />

Lazrak Redovan PPE, Avenue Van<br />

Volksem 326 - 1190 Bruxelles CODE<br />

NACE : 27110 - Fabrication de moteurs,<br />

de génératrices et de transformateurs<br />

électriques 27120 - Fabrication de matériel<br />

de distribution et de commande<br />

électrique 27402 - Fabrication d’appareils<br />

d’éclairage électrique del. : Lazrak<br />

Redouan<br />

Le Cercle Européen saRL, Avenue Marceau<br />

55 - 75116 Paris - France del. : de La<br />

Forest Anne<br />

Losange D’hondt sPRL, Rue Baron de<br />

Castro 77 - 1040 Bruxelles CODE NACE :<br />

66220 - Activités des agents et courtiers<br />

d’assurances del. : D’Hondt Bruno<br />

LuR.Co NP, Voskapelstraat 35 - 3080<br />

Tervuren CODE NACE : 46693 - Commerce<br />

de gros de matériel électrique, y<br />

compris le matériel d’installation 68312<br />

- Estimation et évaluation de biens<br />

immobiliers pour compte de tiers del. :<br />

Lurkin Claude<br />

Lybaert JP sPRL, Rue de Pervyse 48<br />

- 1040 Bruxelles CODE NACE : 10711<br />

- Fabrication industrielle de pain et<br />

de pâtisserie fraîche 1072002 - Fabrication<br />

de pâtisserie et de gâteaux de<br />

conservation (à l’exclusion des produits<br />

surgelés) del. : Lybaert Jean-Pierre<br />

maison Nicolas Lefevere sa, Rue des<br />

Tanneurs 60 - 1000 Bruxelles CODE<br />

NACE : 56101 - Restauration à service<br />

complet 56210 - Services des traiteurs<br />

del. : Grignard Thomas<br />

mambweni Kiba pp, Avenue Carton de<br />

Wiart 95 - 1090 Bruxelles del. : Mambweni<br />

Kiba Papy<br />

mercuri urval NV, Hippokrateslaan<br />

16 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe CODE<br />

NACE : 70220 - Conseil pour les affaires<br />

et autres conseils de gestion del. : Berge<br />

Awders<br />

Nexans services sa, Rue de Stalle 65<br />

- 1180 Bruxelles CODE NACE : 64200<br />

- Activités des sociétés holding 82110<br />

- Services administratifs combinés de<br />

bureau del. : Velten-Jameson<br />

Noël Coessens BVBa, Avenue de la Bugrane<br />

97 - 1020 Bruxelles CODE NACE :<br />

41101 - Promotion immobilière résidentielle<br />

7022001 - Conseils et assistance<br />

aux entreprises et aux services publics<br />

en matière de planification, d’organisation,<br />

de recherche du rendement, de<br />

contrôle, d’information du gestion, etc.<br />

82110 - Services administratifs combinés<br />

de bureau del. : Coessens Noel<br />

Pint Christian sPRL, Rue Spruyt 20 -<br />

1090 Bruxelles CODE NACE : 66220<br />

- Activités des agents et courtiers<br />

d’assurances del. : Pint Christian<br />

Rms Consult - Risk management & safety<br />

Consult sPRL, Rue de l’Aérodrome<br />

53 - 1130 Bruxelles CODE NACE : 66220<br />

- Activités des agents et courtiers<br />

d’assurances del. : Mertens Patrick<br />

Windose International sa, Rue des<br />

Alliés 323 - 1190 Bruxelles CODE NACE :<br />

46180 - Intermédiaires spécialisés dans<br />

le commerce d’autres produits spécifiques<br />

del. : Witters Johan<br />

* Ceux de nos membres qui<br />

auraient des doutes quant à la<br />

parfaite honorabilité des candidats<br />

présentés sont instamment<br />

priés de nous en avertir d’urgence,<br />

en nous communiquant tous renseignements<br />

susceptibles de nous<br />

éclairer. La présente liste a simplement<br />

pour but de signaler à nos<br />

adhérents les candidatures des<br />

nouveaux membres. Elle ne préjuge<br />

en rien quant à l’admission,<br />

celle-ci n’étant acquise qu’après<br />

approbation par le Conseil d’Administration<br />

de Beci. Les candidats<br />

seront avisés individuellement de<br />

l’admission.<br />

Index<br />

Vous trouverez ci-après la liste<br />

des annonceurs que nous tenons<br />

à remercier pour leur soutien :<br />

· ACTIRIS<br />

· AGENCE BRUXELLOISE POUR<br />

L’ENTREPRISE<br />

· COMMISSION INTERREGIONALE DE<br />

L’EMBALLAGE<br />

· GLOBAL<br />

· GOOGLE<br />

· ING<br />

· MENSURA<br />

· MERAK<br />

· MINISTERE DE LA REGION<br />

DE BRUXELLES-CAPITALE –<br />

ADMINISTRATION DE L’ECONOMIE<br />

ET DE L’EMPLOI<br />

· OKTOPUS<br />

· PORT DE BRUXELLES<br />

· SALON ENTREPRENDRE<br />

· SDRB<br />

· TAXIPOST


Les rêves sont faits pour être réalisés.<br />

Profi tez de notre expertise en Real Estate<br />

Contactez-nous via realestate@ing.be<br />

Gérer une entreprise dans le domaine de<br />

l’immobilier est un métier à part. Car bien souvent,<br />

entre les plans sur papier et la réalisation finale,<br />

la route est longue et semée d’embûches. Plus<br />

que dans tout autre secteur, vous êtes confronté<br />

à des problématiques financières compliquées,<br />

aussi bien au niveau de la législation que<br />

des différents types de crédits.<br />

www.ing.be/business<br />

Alors un conseil : parlez-en aux spécialistes ING.<br />

Expérimentés, ils connaissent parfaitement le secteur<br />

de l’immobilier, suivent chaque jour l’évolution des<br />

réglementations en vigueur et peuvent ainsi vous proposer<br />

les solutions les mieux adaptées à vos besoins.<br />

Simplement pour que vos rêves ne restent pas<br />

de simples dessins sur du papier.


La prévention et la santé<br />

ont des effets considérables.<br />

Des collaborateurs motivés, par exemple.<br />

Le service externe de Mensura. La solution pour plus de sécurité, de bien-être et de prévention en interne.<br />

La Loi sur le Bien-être au Travail vous oblige à investir<br />

dans la prévention et la santé. Bien sûr, vous pouvez con-<br />

sidérer cela comme une corvée. Mais vous pouvez aussi y<br />

voir une réelle chance d’améliorer les résultats de votre<br />

entreprise. Tout le monde sait que des travailleurs en bon-<br />

ne santé, dans un environnement de travail sûr et sain,<br />

seront automatiquement plus performants. Mensura vous<br />

aide à y parvenir avec des médecins et des experts du<br />

risque. Avec des solutions qui motivent vos collaborateurs<br />

et qui ont ainsi un effet positif sur vos bilans. Voilà qui<br />

devrait vous motiver à jeter un œil sur notre site web, non?<br />

www.mensura.be.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!