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Mai 09 - BECI

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enjeuxMemorandum élections 20<strong>09</strong>Les trois défis majeurs du prochain gouvernement.Le prochain gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale sera confronté à trois défisfondamentaux, qui seront déterminants pour l’avenir de la région bruxelloise.4N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE1 L’impact et les conséquencesde la criseLa crise qui sévit pour le momentdans le monde se fera encore sentirdurant les premières années de laprochaine législature. Selon toutevraisemblance, la crise entraîneraégalement des changements fondamentauxdans notre structure économique,à Bruxelles comme ailleurs.2 Le rôle de Bruxelles au sein dela fédération belgeBruxelles est de plus en plus souventà l’ordre du jour dans le débat institutionnelà propos de l’organisationfuture de notre état. Il ne s’agit paslà uniquement de Bruxelles en tantque région urbaine avec tous les problèmesliés aux grandes villes, maisaussi de Bruxelles en tant que moteurde l’économie belge.Pour pouvoir assumer ce rôle, uneamélioration et une modernisationradicales de l’organisation au sein dela région même sont indispensables,tout comme une collaboration plusefficace de la Région avec ses voisinsdirects.3 La situation socio-économiqueau sein de BruxellesBruxelles se caractérise par une fortedualité. <strong>Mai</strong>s Bruxelles dispose égalementde nombreux atouts que beaucouplui envient, comme son rôle decapitale de l’Europe et de centre économique.Même si la réalité socialeet la réalité économique, prises séparément,connaissent un développementdifférent, elles évoluent toutesdeux dans un seul et même contexte.La politique régionale ne doit doncpas se concentrer uniquement surl’amélioration du contexte social, elledoit s’intéresser de la même façon àla promotion des atouts économiquesde la région.Point de départ du monde de l’entreprise : Brussels MetropolitanRegion - BMR (Bruxelles Région Métropolitaine)En concertation avec Voka, l’UWE et la FEB, Beci a élaboré un plan, sur base d’une vision àlong terme pour le développement économique de l’ensemble de la zone caractéristiquede la grande ville de Bruxelles et de ses environs et ce, pour les raisons suivantes :A. Les villes sont les principaux moteurs du développementéconomique. Les villes font souvent office de métropoleséconomiques. Bruxelles est le pôle d’attraction principalde Belgique.B. la Région de Bruxelles-Capitale est fortement liée àson arrière-pays économique du fait de la migration deshabitants et des activités industrielles du centre vers lapériphérie, de liaisons logistiques denses et du trafic desnavetteurs vers le centre. Bruxelles et son arrière-pays économiqueforment ainsi une métropole économique toujoursplus cohérente et évidente. La région compte parmiles plus productives d’Europe mais a connu ces dernièresannées une croissance plus lente que d’autres régionsurbaines européennes. En outre, trop peu d’emplois sontcréés, en particulier pour les personnes peu qualifiées, surle marché du travail local.© Reporters/ Jean-Michel Clajot © Reporters/Didier Bauweraerts © Reporters/Ezequiel Scagnetti28 septembre 2004: Le Ministre Benoît Cerexhe,rue de la Loi, pendant les négociations avec DHL14 avril 2008: la sécrétaire d’Etat bruxelloise, BrigitteGrouwels et son équipe grimpent les marches du Botaniquelors de la première Journée de l’Escalier à Bruxelles.19 février 2006: Le Ministre Guy Vanhengel lance leplan multimédia dans les écoles bruxelloises


100% DE PLAISIR RESPONSABLE75% DÉDUCTIBLE*UNE PERFORMANCE HYBRIDEUNIQUE DU NOUVEAU RX 450hLe nouveau Lexus RX 450h réunit des extrêmes qu’on n’imaginaitjamais pouvoir constater dans une seule voiture. En effet, avec desémissions de CO 2de seulement 148 g/km et une puissance de299 ch, il fait preuve de 100% de responsabilité écologique. Celafait de lui le seul modèle de son segment offrant une déductibilitéfiscale de 75%. Une performance hybride unique, rendue possiblepar ses moteurs électrique et essence. Bien entendu, aucuneémission de NOx ou de suie n’est à craindre. C’est exactementcomme si vous aviez le meilleur de deux voitures en une seule.ch299g/km148 CO 2THE NEW FULL HYBRID RX 450hConsommation moyenne et émissions CO 2 : 6,3 l/100 km et 148 g/km | Donnons priorité à la sécurité.*se rapporte à la déductibilité fiscale relative aux émissions de CO 2pour les professionnels assujettis à la TVA


enjeux<strong>BECI</strong> ET LES ÉLECTIONS DU 7 JUINBeci demande que les points suivants soientmentionnés dans l’accord gouvernementalBeci a préparé un mémorandum de 14 points à l’attention de la prochaine équipe dirigeantede Bruxelles : des thèmes d’actions concrets qui doivent absolument figurer dansl’accord de gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. Un aperçu des questions etdes aspirations du monde entrepreneurial bruxellois.8N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE© Reporters /Tim Dirven1. BMRcomme cadrestratégiqueLes villes deviennent de véritablesmétropoles. Ce développement économiquedoit non seulement se traduiredans la planification, mais exigeaussi une vision et une stratégie claires.Bruxelles doit dès lors développerune vision stratégique sur l’avenir de2. MobilitéEtre un cysliste en sécurité à Bruxelles,uniquement lors de la Journée sans voitures?la métropole, à l’instar de nombreusesmétropoles européennes qui ontdéjà entamé cette démarche.Beci demande que le prochain gouvernementbruxellois inscrive l’importancedu développement cohérent dela région de Bruxelles en tant que métropoledans l’accord gouvernemental,qu’il approuve le principe de la collaborationavec son hinterland commepoint de départ de la politique bruxelloiseet qu’il mette en place une cellulestratégique à ce sujet.Le problème de la mobilité à Bruxellescompte parmi les plus épineuxque connaît la région. Une politiquede limitation de la mobilité de la populationet des entreprises entraîneune baisse d’activité économique.Des travaux d’élargissement du réseaudu métro et des transports encommun en général, la réalisationdu RER et la création de parkingsen périphérie exigent d’importantsinvestissements, ce qui nécessiteune politique à long terme. D’autrespoints sont réalisables à court terme,comme la promotion du vélo pour leswww.metropolitanbrussels2018.eucourtes distances, ou l’améliorationde la fluidité aux heures de pointe.Beci demande un planning à long termepour les investissements en matière demobilité. Il demande également desmesures à court terme. La promotiondes déplacements à vélo, la gestion entemps réel de la mobilité par Mobiriset la collaboration avec les instances decontrôle de la mobilité des deux autresrégions en sont quelques exemples, quidevront figurer dans un masterplan interrégionalpour la mobilité.3. LogistiqueCompte tenu d’une part du besoinurgent de disposer d’une offre detransport intermodal de marchandisesefficace, et d’autre part du tempsnécessaire pour dresser un dossiercomplet et économiquement réalisable,la région doit arriver de touteurgence à un accord de principe surla modernisation et l’intégration dela fonction logistique dans le tissuurbain.Beci demande que la mise en placeurgente d’une plateforme logistiqueurbaine soit mentionnée dans l’accordgouvernemental.© Reporters / Didier BauweraertsLe Port de Bruxelles recèle un grand potentielde développement


enjeux4. RelationsinternationalesPour le moment, l’organisation desrelations internationales de la Régionbruxelloise est totalement incohérente.La collaboration entre le ServicesRelations Externes du ministère,Brussels Export, l’ABE et le BITC estinsuffisante et l’organe de coordinationCordirelex ne fonctionne pas, cequi ne permet pas de rectifier l’imageimprécise de Bruxelles..Beci demande dès lors que les compétencesau niveau économique, ducommerce international et des investissementsétrangers au sein du Gouvernementsoient attribuées à un seulministre.Beci propose également que la directiondu Commerce extérieur soit transforméeen Agence bruxelloise pour lecommerce international, sous la formejuridique d’une asbl publique-privée,et que cette agence soit égalementchargée d’attirer les investissementsétrangers , de mettre sur pied un InvestmentAdvisory Board, et de promouvoirBruxelles comme ville de congrèset de salons.5. Politique d’emploi orientée sur la demande© Reporters / Jean-Michel ClajotBruxelles compte un nombre importantd’opérateurs sur le marché del’emploi, ce qui devrait théoriquementgarantir un fonctionnementtrès souple de ce marché. Pourtant,les résultats sont peu convaincants.Les entreprises sont toujours à la recherchede travailleurs compétentstels que des électroniciens, des mécaniciens,des comptables, etc.6. Prise encharge des talentsL’enseignement doit être placé sousle signe du talent individuelC’est pourquoi Beci suggère que la politiquerégionale en matière d’emploivise avant tout d’optimaliser la collaborationentre tous les opérateurs publicset leurs partenaires actifs à Bruxelles. Ils’agit plus particulièrement d’Actiris, deBruxelles-Formation et de la RDB, maisaussi des Missions Locales, des maisonsde l’emploi, des initiatives communaleset des asbl actives sur le plan del’accompagnement et de la formation.Les activités d’accueil et d’accompagnement,de préformation et de formationqualifiante, ainsi que l’aide à la recherched’un emploi doivent être adaptéesà la demande concrète du marché et ce,tant au niveau du secteur privé que dusecteur public.Offre et demande d’emploi sont toujours décaléesNotre économie de connaissances dépendde la disponibilité continue demain-d’œuvre hautement qualifiée.Une partie de cette main-d’œuvredevra nécessairement venir de l’extérieurde la région, voire de l’étranger.Cependant, malgré le fait que le rôlede l’enseignement et de la formationà Bruxelles dans le bon fonctionnementdu marché de travail soit primordial,nous constatons que l’enseignementet l’offre de formations sontsoit inadaptés soit insuffisants, avectoutes les conséquences inévitablespour l’économie. Un enseignementde qualité et une formation adaptéetout au long de la vie professionnelledoivent dès lors faire partie des prioritésde la région bruxelloise, mêmesi ces deux domaines relèvent descompétences communautaires.Beci estime que la Région doit prendreà bras le corps la question del’enseignement et de la formationtout au long de la vie professionnelleet la considérer comme une prioritéabsolue. Cette politique régionale doitse faire en concertation avec les Communautéset être axée résolument surdes méthodes qui permettent aux talentsindividuels de se développer, et cetant pour les compétences de base, lescompétences techniques, et les compétencesspécifiques.© Reporters/Christophe Vander Eecken9N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE7. Recherche etdéveloppementMalgré tous les efforts budgétaires dela législature actuelle, le budget régionalen matière de recherche et dedéveloppement n’a pas encore atteintla norme de Lisbonne de 3 %. <strong>Mai</strong>s il ya d’autres pistes envisageables : la collaborationinterrégionale permet aussid’intensifier la recherche et le développement.En effet, la R&D dépasse lesfrontières des régions, a fortiori dans larégion métropolitaine de Bruxelles.C’est pourquoi Beci demande à la régionbruxelloise de prendre des mesuresqui permettront un pooling de moyensbudgétaires avec ceux d’autres régions.L’aide régionale doit par exemple pouvoirêtre transférée à une autre région,moyennant compensation. Aussi la créationd’incubateurs gérés conjointementou la mise en commun de budgets pourla collaboration interrégionale à base declusters interrégionaux non concurrents,doivent pouvoir être rendues possibles.Un wind tunel test de fabrication belge.Reporters © SciencePhoto Library


enjeux11. Services d’intérêt économique généralet application des directives de servicesLe gouvernement subsidie de nombreuxservices économiques. Il estimpératif de clarifier le statut de cesservices eu égard à l’application dela « directive européenne services». Cette directive règle d’une part lanon- discrimination vis-à-vis du secteurprivé et d’autre part la justificationdes subsides aux services d’intérêtéconomique.Beci demande que la réalisationdu screening des services d’intérêtéconomique général, ainsi quel’analyse des permis octroyés par la région,soumis à la directive services, soitmentionnée dans l’accord gouvernementalet que ce contrôle soit effectuéavant la fin de l’année 20<strong>09</strong>, commedemandé par la UE. Pour réaliser cetobjectif, le gouvernement Bruxellois atout intérêt à faire appel à des bureauxspécialisés, qui ont déjà acquis une expériencedans d’autres régions.12N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE12. Fiscalité etfinancementLe financement du secteur public etde ses services au sein de la région,fait l’objet d’une double pression :extérieure d’abord, car il y a fort àparier que de nouvelles négociationsseront entamées durant la prochainelégislature à propos du financementdes régions et des communautés.Intérieure ensuite, car le besoin desimplification et d’une plus grandetransparence de la fiscalité au niveaudes communes, de la région etdes commissions communautaires,se fait clairement sentir. Cette problématiquefinancière et fiscale doitaller de pair avec une réorganisationdes compétences et des structures.Beci demande qu’un aperçu global desbudgets de la région, des communeset des commissions communautaires,para-régionales et intercommunales,soit établi afin de pouvoir identifierl’importance des moyens budgétairesqui sont mis à disposition sur le territoire13. Re-engineering des relationsavec les communesde la région, les types de besoins que cesbudgets rencontrent, ainsi que leur modede financement. Cette opération doit permettreune rationalisation des taxes etdes impôts, mais renforcera aussi considérablementla position de Bruxelles dansles négociations sur le financement desrégions et des communautés.La fiscalité et le financement de Bruxellesdoivent être transparents© Reporters/ Jan Van de Vel© Reporters /Frederic GuerdinlLa Région et les communes bruxelloises ontchacune leurs spécificitésBeci est d’avis que les communesjouent un rôle important de proximitéet de services à la population, quileur est propre. <strong>Mai</strong>s dans toute unesérie de matières, leur rôle est nécessairementcomplémentaire à celui dela région.Beci demande dès lors qu’il y ait, surle plan de l’économie, de l’emploi, dutourisme, des relations internationales,de la mobilité, de l’Agenda 21 et des initiativesen matière de collaboration audéveloppement, une réelle politiquerégionale intégrée, en fonction delaquelle les tâches des communes soientdéfinies. La politique communaledoit s’inscrire, dans tous ces domaines,dans la politique régionale et les initiativesde la commune doivent dès lorsêtre subordonnées à cette politiquerégionale.14. Administration régionaleLe cadre de l’administration régionalen’a pas encore été fixé depuis la créationde la Région, ce qui a des répercussionssur les institutions parastataleset autres institutions régionales. Ducoup, toute une génération de fonctionnairesn’a jamais été nommée etplus de la moitié de l’administrationrégionale ne pourra plus fonctionnerdans un proche avenir car plus de lamoitié des cadres seront partis à laretraite. Ainsi, l’administration régionalene sera plus opérationnelle et desretards encore accrus dans la prestationdes services et le traitement desdossiers seront à déplorer.Beci demande qu’un accord soit concludurant les négociations gouvernementalespour approuver le cadre del’administration régionale et pourredresser l’efficacité de son fonctionnementdès la première année de lalégislature.


