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les dieux et heros des anciennes religions et - Quand les dieux et ...

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Titre du Tome V :<br />

Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong><br />

<strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou<br />

mythologies grecque, romaine, védique, avestique,<br />

mésopotamienne <strong>et</strong> égyptienne ?<br />

------------------------------------------------------------------------------------------<br />

Table <strong>des</strong> matières<br />

1. Mithra tue le taureau<br />

2. Mithra n’était pas le soleil<br />

3. La déesse triple<br />

4. La déesse rivière<br />

5. La grande dame du panthéon hittite<br />

6. Anahita / la mer Vourukasha / l’Hara Berezaiti / le Haoma / le démon<br />

Ahriman<br />

7. R<strong>et</strong>our à la grande déesse <strong>et</strong> à son identification avec la rivière cé<strong>les</strong>te<br />

/ distinction entre le Hara Berezaiti <strong>et</strong> le mont Hukairya / le Sauveur<br />

sous <strong>les</strong> traits du roi Haoshyanhia (alias Saoshyant, alias Sraosha ?)<br />

8. Rôle <strong>et</strong> place d’Athéna dans la mythologie grecque<br />

9. Le pont Cinvat <strong>et</strong> le mont Huk dans l’ancienne religion avestique /<br />

r<strong>et</strong>our à la déesse iranienne Anahita / l’Omphalos grec / rôle <strong>et</strong> place<br />

<strong>des</strong> deux aig<strong>les</strong> créés par Zeus / Apollon <strong>et</strong> le serpent Python<br />

10. Apollon, ce dieu de la lumière / sa lutte avec Hercule/Héraclès<br />

11. Les attributs <strong>et</strong> attributions d’Apollon / Hermès <strong>et</strong> le Caducée<br />

12. Pheobus Apollon / Apollon <strong>et</strong> son fils Asclépios<br />

13. Le jeune <strong>et</strong> séduisant Apollon, prince de la lumière<br />

14. Mardouk <strong>et</strong> son fils Nabû / r<strong>et</strong>our à Asclépios/Esculape / la gorgone<br />

Méduse<br />

15. Les trois Grées<br />

16. L’Hyperborée selon Char<strong>les</strong> François Dupuis / l’île de Délos<br />

17. Un r<strong>et</strong>our auprès <strong>des</strong> Grées / <strong>les</strong> trois Gorgones / <strong>les</strong> aventures de<br />

Persée<br />

18. Le mont Atlas dans <strong>les</strong> aventures de Persée<br />

19. Rô<strong>les</strong> d’Athéna <strong>et</strong> d’Hermès dans <strong>les</strong> aventures de Persée<br />

20. La fin <strong>des</strong> aventures de Persée / le bouclier d’Athéna<br />

21. Qui était la gorgone Méduse dans la variante sabéenne <strong>des</strong> aventures<br />

de Persée ?<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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22. Un détour dans la Bible auprès de Jonas / r<strong>et</strong>our aux aventures de<br />

Persée<br />

23. La place de la prostitution sacrée dans le sabéisme / rôle <strong>et</strong> place<br />

d’Acrisius, de Polydectès, <strong>et</strong> de Danaé, dans le sabéisme / redéfinition<br />

de la gorgone Méduse<br />

24. Qui étaient <strong>les</strong> Gorgones dans la variante sabéenne <strong>des</strong> aventures de<br />

Persée / un r<strong>et</strong>our au bouclier d’Athéna <strong>et</strong> à l’épée d’Hermès<br />

25. Métis <strong>et</strong> Thémis, <strong>les</strong> deux premières épouses de Zeus / Zeus l’enfant<br />

nouveau né, <strong>et</strong> ses nourrices / Pallas <strong>et</strong> Athéna / nouvelle définition de<br />

la gorgone Méduse<br />

26. Athéna naît du crâne de Jupiter / un détour dans l’Iliade d’Homère<br />

27. Protée, le gardien du troupeau de Neptune<br />

28. Amphitrite, la Belle <strong>des</strong> Mers<br />

29. Qui sont <strong>les</strong> phoques entourant le devin Protée, dans la variante<br />

sabéenne du récit ?<br />

30. Rôle <strong>et</strong> place d’Idothée, la fille du devin Protée, dans la variante<br />

sabéenne du récit<br />

31. Les déguisements de Protée / rôle <strong>et</strong> place de l’île de Pharos dans la<br />

variante sabéenne du récit<br />

32. Pâris <strong>et</strong> Hélène rencontrent Protée en Egypte / rôle <strong>et</strong> place d’Aristée<br />

dans le sabéisme / qui était le pharaon Protée ?<br />

33. Rôle <strong>et</strong> place de Pâris, Hélène, Ménélas <strong>et</strong> Priam dans la variante<br />

sabéenne de la Guerre de Troie d’Homère<br />

34. Le début du récit conté dans l’Iliade, à l’aune du sabéisme<br />

35. Un bref aperçu de la géographie cé<strong>les</strong>te à l’aune de l’Iliade d’Homère<br />

36. Priam <strong>et</strong> la cité de Troie / le premier siège de Troie par Héraclès / Qui<br />

étaient <strong>les</strong> deux beaux chevaux immortels promis par Laomédon ? /<br />

un r<strong>et</strong>our auprès du Jonas de la Bible<br />

37. Rôle <strong>et</strong> place de Télamon, le second d’Héraclès, à l’occasion du<br />

premier siège de la ville de Troie<br />

38. Lien entre <strong>les</strong> deux sièges de la ville de Troie / la parenté<br />

d’Agamemnon à l’aune du sabéisme<br />

39. Les maîtres fondateurs de la cité de Troie / l’emplacement de la cité à<br />

l’aune du sabéisme / définition de quelques uns <strong>des</strong> acteurs ayant<br />

participé au premier siège de Troie par Héraclès<br />

40. Tros <strong>et</strong> son fils Ganymède / le nom Teucros : un cognat de Tinkalus<br />

41. R<strong>et</strong>our à quelques uns <strong>des</strong> maîtres fondateurs de la cité de Troie<br />

42. Qui étaient <strong>les</strong> rois troyens, sur le plan fonctionnel, à l’aune du<br />

sabéisme / Triptolème, ce héros au profil agraire / Electre / Iasion <strong>et</strong><br />

Déméter<br />

43. La cité d’Abydos en Egypte <strong>et</strong> la cité d’Abydos en Grèce : même<br />

géographie cé<strong>les</strong>te / rôle <strong>des</strong> Curètes, Corybantes <strong>et</strong> autres Dacty<strong>les</strong>,<br />

à l’aune du sabéisme<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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44. Les aventures de la nymphe Callisto / Lycaon, père de Callisto <strong>et</strong> fils<br />

de Priam<br />

45. Lycaon, père de Pandare / Pandare(s) <strong>et</strong> Bitias, dans l’Enéide de<br />

Virgile<br />

46. Dumuzi <strong>et</strong> Ningishzida, gardiens de la Porte du ciel d’Anu, étaient-ils<br />

<strong>les</strong> mêmes personnages que Pandare <strong>et</strong> Bitias ?<br />

47. Turnus, le chef <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong> / rôle <strong>et</strong> place du dieu égyptien Osiris dans<br />

l’Enéide de Virgile / Juturne, l’épouse de Turnus<br />

48. Minos, Rhadamanthe <strong>et</strong> Sarpédon<br />

49. Les aventures du héros Bellérophon / rôle <strong>et</strong> place de la Chimère,<br />

dans la variante sabéenne <strong>des</strong> aventures de Bellérophon<br />

50. Qui était le devin Polyidès dans la variante sabéenne <strong>des</strong> aventures<br />

de Bellérophon ?<br />

51. Les Solymes, <strong>les</strong> Amazones <strong>et</strong> <strong>les</strong> Lyciens, dans la variante sabéenne<br />

<strong>des</strong> aventures de Bellérophon<br />

52. Rôle <strong>et</strong> place de Pro<strong>et</strong>us, Megapenthès, Iobatès <strong>et</strong> d’autres, dans la<br />

variante sabéenne du récit <strong>des</strong> aventures de Bellérophon / le devin<br />

Polyidès <strong>et</strong> le temple d’Athéna<br />

53. Qui était Antée, la femme de Pro<strong>et</strong>us, dans la variante sabéenne du<br />

récit <strong>des</strong> aventures de Bellérophon ?<br />

54. La Chimère <strong>et</strong> la Méduse étaient-el<strong>les</strong> le même personnage à l’aune<br />

du sabéisme ?<br />

55. Les monstres enfantés par Typhon <strong>et</strong> Echidna<br />

56. Les rapports entre Héraclès <strong>et</strong> Bellérophon / images de la Chimère, un<br />

indicateur de son rôle <strong>et</strong> de sa place dans la variante sabéenne du<br />

récit <strong>des</strong> aventures de Bellérophon<br />

57. Un r<strong>et</strong>our aux aventures de Persée / redéfinition de quelques<br />

personnages<br />

58. Une redéfinition du rôle <strong>et</strong> de la place de la Chimère / Bellérophon<br />

hérita de la moitié seulement du royaume de son beau-père Iobatès<br />

59. R<strong>et</strong>our vers Echidna <strong>et</strong> Typhon <strong>et</strong> leur progéniture monstrueuse<br />

60. Le rôle <strong>des</strong> Cyclopes dans la variante sabéenne du récit <strong>des</strong><br />

aventures du héros Bellérophon / une redéfinition <strong>des</strong> rô<strong>les</strong> joués, à<br />

l’aune du sabéisme, par Pro<strong>et</strong>us, Mégapenthès, Acrisius <strong>et</strong> Danaé<br />

61. Qui était réellement la Méduse ? / rôle <strong>et</strong> place de Belléros, le frère de<br />

Bellérophon / Belléros <strong>et</strong> Bélus : mêmes personnages à l’aune du<br />

sabéisme<br />

62. Lieu <strong>et</strong> place du meurtre accidentel de Belléros par Bellérophon / rôle<br />

de Diane/Artémis dans c<strong>et</strong>te affaire<br />

63. Différents scénarios possib<strong>les</strong>, à propos du meurtre de la Chimère par<br />

Bellérophon, qui tous dépendent de la définition de la Chimère /<br />

quelques précisions à propos du cheval Pégase<br />

64. R<strong>et</strong>our à Sarpédon, Minos <strong>et</strong> Rhadamanthe / rôle <strong>et</strong> place de<br />

Milétos/Atymnios à l’aune du sabéisme<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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65. Rôle <strong>et</strong> place <strong>des</strong> Termi<strong>les</strong>, <strong>des</strong> Solymes <strong>et</strong> <strong>des</strong> Amazones à l’aune du<br />

sabéisme / Atymnios vu par Immanuel Velikovsky <strong>et</strong> par Frédéric<br />

Creuzer<br />

66. Rôle <strong>et</strong> place d’Emathion, Tithon, Eos, Memnon, Phinée, Pirithoos,<br />

Chromis <strong>et</strong> d’autres, à l’aune du sabéisme<br />

67. Une redéfinition du rôle joué par Emathion <strong>et</strong> par Tithon dans la<br />

variante sabéenne du récit<br />

68. Rôle <strong>et</strong> place de Memnon à l’aune du sabéisme / qui était l’amiral<br />

Phalas, en tant que suppléant de Memnon, durant la Guerre de<br />

Troie ?<br />

69. Un rapide détour dans l’ancienne religion/mythologie égyptienne /<br />

r<strong>et</strong>our à Memnon<br />

70. Recadrage du rôle joué par Memnon / rô<strong>les</strong> joués par Glaucus,<br />

Déiphobe <strong>et</strong> Polydamas, dans la variante sabéenne du récit<br />

71. Les aventures de Glaucos<br />

72. Rôle <strong>et</strong> place du sabéisme dans la religion <strong>et</strong> la mythologie de nos<br />

ancêtres<br />

73. Un r<strong>et</strong>our aux aventures de Bellérophon : redéfinition de quelques<br />

personnages<br />

74. Un r<strong>et</strong>our aux aventures de Glaucos, fils de Minos<br />

75. Qui était réellement l’herbe magique dans <strong>les</strong> aventures de Glaucos ?<br />

/ rôle <strong>et</strong> place de Minos <strong>et</strong> du Minotaure dans la variante sabéenne du<br />

récit<br />

76. Nisus, roi de Mégare, <strong>et</strong> sa fille Scylla, dans la variante sabéenne du<br />

récit<br />

77. Rôle <strong>et</strong> place de Nisus dans <strong>les</strong> aventures d’Enée / Nisus, transformé<br />

en épervier, « déchire » sa fille Scylla à coups de bec<br />

78. Le taureau blanc offert à Minos par Neptune / Pasiphaé conçoit le<br />

Minotaure / Circé l’ensorceleuse<br />

79. Rôle <strong>et</strong> place de Scylla dans la variante sabéenne associée au récit de<br />

l’Aigr<strong>et</strong>te (Ciris) du Pseudo Virgile<br />

80. R<strong>et</strong>our aux aventures de Glaucos<br />

81. Qui était Asclépios dans <strong>les</strong> aventures de Glaucos ?<br />

82. Rôle <strong>et</strong> place du devin Polyidès dans <strong>les</strong> aventures de Bellérophon<br />

83. Min <strong>et</strong> Minos étaient-ils le même personnage ?<br />

84. Un portrait détaillé de Min <strong>et</strong> de sa proche parenté<br />

85. Le dieu Pan : un bref aperçu<br />

86. La place <strong>des</strong> enfers dans <strong>les</strong> aventures de Minos / un r<strong>et</strong>our auprès du<br />

Minotaure <strong>et</strong> de sa mère Pasiphaé / Minos <strong>et</strong> Osiris officiaient tous <strong>les</strong><br />

deux comme Juge suprême au sein du monde <strong>des</strong> morts / notre valse<br />

hésitation à propos du rôle joué par Minos dans la variante sabéenne<br />

du récit<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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87. Minos, Radhamanthe <strong>et</strong> Sarpédon, fils de Jupiter <strong>et</strong> d’Europe /<br />

Astérios adopte <strong>les</strong> trois fils d’Europe au moment d’épouser c<strong>et</strong>te<br />

dernière<br />

88. Les causes du premier siège de la cité de Troie par Héraclès / Poltys,<br />

le frère de Sarpédon, reçut Héraclès en sa cité durant le déplacement<br />

de celui-ci vers Troie / Sarpédon assiste <strong>les</strong> Lyciens durant la Guerre<br />

de Troie<br />

89. Rôle <strong>et</strong> place d’un Memnon qui participe ici à la Guerre de Troie / un<br />

détour auprès de Minos <strong>et</strong> de son épouse Pasiphaé<br />

90. Qui étaient <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> du Soleil ?<br />

91. Un r<strong>et</strong>our à Memnon<br />

92. Nestor tel qu’il apparaît au Chant VIII de l’Iliade<br />

93. Pâris <strong>et</strong> Hélène devant le devin Protée en Egypte<br />

94. Le duel opposant Ménélas <strong>et</strong> Pâris dans la plaine située devant Troie<br />

95. Les chevaux de Tros / Tros chasse avec son fils Ganymède / qui<br />

étaient <strong>les</strong> fils de Tros dans la variante sabéenne du récit ?<br />

96. Les enfers de la terre d’après l’iconographie<br />

97. Qui étaient <strong>les</strong> fils de Tros <strong>et</strong> leur propre <strong>des</strong>cendance ? / un r<strong>et</strong>our<br />

auprès de certains personnages cités dans <strong>les</strong> aventures de Persée /<br />

redéfinition du rôle joué par Memnon<br />

98. Un résumé du tableau général de la Guerre de Troie vue d’abord du<br />

côté troyen, <strong>et</strong> ensuite du côté <strong>des</strong> Grecs<br />

99. La déesse Aurore<br />

100. Lien entre Isis <strong>et</strong> Aurore / redéfinition de Tithon, d’Emathion <strong>et</strong> de<br />

Memnon<br />

101. A en croire certains récits, Emathion fut tué par Héraclès / rôle <strong>et</strong> place<br />

d’Antée, de Busiris <strong>et</strong> d’Emathion dans la variante sabéenne du récit<br />

102. Un r<strong>et</strong>our à Memnon <strong>et</strong> à certains personnages de son entourage<br />

103. Toutamès <strong>et</strong> Tithon/Tithonos étaient, sur le plan sabéen, le même<br />

personnage / précisions concernant la déesse Aurore<br />

104. La déesse Aurore dans la variante normale (ou non sabéenne) du récit<br />

de ses aventures / le même personnage dans la variante sabéenne du<br />

récit<br />

105. Les causes de la Guerre de Troie<br />

106. Qui étaient Priam, Hésione <strong>et</strong> Hélène dans la variante sabéenne du<br />

récit ?<br />

107. Anténor <strong>et</strong> ses proches, dans la variante sabéenne du récit / lien avec<br />

un Priam qui s’appelait Podarcès avant de s’appeler Priam<br />

108. Le détour de Pâris <strong>et</strong> Hélène en Egypte / le dédoublement d’Hélène<br />

entre la vraie Hélène <strong>et</strong> son simulacre<br />

109. Qui était le devin Protée dans la variante sabéenne du récit<br />

110. Un rapide détour dans la Bible<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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111. Où se situaient Troie <strong>et</strong> Memphis dans la géographie cé<strong>les</strong>te ? / rôle<br />

joué par le devin Protée par rapport à c<strong>et</strong>te géographie-là<br />

112. Qui étaient <strong>les</strong> phoques entourant le devin Protée, dans la variante<br />

sabéenne du récit / redéfinition du devin lui-même<br />

113. Rôle <strong>et</strong> place <strong>des</strong> héros grecs Ménélas, Pâris <strong>et</strong> Hélène durant leur<br />

détour, en Egypte, auprès du devin Protée / <strong>les</strong> métamorphoses du<br />

devin<br />

114. L’argument décisif, s’agissant de la définition sabéenne du devin<br />

Protée, consiste dans la position exacte du soleil durant son<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique<br />

115. Un bref r<strong>et</strong>our à Pâris <strong>et</strong> à Hélène durant leur séjour en Egypte / mise<br />

en rapport du récit avec celui d’un Ménélas qui fut lui aussi détourné<br />

en Egypte durant son voyage de r<strong>et</strong>our au bercail<br />

116. Le pilote du bateau de Ménélas se nommait Canopus (un Canopus qui<br />

s’appelait Phrontis dans l’Odyssée d’Homère) / un r<strong>et</strong>our à la<br />

géographie cé<strong>les</strong>te<br />

117. Ménélas, après avoir rencontré le devin Protée sur l’île de Pharos, va<br />

vers la côte égyptienne au lieu d’aller vers la Grèce / la Fête <strong>des</strong><br />

Hécatombes / Agamemnon décède durant le séjour de son frère<br />

Ménélas en Egypte<br />

118. Le r<strong>et</strong>our d’Ulysse à Ithaque après la Guerre de Troie / le concours de<br />

tir à l’arc organisé par Pénélope<br />

119. La grotte aux quatre sources telle qu’elle apparaît sous la plume de<br />

Jean Bérard / Ulysse est subjugué par la beauté de la nymphe<br />

Calypso<br />

120. Lien entre Ulysse <strong>et</strong> Hermès<br />

121. Existait-il une parenté fonctionnelle entre Ulysse <strong>et</strong> Enée ? / le héros<br />

Tarchon qui accompagna Enée en Italie était au départ le grand dieu<br />

de l’orage du panthéon hittite<br />

122. Un détour auprès de Georges Dumézil - grand mythographe devant<br />

l’Eternel - <strong>et</strong> la typologie trifonctionnelle qu’il découvrit en étudiant <strong>les</strong><br />

peup<strong>les</strong> d’origine indo-européenne / Dans un autre registre, on peut<br />

montrer que l’Histoire, dans l’esprit de nos ancêtres, se confondait<br />

avec la mythologie en ce sens que chez eux la dichotomie peup<strong>les</strong><br />

noma<strong>des</strong>/peup<strong>les</strong> sédentaires, se reflétait, au ciel, sous la forme d’un<br />

rapport particulier entre <strong>les</strong> planètes d’un côté <strong>et</strong> <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de l’autre<br />

123. Un r<strong>et</strong>our aux aventures d’Enée / Enée est subjugué, à Carthage, par<br />

la beauté de la reine Didon / différents scénarios peuvent être<br />

envisagés, sur le plan de la configuration <strong>des</strong> astres au ciel, pour<br />

illustrer c<strong>et</strong> amour passion entre Enée <strong>et</strong> la reine Didon<br />

124. Conclusion à propos du rôle joué par Enée sur le plan sabéen<br />

125. Sens du mot didon / qui était la reine Didon dans la variante sabéenne<br />

<strong>des</strong> aventures d’Enée ?<br />

126. Rôle de Turnus, le chef <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong>, dans la variante sabéenne <strong>des</strong><br />

aventures d’Enée<br />

127. La fondation de Rome à l’aune du sabéisme<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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128. Les aventures d’Athéna <strong>et</strong> du Zeus nouveau-né<br />

129. Rhéa <strong>et</strong> Nout, la déesse ciel de l’ancien panthéon égyptien<br />

130. La Potnia Theron chère aux Grecs<br />

131. Cybèle <strong>et</strong> Matar Kubile / lien avec la Rhéa <strong>des</strong> Grecs <strong>et</strong> la Rhéa Silvia<br />

<strong>des</strong> Romains / rôle <strong>et</strong> place de Rémus <strong>et</strong> Romulus dans la variante<br />

sabéenne du récit associé à la fondation de Rome<br />

132. Rhéa <strong>et</strong> Vesta (ou Hestia)<br />

133. Lien entre Rémus <strong>et</strong> Romulus d’un côté <strong>et</strong> <strong>les</strong> Dioscures de l’autre /<br />

qui était la Grande Dame du ciel dans la variante sabéenne du récit ?<br />

134. Qui étaient <strong>les</strong> paires formées par <strong>les</strong> coup<strong>les</strong> Isis <strong>et</strong> Horus, Cybèle <strong>et</strong><br />

Attis, <strong>et</strong> finalement Myrrha <strong>et</strong> Adonis, dans la variante sabéenne du<br />

récit ?<br />

135. Un détour auprès de la Sumérienne Innana <strong>et</strong> de sa sœur Ereshkigal<br />

136. Un r<strong>et</strong>our à la Grande Dame du Ciel<br />

137. Les deux premières épouses de Zeus / Zeus <strong>et</strong> le serpent Python<br />

138. L’enfance de Zeus à l’aune du sabéisme / qui est l’aigle qui transporta<br />

Zeus de l’île de Naxos au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la Troade ? / qui<br />

sont <strong>les</strong> Titans que Zeus combattit au somm<strong>et</strong> de ce mont ?<br />

139. Rôle <strong>des</strong> trois cyclopes géants, dans la variante sabéenne du récit<br />

140. Rôle joué par Cronos, dans la variante sabéenne du récit, lorsqu’il<br />

dévore ses propres enfants / rôle <strong>et</strong> place, dans un pareil contexte, du<br />

Zeus enfant nouveau né<br />

141. La grotte du mont Dicté (ou, autre variante, du mont Ida de la Crète) /<br />

rôle joué par <strong>les</strong> Curètes à l’entrée de c<strong>et</strong>te grotte<br />

142. Le taureau <strong>et</strong> la déesse mère / le taureau <strong>et</strong> le cerf / le grand «stag»<br />

143. Les <strong>dieux</strong> védiques Mitra <strong>et</strong> Varuna<br />

144. Qui étaient <strong>les</strong> Adityas dans l’ancienne religion védique ?<br />

145. Qui étaient probablement <strong>les</strong> adityas dans la conception tardive<br />

associée à l’ancienne religion védique ?<br />

146. Lien <strong>des</strong> Adityas védiques avec <strong>les</strong> Amesha Spenta iraniens / un<br />

r<strong>et</strong>our à la tripartition chère à Georges Dumézil<br />

147. Qui étaient la déesse Aditi <strong>et</strong> la déesse démone Diti dans l’ancienne<br />

religion védique / une comparaison avec Eve <strong>et</strong> Lilith<br />

148. Daksha, à la fois expression de l’Art Rituel, <strong>et</strong> père, entre autres,<br />

d’Aditi <strong>et</strong> de Diti<br />

149. Une comparaison <strong>des</strong> acteurs védiques avec ceux de la Bible /<br />

Vaivasvata Manu, même personnage que Noé / <strong>les</strong> quatorze avatars<br />

de Manu / Manu <strong>et</strong> son épouse Saranya<br />

150. La Crucifixion de Jésus (ici dans sa variante sabéenne) <strong>et</strong> le rituel de<br />

l’Ashvamedha se référaient au même obj<strong>et</strong><br />

151. Rôle <strong>et</strong> place du Déluge dans l’antique religion sabéenne chère à nos<br />

ancêtres / rôle <strong>et</strong> place de Daksha dans un pareil contexte<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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152. Lien possible, à travers l’onomastique, entre le dieu védique Varuna <strong>et</strong><br />

le dieu cerf appelé Runda (variante Uru-Wanda) dans l’antique religion<br />

du pays du Hatti / rôle joué, possiblement, par quelques uns <strong>des</strong> <strong>dieux</strong><br />

associés à l’ancien panthéon luwite / la trahison du dieu luwite Héhu<br />

avait son équivalent, dans le Nouveau Testament, dans celle de Judas<br />

Iscariote<br />

153. Le tournoi de type eschatologique opposant <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> aux démons /<br />

quand la religion, qui était polythéiste au départ, devint monothéiste<br />

154. Ahura Mazda <strong>et</strong> Ahriman, à la fois frères jumeaux adversaires <strong>et</strong> fils<br />

du même dieu Zurvan / qui était le dieu du Temps<br />

155. Les différentes fac<strong>et</strong>tes associées au dieu du Temps<br />

156. Un r<strong>et</strong>our au duel d’ordre cosmogonique entre Ahura Mazda d’un côté<br />

<strong>et</strong> Ahriman de l’autre / le profil <strong>des</strong> deux duellistes<br />

157. Un r<strong>et</strong>our au dieu du Temps dans ses variantes infinie <strong>et</strong> finie<br />

158. Les précisions de Mircéa Eliade à propos du Dieu du Temps / une<br />

brève analyse comparative de ceux <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> védiques <strong>et</strong> avestiques<br />

qui avaient, de près ou de loin, rapport au Temps <strong>et</strong> à ses différentes<br />

fac<strong>et</strong>tes<br />

159. Yahvé était la planète Jupiter dans la variante sabéenne associée à<br />

l’Ancien Testament de la Bible / d’où vient que Dieu créa l’univers en<br />

sept jours ? / sens de la Chute de l’homme telle qu’elle figure dans le<br />

Livre de la Genèse<br />

160. Un r<strong>et</strong>our au combat <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> démons pour la conquête de<br />

l’univers / rôle <strong>et</strong> place du Messie dans un pareil contexte / la religion<br />

chrétienne va prendre un nouvel élan grâce à Paul de Tarse / le<br />

christianisme, dans sa variante sabéenne, est totalement différent du<br />

christianisme en tant que religion enseignée par l’Eglise / idem à<br />

propos de la Chute <strong>et</strong> du Rachat de l’homme<br />

161. Un r<strong>et</strong>our à Mithra tel qu’il figure dans l’Avesta / son rôle en tant que<br />

tueur du taureau sacré / un r<strong>et</strong>our à Zurvan, le dieu du Temps, <strong>et</strong> à<br />

ses différentes fac<strong>et</strong>tes<br />

162. François Lenormant comparait Zurvan à Cronos<br />

163. Interprétation <strong>des</strong> textes de François Lenormant (cités <strong>des</strong>sus) à<br />

l’aune du sabéisme<br />

164. La triade précapitoline Jupiter-Mars-Quirinus à l’aune du sabéisme<br />

165. Qui était Aryaman dans l’ancienne religion védique ? / présentation de<br />

divers scénarios à propos du rôle joué par <strong>les</strong> Adityas<br />

166. Aryaman était associé, à l’époque, à une constellation nommée<br />

Drapeau<br />

167. Indra <strong>et</strong> Trita Aptya / lien avec Zurvan <strong>et</strong> Cronos<br />

168. Azi Dahaka <strong>et</strong> Añra Mainyu étaient deux personnages différents<br />

169. Mithra, intermédiaire entre Ahura Mazda d’un côté <strong>et</strong> Ahriman de<br />

l’autre / Mithra juge <strong>les</strong> morts en compagnie de Rashnu <strong>et</strong> de Sraosha<br />

/ une comparaison, sous ce rapport, avec Jésus<br />

170. Mithra <strong>et</strong> sa relation avec Anahita / lien entre Mithra <strong>et</strong> le dieu<br />

babylonien (au nom accadien) Silik-moulou-khi<br />

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Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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171. Silik-moulou-khi, autre nom de Mardouk<br />

172. La division du cosmos en plusieurs ciels, ou en plusieurs sphères /<br />

Ahura Mazda, dieu créateur de l’univers<br />

173. Un r<strong>et</strong>our au Temps Divinisé / l’opposition année nouvelle/année<br />

ancienne / lien entre c<strong>et</strong>te opposition <strong>et</strong> le meurtre du taureau par<br />

Mithra<br />

174. Le rituel associé au meurtre du taureau<br />

175. Qui était le taureau tué par Mithra dans la variante sabéenne du récit ?<br />

176. Cronos accomplit un acte démiurge en séparant son père ciel <strong>et</strong> sa<br />

mère terre / qui étaient Ouranos, Gaia, Ouréa <strong>et</strong> Pontos, en termes<br />

sabéens ?<br />

177. Le combat de Zeus <strong>et</strong> de Typhon<br />

178. Poséidon <strong>et</strong> son trident / Poséidon, père d’Orion <strong>et</strong> du cyclope<br />

Polyphème<br />

179. Zeus, ce dieu aux appellatifs multip<strong>les</strong><br />

180. Origine probable du mot titans / distinction entre <strong>les</strong> Titans <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

