Plein les sens - So-net

ait permis de s'assurer qu'aucun fauve n'était présent sur le secteur. Chacun,
cette nuit-là, aura pratiqué la rétention.
A
Plus Pluriel que la Pluriel de Citroën !
A Mopaya, le Cabriolet 15 Safari de
Pauline et de Marc-André rivalise avec
le Toyota qui conduira – sans nous - le
groupe à la rencontre des fauves le
lendemain.
propos de Mopaya, Marie-Julie écrivait dans son carnet qu'il s'agissait
d'un parfait décor pour jouer Le Roi Lion. Le souvenir du lieu restera pour
nous intense, tant les infrastructures, simples, sobres et belles, savaient se
taire, plaçant au premier rang dans la conversation une nature plus sobre
encore et dépouillée, tellement proche de l'Afrique que l'on rêve. En cette
saison, nous n'aurons jamais souffert ni de la chaleur ni des moustiques. Cela
n'aura pas été indifférent au charme des lieux rencontrés.
Bon réveil, Paul et François, bon réveil petit Louis !
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Mopaya - Kruger Park – Mozambique – Francistown (Botswana)
A 6h45 ce 4 août 2004, Gérard et
Brigitte Leclere étaient réveillés par
Mozart. Ces jeunes retraités gâtés par
la vie avaient, dans la nuit, abandon-
né toutes leurs vanités et leurs privi-
lèges (nuit du 4 août soit dit) en dor-
mant juchés sur la galerie d'une
vieille Traction en pleine savane Afri-
caine. Déchargeant ce qui restait de
batterie sur mon ordinateur portable,
je leur offrais le bonheur - en ont-ils
gardé le souvenir - d'un réveil "Out Of
Africa". Deux heures plus tard, nous
partions avec eux pour rejoindre le
parc Kruger, l'une des plus belle et
des plus grande réserve animalière au
monde. 350 km du nord au sud et 60
km en moyenne d'est en ouest.
La veille au soir, la Blonde Nicky, associée de Michel s'était habillée en tenue
d'hôtesse pour nous accueillir et, de la piste même par laquelle nous étions
arrivés en voiture, nous orienter vers les tables. Mark-Andrew, son ami, ser-
vait l'apéritif. Le couple, au petit matin, avait accompli sa métamorphose et
portait sa tenue de ranger : casquette à longue visière, chemise à poches et
manches courtes, jean, chaussures montantes. (N'aurais-je pas à vrai dire
quelque peu fantasmé sur la dite Nicky que l'on voit ici en photo ?) Nous se-
rions alors partis en brousse avec eux pour une journée de marche en toute
confiance et sans leur demander s'ils emportaient avec eux une arme pour
nous défendre. Un simple habit, plus encore quand le décor s'y ajoute, fa-
çonne des personnages de légende. Abel Gance racontait combien, lors du
tournage de son film Napoléon, des figurants partageant la même origine et
la même condition étaient, l'espace du tournage, devenus pour les uns des