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event<strong>BECI</strong> AU SALON ENTREPRENDRELa crise ne casse pas l’enthousiasmedes entrepreneursUne belle ambiance et dumonde sur le stand de Beci :la crise n’éteint pas l’enthousiasmedes entrepreneursdébutants. C’est ce qui ressortdes deux jours du Salon Entreprendre,les 1e et 2 avril àTour & Taxis.14N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREUne affluence chaleureuse etagréable a occupé l’équipeBeci durant deux jours surun stand qui ne désemplissait pas. Lepetit gadget sympa du poisson d’avril(qui offrait à chaque visiteur le droità un shooting photo professionnel)a attiré une foule de visiteurs vers lestand de Beci.Un petit poisson d’avril donnait le droit à chaque visiteur de se faire gratuitement photographier.Beaucoup d’entrepreneurs débutants ontapprécié le photoshoot gratuit de BeciDes visiteurs très intéressés...Allées et venues sur le stand BeciPhotos Reporters/Danny Gys1 2 3 4L’équipe enthousiaste de Beci en action : 1. Mirella Zaccanigni (à droite) 2. Catherine Mertens (là gauche) 3. Cindy Torino (à droite) 4. Véronique Buelens (à droite)Beci Business Meetings : back on tracks !Vous avez été nombreux à demander le retour des business meetings <strong>BECI</strong>. C’est chose faite et la première édition a rencontré un vif succès.Un concept simple : quatre PME vous présentent leur expérience sur un thème-clé.Pourquoi participer ?• Découvrez en un rendez-vous comment des solutions concrètes peuvent dynamiser votre entreprise.• Economisez votre temps : ‘Flash-briefing policy’, les orateurs ont 15’ pour vous présenter l’essentiel.• Partagez votre know-how, rencontrez d’autres membres et développez vos affaires.• Participez au prochain business meeting début juin :Dynamisez votre site internet (référencement, gestion de contenu multilingue, les « bonnes-mauvaises idées du web »). Dix audits de visibilitéà remporter pour les premiers inscrits.Infos : François-Xavier Finet - fxf@beci.be


vous bougez !Espace membresVous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, undéménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité quivous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiquéd’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à sb@beci.beAttention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.16N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREMini-Europe,incontournable àBruxellesEn juin 1989, le Prince Philippeinaugure Mini-Europe. Après 20ans, Mini-Europe peut s’enorgueillird’un très beau bilan, puisqu’il faitdorénavant partie du patrimoinebruxellois. En visiteurs (302.000 en2008) ou en chiffre d’affaires, Mini-Europe fait toujours partie des deux premièresattractions touristiques de Bruxelles avec l’Atomium et devant tous les autres muséeset attractions. Mini-Europe, c’est avant tout une merveilleuse découverte des pluschouettes coins de l’UE : monuments splendides de détails, animations surprenantes,présentation interactive sur l’UE… Une attraction grand public dont Bruxelles a besoinpour son image de tourisme de loisirs. Mini-Europe, c’est aussi la seule image vivantede Bruxelles capitale de l’UE. Voilà pourquoi plus de 15 pays ou villes ont investi dansMini-Europe pour se présenter (jusqu’à 200.000€ dans Budapest !). Mini-Europe estla seule activité de Bruxelles à se promouvoir à l’étranger : en septembre, il y a 2.000nuitées prévues grâce à un partenariat avec un tour opérateur indien. Mini-Europeaccueille aussi de nombreux séminaires et fêtes du personnel. Mini-Europe, Océade etl’Atomium représentent plus de 50% des visites des étrangers à Bruxelles. ●Mini-EuropeBruparck1020 BruxellesT +32 2 478 05 50 - F +32 02 478 26 75info@minieurope.eu-www.minieurope.euProximedia dépasse ses prévisionsThe Highlands Games oule team building façonSem’On BusinessUne forêt, un roadbook, une carte et un pique-nique,que faut-il de plus pour allier dépaysement et amusement,détente et compétition. Voilà les ingrédientsnécessaires pour que l’événement d’entreprisesoit une vraie réussite. Sem’On Business concocteune (demi-) journée inoubliable dans le Parc Natureldes Hauts-Pays, mais pas n’importe quellerandonnée : il faudra retrouver des sites sur base dephotos, des questions sur l’histoire et la géographiede la région, des activités sportives mais égalementdes épreuves. ●Sport et aventure entre collèguesSem’On BusinessSint Janstraat 381785 MerchtemT +32 52 46 27 25F +32 52 46 27 26info@semonbusiness.comwww.semonbusiness.comEntré en bourse le 22 juillet 2005, Proximedia prévoyait d’atteindre cette année-là un chiffre d’affaires de 13,5 millions € pour un résultat net de0,5 millions €. Depuis, le groupe a dépassé chaque année toutes les prévisions et, trois ans plus tard, double son chiffre d’affaires et multiplie parquatre son résultat net prévisionnel de 2005. Une politique commerciale très dynamique et des services diversifiés de qualité et en constanteévolution sont les deux piliers sur lesquels Proximedia appuie son développement. La conséquence est une poursuite de la croissance avec unchiffre des ventes et prestations en augmentation de 41 % à 33,3 millions €. « L’année 20<strong>09</strong> s’annonce excellente pour le Groupe Proximedia. Lesrésultats obtenus par les différentes filiales au cours de ce premier trimestre sont en croissance par rapport à la même période 2008. Nous nepouvons qu’être résolument optimistes. Dans un contexte économique délicat, les entreprises, les commerçants, les professions libérales saventqu’ils doivent se démarquer de leurs concurrents et que cela passe nécessairement par une communication efficace et professionnelle. Nousprévoyons une nouvelle croissance de tous les chiffres clés des différentes filiales en 20<strong>09</strong>. » Fabrice Wuyts, CEO du Groupe Proximedia.●ProximediaBoulevard de l’Humanité 1161070 BruxellesT +32 2 349 23 23- F +32 2 344 65 11www.proximedia.com


Moins de catastrophes pour vos donnéesL’approche Disaster Recoveryselon BlueBackUpC’est la crise ! Alors que l’entreprise est obligée de gérer l’ensemblede ses ressources en flux tendus, le moindre grain desable peut venir bloquer brutalement un engrenage qui tournedéjà à 100% de ses capacités. En sachant que souvent, les sociétéss’appuient sur l’informatique pour générer les gains de productivitéescomptés, la perte de données n’est tout simplementpas envisageable. Un plan de redémarrage d’activité efficacereprésente donc une priorité absolue. Cependant, lorsqu’onconnaît le prix d’un plan de Disaster Recovery intégral (bureauxde réserve, matériel de rechange, aide à la reconstruction desdonnées,…), ce type de scénario n’est pas toujours envisageable.BlueBackUp, spécialiste de la sauvegarde en ligne d’environnementscomplexes, propose une alternative, qui se focalise surce qui importe le plus : les données critiques des entreprises.« Avec 20% du budget d’un plan de Disaster Recovery, nousnous penchons sur 80% de la problèmatique : la restaurationdes données. A quoi bon disposer de bâtiments de repli si vosbases de données contenant vos données critiques sont perdues? » souligne Philip Wittmann, fondateur de BlueBackUp.Avec le lancement de nouvelles fonctionnalités permettant deréduire considérablement le temps de reprise à la suite d’uncrash système, BlueBackUp répond clairement aux demandesdes entreprises : redémarrer rapidement leurs activités aprèsun sinistre..●BlueBackUpIkaroslaan 2 / 31930 ZaventemT +32 2 306 86 96- F +32 2 306 83 04www.bluebackup.beespace membresCO2logic, pour un équilibrepeople, planet, profit.Depuis 2006, la société CO2logic aide des entreprises à calculer, réduireet compenser leurs émissions de CO2. Concrètement CO2logic aideles entreprises à : réduire leurs consommations énergétiques afin deréduire leurs coûts récurrents, réduire leur impact climatique en réduisantleurs émissions de CO2 (et autres GES), devenir « CO2 Neutral» en compensant les émissions momentanément incompressibles,communiquer correctement en interne et en externe autour de leursactions environnementales. « Nous remarquons que les entreprisesavec lesquelles nous travaillons sont positivement influencées parces démarches, expliquent Arnaud Brohé, Antoine Geerinckx et Tanguydu Monceau, managing partners de CO2logic. Ces entreprisesréduisent leur impact climatique, le personnel est motivé et fier detravailler dans des entreprises responsables, les économies réaliséesgrâce aux réductions des consommations énergétiques rendent leprojet tout à fait rentable et puis cela peut faire beaucoup de bien àl’image de l’entreprise ». CO2logic est le pionnier et leader belge enmatière de compensation volontaire de CO2. Cette entreprise bruxelloisefut récemment désignée par une étude d’Inter EnvironnementWallonie et de l’ULB (étude Juillet 2008) comme étant la meilleuresociété de compensation en Belgique (et deuxième au niveau européen).CO2logic a gagné le Young Entrepreneurs Award de BNP Paribasen 2007 et fut un finaliste du ‘Best Innovator Award 2008’ deAT Kearney et Solvay Alumni. Ces entrepreneurs mettent les motssur les gestes. Antoine Geerinckx explique : « Quand on conseille desentreprises à réduire leur CO2, il faut être conséquent ! Je me rendschez nos clients-partenaires en combinant train et vélo pliable ». ●CO2logicRue Robert Thoreau 301150 BruxellesT+ 32 477 80 11 41F+32 2 761 07 17info@co2logic.comwww.co2logic.be17N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREPieter Van denNieuwenhuizen, ManagingDirector chez G4SGroup 4 Securicor devient G4SGroup 4 Securicor, l’une des plus importantes sociétés desécurité au monde et en Belgique, change de nom. Elles’appelle désormais G4S. Par ailleurs, ce nouveau nom,court et percutant, révèle une nouvelle stratégie. Les servicesspécifiques de gardiennage, systèmes d’alarme ettransports de fonds seront complétés par une stratégieorientée vers les solutions qui combinent différents produitset services.Pieter Van den Nieuwenhuizen, ManagingDirector belge de G4S, déclare : « Le marché a évolué.C’est pourquoi G4S opère un revirement stratégique, enpassant d’une offre ‘sécurité’ à une offre sécurité ‘safety’et conformité’. Nous voulons par exemple établir descontrats à plus long terme, des ‘Managed Services’ avecSLA’s, en adéquation avec les besoins en sécurité, ‘safety’et conformité de nos clients. »G4S propose, ainsi, des services d’expertise en matière de‘risk management’, par exemple, ou encore des servicesde conseils en matière de sécurité et ’safety’. Une toutenouvelle équipe Solutions Business Development a elleaussi été mise en place. Elle se charge de développer dessolutions ‘sûres, préventives et conformes’, de façon globaleou pour un secteur prédéfini. Une autre équipe meten place la stratégie afin de s’assurer que G4S atteigne lesobjectifs fixés par celle-ci. ●G4SAvenue du Port 86c1000 BruxellesT +32 2 712 59 11 - F +32 2 720 99 96info@be.g4s.com- www.g4s.be


vous bougez !18Nouveau Tax Partner chez CMS DeBackerEn avril 20<strong>09</strong>, l’avocat fiscaliste belge LievinDe Wulf a rejoint CMS DeBacker en tant quenouvel associé. L’intégration de ce nouvelassocié renforce l’extensionde CMS De-Backer sur le marchébelge du droit et de lafiscalité. « L’intégrationde Lievin reconnaitson succès professionnelet, suite àl’intégration récentede Carl Dotremonten tant qu’AssociéCorporate Finance,Lievin De WulfBrussels Airlineset Lufthansa élargissent leurpartenariatrenforce le profile du Cabinet sur le marchéflamand. CMS DeBacker est heureux de renforcerson département tax ce qui contribueraà développer encore plus intensivementle département, en partenariat avecCMS Bureau Francis Lefebvre” explique Stanislasvan Wassenhove, Managing Partnerde CMS DeBacker. Concrètement, Lievin DeWulf agit en tant que consultant dans toutdomaine relatif aux impôts directs et indirects,il conseille sur les aspects fiscaux encas de fusion, d’acquisitions et de partenariat.Il conseille et assiste également lors detransactions immobilières, de la création destructures de holding et de structures de financement,il assiste lors de demandes de «tax rulings », de l’élaboration et de la mise enpratique des stock options plans et il assisteles clients dans leurs litiges administratifs etjudiciaires. ●CMS DeBackerChaussée de La Hulpe 1781170 BruxellesT +32 2 743 69 00F +32 2 743 69 01www.cms-db.comN° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREDepuis mars, de nombreux vols de Brussels Airlines etLufthansa sont offerts avec le code de vol des deux compagnies.Les passagers de Brussels Airlines auront la possibilitéde réserver des vols sur Lufthansa, alors que les passagersde la compagnie allemande auront accès à l’offre de vol dela compagnie belge. Cette possibilité sera valable dans unepremière phase pour les vols entre Bruxelles et Francfort,Berlin, Hambourg, Hanovre, Nuremberg et Stuttgart maiségalement différentes destinations européennes. Grâce àcet accord, les passagers des deux compagnies bénéficierontde plus de flexibilité et de possibilité de voyage. Un passagerpourra par exemple voyager vers Berlin avec BrusselsAirlines et en revenir avec Lufthansa. Près de 10 connexionsquotidiennes seront disponibles. Actuellement, la transactionest soumise à l’approbation des autorités de la concurrencede la Commission européenne. Brussels Airlinesprépare malgré tout déjà son entrée dans l’alliance commercialeStar Alliance. Dans ce contexte, un partenariat etdes avantages pour les passagers sont déjà d’actualité. Lesprogrammes de voyageurs fréquents des deux compagniesvont également coopérer dès le début de la saison estivale.Les membres des deux programmes de fidélité avec un certainstatut profiteront d’autres avantages comme des bagagessupplémentaires gratuits et la livraison prioritaire desbagages à l’arrivée à l’aéroport. ●Brussels AirlinesB. House, Brussels AirportAirport Building 26, Box 1.a.1 Ringbaan1831 DiegemT +32 2 754 19 00 - F +32 2 754 19 10www.brusselsairlines.comNouveau look pour ThalysLes représentants de certains des produits gagnantsDevenez un des Produits de l’AnnéeProduits de l’Année Belgique vient declôturer l’édition 20<strong>09</strong> avec 20 catégoriesde produits de grande consommation.En 20<strong>09</strong> une nouvelle catégorietextile a été lancée avec DimUp Nude Sensation comme lauréat. «L’objectif pour l’édition 2010- éditiondu 5eme anniversaire de Produits del’Année Belgique- est d’ouvrir de nouvellescatégories en correspondanceavec les tendances de consommation,c’est-à-dire le Do It Yourself, jardinage,bien être, bio… », indique FrançoiseBonte Managing Director Belgium.De plus, Produits de l’Année Belgiqueeffectue la plus importante étudecomportementale sur les consommateursbelges (sur un échantillon représentatifde la population de 6000consommateurs) et celle-ci, en collaborationavec Dedicated Research,sera enrichie de manière à fournirdes informations pertinentes, contrôléeset efficaces sur la consommationdes belges. Tous les participants reçoiventcette étude. L’étude à l’origine del’élection représentera un outil marketingindispensable et unique. Soitun screening parfait de la consommationdes belges. C’est donc bien leconsommateur qui est à l’origine duchoix des produits lauréats. L’objectifpour 2010 est d’être le reflet desnouveaux lancements de produits degrande consommation - dans tous lescircuits de distribution - sur le marchébelge. Produits de l’Année Belgiqueinvite tous les nouveaux produitsà participer et les inscriptions sontdéjà ouvertes. L’impact sur les ventesentre 5 et 60%, prouve l’efficacité del’utilisation du logo.●Produits de l’AnnéeRue du Canal 651000 Bruxellest +32 2 554 04 41f +32 2 502 27 57www.produitsdelannee.be© Reporters/ Patrick Mascart


Ne laissez pas les huiles usagées envoyerl’environnement au diable.Faites reprendre vos huiles usagées par un opérateur agréé.Une seule goutte d’huile usagée peut polluer1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tantqu’utilisateur professionnel d’huile, vous avezl’obligation de faire reprendre vos huiles usagéespar un opérateur agréé. Encore faut-ily satisfaire de manière adéquate. En effet :les seules procédures de collecte qui permettentde recycler vos huiles en respectantl’environnement, sont celles de l’OWD, de l’IBGEet de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêlervos huiles à d’autres déchets, car cela compliquesérieusement le recyclage. La collecte devos huiles usagées est également avantageusepour votre portefeuille. Les petites quantitéscollectées vous donnent en effet droit, souscertaines conditions, à des compensationsforfaitaires. Alors ? N’êtes-vous pas diablementconvaincu ?D’abord lubrifier, puis recyclerValorlub est une initiative du secteur privé et a été reconnu ou accepté par les trois autorités régionales.


vous bougez !20N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRELes priorités 20<strong>09</strong>de CarlsonWagonlit TravelAlors que l’économie mondiale entredans la récession, de nombreusesentreprises veulent contrôler leurscoûts tout en limitant l’impact de cesmesures sur leur activité. Cela passepar la nécessité de voyager de manière plus intelligente.D’après une enquête réalisée par Carlson Wagonlit Travel, 37 %des entreprises prévoient pour leurs employés moins de voyagesprofessionnels en 20<strong>09</strong>. Le coût des voyages continuant d’augmenter,la gestion de ces dépenses va s’imposer comme un déficroissant. Le prix des billets d’avion sera fortement touché, notammentpar les réductions de capacité, par la diminution de laconcurrence sur certaines routes et par la facturation de servicescomplémentaires. En parallèle, les tarifs hôteliers pourraientcontinuer d’augmenter dans certains marchés.Face à ce défi, les gestionnaires de voyages peuvent s’appuyersur différentes initiatives comme sensibiliser à la politique voyageset renforcer son application. La plupart des gestionnaires devoyages vont surtout se concentrer sur les économies, mais ceuxcichercheront aussi à profiter des autres bénéfices pouvant êtretirés d’un programme de voyages bien géré, en termes de service,de sécurité et de développement durable. ●Carlson Wagonlit TravelBoulevard de la Woluwe 341200 BruxellesT +32 2 258 89 89 - F +32 2 258 13 08info@carlsonwagonlit.be- www.carlsonwagonlit.beExpo « Bibendum & Co »chez Seed FactoryEn relation avec la vocation du lieu : « centre de l’image,et de la communication », la <strong>Mai</strong>son de l’image organiseplusieurs fois par an chez Seed Factory une exposition enrelation avec l’image imprimée ou électronique. Aprèsquelques années, le site est devenu le lieu de rencontredes professionnels de la communication visuelle et desmédias. Bienvenue donc à ces personnages publicitaires,dont beaucoup, parce qu’ils sont nés il y a des lustres,n’auraient jamais vu le jour au XXIè siècle : chevaliersblancs mythiques sortis du pinceau de créateurs impertinentset gentiment détournés, dans cette expo, pard’autres créateurs tout aussi impertinents. Ces héros dontla candidature serait aujourd’hui recalée par le marketingau concours des « valeurs » des marques. Des œuvres originalesde grandes pointures de l’illustration qui rendenthommage au personnage de leur choix. Une présence enforce de Bibendum avec l’artiste Charles Callicó (Tintin enSuisse). Exposition visible jusqu’au 31août 20<strong>09</strong>. ●Seed FactoryAvenue des Volontaires 191150 BruxellesT+32 2 743 47 20F+32 2 740 08 12www.seedfactory.beDreampix, spécialistede l’identité visuelleDreampix, studio de créations graphiques, crée l’identité visuelle d’unesociété.Cette identité visuelle est représentée par un logotype, une carte de visiteset des plaquettes de présentation.Le logotype est l’emblème d’une marque, d’une société. Dreampix définit,avec son client, l’image qu’il désire projeter afin que ce logotype répondeà ses attentes. Il doit être en parfaite adéquation avec les produits et servicesde la société.La carte de visite est un support indispensable lors de toutes rencontres.Elle doit être percutante et susciter l’envie !Une plaquette de présentation tel qu’un dépliant, une brochure, un tarif,une farde... est un support nécessaire lors de toutes démarches commerciales.Ce support véhicule l’image de la société et sera la seule tracevisuelle concernant les produits et services de celle-ci. Il doit mettre enexergue ses valeurs ajoutées afin de la différencier de la concurrence. Suiteà un rendez-vous, Dreampix réalise un avant-projet personnalisé.●Slogan de DreampixDreampix S.P.R.L.Avenue des Gémeaux 111410 WaterlooT +32 2 384 03 04 - F +32 2 384 03 04info@dreampix.info- www.dreampix.infoDes sociétés américaines choisissentNumecaNumeca International, une spin-off de la Vrije Univeristeit Brussel, devenueun leader mondial dans le domaine des logiciels de simulationd’écoulements fluides, a été choisie récemment par les sociétés de hautetechnologie américaines Ramgen, Space-X et Blue Origin. Ramgen, startupaméricaine à succès, développe un compresseur révolutionnaire avecentrée d’air supersonique, comme outil de compression du CO2 pourles projets d’énergie propre. Le développement de ce nouveau conceptétant essentiellement basé sur des simulations numériques, le choix deRamgen s’est tourné vers les logiciels de Numeca, grâce à la puissance, lasouplesse et aux fonctionnalités uniques de ses logiciels. Space-X et BlueOrigin (créée par Jeff Bezos, fondateur d’Amazon) sont deux sociétés américainesengagées dans la réalisation de vols spatiaux commerciaux. Pouratteindre leurs objectifs, ces sociétés développent des solutions innovantespour leurs propres lanceurs spatiaux. Toutes deux ont fait appel auxlogiciels de Numeca spécialisés dans les applications spatiales, et qui sontaussi largement utilisés depuis de nombreuses années en Europe, pour ledéveloppement de moteurs des fusées européennes Ariane. ●Numeca InternationalAvenue Franklin Roosevelt 51050 BruxellesT +32 2 647 8311 - F +32 2 647 9398www.numeca.com