Géants<br />

181. Zeus, Yahvé <strong>et</strong> Mardouk : même personnage sur le plan sabéen /<br />

rapport entre un Mardouk <strong>et</strong> un Nabû qui avaient tous deux le même<br />

animal attribut / Ea, père de Mardouk, ressemblait, par certains côtés,<br />

à Cronos<br />

182. Qui était l’antilope, dans la variante sabéenne associée à l’ancienne<br />

religion de l’Inde / lien entre le dieu Nabû de l’ancienne Babylonie, <strong>et</strong><br />

le mont Nébo mentionné dans <strong>les</strong> aventures d’un héros qui s’appelle<br />

Moïse / Nabû était surnommé « le Bœuf du Soleil»<br />

183. Un détour dans l’Inde védique / qui était Vishnou sur ce domaine, en<br />

termes sabéens<br />

184. Un r<strong>et</strong>our à la triade précapitoline Jupiter-Mars-Quirinius / Romulus<br />

sera commué dans le dieu Quirinus après sa mort<br />

185. Une géographie très spéciale, s’agissant de Rome / rôle <strong>et</strong> place de<br />

Rémus <strong>et</strong> de Romulus dans un pareil contexte<br />

186. Zeus/Jupiter en tant que grand dieu de l’orage lançant la foudre, <strong>et</strong><br />

Zeus/Jupiter en tant que dieu de la lumière du ciel (son nom védique<br />

est dyau) n’étaient pas très exactement le même dieu<br />

187. Un r<strong>et</strong>our au Déluge primordial / le déluge n’était que l’un <strong>des</strong><br />

éléments cataclysmiques parmi d’autres, à en croire nombre de récits<br />

de la mythologie<br />

188. Dans l’épisode du Déluge, Yahvé, le Grand Dieu de la Bible, réunit en<br />

sa personne deux <strong>dieux</strong> qui s’appelaient Enlil <strong>et</strong> Ea dans l’antique<br />

Mésopotamie<br />

189. Les aventures d’Enki <strong>et</strong> de son épouse Ninhursag en la cité royaume<br />

de Dilmun<br />

190. Le renard tel qu’il figure dans <strong>les</strong> aventures d’Enki <strong>et</strong> de Ninhursag<br />

n’avait rien à voir avec la constellation nommée Renard / l’étoile ou<br />

planète Nibiru (variante Nibru)<br />

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191. En Egypte, l’époux mort avec qui couchait la déesse, s’appelait Osiris<br />

au lieu de s’appeler Enki / la création de l’univers telle qu’elle était<br />

perçue par <strong>les</strong> prêtres d’Héliopolis<br />

192. Rê remonte au ciel grâce à Nout<br />

193. La pesée du cœur de l’univers sur la balance du <strong>des</strong>tin<br />

194. Rôle <strong>et</strong> place <strong>des</strong> enfers dans l’antique religion sabéenne / Rôle <strong>et</strong><br />

place du Noun, du Tertre Primordial <strong>et</strong> de l’oiseau Benou dans<br />

l’antique religion égyptienne (ici dans sa variante sabéenne)<br />

195. Un détour dans la Bible<br />

196. Les trois représentations du soleil d’après <strong>les</strong> prêtres de l’ancienne<br />

cité d’Héliopolis / Atoum père de neuf divinités / rôle <strong>et</strong> place de Shou<br />

<strong>et</strong> de Tefnout<br />

197. Les enfants de Nout <strong>et</strong> de Geb représentaient chacun l’un <strong>des</strong> Jours<br />

Epagomènes associés à l’ancien calendrier égyptien<br />

198. Geb <strong>et</strong> l’uraeus / Atoum <strong>et</strong> ce même uraeus<br />

199. Rôle <strong>et</strong> place de Shou dans la variante atmosphérique ou solaire<br />

associée au mythe de la création du monde par un dieu qui s’appelait<br />

Atoum / Rôle <strong>et</strong> place de Shou dans la variante sabéenne associée au<br />

même mythe<br />

200. Qui était le dieu Atoum dans la variante sabéenne du récit<br />

cosmogonique ?<br />

201. Shou dans le rôle de l’étoile Aldébaran du Taureau, <strong>et</strong> Tefnout dans<br />

celui de l’étoile Antarès du Scorpion<br />

202. A quoi correspondait l’œuf primordial créé par Geb ? / un r<strong>et</strong>our aux<br />

cinq enfants conçus par Nout <strong>et</strong> Geb <strong>et</strong> à leur équivalence en termes<br />

de jours épagomènes / le taureau Apis<br />

203. Lien entre le taureau Apis <strong>et</strong> le taureau tué par Mithra / rôle <strong>et</strong> place de<br />

Mithra, en tant que tueur du taureau, dans la variante sabéenne du<br />

récit de ses aventures<br />

204. Rôle de Mithra quand celui-ci vient se positionner entre Ahura Mazda<br />

<strong>et</strong> Ahriman<br />

205. Un r<strong>et</strong>our au duel d’ordre cosmogonique (ou eschatologique) opposant<br />

le grand dieu Ahura Mazda au démon Ahriman<br />

206. Le rôle de Vulcain ou d’Héphaïstos, dans l’ancienne religion sabéenne<br />

207. Le rôle de Prométhée dans l’ancienne religion sabéenne<br />

208. Pandore <strong>et</strong> sa boîte, dans l’antique religion sabéenne<br />

209. D’où vient la purification par le feu appelée catharsis ? / quand<br />

l’ancienne fête de la Toussaint servait à purifier l’année ancienne de<br />

ses scories <strong>et</strong> à préparer l’année nouvelle dans <strong>les</strong> meilleures<br />

conditions<br />

210. Les cyclopes au service d’Héphaïstos n’étaient pas <strong>les</strong> mêmes que<br />

ceux qui se rallièrent à Zeus dans sa lutte contre <strong>les</strong> Titans<br />

211. Qui était le cyclope Polyphème dans la variante sabéenne de<br />

l’Odyssée d’Homère ?<br />

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212. R<strong>et</strong>our au lien qui existait entre la famille <strong>des</strong> Titans <strong>et</strong> celle <strong>des</strong><br />

Olympiens<br />

213. Léto/Latone <strong>et</strong> Astéria, <strong>les</strong> deux sœurs aimées de Zeus / l’île d’Ortygie<br />

<strong>et</strong> l’île de Délos<br />

214. Attis, Cybèle <strong>et</strong> la pierre noire appelée Bétyle<br />

215. Les aventures de Baal, le grand dieu du panthéon phénicien<br />

216. Conclusion du Tome V<br />

****<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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1. Mithra tue le taureau<br />

Nous allons commencer c<strong>et</strong>te enquête avec Mithra (qui est ici le Mithra tauroctone).<br />

Supposons un instant que ce personnage était le soleil.<br />

Ce soleil-là a alors <strong>les</strong> traits suivants :<br />

• il ressemble à un homme qui a sur la tête un bonn<strong>et</strong> phrygien<br />

• il est en train de tuer un taureau<br />

• on le voit entouré <strong>des</strong> personnages suivants, sur la plupart <strong>des</strong> images chargées<br />

d’immortaliser le mythe du Mithra tauroctone :<br />

♦ le soleil (dont la présence à côté de Mithra perm<strong>et</strong> de conclure que ce dernier<br />

n’était pas le soleil à proprement parler)<br />

♦ la lune<br />

♦ le lion<br />

♦ le serpent<br />

♦ le chien<br />

♦ le scorpion (que l’on voit mordre l’un <strong>des</strong> jarr<strong>et</strong>s arrière du taureau)<br />

♦ l’aigle<br />

♦ enfin - last but not least - deux personnages (à savoir Cautès <strong>et</strong> Cautopatès) qui<br />

tiennent chacun un flambeau à la main - l’un <strong>des</strong> flambeaux étant tourné vers le<br />

bas, <strong>et</strong> l’autre étant tourné vers le haut.<br />

Vu ce qui précède, on peut considérer avoir affaire au soleil lorsque celui-ci se déplace<br />

le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Ce soleil-là, après avoir traversé le Taureau <strong>et</strong> la Voie Lactée (elle-même étant<br />

représentée ici par un taureau), se r<strong>et</strong>rouve dans le monde <strong>des</strong> vivants.<br />

Et lui-même d’être à son zénith, du point de vue de son rayonnement, lorsqu’il pénètre<br />

dans la constellation du Cancer, ce qui nous renvoie à l’époque du solstice d’été.<br />

Après quoi, il traverse le Lion, la Vierge <strong>et</strong> la Balance avant de se r<strong>et</strong>rouver à nouveau<br />

dans la Voie Lactée, mais c<strong>et</strong>te fois côté Scorpion Sagittaire.<br />

Et le même de renaître à la vie lorsqu’il quitte le Sagittaire pour le Capricorne, ce qui<br />

nous renvoie immédiatement après le solstice d’hiver.<br />

Quant aux deux porteurs de flambeau (qui, rappelons-le, s’appellent Cautès <strong>et</strong><br />

Cautopatès), on peut voir en eux <strong>les</strong> représentants <strong>des</strong> deux équinoxes (étant précisé que<br />

le porteur du flambeau tourné vers le haut est associé à l’équinoxe de printemps, <strong>et</strong> que le<br />

porteur du flambeau tourné vers le bas est associé à l’équinoxe d’automne).<br />

Pour autant, on peut également voir en Cautès <strong>et</strong> Cautopatès <strong>les</strong> deux Gémeaux (<strong>et</strong><br />

notamment leurs étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux).<br />

Ce sont donc el<strong>les</strong>, étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux, qui ouvrent <strong>les</strong> chemins au soleil lorsque<br />

celui-ci quitte la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

Quant aux autres animaux entourant Mithra durant la tauromachie, on peut voir en eux<br />

<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> ou constellations suivantes :<br />

• la constellation du Scorpion s’agissant du scorpion<br />

• la constellation de l’Hydre s’agissant du serpent<br />

• la constellation du Grand ou P<strong>et</strong>it Chien s’agissant du chien<br />

• enfin la constellation de l’Aigle (elle-même se situant au-<strong>des</strong>sus du Scorpion <strong>et</strong>/ou<br />

d’Ophiucus) s’agissant de l’aigle.<br />

Le scorpion dont le dard pique mortellement la jambe ou le jarr<strong>et</strong> gauche du taureau,<br />

renvoie à la constellation du Scorpion lorsque celle-ci s’en prend aux nuages de la Voie<br />

Lactée. En eff<strong>et</strong>, c<strong>et</strong>te dernière, en faisant le tour du planisphère cé<strong>les</strong>te, voit son train<br />

arrière se situer au même endroit que le Scorpion - lequel a ceci de particulier qu’il<br />

émerge, à c<strong>et</strong> instant, au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon séparant <strong>les</strong> espaces visible <strong>et</strong><br />

invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

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Quant à l’aigle situé au-<strong>des</strong>sus du taureau ainsi que sur sa gauche, on peut l’identifier<br />

à la constellation de l’Aigle.<br />

Quant à Mithra lui-même (qui est ici le Mithra adoré par <strong>des</strong> soldats romains qui le<br />

ramèneront en Occident depuis leur stationnement en Orient), on peut voir en lui le soleil<br />

lorsque celui-ci quitte, durant son avancée le long de la ligne de l’écliptique, le point de<br />

c<strong>et</strong>te ligne correspondant à l’équinoxe de printemps (lui-même se situant dans la<br />

constellation du Taureau), pour aller vers celui correspondant à l’équinoxe d’automne<br />

(lequel se situe dans la Balance), <strong>et</strong>, au-delà, vers <strong>des</strong> constellations qui, sous le nom de<br />

Scorpion <strong>et</strong> d’Ophiucus, ont, au-<strong>des</strong>sus d’elle, un aigle qui est la constellation du même<br />

nom.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Mithra est le soleil lorsque celui-ci renaît après le solstice d’hiver, un soleil<br />

qui quitte, à c<strong>et</strong> instant, le Sagittaire pour le Capricorne, ce qui présuppose, si la Voie<br />

Lactée est représentée par le taureau, que ce dernier est tué par Mithra.<br />

Lui-même, soleil, joue donc <strong>les</strong> toreros à c<strong>et</strong> instant.<br />

Mais peut-être ce taureau-là était-il la constellation du Taureau?! En ce cas, la mort du<br />

taureau est celle du Taureau Equinoxial, ce qui prouve que le soleil a quitté le point vernal<br />

(ou, ce qui revient au même, la station de l’écliptique correspondant à l’équinoxe de<br />

printemps - on tient compte ici de la précession <strong>des</strong> équinoxes), pour se diriger vers un<br />

Cancer <strong>et</strong> un Lion qui symbolisaient, eux (on est là sous la très haute antiquité), le solstice<br />

d’été.<br />

Le problème, avec c<strong>et</strong>te dernière représentation, est qu’on ne sait plus quoi faire du<br />

serpent, du chien <strong>et</strong> du scorpion.<br />

En eff<strong>et</strong>, si le taureau tué par Mithra est la constellation du Taureau, le scorpion qui lui<br />

mord la jambe arrière ne peut pas être la constellation appelée Scorpion.<br />

Par ailleurs, si l’on adm<strong>et</strong> que <strong>les</strong> soldats de l’armée romaine adoraient, en Mithra, «Sol<br />

Invictus» (alias «le soleil invaincu »), ce soleil-là ne tuait point, en la traversant, une<br />

constellation appelée Taureau. Au lieu de cela, l’adversaire vaincu par Sol Invictus était<br />

l’expression de l’obscurité ambiante, elle-même étant en quelque sorte tuée par le soleil<br />

lorsque celui-ci quitte le Sagittaire pour le Capricorne (ce qui nous renvoie immédiatement<br />

après le solstice d’hiver), durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et parce que le soleil se situe à c<strong>et</strong> endroit, on peut également identifier le démon<br />

obscurité à la Voie Lactée (une Voie Lactée que le soleil combat victorieusement en<br />

traversant <strong>les</strong> constellations du Scorpion <strong>et</strong> du Sagittaire, avant de voguer sur une grande<br />

mer cé<strong>les</strong>te qui débute ici entre le Sagittaire <strong>et</strong> le Capricorne).<br />

Quant à Cautès <strong>et</strong> Cautopatès, leur rôle, dans le récit du Mithra taurobole, dépend de<br />

savoir si le soleil renaissait au moment de quitter le Sagittaire pour le Capricorne, durant<br />

son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, ou s’il renaissait en quittant la Voie<br />

Lactée côté Gémeaux.<br />

Supposons que la deuxième option soit la bonne. En ce cas, au lieu de voir en Cautès<br />

<strong>et</strong> Cautopatès l’expression de deux équinoxes qui sont eux-mêmes représentés par <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> Aldébaran du Taureau <strong>et</strong> Antarès du Scorpion, on peut voir en eux <strong>les</strong> deux<br />

Gémeaux (<strong>et</strong> notamment leurs étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux), ou, autre variante, <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri (<strong>les</strong>quel<strong>les</strong>, en se situant à l’extrémité <strong>des</strong> deux cornes du Taureau,<br />

ouvrent la voie au soleil lorsque celui-ci pénètre à l’intérieur de la Voie Lactée côté<br />

Taureau, c<strong>et</strong>te Voie qu’il quittera après avoir dépassé l’étoile Mebsuta <strong>des</strong> Gémeaux).<br />

En revanche, si <strong>les</strong> deux porteurs de flambeau sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Aldébaran du Taureau <strong>et</strong><br />

Antarès du Scorpion, la première nommée ouvre <strong>les</strong> chemins au soleil durant son<br />

déplacement, le long de la ligne de l’Ecliptique, entre <strong>les</strong> points équinoxiaux associés<br />

respectivement au printemps <strong>et</strong> à l’automne, ce qui présuppose que l’étoile Aldébaran du<br />

Taureau est représentée par le porteur de flambeau qui a son flambeau tourné vers le<br />

haut. Inversement, lorsque le soleil traverse le secteur de l’écliptique borné par <strong>les</strong> points<br />

équinoxiaux associés respectivement à l’automne <strong>et</strong> au printemps, il se fait ouvrir <strong>les</strong><br />

chemins par le porteur de flambeau qui a son flambeau tourné vers le bas, lui-même étant<br />

représenté alors par l’étoile Antarès du Scorpion.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en Cautès <strong>et</strong> Cautopatès <strong>les</strong> mêmes personnages que le<br />

dieu égyptien Aker (ou Akher) – lui-même étant représenté, au choix, par un homme <strong>et</strong><br />

une femme, ou, autre variante, par deux lions en charge de garder le monde <strong>des</strong> morts.<br />

Et parce que nous sommes ici sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, on peut considérer que ce<br />

monde-là est représenté par la Voie Lactée, elle que le soleil traverse en deux<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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circonstances : d’une part lorsqu’il se déplace entre le Taureau <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Gémeaux, <strong>et</strong><br />

d’autre part lorsqu’il se déplace entre le Scorpion <strong>et</strong> le Sagittaire.<br />

Maintenant, supposons que Cautès <strong>et</strong> Cautopatès désignaient <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Zéta<br />

Tauri (el<strong>les</strong>-mêmes étant situées à l’entrée de la Voie Lactée côté Taureau).<br />

En ce cas, le premier nommé a son flambeau tourné vers le haut au motif qu’il se situe<br />

au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’Ecliptique, comparé à un Cautopatès qui a son flambeau tourné<br />

vers le bas au motif qu’il se situe, lui, au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Ce sont donc el<strong>les</strong>, étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri, qui gardent non seulement la<br />

constellation du Taureau, mais également la Voie Lactée (une Voie située ici côté Taureau<br />

Gémeaux).<br />

Dans la mesure où c<strong>et</strong>te dernière traverse à la fois le Taureau <strong>et</strong> le début <strong>des</strong> Gémeaux<br />

à la hauteur de la ligne de l’Ecliptique, il est probable que <strong>les</strong> adorateurs de Mithra ont vu<br />

dans ce dernier un soleil qui tue, en la personne du taureau, la Voie Lactée (meurtre que<br />

le soleil accomplit en traversant puis en quittant c<strong>et</strong>te Voie Lactée à la hauteur de l’étoile<br />

Mebsuta <strong>des</strong> Gémeaux).<br />

Mais là encore, si l’on part du principe que Mithra incarnait le soleil durant sa<br />

renaissance après le solstice d’hiver, ce Mithra-là stationne, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

dans le Sagittaire, lorsqu’il tue, pour ainsi dire définitivement, un taureau qui est ici la Voie<br />

Lactée dans son ensemble (elle-même étant achevée par le héros d’un coup de couteau<br />

lorsque le soleil la quitte à la hauteur du Sagittaire, un soleil qui se transporte alors dans le<br />

Capricorne).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, <strong>les</strong> animaux qui, d’après l’iconographie mitraïenne, entourent Mithra<br />

lorsque celui-ci est en train tuer le taureau, ces animaux sont associés aux constellations<br />

suivantes :<br />

• le chien est le Grand ou P<strong>et</strong>it Chien<br />

• le lion est le Lion<br />

• le serpent est l’Hydre<br />

• l’aigle est l’Aigle<br />

• le scorpion est le Scorpion<br />

2. Mithra n’était pas le soleil<br />

Tout ceci étant dit, il n’est pas certain que Mithra était le soleil.<br />

Il n’est pas cela, si l’on en croit un Franz Cumont qui s’exprime en ces termes dans Les<br />

Mystères de Mithra (l’édition consultée est ici la 3e, H. Lamertin, Bruxel<strong>les</strong> 1913) :<br />

Le dieu contre lequel Mithra éprouva d’abord ses forces fut le Soleil (fig. 17). Celui-ci<br />

dut rendre hommage à la supériorité de son rival <strong>et</strong> recevoir de lui l’investiture. Son<br />

vainqueur lui plaça sur la tête la couronne radiée, qu’il porta depuis ce moment durant sa<br />

course quotidienne. Puis il le fit relever, <strong>et</strong>, lui tendant la main droite, il conclut avec lui un<br />

pacte solennel d’amitié. Dès lors, <strong>les</strong> deux héros alliés s’entr’aidèrent fidèlement dans<br />

toutes leurs entreprises (note).<br />

Sous la note, nous lisons :<br />

Les diverses scènes de la légende de Mithra <strong>et</strong> d’Hélios apparaissent sur un grand<br />

nombre de monuments. Beaucoup de détails en sont encore incertains; cf. M.M.M. t. 1I p.<br />

172 55. Des observations uti<strong>les</strong> ont été faites par Toutain, Rev. Hist. <strong>des</strong> Religions, 1902,<br />

17 ss. <strong>et</strong> Di<strong>et</strong>erich, Kleine Schriften, 1911, p. 261 5. Di<strong>et</strong>erich (Mithraliturgie 2 éd. Wünsch,<br />

pp. 76 <strong>et</strong> 225) a voulu reconnaître dans l’énigmatique que porte Mithra dans la scène de<br />

l’investiture, une omoplate de taureau (Schulterblatt <strong>des</strong> Stieres), qui était en Égypte le<br />

symbole de la constellation de l’Ourse. Je doute beaucoup de c<strong>et</strong>te explication. — Un basrelief<br />

isolé de c<strong>et</strong>te scène mystérieuse a été trouvé à Stockstadt (Drexler Castell<br />

Stockstadt, p. 84, no 8. PI. XIII).<br />

Si donc Mithra n’est pas le soleil, comme nous le lisons ci-<strong>des</strong>sus, qui est-il, à quoi<br />

correspond-il dans la variante sabéenne du récit ?<br />

Sachant qu’il a sur la tête un bonn<strong>et</strong> phrygien, on peut en déduire qu’il ressemblait à<br />

Attis, le dieu phrygien qui faisait couple avec une déesse mère que l’on rencontre partout<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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à c<strong>et</strong>te époque au Moyen Orient (<strong>et</strong> non seulement là mais ailleurs), elle-même s’appelant<br />

Mâ, ou Cybèle, lorsque le jeune dieu au profil démiurge s’appelle Attis.<br />

Ce dieu-là était la réplique phrygienne d’un personnage qui incarnait le renouveau de la<br />

vie <strong>et</strong> de la végétation sur terre <strong>et</strong> qui s’appelait tour à tour Dumuzi, Tammuz (écrit<br />

également Tammouz) ou Adonis en d’autres contrées.<br />

On peut donc considérer que Mithra était son équivalent sur un domaine qui fut iranien<br />

<strong>et</strong> qui deviendra romain quand le dieu <strong>et</strong> son culte seront adoptés par <strong>les</strong> garnisons<br />

romaines qui se sont installées en Orient afin de consolider l’empire à c<strong>et</strong> endroit,<br />

garnisons dont nombre de soldats étaient probablement <strong>des</strong> natifs de la région.<br />

Pour en revenir au bonn<strong>et</strong> phrygien du dieu, supposons qu’il s’agissait d’une<br />

constellation. Vu la forme du bonn<strong>et</strong> (lequel est doté d’une pointe en forme<br />

d’excroissance), on peut voir en lui la Grande Ourse. Cela signifie alors que le soleil, avant<br />

de tuer le taureau, va traverser tout l’espace séparant la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux, de la Voie Lactée côté Scorpion Sagittaire, un soleil qui a effectivement la<br />

Grande Ourse au-<strong>des</strong>sus de lui à c<strong>et</strong> instant.<br />

Tout ceci serait cousu de fil blanc - à savoir que Mithra est le soleil lorsque celui-ci<br />

traverse l’espace susmentionné - si ce même Mithra, ne dominait, en guise d’adversaire,<br />

un personnage qui est lui-même le soleil, comme en témoigne le texte de Franz Cumont<br />

mentionné ci-<strong>des</strong>sus.<br />

Par ailleurs, si, comme le soutient Hérodote, Mithra était une déesse au lieu d’être un<br />

dieu (laquelle déesse s’appelait tour à tour Vénus Uranie, Vénus Milytta - elle-même étant<br />

représentée par un cyprès – ou Alitta, selon <strong>les</strong> régions ou <strong>les</strong> pays), cela signifie, ou bien<br />

que le soleil se déclinait, sous le nom de Mithra, au féminin ; ou bien que Mithra était un<br />

autre personnage que le soleil ; ou bien encore qu’Hérodote se trompa en faisant de<br />

Mithra un personnage féminin, ou, au maximum, androgyne.<br />

Quant à Burnouf, dans son Commentaire sur le Yapna ( p. 351.1 cité par François<br />

Lenormant dans La Magie chez <strong>les</strong> Chaldéens <strong>et</strong> <strong>les</strong> Origines accadiennes ; Maisonneuve<br />

<strong>et</strong> Cie, Librairie Éditeurs; Paris, 1874), il évoque pour nous « <strong>les</strong> deux divins Mithra » (en<br />

idiome local : ahuraêibya Mithraêibya)<br />

Si, à partir de là, on part du principe que le dieu est le soleil (lequel s’appelait Hélios<br />

sur le domaine grec), la déesse est alors la planète Vénus.<br />

Quant à Mithra lui-même, au lieu d’être ici le soleil (un soleil représenté par Hélios) il est<br />

une planète Mercure qui a pour sœur épouse une planète Vénus qui portait divers noms<br />

selon <strong>les</strong> récits <strong>et</strong> <strong>les</strong> régions : Anahita, Vénus Uranie, Vénus Mylitte, <strong>et</strong>c., <strong>et</strong>c..<br />

Et parce que Mercure se déplace plus vite que le soleil, le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, c’est comme si le premier dominait, durant son duel avec lui, le second,<br />

lorsqu’il le dépasse le long de c<strong>et</strong>te ligne.<br />

Supposons un instant qu’il le dépasse dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Notre Mithra, en étant le premier à quitter c<strong>et</strong>te Voie côté Gémeaux, est alors le maître du<br />

monde.<br />

A part cela, Dumont, dans son texte, nous parle, en citant Di<strong>et</strong>erich, d’une omoplate de<br />

taureau dans laquelle ce même Di<strong>et</strong>erich aurait vu la constellation de l’Ourse (qui est ici la<br />

Grande Ourse).<br />

Rappelons en quoi consiste le détail de c<strong>et</strong>te information.<br />

Les diverses scènes de la légende de Mithra <strong>et</strong> d’Hélios apparaissent sur un grand<br />

nombre de monuments. Beaucoup de détails en sont encore incertains; cf. M.M.M. t. 1I p.<br />

172 55. Des observations uti<strong>les</strong> ont été faites par Toutain, Rev. Hist. <strong>des</strong> Religions, 1902,<br />

17 ss. <strong>et</strong> Di<strong>et</strong>erich, Kleine Schriften, 1911, p. 261 5. Di<strong>et</strong>erich (Mithraliturgie 2 éd. Wünsch,<br />

pp. 76 <strong>et</strong> 225) a voulu reconnaître dans l’énigmatique que porte Mithra dans la scène de<br />

l’investiture, une omoplate de taureau (Schulterblatt <strong>des</strong> Stieres), qui était en Égypte le<br />

symbole de la constellation de l’Ourse. Je doute beaucoup de c<strong>et</strong>te explication.— Un basrelief<br />

isolé de c<strong>et</strong>te scène mystérieuse a été trouvé à Stockstadt (Drexler Castell<br />

Stockstadt, p. 84, no 8. PI. XIII).<br />

Au vu de ce qui précède, il n’est pas impossible, en eff<strong>et</strong>, d’identifier, comme le fait<br />

Di<strong>et</strong>erich, l’omoplate du taureau à la Grande Ourse.<br />

Pour autant, si le taureau mentionné dans ce texte est la constellation du Taureau, on<br />

peut également voir dans son omoplate la constellation de Persée, comme en témoigne<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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l’auteur du site http://www.astrosurf.com/nezenlair/nel13/<strong>et</strong>ymologie.htm, lorsqu’il<br />

s’exprime en ces termes :<br />

Perseus - Per<br />

Atik o Per Atiq [al-Turayya] l'Omoplate d'Al Thuraya<br />

…<br />

Taurus - Tau<br />

Al Thoraia, Al Thuraya, h Tau al-Turayya<br />

La P<strong>et</strong>ite Riche. Les Pléia<strong>des</strong>. Alcyone<br />

D’après ces définitions, Persée serait l’omoplate, non du Taureau lui-même, mais de la<br />

Pléiade Alcyone (une Pléiade qui appartient elle aussi à la constellation du Taureau).<br />

En revanche, si le taureau susmentionné est la Voie Lactée, son omoplate est alors la<br />

Grande Ourse, une Grande Ourse représentée également par le bonn<strong>et</strong> phrygien que<br />

Mithra portait sur la tête.<br />

Et parce que Mithra est ici la planète Mercure, il a pour compagne une Anahita qui est<br />

elle-même la planète Vénus.<br />

C<strong>et</strong>te dame règne sur une rivière cé<strong>les</strong>te ou une mer cé<strong>les</strong>te (le nom de la mer est<br />

Vouroukasha – écrit également Vurukasha) qui est, au choix, la Voie Lactée ou la ligne de<br />

l’Ecliptique (elle qui débute ici après la Voie Lactée côté Gémeaux).<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où c<strong>et</strong>te ligne <strong>des</strong>cend, dès c<strong>et</strong> endroit, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, Anahita ressemble à une rivière cé<strong>les</strong>te à c<strong>et</strong> instant.<br />

Quant à Vénus Mylitta (ou Alitta) elle stationne sous un cyprès qui est représenté, au<br />

choix, par l’amas de la Ruche ou par la Grande Ourse (ce qui prouve qu’elle-même,<br />

planète Vénus, stationne dans le Cancer ou dans le Lion à c<strong>et</strong> instant).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, « <strong>les</strong> deux divins Mithra » (en idiome local : «ahuraêibya Mithraêibya»)<br />

sont la paire jumelle Mercure/Vénus lorsque celle-ci stationne à c<strong>et</strong> endroit.<br />

3. La déesse triple<br />

D’après Georges Dumézil (cf. Mythes <strong>et</strong> Epopée), le nom compl<strong>et</strong> de la déesse<br />

iranienne Anahita était « Ar(e)dvi Sura Anahita» (i.e. respectivement « l’Humide», «la<br />

