Plein les sens - So-net

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evenons, après ces commentaires, au long tapis d'asphalte et aux aspéri-
tés de la piste qui file sous les bandes caoutchoutées de nos Michelin X
185x400 (vendus 195 euros –
pub - par le service pièces
du club La Traction Univer-
selle ; souscription en
cours… Il fallait cependant
passer les commandes avant
le 30 septembre…Merci aux
copains du club de la TU,
qui nous aident à faire
tourner nos voitures, Jean-
Louis et Céline Poussard, Michel Prost-Roman, Dominique Bellière…).
Pour les parties de parcours les moins attractives, telles qu'on en aura ren-
contrées dans la première partie du périple et telles qu'on en retrouvera plus
au nord quand il s'agira de relier Livingstone à Etosha, on parle d'itinéraires
de liaisons. Découvrir par la route un sous-continent et des lieux mythiques
aussi éloignés les uns des autres que Cape Town et les chutes Victoria impli-
que de telles liaisons. L'organisation s'attache, dans ce cas, à compenser la
monotonie du parcours par la qualité des points étapes. Cela aura générale-
ment été le cas et le témoignage des participants qui avaient pratiqué les
Etats-Unis lors de leur traversée en 2002 donne à penser que le fardeau de
tels trajets aura peu pesé sur notre périple africain.
Je ne fus pas le seul à ronger mon frein ces jours-là, et plus tard encore,
contre certains aléas de la programmation. La chose est inévitable. Tout y
passe alors :
Telle portion de parcours qui paraît trop aménagée dans le cas d'une auto-
route à 2 fois 3 voies dans un paysage qui nous rappelle la France estivale
(N2) ; telle visite (Zimbali Lodge) qui s'apparente d'une obligation mondaine
ou commerciale à satisfaire, indépendamment de la grande qualité du lieu.
Frein rongé toujours ou plutôt tambours encrassés, s'agissant de nos voitures :
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tel écart inopportun sur la route consistant à parcourir 80 km pour rejoindre
un buffet viande/crudité à 200 m d'un Océan indien qu'on ignorera superbe-
ment (Santa Lucia). Plus tard, la frustration pour moi sera d'une autre nature.
Je veux parler de l'absence des grands fauves au bord de la piste au passage
de notre voiture. Seul notre général "Tracelaroute" (Eric) aura droit au rugis-
sement et à la vision excitante de lions, qu'il aura indisposés en quittant la
piste faut-il préciser.
Un autre équipage, Odile et
Jean-Paul, lui aussi comblé,
chargera ses pixels d'une
scène d'accouplement entre
deux éléphants après que le
ballet de trompes et de pat-
tes ait menacé quelque peu,
nous ont-ils rapporté, la
faible et précieuse structure
de leur cabriolet 11 de 1938.
Souvent, j'en termine en-
suite avec mes aigreurs d'es-
tomac, j'aurai interrogé le
ciel sur le coucher prématu-
ré et inopportun du soleil
qui aura abrégé nos soirées
alors qu'on les aime, ces
soirées, longues, très lon-
gues, à cette saison sous nos
latitudes… Silence les ronchons, on roule ! Un Tracbar est une entreprise
collective. On y adhère librement, même si l'on ne sait pas toujours jusqu'où
cela nous conduira. Il s'agit d'une partie unique qui se joue en 2 coups de dés,
la reconnaissance et le rallye. Un tour opérateur dispose, lui, du temps et du
recul pour mitonner ses formules. Ce que le tracbarien est réputé gagner en
intensité et en exclusivité, il peut le perdre sur le bord d'une piste mais il