internationalINVESTMENT SEMINARBusiness Opportunities in Sri Lanka<strong>BECI</strong>, the Embassy of Sri Lanka in Brussels, the Board of Investment of Sri Lanka (BOISL) andBelgolux-Sri Lanka Business Council - (BSBC) organize a seminar with the main objective ofcreating awareness among Belgian companies on investment and business opportunities inSri Lanka and benefits including duty free access to the vast Indian sub-continental market.Companies setting up operationsin Sri Lanka for exportto the Indian sub-continentmarket can enjoy a special tariffpreference for products manufacturedin Sri Lanka. Under the Indo - SriLanka Free Trade Agreement (ISLFTA)zero custom duty is available on awide range of product categories,including Pharmaceutical products,Essential Oils, Perfumery & Cosmetics,Rubber and Rubber Based Products,Machinery and MechanicalAppliance, Electrical and ElectronicsEquipments, Automobiles and SpareParts, Footwear on imports into thismarket. Manufacturers in Sri Lankaalso enjoy duty free access to Pakistanthrough the Pakistan – Sri LankaFree Trade Agreement (PSLFTA).Reporters/Eureka SlidePlease return the completed RegistrationSlip by 25th May to <strong>BECI</strong> (fax:02 64<strong>09</strong>328 ore- mail jpm@beci.be) or Sri Lanka Embassy( fax: 02 344 6737 or e-mail: commerce1@srilankaembassy.beZero custom duty isavailawble on rubber andrubber based products, manufacturedin Sri Lanka.PUBLICITÉ21N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE


Vous voulez offrir un avantage à un autre membre de Beci ? L’espace Member to Memberest maintenant à votre disposition dans la revue Entreprendre !Contactez Catherine Mertens au 02 643 78 16Flexi-time favorise votre networking !Flexi-time, société de communication, invite à participer à différentes conférences-networking à Bruxellesen 20<strong>09</strong>. Ci-dessous, le programme du second trimestre 20<strong>09</strong>.•Flexi-Breakfast 14/05/<strong>09</strong> en compagnie de Bernard Gustin, Managing Director de Brussels Airlines•Flexi-Lunch 04/06/<strong>09</strong> en compagnie de Didier Malherbe, Administrateur délégué d’UCB•Flexi-Breakfast 11/06/<strong>09</strong> en compagnie d’Etienne de Callataÿ, Chef Economiste de la Banque DegroofCes 3 conférences ont lieu au Dominican Hôtel, rue Léopold 9 à 1000 Bruxelles. Envie d’organiser un event, unséminaire, un colloque ou une conférence ? Flexi-time aide les entreprises à mener leur projet à bien. Notrevaleur ajoutée est notre flexibilité, professionnalisme et notre nouveau modèle d’approche « clients » lié à unévénement culturel ainsi que nos lieux inédits de présentations propices aux affaires.●Bernard Gustin, Managing Directorde Brussels Airlines, le 14 mai chez Flexi-TimeFlexi-timeRue Gatti de Gamond 26/111180 BruxellesT + 32 2 332 13 00F+ 32 2 331 21 01flexitime@skynet.bewww.flexitime.beStone Prod :Open your eyes and the rest will follow…Votre avantage BeciRéduction de 10 € HTVA par event et par personne.Afin de bénéficier de cette réduction, veuillezmentionner «code <strong>BECI</strong>» lors de votre inscription.22N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREGrâce à la flexibilité et au professionnalisme de son équipe, Stone Prod est le partenaireidéal pour les films d’entreprise, une vidéo d’events ou pour toutes communicationsexterne et interne.Stone Prod propose la totalité des services de production et de post production. Duconcept à la création du story-board, du tournage au montage, en passant par lecompositing, les effets spéciaux et le sound design… et ce pour tout support (web,power point, dvd, beta…).Notre équipe peut également vous fournir un support technique pendant votreévénement en ce qui concerne l’audiovisuel. En effet, au fil du temps, Stone Prods’est construit une forte réputation dans le monde événementiel. Notre expertisedans la création de vidéos hors normes, par exemple, lors de meetings professionnelsest mondialement reconnue. ●Votre avantage BeciRéduction de 10% sur la réalisation d’une vidéo Corporate ou de toute autrecommunication audiovisuelle réalisée par Stone Prod. Contact : Julie au 02 375 10 43pour obtenir plus de renseignements ou pour prendre un rendez-vous afin de discuterde votre projet audiovisuel.Stone ProdRue Edgard Tinel 181070 BruxellesT+32 2 375 10 43 - F+32 2 375 10 43info@vectorscope.bewww.vectorscope.beNomado Telecom: téléphonie low cost belgeBien souvent restreinte à Skype, la VoIP est la téléphonie low cost qui permet de passer via Internet la plupart de ses appels en court- circuitantles tarifs d’interconnexions et les frontières téléphoniques. Avec Nomado, pas besoin de PC ni de téléphone spécial, les appels sont mêmemoins chers que skype out et il est possible d’avoir un numéro belge. La qualité est optimale car Nomado utilise des carriers de qualité telsque 3starsnet, Telia et Belgacom International pour satisfaire les particuliers mais surtout les entreprises. Le support en ligne, via le chat, estdisponible 7/7 de 9h à 23h.Et quid des appels mobiles? La solution Nomado s’appelle le callback, qui fonctionne partout dans le monde et qui supprime les coûts de roamingen déplacement.Ayant séduit des utilisateurs dans 34 pays, Nomado lance la méthode de paiement Cash-Ticket dans plus de 90.000 points de vente en Europe,en plus des moyens en ligne déjà disponible (Paypal, Visa, Bancontact..) ●Olivier Vermeersch, créateurde NomadoNomado TelecomRue Darwin 91190 BruxellesT +32 2 888 70 00info@nomado.euwww.nomado.euVotre avantage BeciGratuit : un numéro de téléphone belge de préfixe 02 ou 03pendant un an ou l’équivalent (24€) pour un des 60 pays disponibles.Lors de la création de compte en ligne mentionnez le code promo<strong>BECI</strong>20<strong>09</strong> afin de bénéficier de l’offre.


Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?Communiquer via le réseau Bizzbox ?02 345 74 55 - info@bizzbox.beINFORMER. COMMUNIQUER.Les entreprises ont enfin leur réseau.l’actualité économique bruxelloise bizzbox newsGrâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzboxdiffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en associationavec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activitééconomique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.BIZZBOXmonStarterKit.be, l’outil indispensable pour toutcréateur d’entreprise bruxellois.En 2003, l’ABE lançait le concept du StarterKit, une valisette en carton recyclable rassemblantde nombreux documents utiles au créateur d’entreprise. Près de 6 ans plus tard, à l’ère duweb et du développement durable, il devenait indispensable de repenser l’approche. Place auStarterKit virtuel…Diffusée par l’ABE dans la foulée desa création auprès de plus de 12.000candidats à la création d’entreprise,la petite valisette a rendu de nombreuxservices au fil des ans. Forceest de constater aujourd’hui que lecréateur est en moyenne nettementmieux outillé qu’il ne l’était en 2003et manifeste de nouvelles attentes.L’ABE a donc réagi et propose un outilplus accessible, attractif et interactif.Que contient ce StarterKit nouvellemouture ?A tout seigneur, tout honneur, le cœurdu site est constitué d’une applicationqui permet au porteur de projetde construire en ligne, pas à pas, unplan d’affaires complet. Lequel pourraensuite être téléchargé au formatword pour la partie descriptive (dontl’étude de marché), et excel pour leplan financier.Il est intéressant de noter qu’une telleapplication pourra tant servir les besoinsdu créateur que de l’entrepreneurexistant, notamment lorsqu’ils’agira de préparer une demande definancement.Qui dit création d’entreprise dit aussiguide du créateurTout naturellement, on retrouve surle site le classique mais indispensableguide du créateur abordant tousles aspects de la création d’entreprise,du stade de l’idée à son financementen passant par l’élaboration du pland’affaires, la description du parcoursadministratif ou encore le choixd’une forme juridique appropriée.Web oblige, ce kit virtuel comprendune liste structurée de liens utiles,ainsi qu’une série d’outils pratiquespermettant tantôt d’identifier le guichetd’entreprises le plus proche, tantôtd’importer dans son agenda électroniquetoute les dates clés de la vied’un entrepreneur, etc.Enfin, l’utilisateur se voit offrir lapossibilité de stocker dans un espacesécurisé par mot de passe (sa « mallettevirtuelle ») tous les élémentsutiles qu’il aura glanés au cours deses recherches : adresses d’organismesd’accompagnement, documentstypes, formulaires… et bien entenduson plan d’affaires.●Pour découvrir ce nouvel outil :www.monstarterkit.be23N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREBon à savoirSDRB - 800.000 euros pour stimuler la croissance à BruxellesLa SDRB a créé un site de 5.700 m2, dédié au marquage graphique, baptisé Potaarde, à Berchem-Sainte-Agathe. Ellerépond ainsi aux besoins d’extension, de relocalisation et d’implantation de 4 entreprises en Région bruxelloise. Ceregroupement, qui permet d’accueillir 44 emplois, concerne la société OTM qui fête ses 50 ans, ABG Screen, ASC etWebprintit.La stratégie de regroupement de la SDRB représente une solution originale aux difficultés que les sociétés peuventrencontrer en temps de crise. En effet, un tel pôle d’activités permet les synergies, l’optimalisation des ressources et lepartage de matériel et de coûts.« Grâce au soutien de la SDRB, nous pourrons investir dans du nouveau matériel et intégrer un nouvel espace, ce quenous n’aurions pas pu faire en rachetant nous-mêmes le bâtiment », déclare Pierre Toussaint, Directeur de OTM.www.sdrb.beBizzbox y est présent !


criseSYSTÈME FINANCIERInstabilité : attention aux normescomptablesLes événements récents ont mis en lumière l’impact des normes comptables IFRS surla stabilité du système financier. De nombreux facteurs expliquent la crise que noustraversons. Nous voudrions toutefois analyser l’un d’entre eux plus attentivement, enconsidération du risque qu’il représente pour le déclenchement de crises futures.24N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREDans le régime précédent desnormes comptables belges,les établissements financierscomptabilisaient leurs actifs auprix d’acquisition, les moins-valuesdurables donnant naissance à desréductions de valeur. Les plus-valueslatentes constituaient un coussin aumême titre que les provisions généralesque les banques alimentaientpendant les années de prospérité.C’était le fameux « fonds interne desécurité » connu jalousement desseules autorités de contrôle prudentiel.Certes, l’actionnaire à court termepouvait se plaindre d’un certainmanque de transparence mais ce systèmebasé sur la prudence permettaitaux banques de franchir les difficultés,à l’avantage des déposants, dupersonnel, des autorités de contrôleprudentiel et … des actionnaires àlong terme. <strong>Mai</strong>s dorénavant, lesnouvelles normes IFRS imposent lavaleur de marché, qualifiée de « fairvalue », pour la valorisation d’unegrande partie des actifs, engendrantune volatilité importante au niveaudes fonds propres et des résultats.Prudence ou transparence : unchoix cornélien ?Les normes IFRS ont ainsi provoquéun basculement soudain de ce régimede prudence vers un régime detransparence totale, sans réaliser quel’optimum se trouve souvent dans lavoie médiane. Si l’actionnaire à courtterme peut se réjouir de connaître lavaleur instantanée des actifs d’unebanque, l’actionnaire à long termepréférera un référentiel qui assurerala pérennité de ses avoirs et la stabilitédu système. Ceci montre que lesnormes comptables ne connaissentpas d’optimum absolu mais que leurconception devrait dépendre de l’objectifqu’elles servent. Cet objectifdoit-il être envisagé au travers duprisme déformant du seul intérêtde l’actionnaire à court terme ? Laquestion n’est-elle pas éminemmentpolitique au point de ne pouvoir êtrelaissée à de purs techniciens de lacomptabilité ?Ne convient-il pas de revenir à unesituation équilibrée dans laquelle lesimpératifs de prudence seraient prisen compte au même titre que les exigencesde transparence ? Ceci auraitpu se faire en acceptant que les actifsdétenus dans une perspective à longterme puissent être valorisés au prixd’acquisition, sauf, bien entendu, encas de moins-values durables. La catégoriecomptable « Held to maturity»semblait, de ce fait, adaptée pouraccueillir ces actifs (1). Les contraintesqui y sont liées empêchent toutefoisactuellement la mise en pratique decette solution.Variation des normesSi les normes comptables idéales varientsuivant le type d’utilisateurs decomptes dont on privilégie l’intérêt,elles varient également en fonctionLa crise bancaire mondiale provoque des protestations récurrentes devant le Parlement européen à Bruxelles


crisedes modèles d’entreprises possibles.La conception des normes pour unsecteur- telles les banques- qui reposesur la confiance du public nedoit pas nécessairement s’inspirerdes mêmes exigences que pour uneentreprise alimentaire. Par ailleurs,au sein d’un même secteur, l’effet sociétald’une norme comptable peutêtre très différent suivant le type de« business models » utilisés. Prenonsun exemple. Des différences notoiresséparent les modèles bancaires américainet européen. Le taux d’épargnea longtemps été en Europe un multiplede ce qu’il est aux Etats-Unis. Ausurplus, l’épargne est moins directede l’autre côté de l’Atlantique : l’épargnes’y dirige plus volontiers en actionset fonds de placement alors quedans nos pays européens, la préférences’adresse encore massivement auxproduits bancaires à taux fixe (bonsde caisse, carnets de dépôts…). Ceciexplique pourquoi les banques de nospays ont d’importantes ressourcesqui excèdent leur remploi naturel encrédits. Ces surplus sont notammentréinvestis en obligations ( empruntsd’Etat…). C’est la raison pour laquelleles banques européennes sont plusvulnérables que leurs consoeursaméricaines à une utilisation généraliséede la valeur de marché commeprincipe de valorisation comptable. Ily a quelque 5 ans, nous avions remarquéque le rapport actifs obligataires/fonds propres qui était de l’ordre de200% pour les 5 principales banquesde détail américaines fluctuait entre600% et 1200% pour un échantillonde banques européennes. Une haussedes taux de rendement obligatairesaurait de ce fait un impact beaucoupplus important sur les fonds propresdes institutions européennesqu’américaines.Dans l’hypothèse d’un statu quo enmatière de normes comptables, lerisque est grand de voir éclater unenouvelle tragédie bancaire lors dela remontée des taux de rendementobligataires qui ne manquera pas dese produire un jour.ConclusionLe principe de la valorisation au prixde marché qualifié de « fair value »conduit-il nécessairement à une instabilitédu système financier ? Faut-ilconclure à l’existence d’un Triangledes Bermudes financier dans la mesureoù il paraîtrait impossible d’atteindresimultanément trois objectifs: assurer la stabilité du systèmebancaire, maintenir l’actionnariatprivé de banques cotées en bourseet appliquer le principe de la « fairvalue» pour la valorisation des actifsbancaires ? N’est-ce pas là une questiond’ordre sociétal qu’il importe dese poser avant d’accepter le principede l’application quasi-généralisée dela valeur de marché ?Sous l’empire des normes comptablesanciennes, nous avions à la fois lastabilité du système financier et unactionnariat privé de banques cotéesen bourse. Après la mise en œuvredes nouvelles normes comptables privilégiantle principe de valorisation àla valeur de marché, nous avons vudisparaître, au déclenchement de lacrise, la stabilité du système financieravec, toutefois, le maintien d’unactionnariat privé. Avec la prise departicipations des Etats, nous voyonsrevenir une certaine stabilité, certesprécaire, du système financier ; lesnouvelles normes comptables sonttoujours présentes mais l’actionnariatprivé tend à se réduire, voire danscertains cas à disparaître.Y a –t-il moyen de sortir de ce trianglefuneste ? Un prochain article traiterade ce problème.●Philippe Dembour (2)Professeur de gestion financière àIchec-Entreprises(1) les actifs enregistrés dans cettecatégorie sont évalués à leur valeurd’acquisition. L’interdiction de vendreles actifs qui y sont enregistrés avantl’échéance empêchent l’utilisation decette catégorie comptable.(2) L’auteur est également directeurde la Responsabilité Sociétale del’Entreprise dans une grande institutionfinancière. Il a été précédemmentconseiller à la commission bancaire etfinancière©Reporters/Jan Van de Vel25N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE


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internationalEN PRATIQUEExport : quels marchés aborder?L’exportation, en temps normal ou de crise est et reste un moyen majeur de développement.Reste naturellement à savoir quels sont les marchés à aborder… La crise de crédit, entréedans sa 2ème phase au 4ème trimestre 2008, s’aggrave dans toutes les zones.28N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE©Reporters/Jan Van de VelAprès avoir constaté unedégradation de la soliditémoyenne des entreprises de22 pays en janvier 20<strong>09</strong>, Coface, observateurattentif des échanges entrepays, procède à de nouvelles misessous surveillance négative ou déclassementsqui concernent 47 pays.La plupart des pays voient leur notebaisser d’un rang (sur une échelle de13), 2 pour les pays les plus touchés(Espagne, Royaume-Uni et Irlandenotamment). Quelques zones semaintiennent à leur niveau de risqueprécédent : l’Inde, le Brésil, la Chine etle Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.Les résistantsParmi les pays qui résistent relativementse trouvent 3 des Bric’s *: l’Inde,le Brésil et la Chine. La note A3 del’Inde demeure inchangée depuis décembre2004. En effet, le pays resteporté par sa demande interne et estpeu touché par la crise via le canal ducommerce international. Les entreprisesindiennes font face au ralentissementle plus modéré des Bric’s.Le Brésil (note A4 depuis fin 2006)possède une économie diversifiée. Enoutre, l’endettement en devises desentreprises n’a pas été aussi explosifqu’en Europe centrale. Coface conservela surveillance négative annoncéeen janvier dernier sur la note A3 de laChine, en raison de la vulnérabilitédes entreprises au choc de croissancedans un contexte de surcapacités etde très forte concurrence. Cependant,la mobilisation des politiques économiquesde relance et les signaux positifsdu premier trimestre (augmentationdu crédit, hausse de la productionmanufacturière) conduisent Coface àne pas déclasser ce pays.La Russie, en revanche, est le pays leplus touché des quatre. Elle va devoirfaire face à un choc de croissance de11 points, soit le plus élevé des grandspays (de 8,1% en 2007 à -3% en 20<strong>09</strong>).Les entreprises russes sont très fortementendettées en devises et donctrès affectées par le credit crunch.Coface continue à enregistrer des impayésdébut 20<strong>09</strong> et dans ce contexte,la note de la Russie est dégradée en C.Assurance-créditAfin de se prémunir face aux risques,il existe cependant un mécanisme :l’assurance-crédit. Celle-ci protège lesentreprises contre les risques de défaillancefinancière de leurs clients.Ainsi, en garantissant ainsi les créancescommerciales, cette assurancepermet de gérer et de protéger le «poste clients » des entreprises.Dans la grande majorité des cas, l’assureur-créditcouvre l’ensemble duportefeuille clients d’une entreprise(ou d’un groupe), qu’il soit composéd’une dizaine ou de plusieurs milliersde clients. En outre, certains assureursmettent au service des entreprisesleur expertise en informationd’entreprise.Cependant certaines entreprises, fortesde leur expérience, préfèrent utiliserl’assurance-crédit uniquementpour les risques de crédit exceptionnelsou de pertes majeures, au-delàd’une franchise et dans la limite d’unplafond d’indemnisation, déterminésd’un commun accord. Il est alorsquestion d’assurance-crédit « excess», outil qui permet de sécuriser le bilanen se protégeant contre les pertesmajeures dues à la défaillance inattenduede clients importants.Nous le voyons, la crise frappe différemmentdans le monde mais l’exportateurdispose à n’en point douterde moyens pour y faire face.Benoît MissonCoface BelgiumCoface, groupe fort de 7000 collaborateursrépartis dans 65 pays, a pourmission de faciliter les échanges entreles entreprises partout dans le monde.La notation Coface (A1, A2, A3, A4, B, Cet D) s’appuie sur une triple expertise: macroéconomique, microéconomiqueet de l’environnement des affaires.Coface était un des partenaires duBeci Export Day du 26 mars 20<strong>09</strong>.www.coface.beL’Inde se débrouille pas mal malgré la crise


internationalEXPORT DAY CHEZ <strong>BECI</strong>Une arme dans la lutte contre la crise50 personnes ont participé au dernier Export Day de Beci au 500 avenue Louise. «L’exportationface à la crise. Quels marchés ? Quels risques ? »”, ce sont les questions auxquelles ont répondules experts de Coface Belgium, Mc Kinsey & Company, Gevers Group et Aquamass.La crise touche toutes les entreprises.<strong>Mai</strong>s au lieu de paniquer,vous pouvez faire de l a crise uneopportunité business. L’export est unearme de choix dans la lutte contre larécession mais vous devez savoir quelssont les marchés qui ont encore despossibilités de croissance aujourd’huiet quels en sont les risques » tel était lemessage des experts.Mc Kinsey a présenté une étude surles stratégies des entreprises pourfaire face à la crise, tandis que Cofacea indiqué quels sont les marchés internationauxen croissance. Roland DeMeersman de Gevers Group a exhibéune botte pour démontrer toutes lesastuces des réseaux de contrefaçon.Et Aquamass pouvait témoigner desa propre “succes story” à l’export.L’Export Day de Beci était possiblegrâce au soutien de Coface Belgium etING. La prochaine édition aura lieu le 11juin et l’accent sera mis sur la manièred’exporter de manière plus efficiente.Aubin de Perthuis, Trade Mark Attorney de Gevers GroupPlus d’infos : export@beci.beVous voulez voir plus de photos de l’Export Day?Surfez sur www.becitv.be29N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREPhotos Reporters/Wim BeddegoodtsRoland De Meersman du Gevers Group expliquecomment fonctionne la mafia de lacontrefaçonBenoît Misson, account managerde Coface Services BelgiumOlivier Willocx, Administrateur déléguéde Beci et Philippe Dembour, directeurde la Responsabilité sociétale chez INGParticipez au prochain Beci Export Day le 11 juin !Plus d’infos : export@beci.beNadine Ndjeka Shango, conseiller internationalchez Beci et Alain Van de Poel, directeurd’Aquamass


international30PROMOTION DE L’ENTREPRENARIATParticipez à la Semaine des PMEN° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRELa première Semaine européenne des PME, qui s’est tenue du 6 au 14 mai 20<strong>09</strong>, avait pourobjectif de faire la promotion de l’entrepreneuriat en Europe et d’informer les entrepreneurssur les aides disponibles aux niveaux européen, national et local.<strong>Mai</strong>s tout au long de l’année20<strong>09</strong>, des événements serontencore organiséspour informer, assister et rassemblerentrepreneurs expérimentés et potentiels,mais aussi pour les aider àtrouver de nouvelles idées et à bénéficierd’une information et d’un soutienpersonnalisés.La Semaine européenne des PMEpropose un soutien aux PME pourleur permettre d’atteindre leur pleinpotentiel. Elle constitue égalementl’occasion de motiver les entrepreneurspotentiels à «sauter le pas» et àconcrétiser leurs ambitions.La Semaine des PME visera à:• Informer: fournir et diffuser les informations relatives aux aides aux petites entreprises proposées par l’UE et lesautorités nationales.• Aider: créer un partenariat UE-PME, symbole d’une Europe plus forte composée de PME plus compétitives, mais ausside la disposition de l’UE à leur apporter soutien et conseils.• Motiver: encourager les PME existantes à élargir leurs perspectives et à développer et étendre leurs activités.• Partager: lancer des idées et faire partager les expériences de l’entrepreneuriat avec d’autres entrepreneurs.• Encourager: convaincre les jeunes que l’entrepreneuriat est une possibilité de carrière intéressante.Dans ce cadre, Beci organise ces différents events :• Séance d’information sur la création d’entreprise : mercredis 3 et 17 juin 20<strong>09</strong> de 10h à 11h 30mercredis 10 et 24 juin de 14h à 15h30• Export day : jeudi 11 juin à partir de 8h30• Starters Night : mercredi 17 juin à partir de 18h00 Contact : Nadine ShangoT 02 643 78 20ns@beci.be


Vous avez l’impression quevotre entreprise tourne en rond ?Il est temps d’élargir vos horizons.Venez à la semaine européenne des PME 20<strong>09</strong>.La première Semaine européenne des PME, qui se tiendra du 6 au 14 mai20<strong>09</strong>, fera la promotion de l’entrepreneuriat en Europe et informera les entrepreneurssur les aides disponibles aux niveaux européen, national et local.Elle donnera aux PME la possibilité de découvrir quantité d’informations, deconseils, d’aides et d’idées pour les aider à développer leurs activités.http://european-sme-week.euCommission européenneEntreprises et industrie


networkingNOUVEAU CONCEPT CHEZ <strong>BECI</strong>Les Beci Executive InterviewsQu’est-ce que peuvent se dire des CEO’s d’entreprises de plus de 100 employés qui se rencontrent? Vous le saurez en écoutant les Beci Executive interviews.L’idée : 3 chefs d’entreprise (différents à chaque édition) invités par Beci se retrouvent deux fois par mois dans un superbehôtel bruxellois pour partager le petit-déjeuner. Pendant environ 30 minutes, chacun est interviewé et filmé par unjournaliste. Ces entretiens peuvent ensuite être visionnés sur Beci TV et lus dans Entreprendre. Nous retranscrivons iciles interviews dans la langue du CEO interrogé.32N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREDanny Van Heck, Managing Director SAP Belgium/LuxembourgSAP België & Luxemburg is een 100% dochterbedrijf van SAP AG dat softwareuitvindt om bedrijfsbrede processen te integreren en automatiseren. Inde Belgische filiaal gaat het enkel om de commercialisatie van deze software.“Ons moederbedrijf laat ons genoeg autonomie om deze commercialisatiete implementeren volgens de noden van de Belgische markt,” verteltDanny Van Heck, Managing Director. “Zo stellen we bijvoorbeeld rentelozeleningen voor aan KMO’s.” Bij het commercialiseren van de SAP softwarebiedt SAP zijn klanten nog een reeks andere diensten aan: opleidingscursussen,financiering en consultancy. “IT is in de huidige economische situatieeen echt middel voor bedrijven om hun prestatievermogen te verhogen!Onze strategie is dan ook oplossingen te blijven zoeken voor de informatiseringvan bedrijfsprocessen,” concludeert Danny Van Heck.Koenraad De Lathouwer, General Manager McCann EriksonAls internationaal communicatiebureau is McCann Erikson aanwezig in 173 landen. Naast de “klassieke” activiteit in deproductcommunicatie, is McCann ook zeer sterk in employers branding en recruteringsacties. Zo won McCann Peoplein België het Vacature Award 2008 als beste communicatiebureau. “Deze sectorheeft natuurlijk te lijden onder de crisis,”begint Koenraad De Lathouwer,General Manager. “Maar de situatie is helemaal anders dan pakweg 20 jaargeleden. We kampen met een tekort aan mensen tussen de 25 en 45 jaar. Bedrijvenmoeten dus begrijpen dat het steeds moelijker zal zijn om de bestewerknemers aan te trekken. Wij zetten alles in om hen een efficiënte recruteringscampagneaan te bieden.” De activiteit van het communicatiebureau isdan ook sterk geëvolueerd van leverancier naar een echt partnerschap tussenMcCann en zijn klanten. En dé grote sterkte van McCann is ook de cross fertilizationtussen de productcommunicatie en de employers branding.Gert De Meyer, General Manager TEIN TelecomTein Telecom werd in 1913 opgericht en is nog steeds een Belgisch privé-bedrijf. Het bedrijf was oorspronkelijk bezigmet de installatie van telefoonnetwerken en is geëvolueerd naar het leverenvan de modernste voice, data en video solutions.“We hechten enormveel belang aan customer intimacy en aan added value. Dit betekent datwe een toegevoegde waarde creëren ten aanzien van de producten diewij aankopen en doorverkopen, en dat de kwaliteit van onze productenen onze diensten hoog in het vaandel staan,” vertelt Gert De Meyer, GeneralManager. “Het verder customiseren van oplossingen en de hogekwaliteit van onze producten is dan ook onze sterke strategie op de marktvan de telecom solutions.” Tein Telecom richt zich enkel tot een B2B-markt,voornamelijk grote bedrijven en overheidsinstanties. Wij zijn momenteelaanwezig op de Belgische, Nederlandse en Luxembrugse markt,” gaat GertDe Meyer verder. “Maar we denken na over expansie ! En wie weet, dankomen onze plannen om beursgenoteerd te worden terug…”●Les interviews de Beci Executive Interviews sont réalisées et produites parwww.becitv.be


oîte à outilsCONSEIL DU MOISIndépendant et salarié au seinde la même entreprise ?Le dirigeant d’une entreprise peut-il être engagédans les liens d’un contrat de travail avec lasociété qu’il dirige ou, au contraire, doit-ilobligatoirement exercer son mandat en qualitéde travailleur indépendant ?Renseignez-vous avant de cumuler les fonctionsStatut des gérants d’une SPRLLe gérant d’une SPRL est un travailleurindépendant qui ne peut, en principe,être engagé dans les liens d’un contratde travail, du moins pour ses fonctionsde gérant. En effet, l’existence d’uncontrat de travail suppose que troisconditions soient réunies : l’exécutiond’un travail, une rémunérationet un lien de subordination entrel’employeur et le travailleur. Un liende subordination existe dès qu’unepersonne (un employeur) peut exercerune autorité sur une autre personne(le travailleur). A l’inverse, un indépendantdirige lui-même son travail.Il organisera et fixera librement sontemps, commandera ses fournitures,déterminera son mode de rémunération,établira ses prix, etc.Dans l’hypothèse où la SPRL seraitcomposée de plusieurs gérants, il estconcevable que l’un d’entre eux exécuteses fonctions dans les liens d’uncontrat de travail, si et seulement si,un conseil de gérance est constitué etque les décisions sont prises à la majorité.Par contre, le gérant statutaireayant tout pouvoir pour agir au nomde la société ne pourra en aucun casêtre lié à elle par un contrat de travail: une personne ne pouvant êtresoumise à une autorité qu’elle-mêmeexerce. De même, dans le cadre d’uneSPRLu, le gérant unique ne pourra setrouver dans les liens d’un contrat detravail avec sa société, aucune autoritén’étant susceptible d’être exercée.Le gérant d’une société sera certainementtenté de conclure un contratde travail avec sa propre entreprise,en raison de la couverture socialedes salariés plus avantageuse quecelle des travailleurs indépendants.La prudence est de rigueur car le faitqu’un contrat écrit prévoit un statutd’employé, qu’une rémunération aitété payée, et que le précompte professionnelet les cotisations de sécuritésociale ait été retenues, n’empêcherapas l’ONSS de procéder à la disqualificationdes relations de travail. Dansce cas, l’ONSS remboursera à l’employeurles cotisations sociales perçues,tandis que le travailleur se verraréclamer par l’I.N.A.S.T.I le paiementde ses cotisations.En d’autres termes, lorsqu’une relationde travail salarié dissimule uneactivité indépendante, il y a violationde la loi et les parties s’exposent à degraves sanctions.Situation de l’administrateurdélégué dans une SociétéAnonymeLes mandataires, les représentantspermanents et les membres du comitéde direction dans une sociétéanonyme peuvent, sous certainesconditions, cumuler au sein de lamême entreprise, un mandat indépendantet une fonction de salariédans les liens d’un contrat de travail.Le « travailleur » devra apporter lapreuve que les deux fonctions qu’ilexerce au sein de la même entreprisesont bien distinctes, et qu’il existe unréel lien de subordination entre lui etla société dans l’exercice de son activitésalariée.Dans ce cas, le « travailleur » sera soumisà un double assujettissement :il sera assujetti à la fois à la sécuritésociale des salariés et au statut socialdes travailleurs indépendants. Si sonactivité salariée est exercée en ordreprincipale (c’est-à-dire au moins unmi-temps), son activité indépendantesera considérée comme « complémentaire».L’administrateur délégué à la gestionjournalière d’une société anonymepeut être engagé par cette même sociétédans les liens d’un contrat detravail, dans la mesure où il exerceson activité sous l’autorité d’un organe,d’un administrateur ou d’unpréposé de la société.En d’autres termes, il n’existe aucuneincompatibilité entre le mandat d’administrateurdélégué à la gestionjournalière d’une société et l’existenced’un contrat de travail avec cettemême société.●Cindy TorinoConseillerCentre pour Entreprises en difficultéct@beci.bePlus d’infosMirellaZaccagniniConseillerfinancier <strong>BECI</strong>Starterst 02 643 78 46mz@beci.be33N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE


oîte à outilsFISCALITÉRachat d’actions : plus facile qu’auparavant ?La réglementation belge relative à l’assistance financière en cas de rachat des actionsd’une société par un tiers a été assouplie à l’initiative de l’UE depuis le 1er janvier 20<strong>09</strong>.Ces actes sont désormais autorisés mais sous certaines conditions.34N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREJusqu’au 1e janvier 20<strong>09</strong>, il étaiten principe interdit aux sociétésd’avancer des fonds, d’octroyerdes prêts, ou d’accorder des garantiespour financer l’e rachat de leurspropres actions. Afin de faciliter lacessibilité des actions de sociétésde capitaux, le législateur a modifiécette interdiction de principe en uneautorisation d’accomplir de tels actes,mais sous certaines conditionsstrictes.Conséquences juridiques sur leplan de la responsabilitéLa décision d’offrir une assistance financièreest prise sous la responsabilitéde l’organe de gestion de la société accordantl’aide. Le conseil d’administrationdoit examiner de manière rigoureuse,entre autres, la solvabilité de l’acheteurpotentiel. Cet examen ne pourra se fairequ’à l’aide de données rendues publiques(tels que des rapports annuelspubliés), mais exigera la collaborationde l’acheteur, qui doit permettre l’accèsaux informations internes, souventconfidentielles. La question qui se poseest de savoir si l’acheteur y sera facilementdisposé durant la phase de préparationde la cession.En outre, l’organe de gestion doit établirun rapport dans lequel est expliqué,entre autres, l’intérêt des mesures d’assistancepour la société. Il ne suffit pasen l’occurrence de renvoyer à l’intérêtglobal du groupe auquel la société vaappartenir, mais l’on devra apporter lapreuve d’un intérêt patrimonial propreou du moins indirect pour la société quiaccorde l’assistance.Ce rapport doit identifier, en outre, lesrisques liés à l’opération pour la liquiditéet la solvabilité de la société. Cela impliqueque le rapport ne peut se limiterà développer des arguments juridiques,mais doit mettre également en évidenceles éléments économiques et financiers.Enfin, le rapport doit indiquerle prix auquel le tiers est censé acquérirles actions. Ce rapport doit être déposéau greffe et publié dans les annexes duMoniteur belge. Cela met fin de facto aucaractère confidentiel du rachat.En résumé : l’organe de gestion intervienten première ligne en tant que gardiendes intérêts de la société qui offrel’assistance financière : un rôle qui estévidemment assorti d’une très granderesponsabilité.Les effets de ces nouvellesdispositions pour la pratiquedes F&APour la pratique des F&A, il importesurtout de souligner que l’assistanceautorisée se limite aux réserves distribuables.Sous l’ancienne législationégalement (celle de l’interdiction deprincipe), elles intervenaient dans lecadre du financement du rachat : ellesétaient en effet souvent versées aprèsla transaction sous la forme d’un versementde dividende (autorisé). Celareste possible dans le cadre des nouvellesdispositions. Il faudra faire unchoix et opter soit pour un empruntsoit pour un versement de dividendes,de nombreux facteurs (déductiond’intérêts notionnels, exonérationpartielle de RDS) étant en l’occurrencede nature à faire pencher la balancedans un sens ou dans un autre.Un exempleDans l’environnement PME, il arrivesouvent que la société cible disposede biens immobiliers importants. Cesbiens immobiliers pourraient parfaitementêtre utilisés pour constituerdes sûretés dans le cadre d’un rachat,ce qui était interdit dans l’ancienneréglementation. Les nouvelles dispositionssemblaient pouvoir apporterune solution. Cependant, la limitationde l’importance de la sûreté n’apporterapas, en général, d’améliorationdans la pratique.ConclusionL’assouplissement des règles évoquéci-dessus n’offre pas dans la pratiquetellement de nouvelles possibilités.En outre, il y a lieu de tenir comptede la responsabilité considérable del’organe de gestion. ●Thierry Dekoker & Dominique Deliège


Pas de prise de tête !« Mon partenaire RH ?Expertise, proactivité et offre de services globale »Kris Calle, Directeur de EW BelgiumEW Belgium est une entreprise de services techniques active depuis 2006. Ses clients ?Hôtels, institutions de soins de santé et entreprises.Filiale belge de la société néerlandaise EW Facility Services, EW Belgium a choisi HDP-AristA pourl’aider à traverser le dédale de la législation sociale, mettre en place une politique en matièred’absentéisme et lui proposer un logiciel d’administration des salaires adapté à son secteur.« Pour moi, un partenaire RH doit pouvoir penser avec son client, lui signaler des problématiques,le conseiller et être proactif. Grâce au Groupe HDP-AristA, nous pouvons nous concentrer sur notrebusiness. » conclut Kris Calle.Découvrez comment nous pouvons vous aider sur www.hdp-arista.be&personnel


oîte à outilsSTARTER DU MOISCarte d’identité:Nom : Alice RomaniukFormation acquise : : Candidatures en Communication (ULB)– Assistante de Direction – Organisation d’évènements –Graphisme.Enseigne : : APDM – Au pays des merveilles, bagels et autrespetits plaisirsActivités :Bagels bar (restauration restreinte)Date de création : : ouverture officielle le 24 novembre 2008Adresse : avenue Jean Volders 42 à 1060 Saint-Gillesinfo@orionis.euObjectifs futurs : ouvrir un second APDM dans un autre quartierbruxellois tout aussi charmant…« Découvrir l’être humain et être en contact constantavec lui sont des choses qui me rendent heureuse »36N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREQuel est votre parcours ?Mon parcours est assez commun :des candidatures en communicationà l’ULB, une année d’assistante de direction,une série d’emplois pas trèsépanouissants mais très instructifs etpuis l’approche des 30 ans, accompagnéd’un sentiment intérieur de plusen plus fort : « Je ne veux pas me retournerà 50 ans et avoir l’impressionde ne pas m’être réalisée ou d’êtrepassée à côté de ma vie ». Depuis monenfance, je rêvais d’ouvrir un établissementde petite restauration qui meressemblerait. D’ailleurs, depuis queje suis entrée dans la vie active, j’aitoujours eu l’occasion de travailleren emploi secondaire dans le secteurhoreca. Ces seconds emplois m’onttoujours apporté plus de satisfactionet d’épanouissement que mon emploiprincipal qui était censé être mon avenir.Ma passion première est le contactavec l’être humain. Pouvoir aller à sarencontre, le découvrir, être en contactconstant avec lui sont les choses quime rendent heureuse.Pourquoi l’idéed’entreprendre ?Ma tout première motivation fut le désirtrès fort d’entreprendre, d’enfin récolterles fruits de mes efforts. L’idée d’avoirmon propre établissement est née à lasuite d’une longue réflexion, d’expériencesultra négatives dans le secteur privéou public qui m’ont totalement coupél’envie d’avoir un patron et surtout, l’approchede mes 30 ans qui m’a apporté lamaturité nécessaire pour me sentir finprête à monter ma propre affaire.Comment se porte votremarché ?Le pays des merveilles a ouvert sesportes il y a bientôt 5 mois et depuisle premier jour, ce commerce se portebien. Tout d’abord, le fait de connaitrebeaucoup de monde à Bruxelles m’avraiment aidé pour le lancement. Ensuite,le bagel étant encore un produitde niche à Bruxelles au moment demon ouverture, la presse s’est vraimentbeaucoup intéressée à l’ouverturedu pays des merveilles (Flair, Femmed’aujourd’hui, la Tribune, RTL, Seetiz,Elle, Victoire, le vif, la DH, …). Le constatest que je suis une starter très chanceusepuisque je peux payer tous les fraisen heures et en temps, j’ai même déjàpu engager une personne. Par ailleurs,ma prospection commence à porter sesfruits puisque je commence à faire despaniers pour entreprises.Quand je relis mon business plan, je merends compte que je suis en train d’atteindretous mes objectifs de départ :les expos, les concerts, la clientèle, leschiffres … La satisfaction personnelleressentie est un sentiment fabuleux.Quelle qualité faut-il avoirpour être un bon chefd’entreprise ?La qualité la plus importante qui mevient à l’esprit, c’est la débrouillardise !Il faut pouvoir faire preuve d’astuces entout genre et à tout moment pour trouverrapidement une solution à chaqueproblème. L’ouverture d’esprit, la flexibilitépar rapport à tout ce qui vousentoure - personnel, client, fournisseur,banquier - est également essentielle.Quels conseils donneriezvousaux personnes quihésiteraient à se lancer dansla création d’entreprise ?Aucune barrière n’est infranchissable.Il y aura toujours une solutionà tous les problèmes, une personnequelque part qui croira en vous. Donc,ne jamais lâcher votre os et vous battrejusqu’au bout ! Personnellement,je suis partie de rien, que ce soit auniveau financier ou autre mais arméede patience, j’ai pu, pas à pas, atteindremon but.Quels sont les servicesauxquels vous avez fait appelchez <strong>BECI</strong> ?Depuis mon affiliation, j’ai fait appelà quelques services mais je n’en citeraiqu’un seul : le service starterset plus particulièrement MirellaZaccagnini. Lors de notre toute premièreentrevue, elle a cru en monprojet et depuis ce jour là, elle s’estbattue jusqu’au bout avec moi ! Ellea vraiment été mon guide : quand onquitte le secteur privé pour se lancerdans le secteur des indépendants, onne connait pas forcément toutes lesétapes inhérentes à la création d’unprojet et Beci vous dirige.Mon affiliation à Beci est la meilleurechose que j’ai faite pour mon projet,je ne l’ai jamais regrettée. Sans eux,je n’y serais jamais parvenue ! ●Propos recueillis parMirella Zaccagnini


epèrespar Stéphanie Brisson100 CDI signés via le premier bureau d’intérim social àBruxellesInauguré il y a plus d’un an, Exaris Interim, premier bureau d’intérim social en région bruxelloise, a fêté la signature du 100ièmeCDI ! Ces 100 intérimaires ont décroché un CDI au terme de leur mission et ce, suite au travail d’accompagnement individuel fait parExaris. En effet, Exaris Interim vise l’intégration des jeunes bruxellois de 16 à 30 moins qualifiés en leur offrant des missions d’intérimpour qu’ils décrochent par la suite un contrat de travail à durée indéterminée. A chaque étape, de son inscription à son CDI, lecandidat bénéfice d’un jobcoaching permanent lui offrant ainsi tout le soutien nécessaire pour réussir sa mise à l’emploi durable. Ledéfi d’Exaris Interim est de donner la possibilité à des demandeurs d’emploi moins qualifiés de trouver de l’emploi grâce à l’intérim.Ce défi est double puisqu’il s’agit aussi d’identifier les entreprises qui par leurs démarches de responsabilité sociétale, sont sensiblesà l’intégration et au recrutement de personnes de qualité mais ayant peu ou pas d’expériences professionnelles. Exaris Interim a étécréé à l’initiative de trois partenaires : Actiris, Daoust et Febecoop avec la collaboration des Missions locales, CPAS, centres de formationet acteurs de l’insertion socio-professionnelle.●www.exaris.beLe look des commerces récompensé38N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRECommerce Design Brussels est un concours de valorisation de la qualité en designde commerces élaboré à partir d’un concept original de la Ville de Montréal, à cejour repris par les villes de Saint-Etienne, Lyon, New York, Marseille, et plus récemmentBruxelles et Luxembourg, lesquelles forment aujourd’hui le Réseau CommerceDesign. Lancé par l’asbl Pro Materia et Design September, le concours vise à primerles meilleurs aménagements commerciaux, tous commerces confondus. Les lauréatsdes Grands Prix Commerce Design Brussels serviront d’ambassadeurs de la qualitéen design et de source d’inspiration pour les commerçants qui souhaiteraient faireappel à un architecte d’intérieur ou à un créatif dans le design de leurs commerces.Les critères retenus pour évaluer les projets ont été la qualité du design, le contexteet l’impact du design de commerces sur la ville et les passants. Outre ces lauréatsprimés en mars, le vote pour le Choix du Public et le Grand Prix des Enseignes CommerceDesign Brussels se déroulera dans les commerces primés et via le site Internetjusque fin juin 20<strong>09</strong>. ●© Emmanuel CrooyPromouvoir la santé autravailToutes les infos et les lauréats surwww.commercedesignbrussels.beMove Europe est une campagne destinée à promouvoirla santé au travail. Initiative de l’EuropeanNetwork for Workplace Health Promotion, elle viseà prévenir le tabagisme, à lutter contre le stress, àencourager alimentation saine et exercice physique.La campagne Move Europe veut convaincre lesentreprises d’investir dans des programmes de promotionde la santé permettant d’améliorer la santéet le style de vie des travailleurs. Les entreprises ontpu évaluer et analyser leurs actions en matière depromotion de la santé sur le lieu de travail grâce àun outil de diagnostic en ligne, le “Company HealthCheck”, ce qui leur a permis d’améliorer leur stratégiegrâce à des trucs et astuces. 5 entreprises ont étésélectionnées par un jury d’experts pour leurs initiativeset leur engagement dans la promotion de lasanté au travail : Procter & Gamble, Solvay, ADMB,Fortis Banque et Delhaize. Elles ont présenté leursstratégies santé lors d’un séminaire de clôture de lacampagne, organisé par l’organisation Prevent. ●86%des entreprises sont victimesde fraude au travail, d’aprèsune enquête de HDP-AristaDIXITUne des finalistes : les Belles Chaussuresde Mademoiselle François« Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine: monagenda est déjà plein. » Citation de Henry Alfred Kissinger.www.move-europe.be


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Voyages d’affairesComment les voyagistes font-ils face à la crise? 41De l’importance de toujours partir couvert 44L’avion et le train ont intérêt à coopérer 46Les voyageurs d’affaires réduisent leur trainde vie 49DOSSIER©Pascal BrozeCONJONCTUREComment les voyagistesfont-ils face à la crise?41Le constat est clair. Depuis le dernier trimestre de 2008 et jusqu’à ce jour, les voyagesd’affaires sont en chute libre. En Belgique, on parle d’un recul d’environ 20%. Tout lemonde souffre de la crise: les compagnies aériennes, les hôtels, les sociétés de location devoitures et, bien sûr, les intermédiaires que sont les agents de voyages. Lesquels doivents’organiser pour s’adapter à une parenthèse qui risque de s’avérer durable.N° 2 - FÉVRIER 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREdernier, on parlait déjà dela crise du transport aérien.L’anElle était due à l’augmentationdes prix pétroliers. Jusqu’à 147dollars US par baril de pétrole. Lessurcharges carburant se sont multipliées,le transport aérien est devenude plus en plus cher. Puis, le prix dubaril a baissé, mais pas nécessairementles coûts pour les compagniesqui s’étaient assurées à des niveauxbien supérieurs à la chute du prix ducarburant et qui, par conséquent etpour certaines encore aujourd’hui,continuent à payer leur fuel au prixfort.loisir n’a pas fait l’impasse sur les vacancesau cours des six derniers mois.<strong>Mai</strong>s en transport aérien, la clientèlequi rapporte est celle d’affaires. L’andernier, les compagnies aériennesmembres de l’Association du transportaérien international (IATA: 93%du trafic régulier international, horscharterset low-costs) ont enregistréune perte globale de 8 milliards dedollars, un an après les premiers bénéficesdepuis 2001.Ce qui est le plus inquiétant, danstous les chiffres publiés par le secteursur l’année 2008 est que, même s’il y© Reporters/Jock Fistick<strong>Mai</strong>s surtout, tandis que le prix dubaril de pétrole chutait, c’est la crisefinancière, puis économique qui aentraîné une baisse considérabledes passagers. Bien entendu, nousparlons ici des voyageurs d’affaires.Incontestablement, la clientèle deLa crise économique a touché les compgnies de plein fouet