Forte» <strong>et</strong> «la Sans Taches» - ou «la Pure»), un Dumézil qui s’exprime en ces termes, à la<br />

page 102 [134] du tome 1 de Mythes <strong>et</strong> Epopée, à propos de la déesse :<br />

Elle est, au sens matériel, écrivais-je en 1947, la grande rivière mythique, source<br />

commune d’où coulent continuellement toutes <strong>les</strong> eaux, toutes <strong>les</strong> rivières de la terre. Son<br />

Yasht, le cinquième, la célèbre comme «la sainte qui accroit l’énergie», «la sainte qui<br />

accroît <strong>les</strong> troupeaux», «la sainte qui accroît la richesse», «la sainte qui accroît la terre».<br />

En outre elle rend rituellement pure la semence de tous <strong>les</strong> mâ<strong>les</strong> <strong>et</strong> la<br />

matrice de toutes <strong>les</strong> femel<strong>les</strong>, fait enfanter <strong>les</strong> femel<strong>les</strong> heureusement, <strong>et</strong> leur donne le<br />

lait régulier, au temps dû. C’est elle, d’autre part, qu’ont invoquée <strong>les</strong> héros <strong>des</strong> anciens<br />

temps <strong>et</strong> qui leur a fourni la vigueur pour qu’ils puissent vaincre leurs ennemis<br />

démoniaques (20-118). Ainsi se trouvent clairement marqués dans sa nature <strong>et</strong> dans son<br />

action <strong>les</strong> traits de la troisième <strong>et</strong> de la deuxième fonctions (la fécondante, la guerrière),<br />

tandis que son rôle de purificatrice ( « m<strong>et</strong>tre rituellement en état » le premier<br />

élément est le mot védique ; « Heil » <strong>et</strong> le latin ), maintes fois affirmé, auquel<br />

correspond l’élément principal de son nom, Anâhitâ «immaculée» la rattache aussi à la<br />

première.<br />

Au vu de ces définitions (<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> insistent ici sur le caractère tripartite de la déesse -<br />

un caractère manifesté ici à travers : a) la saint<strong>et</strong>é <strong>et</strong> l’acte purificateur ; b) la guerre ; c) la<br />

richesse <strong>et</strong> la force nécessaire à son accroissement), on peut voir en c<strong>et</strong>te Dame la lune,<br />

ou, autre variante, la planète Vénus.<br />

Elle rend pure la semence <strong>des</strong> mâ<strong>les</strong> <strong>et</strong> la matrice <strong>des</strong> femel<strong>les</strong>, en ce sens que <strong>les</strong><br />

mâ<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> femmes sont représentés, dans la variante sabéenne du récit, par <strong>des</strong><br />

planètes qui se sont souillées en traversant la Voie Lactée.<br />

Et comme Vénus <strong>et</strong> Mercure sont ici leur expression, c’est elle-même que Vénus purifie<br />

en jouant <strong>les</strong> rivières cé<strong>les</strong>tes, ce qu’elle fait en <strong>des</strong>cendant, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, le<br />

long de la ligne de l’Ecliptique, après avoir traversé la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Et parce que Vénus ouvre également <strong>les</strong> chemins aux autres planètes, elle est une<br />

pourvoyeuse d’abondance à c<strong>et</strong> instant.<br />

Elle est même l’Humide, comme le souligne Dumézil, lorsqu’elle stationne dans la Voie<br />

Lactée au moment considéré.<br />

En revanche, elle joue <strong>les</strong> guerrières quand elle traverse, au choix, la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, ou, autre variante, le secteur de l’Ecliptique dominé par l’Hydre (ce qui<br />

présuppose que Vénus est arrivée à la hauteur de l’étoile Alphard de l’Hydre durant sa<br />

rétrogradation le long de la ligne de l’Ecliptique).<br />

C<strong>et</strong>te dame est une vierge (ou une vestale) en ce sens que personne ne s’accouple<br />

avec elle.<br />

Bref, dans la mesure où c<strong>et</strong>te Vénus-là était tour à tour pure (ou sainte), guerrière, <strong>et</strong><br />

pourvoyeuse de richesses, elle appartient effectivement aux trois catégories mentionnées<br />

par Georges Dumézil dans ses œuvres, à savoir : a) le pouvoir ou la souverain<strong>et</strong>é<br />

(laquelle est associée ici à la prêtrise ou à la saint<strong>et</strong>é - ce qui fait de la Vierge un<br />

personnage qui s’isole <strong>des</strong> autres à c<strong>et</strong> instant), s’agissant de la première fonction<br />

dumézilienne; b) la guerre, s’agissant de la deuxième fonction dumézilienne; <strong>et</strong> c) la<br />

richesse <strong>et</strong>/ou la reproduction, s’agissant de la troisième fonction dumézilienne.<br />

Dans la variante sabéenne du récit, la planète Vénus est une Vierge en ce sens qu’elle<br />

conçoit son p<strong>et</strong>it (qui est ici le soleil) sans s’accoupler avec quiconque, sinon avec Dieu<br />

lui-même (ce Dieu représenté ici par la planète Jupiter).<br />

Pour mieux dire, notre planète Vénus affiche sa pur<strong>et</strong>é ou sa saint<strong>et</strong>é lorsqu’elle<br />

<strong>des</strong>cend, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, après être sortie de la Voie Lactée côté Gémeaux, en<br />

bonne rivière cé<strong>les</strong>te qu’elle est devenue. Et parce qu’elle affronte l’Hydre une fois<br />

parvenue dans le Cancer ou au début du Lion, elle devient guerrière à c<strong>et</strong>te occasion.<br />

Quant à son côté pourvoyeur de richesses, il se manifeste quand la dame perm<strong>et</strong> aux<br />

autres planètes de traverser sans encombre la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

A noter que c<strong>et</strong>te guerrière-là s’appelait Athéna sur le domaine grec, une Athéna qui<br />

sort tout armée du crâne d’un Zeus qui est lui-même la planète Jupiter, lorsque c<strong>et</strong>te<br />

dernière stationne à la sortie de la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

Pour en revenir au côté vierge, ou sainte, ou pure, de la déesse, on le r<strong>et</strong>rouve dans un<br />

personnage qui était surnommé «la Pure», ou «la Sans Taches», sous le nom de Nanshe,<br />

dans l’ancien panthéon sumérien, une Nanshe qui était la patronne de la cité sumérienne<br />

de Lagash <strong>et</strong> qui personnifiait, là, « l’eau lustrale».<br />

Son idéogramme (qui est en réalité un sumérogramme) faisait d’elle «la Maîtresse <strong>des</strong><br />

canaux».<br />

En eff<strong>et</strong>, son nom était composé de deux signes-image qui désignaient, l’un, «la<br />

maison» <strong>et</strong> l’autre « le poisson».<br />

Notre déesse personnifiait donc « la demeure du poisson ».<br />

En guise de précision, feu l’archéologue français Char<strong>les</strong>-François Jean, dans son livre<br />

sur <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> sumériens, nous parle d'une déesse qui s’appelait Nina, ou Nanshe, <strong>et</strong> dont<br />

le nom compl<strong>et</strong> était «Nin-nam-tag-nu-tug» (où Nin signifie «Grande Dame», ou<br />

«Souveraine» ; où nu-tug signifie «sans» ; <strong>et</strong> où nam-tag» signifie «tache», ou «péché»).<br />

On peut donc en déduire que Nanshe, «la Dame Sans Péchés», était l’équivalent<br />

sumérien de la déesse iranienne Anahita.<br />

Et Char<strong>les</strong>-François Jean de préciser que, d’après le vocabulaire d’un collectif de<br />

savants de Chicago, le nom de la déesse devait se lire «an-an-shé», <strong>et</strong> non pas «namash-she»,<br />

elle-même étant appelée «Dame <strong>des</strong> Pays», ou «Reine <strong>des</strong> Pays», par<br />

Gudéa, le roi de Lagash, une déesse qui portait également <strong>les</strong> titres de «Dame de la<br />

montagne pure» <strong>et</strong> «Reine de l'eau douce».<br />

A supposer, à partir de là, que l’on soit dans une religion sumérienne qui était à<br />

l’époque sabéenne, <strong>les</strong> eaux douces sont alors représentées par le segment de<br />

l’Ecliptique débutant immédiatement après la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

Et parce que la planète Vénus arrive dans une constellation du Cancer qui, vu sa<br />

position, domine une Hydre que nos Ancêtres regardaient comme un démon, c<strong>et</strong>te même<br />

planète Vénus aidait <strong>les</strong> autres <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> déesses (représentés par <strong>les</strong> autres planètes du<br />

système solaire) à combattre ce démon-là.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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4. La déesse rivière<br />

Sous <strong>les</strong> noms de Nanshe, d’Anahita ou de Sarasvatî, à chaque fois la planète Vénus<br />

ressemble à une déesse rivière <strong>et</strong> se présente comme la maîtresse d’un canal qui est luimême,<br />

probablement, la ligne de l’Ecliptique, elle qui <strong>des</strong>cend, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

lorsque le soleil <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres planètes se déplacent entre le Cancer <strong>et</strong> le Capricorne.<br />

Sachant par ailleurs que la déesse Sarasvatî était l’épouse, parfois de Brahmâ, parfois<br />

<strong>des</strong> deux jumeaux Asvin, on peut identifier <strong>les</strong> deux chevaux Asvins aux deux Gémeaux.<br />

Ceci dit, on peut également identifier <strong>les</strong> Dioscures de l’ancienne religion védique aux<br />

planètes Mercure <strong>et</strong> Vénus, eux qui tirent alors, en le précédant le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, un personnage qui est le soleil.<br />

On r<strong>et</strong>rouve le même genre de scène dans le contenu de la stèle d’Aménophis II,<br />

lorsque ce pharaon d’Egypte, alors tout jeune prince <strong>et</strong> fils d’Horus, conduit le char de son<br />

père tiré par deux cheveux qui semblent être <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> Reshep <strong>et</strong> Astarté (cf. BIFAO 41<br />

[Bull<strong>et</strong>in de l’Institut Français de l’Archéologie Orientale], (1942), p. 31-38, VARILLE<br />

(Alexandre) : La grande stèle d’Aménophis Il à Giza).<br />

Dans c<strong>et</strong>te séquence, on peut voir en Horus la planète Jupiter, <strong>et</strong> dans son fils<br />

(représenté ici par le jeune prince) l’expression du soleil, lui dont le char est tiré, d’une part<br />

par un Reshep qui est probablement la planète Mercure <strong>et</strong> qui s’appelait Apollon dans le<br />

récit grec, <strong>et</strong> d’autre part par une Astarté qui est probablement la planète Vénus.<br />

Et l’on peut également conjecturer que Mithra était c<strong>et</strong>te même planète Mercure, dans<br />

le récit raconté par Franz Dumont, comparé à une Anahita qui était la planète Vénus.<br />

5. La grande dame du panthéon hittite<br />

Même tableau dans l’ancienne mythologie hittito-hatienne.<br />

Là, la Grande Dame du panthéon hitttite était la déesse solaire d’Arinna (de son nom<br />

compl<strong>et</strong> : « D utu uru Arinna uru Tul-na » - en français : « la déesse solaire de la cité<br />

d’Arinna <strong>et</strong> de la cité de Tulna ), elle qui eut pour premier époux un dieu de l’orage (son<br />

nom est Taru) dont on peut supposer qu’il jouait le même rôle que le dieu sumérien Enlil<br />

ou que le dieu védique Indra, <strong>et</strong> pour second époux un dieu soleil du nom d’Utu (un Utu<br />

que l’on peut également identifier, ici, à la planète Saturne - étant entendu que Shamash,<br />

le dieu soleil, désignait lui aussi, dans certains récits de l’ancien patrimoine<br />

mésopotamien, c<strong>et</strong>te même planète Saturne).<br />

Quant aux cités d’Arinna <strong>et</strong> de Tulna figurant dans le nom de la déesse, el<strong>les</strong> renvoient<br />

d’une part au Grand Ciel bleu (un ciel qui est ici très étoilé), <strong>et</strong> de l’autre à la Voie Lactée.<br />

Quant au dieu de l’orage qui était le premier époux de la déesse, on peut voir en lui la<br />

planète Jupiter (étant entendu que celle-ci fréquente la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux au moment indiqué, une planète qui devra bientôt céder sa place au soleil dans<br />

son rôle d’amant époux de la déesse ; ce qui prouve que le soleil a rattrapé Vénus après<br />

avoir dépassé Jupiter).<br />

Bref, quand <strong>les</strong> Hitittes faisaient représenter le soleil mâle <strong>et</strong> le soleil femelle par deux<br />

divinités de sexes opposés, on peut considérer que le soleil femelle désignait la planète<br />

Vénus.<br />

Ceci dit, on peut également considérer que la planète Vénus était représentée par tel<br />

personnage le matin, <strong>et</strong> par tel autre personnage le soir.<br />

Quant au sexe de Vénus, il était féminin en certaines contrées du Moyen Orient, <strong>et</strong><br />

masculin dans d’autres contrées (ainsi, par exemple, dans l’Arabie du Sud).<br />

Dans le panthéon hittite, on peut considérer que la déesse soleil était, sous le nom D<br />

Utu uru Arinna uru Tul-na, sa représentation.<br />

Et parce qu’elle fréquentait un dieu Taru qui était lui-même à la fois le grand dieu de<br />

l’orage <strong>et</strong> le premier personnage du panthéon hittite, on peut voir dans ce dernier la<br />

planète Jupiter durant son passage dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux (une Voie<br />

qui, avec ses nuages, produit un orage de tous <strong>les</strong> diab<strong>les</strong>).<br />

Et quand la Grande Dame du panthéon hittite fréquentait le dieu Utu, elle incarnait une<br />

planète Vénus qui, au lieu d’être en conjonction avec la planète Jupiter, l’était avec le<br />

soleil.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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6. Anahita / la mer Vourukasha / l’Hara Berezaiti / le Haoma / le<br />

démonAhriman<br />

Pour en revenir à Anahita <strong>et</strong> à la mer Vourukasha, nous lisons sous le site intern<strong>et</strong><br />

http://www.fullbooks.com/Sacred-Books-of-the-East3.html le propos suivant :<br />

"As the sea Vouru-kasha is the gathering place of the waters, rising up and going down,<br />

up the aerial way and down the earth, down the earth and up the aerial way: thus rise up<br />

and roll along! thou in whose rising and growing Ahura Mazda made the aerial way. Up!<br />

rise up and roll along! thou swift-horsed Sun, above Hara Berezaiti, and produce light for<br />

the world, and mayest thou, O man! rise up there, if thou art to abide in Garo-nmanem,<br />

along the path made by Mazda, along the way made by the gods, the watery way they<br />

opened. And the Holy Word shall keep away the evil. Of thee, O child! I will cleanse the<br />

birth and growth; of thee, O woman! I will make the body and the strength pure; I make<br />

thee rich in children and rich in milk; rich in seed, in milk, in fat, in marrow, and in offspring.<br />

I shall bring to thee a thousand pure springs, running towards the pastures that give food<br />

to the child."<br />

Dans c<strong>et</strong> extrait, Ahura Mazda est probablement la planète Jupiter lorsque celle-ci se<br />

tient dans la Voie Lactée côté Gémeaux, une planète Jupiter qui ouvre la voie, à travers<br />

<strong>des</strong> eaux représentées ici par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée, à un soleil qui ressemble bel<br />

<strong>et</strong> bien à un cheval volant lorsqu’il monte au somm<strong>et</strong> d’un Hara Berezaiti qui est lui-même,<br />

dans la variante sabéenne du récit, la Voie Lactée (une Voie perçue ici côté Gémeaux).<br />

A part cela, le ou <strong>les</strong> auteurs du site intern<strong>et</strong><br />

http://web.archive.org/web/20041209110207/mythopedia.info/08-iran.htm<br />

font de l’Hara Berezaiti le pôle de l’univers, ainsi qu’en témoigne le morceau suivant :<br />

Hara-Berezaiti was the pole, the centre of the world, round which the sun and the<br />

plan<strong>et</strong>s revolve. It possesses the ce<strong>les</strong>tial fountain Ardvi-Sura, the mother of all terrestrial<br />

waters and the source of all good things. In the midst of the lake formed by the waters of<br />

the sacred source grows a single miraculous tree, or else two trees. There is the Garden<br />

of Ahuramazda. Thence the waters <strong>des</strong>cend toward the four cardinal points in four large<br />

streams, which symbolise the four horses attached to the car of Ardvi-Sura-Anahita. They<br />

are the four animals placed at the source of the paradisaic rivers. [W. F. Warren, Paradise<br />

found; the cradle of the human race at the North Pole; a study of the prehistoric world,<br />

London, 1885: 134]<br />

D’après c<strong>et</strong> extrait, on peut considérer que <strong>les</strong> planètes naissent <strong>et</strong> meurent, durant leur<br />

révolution sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à partir d’un seul <strong>et</strong> même point qui, d’après <strong>les</strong><br />

auteurs de ce texte, est le pôle cé<strong>les</strong>te.<br />

Il n’empêche : étant donné que <strong>les</strong> planètes font leur révolution en se déplaçant le long<br />

de la ligne de l’Ecliptique, on est bien obligé d’adm<strong>et</strong>tre que le pôle en question est<br />

représenté, ou bien par la Voie Lactée (elle-même étant située ici côté Taureau<br />

Gémeaux), ou bien par la ligne même de l’Ecliptique, ou bien encore par la partie<br />

sommitale associée à celle-ci.<br />

C<strong>et</strong>te région du planisphère cé<strong>les</strong>te est une montagne en ce sens que <strong>les</strong> planètes<br />

montent, sur ce même planisphère, durant leur déplacement entre le Capricorne <strong>et</strong> le<br />

Cancer, avant de re<strong>des</strong>cendre durant leur déplacement entre le Cancer <strong>et</strong> le Capricorne.<br />

Par ailleurs, c<strong>et</strong>te montagne était, dans l’esprit de nos ancêtres, la plus importante de<br />

toutes. La preuve : c’est là - du moins, si l’on se réfère à l’Ancien Testament de la Bible -<br />

que Moïse reçut <strong>les</strong> Tab<strong>les</strong> de la Loi <strong>des</strong> mains de Dieu.<br />

Quant à la fontaine représentée par Ardvi-Sura (alias « l’Humide» <strong>et</strong> «la Forte» - autant<br />

d’attributs associés à une déesse dont le nom compl<strong>et</strong> était Ardvi-Sura-Anahita, abrégé en<br />

Anahita), on peut voir en elle la rivière cé<strong>les</strong>te lorsque celle-ci quitte, sous <strong>les</strong> traits de la<br />

planète Vénus qu’elle est, la Voie Lactée à la hauteur de l’étoile Mebsuta <strong>des</strong> Gémeaux<br />

(ou, si la Voie Lactée est définie dans son sens large, lorsque la planète Vénus la quitte à<br />

la hauteur de l’étoile Wasat <strong>des</strong> Gémeaux).<br />

Ceci dit, si l’on tient pour avéré le propos suivant tiré du site intern<strong>et</strong><br />

http://en.wikipedia.org/wiki/Hara_Berezaiti :<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Harā Bərəzaitī reflects Proto-Iranian *Harā Bṛzatī. Harā may be interpr<strong>et</strong>ed as "watch"<br />

or "guard", from an Indo-European root *ser- "protect". *Bṛzatī is the feminine form of the<br />

adjective *bṛzant- "high". Hence 'Harā Bərəzaitī' "High Watchpost." …<br />

le Hara Berezaiti peut également s’identifier à la Grande Ourse (elle qui joue ici le rôle<br />

d’observateur ou de gardien en venant se poser avec ses étoi<strong>les</strong> le long de la ligne de<br />

l’horizon).<br />

C<strong>et</strong>te Grande Ourse est l’axe du monde (ou le pôle du monde) en ce sens qu’elle ne<br />

disparaît quasiment jamais de la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te, ce qui n’est pas le<br />

cas <strong>des</strong> planètes lorsque cel<strong>les</strong>-ci se déplacent le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Le problème, si l’on regarde <strong>les</strong> choses ainsi, est que la Grande Ourse est trop visible,<br />

sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, pour être associée à la notion de saint<strong>et</strong>é, ce qui n’est pas le<br />

cas de la Voie Lactée lorsque <strong>les</strong> planètes sont cachées à l’intérieur durant leur<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Ainsi, quand, pour prendre un exemple dans l’Ancien Testament de la Bible, Moïse va<br />

chercher <strong>les</strong> Tab<strong>les</strong> de la Loi au somm<strong>et</strong> du Mont Sinaï, le Moïse du récit sabéen est un<br />

soleil qui stationne dans la Voie Lactée côté Gémeaux lorsqu’il reçoit d’un Yahvé qui est<br />

lui-même la planète Jupiter, <strong>les</strong> lois perm<strong>et</strong>tant aux autres planètes du système solaire de<br />

devenir <strong>des</strong> créatures supérieures, en termes de civilisation, à ces êtres inférieurs <strong>et</strong><br />

malfamés, en d’autres termes, à ces créatures païennes que sont l’Hydre <strong>et</strong> ses acolytes<br />

Sextant, Cratère <strong>et</strong> Corbeau, tous démons <strong>et</strong> tous, par voie de conséquence, <strong>des</strong><br />

créatures sous-développées comparées aux membres du peuple élu (<strong>les</strong>quels sont<br />

représentés ici - on l’aura compris - par <strong>les</strong> planètes du système solaire).<br />

On r<strong>et</strong>rouve c<strong>et</strong>te montagne sainte sous la plume de James Darmest<strong>et</strong>er dans Ormazd<br />

<strong>et</strong> Ahriman, leurs origines <strong>et</strong> leur histoire (F. Vieweg, Librairie Éditeur Paris, 1877,<br />

numérisée par la BNF, Gallica, sous le fichier N0033051 tiff 1-370).<br />

Ainsi, nous lisons, au chapitre III : Invasion d’Ahriman, au § 118, page 139 :<br />

§ 118. Enfin, l’ancienne identité de la montagne <strong>et</strong> de la nuée paraît dans la plus<br />

célèbre <strong>des</strong> montagnes avestéennes, le Hara berezaiti, l’Alborg <strong>des</strong> Parses.<br />

Voici <strong>les</strong> principa<strong>les</strong> données <strong>des</strong> textes sur le Hara :<br />

La première montagne qui s’éleva fut le Hara berezaiti; elle entoure la terre <strong>et</strong> atteint le<br />

ciel [1]. C’est sur l’un de ses somm<strong>et</strong>s, le Taêra, que se lèvent soleil, lune <strong>et</strong> étoi<strong>les</strong><br />

[2].C’est de l’un de ses somm<strong>et</strong>s, le Hukairya, que <strong>des</strong>cendent <strong>les</strong> flots de la grande<br />

déesse <strong>des</strong> Eaux, Ardvi-Çûra-Anâhita [3] enfin, c’est là qu’un dieu a déposé le Haoma [4].<br />

Tout ce qui est dit du Hara est dit, soit dans l’Avesta, soit dans <strong>les</strong> mythologies soeurs,<br />

de la mer orageuse. Le Hara entoure la terre : ainsi fait aussi la mer Vouru-Kasha [5], ainsi<br />

fait le fleuve Océan. La mer entoure l’univers, parce qu’elle couvre le ciel qui enveloppe<br />

c<strong>et</strong> univers; la montagne entoure la terre, parce qu’en qualité de montagne nuageuse, elle<br />

a commencé par entourer le ciel [6].<br />

Du somm<strong>et</strong> du Hara se lève le soleil [7] ; c’est, en eff<strong>et</strong>, du sein de la montagne<br />

nuageuse qu’il sort, dans l’orage ou à l’aurore; c’est sur sa cime que dans la tempête se<br />

dresse Indra [8] <strong>et</strong> comme le dieu du soleil Savitar, « la montagne donne le regard » [9].<br />

De là, dans la mythologie brahmanique, la montagne derrière laquelle se dresse le soleil,<br />

l’udayagiri: le Hara joue le même rôle, pour la même cause. Montagne d’où se lève le<br />

soleil, montagne où reposent <strong>les</strong> feux sacrés, mer où repose la lumière souveraine, sont<br />

trois noms, trois formes d’un seul <strong>et</strong> même obj<strong>et</strong>, la nuée.<br />

Notes :<br />

1. Buodehesh 21. 11, 22. 7.<br />

2. Bundehesh 22. 3.<br />

3. Bundehesh 22. 10.<br />

4. Yaçna 10. 27.<br />

5. Bundehesh 21. 1.<br />

6. « Le Hara a pris 800 ans pour atteindre toute sa hauteur : en 200 ans il a atteint le ciel<br />

<strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>; en 200 ans le ciel de la lune, en 200 ans le ciel du soleil; en 200 ans la lumière<br />

éternelle » (Bundehesh 21, 11 sq.). Le chiffre de 800 est arbitraire; <strong>les</strong> subdivisions sont<br />

amenées par la distinction <strong>des</strong> quatre cieux. Le Hara sert de demeure aux <strong>dieux</strong> il porte la<br />

demeure de Mithra, c<strong>et</strong>te demeure où n’arrivent ni nuit, ni ténèbres, ni vent froid, ni vent<br />

chaud, <strong>et</strong>c.; il répond en cela à l’Olympe.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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7. Et par extension, la lune <strong>et</strong> <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong>. Le somm<strong>et</strong> du Hara s’appelle Taêra. Ce mot<br />

semble mutilé de çtaêra (rocher, Yaçna 10. 30).<br />

8. Parvate-shtkâ. RV. 6. 23, 2.<br />

9. RV. 10. 158. 3.<br />

Dans c<strong>et</strong> extrait, on peut considérer que la Mer Vurukasha désigne la Voie Lactée,<br />

comparée à une montagne (son nom est Har Berezaiti) qui désigne la partie sommitale de<br />

la ligne de l’Ecliptique (elle-même, partie sommitale, se situant dans une zone bornée à<br />

droite par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Mebsuta ou Wasat <strong>des</strong> Gémeaux, <strong>et</strong> bornée à gauche par la<br />

constellation du Cancer).<br />

Ceci dit, quand Anahita joue <strong>les</strong> rivières (ici cé<strong>les</strong>tes) en quittant la montagne pour la<br />

mer Vourukasha, le fait qu’elle <strong>des</strong>cende, à c<strong>et</strong> instant, le long de la ligne de l’Ecliptique,<br />

présuppose que la mer en question, au lieu de renvoyer à la portion de la Voie Lactée<br />

située côté Taureau Gémeaux, renvoie à la portion de la Voie Lactée située côté Scorpion<br />

Sagittaire.<br />

En revanche, quand la planète Jupiter (qui était représentée, dans la variante sabéenne<br />

du récit védique, par Indra) <strong>et</strong> le soleil (qui était représenté, lui, par Savitar) se dressent<br />

au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te montagne, ils sont encore en train de monter, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et comme ils se situent, à c<strong>et</strong> instant, dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, il se<br />

trouve que la Mer <strong>et</strong> la Montagne ici se confondent.<br />

Bref, si l’on adopte <strong>les</strong> définitions de Darmest<strong>et</strong>er, le Har Berezaiti est la Voie Lactée<br />

plutôt que la Grande Ourse. Quant au Haoma ou au Soma qui croît sur c<strong>et</strong>te montagne, il<br />

est probablement représenté par l’amas de la Ruche situé dans le Cancer.<br />

Dans le même registre, quand l’Evangéliste Jean nous décrit la scène de Cana, c<strong>et</strong>te<br />

scène, avec son vin, renvoie elle aussi à l’amas de la Ruche situé dans le Cancer.<br />

On notera également que Darmest<strong>et</strong>er traduit Har Barezaiti par « mer <strong>des</strong> hauteurs »<br />

une mer qui s’identifie ici à une montagne, comme en témoigne l’extrait suivant du livre de<br />

Darmest<strong>et</strong>er, lequel nous explique, après cela, que <strong>les</strong> montagnes se sont dressées à la<br />

suite de l’invasion du démon Ahriman.<br />

Mais écoutons plutôt l’auteur directement dans le texte :<br />

§ 118<br />

…Du Hara berezaiti <strong>des</strong>cendent <strong>les</strong> eaux d’Ardvi-Çûra-Ânâhita, la grande rivière<br />

cé<strong>les</strong>te, qui <strong>des</strong>cend sur terre <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> [1]; chose aisée à comprendre, si le Hara est la<br />

nuée cé<strong>les</strong>te. Le Haoma a été déposé par un dieu sur le Hara; or, le Haoma croît dans <strong>les</strong><br />

eaux d’Ardvî-Çûra [2]: preuve nouvelle de l’identité <strong>des</strong> fonctions du Hara <strong>et</strong> de la nuée,<br />

preuve nouvelle que c’est dans <strong>les</strong> mêmes régions que résident l’une <strong>et</strong> l’autre <strong>et</strong> qu’el<strong>les</strong><br />

sont matériellement identiques. Si nous en venons au nom même du Hara, nous y<br />

trouvons écrite en toutes l<strong>et</strong>tres c<strong>et</strong>te identité. On traduit d’ordinaire ce nom par le mot «<br />

montagne » <strong>et</strong> l’on y reconnaît le sémitique har, qui se serait glissé dans la langue<br />

mythique de l’Avesta, ron ne dit ni quand, ni comment, ni pour quoi. L’on a supposé à<br />

priori que Hara signifie montagne parce que le Hara en est une, erreur habituelle aux<br />

étymologistes de chercher le sens <strong>des</strong> mots dans la valeur actuelle de l’obj<strong>et</strong> qu’ils<br />

désignent. L’on a ainsi négligé de remarquer que la montagne en question ne s’appelle<br />

pas seulement « hara berezaiti, le haut hara», mais aussi « berez haraiti, la hauteur haraiti<br />

