les dieux et heros des anciennes religions et - Quand les dieux et ...

l’auteur du site http://www.astrosurf.com/nezenlair/nel13/etymologie.htm, lorsqu’il
s’exprime en ces termes :
Perseus - Per
Atik o Per Atiq [al-Turayya] l'Omoplate d'Al Thuraya
…
Taurus - Tau
Al Thoraia, Al Thuraya, h Tau al-Turayya
La Petite Riche. Les Pléiades. Alcyone
D’après ces définitions, Persée serait l’omoplate, non du Taureau lui-même, mais de la
Pléiade Alcyone (une Pléiade qui appartient elle aussi à la constellation du Taureau).
En revanche, si le taureau susmentionné est la Voie Lactée, son omoplate est alors la
Grande Ourse, une Grande Ourse représentée également par le bonnet phrygien que
Mithra portait sur la tête.
Et parce que Mithra est ici la planète Mercure, il a pour compagne une Anahita qui est
elle-même la planète Vénus.
Cette dame règne sur une rivière céleste ou une mer céleste (le nom de la mer est
Vouroukasha – écrit également Vurukasha) qui est, au choix, la Voie Lactée ou la ligne de
l’Ecliptique (elle qui débute ici après la Voie Lactée côté Gémeaux).
En effet, dans la mesure où cette ligne descend, dès cet endroit, sur le planisphère
céleste, Anahita ressemble à une rivière céleste à cet instant.
Quant à Vénus Mylitta (ou Alitta) elle stationne sous un cyprès qui est représenté, au
choix, par l’amas de la Ruche ou par la Grande Ourse (ce qui prouve qu’elle-même,
planète Vénus, stationne dans le Cancer ou dans le Lion à cet instant).
A cette aune, « les deux divins Mithra » (en idiome local : «ahuraêibya Mithraêibya»)
sont la paire jumelle Mercure/Vénus lorsque celle-ci stationne à cet endroit.
3. La déesse triple
D’après Georges Dumézil (cf. Mythes et Epopée), le nom complet de la déesse
iranienne Anahita était « Ar(e)dvi Sura Anahita» (i.e. respectivement « l’Humide», «la
Forte» et «la Sans Taches» - ou «la Pure»), un Dumézil qui s’exprime en ces termes, à la
page 102 [134] du tome 1 de Mythes et Epopée, à propos de la déesse :
Elle est, au sens matériel, écrivais-je en 1947, la grande rivière mythique, source
commune d’où coulent continuellement toutes les eaux, toutes les rivières de la terre. Son
Yasht, le cinquième, la célèbre comme «la sainte qui accroit l’énergie», «la sainte qui
accroît les troupeaux», «la sainte qui accroît la richesse», «la sainte qui accroît la terre».
En outre elle rend rituellement pure la semence de tous les mâles et la
matrice de toutes les femelles, fait enfanter les femelles heureusement, et leur donne le
lait régulier, au temps dû. C’est elle, d’autre part, qu’ont invoquée les héros des anciens
temps et qui leur a fourni la vigueur pour qu’ils puissent vaincre leurs ennemis
démoniaques (20-118). Ainsi se trouvent clairement marqués dans sa nature et dans son
action les traits de la troisième et de la deuxième fonctions (la fécondante, la guerrière),
tandis que son rôle de purificatrice ( « mettre rituellement en état » le premier
élément est le mot védique ; « Heil » et le latin ), maintes fois affirmé, auquel
correspond l’élément principal de son nom, Anâhitâ «immaculée» la rattache aussi à la
première.
Au vu de ces définitions (lesquelles insistent ici sur le caractère tripartite de la déesse -
un caractère manifesté ici à travers : a) la sainteté et l’acte purificateur ; b) la guerre ; c) la
richesse et la force nécessaire à son accroissement), on peut voir en cette Dame la lune,
ou, autre variante, la planète Vénus.
Elle rend pure la semence des mâles et la matrice des femelles, en ce sens que les
mâles et les femmes sont représentés, dans la variante sabéenne du récit, par des
planètes qui se sont souillées en traversant la Voie Lactée.
Et comme Vénus et Mercure sont ici leur expression, c’est elle-même que Vénus purifie
en jouant les rivières célestes, ce qu’elle fait en descendant, sur le planisphère céleste, le
long de la ligne de l’Ecliptique, après avoir traversé la Voie Lactée côté Taureau
Gémeaux.
«Quand les dieux et les hommes étaient des planètes, des étoiles ou des constellations»
Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, les principaux dieux et les principaux héros des anciennes religions et/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne et
égyptienne ?»
par Claude Gétaz, chercheur indépendant
texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009
(cf.http://www.legalis.net/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)
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