dossiervoyages d’affaires42N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREa eu croissance (souvent très légère),la dégringolade a eu lieu à partir del’automne et celle-ci s’est poursuivieau cours des premiers mois de 20<strong>09</strong>.Ainsi, sur les 8 milliards de pertesprévisionnelles (les chiffres définitifsseront connus en juin), plus dela moitié a été enregistrée au coursdes trois derniers mois, avec un prixdu baril de pétrole au plus bas! En décembredernier, le trafic internationalde passagers a reculé de4,6%, en janvier de 5,6%.Le fret est encore davantagetouché: -22,6% endécembre par rapportau même mois de 2007;en janvier, -23,2%. Lescompagnies asiatiques,championnes de la croissanceont reculé de 23,2% enjanvier, huitième mois consécutif à labaisse!Et notre pays ?La Belgique n’est pas épargnée. Aprèsun début d’année prometteur (+9,39%en janvier 2008 et +11,91% en février),les mouvements d’avions à BrusselsAirport ont accusé une chute de 2,11%l’année dernière, avec des pointes de-15,<strong>09</strong>% en novembre et de -13,88% endécembre.Et 20<strong>09</strong> a démarré aussi avec desreculs à deux chiffres de pourcentage.Si Brussels Airport a enregistré unecroissance de 3,6% en 2008, avec 18.516millions de passagers, c’était avec unechute de 6% en octobre et novembreet de 9% en décembre (et de 40,1% encargo, mais ceci s’explique aussi parle déménagement de DHL à Leipzig).Quant à Brussels Airlines, elle ne cachepas que le trafic a diminué de plusde 15% au premier trimestre.Et encore, on pourrait dire qu’il s’agitLes passagers qui optaient avant pour lesclasses affaires se dirigent de plus en plusvers les classes touristes, voire vers leslow-costsici de «quantitatif». Car les passagersqui optaient avant pour les classesAffaires se dirigent de plus en plusvers les classes touristes, voire les lowcostscomme on le lira plus loin dansce dossier.Evidemment, la crise fait quelquesheureux. Ainsi, la société Regus quiest notamment le plus importantfournisseur de studios pour vidéoconférencesau monde, a vu les demandesaugmenter de 40% en 2008 àla suite de la crise, y compris en Belgique.Cette année, la demande devraitencore augmenter car, plutôt que dedépenser pour des billets d’avion, lesentreprises commencent à choisir lesstudios de télé-conférences.Réduction des coûts chez BCDet CWTPour les grandes chaînes d’agencesspécialisées dans les voyages d’affaires,comme American Express, CarlsonWagonlit Travel (CWT) ou BCD Travel,la crise fait très mal. Ainsi,la filiale belge de BCD aannoncé en février dernieravoir pris des mesurespour réduire lescoûts en personnel (troisquarts des dépenses del’entreprise), avec crédits-temps,congés sanssolde à durée variable, diminutionstemporaires du pourcentaged’activité et, comme cela ne suffisaitpas, la suppression d’une vingtainede postes, soit 4% de ses 500 collaborateursen Belgique.Avec un chiffre d’affaires de 506 millionsd’euros en 2008, Carlson WagonlitTravel a enregistré une progressionde 4,64% des ses recettes par rapportà 2007. Le nombre de transactionsa augmenté de 7,5% pour atteindre1.206.000 unités, ce qui représenteune productivité chaque annéemeilleure. Elle est due non seulementChez Brussels Airlines, le trafic a diminué de 15% au premier trimestre 20<strong>09</strong>© Reporters/Jock Fistick


dossier voyages d’affairesaux nouveaux outils informatiques,mais aussi, l’an dernier, à une légèreréduction de 1,52% des équivalentstemps-plein qui sont au nombre de523 personnes à peu près (601, tempspartiels compris).Cela dit, les chiffres de 2008 publiéspar CWT seraient qualifiés de bonss’ils ne cachaient pas une discordanceréelle entre les résultats de début d’annéeet ceux à partir de septembre. Rienqu’en décembre, le recul des recettesétait de 18% pour la chaîne d’agencesde voyages, dont 64% des opérationsproviennent du secteur des affaires(21,2% pour les loisirs). Pire, la tendancese renforce avec un -20% en janvier,selon le directeur général Belgique etLuxembourg, Baudouin Gillis, qui évoqueune «tendance lourde», dont il estincapable (comme tout le monde) deprévoir la durée.Adaptations obligatoiresPour faire face à la crise, CWT BeLuxa imaginé des adaptations sociales(avalisées en conseil d’entreprise),sous la forme de crédits-temps aux4/5e, d’option de 20 jours de congésans solde ou d’une cotisation de solidaritéde 5% du salaire brut, au choixet en plus d’une réduction généraliséedu temps de travail pour le ramenerà 35 heures. «Notre objectif premiera été la préservation des effectifs etsurtout une grande flexibilité qui doitnous permettre de répondre aux exigencesde la clientèle», explique BaudouinGillis.Cette démarche défensive (la recherched’économies) de temps de crises’accompagne d’une approche agressivede recherche de nouveaux marchéset les premiers résultats portentleurs fruits dans le domaine de produitsspéciaux pour étudiants, danscelui des croisières ou dans le secteursportif (tous les déplacements duStandard de Liège et de ses supporters)tout en développant des produits pourles clients de touring ou en consolidantson expertise dans l’organisationdes missions économiques (Mexiqueen mars dernier, Corée en ce mois demai).Profiter de la crise?BCD Travel ne demeure pas en restecar la chaîne cherche aussi à développerde nouvelles opportunités commercialespour contrer les effets de lacrise. C’est dans cette optique qu’elle arécemment ouvert une nouvelle agencede voyages d’affaires à Malines, parexemple. L’entreprise a égalementdécidé de renforcer son approche desPME, notamment en proposant desproduits prenant en compte les spécificitésdes différents segments demarché.Pour Carlson Wagonlit, la période estpropice aux déplacements et l’agentde voyages conseille à ses clients deprofiter des opportunités pour visiterles clients alors que tout le mondereste chez soi. De surcroît, les tarifsaériens n’ont jamais été si bas, lessurcharges carburant tendent à disparaître,les hôtels sont vides, les renta-caront leurs parkings pleins et onvoyage plus confortablement. C’est lemoment, explique CWT, de négocierde nouveaux contrats avec les fournisseursen argumentant sur le coursdes devises et en ne s’adressant qu’àune seule agence pour bénéficier deseffets de volume. On peut aussi économiseren réservant plus longtemps àl’avance, en définissant de véritablespolitiques de voyages, etc. Bref, « don’ttravel less, but travel smart! » ●Patrick AnspachFICHUSFICHIERS ?Archiving SolutionsYour information is nowhere safersécurisation absoluede vos back-ups43N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREBaudouin Gillis, directeur général de CarlsonWagonlit Travel Belgique et Luxembourg.appelez dès maintenant le 078 15 31 61ou consultez notre site www.merak.eu


dossiervoyages d’affairesASSURANCESDe l’importance de toujours partir couvertTous les hommes d’affaires qui sont allés à l’étranger savent que le voyage n’est pas unlong fleuve tranquille. Les imprévus sont souvent au rendez-vous. S’il est vrai que l’onsonge d’abord à des accidents toujours possibles, on ne pense pas toujours à ce qui peutse passer avant et pendant un déplacement et même, parfois, après celui-ci en cas de grospépin. Petits rappels et conseils utiles...44© Design Pics Inc. / Don Hammondla formule «Prestige» qui comportedes extensions des garanties classiquesau home- ou car-jacking ou aukidnapping d’un proche, en cas dedéménagement lié à une mutation,voire au refus d’un visa par les autoritésdu pays de destination. Avec laformule «All Risk», tout ou presqueest assurable, y compris la maladiedu chien!N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREN’oubliez pas d’assurer vos bagagesOn aura compris à la lecturede ce dossier que les habitudesdes voyages d’affairesse sont quelque peu modifiées enraison de la crise économique mondiale.Ceux qui voyageaient en BusinessClass migrent vers l’Economy,voire les compagnies low-cost où deschangements de vol s’accompagnentsouvent de pénalités allant jusqu’aunon-remboursement de la totalité dubillet. Certains, dans les PME optentaussi pour des réservations en ligne,plutôt que de passer par les agencesde voyages. Du coup, ils oublient parfoisquelques règles essentielles dansl’organisation des voyages. Et parmices règles, il faut bien tenir comptedes assurances, des assistances etmême des risques pour les entreprisesen cas de décès ou d’invaliditépermanente. Ce sont trois grandsaxes du secteur de l’assurance qu’ilconvient de détailler sur le mode «Avant, Pendant et Après».Avant,...« Nous sommes actifs dans la protecIci,nous nous concentrerons sur lesbesoins de s’assurer si un voyage nepeut pas avoir lieu. Très clairement,toutes les raisons invoquées pour annulerun départ n’entrent pas nécessairementdans les conditions d’uneassurance. Statistiquement, 55% desannulations ont lieu dans les cinqjours précédant un voyage. Alors quefaire si, par exemple, votre épousetombe malade avant de partir ou sivotre fils a fait une fugue?Les assureurs sont conscients descas de force majeure qui ne concernentpas directement l’assuré, maisson entourage. Ainsi, Mondial Assistancedans son contrat «ExclusiveSelection» autorise par exemple l’annulationen cas d’aggravation d’unemaladie préalablement diagnostiquéechez le candidat au voyage etmême d’un proche. L’Européenne aplusieurs types de couvertures, dont...pendant,...Selon la société SITA, spécialiste del’équipement des aéroports, 30 millionsde bagages sont égarés ou maltraitéschaque année, dont quelque200.000 ne sont jamais retrouvés. Ilfaut tout de même savoir que, dans95% des cas, une valise n’est jamaisperdue et même qu’elle est retrouvéedans les 24 heures. L’étiquetageélectronique et les systèmes informatisésqui sont désormais la règlequasi mondiale font que chaqueeffet dûment enregistré retrouveraimmanquablement son aéroport dedestination, sauf bien entendu, encas de délits caractérisés. Il vaut donctoujours mieux prendre ses précautions,lorsqu’on se sépare d’un bagagele temps d’un déplacement maisil est évident que la perte de valisesn’est pas le seul pépin qu’on peut rencontrer.Ainsi, la société de l’assistance àl’étranger, Europ Assistance, proposeplusieurs formules qui s’adressentdirectement aux voyageurs d’affaires.Cela va de la «Business Flex» à la«Business Premium», en passant parla «Business Comfort» et «BusinessComfort Plus».La formule «Business Premium» cou-


dossier voyages d’affaires© Reporters/Jan Van de Velvre, en cas d’accident ou de maladie,notamment la visite d’un proche del’assuré, le confort hospitalier, le rapatriement,un chauffeur pour rameneréventuellement un véhicule, desavances de frais d’hôpital, etc. La paletteest très large, puisqu’elle permetaussi l’envoi d’un collaborateur suiteà un retour anticipé et si l’assuré nepeut pas retourner sur le lieu de samission....et après!Si un accident survient à l’étrangeravec décès ou invalidité permanente,ce n’est pas seulement l’assuré qui estconcerné, mais bien souvent égalementsa société. C’est là qu’intervientla société Aviabel qui peut assurerdes voyageurs jusqu’à 2,5 millionsd’euros. Il existe des contrats «passagers»comprenant les déplacementaériens et les transits aéroportuaires,ainsi que des contrats «voyage» oùl’on est couvert 24 heures sur 24 pourtous les accidents qui pourraient s’yproduire, avec extension aux risquesde guerre, de terrorisme ou attentatset périls assimilés.Aviabel dispose, pour les voyages degroupes d’une capacité de couverturede 37,5 millions d’euros pour garantirle cumul des capitaux assurés dansun même lieu ou un même moyen detransport (congrès, équipes sportives,vols charters...). Il existe évidemmentDe la grève aux arnaques, tout peut arriver...des contrats à l’année qui couvrenttous les déplacements, sans déclarationpréalable et, bien entendu, despolices sur mesure. ●P.A.PUBLICITÉ45N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE


dossiervoyages d’affairesCONCURRENCE TRAIN/AVIONL’avion et le train ont intérêt à coopérerPendant longtemps, le train et l’avion se sont fait la guerre, mais ce n’est plus toutà fait vrai, à part sur quelques destinations emblématiques. Le trafic trans-Mancheen est le meilleur exemple. <strong>Mai</strong>s en définitive, les deux modes de transport sont trèscomplémentaires..46N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRELes deux modes de transportsont parfaitement complémentaires.Sur des distancescourtes, le train est nettement plusavantageux que l’avion. Plus personnen’imaginerait prendre l’avionpour aller à Paris. Dans certains cas,il faudrait autant de temps pour allerde Roissy au centre-ville que metle Thalys à aller de Bruxelles à Paris.Pour Amsterdam, on peut encore hésiter,parce que 2 heures et 51 minutes,c’est un peu long, mais avec l’Albatros(projet belgo-néerlandais) qui ramènerale parcours à 1 heure 46 minutes,on commencera à réfléchir.En vérité, s’il existe encore des volsentre Brussels Airport et Amsterdam-Schiphol, c’est parce que les passagersy vont pour emprunter d’autres avions.Déjà sur Paris, on arrive de la garedu Midi à Roissy en 1 heure et quart!Sur d’autres destinations régionalesfrançaises, le TGV remplit aussi sonoffice et si les temps de trajet sont unpeu plus longs qu’en avion, les usagersdu train remarquent que celui-ciest plus confortable, qu’on peut «bouger»et que la ponctualité est assurée.Tout cela n’est pas faux et toutes lesétudes montrent bien que sur des distancespouvant aller jusqu’à 600, voire800 kilomètres, l’avion doit laisserla place au chemin de fer.L’an dernier, Thalys a enregistré uneprogression de 8,4% de passagerstransportés entre Paris et Bruxelles(+11,3% sur Paris-Belgique, avec lesdestinations Anvers et Liège) et ceciavec une ponctualité de 95%.Moins de 2 heures pour aller àLondresCela dit, l’aérien aura toujours unavantage, il se moque des obstaclesgéographiques, tels les océans ou lesmontagnes. Ce n’est plus tout à faitvrai en ce qui concerne la traverséede la Manche, depuis qu’existe Eurotunnel.Actuellement, si l’on exceptetoujours les passagers en connexionsur des vols intercontinentaux au départde Londres-Heathrow, les seulsvéritables adeptes de l’avion pourrejoindre Londres de Bruxelles sontceux qui doivent se rendre dans lequartier d’affaires de la City.En atterrissant à London City Airportles avions de la compagnie belge VLMproposent les connexions les plus rapides.Avec quelques bémols toutde même. Il faut, par exemple, tenircompte des temps d’attente à l’aéroport.Il est vrai qu’on demande aussiaux passagers de l’Eurostar d’êtreprésents 30 minutes avant le départpour des raisons de sécurité. Alors,où peut-on trouver la différence? Levoyageur anversois privilégiera VLMavec un départ d’Anvers-Deurne, c’estévident. Idem pour celui qui habiteà l’Est de Bruxelles, plus proche deBrussels Airport. Celui qui doit se rendredans la City de Londres prendrasans doute aussi l’avion.<strong>Mai</strong>s, à l’inverse, le Bruxellois qui habiteplus près de la gare du Midi ouqui doit rejoindre le centre de LondresL’Eurostar en Gare du Midi à Bruxelles.