»; le parallélisme <strong>des</strong> deux expressions laisse voir que haraiti n’est pas nom propre, mais<br />

adjectif participial comme be-rezaiti; or, pour la forme, haraiti est le participe présent d’une<br />

raçine har, en sanscrit sar « couler », <strong>et</strong> haraiti berez est «la hauteur ruisselante » [3] : par<br />

suite Hara est le substantif dont haraiti est - le participe, <strong>et</strong> répond pour la racine <strong>et</strong> le sens<br />

au védique saros, pour la forme au sanscrit sarâ. Ainsi, haro berezaiti <strong>et</strong> har berez<br />

signifient respectivement « la mer <strong>des</strong> hauteurs » <strong>et</strong> « la hauteur marine », <strong>et</strong> ce qui a fait<br />

du hara berezaiti une montagne, ce n’est point l’idée qui est dans haro haraiti, mais celle<br />

qui est dans berezaiti berez. Le Hara pouvait donner aussi bien un océan qu’une<br />

montagne; mais il aurait fait double emploi avec le Vouru-Kasha, il s’érigea en montagne.<br />

$ 119 Ainsi <strong>les</strong> montagnes se sont dressées à l’invasion d’Ahriman, parce que <strong>les</strong><br />

montagnes nuageuses se dressent dans la mêlée d’orage. Le fait mythique devient fait<br />

cosmogonique; il est <strong>des</strong>cendu sur terre <strong>et</strong> reporté aux origines.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Si <strong>les</strong> montagnes qui apparaissent avec Ahriman ne sont autres que <strong>les</strong> montagnes de<br />

la nuée, nous devrons nous attendre à <strong>les</strong> voir disparaître avec lui: <strong>les</strong> montagnes<br />

nuageuses s’évanouissent sous <strong>les</strong> coups de l’éclair quand l’orage finit ; nous <strong>les</strong> verrons<br />

en eff<strong>et</strong>, à la défaite finale du démon, se fondre dans la flamme.<br />

Notes<br />

1. Yasht 5 85, kaca avatbyô çtarcbyô.<br />

2. Bundehesh 64. 2.<br />

3. Equivaut au védique « parvatas sarisliyan, la montagne qui va ruisseler » (2. 11, 7).<br />

A propos de ce texte, on notera que Darmest<strong>et</strong>er s’attira, à son suj<strong>et</strong>, une violente<br />

réplique de la part de M. C. De Harlez, lequel, dans un article intitulé Des origines du<br />

Zoroastrisme <strong>et</strong> publié dans le Journal Asiatique (l’édition consultée se réfère ici à la<br />

publication d’Août-Septembre 1879, lequel contient la 4 e partie de l’article susmentionné ;<br />

cf. BNF, Gallica, N0093211 s’exprime en ces termes aux pages 114 à 117 :<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Le démon Ahriman mentionné dans ce texte est probablement la constellation de<br />

l’Hydre (elle qui soulève <strong>les</strong> montagnes, si l’on ose s’exprimer ainsi, en pénétrant dans la<br />

partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

Et comme la Voie Lactée se tient devant lui, celle-ci se dresse dans la partie visible du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, suivie qu’elle est de l’Hydre dans pareil espace.<br />

C<strong>et</strong>te Voie-là est donc représentée ici (ce que nous savions déjà) par le Hara Berezaiti.<br />

<strong>Quand</strong> à la partie sommitale dudit mont (son nom est Taêra), on la r<strong>et</strong>rouve sous le<br />

nom de Terah (lu également Tarê) dans <strong>les</strong> aventures d’Abraham.<br />

Reste à préciser que le père d’Abraham, au lieu d’incarner la partie sommitale du mont<br />

lui-même, est, au choix, la planète Jupiter ou la planète Saturne, lorsque celle-ci demeure<br />

à l’endroit considéré.<br />

Et parce que Saturne ne bouge quasiment pas, année après année, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, c’est comme si Terah mourait en une cité montagne que la Bible appelle Harran.<br />

C<strong>et</strong>te cité d’Harran (qui était également, dans la variante sabéenne du récit, une<br />

montagne) est donc la même chose que le Hara Berezaiti.<br />

A part cela, quand <strong>les</strong> auteurs du Boundehesh qualifient ce mont-là de « mont<br />

lumineux», cela signifie que nous avons quitté la Voie Lactée côté Gémeaux pour la partie<br />

visible (car non couverte par la Voie Lactée) associée à ces mêmes Gémeaux.<br />

Si, à partir de là, on réunit c<strong>et</strong>te partie-là <strong>des</strong> Gémeaux au Cancer, nous obtenons le<br />

mont lumineux qui se dresse au-<strong>des</strong>sus d’Ahriman lorsque lui-même quitte, sous <strong>les</strong> traits<br />

de l’Hydre, l’espace invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te pour son espace visible.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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23


Quant au soleil, il prouve, par sa présence à c<strong>et</strong> endroit, que nous avons atteint<br />

l’époque du solstice d’été (d’où la luminosité du mont à c<strong>et</strong> instant précis).<br />

Maintenant, supposons qu’Ahriman représentait la Voie Lactée au lieu de représenter la<br />

constellation de l’Hydre.<br />

En ce cas, le Mont Lumineux est alors représenté par la Grande Ourse.<br />

7. R<strong>et</strong>our à la grande déesse <strong>et</strong> à son identification avec la rivière<br />

cé<strong>les</strong>te / distinction entre le Hara Berezaiti <strong>et</strong> le mont Hukairya / le<br />

Sauveur sous <strong>les</strong> traits du roi Haoshyanhia (alias Saoshyant, alias<br />

Sraosha ?)<br />

Pour en revenir à la grande déesse qui appartenait à la plupart <strong>des</strong> panthéons <strong>des</strong><br />

peup<strong>les</strong> de l’antiquité, quand <strong>les</strong> textes (qui sont ici d’origine indo-européenne - védiques<br />

<strong>et</strong> autres) l’assimilent à une rivière cé<strong>les</strong>te, c<strong>et</strong>te dame est une planète Vénus qui joue <strong>les</strong><br />

rivières, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, en coulant depuis un<br />

Mont Nuageux ou Orageux renvoyant lui-même au secteur de l’Ecliptique qui est situé<br />

dans la partie couverte de nuages (qui sont ici ceux de la Voie Lactée) appartenant à la<br />

constellation <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Et quand c<strong>et</strong>te même déesse rivière coule depuis le Mont Lumineux, ce mont-là renvoie<br />

au secteur de l’Ecliptique qui est situé, ou bien dans la partie <strong>des</strong> deux Gémeaux qui n’est<br />

pas couverte par la Voie Lactée, ou bien dans le Cancer.<br />

Et parce que notre planète Vénus <strong>des</strong>cend, le long de c<strong>et</strong>te ligne, durant son transport<br />

entre le Cancer <strong>et</strong> le Capricorne, elle incarne une déesse rivière qui, à force de couler vers<br />

l’aval, arrive dans une mer Vouru-Kasha qui renvoie elle-même à la Voie Lactée côté<br />

Scorpion Sagittaire.<br />

Et parce que, durant sa <strong>des</strong>cente en direction de c<strong>et</strong>te mer, notre rivière cé<strong>les</strong>te<br />

stationne, en arrivant au début du Lion, au-<strong>des</strong>sous de la Grande Ourse, on peut identifier<br />

c<strong>et</strong>te Ourse-là au mont Hukairya (abrégé parfois en Huk).<br />

Ceci dit on peut également assimiler ce mont avec la partie <strong>des</strong> Gémeaux qui n’est pas<br />

couverte par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée, comparée à une partie couverte qui est alors<br />

représentée par le Harā Bərəzaitī (ou Hara tout court) .<br />

Ce lieu est à la fois lumineux <strong>et</strong> constellé d’étoi<strong>les</strong> car il se situe à l’extérieur même de<br />

la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

C’est donc depuis là que coule la rivière cé<strong>les</strong>te, sous <strong>les</strong> noms d’Arinna, de Nanshé,<br />

d’Anahita, de Sarasvati, <strong>et</strong> finalement sous ceux de toutes <strong>les</strong> déesses qui, parce qu’el<strong>les</strong><br />

s’identifient ici à la planète Vénus, sont en train de <strong>des</strong>cendre, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

durant leur déplacement depuis <strong>les</strong> Gémeaux ou le Cancer, en direction du Sagittaire <strong>et</strong><br />

du Capricorne.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te déesse planète fréquente la constellation de l’Hydre durant son<br />

passage entre la fin du Cancer <strong>et</strong> le début du Lion d’un côté, <strong>et</strong> la Balance de l’autre, elle<br />

est confrontée à toutes sortes de démons à c<strong>et</strong> instant. D’où son rôle de guerrière.<br />

Quant aux guerriers qui l’accompagnent (qu’il s’agisse <strong>des</strong> planètes Mars, Mercure ou<br />

Soleil), ils se nourrissent d’un haoma qui était probablement représenté, dans la variante<br />

sabéenne du récit, par l’amas de la Ruche situé dans le Cancer, avant d’affronter<br />

victorieusement <strong>les</strong> daevas grâce à une pareille potion magique.<br />

A part cela, quand nous lisons dans le site http://en.wikipedia.org/wiki/Hara_Berezaiti<br />

Harā is tall and luminous, free from darkness and the predations of the daēvas, the<br />

"false gods" that are later considered to be evil spirits. The sacred plant haoma grows on<br />

Harā. It is also the home of the yazata Mithra. It is the site in legend of sacrifices (yasnas)<br />

to the yazatas Mithra, Sraoša, Arədvī Sūrā Anāhitā, Vayu, and Druvāspa, by sacrificers<br />

such as the divine priest Haoma (epitome of the sacred plant) and kings like Haošyaŋha<br />

and Yima.<br />

le roi Haoshyanhia (alias Saoshyant, alias Sraosha?) est un Sauveur qui est ici,<br />

probablement, la planète Mercure, comparé à un roi Yima qui était, en tant que Premier<br />

Homme, l’expression du soleil (lequel circule ici le long de la ligne de l’Ecliptique), <strong>et</strong><br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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comparé à un Haoma qui était probablement représenté (ainsi que nous l’avons<br />

mentionné tout à l’heure) par l’amas de la Ruche situé dans le Cancer.<br />

Ce soleil-là joue le rôle de premier homme en ce sens qu’il <strong>des</strong>cend sur une terre qui,<br />

bien qu’elle s’identifie à la planète Terre, n’en appartient pas moins au planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te.<br />

L’explication est ici la suivante : à supposer que l’on observe le planisphère cé<strong>les</strong>te tous<br />

<strong>les</strong> jours de l’année à 6 heures du matin, on constate que le soleil est visible, à c<strong>et</strong>te<br />

heure-là, lorsqu’il stationne dans le Gémeaux, le Cancer, ou le Lion.<br />

Mais le fait est que plus <strong>les</strong> jours avancent après le solstice d’été, plus le soleil se<br />

rapproche, à 6 heures du matin, de la ligne de l’horizon. Au point que si l’on fait avancer<br />

encore le fil <strong>des</strong> jours, ce même soleil, à 6 heures du matin, est invisible dans le ciel,<br />

prouvant par là qu’il a passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et comme c<strong>et</strong>te ligne-là renvoie à un ciel qui est visible ici depuis la planète Terre (<strong>et</strong><br />

non, par exemple, depuis la planète Mars), le soleil, quand on regarde sa position à 6<br />

heures du matin, est un Homme (pour mieux dire un Homme Soleil) lorsqu’il <strong>des</strong>cend sur<br />

la planète Terre (ou, ce qui revient au même, lorsqu’il <strong>des</strong>cend à la hauteur même de la<br />

ligne de l’horizon séparant <strong>les</strong> espaces visible <strong>et</strong> invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

Et parce que ce même soleil, à 6 heures du matin, sera invisible une fois dans le Lion<br />

côté Vierge, ou dans la Vierge elle-même ; à c<strong>et</strong> instant il joue <strong>les</strong> spéléologues (comme<br />

dirait Bernard Blier dans le film Cent Mille Dollars au Soleil) en visitant un Grand En Bas<br />

(appelé Hadès en grec <strong>et</strong> Shéol en hébreux) représenté par la constellation de l’Hydre.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te Hydre <strong>et</strong> ses acolytes Sextant Cratère <strong>et</strong> Corbeau sont <strong>des</strong> démons,<br />

ces démons-là, dans la mesure où ils ont accueilli la planète Vénus dans leur sphère,<br />

sacrifient à une déesse (son nom est Ashi-Vanuni dans le Livre de l’Avesta) qui est la<br />

planète Vénus (elle qui s’appelait tour à tour Anahita, Savasvatì, Saraï - qui est ici la sœur<br />

épouse d’Abraham -, Nanshe, <strong>et</strong>c., sur d’autres domaines).<br />

8. Rôle <strong>et</strong> place d’Athéna dans la mythologie grecque<br />

Maintenant, si l’on regarde l’aspect guerrier de la planète Vénus lorsque celle-ci<br />

s’appelait Athéna, c<strong>et</strong> aspect-là s’explique par le fait que <strong>les</strong> planètes Mercure <strong>et</strong> Soleil se<br />

situent présentement derrière elle, le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et parce que ce n’est pas le cas de la planète Mars, quand, à partir de là, nous lisons,<br />

dans <strong>les</strong> textes, qu’Athéna se dote d’une épée pour frapper <strong>les</strong> adversaires d’elle-même <strong>et</strong><br />

de son père, c<strong>et</strong>te épée-là est représentée par la planète Mars. Et parce que la dite épée<br />

est plantée dans la terre, cela signifie que <strong>les</strong> planètes Mars <strong>et</strong> Vénus stationnent<br />

présentement à la même hauteur, le long de la ligne de l’Ecliptique, que la constellation<br />

de l’Hydre.<br />

Quant au père d’Athéna, au même instant il se tient, quant à lui, sous <strong>les</strong> traits de la<br />

planète Jupiter, à la fin <strong>des</strong> Gémeaux ou au début du Cancer.<br />

Tout cela pour dire que c’est une planète Vénus armée d’une épée représentée ici par<br />

la planète Mars, qui, une fois sortie d’un crâne qui appartient ici à la planète Jupiter, se<br />

prépare à affronter victorieusement l’Hydre <strong>et</strong> ses satellites démoniaques.<br />

A noter également que le crâne de la planète Jupiter est représenté par la constellation<br />

du Cancer, <strong>et</strong> ce pour deux raisons : a) elle-même, planète Jupiter, stationne à la fin <strong>des</strong><br />

Gémeaux ou au début du Cancer, au moment où la planète Vénus sort tout armée du<br />

crâne de son père ; b) ce même crâne est associé, ici, à une ligne de l’Ecliptique dont le<br />

point maximal (ou maximum) se situe dans la constellation du Cancer.<br />

9. Le pont Cinvat <strong>et</strong> le mont Huk dans l’ancienne religion avestique /<br />

r<strong>et</strong>our à la déesse iranienne Anahita / l’Omphalos grec / rôle <strong>et</strong> place<br />

<strong>des</strong> deux aig<strong>les</strong> créés par Zeus / Apollon <strong>et</strong> le serpent Python<br />

A part cela, quand nous lisons dans le site susmentionné :<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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In the Vendidad, High Hara is at one end of the Činvat bridge, the bridge of judgement<br />

that all souls must cross. The bridge then spans the lands of the daēvas, i.e. hell.<br />

le pont Cinvat désigne probablement la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

C’est donc après ce pont que situe le mont Huk d’où partira la déesse rivière Anahita,<br />

avant que la planète Vénus représentée par elle ne se j<strong>et</strong>te, depuis <strong>les</strong> hauteurs cé<strong>les</strong>tes,<br />

dans la mer Vouru-Kasha.<br />

Avant de poursuivre avec Anahita, revenons quelques instants au pôle de l’univers.<br />

Ce pôle tenait lieu, en tant que pilier ou axe de l’univers, de centre du monde aux yeux<br />

<strong>des</strong> Anciens.<br />

Tout à l’heure, nous avons identifié ce pilier à la Voie Lactée.<br />

Mais supposons que lui-même, pilier, était le cordon ombilical reliant le monde <strong>des</strong><br />

vivants à celui <strong>des</strong> morts.<br />

En ce cas, nous sommes non seulement dans la Voie Lactée, mais dans la partie de<br />

c<strong>et</strong>te Voie qui est traversée, à la hauteur du Taureau <strong>et</strong>/ou <strong>des</strong> Gémeaux, par la ligne de<br />

l’Ecliptique (étant entendu que le soleil <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres planètes circulent le long de c<strong>et</strong>te<br />

ligne).<br />

Ce pilier était représenté par l’Omphalos dans l’ancien monde grec.<br />

Lui-même, Omphalos, désignait, comme son nom l’indique, le cordon ombilical<br />

séparant l’origine de l’univers (lequel ressemble ici à un chaos) de son état ordonné.<br />

Quant à sa forme, il ressemblait à une pierre de forme conique située au centre du<br />

monde, un centre que, à en croire la légende, deux aig<strong>les</strong> lancés par Zeus avaient rejoint<br />

à partir <strong>des</strong> extrémités occidentale <strong>et</strong> orientale de l’univers.<br />

Dans la version sabéenne du récit, <strong>les</strong> deux aig<strong>les</strong> (parfois remplacés par <strong>des</strong> corbeaux<br />

ou <strong>des</strong> cygnes) sont, possiblement, deux <strong>des</strong> sept planètes du système solaire.<br />

Ceci dit, on peut également voir en eux <strong>les</strong> deux côtés d’une Voie Lactée qui a pour<br />

centre une ligne de l’Ecliptique qui coupe ici la Voie en question à la hauteur du Taureau<br />

<strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Les deux oiseaux rejoignent donc le centre lorsque <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée, qui<br />

font le tour du planisphère, se rejoignent à la hauteur du Taureau.<br />

Ainsi, tandis que, parmi eux, <strong>les</strong> uns se déplacent depuis le Sagittaire jusque dans le<br />

Taureau en voyageant par le nord - ce qui nous emmène du côté de l’Aigle, du Cygne, de<br />

Céphée, de Persée <strong>et</strong> du Cocher -, <strong>les</strong> autres, quant à eux, se déplacent depuis le<br />

Sagittaire jusqu’au Taureau en voyageant par le sud - ce qui nous emmène du côté du<br />

Centaure, <strong>des</strong> Voi<strong>les</strong>, de la Carène, de la Poupe <strong>et</strong> du Monocéros.<br />

Quant à ce Zeus qui opère la séparation, il est, au choix, le soleil ou la planète Jupiter.<br />

Dans <strong>les</strong> deux cas, la planète concernée traverse la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Bref, une fois <strong>les</strong> deux aig<strong>les</strong> parvenus au centre du monde, nous avons atteint, en<br />

parlant de l’omphalos, le point névralgique de l’univers au moment de sa création. Et<br />

comme ce même omphalos servait également de tombe au serpent gigantesque (son nom<br />

est Python) qui avait été tué par Apollon, notre Apollon est ici dans le rôle du soleil lorsque<br />

celui-ci traverse la Voie Lactée (son nom est Python) à la hauteur du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux<br />

Gémeaux.<br />

A part cela, on peut également identifier la pierre conique à la constellation du Cocher<br />

(laquelle a bel <strong>et</strong> bien une forme conique).<br />

Quant au serpent enfermé sous un tumulus pareil, il représente la Voie Lactée.<br />

Maintenant, supposons que le serpent Python était la constellation de l’Hydre au lieu<br />

d’être la Voie Lactée.<br />

En ce cas, la pierre conique est alors représentée par une Grande Ourse qui est<br />

<strong>des</strong>cendue, avec ses étoi<strong>les</strong>, à la hauteur de la ligne de l’horizon.<br />

C<strong>et</strong>te Grande Ourse ressemble à un cône si l’on fait abstraction <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la<br />

constellation qui vont d’Alkaid à Mégrez.<br />

Quant aux deux aig<strong>les</strong> qui se rejoignent au centre du monde en partant depuis ses<br />

deux extrémités est <strong>et</strong> ouest, ils continuent, dans ce nouveau scénario, d’être représentés<br />

par <strong>les</strong> deux branches de la Voie Lactée lorsque cel<strong>les</strong>-ci se rejoignent à la hauteur du<br />

Cocher ou du Taureau, ce qui nous renvoie, si l’on se place à la hauteur de la ligne de<br />

l’Ecliptique, du côté du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Quant à Apollon qui tue le serpent Python, au lieu de voir en lui le soleil, on peut<br />

également voir en lui la planète Mercure.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Tout cela pour dire que le monde ressemble au chaos lorsqu’il est dominé par un<br />

serpent Python qui, une fois qu’il aura disparu au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, sera<br />

enterré au-<strong>des</strong>sous d’une pierre conique représentée ici par la Grande Ourse (elle qui est<br />

<strong>des</strong>cendue, si l’on regarde du côté de la borne située au nord du planisphère cé<strong>les</strong>te, en<br />

direction de la ligne de l’horizon avec ses étoi<strong>les</strong>). Si l’on était dans la mythologie<br />

égyptienne, on dirait que S<strong>et</strong>h - représenté par la Grande Ourse - a tué Apopi - représenté<br />

par l’Hydre - à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et si la pierre conique est la Grande Ourse, on peut également assimiler Python, vu la<br />

forme d’un Lynx qui ressemble lui aussi à un serpent, à c<strong>et</strong>te constellation.<br />

Bref, Python, au lieu d’être représenté par l’Hydre, le serait alors par le Lynx, ou, autre<br />

variante, par la Voie Lactée située juste à côté (un Python qui, quelle que soit son identité<br />

sabéenne, est tué par un Apollon qui, au lieu d’être le soleil, est la planète Mercure).<br />

10. Apollon, ce dieu de la lumière / sa lutte avec Hercule/Héraclès<br />

Et puisque nous en sommes à Apollon, <strong>les</strong> images nous le montrent parfois sous <strong>les</strong><br />

traits d’un dieu oraculaire en position tantôt debout, nu, avec un cerf dans une main <strong>et</strong> un<br />

arc dans l’autre ; tantôt assis, accompagné tour à tour de l’omphalos, du trépied <strong>et</strong> du<br />

serpent, un Apollon qui, en tant que dieu oraculaire, avait - nous disent <strong>les</strong> textes - le lion<br />

pour principal attribut.[a]<br />

[Note a : toutes ces informations ont été tirées du site intern<strong>et</strong><br />

http://www.asiecentrale.n<strong>et</strong>/dunhuang/RechercheN.php]<br />

Attendu par ailleurs qu’Apollon <strong>et</strong> Hercule/Heraclès tiraient le trépied chacun de leur<br />

côté, on peut considérer qu’Hercule est dans le rôle du soleil, lui-même disputant à la<br />

planète Mercure un trépied représenté par ???? (s’agit-il de la Licorne, elle-même ayant<br />

trois pieds si l’on regarde <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du bas ????).<br />

Maintenant, imaginons qu’Hercule était représenté par la constellation du même nom,<br />

au lieu de l’être par le soleil.<br />

En ce cas, ce même Hercule dispute à une planète Mercure qui circule le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique, un trépied représenté par ??<br />

A en croire le ou <strong>les</strong> auteurs du site http://grenier2clio.free.fr/grec/apollon.htm, chaque<br />

automne, Apollon se r<strong>et</strong>irait chez <strong>les</strong> Hyperboréens, dans l'extrême nord, <strong>et</strong> revenait au<br />

printemps. De plus, aux dires de ces auteurs, il participa au concours de musique présidé<br />

par le roi Midas, l’emportant, à c<strong>et</strong>te occasion, sur Pan, ce qui lui permit de devenir le dieu<br />

incontesté de la musique. Enfin, dernière information, il gardait <strong>les</strong> troupeaux que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong><br />

possédaient en Piérie, avant d’en confier la charge à Hermès.<br />

Si, à partir de là, on part du principe que Pan est, au choix, le soleil, ou, autre variante,<br />

la constellation du Capricorne ou celle du Bélier (éventuellement aussi la constellation<br />

d’Orion), comparé à un Hermès qui, en tant que père de Pan, est la planète Mercure, on<br />

peut en déduire, si la planète Mercure est représenté par Hermès, qu’Apollon est le soleil.<br />

Seulement voilà, si, comme on le lira ci-<strong>des</strong>sous, Apollon conduisait le char du soleil, il<br />

ne pouvait pas être ce soleil.<br />

11. Les attributs <strong>et</strong> attributions d’Apollon / Hermès <strong>et</strong> le Caducée<br />

En eff<strong>et</strong>, tel<strong>les</strong> étaient ses attributions (el<strong>les</strong>-mêmes étant tirées du site susmentionné).<br />

Attributions<br />

Ses fonctions sont très variées.<br />

• Il est le dieu de la lumière, <strong>et</strong> conduit le char du soleil.<br />

• C'est aussi un dieu agricole : à Amyclées (Apollon Carneios), en Arcadie<br />

• (Apollon Nomios).<br />

• C'est le dieu <strong>des</strong> purifications,<br />

• le dieu vengeur qui déchaîne <strong>les</strong> épidémies,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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• le dieu protecteur, le dieu médecin avant son fils Asclépios,<br />

• le dieu <strong>des</strong> arts, surtout de la poésie <strong>et</strong> de la musique,<br />

• le dieu de la divination.<br />

Nombreux aussi sont ses surnoms ou ses épithètes :<br />

• Phoibos (le brillant),<br />

• Pythios ou Pythoktonos (le vainqueur du dragon),<br />

• Hékatébolos (qui frappe de loin),<br />

• Argurotoxos (à l'arc d'argent),<br />

• Sôter (le sauveur),<br />

• Alexicacos (le secourable),<br />

• Iatromantis (le médecin devin),<br />

• Musagète (le conducteur <strong>des</strong> Muses),<br />

• Sauroctone (tueur de lézards),<br />

• Citharède (tenant une cithare)<br />

<strong>et</strong>, pour rappeler <strong>les</strong> lieux de culte : Clarios, Lykios Isménios, Amyclaeos, Délios, <strong>et</strong>c. (il<br />

avait <strong>des</strong> fidè<strong>les</strong> dans toute la Grèce).<br />

Sachant qu’Apollon tire le char du soleil, on peut voir en lui une autre planète (par<br />

exemple, Mercure), ou, autre variante, une constellation.<br />

Certes, on pourrait voir en Apollon la planète Mars si la place n’était prise par le dieu<br />

Arès (un Arès qui s’appelait Mars sur le domaine romain).<br />

Dans ces conditions, mieux vaut voir en lui la planète Mercure.<br />

Apollon étant le conducteur du char du soleil, cela signifie que ladite planète se tient en<br />

avant du soleil lorsque <strong>les</strong> deux planètes se déplacent le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Mercure faisant de nombreuses bouc<strong>les</strong> ou rétrogradations (ici par rapport à sa marche<br />

normale, qui est elle-même une marche rétrograde, ou rétrogradante, sur le chemin de<br />

l’Ecliptique, par rapport aux constellations zodiaca<strong>les</strong>), <strong>les</strong> Anciens (qui sont ici <strong>des</strong> Grecs)<br />

ont vu en elle, sous le nom d’Apollon, le dieu <strong>des</strong> voyageurs, <strong>des</strong> commerçants <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

voleurs.<br />

Et parce qu’Apollon sortira vainqueur de Python, on peut considérer que la planète<br />

Mercure stationne désormais dans la constellation du Cancer.<br />

A part cela, on peut considérer que la planète Mercure stationne au milieu <strong>des</strong> neuf<br />

Pléia<strong>des</strong> lorsque Apollon garde <strong>les</strong> troupeaux en Piérie pour le compte <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, avant<br />

d’en confier la garde à un Hermès (qui s’appelait Thot <strong>et</strong> avait la forme d’un ibis, en<br />

Egypte) représenté alors par ???? [Persée ????].<br />

Mais supposons qu’Hermès était la planète Mercure. Cela signifie alors que, dans c<strong>et</strong>te<br />

séquence, Apollon est représenté par le soleil.<br />

Et parce que Mercure est, sous le nom d’Hermès, en train de faire une boucle qui<br />

r<strong>et</strong>arde sa marche normale le long de la ligne de l’Ecliptique, il reçoit <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> <strong>des</strong><br />

mains d’un soleil qui se situe désormais dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant au caducée d’Hermès, il avait l’aspect suivant selon le ou <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://www.aly-abbara.com/histoire/Mythologie/Grece/Asklepios_Esculape.html)<br />

«caducée d'Hermès» : un bâton de laurier ou d'olivier autour duquel s'enroulent deux<br />

serpents entrelacés, il est aussi surmonté de deux ai<strong>les</strong>, symbolisant la vélocité d'Hermès<br />

le messager <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>. Il s'agit à l'origine d’une bagu<strong>et</strong>te en or offerte par Apollon à<br />

Hermès, qui l'utilise un jour pour séparer deux serpents, mais ces serpents s’y enroulent.<br />

12. Pheobus Apollon / Apollon <strong>et</strong> son fils Asclépios<br />

D’après ce texte, le caducée à été transmis à un Hermès qui est la planète Mercure, par<br />

un Apollon qui est lui-même le soleil.<br />

Ceci dit, dans la mesure où ce même Apollon faisait couple, sous le nom de Phoebus,<br />

avec Phoebé, on peut voir dans ce couple-là le soleil <strong>et</strong> la lune.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Et c’est également un soleil qui, sous le nom d’Apollon, rem<strong>et</strong> le caducée (ce dernier<br />

étant représenté alors par un seul serpent) à son fils Asclépios (alias Esculape).<br />

Apollon est ici un soleil qui transm<strong>et</strong> le caducée à un fils qui, sous le nom d’Esculape,<br />

est, au choix, la planète Mercure ou la constellation nommée Ophiucus (autre nom : le<br />

Serpentaire), ce qui présuppose que <strong>les</strong> planètes Soleil ou Mercure stationnent à<br />

proximité.<br />

Et si Asclépios est le Serpentaire, sa mère, Coronis, représente alors la Couronne<br />