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dossiervoyages d’affairesprendra plutôt Eurostar! Autant direque, pour quelques minutes gagnées- et principalement au niveau des infrastructuresau sol - ce sera l’une oul’autre formule qui sera prévilégiée.Nous parlions donc de complémentaritéet c’est bien de cela qu’il s’agit,à moins que d’autres paramètresjouent, tels les prix ou le confort. Aupassage, cette complémentarité train/avion a été particulièrement marquéelorsqu’Eurotunnel avait été bloquésuite à un incident et qu’Eurostarmettait plus de temps pour rejoindreLondres : VLM a fait le plein de passagers!Depuis le 23 février dernier,Eurostar met de nouveau 1 heure et51 minutes pour rejoindre la gare deSaint-Pancras.95 grammes pour l’avion, ce que nousaurions du mal à vérifier. En revanche,si l’on tient compte des infrastructuresnécessaires à l’exploitation,il est évident que 500 kilomètres devoies ferrées ont «émis» plus de CO2que 4 kilomètres d’une piste de décollageau moment de leur construction.<strong>Mai</strong>s là encore, on a l’impression dede devoir faire face à des comptesd’apothicaires.En définitive, l’homme d’affaires quidevra se rendre à une destinationdonnée choisira le temps de parcours,le confort (pour se reposer outravailler) et, évidemment, le prix. Lereste, finalement, n’est que littérature.●P.A.48N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRELe seul argument qui heurte les défenseursde l’avion est que celui-ciserait plus polluant. Certaines étudesindépendantes établissent quesur des trajets de 500 kilomètres, lesémissions de dioxyde de carbone seraientde 99 grammes de par passagerpar kilomètre pour le TGV et dePUBLICITÉVLM est la première compagnie internationale à l’aéroport de London City.


dossier voyages d’affairesTRAVEL MANAGEMENTLes voyageurs d’affaires réduisent leurtrain de vieLes compagnies aériennes ont vu leur trafic chuter de 15 à 20% en début d’année et leshabitués de la Business Class migrent vers l’economy, voire les low-cost. Sale temps pourles chargés de voyages dans les entreprises. Et pour leurs fournisseurs!Un chargé de voyages est leresponsable, au sein d’uneentreprise, de tous les déplacementsdu personnel. En fonctiondu volume réalisé, il peut obtenir desconditions plus favorables, à conditionévidemment que tout le monderespecte la politique de voyage de lasociété. L’un d’eux est Pascal Struyvequi travaille pour la société Trane(systèmes de conditionnement et depurification d’air) reprise par IngersollRand. Avec un effectif mondialde 63.000 personnes au sein de celleci,nombreux sont ceux qui circulentdans le monde entier, quelque 44pays pour être précis. Si nous avonschoisi de nous adresser à lui, c’est nonseulement parce qu’il connaît bien lesecteur (il a travaillé pour KLM, Rail 1et a touché au journalisme spécialisédans les voyages), mais aussi parcequ’il est le président de la BATM (BelgianAssociation of Travel Management),créée en 2002, et qui compteune soixantaine de «corporate travelexecutives» ou chargés de voyages.Cette association qui compte aussiune quarantaine de «partenaires etfournisseurs» est fort sollicitée, onl’imagine, puisque les chargés devoyages choisiront leurs hôtels, leurscompagnies aériennes, les sociétésde location de voitures, etc. Et souventavec des contrats d’exclusivitépour garantir les prix les plus bas. Orcomme les «travel executives» ontla main sur des budgets importants(50 millions d’USD par an rien qu’enbillets d’avions dans le seul cas dePascal Struyve), il n’est pas questionde laisser échapper ces voyageurs àhaute contribution ou du moins ceuxqui définissent, en accord avec la direction,la politique des voyages dansleurs entreprises.Cela dit, nous parlons de «hautecontribution», mais elle s’amenuisetout de même assez subtantiellementen cette période de crise. Et PascalStruyve est aux premières logespour percevoir le recul: «Je constatequ’à nouveau - comme en 1991 aumoment de la première guerre duGolfe - les téléconférences refontsurface. Par ailleurs, pour ceux quidoivent voyager, la règle est que leclient voyage en classe économiquedès le moment où le vol dure plus dedix heures (dans le temps, c’était unvol de 6 heures). Bien sûr, cette règlesouffre des exceptions comme parexemple lorsque le passager doit négocierou présenter une conférence àsa descente d’avion, par exemple. Envérité, je suis payé pour m’en tenirà la politique de la maison et pourtrouver un équilibre entre le prix, leconfort et la productivité, le principeétant que nous ne voyageons paspour le plaisir.»Et pourquoi pas les low-costs?C’est aussi pourquoi le travel managerd’aujourd’hui ne fait plus l’impassesur les compagnies low-cost (LCC):«Il est vrai qu’une LCC offre généralementmoins de flexibilité qu’unecompagnie de réseau, mais la questionest de savoir si on a toujours besoinde cette flexibilité», s’interrogePascal Struyve. D’autant, explique-t-ilque les différences entre LCC et compagniestraditionnelles s’estompentde plus en plus. EasyJet, Vueling ouWizz se rapprochent de plus en plusdes transporteurs dits réguliers etceux-ci, en tout cas sur leurs réseauxmoyen-courriers adoptent le modèledes low-costs.«Je comprends que des agences devoyages répugnent à commercialiserles compagnies low-cost, mais c’esttout de même le client qui décide. Ilfaut que l’offre soit totale pour quel’on puisse décider en connaissancede cause. Ceci est vrai pour les clientslambda comme pour les chargés devoyages», martèle Struyve. D’où aussi,l’importance d’une association commela BATM où tous les «bons tuyaux»sont régulièrement échangés. Ses activitéssont multiples: l’éducation desmembres sur des sujets spécifiques(par exemple l’utilisation des systèmesde réservation par ordinateur),les contacts inter-entreprises - «Nousne discutons jamais des montants denos transactions, mais des processusqui nous ont amené à certainesconclusions», précise son président- ou les rencontres entre chargés devoyages et les directeurs d’achats etles fournisseurs.BATM se veut la porte-parole de toutce qui concerne la politique des voyagesdes entreprises et s’est imposéeune politique de réactivité par rapportaux grands sujets d’actualité. «Pourvous donner un exemple précis, noustravaillons sur le remboursement -obligatoire, en fait - des surchargescarburant et des taxes aéroportuaires,même quand un billet est perdu,à l’occasion d’une annulation de vol»,explique Pascal Struyve. Les sujets depréoccupation ne manquent pas. ●P.A.49N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREPascal Struyve est le président de l’Association belge des chargés de voyages (BATM)


50La prévention et la santéont des effets considérables.Des collaborateurs motivés, par exemple.N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRELe service externe de Mensura. La solution pour plus de sécurité, de bien-être et de prévention en interne.La Loi sur le Bien-être au Travail vous oblige à investirdans la prévention et la santé. Bien sûr, vous pouvez considérercela comme une corvée. <strong>Mai</strong>s vous pouvez aussi yvoir une réelle chance d’améliorer les résultats de votreentreprise. Tout le monde sait que des travailleurs en bonnesanté, dans un environnement de travail sûr et sain,seront automatiquement plus performants. Mensura vousaide à y parvenir avec des médecins et des experts durisque. Avec des solutions qui motivent vos collaborateurset qui ont ainsi un effet positif sur vos bilans. Voilà quidevrait vous motiver à jeter un œil sur notre site web, non?www.mensura.be.


PMEEn temps de crise, n’hésitez pas à communiquer 51Pour Brustart, avoir une bonne idée ne suffit pas 53L’accès au crédit, chemin de croix de l’entrepreneur 54Digichambers, simplifiez-vous l’export ! 58DOSSIERMARKETINGEn temps de crise,n’hésitez pas à communiquerPremier réflexe en période de crise? Tailler dans les coûts. Et parmi les premiers postes dubilan à voir approcher à grands pas le marqueur rouge du directeur financier: les budgetsdu marketing et de la communication. Erreur! Toutes les études le prouvent. C’est enpériode de récession qu’il faut communiquer et même plus que jamais.51N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREEt cela pour une multitude deraisons. Les concurrents sontabsents du terrain, le consommateuréprouve le besoin de trouverrefuge dans ses marques, les entreprisesqui communiquent en tempsde crise voient leur part de marchés’étoffer dès que les temps meilleursreviennent. <strong>Mai</strong>s encore faut-il savoirque communiquer et commentle faire. Quelques spécialistes de lacommunication nous livrent leurstrucs et astuces..« Depuis le début de l’année, c’estl’arrêt sur image. La communicationsouffre. Les annonceurs ont peur.Tout est au ralenti». Voila le constatdressé par Geneviève Juste, responsablede la régie publicitaire de Beci.«Jusqu’à la fin de l’année dernière,l’impact de la crise avait été modéré.Les réservations d’espaces se poursuivaient,mais depuis le début del’année, on est vraiment entré dansune période d’attentisme», expliqueencore Geneviève Juste.Passage douloureuxCette spécialiste de la publicité estimenéanmoins qu’aujourd’hui, le secteurtraverse son moment le plus douloureux.Et pour dresser ce constat, ellese base sur son vécu d’autres crises.«J’ai constaté qu’à chaque crise, lemême scénario se reproduit. Dans unpremier temps, les responsables d’entreprisesresserrent les cordons de labourse et coupent dans le poste communication/publicité.Ils font preuved’une très grande prudence dans leursdépenses. Chaque acte est empruntd’une certaine peur. On a vu cela parexemple lors de la guerre du Golfe ouau lendemain du 11 septembre 2001».<strong>Mai</strong>s, selon Geneviève Juste, ce replisur soi-même ne dure guère. En effet«au bout d’un certain temps, les entrepriseéprouvent à nouveau le besoinde communiquer, de faire reparlerd’elles, de revenir vers le public pourne pas se faire oublier».«Avec raison», renchérit Marc Fauconnier,responsable de l’agence depublicité Famous et auteur du livre « ILove the Crisis «. «En temps de crise, leconsommateur a besoin qu’on le rassure.Une entreprise qui poursuit sonmarketing est rassurante. Elle prouvequ’elle survit, malgré un contexte difficile»,ajoute-t-il. Et par conséquent,sa marque est digne de confiance…Faire parler de soi malgré toutAutre argument: «Investir en tempsde crise, c’est obtenir un retour sur soninvestissement bien plus importantqu’en temps normal», explique encorele publicitaire. Et de citer une étuderéalisée par le PIMS (Profit Impact ofMarketing Strategies) qui a examiné


dossierpme52© Reportersles résultats réalisés par les entreprisesqui ont dépensé davantage enmarketing pendant la période de stagnationqui a suivi le 11 septembre etceux des sociétés qui ont, au contraire,limité, leur investissement en communicationdurant cette période.Constat: le ROCA (return on capitalemployed) des cost-killers a été untout petit plus élevé pendant la crise.Logique. <strong>Mai</strong>s dès que la crise a pris fin- et on estime généralement qu’unecrise dure un an - la situation s’est totalementinversée et ceux qui avaientinvesti dans les moments durs, voientleur retour sur investissement s’envoleret leur part de marché progresseren moyenne de 1,3%, selon l’étude.Autre époque, autre étude. Celle de lasociété de communication Mc Graw-Hill qui a passé au crible la récessionde 1981-82. Les entreprises qui ontmaintenu leurs investissements enmarketing pendant cette période ontvu leurs ventes grimper de 275% dès lafin de 1985, les autres se sont contentésd’un maigre 19% de croissance. CQFD.Agir avec soinLa démonstration est donc faite. Il fautcommuniquer en temps de crise. <strong>Mai</strong>sreste encore à savoir comment communiquer.Quelques conseils d’experts: proposer un message clair, gâter sesclients, agir sur le court terme, misersur le on-line (internet permet de réaliserde la communication one-to-oneet offre un panel d’applications interactivesinfinies à un coût nettementplus abordable que beaucoup d’autressupports) et mesurer l’impact. Rienne convaincra mieux directeurs généraux,président ou directeur financierque de constater l’impact d’unecampagne sur le niveau des ventes.Puisque c’est l’objectif final de la démarche.●Hélène LegrandN° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREPUBLICITÉLa pub sur internet, pensez - y!vous servir,SecurexAnderlechtwww.securex.berue Henri Joseph Genesse 11070 Bruxelles


dossier pmeJEUNES POUSSESPour Brustart,avoir une bonne idée ne suffit pasBruxelles, comme chaque Région du pays, dispose d’une société d’investissement, dont lebut est de soutenir le développement des entreprises et de l’économie locales. Au sein dela SRIB, se niche une entité destinée essentiellement aux jeunes pousses : Brustart. Le pointsur cette division particulière avec Serge Vilain, président de la SRIBDepuis quelques mois, Brustartest nettement plussouvent sollicité, à causedes difficultés qu’éprouvent certainsentrepreneurs à obtenir des créditsclassiques auprès des institutions financières.Pourtant, notre vocationn’est pas de se substituer au créditbancaire», constate Serge Vilain, présidentde la SRIB (Société RégionaleInvestissement Bruxellois). Voyonspoint par point comment fonctionnecette division de la SRIB, destinée auxjeunes pousses.Types d’aides«Nous pouvons intervenir pour aiderles entreprises, soit en capital, soit enprêts», explique Serge Vilain. Cela dépendfortement du secteur d’activité,du type de projets proposé. «Nous faisonstoujours du sur-mesure», expliqueencore le président.Néanmoins, dans le cas d’une entréedans le capital, il faut être conscientque la SRIB n’a pas vocation de resterdans le capital des entreprises davantageque 5 à 7 années.Entreprises viséesToutes les jeunes sociétés en phase decréation ou de démarrage, c’est-à-direqui ont moins de 5 ans d’âge, et pourdes montants limités à 250.000 euros.«Au-delà de ces deux critères, Brustartpasse le relais à la SRIB. C’est un de nosgrands avantages : nous travaillons demanière totalement intégrée. Quelquesoit le point d’entrée de la sociétéou de l’entrepreneur dans notre entité,il sera redirigé vers l’entité qui luiconvient», ajoute Serge Vilain.Critères à respecterIl faut bien entendu que le projet proposépar la jeune société soit porteurd’avenir. Il sera passé au crible par lesSerge Vilain, président de la SRIBéquipes de Brustart en fonction detrois critères : sa pertinence, les compétencesde l’entrepreneur et la possibilitéde perdurer dans le futur. «Nousn’allons pas suivre un projet dans lasous-traitance automobile dans lecontexte actuel, même si l’entrepreneurest compétent et motivé», expliqueencore le responsable de Brustart.On l’a dit, la SRIB n’a pas pour vocationde rester ad vitam dans le capitaldes entreprises qu’elle soutient. Doncen cas de prises de participations dansle capital, les possibilités de sortiesfont également l’objet d’un soin particulier.«Nous devons avoir in fine unepossibilité de sortir du capital, moyennantun certain retour sur notre investissement.Or actuellement, les introductionsen Bourse sont en net recul.Il est donc pour nous plus difficile desortir du capital d’une entreprise.» Cequi explique sans doute pourquoi lesinterventions en capital sont actuellementmoins nombreuses.Brustart et l’aide à la gestionCe n’est pas le but initial de cette division.«Nous ne faisons a priori pas deco-gestion, ce n’est pas notre métier»,explique Serge Vilain. «Nous voulonsrester une PME. Or nous avons entre300 et 400 PME dans notre portefeuille.Nous ne pourrions intervenirmatériellement dans la gestion detoutes ces petites entreprises», ajoute-t-il.C’est pourquoi la personnalité du gérantva être prépondérante dans l’examend’un dossier soumis à Brustart.«La personnalité du gérant va entreren ligne de compte pour 80%, le produit10%, le marché 10%», détaille encoreSerge Vilain. «Nous voulons êtrecertains que le dirigeant pourra gérerles mauvaises nouvelles qui inévitablementne manqueront pas de fairepartie de la vie d’une société». Et deconclure: «avoir une bonne idée nesuffit pas». ●Hélène Legrand© Jennifer Lebrun53N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE


dossierpmeFINANCEMENTL’accès au créditou le chemin de croix de l’entrepreneurY a-t-il un credit crunch en Belgique ? L’accès au marché des crédits pour les PME est-ilrendu plus difficile depuis le début de la crise ? Les banques ont-elles resserré leurs grillesde sélection ? Les taux ont-ils augmenté ?54N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRE© Reporters/Pakki SakkiCes questions, plus d’un entrepreneurde PME se les sontposées, alors que la crise financièrefait sentir ses effets sur l’économieréelle depuis quelques tempsmaintenant. Tentons de répondre àla question avec un petit shoppingbancaire et l’avis d’un expert, BrunoWattenbergh, directeur opérationnelde l’ABE (Agence Bruxelloise pourl’Entreprise)et président du Fonds deGarantie.Peut-on dire que nous soyonsentrés dans une période decredit crunch, c’est-à-direque l’accès au crédit pour lesPME soit devenu nettementdifficile ?Bruno Wattenbergh : Le creditcrunch est depuis quelques tempsdevenu une sorte d’Arlésienne. On enparle tout le temps, mais on ne la voitpas. C’est le cas actuellement, aussi.Car objectivement, on ne peut pasdire qu’on ait constaté une baisse desvolumes de crédits octroyés aux PMEjusqu’à la fin de 2008. Au contraire, lesvolumes sont stables voire en légèreaugmentation.Pourtant, certainsentrepreneurs ont la netteimpression que recourir poureux à un crédit bancaireclassique est devenu missionimpossible...B.W. – Effectivement, c’est possible, carcertaines banques ont exclu quelquessecteurs d’activité de leurs nouveauxportefeuilles de crédits. Par exemple,les institutions financières sont devenuesextrêmement frileuses pour lesactivités liées au secteur immobilier.Les activités liées aux services aux personnesfont également l’objetd’une attention accrue de la part desspécialistes crédit.Globalement, tout ce qui est horeca oucommerce va éprouver davantage dedifficultés à obtenir un crédit en cettepériode de crise. Ce sont naturellementdes secteurs qui sont fortementinfluencés par le moral des consommateurset les dépenses des ménages.Selon vous, les banquesont-elles modifié leurs grillesde sélection dans l’octroi decrédits aux PME ?B.W. – L’impression générale qui sedégage du contexte actuel est queles établissements financiers accordentmoins facilement leurs créditsqu’auparavant. Ou que si elles le font,elles exigent davantage de garanties.Or, c’est là que le problème se posepour les PME. On constate que beaucoupd’entre elles ont eu essentiellementrecours au court terme et n’ontdonc pu se constituer un matelas defonds propres. Elles ne sont donc pasbien armées pour pouvoir faire face aucontexte de crise actuel.De plus, on remarque que même dansle chef des responsables crédits ausein des banques, il règne une certaineincertitude. Quand un entrepreneurrentre un dossier dans une agencebancaire, la personne responsable descrédits au sein d’une agence se montreextrêmement prudente par rapport àl’issue du dossier. Plus personne ne saitprévoir quelle sera la réponse finale.Constate-t-on une envoléedes taux demandés lors del’octroi d’un crédit ?B.W. – Paradoxalement, malgré les diminutionssuccessives des taux directeursdes banques centrales, en généet de la BCE, en particulier, les taux appliquéslors de l’octroi des crédits à desfins professionnelles ont augmenté.Pourquoi ? Essentiellement parce queles crédits interbancaires restent euxencore particulièrement chers. Et parconséquent, les crédits aux entreprisesrestent chers également.Le rôle des pouvoirs publicsa-t-il évolué dans le contexteactuel, en matière de soutienaux PME ?B.W. – Oui, effectivement. Il y a eu uneavancée marquante à ce niveau. Désormais,une partie de l’accès aux créditsrepose sur les pouvoirs publics. Notamment,via le recours au Fonds de Participationou au fonds de garantie. Depuisquelques temps maintenant, il y a uneprocédure d’accès directe des entrepreneursau fonds de garantie. Avant, cerecours devait passer obligatoirementpar les banques. Depuis que cette possibilitéd’accès direct a été offerte auxentreprises, on constate une augmentationimportante du nombre de dossiersintroduits auprès du fonds. ●Hélène LegrandLes crédits aux PME, gelés ?