Boréale, elle qui tomba enceinte de son fils quand Apollon, expression, au choix, du Soleil<br />

ou de la planète Mercure, stationna, au moment de lui faire faire c<strong>et</strong> enfant-là, dans la<br />

Vierge ou dans la Balance.<br />

Quant aux hommes guéris par le Caducée, ils représentent <strong>les</strong> planètes du système<br />

solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci ressuscitent, grâce aux vertus magiques de la bagu<strong>et</strong>te en or,<br />

après avoir traversé le monde <strong>des</strong> morts.<br />

Et à supposer que ce monde-là était représenté par l’Hydre, cela signifie qu’el<strong>les</strong>mêmes<br />

stationnent à la hauteur du Scorpion <strong>et</strong> d'Ophiucus (alias le Serpentaire), au<br />

moment de guérir grâce à un Caducée qui est alors dans <strong>les</strong> mains de la constellation du<br />

Serpentaire.<br />

Ce même Serpentaire étant représenté par Asclépios (variante Esculape), on peut<br />

considérer que celui-ci a acquis sa science médicale auprès d’un centaure Chiron qui est,<br />

au choix, la constellation du Sagittaire ou celle du Centaure.<br />

Quant à la bagu<strong>et</strong>te en or dont Mercure se sert pour guérir <strong>les</strong> mala<strong>des</strong>, elle est<br />

probablement faite avec un or qui est lui-même le soleil.<br />

Reste à savoir si c<strong>et</strong>te bagu<strong>et</strong>te-là était utilisée pour aider <strong>les</strong> planètes du système<br />

solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci traversent la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ou, autre<br />

variante, lorsqu’el<strong>les</strong> traversent la Voie Lactée côté Scorpion Sagittaire, ou troisième<br />

variante, lorsqu’el<strong>les</strong> traversent la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te dominée par l’Hydre <strong>et</strong> ses<br />

coreligionnaires Sextant, Cratère <strong>et</strong> Corbeau.<br />

Ceci dit, si Apollon était le soleil au lieu d’être la planète Mercure, on peut également<br />

voir en elle, bagu<strong>et</strong>te magique, l’expression de la planète Mercure.<br />

C’est alors elle que le Serpentaire reçoit, sous le nom d’Asclépios, en guise<br />

d’instrument aux vertus magiques, <strong>des</strong> mains d’un père (son nom est Apollon) qui est luimême<br />

le soleil.<br />

Les mala<strong>des</strong> étant ici <strong>les</strong> planètes du système solaire, cela prouve une chose : que<br />

cel<strong>les</strong>-ci sont guéries une fois qu’el<strong>les</strong> ont traversé la zone dominée par l’Hydre. La<br />

preuve : el<strong>les</strong> se situent à la hauteur du Scorpion <strong>et</strong> d’Ophiucus à c<strong>et</strong> instant, un Ophiucus<br />

qui <strong>les</strong> guérit grâce au pouvoir magique qu’il a hérité de la planète Mercure quand c<strong>et</strong>te<br />

dernière stationne dans sa sphère.<br />

De la même façon, quand nous lisons, dans le site susmentionné, que la bagu<strong>et</strong>te d’or,<br />

une fois aux mains d’Hermès, est censée séparer <strong>les</strong> deux serpents, on peut considérer<br />

que ceux-ci sont représentés, dans la variante sabéenne du récit, par <strong>les</strong> serpents Caput<br />

<strong>et</strong> Cauda, eux-mêmes s’enroulant non seulement autour d’une planète Mercure qui est en<br />

train de faire une boucle dans le Scorpion ou le Sagittaire, mais également autour d’une<br />

constellation représentée alors par Ophiucus (alias le Serpentaire).<br />

Supposons, à partir de là, <strong>et</strong> pour bien comprendre toute la séquence que nous<br />

sommes en train d’étudier, que la planète Mercure ait pris de l’avance sur <strong>les</strong> autres<br />

planètes, en arrivant dans le Sagittaire, <strong>et</strong> ce alors même que <strong>les</strong> autres planètes<br />

continuent de résider dans la zone dominée par la Druje (comme disaient <strong>les</strong> anciens<br />

Iraniens en faisant allusion à une constellation de l’Hydre qui s’espace entre le Cancer <strong>et</strong><br />

la Balance).<br />

Et supposons également que la planète Mercure est r<strong>et</strong>enue, une fois parvenue à<br />

l’entrée du Sagittaire, par une boucle qui va la ramener à la hauteur d’Ophiucus.<br />

C<strong>et</strong>te boucle a alors pour conséquence que <strong>les</strong> autres planètes (qui, pour ce qui <strong>les</strong><br />

concerne, poursuivent leur chemin sans anicroche, autrement dit sans faire de boucle)<br />

rejoignent la planète Mercure à la hauteur d’Ophiucus.<br />

Et comme Mercure incarne un caducée qui stationnait à l’entrée du Sagittaire avant de<br />

revenir vers Ophiucus à cause de sa boucle, c’est comme si le centaure Chiron (qui est ici<br />

la constellation du Sagittaire) avait transmis sa science médicale (représentée ici par le<br />

Caducée en personne) à un Esculape/Asclépios qui est la constellation d’Ophiucus.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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13. Le jeune <strong>et</strong> séduisant Apollon, prince de la lumière<br />

A part cela, quand Apollon s’entoure <strong>des</strong> Muses, on peut considérer qu’il incarne une<br />

planète soleil ou une planète Mercure qui stationne à c<strong>et</strong> instant au milieu <strong>des</strong> neuf<br />

Pléia<strong>des</strong>.<br />

Même remarque à propos de la cithare ou de la lyre dont jouait le dieu.<br />

C<strong>et</strong> instrument a partie liée, dans la variante sabéenne du récit, avec une planète<br />

Mercure qui se tient dans ou à proximité <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

En résumé, le dieu beau de forme, élégant, jeune, <strong>et</strong> roi de la musique était, sous le<br />

nom d’Apollon, au choix, le soleil ou la planète Mercure lorsque celle-ci s’égaie au milieu<br />

<strong>des</strong> neuf Pléia<strong>des</strong>.<br />

C<strong>et</strong>te planète étant synonyme de sagesse, d’art <strong>et</strong> d’intelligence, elle était associée au<br />

dieu Nabû sur le domaine babylonien ancien, un Nabû qui était lui-même le fils de<br />

Mardouk.<br />

14. Mardouk <strong>et</strong> son fils Nabû / r<strong>et</strong>our à Asclépios/Esculape / la<br />

gorgone Méduse<br />

Sachant que le Mardouk de la religion sabéenne (ici dans sa version babylonienne)<br />

était, au choix, le soleil renaissant ou la planète Jupiter (elle aussi renaissante) [dans <strong>les</strong><br />

deux cas Mardouk était surnommé « le Taurillon du Soleil» - en sumérien : Amar Utu - un<br />

soleil qui est ici, ou bien un soleil ancien, celui d’avant la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux, ou bien l’expression de la planète Saturne, ce premier soleil du monde qui<br />

s’appelait également Shamash dans <strong>les</strong> textes de l’antique Mésopotamie] ; bref, sachant<br />

tout cela, on peut considérer que la planète incarnée par lui stationne, ou bien dans la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ou bien à la sortie de c<strong>et</strong>te Voie côté Gémeaux, au<br />

moment où elle conçoit un fils qui, sous le nom de Nabû, est la planète Mercure (elle qui,<br />

parce qu’elle court plus vite que la planète Jupiter, se trouve être la première à quitter la<br />

Voie Lactée côté Gémeaux après l’avoir traversée au moyen du Caducée ; <strong>et</strong> la première<br />

aussi à frapper l’Hydre <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres démons au moyen dudit Caducée).<br />

Et à supposer, pour en revenir au mythe grec, que la planète Mercure était représentée<br />

par le fils d’Apollon (son nom est Asclépios - un Asclépios qui s’appelait Esculape chez <strong>les</strong><br />

Romains), Apollon lui-même est alors le soleil lorsque celui-ci sauve le monde (sousentendu<br />

: de l’obscurité ambiante) en quittant la Voie Lactée.<br />

Et parce que Mercure précède parfois <strong>les</strong> planètes Soleil ou Jupiter dans la Voie<br />

Lactée, c’est comme si, à c<strong>et</strong> instant, Zeus (représenté ici par la planète Jupiter) avait<br />

foudroyé Esculape, le fils d’Apollon.<br />

Mais là encore, si Esculape est la constellation d’Ophiucus (alias le Serpentaire), celleci<br />

est foudroyée par un Zeus, qui sous ses aspects de planète Jupiter, a pénétré dans la<br />

Voie Lactée côté Scorpion Sagittaire.<br />

Et quand Asclépios/Esculape reçoit <strong>des</strong> mains d’Athéna la fiole magique qui lui<br />

perm<strong>et</strong>tra de guérir, le moment venu, <strong>les</strong> mala<strong>des</strong> ou <strong>les</strong> mourants, il incarne une<br />

constellation d’Ophiucus qui reçoit la planète Vénus dans sa sphère, une Vénus qui lui<br />

rem<strong>et</strong>, à c<strong>et</strong> instant, une fiole dont le contenu, à en croire <strong>les</strong> textes, provenait du sang de<br />

la gorgone Méduse. Plus précisément, si la partie droite du sang de la Méduse contenue<br />

dans la fiole avait effectivement le pouvoir de guérir <strong>et</strong> de ressusciter celui qui en buvait,<br />

sa partie gauche, tel un poison aussi foudroyant que le curare, tuait aussi sec celui qui en<br />

buvait.<br />

En fait, on peut même aller jusqu’à dire qu’Athéna donna deux fio<strong>les</strong> à Asclépios,<br />

comme en témoigne c<strong>et</strong> extrait tiré du site http://fr.wikipedia.org/wiki/Asclépios, qui fait<br />

intervenir le héros Persée dans le débat :<br />

Après que Persée eut tué la Gorgone Méduse <strong>et</strong> finalement donné sa tête à Athéna,<br />

c<strong>et</strong>te dernière donne à Asclépios deux fio<strong>les</strong> du sang de la Gorgone. La première (issue<br />

de la veine droite) a le pouvoir de guérir de toutes <strong>les</strong> b<strong>les</strong>sures <strong>et</strong> de ressusciter <strong>les</strong><br />

morts, tandis que la seconde (issue de la veine gauche) est un violent poison.<br />

En étudiant ces fio<strong>les</strong> de sang, certaines gouttes s'en déversent sur le sol de sa<br />

demeure, <strong>et</strong> chaque goutte donne naissance à un serpent. On en r<strong>et</strong>iendra le symbole de<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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la médecine, le caducée, représentant un de ces serpents s'enroulant autour du bâton<br />

d'Asclepios.<br />

Dans c<strong>et</strong>te séquence, il est peu probable qu’Asclépios joue le rôle d’Ophiucus (autre<br />

nom : le Serpentaire). En eff<strong>et</strong>, on sera plus près de la vérité, d’après la suite du récit, en<br />

disant qu’Asclépios (représenté ici par le Caducée en personne) est la planète Mercure.<br />

C<strong>et</strong>te restriction, à propos du rôle d’Asclépios, n’empêche nullement de reconnaître<br />

qu’un pareil personnage, qui était le dieu <strong>des</strong> médecins <strong>et</strong> médecin lui-même, avait<br />

pouvoir de vie <strong>et</strong> de mort sur ses suj<strong>et</strong>s selon qu’il utilisait telle ou telle fiole, ou, autre<br />

variante, telle ou telle partie de la même fiole.<br />

Et parce que nous sommes ici sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, on peut en déduire que la<br />

planète Mercure, maintenant qu’elle dispose de sa fiole miraculeuse, a quitté la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et parce qu’elle stationne, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, à<br />

la hauteur du Cancer <strong>et</strong> du Lion, on peut considérer qu’elle fait deux choses en même<br />

temps : a) elle guérit, sur sa droite, une Grande Ourse dont certaines étoi<strong>les</strong> sont en train<br />

de mourir (el<strong>les</strong> qui ont passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon) ; <strong>et</strong> b) elle tue, sur sa<br />

gauche (sous entendu : avec le curare issu du sang de la Gorgone Méduse), une Hydre<br />

qui disparaît alors au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (ce qui présuppose que la planète<br />

Mercure se situe déjà, sous le nom d’Esculape, à proximité de la constellation du<br />

Sagittaire à c<strong>et</strong> instant - lui-même, Sagittaire, étant représenté ici par le Centaure Chiron).<br />

Sachant par ailleurs que la Gorgone Méduse avait été tuée par Persée, <strong>et</strong> sa tête<br />

donnée par ce même Persée à une Athéna qui la m<strong>et</strong>tra sur son égide afin de mieux<br />

terroriser ses ennemis, on peut identifier la Gorgone, ou bien à la tête de la Voie Lactée<br />

(elle-même se situant à la hauteur de Persée <strong>et</strong>/ou du Cocher, ou, autre variante, à la<br />

hauteur du Taureau ou <strong>des</strong> deux Gémeaux), ou bien, autre option, à telle ou telle étoile<br />

appartenant, sinon à Persée, du moins à une constellation située à proximité.<br />

Maintenant, supposons que la planète Mercure se situe, sous le nom<br />

d’Esculape/Asclépios, à proximité de la constellation d’Ophiucus lorsqu’elle reçoit la potion<br />

magique <strong>des</strong> mains d’Athéna.<br />

En ce cas, on peut considérer qu’elle demeure dans le Scorpion, plus précisément<br />

devant <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> qui, pour appartenir à ses Pinces, ne s’en situent pas moins, sous<br />

<strong>les</strong> noms de Grattias Scorpii, Delta Scorpii <strong>et</strong> Pi Scorpii, tout près de la ligne de<br />

l’Ecliptique.<br />

Mais peut-être <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> que nous venons de citer étaient-el<strong>les</strong> représentées par<br />

<strong>les</strong> Grées - sortes de vieil<strong>les</strong> femmes au corps de cygne <strong>et</strong> qui ressemblaient à <strong>des</strong><br />

oiseaux gris au profil d’autant plus lugubre qu’el<strong>les</strong> disposaient d’un œil unique <strong>et</strong> d’une<br />

dent unique pour voir <strong>et</strong> se nourrir, attributs dont el<strong>les</strong> se servaient à tour de rôle.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut identifier, tour à tour l’œil unique <strong>des</strong> trois Gées avec l’étoile<br />

Antarès du Scorpion, <strong>et</strong> leur dent unique avec l’étoile Rhô du Scorpion.<br />

15. Les trois Grées<br />

A propos de ces Grées, la légende nous apprend que l’œil unique <strong>des</strong> trois Grées leur<br />

fut volé par un Persée qui leur promit de le leur rendre si el<strong>les</strong> lui communiquaient<br />

l’adresse <strong>des</strong> nymphes du Styx - promesse qu’il ne respecta point - à en croire certaines<br />

variantes associées à c<strong>et</strong>te légende - puisqu’il j<strong>et</strong>a l’œil <strong>des</strong> Grées dans le lac Tritonis<br />

situé en Libye, <strong>les</strong> empêchant ainsi d’avertir leurs trois sœurs Gorgones de son arrivée<br />

auprès d’el<strong>les</strong>.<br />

Quant aux nymphes du Styx, on apprend ceci à leur suj<strong>et</strong> :<br />

• el<strong>les</strong> habitaient dans la région du Nord, plus précisément au pays <strong>des</strong> Hyperboréens ;<br />

• el<strong>les</strong> avaient, sous <strong>les</strong> traits <strong>des</strong> jeunes fil<strong>les</strong> qu’el<strong>les</strong> étaient, l’habitude de danser au<br />

son de la lyre <strong>et</strong> de la flûte ;<br />

• enfin el<strong>les</strong> détenaient <strong>les</strong> obj<strong>et</strong>s ou instruments qui perm<strong>et</strong>tront à Persée de tuer la<br />

Méduse, à savoir :<br />

• le casque d’Hadès (lequel rendait invisible quiconque le portait sur sa tête - étant<br />

précisé que la Méduse était capable de changer en pierre quiconque osait la<br />

regarder droit dans <strong>les</strong> yeux) ;<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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• <strong>les</strong> sanda<strong>les</strong> ailées qui transporteront le héros dans <strong>les</strong> airs afin qu’il arrive jusqu’à<br />

elle ;<br />

• enfin une besace capable de prendre la même forme que l’obj<strong>et</strong> contenu en elle -<br />

un obj<strong>et</strong> qui sera la tête même de la Méduse, une fois c<strong>et</strong>te dernière décapitée par<br />

le héros).<br />

16. L’Hyperborée selon Char<strong>les</strong> François Dupuis / l’île de Délos<br />

On en saura plus, à propos <strong>des</strong> Hyperboréens, en lisant c<strong>et</strong> extrait tiré du livre de<br />

Char<strong>les</strong> François Dupuis intitulé Origine de tous <strong>les</strong> cultes, ou Religion universelle, extrait<br />

lu ici dans Fêtes <strong>et</strong> courtisanes de la Grèce, Supplément aux voyages d'Anacharsis de<br />

Pierre Jean Baptiste Chaussard (F. Buisson 1801) :<br />

Le printemps était donc l’époque de la théophanie ou de l’apparition du bel Apollon qui<br />

rapportait la lumière dans <strong>les</strong> contrées boréa<strong>les</strong> désignées sous le nom d’île<br />

hyperboréenne. C’était à l’entrée du printemps que se célébraient, dans toutes <strong>les</strong> î<strong>les</strong><br />

Cycla<strong>des</strong>, <strong>les</strong> jeux établis en la victoire qu’avait remportée Apollon sur le serpent Python.<br />

Aussi est-ce au printemps, au moment où l’hiver finit, <strong>et</strong> où l’univers sorti <strong>des</strong> eaux du<br />

déluge, suivant <strong>les</strong> allégories sacrées, va se reproduire, qu’Ovide place la victoire<br />

d’Apollon sur Python, ou sur le monstre dont le mauvais principe avait pris la forme durant<br />

tout l’hiver. En eff<strong>et</strong>, c’est en hiver que le serpent du pôle, Python, montait aux cieux, pour<br />

troubler l’harmonie de l’univers <strong>et</strong> dégrader la nature.<br />

C’est par la même raison que <strong>les</strong> hélia<strong>des</strong>, ou <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> du soleil, se trouvent placées<br />

dans le ciel sur ces mêmes limites de l’équinoxe du printemps. Apollon a pour amantes ou<br />

pour épouses sept fil<strong>les</strong>, dont <strong>les</strong> noms sont ceux <strong>des</strong> pléia<strong>des</strong>, dont l’apparition ou le<br />

lever héliaque, chez <strong>les</strong> Hyperboréens, fixait le terme <strong>des</strong> fêtes d’Apollon.<br />

L’union du soleil aux hya<strong>des</strong> ou aux étoi<strong>les</strong> du signe dans lequel est placée Io, <strong>et</strong> dont<br />

une porte le nom de Coronis <strong>et</strong> une autre celui d’Arsinoé, donna naissance à la fable qui<br />

fait naître Esculape <strong>des</strong> amours d’Apollon <strong>et</strong> de Coronis, ou, suivant d’autres, d’Arsinoé.<br />

En eff<strong>et</strong>, Esculape est le serpentaire qui se lève toujours au coucher du taureau ou <strong>des</strong><br />

hya<strong>des</strong>, ou aux astres du taureau du printemps. Nous l’avons déjà reconnu sous le nom<br />

de Cadmus qui cherchait sa soeur Europe placée sur le même taureau où est Coronis qui<br />

ouvre la nuit du premier jour du printemps, lorsque le soleil entrait au taureau équinoxial.<br />

Les anciens supposaient qu’Apollon restait en Lycie <strong>les</strong> six mois d’hiver, <strong>et</strong> qu’il la<br />

quittait au printemps, pour passer au nord chez <strong>les</strong> Hyperboréens, suivant <strong>les</strong> uns, à<br />

Délos, suivant d’autres. L’expédition <strong>des</strong> argonautes ou la conquête du bélier cé<strong>les</strong>te par<br />

Jason, image symbolique du soleil, n’est qu’une fiction sacrée sur le fameux passage<br />

célèbre chez tous <strong>les</strong> peup<strong>les</strong> c’était le passage de la mer Rouge <strong>des</strong> Hébreux, <strong>et</strong> l’entrée<br />

dans la terre promise ; c’était la Pâque <strong>des</strong> chrétiens, ou le passage par l’agneau au règne<br />

de la lumière, <strong>et</strong> le triomphe du dieu lumière, dieu agneau, sur le prince <strong>des</strong> ténèbres<br />

représenté sous l’emblème du serpent que tue Apollon aussi dieu de la lumière.....<br />

D’après ce texte de Dupuis, le pays <strong>des</strong> Hyperboréens se situe, ou bien dans la Voie<br />

Lactée (elle qui traverse ici le Taureau <strong>et</strong>/ou <strong>les</strong> deux Gémeaux), ou bien dans le secteur<br />

de l’Ecliptique reliant la Voie Lactée au point solsticial d’été (lui-même se situant à la sortie<br />

<strong>des</strong> Gémeaux ou dans le Cancer).<br />

On peut donc en conclure que le soleil quitte le Déluge (représenté ici par la Voie<br />

Lactée) pour aller vers la constellation du Cancer (elle-même étant probablement<br />

représentée ici par la cité de Délos) quand il stationne, sous le nom d’Apollon, au pays <strong>des</strong><br />

Hyperboréens.<br />

Et l’on peut considérer qu’il fréquente la cité de Délos, ou, ce qui revient au même, le<br />

somm<strong>et</strong> du ciel visible (qui, s’agissant du soleil, se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à une<br />

altitude de 59° <strong>et</strong> plus) lorsqu’il incarne le soleil solsticial d’été (lui-même se situant, à c<strong>et</strong><br />

instant, ou bien dans le Cancer, ou bien dans un secteur borné d’un côté par l’étoile Wasat<br />

<strong>des</strong> Gémeaux <strong>et</strong> de l’autre par le Cancer).<br />

Pour autant, l’Apollon qui couche avec <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> (voir texte de Dupuis) n’est pas tant<br />

le soleil lui-même que la planète Mercure (ce qui nous renvoie, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

avant la Voie Lactée, autrement dit à l’entrée même de la constellation du Taureau).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Pour en revenir au pays <strong>des</strong> Hyperboréens, nous lisons sous le site<br />

http://racines.traditions.free.fr/hyperbor%20/hyperbor.pdf, que l’Hyperborée est à chercher<br />

du côté de Thulé, plus exactement que Thulé était le centre de ce pays, comme le<br />

suggèrent <strong>des</strong> auteurs connus tels que «Homère, Aristéas de Proconnèse, Eschyle,<br />

Pindare, Hérodote, Hécatée d’Abdère, Callimaque, Apollonius de Rho<strong>des</strong>, Eratosthènes,<br />

Pausanias, Diodore de Sicile, Virgile, Strabon, Ovide, Sénèque, Pline l’ancien, Plutarque,<br />

Ptolémée, Pomponius Mela, Jamblique, Avienus, <strong>et</strong>c.», un pays hyperboréen qui semble<br />

également se confondre, d’après le ou <strong>les</strong> auteurs du site, avec <strong>les</strong> Champs Elysées <strong>et</strong><br />

avec l’Enfer (lui-même étant le pays <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> inférieurs ou souterrains).<br />

Le problème, avec ces définitions, est que nous ne savons pas si l’Hyperborée se situe,<br />

sur la carte terrestre, au nord ou au sud.<br />

Et ce qui vaut pour la carte terrestre vaut également, a fortiori, pour la carte cé<strong>les</strong>te. En<br />

eff<strong>et</strong>, si l’Hyperborée se situe au nord, il faut chercher pareil pays du côté de la Grande<br />

Ourse. Et s’il s’identifie aux enfers, il faut le chercher plus au sud, <strong>et</strong> notamment du côté<br />

d’un dieu Pluton qui, en tant que roi de l’Hadès, était représenté, au choix, par la planète<br />

Pluton (à supposer que nos ancêtres disposaient <strong>des</strong> instruments nécessaires pour la<br />

voir), ou, autre variante, par la constellation de l’Hydre.<br />

Et peut-être ce pays-là se situe-t-il du côté de Persée (qui est ici la constellation du<br />

même nom), si l’on part du principe qu’un pareil héros se rend au pays de l’Hyperborée<br />

lorsqu’il va chercher, auprès <strong>des</strong> nymphes du nord (ou nymphes de Styx), <strong>les</strong> instruments<br />

qui l’autoriseront à tuer la Gorgone Méduse.<br />

17. Un r<strong>et</strong>our auprès <strong>des</strong> Grées / <strong>les</strong> trois Gorgones / <strong>les</strong> aventure de<br />

Persée<br />

Ceci dit, il n’est absolument pas certain que <strong>les</strong> Grées, fil<strong>les</strong> de Phorcyx, se situaient au<br />

même endroit. En eff<strong>et</strong>, vu leurs cheveux blancs <strong>et</strong> leurs ri<strong>des</strong>, peut-être habitaient-el<strong>les</strong><br />

au sein de la Voie Lactée (elle qui traverse ici la constellation de Persée).<br />

Sachant que leur père (son nom est Phorcys) était le fils, tour à tour d’un Pontos qui<br />

était lui-même l’expression du Flot, <strong>et</strong> d’une Gaia qui était l’expression de la Terre ; <strong>et</strong><br />

sachant également qu’il conçut <strong>des</strong> monstres en guise d’enfants, en compagnie de son<br />

épouse Céto, on a là une indication fort précieuse.<br />

En eff<strong>et</strong>, supposons que Céto était la constellation de la Baleine (en latin : Cétus). Et<br />

supposons également que Prontos (dit le Flot) était la constellation d’Eridanus.<br />

En ce cas, leurs enfants (au nombre <strong>des</strong>quels figurent <strong>les</strong> trois Grées ainsi que <strong>les</strong> trois<br />

Gorgones) sont forcément représentés par <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qui habitent dans la partie basse du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

On objectera peut-être que <strong>les</strong> Gorgones habitaient, avec leurs ai<strong>les</strong> immenses, leurs<br />

nombreuses écail<strong>les</strong> sur leur corps, <strong>et</strong> <strong>les</strong> serpents qui leur tenaient lieu de cheveux, plus<br />

loin que ce pays merveilleux qu’est l’Hyperborée ; plus précisément du côté de l’occident,<br />

au-delà de l’océan, ce qui semble contredire le propos précédent.<br />

Mais supposons que l’Hyperborée, au lieu de désigner la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux, désignait toute la Voie Lactée.<br />

Ce pays-là est non seulement mythique, mais il s’étend, vu la position occupée par la<br />

Voie Lactée sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, de l’extrémité nord à l’extrémité sud dudit<br />

planisphère.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que l’occident se définit ici par rapport à la position<br />

occupée par la constellation nommée Persée (ou Perseus) sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Quant à l’océan (en grec francisé : Océanus), il est lui-même, sous sa forme divinisée,<br />

ou bien l’expression de la Voie Lactée, ou bien la constellation nommée Eridanus (avec<br />

une préférence de notre part pour la Voie Lactée).<br />

18. Le mont Atlas dans <strong>les</strong> aventures de Persée<br />

En résumé, quand Persée (qui est ici la constellation du même nom) va trouver <strong>les</strong><br />

Grées au pied du mont Atlas (car c’est là qu’el<strong>les</strong> demeurent), on peut considérer que ce<br />

mont-là désigne, ou bien la Voie Lactée dans son ensemble, ou bien l’axe de l’univers (lui-<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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même reliant le somm<strong>et</strong> du ciel visible [sous-entendu : depuis la Terre] associé au<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, au somm<strong>et</strong> du ciel invisible associé à ce même planisphère).<br />

En d’autres termes, l’axe de l’univers est, ainsi considéré, la même chose que le<br />

Mundus cher aux Romains <strong>des</strong> premiers temps, un mundus qui a pour extrémité nord le<br />

somm<strong>et</strong> du ciel visible, <strong>et</strong> pour extrémité sud le somm<strong>et</strong> du Grand En Bas (le premier<br />

nommé se situant, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à une altitude de + 90 degrés, <strong>et</strong> le second<br />

nommé se situant, sur ce même planisphère, à une altitude de moins 90 degrés).<br />

Illustrons notre propos par un exemple tout simple. Ainsi, quand une étoile (n’importe<br />

laquelle) se lève le matin au nord-est <strong>et</strong> se couche le soir au nord-ouest, dans le ciel<br />

visible depuis la Terre, il est possible qu’elle se situe, au milieu de la journée, très<br />

exactement au milieu du ciel (lui-même correspondant, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à une<br />

hauteur maximale de + 90°). Et une fois couchée le soir à l’occident, elle fera le chemin<br />

inverse, ce qui l’amènera à se déplacer depuis la borne nord-ouest du planisphère cé<strong>les</strong>te<br />

jusqu’à la borne nord-est associée à ce même planisphère (elle qu’elle fréquentera le<br />

matin du lendemain à son lever). Et tandis que, durant la journée, elle fréquentait le<br />

somm<strong>et</strong> du ciel visible, peut-être fréquentera-t-elle, au milieu de la nuit, le somm<strong>et</strong> du ciel<br />

invisible (lui-même se situant, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à une altitude de moins 90°).<br />

En résumé, on peut considérer que le mont Atlas (appelé Mundus par <strong>les</strong> Romains)<br />

reliait le centre du ciel invisible (situé à une altitude de - 90°) au centre du centre visible<br />

(situé à une altitude de + 90°).<br />

Dans le cas de Persée, par comparaison, quand elle-même, constellation du même<br />

nom, se situe, après s’être couchée la veille au soir à la borne nord-ouest du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, à proximité du somm<strong>et</strong> (inversé) associé au Grand En Bas (ce qui présuppose<br />

que nous sommes au milieu de la nuit), le pied du mont Atlas est lui-même occupé par<br />

une constellation qui n’est rien d’autre, d’après la lecture <strong>des</strong> logiciels d’astronomie (<strong>et</strong><br />

notamment du logiciel MyStars!) que la constellation d’Orion.<br />

Et parce qu’Orion est fort, on peut considérer qu’il soutient, à c<strong>et</strong> instant, tout l’univers<br />

sur ses deux épau<strong>les</strong> (lequel relie ici tout l’espace reliant le somm<strong>et</strong> du ciel visible au<br />

somm<strong>et</strong> du ciel invisible).<br />

Que c<strong>et</strong> Orion soit pétrifié, à c<strong>et</strong> instant, par une constellation de Persée qui utilise pour<br />

cela une gorgone Méduse qui le regarde alors droit dans <strong>les</strong> yeux, la question n’est pas là.<br />

Elle est de constater que le personnage pétrifié soutient, en tant qu’Atlas (c’est-à-dire en<br />

tant que constellation d’Orion) tout l’univers à c<strong>et</strong> instant.<br />

C<strong>et</strong>te information est importante car elle nous perm<strong>et</strong>tra, une fois correctement traitée,<br />

de savoir qui est la Gorgone Méduse, en termes d’étoile ou de constellation.<br />

Pour l’heure, avançons dans l’examen <strong>des</strong> aventures de Persée.<br />

19. Rô<strong>les</strong> d’Athéna <strong>et</strong> d’Hermès dans <strong>les</strong> aventures de Persée<br />

D’après la légende, Athéna <strong>et</strong> Hermès rejoignent Persée lorsque celui-ci, après avoir<br />

volé leur œil aux Grées <strong>et</strong> avoir pris, auprès <strong>des</strong> nymphes du Nord, <strong>les</strong> obj<strong>et</strong>s nécessaires<br />

à l’accomplissement du meurtre sur la personne de Méduse, découvre <strong>les</strong> Gorgones<br />

endormies au milieu de statues <strong>et</strong> d’animaux pétrifiés par la Méduse.<br />

Et parce qu’il ne connaît pas <strong>les</strong> Gorgones, <strong>et</strong> ne sait donc pas <strong>les</strong> distinguer, <strong>les</strong> deux<br />

<strong>dieux</strong> lui montrent qui est la mortelle Méduse.<br />

Et Persée de tuer la Méduse en s’aidant, pour cela, de l’épée d’Hermès <strong>et</strong> du bouclier<br />

d’Athéna (ce bouclier dont il se sert comme d’un miroir afin d’éviter le regard mortel de la<br />

puissante Gorgone).<br />

Et si Méduse a été tuée par Persée (dans d’autres récits le nom du tueur est Thésée),<br />

la raison en est qu’Athéna, qui était jalouse de sa beauté, demanda un jour à ce héros de<br />

la tuer <strong>et</strong> lui confia dans ce but son bouclier en bronze.<br />

Lisse comme un miroir, celui-ci, en eff<strong>et</strong>, perm<strong>et</strong>tait à celui qui s’en servait de<br />

s’approcher tout près de la Méduse sans devoir subir son regard meurtrier.<br />

Pareil regard de la Méduse s’explique par le fait qu’Athéna, dans sa haine pour<br />

Méduse, transforma un jour ses beaux cheveux en serpents, ainsi que son beau <strong>et</strong> doux<br />

regard en un regard capable de pétrifier tous ses amants <strong>et</strong> admirateurs.<br />

Et c’est précisément pour se protéger d’un tel regard que Persée va utiliser, comme un<br />

miroir, le bouclier en bronze que lui a remis Athéna, au moment d’affronter la terrible<br />

Gorgone.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Et une fois que la Méduse sera décapitée par un Persée qui utilise pour cela l’épée<br />

d’Hermès (une Méduse qui, d’après d’autres sources, fut décapitée par Thésée sur l’ordre<br />

d’Athéna), <strong>et</strong> une fois que la tête de la Méduse sera déposée par Persée dans la besace<br />

magique, du sang de son cadavre naîtront deux personnages : Pégase, le cheval ailé, <strong>et</strong><br />

Chrysaor, le guerrier au sabre d’or.<br />

Pour l’heure nous n’en sommes pas là. Pour l’heure, Persée vient tout juste de tuer la<br />

Méduse. Quant aux deux autres Gorgones (leur nom est Sthéno <strong>et</strong> Euralyé), réveillées par<br />

le bruit du meurtre, <strong>et</strong> horrifiées d’apprendre que leur sœur a été tuée - selon d’autres<br />

variantes, el<strong>les</strong> furent réveillées par le bruit lié à l’apparition de Pégase <strong>et</strong> de Chrysaor, -,<br />

el<strong>les</strong> cherchent alors à poursuivre le meurtrier, chose impossible à réaliser si l’on sait que<br />

Persée est devenu invisible grâce au casque d’Hadès posé sur sa tête.<br />

Devenu invisible, le héros a alors tout loisir, grâce au cheval Pégase, de quitter <strong>les</strong> lieux<br />

<strong>et</strong> de s’enfuir en toute sécurité vers le sud, lui qui emmène avec lui la tête de la Méduse<br />

après l’avoir enfermée dans la besace magique.<br />

Quant à Athéna, maintenant que la Gorgone Méduse est morte, elle a accroché la tête<br />

de celle-ci à son bouclier afin d’effrayer ses propres ennemis.<br />

20. La fin <strong>des</strong> aventures de Persée / le bouclier d’Athéna<br />

En fait, elle n’accomplit ce geste qu’à la fin du récit <strong>des</strong> aventures de Persée, récit dont<br />

nous lisons désormais la suite directement sous la plume de Pierrick Brochot, auteur du<br />

site http://www.a525g.com/fantasy/persee.php, un site dont nous nous sommes nousmême<br />

inspiré pour raconter le début <strong>des</strong> aventures de Persée, <strong>et</strong> ce en raison de son<br />

contenu très détaillé ou très circonstancié, lequel nous apprend désormais ceci à propos<br />

de la suite <strong>des</strong>dites aventures :<br />

…Sthéno <strong>et</strong> Euryalé, réveillées par le bruit fait par <strong>les</strong> deux nouveaux venus, tentèrent<br />

de trouver Persée mais celui-ci, bien protégé par le casque Hadès qui le rendait invisible,<br />

put s'enfuir en toute sécurité vers le sud emportant la précieuse tête avec lui <strong>et</strong> enfourcha<br />

Pégase.<br />

Alors que le soleil se couchait, Persée s'arrêta près du palais du Titan Atlas pour lui<br />

demander l'hospitalité mais le géant refusa. Irrité par ce refus, le héros lui présenta la tête<br />

de Méduse <strong>et</strong> le changea ainsi en une montagne nommée Atlas. Le lendemain, il se<br />

dirigea vers l'est <strong>et</strong> traversa le désert de Libye tandis qu'Hermès l'aidait à porter la lourde<br />

tête. En passant près du lac Tritonis, il y j<strong>et</strong>a l'oeil <strong>et</strong> la dent <strong>des</strong> Grées qu'il avait gardés<br />

jusque là. Ce faisant, quelques gouttes du sang de la Gorgone tombèrent dans le sable <strong>et</strong><br />

donnèrent naissance à une multitude de serpents venimeux <strong>et</strong> de scorpions géants.<br />

Puis, Persée s'arrêta pour se rafraîchir à Chemnis, en Egypte. Alors qu'il longeait la<br />

côte de Philistia, il aperçut une superbe femme enchaînée à un rocher <strong>et</strong> en tomba<br />

aussitôt fou amoureux. C<strong>et</strong>te femme était Andromède, la fille de Céphée, le roi éthiopien<br />

de Joppé, <strong>et</strong> de Cassiopée. Sa mère s'étant vantée qu'elle <strong>et</strong> sa fille étaient plus bel<strong>les</strong><br />

que <strong>les</strong> Néréi<strong>des</strong>, cel<strong>les</strong>-ci s'étaient plaintes de c<strong>et</strong>te insulte à leur protecteur, Poséidon<br />

qui avait envoyé un déluge <strong>et</strong> un monstre marin femelle pour dévaster Philistia à moins<br />

qu'Andromède ne soit sacrifiée au monstre marin. Tandis qu'il volait vers Andromède,<br />

Persée vit Céphée <strong>et</strong> Cassiopée qui l'observaient anxieusement depuis le rivage. Il décida<br />

de se poser auprès d'eux pour <strong>les</strong> consulter hâtivement <strong>et</strong> promis de la délivrer à condition<br />

qu'une fois libre, elle devienne sa femme <strong>et</strong> vienne avec lui en Grêce, condition que ses<br />

parents acceptèrent. Persée s'éleva alors à nouveau dans <strong>les</strong> airs <strong>et</strong>, tenant fermement sa<br />

serpe dans sa main, il plongea précipitamment vers la mer, trancha la tête du monstre <strong>et</strong><br />

délivra Andromède.<br />

Mais aussitôt <strong>les</strong> deux amoureux revenus à terre, Céphée <strong>et</strong> Cassiopée voulurent<br />

reprendre leur parole sous prétexte que la main d'Andromède avait été accordée à Persée<br />

contre leur gré <strong>et</strong> qu'elle avait déjà été promise à Phinée, un frère de Céphée. Le mariage<br />

eût néanmoins lieu sur le champ sur l'insistance d'Andromède qui voulait épouser Persée<br />

en dépit <strong>des</strong> ses parents. Mais <strong>les</strong> noces furent brutalement interrompues par l'arrivée de<br />

Phinée à la tête de ses partisans, réclamant Andromède pour lui-même. Une bataille<br />

éclata alors. Persée tua un grand nombre d'adversaires, mais, alors qu'il allait succomber<br />

sous le nombre de ses ennemis qui étaient plus de deux cents, il sortit la tête de Méduse<br />

<strong>et</strong>, la tenant devant lui, <strong>les</strong> transforma tous en statues.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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Persée repartit ensuite précipitamment pour Sériphos, accompagné d'Andromède.<br />

Arrivé sur l'île, il découvrit que Danaé <strong>et</strong> Dictys, qui l'avait protégé, vivaient dans la terreur<br />

de Polydectès qui cherchait à l'épouser de force depuis son départ <strong>et</strong> qu'ils s'étaient<br />

réfugiés dans un temple. Il se rendit alors tout droit au palais où Polydectès était en train<br />

de festoyer avec ses compagnons Il leur annonça qu'il avait rapporté le cadeau de<br />

mariage promis <strong>et</strong> sur ce fait, sortit la tête de la Gorgone <strong>et</strong> la leur montra en se<br />

détournant lui-même pour ne pas la regarder. Ils furent alors tous instantanément changés<br />

en pierre. Il donna ensuite la tête de Méduse à Athéna qui la fixa à son égide afin<br />

d'effrayer ses adversaires. Il donna également <strong>les</strong> sanda<strong>les</strong> ailées, la besace magique <strong>et</strong><br />

le casque d'Hadès à Hermès qui alla <strong>les</strong> rendre aux Nymphes du Styx.<br />

Après avoir donné le trône de Sériphos à Dictys, Persée, voulant faire la connaissance<br />

de son grand-père Acrisius <strong>et</strong> soucieux de faire valoir ses droits sur le royaume, décida de<br />

prendre la mer en direction d'Argos. Apprenant qu'il approchait <strong>et</strong> se souvenant de ce que<br />

l'oracle lui avait prédit, Acrisius s'enfuit du royaume d'Argos <strong>et</strong> alla se cacher à Larissa<br />

chez <strong>les</strong> Pélasgiens. Mais le <strong>des</strong>tin voulut que justement, Persée soit convié pour<br />

participer aux jeux à Larissa <strong>et</strong> concourut dans le pentathlon. Lors de l'épreuve du<br />

lancement du disque, son disque, quitta sa trajectoire par la faute du vent <strong>et</strong> de la volonté<br />

<strong>des</strong> Dieux, atteignit un spectateur au pied <strong>et</strong> le tuat sur le champ. Découvrant que la<br />

victime n'était autre que son grand père Acrisius, Persée en fut profondément affligé. Il lui<br />

rendit <strong>les</strong> honneurs funèbres <strong>et</strong> l'enterra dans le temple d'Athéna qui couronne l'Acropole.<br />

N'osant revenir à Argos après son geste, il se rendit à Tirynthe, où Mégapenthès avait<br />

succédé à son père Proétos, <strong>et</strong> tous deux acceptèrent d'échanger leurs royaumes.<br />

Il régna ainsi sur le royaume de Tirynthe en compagnie de son épouse Andromède qui<br />

l'avait suivi <strong>et</strong> qui lui donna plusieurs enfants parmi <strong>les</strong>quels on peut citer Electryon <strong>et</strong><br />

Sthénélos. Vénéré comme un demi-Dieu, il prit place dans <strong>les</strong> cieux au milieu <strong>des</strong><br />

constellations à sa mort.<br />

Avant de commenter ce texte à l’aune du sabéisme, revenons quelques instants au<br />

bouclier d’Athéna.<br />

Au départ, celui-ci appartenait à Zeus, qui le confectionna en peau de chèvre - en<br />

l’occurrence avec la peau de la chèvre qui, sous le nom d’Amalthée, l’allaita quand il était<br />

p<strong>et</strong>it <strong>et</strong> qu’il se cachait encore dans sa caverne crétoise.<br />

Et pareil propos d’être indirectement confirmé par Anthony Rich, auteur du Dictionnaire<br />

<strong>des</strong> antiquités romaines <strong>et</strong> grecques, qui précise [a] que l’égide (en grec : aegis) conçu par<br />

Zeus <strong>et</strong> porté ensuite par Athéna, au lieu d’être, à proprement parler, un bouclier, était en<br />

réalité un manteau en peau de chèvre capable de servir, une fois attaché par <strong>les</strong> pattes de<br />

devant sur la poitrine, de cuirasse protectrice à son propriétaire.<br />

[Note a : voir site<br />

http://www.mediterranees.n<strong>et</strong>/civilisation/Rich/Artic<strong>les</strong>/Armee_romaine/Armes_defensives/<br />

Aegis.html),<br />

C<strong>et</strong>te cuirasse-là doit donc être distinguée du bouclier sur lequel Athéna accrochera la<br />

tête de la Méduse, chose confirmée par l’iconographie.<br />

Selon d’autres versions, la cuirasse (ou égide) d’Athéna, au lieu d’appartenir, au départ,<br />

à Zeus, avait été faite avec la peau d’un Pallas qui, sous ses traits de bouc géant ailé, était<br />

le père d’Athéna <strong>et</strong> qui, en essayant de violer sa fille, avait conduit celle-ci à lui arracher sa<br />

peau <strong>et</strong> ses ai<strong>les</strong> - la peau lui servant alors de protection, <strong>et</strong> <strong>les</strong> ai<strong>les</strong> servant de<br />

couverture à ses épau<strong>les</strong> dénudées.<br />

Pour en revenir à la première version, le fait que Zeus prête sa cuirasse protectrice (qui,<br />

rappelons-le, a été faite avec la peau de la chèvre Amalthée), à sa fille Athéna, ce fait-là<br />

prouve une chose qui n’est pas négligeable : à savoir que <strong>les</strong> planètes Jupiter <strong>et</strong> Vénus (à<br />

supposer que Zeus <strong>et</strong> Athéna soient leur expression) sont proches l’une de l’autre à c<strong>et</strong><br />

instant.<br />

Et peut-être Zeus incarne-t-il alors le soleil au lieu d’incarner la planète Jupiter (un soleil<br />

qui se déplace ici sur la ligne de l’Ecliptique).<br />

Mais que Zeus soit, dans c<strong>et</strong>te séquence, la planète Jupiter ou le soleil, dans <strong>les</strong> deux<br />

cas il est censé traverser la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux lorsqu’il est nourri par<br />

une chèvre Amalthée que l’on peut identifier à l’étoile Capella du Cocher.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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Ce cocher s’appelait Erichthonios <strong>et</strong> était né du viol, sur la personne de la déesse<br />

Athéna, par un Héphaïstos représenté, en termes de planètes ou de constellations, par<br />

????<br />

Si l’on présuppose qu’Aphrodite était l’étoile Sirius (ce qui reste à prouver), Héphaïstos<br />

était, au choix, Orion ou la Licorne (elle-même se tenant pour partie dans la Voie Lactée).<br />

Et si Aphrodite était la planète Vénus, Héphaïstos est alors représenté par la planète<br />

Mercure ou par la planète Saturne.<br />

Pour en revenir à l’étoile Capella du Cocher, peut-être celle-ci était-elle la gorgone<br />

Méduse, une Capella perçue alors comme une démone en ce sens qu’elle règne sur une<br />

Voie Lactée dont la vocation est de transformer en pierre toute créature osant pénétrer à<br />

l’intérieur.<br />

Les créatures en question étant ici <strong>des</strong> planètes qui défilent le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, toutes sont transformées en pierre après avoir croisé le regard de la Gorgone,<br />

ou, ce qui revient au même, après avoir pénétré à l’intérieur de la Voie Lactée côté<br />

Taureau.<br />

Tout à l’heure nous avons vu que Persée est celui qui tua la gorgone Méduse (un<br />

Persée remplacé par Thésée dans d’autres récits).<br />

Et comme il se rendit, auparavant, vers <strong>les</strong> trois vieil<strong>les</strong> femmes qui, sous le nom de<br />

Grées, habitent au pied du mont Atlas, près du lac Tritonis, on ne peut évidemment pas<br />

identifier, comme nous l’avons fait plus haut, <strong>les</strong> trois Grées (si Persée est la constellation<br />

du même nom) aux étoi<strong>les</strong> associées aux Pinces du Scorpion.<br />

En eff<strong>et</strong>, tous ces personnages se situent à proximité de Persée lui-même (une<br />

proximité qui nous renvoie ici du côté du Cocher, du Taureau, du Bélier, <strong>des</strong> Poissons,<br />

d’Andromède ou de la Baleine). Ou alors, si ce n’est pas le cas, Persée est, dans le récit<br />

qui nous occupe en ce moment, une planète au lieu d’être une constellation.<br />

21. Qui était la gorgone Méduse dans la variante sabéenne <strong>des</strong><br />

aventures de Persée ?<br />

Maintenant, supposons que Méduse était une comète - par exemple, la comète<br />

96P/Machholz 1.<br />

Durant la période de l’antiquité, celle-ci se manifestait, selon <strong>les</strong> époques, à divers<br />

endroits du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

En voici quelques exemp<strong>les</strong>, qui résument <strong>les</strong> différentes trajectoires de la comète :<br />

• naissance de la comète dans le Lion, <strong>et</strong> mort de sa part dans la Vierge<br />

• naissance de la comète dans la Vierge, <strong>et</strong> mort de sa part à la frontière entre la Vierge<br />

<strong>et</strong> Ophiucus<br />

• naissance de la comète à la frontière entre le Verseau <strong>et</strong> le Poisson austral, <strong>et</strong> mort<br />

de sa part dans le Verseau<br />

• naissance de la comète dans <strong>les</strong> Poissons, <strong>et</strong> mort de sa part à la frontière entre <strong>les</strong><br />

deux Poissons <strong>et</strong> le Bélier<br />

• naissance de la comète dans la Baleine, <strong>et</strong> mort de sa part dans <strong>les</strong> Poissons<br />

• naissance de la comète à la frontière entre le Taureau <strong>et</strong> la Baleine, <strong>et</strong> mort de sa part<br />

à la frontière entre le Bélier <strong>et</strong> Persée<br />

• naissance de la comète dans le Taureau, <strong>et</strong> mort de sa part dans ce même Taureau<br />

• naissance de la comète dans le Taureau, <strong>et</strong> mort de sa part, au choix, dans le Cocher<br />

ou dans Persée<br />

• naissance de la comète dans le Taureau, <strong>et</strong> mort de sa part dans le Bélier<br />

• naissance de la comète dans <strong>les</strong> Gémeaux, <strong>et</strong> mort de sa part dans ces mêmes<br />

Gémeaux<br />

• <strong>et</strong>c., <strong>et</strong>c.<br />

Sachant, à partir de là :<br />

• que Cétus (ou la Baleine) est le monstre marin qui enchaîna Andromède (elle-même<br />

étant la fille de Céphée <strong>et</strong> de Cassiopée) à un rocher<br />

• que le monstre fut transformé en pierre par un Persée qui demeure alors en Ethiopie<br />

durant son voyage de r<strong>et</strong>our au bercail<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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• enfin qu’il utilisa, pour ce faire, la tête de la Gorgone<br />

celle-ci peut parfaitement être la comète susmentionnée.<br />

Certes, une autre variante du même récit nous apprend que Persée tua le monstre avec<br />

l’épée que lui fournit Hermès, un Persée qui, après cela, vola, porté par Pégase, son<br />

cheval ailé, au-<strong>des</strong>sus <strong>des</strong> côtes de la Philistie (plus précisément au-<strong>des</strong>sus de Joppa,<br />

cité située le long de c<strong>et</strong>te côte), non sans avoir halte, auparavant, en Egypte, plus<br />

précisément à Chemnis, afin de s’y rafraîchir (mais peut-être le héros s’est-il rendu en<br />

Egypte après avoir fréquenté <strong>les</strong> côtes de la Philistie, <strong>et</strong> non avant).<br />

Quoi qu’il en soi, si l’on sait, à partir de là, que le monstre marin est la constellation de<br />

la Baleine, on peut considérer que celle-ci est tuée par un Persée qui est ici la<br />

constellation du même nom <strong>et</strong> qui utilise, comme arme de guerre, la tête de la comète<br />

96P/ Machholz.<br />

Pour autant, on verra plus loin qu’on peut également identifier la Méduse à la comète<br />

Swift Tuttle, ou, meilleur encore, à la comète Pons Brooks.<br />

Quant à la planète Mercure (représentée ici par Hermès), on peut supposer qu’elle se<br />

situe dans <strong>les</strong> Poissons ou dans le Bélier quand elle rem<strong>et</strong> son épée à Persée.<br />

Et le héros de tuer la Baleine, ou bien avec l’une ou l’autre <strong>des</strong> comètes<br />

susmentionnées (elle-même portant ici le nom poétique de Méduse), ou bien avec l’épée<br />

que lui a remis un Hermès qui est lui-même représenté par la planète Mercure.<br />

22. Un détour dans la Bible auprès de Jonas / r<strong>et</strong>our aux aventures de<br />

Persée<br />

On notera au passage que quand Jonas (on est là dans la Bible) <strong>des</strong>cend à Joppé pour<br />

embarquer sur un bateau qui l’emmènera à Tarsis, avant qu’il ne fût avalé, durant la<br />

tempête déclenchée par Yahvé, par un monstre marin, c<strong>et</strong>te séquence est de la même<br />

veine que celle que nous sommes en train d’étudier, <strong>et</strong> qui veut que le soleil (qui s’appelle<br />

ici Jonas) remonte, depuis la constellation du Capricorne, en direction du Verseau <strong>et</strong> de la<br />

Baleine, c<strong>et</strong>te Baleine qu’il traverse lorsqu’il séjourne trois jours <strong>et</strong> trois nuits à l’intérieur<br />

de son corps avant d’être vomis par elle sur un rivage qui se situe, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, à proximité du Bélier <strong>et</strong>/ou du Taureau (lui-même, Taureau, étant représenté ici<br />

par le Taurus, <strong>et</strong>, par extension, par la cité de Tarsis).<br />

Tout cela pour dire que Jappa <strong>et</strong> Jappé désignent <strong>les</strong> mêmes stations, el<strong>les</strong>-mêmes se<br />

situant à proximité d’une constellation de la Baleine que le soleil fréquente, durant son<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, lorsqu’il quitte le Verseau pour se<br />

rapprocher <strong>des</strong> Poissons <strong>et</strong> du Bélier.<br />

Et parce qu’il est en train de remonter sur le planisphère cé<strong>les</strong>te à c<strong>et</strong> instant, lui qui<br />

stationnait en Ethiopie ou en Egypte, se r<strong>et</strong>rouve désormais sur <strong>les</strong> côtes du Levant, <strong>et</strong>,<br />

au-delà, en Asie Mineure, région qu’il atteint lorsqu’il se situe dans la constellation du<br />

Taureau.<br />

Et parce qu’il traversera la Mer Egée, celle-ci est alors représentée par Océanus (<strong>et</strong><br />

donc, ce qui revient au même, par la constellation d’Eridanus) <strong>et</strong>, au-delà, par la Voie<br />

Lactée.<br />

Reste à préciser que le héros (son nom est Persée) est représenté, dans l’histoire que<br />

nous sommes en train d’étudier, par la constellation du même nom plutôt que par le soleil.<br />

Et parce que Persée a une partie de ses étoi<strong>les</strong> dans la Voie Lactée, celle-ci est<br />

représentée, dans le cas qui nous occupe, par Océanus.<br />

Et si l’Asie Mineure renvoie, avec son Taurus, à la constellation du Taureau, la Phénicie<br />

ainsi que l’Egypte <strong>et</strong> l’Ethiopie, renvoient, el<strong>les</strong>, à <strong>des</strong> constellations tel<strong>les</strong> qu’Orion <strong>et</strong> la<br />

Baleine.<br />

Et encore, dans la mesure où Céphée, qui se situe assez loin d’Orion <strong>et</strong> de la Baleine,<br />

était roi d’Ethiopie, on est bien obligé de revoir notre géographie cé<strong>les</strong>te.<br />

A part cela, quand Persée, que nous supposons être à nouveau, ici, le soleil, fréquente<br />

Chemnis en Egypte, on peut considérer qu’il fréquente un bouc qui est le Bélier.<br />

Mais supposons que Persée fréquentait d’abord l’Ethiopie <strong>et</strong> ensuite seulement la cité<br />

de Chemnis en Egypte.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Cela signifie que Persée libère Andromède lorsque le soleil se situe à proximité de la<br />

Baleine (ce qui prouve que lui-même, soleil, se situe dans <strong>les</strong> Poissons).<br />

Après quoi notre soleil, en se rendant dans une cité du delta du Nil (son nom est<br />

Chemnis), fréquente le Bélier. Et parce que <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> ne sont pas loin, cel<strong>les</strong>-ci étaient<br />

représentées, en la cité égyptienne de Chemnis, par <strong>les</strong> femmes <strong>les</strong> plus bel<strong>les</strong> de la cité,<br />

el<strong>les</strong> qui couchaient tantôt avec un bouc sacré (ce bouc en qui certains ont vu, dans la<br />

variante sabéenne du récit, l’expression du Capricorne, mais que l’on peut tout aussi bien<br />

identifier à la constellation du Bélier, voire même à celle d’Orion), tantôt avec un taureau<br />

Apis qui incarnait, dans c<strong>et</strong>te même variante, la constellation du Taureau.<br />

23. La place de la prostitution sacrée dans le sabéisme / rôle <strong>et</strong> place<br />

d’Acrisius, de Polydectès, <strong>et</strong> de Danaé, dans le sabéisme / redéfinition<br />

de la gorgone Méduse<br />

C’est le moment de faire remarquer que quand <strong>les</strong> spécialistes de l’antiquité évoquent<br />

la prostitution sacrée, ils ne disent jamais que celle-ci se réfère à une religion/mythologie<br />

qui était à l’époque sabéenne, ce qui présuppose que <strong>les</strong> acteurs ou <strong>les</strong> actrices<br />

participant à c<strong>et</strong>te prostitution étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

Pour en revenir aux aventures de Persée, ce héros fréquente, une fois transporté en<br />

Asie Mineure (autrement dit, là où se situe une forêt <strong>des</strong> Cèdres qui renvoie elle-même au<br />

massif boisé du Taurus), la constellation du Taureau.<br />

Et quand ce même Persée participe aux jeux funèbres du roi de Thessalie, peut-être<br />

fréquente-t-il la Voie Lactée.<br />

Quant au disque solaire lancé par lui à c<strong>et</strong>te occasion, peut-être incarne-t-il le soleil<br />

lorsque ce dernier stationne dans c<strong>et</strong>te Voie (ce qui présuppose que Persée est la<br />

constellation du même nom au lieu d’être le soleil).<br />

Et puisque nous sommes ici avec la constellation du Taureau, on peut supposer que le<br />

grand-père de Persée (son nom est Acrisius, lui qui fut tué par son p<strong>et</strong>it fils au cours <strong>des</strong><br />

jeux organisés en l’honneur <strong>des</strong> funérail<strong>les</strong> de Polydectès, conformément à une prophétie)<br />

était son expression.<br />

Mais peut-être c<strong>et</strong> Acrisius était-il une constellation du Cocher qui avait pour frère un<br />

Pro<strong>et</strong>os qui était lui-même la constellation de Persée (elle-même se référant alors à l’un<br />

<strong>des</strong> tours précédents de la part du Zodiaque)<br />

Et parce que la Thessalie se situe au nord de la Grèce, on peut considérer que le roi<br />

Teutamidès symbolise ???? (on verra plus loin ce qu’il symbolise, mais à ce stade de<br />

notre présentation on est bien obligé d’adm<strong>et</strong>tre que nous n’en savons rien).<br />

Quant au devin Polydectès, on ne voit pas non plus très bien, à ce stade de notre<br />

présentation, ce qu’il peut bien représenter en termes sabéens.<br />

Quant à Danaé, la mère de Persée, qui que soit Polydectès dans <strong>les</strong> mêmes termes,<br />

elle-même représente, au choix, l’étoile Capella du Cocher, ou l’étoile Alcyone <strong>des</strong><br />

Pléia<strong>des</strong>, ou l’étoile Algol de Persée (ce qui présuppose que Persée est lui-même<br />

représenté par la constellation du même nom - <strong>et</strong> notamment par son étoile Mirphak) ; ou<br />

enfin, autre variante possible, la constellation d’Andromède.<br />

Pour en revenir à Polydectès (variante Polydecte), on saura qui est ce personnage<br />

quand on saura également qui est son frère cad<strong>et</strong> (son nom est Dictys).<br />

A c<strong>et</strong> égard, <strong>les</strong> textes nous apprennent que celui-ci était pêcheur de profession <strong>et</strong> qu’il<br />

attrapa, dans son fil<strong>et</strong>, un coffre voguant sur la mer en direction de l’île de Sériphos, avec,<br />