dossier pmeING Belgique« Pas de crédit crunch en Belgique »«En 2008, ING Belgique a noté uneaugmentation de 13% des créditsqu'elle a accordés aux entreprises etaux professionnels belges», indiquele groupe. Sur deux ans, il s'agit d'uneaugmentation de 28 % des crédits octroyés.«Sur le seul mois de janvier20<strong>09</strong>, ING Belgique a prêté 400 millionsd’euros supplémentaires auxentreprises et professionnels belges»,avance encore la banque. Visiblementpour ING, il n'y a aucun raison dequitter ce marché, ni d'y être moinsactive qu'avant la crise. «Nous disposonsde moyens suffisants pour resteractifs sur ce marché», pointe encore legroupe.Contrairement à quelques idées reçues,la banque affirme que les conditionsd'octroi d'un crédit n'ont pasfondamentalement changé et que sastratégie en la matière reste identique.La base d’un bon dossier resteradonc comme par le passé : la qualitédu client et de sa situation financière,le produit et la motivation de la demandede financement, un businessplan équilibré et la possibilité d'obtenirdes cautions.Tous les dossiers continueront à êtregérés de manière proactive par la banquegrâce à une évaluation annuelleainsi qu'à une gestion préventive, letout sous la houlette d'une équipe derestructuration qui a pour objectif detrouver une solution en collaborationavec le client.●H.LDEXIA : «Les PME, axes de développement»L’encours crédits reste au même niveauque les années précédentes. Etles chiffres le confirment. 29,4 milliardsd’euros de crédits à long termesur le premier trimestre 20<strong>09</strong> contre28,8 milliards pour la période correspondantede 2008. Le court termegagne même en importance puisquePUBLICITÉles 3 milliards d’encours du premiertrimestre 2008 se sont mués en 4,8milliards au terme des trois premiersmois de 20<strong>09</strong>.Sur sa stratégie globale, le groupe vamême plus loin indiquant que l’activitédes petites et moyennes entreprisesconstitue l’un de ses axes fortsde développement. Et que des piliersclairs fondent sa stratégie d’octroi decrédits : la continuité des services, leréalisme, l’adaptation des comportementset la flexibilité. ●H.L.55N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREVOTRE ENTREPRISE RENCONTRE DESPROBLÈMES DE FINANCEMENTSUITE À LA CRISE ÉCONOMIQUE ? VOUS AVEZ DESDIFFICULTÉS DE TRÉSORERIE ?Vous n’êtes pas seul ! Des solutions existent probablement. La Région de Bruxelles-Capitale a mis en place des mesures concrètes pour vous aider à traverser la crise.Renseignez-vous !CONTACTEZ LE NUMÉRO VERT0800 14 635OU HELP@BRUBIZ.BEAVEC LE SOUTIEN DES INSTITUTIONS PUBLIQUES BRUXELLOISES ET DES PARTENAIRES SOCIAUX


ProfilCustomer relationship managementUne solution au service de votre croissanceAprès quelques années de consultance, Invemaco est racheté en 2005 et lance l’annéesuivante son propre produit : le CRM Efficy. Le succès est immédiat. Efficy est même élu BestBuy Web CRM 2006 par le site DataNews. Après 3 ans, Efficy est utilisé par près de 250 entreprisesen Belgique et une centaine aux Pays-Bas. Cedric Pierrard, Administrateur délégué,nous parle des éléments clés du produit Efficy CRM.56N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREQuelle est la solution phared’Invemaco ?CÉDRIC PIERRARD – C’est Efficy : unesolution CRM et de document managementqui peut être étendue versune solution de gestion complètede la PME, s’intégrant avec la comptabilité.L’outil CRM sert à la gestiondes relations clients des entreprises.Avec Efficy, la gestion de ces relationsest rendue plus moderne etplus efficace.Quelle est l’originalité d’Efficypar rapport à d’autresCRM ?C.P. – Le principal atout d’Efficy estson ergonomie pour l’utilisateur. Lesystème se révèle rapide et léger pourlui. Efficy permet, à un coût réduit,une personnalisation adaptée auxbesoins du client. De plus, la solutionest pérenne grâce aux mises à joursaisées. Notre stratégie de développementest dictée par la connaissancedu marché (concurrents) et par lesretours de clients. Un autre avantaged’Efficy est sa compatibilité PC etMAC, c’est un des seuls CRM à offrircette possibilité, cela vaut aussi pourl’intégration de la messagerie. Enfin,ce qui n’est pas négligeable pour unePME, c’est qu’Efficy peut tendre versune gestion complète des activités.Qu’en est-il du documentmanagement ?C.P. - Dans ce domaine, notre choixa été de pousser la logique CRMjusqu’au bout : les documents dansEfficy suivent un classement multidimensionnel.Un document peut êtrelié (pas de E) à une fiche client maisaussi à une fiche thématique ou encoreà un dossier. Tout devient centralisé,le collaborateur classe et accède àtous les documents immédiatementet sans effort.Pour quel type d’entrepriseEfficy est-il intéressant ?C.P. – Un projet Efficy moyen concernedes équipes de 25 utilisateurs.<strong>Mai</strong>s nous avons aussi des équipes de2 et de350 personnes qui l’utilisent !En fait, Efficy se révèle très utile dèsqu’il y a un important flux d’informationsqu’il faut organiser et que leséquipes doivent partager. Efficy metà portée de main des PME une solutiondigne de l’organisation des plusgrandes sociétés. Il est en effet possibled’utiliser Efficy comme supportde la stratégie business ou commeliste de prospects et agir auprès declients contents mais non-actifs. Unoutil crucial en temps de crise.Justement, pourquoi faireappel à Invemaco malgréla crise ?C.P. – En période de crise, les gensveulent travailler de manière plusefficace. La crise est évidemment lemoins bon moment pour perdre desclients et c’est là qu’un CRM efficacedémontre toute son utilité. Bien sûrc’est un investissement importantmais nous avons trouvé une solutionpour rendre cet investissement plusabordable. Il s’agit du Software AsA Service (SaaS). En payant un droitd’accès mensuel, le client peut travaillersur Efficy mais via notre serveur.C’est un moyen facile de rendrel’équipement efficace à un coûtrelativement intéressant. Mieuxvaut combattre la crise avec un outilmoderne. Il faut savoir par exemplequ’Efficy permet un rappel automatiquedes factures impayées.Comment réagissent lesclients?C.P. – Ils sont très fidèles ! Parce quenous avons un contact très étroit aveceux et nous sommes à l’écoute. Ce quinous permet de rapidement corrigerle système en cas de commentairesde leur part. De plus, grâce au systèmedes mises à jour, Efficy est enévolution permanente et client ne seretrouve pas avec une solution quivieillit.Quels sont vos défis pour20<strong>09</strong> ?C.P. – Soutenir notre croissance etmaintenir notre bénéfice. <strong>Mai</strong>s aussinous internationaliser plus. En Franceparticulièrement où nous voulonsaugmenter notre chiffre d’affaires.Au niveau interne, nous souhaitonsaméliorer la connaissance interne,le professionnalisme et la compétitivitéde nos quatre équipes : support,sales, développement et projet. Notreéquipe s’agrandit, il nous faut doncgérer cette croissance tout en restantau moins aussi professionnels.Stéphanie BrissonInvemacoSecteur : SoftwareNombre d’employés : 25Date de lancement d’Efficy : 2006Dirigeant : Cédric Pierrard<strong>Mai</strong>l : info@efficy.comwww.efficy.com


<strong>BECI</strong> et AXA Belgiumont le plaisir de vous convierà la sixième édition deProgramme19h00 – 20h00Accueil20h00 – 23h00Nouveauté cette année!Partez à la découverte de l’universgustatif d’Yves Mattagne et de sesélèves de l’Ecole des Chefs de Sodexo.Déambulez d’échoppe en échoppeet dégustez des mets savoureux etvariés.Dans cette ambiance gourmande,profitez des derniers momentsde networking avant le repos desvacances d’été.M./Mme (nom et fonction) :Invite M./Mme (nom et prénom) :Entreprise :Numéro de TVA :Adresse :BULLETIN D’INSCRIPTIONRéponse avant le 16 juin s.v.p.Par fax au 02/640 93 28Par e-mail : events@beci.beOnline sur www.beci.be/eventsCode postal : Localité :Tél. :Fax :E-mail :ADRESSE DU JOUR:Les jardins d’AXA BelgiumBoulevard du Souverain 251170 BruxellesParking couvert :Av. Tenreuken, entrée “VISITEURS”Plan détaillé sur www.axa.beassistera (assisteront) à la Garden PartyFrais de participation : 64€ HTVA par personne(+ 30% pour les non membres <strong>BECI</strong>)La facture et la confirmation d’inscription vousseront envoyées dès la réception de votre bulletind’inscription.


DEMANDES D’ADMISSION À <strong>BECI</strong>PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION *64N° 5 - MAI 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREA.E.L. Cruyplants SA, Boulevard de laDeuxième Armée Britannique 63-65- 1190 Bruxelles CODE NACE : 46442 -Commerce de gros de produits d’entretiendel. : Hanssens ChristianACD Services Entreprises SPRL, Boulevarddu Souverain 348 - 1160 BruxellesCODE NACE : 81220 - Autres activitésde nettoyage des bâtiments; nettoyageindustriel del. : Dumont AnneAgakure SPRL, Rue de la Régence15 - 6000 Charleroi CODE NACE :80300 - Activités d’enquête del. : SljivicDominiqueBCH Services SPRL, Rue Vandernoot23 - 1080 Bruxelles CODE NACE : 81220- Autres activités de nettoyage desbâtiments; nettoyage industriel del. :Cherradi AhmedBluevision SPRL, Vieux Chemin de Wavre39 - 1380 Lasne CODE NACE : 47410- Commerce de détail d’ordinateurs,d’unités périphériques et de logicielsen magasin spécialisé 62020 - Computerconsultancy-activiteiten- Conseilinformatique del. : Doudelet MaëlCésar & Cie SPRL, Avenue de la Liberté218 - 1082 Bruxelles CODE NACE : 43390- Autres travaux de finition 43999 -Autres activités de construction spécialiséesdel. : Rowies MarcCoach Consult - Spaens Olivier PPE,Avenue Guillaume Gilbert 21 - 1050Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseilpour les affaires et autres conseils degestion 82990 - Autres activités desoutien aux entreprises n.c.a. del. :Spaens OlivierComfort Art Hôtel Siru SA, Place Rogier1 - 1210 Bruxelles CODE NACE : 55100 -Hôtels et hébergement similaire del. :Gagnard ThierryCommunicaid Group Ltd, Bury Street1-4 Holland House - EC3A5AW London -England del. : Fraser StuartConscious Partners SPRL, Avenue LouisGribaumont 97 - 1200 Bruxelles CODENACE : 7311001 - Conception et réalisationde campagnes publicitaires pourdes tiers, en utilisant tous les médias73200 - Études de marché et sondagesd’opinion 82300 - Organisation desalons professionnels et de congrès del.: Meeûs EmmanuelDaza Janeth PPE, Avenue Ernestine 2 -1050 Bruxelles del. : Daza JanethDreampix SPRL, Avenue des Gémeaux11 - 1410 Waterloo CODE NACE : 62<strong>09</strong>0- Autres activités informatiques 73110- Activités des agences de publicité del.: Senterre NicolasDupont Nerincx Vinke Gillardin NotairesAssociés SPRL, Rue de l’Industrie24 - 1040 Bruxelles CODE NACE : 69102- Activités des notaires del. : Vincke JeanEMB -Entreprises Miot & Bresciani SPRL,Chaussée de Haecht 1219 - 1130 BruxellesCODE NACE : 43110 - Travaux dedémolition 43291 - Travaux d’isolation43341 - Peinture de bâtiments43999 - Autres activités de constructionspécialisées del. : Miot RominaEnergy Buildings SPRL, Avenue de la Sapinière40 - 1180 Bruxelles CODE NACE: 41201 - Construction générale de bâtimentsrésidentiels 41202 - Constructiongénérale d’immeubles de bureaux del. :De Schrevel OlivierEngelmann Sylvie PPE, Rue Longue 233- 1420 Braine l’Alleud del. : EngelmannsylvieFlashound Organyz SPRL, Chaussée deRoodebeek 206 - 1200 Bruxelles CODENACE : del. : Cavare GrégoryGeoffroy de Briey PPE, Avenue EmileDemot 16 - 1000 Bruxelles CODE NACE: 71121 - Activités d’ingénierie et deconseils techniques, sauf activitésdes géomètres del. : Geoffroy de BrieyGeoffroyGroupe Foes - Les Ateliers Réunis ASBL,Rue Victor Rauter 130-136 - 1070 BruxellesCODE NACE : 94110 - Activités desorganisations patronales et économiquesdel. : Fogelbaum AnneJean Wauters SA, Rue de Liverpool 23- 1080 Bruxelles CODE NACE : 24520 -Fonderie d’acier46720 - Commerce de gros de mineraiset de métaux del. : Wauters MarcLiquidation.be SPRL, Chaussée deMons 708 - 1070 Bruxelles CODE NACE :4615002 - Intermédiaires du commerceen appareils audio-vidéo, matérielphotographique et cinématographiqueet articles d’optique 47890 - Autrescommerces de détail sur éventaires etmarchés del. : Andouh MustaphaLosdyck SPRL, Avenue de la Couronne470 - 1050 Bruxelles CODE NACE :4641201 - Le commerce de gros de fils46733 - Commerce de gros de papierspeints, de peintures et de tissusd’ameublement del. : Rose PhilippeM’Hand SPRL, Rue Georges Moureau118 - 1070 Bruxelles CODE NACE : 47715- Commerce de détail d’accessoires duvêtement en magasin spécialisé 47716- Commerce de détail de vêtements,de sous-vêtements et d’accessoirespour dame, homme, enfant et bébéen magasin spécialisé, assortimentgénéral 47721 - Commerce de détail ddel. : Fosso LaurentMO Group International SPRL, Rue Gulledelle94 - 1200 Bruxelles CODE NACE :63120 - Portails Internet 73200 - Étudesde marché et sondages d’opinion del. :Lehmann MarenNew Alternative SPRL, Rue Paul Sauvenier7 - 7170 Bellecourt CODE NACE :82300 - Organisation de salons professionnelset de congrès del. : MonnomNicolePeps Ideas PPE, Rue Eigenhuis 12 - 1170Bruxelles del. : Peeters VirginieProdecor Industrie SA, Rue des Lutins10-14 - 1190 Bruxelles del. :Renard Eric Recrut SA, Rue Faider 42B -1050 Bruxelles del. : Jacquin SébastienSapori - Giardino d’Italia - RestaurantSPRL, Chaussée de Bruxelles 487 - 7850Enghien CODE NACE : 56101 - Restaurationà service complet del. : MertensChristineSimon Gaston NP, Jozef Van Hovestraat59 - 1950 Kraainem CODE NACE : 69201- Activités des experts-comptables etdes conseils fiscaux del. : Simon GastonSirius 2B Ltd, Avenue Louise 475 - 1050Bruxelles del. : Isaac Castiau ChristopheThe EID Company SPRL, Rue de la Treille18 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 18200 -Reproduction d’enregistrements 26200- Fabrication d’ordinateurs et d’équipementspériphériques27310 - Fabrication de câbles de fibresoptiques del. : Dorchy HughesTraiteur André SCRL, Rue Provinciale 235- 1301 Bierges CODE NACE : 56210 - Servicesdes traiteurs del. : Dandoy André* Ceux de nos membres qui auraientdes doutes quant à la parfaite honorabilitédes candidats présentés sontinstamment priés de nous en avertird’urgence, en nous communiquanttous renseignements susceptiblesde nous éclairer. La présente liste asimplement pour but de signaler ànos adhérents les candidatures desnouveaux membres. Elle ne préjugeen rien quant à l’admission, celle-cin’étant acquise qu’après approbationpar le Conseil d’Administrationde Beci. Les candidats seront avisésindividuellement de l’admission.IndexVous trouverez ci-après la listedes annonceurs que nous tenonsà remercier pour leur soutien :• ACTIRIS• AGENCE BRUXELLOISE POURL’ENTREPRISE• ANT MANAGEMENT• AVIABEL• BFM• BRITISH MIDLAND• BROTHERS• BRUSSELS AIRLINES• D’IETEREN• DEXIA• DUN & BRADSTREET• EUROSTAR• FINNAIR• HDP• ING• LEXUS• MENSURA• MERAK• MINISTERE DE LA REGIONDE BRUXELLES-CAPITALE –ADMINISTRATION DE L’ECONOMIEET DE L’EMPLOI• PARTENA• SECUREX• VALORLUB• VANDERGOTEN• VLM AIRLINES


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