à l’intérieur, Danaé <strong>et</strong> son fils Persée (lequel est ici un tout jeune enfant), avant de confier<br />

ce dernier au roi de l’île (son nom est Polydectès) qui l’élèvera.<br />

Sachant par ailleurs que Dictys régnera sur l’île après la mort de Polydictès (lequel a<br />

été transformé dans l’intervalle en statue de pierre par un Persée qui s’est servi de la tête<br />

de la Gorgone comme instrument fossilisant), on peut identifier ce Polydictès à la<br />

constellation d’Orion.<br />

Et encore, si l’arme du crime utilisée par Persée était l’épée d’Hermès (épée en qui l’on<br />

peut voir le soleil lorsque celui-ci a la forme d’une bagu<strong>et</strong>te d’or pourvue d’ai<strong>les</strong>), cela<br />

signifie que l’astre solaire est sur le point de traverser la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux lorsqu’il adopte pareil profil.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Et parce que Persée décapite la Gorgone Méduse avec un pareil instrument, on peut<br />

localiser <strong>les</strong> trois Gorgones à l’endroit indiqué.<br />

Toute la question, à partir de là, est de savoir si ces Gorgones étaient <strong>des</strong> comètes ou<br />

<strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>.<br />

Plus haut, nous avons identifié la Gorgone Méduse, entre autres, à la comète<br />

Machholz1.<br />

Or tel n’est pas l’avis <strong>des</strong> professionnels de l’astronomie, <strong>les</strong>quels ont identifié <strong>les</strong><br />

Gorgones à <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qui toutes appartiennent à la constellation de Persée (lu<br />

également Perseus), el<strong>les</strong>-mêmes s’appelant Algol s’agissant de Méduse ; <strong>et</strong>,<br />

respectivement, Gorgonea Secunda, Gorgonea Tertia <strong>et</strong> Gorgonea Quarta, s’agissant <strong>des</strong><br />

autres gorgones.<br />

Tout cela signifie que Persée est ici la constellation du même nom (<strong>et</strong> non le soleil ou<br />

telle autre planète circulant sur la ligne de l’Ecliptique).<br />

Pour situer, à partir de là, <strong>les</strong> trois Gorgones <strong>et</strong> <strong>les</strong> trois Grées, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, nous allons examiner la constellation nommée Persée au moment où celle-ci<br />

quitte la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te pour sa partie invisible.<br />

Et pour simplifier la discussion, nous allons identifier Persée, non à la totalité de la<br />

constellation du même nom, mais à son étoile Mirphak.<br />

<strong>Quand</strong>, à partir de là, la constellation de Persée se couche, à l’horizon, à proximité de la<br />

borne exacte de l’ouest, la consultation <strong>des</strong> logiciels d’astronomie (<strong>et</strong> notamment du<br />

logiciel MyStars!) montre que Mirphak se couche non seulement après Algol, mais aussi<br />

après <strong>les</strong> Gorgones Deux Trois <strong>et</strong> Quatre (el<strong>les</strong> qui se situent alors sur sa gauche).<br />

On peut donc considérer que le héros Persée (représenté ici par l’étoile Mirphak) tue<br />

Méduse (alias l’étoile Algol) lorsque celle-ci disparaît dans la partie invisible (sousentendu<br />

: depuis la Terre) du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Algol étant désormais dans l’espace invisible, ce qui n’est pas (encore) le cas de<br />

Mirphak, c’est comme si la Méduse avait été décapitée par Persée à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et comme le cheval Pégase précède Persée sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, une fois le<br />

meurtre de Mirphak sur Argol accompli ; en d’autres termes, une fois la Méduse tuée par<br />

Persée, <strong>les</strong> auteurs grecs ont considéré que le cheval ailé (représenté, ici, par l’étoile<br />

Algenib de Pégase) naît, à c<strong>et</strong> instant, du sang d’Algol.<br />

Maintenant, supposons que Persée (que l’on suppose être représenté ici par la<br />

constellation dans son ensemble) soit en train de disparaître, à l’occident, du ciel visible<br />

depuis la Terre.<br />

En regardant sur la gauche de Persée, on aperçoit une constellation d’Orion qui est à<br />

son tour en train de disparaître dans l’espace invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Et parce que sa disparition dans pareil espace équivaut à sa pétrification, c’est comme<br />

si le héros Persée (représenté par l’étoile Mirphak) avait fossilisé Atlas (un Atlas<br />

représenté par la constellation d’Orion, <strong>et</strong>, plus précisément, par son étoile Rigel) grâce au<br />

regard foudroyant de la Gorgone (une Gorgone représentée ici par l’étoile Algol de<br />

Persée).<br />

Auparavant, quand la Baleine (représentée ici par son étoile Menkar) a franchi, à<br />

l’occident, la barrière séparant <strong>les</strong> espaces visible <strong>et</strong> invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te, elle<br />

a comme été pétrifiée par la Gorgone.<br />

Imaginons, à partir de là, que <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> aient fait un tour compl<strong>et</strong> sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te.<br />

Nous sommes alors, ou bien le jour suivant, ou bien l’année suivante, lorsque Persée<br />

(représenté par son étoile Mirphak) pétrifie la Baleine (représentée par son étoile Menkar)<br />

en utilisant comme arme une Gorgone représentée par l’étoile Algol de Persée.<br />

Et en tuant Menkar, Mirphak libère une Andromède représentée ici par son étoile<br />

Almaak.<br />

En d’autres termes, dans la mesure où l’étoile Almaak d’Andromède est encore visible,<br />

à l’occident du ciel, en compagnie de l’étoile Mirphak de Persée - ce qui n’est plus le cas<br />

de l’étoile Menkar de la Baleine -, c’est comme si Persée avait tué le monstre marin qui<br />

emprisonnait jusque là Andromède.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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****<br />

40


24. Qui étaient <strong>les</strong> Gorgones dans la variante sabéenne <strong>des</strong> aventures<br />

de Persée / un r<strong>et</strong>our au bouclier d’Athéna <strong>et</strong> à l’épée d’Hermès<br />

Tout cela pour dire que <strong>les</strong> Gorgones sont représentées, comme le soutiennent <strong>les</strong><br />

professionnels de l’astronomie, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Algol <strong>et</strong> Gorgonea Deux Trois <strong>et</strong> Quatre de<br />

Persée.<br />

Et qu’en est-il <strong>des</strong> Grées, demandera-t-on ?<br />

On peut voir en el<strong>les</strong> <strong>les</strong> mêmes étoi<strong>les</strong> que <strong>les</strong> Gorgones, à ceci près que ces étoi<strong>les</strong>là<br />

appartiennent au tour précédent de la part Zodiaque.<br />

El<strong>les</strong>-mêmes stationnant pour l’heure dans l’espace invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te<br />

(étant entendu qu’el<strong>les</strong> se situent au-<strong>des</strong>sous de l’horizon), el<strong>les</strong> ressemblent alors à de<br />

vieil<strong>les</strong> femmes.<br />

Et <strong>les</strong> mêmes de redevenir de bel<strong>les</strong> jeunes fil<strong>les</strong>, sous le nom de Gorgones, lorsque<br />

Persée quitte l’espace invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te pour son espace visible.<br />

Et parce qu’Athéna n’aime pas Méduse, elle la fera disparaître du ciel visible le moment<br />

venu.<br />

Manière de dire que la planète Vénus (représentée ici par Athéna) se situe à proximité<br />

de la constellation de Persée.<br />

Plus précisément, Vénus se situe sur la gauche de la constellation - <strong>et</strong> donc du côté <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> Algol <strong>et</strong> Gorgonea), quand elle transforme <strong>les</strong> cheveux de la Gorgone Méduse en<br />

serpents (<strong>des</strong> serpents probablement représentés ici par <strong>les</strong> deux Poissons).<br />

Quant au bouclier d’argent qu’Athéna rem<strong>et</strong> à Persée, on peut voir en lui le même obj<strong>et</strong><br />

que l’épée d’Hermès.<br />

En eff<strong>et</strong>, attendu qu’Hermès est la planète Mercure, <strong>et</strong> attendu également qu’Athéna est<br />

la planète Vénus, on peut considérer que ces deux planètes se situent dans <strong>les</strong> cornes du<br />

Taureau quand el<strong>les</strong> rem<strong>et</strong>tent leur arme (l’une défensive, <strong>et</strong> l’autre offensive) à Persée.<br />

Et comme ces armes-là renvoient toutes deux à la Voie Lactée, c’est avec elle que<br />

Persée (représenté ici par son étoile Mirphak), d’une part se protège du regard de la<br />

Méduse, <strong>et</strong> d’autre part attaque c<strong>et</strong>te même Méduse (une Méduse représentée ici par<br />

l’étoile Algol de Persée).<br />

Sachant par ailleurs que le bouclier d’Athéna appartenait autrefois à Zeus, ce Zeus est<br />

la planète Jupiter lorsque celle-ci stationne dans la constellation du Taureau (plus<br />

précisément, elle stationne dans la partie de celle-ci qui est plongée dans la Voie Lactée).<br />

25. Métis <strong>et</strong> Thémis, <strong>les</strong> deux premières épouses de Zeus / Zeus<br />

l’enfant nouveau né, <strong>et</strong> ses nourrices / Pallas <strong>et</strong> Athéna / nouvelle<br />

définition de la gorgone Méduse<br />

D’après le ou <strong>les</strong> auteurs du site http://mythologica.fr/grec/themis.htm, le bouclier<br />

d’Athéna (qui était en réalité, sous le nom d’égide, une cuirasse protectrice), fut réalisé<br />

avec la peau de la chèvre Amalthée par Zeus lui-même, sur le conseil d’une Thémis dont<br />

<strong>les</strong> textes nous apprennent qu’elle incarnait la Justice <strong>et</strong> l’Ordre <strong>et</strong> qu’elle servait à la fois<br />

d’oracle <strong>et</strong> de compagne de Zeus dans l’Olympe.<br />

Et d’après le ou <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tis_%28mythologie%29, c<strong>et</strong>te Thémis était la<br />

deuxième épouse de Zeus après Métis, une Métis qui avait fait avaler à un Cronos qui<br />

avait lui-même avalé tous ses enfants (à l’exception du p<strong>et</strong>it Zeus), un vomitif <strong>des</strong>tiné à <strong>les</strong><br />

libérer, laquelle Métis fut avalée à son tour par Zeus lui-même quand ce dernier apprit<br />

qu’elle allait avoir une fille (en l’occurrence il s’agit d’Athéna) <strong>et</strong> que, si l’enfant serait un<br />

fils, celui-ci le détrônerait.<br />

On peut donc en déduire qu’Amalthée est l’étoile Capella du Cocher.<br />

Quant au dieu qui, sous le nom de Zeus, tète, sous ses traits de nouveau-né, le pis de<br />

c<strong>et</strong>te chèvre-là, il incarne, au choix, la planète Jupiter ou le soleil, étant entendu que la<br />

planète concernée est en train de quitter le Taureau pour aller vers <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Quant à la fille de Zeus (à savoir Athéna), dans la mesure où elle naît du crâne de son<br />

père, on peut en déduire que la planète incarnée par elle (à savoir, Vénus) est en train de<br />

dépasser la planète Jupiter durant leur déplacement respectif le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Et comme Vénus dépasse Jupiter par la droite (si l’on se m<strong>et</strong> à la place <strong>des</strong> planètes se<br />

déplaçant le long de la ligne de l’Ecliptique), Athéna/Vénus se r<strong>et</strong>rouve plus haut que son<br />

père (Zeus/Jupiter), à c<strong>et</strong> instant, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, ce qui a fait dire à <strong>des</strong> poètes<br />

grecs qui étaient également de remarquab<strong>les</strong> observateurs du ciel <strong>et</strong> de ses étoi<strong>les</strong>,<br />

qu’Athéna est née tout armée du crâne de Jupiter.<br />

Maintenant, supposons que la chèvre dont la peau servira à recouvrir l’égide ou le<br />

bouclier d’Athéna, était la constellation du Capricorne.<br />

En ce cas, la chèvre <strong>et</strong> le bouc géant ailé (son nom est Pallas) renvoient tous <strong>les</strong> deux<br />

à la constellation du Capricorne (ce bouc dont <strong>les</strong> ai<strong>les</strong> sont représentées par la<br />

constellation de l’Aigle).<br />

Ce changement d’interprétation, dans le rôle joué par la chèvre, est important car il<br />

présuppose que la gorgone Méduse est la comète Pons Brooks au lieu d’être l’étoile Algol<br />

de Persée, une comète qui, quand elle se manifesta dès le 29 novembre de l’année 617<br />

BC, avait, pour pendant, une planète Vénus qui stationnait tour à tour dans le Sagittaire<br />

quand la comète commença de se manifester, <strong>et</strong> dans le Bélier quand la comète finit de<br />

se manifester.<br />

Quant à la planète Mercure (représentée ici par Hermès) elle aussi stationnait, tour à<br />

tour dans le Sagittaire quand la comète commença de se manifester, <strong>et</strong> dans le Bélier<br />

quand la comète finit de se manifester, ce qui présuppose qu’elle-même fut arrêtée par<br />

une boucle immobilisante durant ce laps de temps.<br />

****<br />

Pour en revenir au bouclier d’Athéna, dans la mesure où il servit à Persée (qui est ici le<br />

héros du même nom) de miroir lui perm<strong>et</strong>tant d’éviter le regard de la Méduse, on peut voir<br />

en lui, miroir, l’expression de la Lune (elle-même se situant entre Persée d’un côté <strong>et</strong> une<br />

comète Pons Brooks qui se situe désormais à la hauteur de l’étoile Dheneb de la Baleine<br />

de l’autre, <strong>les</strong> deux figures astra<strong>les</strong> étant séparée par une Lune qui, en demeurant, au<br />

moment considéré, dans le Bélier, fait écran entre el<strong>les</strong> - voir, à c<strong>et</strong> égard, la carte du ciel,<br />

consultée ici sur le logiciel MyStars!, à la date du 18 janvier de l’année 617 BC).<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te Lune-là se situait dans le Capricorne avant de fréquenter tour à tour<br />

le Verseau, <strong>les</strong> Poissons <strong>et</strong> le Bélier, on peut conclure qu’elle se dota, à c<strong>et</strong> instant, de la<br />

peau de chèvre mentionnée plus haut.<br />

Quant à l’épée d’Hermès perm<strong>et</strong>tant de tuer la Gorgone, on verrait volontiers en elle la<br />

planète Mars si celle-ci rôdait à proximité de la planète Mercure. Mais comme il n’en est<br />

rien, c<strong>et</strong>te épée représente forcément une autre planète ou un autre obj<strong>et</strong> stellaire.<br />

Et comme Mercure a, malgré sa boucle, rattrapé le soleil, peut-être ce dernier (qui<br />

stationne dans le Capricorne lorsque la comète Pons Brooks passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne<br />

de l’horizon - chose observée, d’après la lecture du logiciel MyStars!, le 12 janvier de<br />

l’année 616 BC à 21 heures) joue-t-il ici le rôle de l’épée au service d’un Persée qui s’en<br />

servira pour tuer la Gorgone Méduse.<br />

Ceci dit, on peut également voir dans c<strong>et</strong>te épée-là la ligne de l’Ecliptique. Avec pour<br />

conséquence que la comète Pons Brooks disparaît au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon au<br />

moment où elle traverse la ligne de l’Ecliptique à la hauteur <strong>des</strong> deux Poissons, durant son<br />

déplacement entre Pégase <strong>et</strong> la Baleine.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que la gorgone Méduse a été tuée le 7 janvier de<br />

l’année 616 BC à 21h 17’.<br />

Maintenant, supposons que Méduse ne soit pas encore tuée.<br />

En ce cas, on peut en déduire que le héros (son nom est Persée) est allé chercher<br />

auprès <strong>des</strong> nymphes du Styx, tour à tour :<br />

• un casque d’Hadès représenté par ????<br />

• <strong>des</strong> sanda<strong>les</strong> ailées représentées par <strong>les</strong> deux Poissons (sanda<strong>les</strong> ayant pour ai<strong>les</strong>,<br />

au choix, la constellation de l’Aigle, ou, autre variante, <strong>les</strong> ai<strong>les</strong> du cheval Pégase - <strong>les</strong><br />

ai<strong>les</strong> même étant représentées par ???)<br />

• enfin une besace représentée par la Baleine<br />

Si, à partir de là, on considère que deux <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s fournis par <strong>les</strong> nymphes du Styx<br />

sont la Baleine <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Poissons (à savoir, deux <strong>des</strong> nombreuses constellations<br />

traversées par la comète Pons Brooks), on peut en déduire que le troisième obj<strong>et</strong> (à<br />

savoir, le casque d’Hadès) est lui aussi une constellation traversée par la comète.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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Le problème, si Hadès est l’Hydre femelle, est qu’on ne voit pas trop bien, en ce cas, à<br />

quoi correspond ce casque en termes sabéens. Ou alors, il faut considérer qu’Hadès était<br />

une autre constellation que l’Hydre.<br />

Certes, on aurait éventuellement pu identifier ce même Hadès à l’Hydre mâle (étant<br />

donné que c’est dans c<strong>et</strong>te constellation-là que s’éteint la comète Pons Brooks après que<br />

celle-ci eut traversé, en <strong>les</strong> éclairant, diverses constellations), si la même était visible dans<br />

le ciel. Or ce n’est pas le cas si l’on regarde le ciel - ainsi que le faisaient <strong>les</strong> Grecs, <strong>les</strong><br />

Egyptiens ou <strong>les</strong> Mésopotamiens, à l’époque de l’Antiquité - depuis <strong>les</strong> pays de la Terre<br />

situés au nord de l’équateur terrestre.<br />

En fait, si l’on sait que le personnage qui se rend invisible, en m<strong>et</strong>tant ce casque sur sa<br />

tête, est la constellation de Persée, on peut considérer que celle-ci a déjà passé au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon quand elle a, au-<strong>des</strong>sus d’elle, un casque d’Hadès qui est<br />

représenté, en termes sabéens, au choix, par une partie de Céphée, par la totalité <strong>des</strong><br />

deux Ourses, ou par la totalité du Dragon.<br />

Et si, partir de là, on considère que le personnage nommé Hadès (qui est également le<br />

nom d’un lieu ou d’une région que <strong>les</strong> anciens Grecs associaient aux Enfers de la Terre)<br />

est représenté par l’Hydre femelle, c<strong>et</strong>te constellation-là a bel <strong>et</strong> bien pour casque, comme<br />

nous le suggérions tout à l’heure, la constellation de la Grande Ourse.<br />

En résumé, la teneur <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s possédés par Persée pour tuer la gorgone Méduse<br />

s’explique par l’identité même du monstre.<br />

Ainsi, si l’on part du principe que la Méduse est la comète Pons Brooks, dans la mesure<br />

où celle-ci prend naissance dans le Dragon <strong>et</strong> traverse une grande partie du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te avant de s’éteindre dans l’Hydre mâle, on peut considérer que Persée se munit<br />

<strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s suivants : il se munit a) d’un casque d’Hadès représenté par la Grande Ourse,<br />

b) de sanda<strong>les</strong> ailées représentés par <strong>les</strong> deux Poissons, <strong>et</strong> c) d’une besace magique<br />

représentée par la Baleine.<br />

Reste à préciser qu’il tuera c<strong>et</strong>te comète-là, non point tant avec <strong>les</strong> instruments précités<br />

qu’avec une épée d’Hermès qui renvoie elle-même à la ligne de l’Ecliptique (étant entendu<br />

que la comète passe au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là quand elle meurt).<br />

Et comme la comète en question traverse la ligne de l’Ecliptique à la hauteur <strong>des</strong><br />

Poissons, <strong>et</strong> qu’à c<strong>et</strong> instant la planète Mercure stationne dans le Capricorne, on peut<br />

identifier l’épée d’Hermès avec la section de l’Ecliptique comprise entre le Capricorne <strong>et</strong><br />

<strong>les</strong> Poissons.<br />

Pour qualifier l’arme d’Hermès, M. Pierrick Brochot parle, dans son site intern<strong>et</strong>, d’une<br />

serpe. Or la ligne de l’Ecliptique, avec son profil légèrement arrondi une fois celle-ci<br />

observée sur une longueur représentée par deux ou trois constellations zodiaca<strong>les</strong><br />

successives, ressemble bel <strong>et</strong> bien à une serpe (si bien sûr pareil outil est doté d’une lame<br />

courbe).<br />

26. Athéna naît du crâne de Jupiter / un détour dans l’Iliade d’Homère<br />

Et puisque nous évoquons Hermès, on r<strong>et</strong>rouve ce personnage dans de très<br />

nombreuses aventures, <strong>et</strong> notamment dans cel<strong>les</strong> d’une Athéna qui naît ici du crâne de<br />

son père, comme en témoigne le morceau suivant tiré du site<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tis_%28mythologie%29 :<br />

…quelque temps après [avoir avalé Métis par la ruse], il[Zeus] est pris sur <strong>les</strong> bords du<br />

lac Triton de si violentes migraines qu'il lui semblait que son crâne allait exploser <strong>et</strong> il se<br />

mit à pousser de tels cris <strong>et</strong> gémissements que le firmament entier lui fit écho. C'est alors<br />

qu'Hermès arrive en courant <strong>et</strong> devinant la cause du mal, il persuade Héphaïstos (ou<br />

Prométhée selon <strong>les</strong> versions) d'ouvrir le crâne de Zeus. La déesse Athéna, fille de Métis,<br />

sort alors tout armée du crâne de son père.<br />

Hermès apparaît ici sous <strong>les</strong> traits d’une planète Mercure en train de se rapprocher d’un<br />

grand dieu (son nom est Zeus) qui est représenté, au choix, par la planète Jupiter, ou,<br />

autre variante, par le soleil, durant le déplacement de ces deux planètes le long de la ligne<br />

de l’Ecliptique).<br />

Quant à Héphaïstos <strong>et</strong> à Prométhée, on peut voir dans ces deux personnages <strong>les</strong><br />

planètes Saturne <strong>et</strong> Mars, ou, autre variante, <strong>les</strong> planètes Saturne <strong>et</strong> Mercure.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Dans <strong>les</strong> deux cas, Vénus/Athéna <strong>et</strong> Jupiter/Zeus se situent tous <strong>les</strong> deux dans la Voie<br />

Lactée côté Gémeaux, lorsque Vénus/Athéna sort par le crâne fendu de son père.<br />

Le fait que la planète Vénus sorte par le crâne de la planète Jupiter ; en d’autres<br />

termes, le fait que c<strong>et</strong>te même planète Vénus se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, au<strong>des</strong>sus<br />

de la planète Jupiter, au moment précis où la première nommée double la<br />

seconde nommée durant leur déplacement respectif le long de la ligne de l’Ecliptique, ce<br />

fait-là prouve que la planète Vénus vient d’en terminer, à c<strong>et</strong> instant, avec l’une de ses<br />

bouc<strong>les</strong> immobilisantes.<br />

Et à supposer que la planète Mars se situe dans <strong>les</strong> parages de la planète Vénus, la<br />

première nommée sert alors de bipenne à une Athéna/Vénus qui fend le crâne d’une<br />

planètre Jupiter qui, sous le nom de Zeus/Jupiter, est son père, au moyen de c<strong>et</strong> obj<strong>et</strong><br />

contondant.<br />

Quant au dieu artisan qui, sous le nom d’Héphaïstos, a confectionné la bipenne, on<br />

peut voir en lui, vu la dimension de la Voie Lactée, tout un tas d’étoi<strong>les</strong> ou de<br />

constellations possib<strong>les</strong>, à l’exemple d’une Licorne qui a une partie de son corps dans la<br />

Voie Lactée, ou d’un Orion qui a levé son bras gauche au sein de c<strong>et</strong>te même Voie, ou,<br />

troisième variante, d’un Lynx qui, vu sa proximité avec le Cancer, prouve que<br />

Vénus/Athéna se situe dans le Cancer, précisément, à c<strong>et</strong> instant.<br />

Ceci dit, on peut également voir en lui, au choix, la planète Saturne ou la planète<br />

Mercure. Dans <strong>les</strong> deux cas, la planète incarnée par Héphaïstos boîte pour s’être mal<br />

réceptionnée à l’occasion de son saut sur l’île de Lemnos. Et bien qu’étant devenu<br />

paralytique à c<strong>et</strong> instant, notre Héphaïstos a assez de charme pour séduire la belle<br />

Aphrodite (une Aphrodite représentée, dans la variante sabéenne du récit, par la belle<br />

planète Vénus).<br />

Et c<strong>et</strong>te même planète Vénus de s’appeler Athéna lorsqu’elle joue <strong>les</strong> guerrières avec<br />

une bipenne représentée par la planète Mars, <strong>et</strong> ce auprès d’un démon qui est la<br />

constellation de l’Hydre.<br />

On objectera, si l’on est un helléniste averti, qu’Athéna <strong>et</strong> Aphrodite étaient deux<br />

personnages distincts, el<strong>les</strong>-mêmes étant accompagnées, dans un récit narrant pour nous<br />

<strong>les</strong> aventures de Pâris, d’une troisième créature du nom d’Héra, <strong>les</strong> trois déesses utilisant<br />

chacune leurs atouts respectifs (on verra <strong>les</strong>quels tout à l’heure) pour s’attirer <strong>les</strong> bonne<br />

grâces du jeune <strong>et</strong> beau Pâris, futur amant de la non moins belle Hélène.<br />

Avant de nous transporter dans c<strong>et</strong>te romance-là, examinons d’abord une Athéna qui<br />

se fit connaître par diverses aventures, <strong>et</strong> notamment par son concours avec<br />

Neptune/Poséidon pour savoir qui, <strong>des</strong> deux divnités, donnera, par le cadeau le plus<br />

approprié fait à ses habitants, son nom à la future cité d’Athénes. Or, dans ce registre, la<br />

palme est revenue, onomastique oblige, à Athéna, laquelle sut mieux satisfaire <strong>les</strong><br />

habitants de la cité, en faisant sortir de terre, en guise de cadeau fait à leur intention, ce<br />

fameux olivier qui deviendra le symbole d’Athènes. Quant à Poséidon, en faisant sortir de<br />

terre, après avoir frappé l’océan avec son trident, le cheval Pégase, il offrit aux habitants<br />

d’Athènes un cadeau qui, parce que moins utile que l’olivier d’Athéna, n’eut pas l’agrément<br />

d’un Zeus qui décida donc, avec <strong>les</strong> autres <strong>dieux</strong> majeurs, d’appeler la cité du nom de la<br />

déesse <strong>et</strong> d’en confier la protection à c<strong>et</strong>te tutrice-là.<br />

La trame du récit étant posée, on pourrait en déduire que la déesse Athéna représente,<br />

à l’intérieur d’un panthéon grec étudié ici sous l’angle de la tripartition mise en lumière par<br />

Georges Dumézil, la troisième fonction (productive), comparée à un dieu Poséidon qui<br />

incarnait alors la deuxième fonction.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans ses œuvres, Georges Dumézil s’employa à démontrer que <strong>les</strong> sociétés<br />

humaine <strong>et</strong> divine associées aux tribus d’origine indo-européenne reposait sur une<br />

structure tripartite, avec <strong>des</strong> souverains au premier niveau, <strong>des</strong> guerriers au deuxième<br />

niveau, <strong>et</strong> <strong>des</strong> producteurs au troisième niveau.<br />

Pareil schéma, une fois appliqué à un panthéon grec qui appartenait lui aussi à <strong>des</strong><br />

tribus d’origine indo-européenne, revient à dire qu’Athéna, avec son olivier, incarnait la<br />

troisième fonction (<strong>et</strong> donc aussi le troisième niveau de la hiérarchie divine) dans la<br />

tripartition mise en lumière par Dumézil, comparée à un Poséidon qui, avec son cheval<br />

Pégase, incarnait la seconde fonction (<strong>et</strong> donc aussi le second niveau de la hiérarchie<br />

divine).<br />

Cela prouverait, si pareil propos est avéré, que <strong>les</strong> Athéniens de l’Antiquité étaient <strong>des</strong><br />

gens paisib<strong>les</strong> <strong>et</strong> tournés vers la richesse ou l’abondance, plutôt qu’un peuple orienté vers<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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la guerre, chose confirmée par le fait que c’est Athéna, <strong>et</strong> non Neptune/Poséidon, qui<br />

donna son nom à la cité habitée par eux <strong>et</strong> qui fut choisie comme divinité tutélaire.<br />

Ceci dit, on peut également donner une signification sabéenne au concours entre<br />

Athéna <strong>et</strong> Poséidon.<br />

Dans c<strong>et</strong>te optique-là, quand Neptune/Poséidon crée le cheval, ce dieu-là est alors la<br />

planète Neptune (ce qui présuppose que nos ancêtres s’étaient dotés <strong>des</strong> équipements<br />

nécessaires pour la voir dans le ciel), elle qui stationne pour l’heure dans le Taureau.<br />

Et si le dieu <strong>des</strong> Mers était représenté par la constellation d’Orion, il frappe alors, avec<br />

un trident en qui l’on peut voir <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du Baudrier, un Océan représenté alors par<br />

la constellation d’Eridanus.<br />

Seulement voilà, si le cheval qui sortira de terre, suite au geste de Neptune/Poséidon,<br />

est Pégase, on a de la peine à comprendre comment pareille constellation peut provenir<br />

d’Eridanus. Meilleur, en ce cas, serait de dire que l’Océan est représenté par la Voie<br />

Lactée. Quant au trident qui frappe un pareil océan, il est à chercher, vu la position de<br />

Pégase sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, du côté de la constellation du Triangle plutôt que du<br />

côté du Baudrier d’Orion.<br />

Quant à Poséidon, si son trident est cela, lui-même est, au choix, le Taureau, le Bélier<br />

ou Persée.<br />

Et à supposer que Poséidon était une planète (probablement qu’il s’agit de Neptune),<br />

celle-ci stationne alors dans le Bélier à c<strong>et</strong> instant.<br />

Reste à préciser que quand le cheval Pégase sort, à sa naissance, de terre, c<strong>et</strong>te terrelà<br />

représente, dans la variante sabéenne du récit, la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te qui se<br />

situe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Voilà pour ce qui concerne Poséidon.<br />

Quant à Athéna, ou saura qui elle est, <strong>et</strong> où elle est, en termes sabéens, quand on<br />

saura également à quoi correspond l’olivier qu’elle donne en cadeau aux habitants<br />

d’Athènes.<br />

Et avant de voir en quoi consiste ce fameux olivier, le mieux à faire, pour s’éviter bien<br />

<strong>des</strong> efforts inuti<strong>les</strong>, est de considérer que le concours entre Poséidon <strong>et</strong> Athéna<br />

appartenait, sur le plan sabéen, à un récit global qui était le même partout à l’époque de<br />

l’Antiquité.<br />

D’un mot, ce récit consiste : 1) à identifier <strong>les</strong> hommes vivant sur terre aux planètes du<br />

système solaire durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique ; <strong>et</strong> 2) à<br />

considérer que ces planètes sont parvenues à <strong>des</strong>tination (appelés nirvana par certains,<br />

jardin d’eden, par d’autres, lumineux séjour, par <strong>des</strong> troisièmes, <strong>et</strong>c.). Et partout<br />

également c<strong>et</strong>te station-là était celle d’un soleil qui l’atteignait à l’époque du solstice d’été,<br />

ce qui présuppose que le soleil est parvenu à c<strong>et</strong> instant dans la constellation du Cancer.<br />

Maintenant, si l’on regarde, sous un pareil angle, le concours entre Poséidon <strong>et</strong> Athéna,<br />

on s’aperçoit que le cheval Pégase créé par Poséidon renvoie à <strong>des</strong> planètes du système<br />

solaire qui stationnent pour l’heure avant la Voie Lactée côté Taureau/Gémeaux, comparé<br />

à un olivier d’Athéna qui renvoie à <strong>des</strong> planètes du système solaire qui stationnent, quant<br />

à el<strong>les</strong>, après la Voie Lactée côté Taureau/Gémeaux.<br />

Tout cela pour dire que l’Athènes d’Athéna se différencie de l’Athènes de Poséidon en<br />

cela que le soleil <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres planètes ont traversé la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux, avec ce résultat que la cité d’Athéna est plus lumineuse, ou radieuse, que celle<br />

de Poséidon.<br />

Et parce que le soleil ou la planète Mercure (son nom est Cécrops) a atteint, à c<strong>et</strong><br />

instant, le Cancer, ce premier roi d’Athènes, a, au-<strong>des</strong>sus de lui, un olivier représenté par<br />

la Grande Ourse.<br />

Quant à l’Acropole d’Athènes, en tant qu’expression à la fois d’une montagne <strong>et</strong> d’un<br />

temple renvoyant lui-même à <strong>des</strong> choses secrètes <strong>et</strong> sacrées en même temps, elle<br />

désigne, sur le plan sabéen, la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et parce qu’il en est ainsi, l’olivier poussant au-<strong>des</strong>sus d’une pareille acropole est la<br />

constellation appelée Grande Ourse (chose confirmée par l’étude d’autres récits du même<br />

genre - il faut bien que vingt années d’étude de la mythologie comparée, à l’aune du<br />

sabéisme, serve à quelque chose isnt’it !).<br />

Pour en revenir à Cécrops, d’après la légende il était le fils d’Erichthonios <strong>et</strong> ressemblait<br />

à une créature mi homme mi serpent.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Sachant, à partir de là, que ce même Erichthonios est la constellation du Cocher (voir à<br />

ce suj<strong>et</strong> <strong>les</strong> œuvres d’Aratus de So<strong>les</strong>), on peut en déduire que la planète incarnée par<br />

Cécrops prend naissance dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant à la planète elle-même, le fait qu’elle ressemble pour partie à un serpent peut<br />

signifier deux choses : d’une part qu’elle naît dans une Voie Lactée qui est elle-même un<br />

serpent ; <strong>et</strong> d’autre part, que le serpent désigne ici un Caducée qui renvoyait lui-même,<br />

dans un monde dominé par <strong>les</strong> planètes du système solaire, à un médecin guérisseur qui<br />

n’était rien d’autre que la planète Mercure.<br />

C’est donc c<strong>et</strong>te planète-là, si nos vues sont exactes, qui, sous le nom de Cécrops, est<br />

la première à quitter la Voie Lactée côté Gémeaux <strong>et</strong> à rejoindre le Cancer. Et parce<br />

qu’elle arrive au-<strong>des</strong>sous de la Grande Ourse à c<strong>et</strong> instant, notre Cécrops est au-<strong>des</strong>sous<br />

de l’olivier conçu par une Athéna qui est elle-même, dans la variante sabéenne de ses<br />

aventures, la planète Vénus (une Vénus qui, contrairement à celle représentée par la belle<br />

<strong>et</strong> séduisante Aphrodite, a <strong>des</strong> allures guerrières - la preuve : Athéna est née tout armée<br />

du crâne de son père).<br />

Voilà pour ce qui concerne <strong>les</strong> aventures d’une Athéna qui concourt ici avec Poséidon<br />

pour être la divinité tutellaire d’une cité d’Athénes qui, comme ses homologues On,<br />

Héliopolis, Délos, Jérusalem ou Troie, était la cité du soleil lorsque celui-ci est enfin<br />

parvenu à <strong>des</strong>tination (à savoir dans une constellation du Cancer correspondant ellemême<br />

au solstice d’été).<br />

Ceci dit, on r<strong>et</strong>rouve c<strong>et</strong>te même Athéna dans d’autres aventures, par exemple dans<br />

celle d’un Pâris qui doit choisir, sur l’ordre de Zeus, parmi <strong>les</strong> trois déesses Héra, Athéna<br />

<strong>et</strong> Aphrodite, celle qui deviendra sa tutrice, <strong>et</strong> ce au cours d’un concours durant lequel <strong>les</strong><br />

trois déesses font valoir leurs atouts respectifs afin de s’attirer <strong>les</strong> faveurs du jeune <strong>et</strong><br />

beau Pâris (à savoir : la fidélité <strong>et</strong> la rectitude s’agissant d’Héra, l’aspect guerrier <strong>et</strong> virginal<br />

s’agissant d’Athéna, <strong>et</strong> la beauté personnifiée s’agissant d’Aphrodite – ce qui nous renvoie<br />

à la structure tripartite mise en lumière par Georges Dumézil), un Pâris qui choisira<br />

finalement la beauté sous <strong>les</strong> traits d’Aphrodite, avant de se rendre à Sparte <strong>et</strong> y enlever<br />

la belle Hélène, épouse de Ménélas.<br />

Dans c<strong>et</strong>te séquence (qui renvoie, ici, au début de l’Iliade d’Homère), on peut identifier<br />

<strong>les</strong> trois déesses à une planète Vénus qui est tour à tour :<br />

• à la fois la mère <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> hommes ainsi que la sainte, sous <strong>les</strong> traits d’Héra<br />

• la guerrière <strong>et</strong> la virginale, sous <strong>les</strong> traits d’Athéna<br />

• la belle femme attirante <strong>et</strong> capricieuse, sous <strong>les</strong> traits d’Aphrodite.<br />

Mais supposons qu’Athéna était, dans c<strong>et</strong>te séquence, l’étoile Sirius (une étoile qui<br />

savait se montrer guerrière en certaines circonstances).<br />

En ce cas, quand Aphrodite (représentée par la planète Vénus) emmène le beau Pâris<br />

dans sa chambre pour le soustraire à un Ménélas qui, plus puissant que lui, est en train de<br />

le tailler en pièces durant leur duel dans la plaine située devant Troie, on peut comparer<br />

ce même Pâris à la planète Mercure, elle qui échappe à la folie furieuse de la planète<br />

Mars en rejoignant la planète Vénus dans la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant à la planète Mars (représentée ici par Ménélas) après avoir affronté la planète<br />

Mercure en duel au moment où celle-ci fait une boucle immobilisante dans le Taureau, elle<br />

se r<strong>et</strong>rouve seule sur le champ de bataille, ce qui prouve que la planète Mercure en a<br />

terminé avec sa boucle, elle qui rejoint alors la planète Vénus dans l’espace invisible du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te (étant entendu que la première court plus vite que la seconde, laquelle<br />

court à son tour plus vite que la planète Mars, durant leur déplacement respectif le long<br />

de la ligne de l’Ecliptique).<br />

C’est le moment de constater que quand le dieu de la guerre (son nom est Arès) montre<br />

une forte inclination pour le Grec Ménélas, ce dieu-là incarne une planète Mars qui montre<br />

toute son affection à un Ménélas qui n’est rien d’autre que sa contrepartie dans le monde<br />

de héros qui sont ici <strong>des</strong> hommes. Et parce que ces hommes-là s’identifiaient eux-mêmes,<br />

dans la variante sabéenne du récit, à <strong>des</strong> planètes, Arès <strong>et</strong> Ménélas incarnent alors le<br />

même personnage (qui est ici la planète Mars).<br />

Et si, comme nous le supposons maintenant, Ménélas est la planète Mars, son frère,<br />

Agamemnon, est la planète Jupiter.<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> mentionnés dans l’Iliade étaient <strong>des</strong> planètes,<br />

comparés à <strong>des</strong> héros qui étaient <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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En ce cas, Agamemnon est la constellation du Lion, comparé à un Achille qui est,<br />

possiblement, la constellation d’Orion.<br />

Et à supposer qu’Achille était la constellation nommée Hercule, c’est alors Ménélas qui<br />

était la constellation d’Orion.<br />

Mais là encore, si le conducteur du bateau chargé d’emmener Ménélas au bercail après<br />

la Guerre de Troie (ce bateau qui sera dérouté par <strong>les</strong> vents en Egypte), si ce conducteurlà<br />

était représenté par l’étoile Canopus de la Carène, ce même Ménélas ne peut être, vu la<br />

position de ladite étoile sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, que deux choses : l’Hydre ou le<br />

Centaure.<br />

Ce dernier étant finalement assez éloigné de l’étoile Sirius, on peut considérer que<br />

Ménélas est l’expression de l’Hydre, comparé à un Pâris qui est, en ce cas, la<br />

constellation d’Orion.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Orion disparaît dans l’espace invisible pour échapper à une Hydre dont le<br />

bateau est représenté par la Poupe <strong>et</strong> <strong>les</strong> Voi<strong>les</strong>, un bateau ayant pour pilote une<br />

constellation de la Carène représentée ici par son étoile Canopus.<br />

Et parce que l’étoile Sirius n’est pas loin, c’est elle qui emmène Pâris/Alexandre/Orion<br />

dans sa chambre.<br />

Sachant par ailleurs qu’Hélène <strong>et</strong> Pâris rencontrent en Egypte le devin Protée, ce<br />

«Vieux de la Mer» est probablement à chercher, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, du côté de la<br />

constellation d’Eridanus (<strong>et</strong> notamment de son étoile Zaurak) ou, autre variante, du côté<br />

de la constellation de la Baleine - <strong>et</strong> notamment de son étoile Menkar).<br />

A noter que protos, en grec, désigne «le premier» <strong>et</strong> renvoie à un ancêtre ou à un<br />

vieillard, mais aussi à un roi ou à un prince si l’on se place dans une hiérarchie, voire<br />

même à un prêtre si ce prince-là est un homme chaste <strong>et</strong> vertueux doublé d’un devin.<br />

27. Protée, le gardien du troupeau de Neptune<br />

D’après la légende, Protée gardait le troupeau de Neptune, un troupeau composé en<br />

l’occurrence de veaux marins ou de phoques.<br />

Ces phoques, la légende nous apprend que quatre d’entre eux furent écorchés par la<br />

fille du devin, <strong>et</strong> leur peau utilisée comme vêtement où se cachèrent Ménélas <strong>et</strong> ses<br />

compagnons de route durant leur voyage de r<strong>et</strong>our au bercail après la Guerre de Troie.<br />

En eff<strong>et</strong>, une fois celle-ci terminée, le bateau chargé de ramener Ménélas <strong>et</strong> ses<br />

compagnons à la maison fut détourné en Egypte par <strong>les</strong> vents. Or, sur l’île de Pharos<br />

située en avant d’Alexandrie, habitait un devin (son nom est Protée) qui savait, lui, <strong>les</strong><br />

secr<strong>et</strong>s perm<strong>et</strong>tant à Ménélas <strong>et</strong> aux siens de rejoindre leur terre natale. A ceci près que<br />

pour <strong>les</strong> livrer, ces secr<strong>et</strong>s, le devin avait besoin qu’on l’immobilisât en le ligotant, faute de<br />

quoi il épousait n’importe quelle forme afin d’échapper à ceux qui voulaient se saisir de lui<br />

afin qu’il leur dise ce qu’il savait.<br />

Sachant cela <strong>et</strong> avertis par la fille du devin (son nom est Eidothée, ou Idothée) qu’il<br />

fallait ruser avec lui pour pouvoir l’approcher, Ménélas <strong>et</strong> ses compagnons se cachèrent<br />

donc sous la peau de quatre phoques qui, une fois tués, furent déchiqu<strong>et</strong>és par la fille du<br />

devin. Et <strong>les</strong> héros d’être alignés sur un rang, ou couchés sur un rang, par c<strong>et</strong>te même<br />

fille, à l’image <strong>des</strong> phoques eux-mêmes auxquels <strong>les</strong> quatre compagnons s’étaient entr<strong>et</strong>emps<br />

mêlés.<br />

Il faut savoir, en eff<strong>et</strong>, que chaque jour à l’heure de midi, le devin Protée avait l’habitude<br />

d’émerger <strong>des</strong> profondeurs marines afin de compter <strong>les</strong> phoques alignés devant lui (euxmêmes<br />

formant le troupeau de Neptune dont nous parlent <strong>les</strong> textes).<br />

Un devin qui compte <strong>des</strong> phoques par groupe de cinq en quittant ses profondeurs<br />

marines à l’heure de midi, voilà qui n’est pas banal. Et moins encore de voir ces mêmes<br />

phoques s’aligner devant lui en faisant la sieste à l’heure de midi, ce qui prouve qu’ils se<br />

sont rassemblés sur la terre ferme, ou, autre variante, sur <strong>les</strong> rivages de la mer. Et moins<br />

banal encore est de voir Ménélas <strong>et</strong> ses compagnons se déguiser en phoques ou en<br />

veaux marins afin de pouvoir s’approcher du devin sans être reconnus.<br />

Certes, on peut toujours invoquer que le devin, qui savait tout <strong>et</strong> voyait tout, voulait<br />

s’assurer chaque jour que son troupeau était toujours au compl<strong>et</strong> en dénombrant chacune<br />

de ses unités - parmi <strong>les</strong>quel<strong>les</strong>, ainsi qu’on l’a vu à l’instant, s’étaient rangés Ménélas <strong>et</strong><br />

ses compagnons. On peut également invoquer que ces derniers s’étaient mis dans un<br />

pareil accoutrement afin de capturer, sans être reconnus, un devin qui, sans cela, leur eût<br />

échappé en épousant toutes <strong>les</strong> formes possib<strong>les</strong> <strong>et</strong> imaginab<strong>les</strong> (dragon, lion, <strong>et</strong>c.),<br />

évitant ainsi de devoir leur livrer ses p<strong>et</strong>its secr<strong>et</strong>s.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Si tout cela a été clairement mis en lumière par <strong>les</strong> lexicographes spécialistes du grec<br />

ancien, force est néanmoins d’adm<strong>et</strong>tre que leur expertise ne rendra jamais justice au<br />

caractère sabéen du récit, <strong>et</strong> qu’à partir de là la seule chose à faire, si l’on veut<br />

comprendre sa nature intime, est de quitter la planète Terre pour le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Une fois transporté en ce lieu, la véritable expertise consiste à définir tour à tour le<br />

devin Protée, sa fille Idothée, <strong>les</strong> phoques, <strong>et</strong> finalement <strong>les</strong> héros grecs (qu’il s’agisse de<br />

Ménélas <strong>et</strong> de ses compagnons, ou qu’il s’agisse d’Hélène <strong>et</strong> de Pâris/Alexandre, ou qu’il<br />

s’agisse encore du berger Aristée - tous ayant contact avec le devin Protée à tel moment<br />

de leurs aventures respectives), en termes de planètes, d’étoi<strong>les</strong> ou de constellations.<br />

Pour l’heure une chose est sûre : dans la dimension sabéenne du récit, Protée est une<br />

étoile ou une constellation qui garde un troupeau de Neptune dont <strong>les</strong> unités sont el<strong>les</strong><br />

aussi représentées par <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

Quant à Neptune lui-même, on verrait volontiers en lui la planète Neptune si nos<br />

ancêtres voyaient c<strong>et</strong>te planète-là dans le ciel, ce qui n’était pas le cas.<br />

Mais laissons là Neptune <strong>et</strong> venons-en aux phoques mentionnés dans le récit.<br />

28. Amphitrite, la Belle <strong>des</strong> Mers<br />

A en croire Homère, ils appartenaient à une «Belle <strong>des</strong> Mers», ou à une «Fille <strong>des</strong><br />

Mers» qui, d’après un Jacques Désautels que nous lisons ici dans Dieux <strong>et</strong> mythes de la<br />

Grèce ancienne, était, sous le nom d’Amphitrite, à la fois la fille de Doris <strong>et</strong> de Nérée (ce<br />

dernier étant affublé, comme Protée <strong>et</strong> Phorcys, du titre de « vieillard de la mer»), <strong>et</strong><br />

l’épouse au profil gracieux mais laide de visage, d’un Poséidon, qui, avant d’épouser la<br />

nymphe, n’avait de cesse de la poursuivre de ses avances, de plus en plus excité de la<br />

voir danser, avec sa belle chevelure ondoyante, sur <strong>les</strong> flots, une Amphitrite qui, voyant<br />

cela, s’enfuit auprès du Titan Atlas.<br />

Si, à partir de là, on part du principe qu’Atlas est la constellation d’Orion ou la Voie<br />

Lactée située à proximité, on peut en déduire qu’Amphitrite se situe non loin de c<strong>et</strong>te<br />

constellation.<br />

En qualité de quoi, telle est la question.<br />

Pour l’heure, l’étude <strong>des</strong> textes nous apprend que Poséidon a dépêché un dauphin (son<br />

nom est Delphinos) afin qu’il r<strong>et</strong>rouve la nymphe Amphitrite, un Delphinos qui réussit enfin<br />

à la r<strong>et</strong>rouver après avoir parcouru tous <strong>les</strong> océans.<br />

Et Poséidon, pour le remercier de son succès, de l’immortaliser au ciel sous la forme de<br />

la constellation du Dauphin.<br />

Ceci précisé, on n’est guère plus avancé, au moment d’identifier la Belle <strong>des</strong> Mers du<br />

sein de laquelle sortiront <strong>les</strong> phoques, dans la mesure où <strong>les</strong> constellations d’Orion <strong>et</strong> du<br />

Dauphin n’ont rien en commun, sinon de se coucher exactement au même endroit sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te (à savoir : à la borne exacte de l’Occident).<br />

Pour le reste, vu l’éloignement de ces deux constellations, on est bien obligé d’en<br />

conclure que Poséidon <strong>et</strong> Amphitrite sont tous <strong>les</strong> deux, dans la variante sabéenne du<br />

récit, <strong>des</strong> planètes plutôt que <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations (planètes représentées par<br />

Jupiter ou par Saturne s’agissant de Poséidon, <strong>et</strong> par la Lune - ici avec sa belle chevelure<br />

- s’agissant de la nymphe Amphitrite).<br />

Et comme c<strong>et</strong>te Lune défile rapidement le long de la ligne de l’Ecliptique, on a beau<br />

savoir quelle est « la Belle <strong>des</strong> Mers», on ne sait pas où elle se situe, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, lorsque <strong>les</strong> phoques sortent de son sein.<br />

En revanche, lorsqu’elle court vers le Titan Atlas pour échapper momentanément à<br />

celui qui, sous le nom de Poséidon, deviendra son époux, on sait qu’elle se situe entre le<br />

Capricorne (ou, autre variante, le Sagittaire) - car c’est dans ses parages que se situe la<br />

constellation du Dauphin) d’un côté -, <strong>et</strong> le Taureau - car c’est à proximité de c<strong>et</strong>te<br />

constellation que se situe Orion <strong>et</strong> la Voie Lactée - de l’autre.<br />

29. Qui sont <strong>les</strong> phoques entourant le devin Protée, dans la variante<br />

sabéenne du récit ?<br />

En revanche, quand <strong>les</strong> phoques sortent du sein de la Belle <strong>des</strong> Mers, on ne voit pas où<br />

celle-ci se situe, à c<strong>et</strong> instant, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Mais peut-être le morceau suivant, tiré d’un Homère qu’on lit ici à la section IV du livre<br />

de l’Odyssée, va-t-il nous aider à répondre à c<strong>et</strong>te question.<br />

Ainsi nous lisons sous la plume de Victor Bérard, traducteur en français de l’Odyssée<br />

d’Homère, le propos suivant (que nous connaissons d’ailleurs déjà en partie, pour en avoir<br />

dit quelques mots tout à l’heure) :<br />

A ces mots de la Nymphe, aussitôt je réponds<br />

MÉNELAS. -. Alors conseille-moi !... quelle embûche dresser à ce vieillard divin? il fuira,<br />

s’il me voit de loin ou me devine : m<strong>et</strong>tre un dieu sous le joug, c’est assez malaisé pour un<br />

simple mortel.<br />

» Je dis. Elle reprend, c<strong>et</strong>te toute divine :<br />

IDOTHÉE — <strong>Quand</strong> le soleil, tournant là-haut, touche au zénith, on voit sortir du flot ce<br />

prophète <strong>des</strong> mers : au souffle du Zéphyr, qui rabat <strong>les</strong> frisons de sa noire perruque, il<br />

monte <strong>et</strong> va s’étendre au creux de ses cavernes; en troupe, autour de lui, viennent dormir<br />

<strong>les</strong> phoques de la Belle <strong>des</strong> Mers qui sortent de l’écume, pataugeant, exhalant l’âcre<br />

odeur <strong>des</strong> grands fonds. Je t’emmène là-bas dès la pointe de l’aube; je vous poste <strong>et</strong> vous<br />

range; à toi de bien choisir sur <strong>les</strong> bancs <strong>des</strong> vaisseaux trois compagnons d’élite. Mais je<br />

dois t’enseigner tous <strong>les</strong> tours du Vieillard. En parcourant leurs rangs, il va compter ses<br />

phoques; quand il en aura fait, cinq par cinq, la revue, près d’eux il s’étendra, comme dans<br />

son troupeau d’ouail<strong>les</strong> un berger. C’est ce premier sommeil que vous devez gu<strong>et</strong>ter…<br />

Et un peu plus loin dans le texte, nous lisons :<br />

IDOTHÉE —… La Nymphe, ayant plonge au vaste sein <strong>des</strong> on<strong>des</strong>, en avait rapporté,<br />

pour la ruse qu’elle ourdissait contre son père, <strong>les</strong> peaux de quatre phoques fraîchement<br />

écorchés, puis elle avait creusé dans le sable nos lits. Assise, elle attendait. Nous arrivons<br />

enfin, <strong>et</strong> nous voici près d’elle. Elle nous fait coucher côte à côte <strong>et</strong> nous j<strong>et</strong>te une peau<br />

sur chacun. Ce fut le plus vilain moment de l’embuscade: quelle terrible gêne! ces<br />

phoques, nourrissons de la mer, exhalaient une mortelle odeur... O prendrait en son lit une<br />

bête marine ?... Mais, pour notre salut, elle avait apporté un cordial puissant : c’était de<br />

l’ambroisie, qu’à chacun, elle vint nous m<strong>et</strong>tre sous le nez : c<strong>et</strong>te douce senteur tua l’odeur<br />

<strong>des</strong> monstres…<br />

Tout le matin, nous attendons; rien ne nous lasse : <strong>les</strong> phoques en troupeau sont sortis<br />

de la mer; en ligne, ils sont venus se coucher sur la grève. Enfin, voici midi : le Vieillard<br />

sort du flot. <strong>Quand</strong> il a r<strong>et</strong>rouvé ses phoques rebondis, il <strong>les</strong> passe en revue : cinq par<br />

cinq, il <strong>les</strong> compte, <strong>et</strong> c’est nous qu’en premier, il dénombre, sans rien soupçonner de la<br />

ruse... Il se couche à son tour. Alors, avec <strong>des</strong> cris, nous nous précipitons; toutes nos<br />

mains l’étreignent. Mais le Vieux n’oublie rien <strong>des</strong> ruses de son art. II se change d’abord<br />

en lion à crinière, puis il devient dragon, panthère <strong>et</strong> porc géant; il se fait eau courante <strong>et</strong><br />

grand arbre à panache. Nous, sans mollir, nous le tenons; rien ne nous lasse, <strong>et</strong>, quand il<br />

est au bout de toutes ses magies, le voici qui me parle, à moi, <strong>et</strong> m’interroge….<br />

En lisant c<strong>et</strong> extrait, on apprend trois choses importantes : a) le devin a une perruque<br />

sombre dont <strong>les</strong> frisons sont rabattus par le vent nommé Zéphyr ; b) le soleil est à son<br />

zénith, ce qui signifie qu’il stationne dans la constellation du Cancer lorsque le devin se<br />

montre à l’heure de midi en quittant ses profondeurs marines ; c) <strong>les</strong> phoques viennent<br />

dormir auprès du devin, lui qu’ils entourent une fois sortis de l’écume.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut identifier <strong>les</strong> phoques aux planètes du système solaire (dont<br />

d’ailleurs font partie Ménélas <strong>et</strong> ses trois compagnons de route), <strong>les</strong>quel<strong>les</strong>, en s’espaçant<br />

entre le Cancer <strong>et</strong> le Lion, viennent entourer un devin Protée qui est, pour c<strong>et</strong>te raison<br />

même, la constellation de l’Hydre.<br />

Et comme ces mêmes planètes arrivent depuis la Voie Lactée située côté Taureau<br />

Gémeaux, celle-ci représente, dans l’extrait ci-<strong>des</strong>sus, l’écume de la mer. C’est donc là<br />

que se tient la Lune, sous le nom d’Amphitrite.<br />

Quant aux grands fonds dont <strong>les</strong> phoques exhalent l’odeur, ils renvoient, dans ce type<br />

de représentation, à la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te qui est située (si l’on prend la ligne de<br />

l’Ecliptique comme base de référence) entre le Capricorne <strong>et</strong> le Taureau.<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> phoques étaient <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations au<br />

lieu d’être <strong>des</strong> planètes.<br />

En ce cas, ces étoi<strong>les</strong> sont, possiblement, cel<strong>les</strong> de la Baleine.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Quant à Ménélas <strong>et</strong> à ses compagnons, ils sont représentés par telle ou telle planète du<br />

système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci fréquentent <strong>les</strong> dites étoi<strong>les</strong> en stationnant dans <strong>les</strong> deux<br />

Poissons, ou, éventuellement, dans le Bélier.<br />

Quant à la Belle <strong>des</strong> Mers dont sont issus <strong>les</strong> phoques, on peut voir en elle la Lune.<br />

Quant à l’ambroisie (appelée Soma dans l’Inde védique, <strong>et</strong> Haoma dans l’Iran<br />

avestique), si l’on part du principe qu’elle est représentée par l’amas de la Ruche situé<br />

dans le Cancer, cela signifie que <strong>les</strong> planètes (représentées ici par un Ménélas qui est la<br />

planète Mars, <strong>et</strong> par <strong>des</strong> compagnons de route qui sont <strong>les</strong> planètes Soleil, Mercure <strong>et</strong><br />

Saturne ; ou autre variante, <strong>les</strong> planètes Soleil Mercure <strong>et</strong> Jupiter) ; cela signifie, disionsnous,<br />

que <strong>les</strong> planètes concernées stationnent dans le Cancer ou au début du Lion, el<strong>les</strong><br />

qui stationnaient dans <strong>les</strong> Poissons ou dans le Bélier quand el<strong>les</strong> s’immisçaient encore<br />

parmi <strong>des</strong> phoques que nous avons identifiés aux étoi<strong>les</strong> de la Baleine.<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> planètes n’aient pas changé d’endroit lorsqu’el<strong>les</strong><br />

goûtent à la douce saveur d’une ambroisie venue couvrir l’odeur épouvantable <strong>des</strong><br />

phoques.<br />

En ce cas, un pareil nectar s’identifie probablement au soleil (étant entendu que le dieu<br />

Soma était également perçu comme tel, si l’on en croit Abel Bergaigne dans ses étu<strong>des</strong> à<br />

propos <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> védiques).<br />

30. Rôle <strong>et</strong> place d’Idothée, la fille du devin Protée, dans la variante<br />

sabéenne du récit<br />

Pour en revenir à la fille du devin Protée, son rôle consiste ici à avertir <strong>les</strong> planètes<br />

Mars, soleil, Mercure <strong>et</strong> Jupiter (ou Saturne) comment aborder un devin (son nom est<br />

Protée) qui est représenté, en termes sabéens, par ????, sans se faire remarquer de lui.<br />

Et la manière d’échapper au comptage du devin consiste, pour <strong>les</strong> planètes incarnées<br />

par Ménélas <strong>et</strong> ses compagnons, à se cacher sous la peau de phoques qui, en étant <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> de la Baleine, perm<strong>et</strong>tent de conclure que <strong>les</strong> planètes en question sont parvenues<br />

dans <strong>les</strong> Poissons ou dans le Bélier.<br />

Quant à ce Neptune dont <strong>les</strong> phoques composent tous ensemble le troupeau gardé par<br />

le devin Protée, en tant que roi <strong>des</strong> mers, on peut voir en lui, au choix, la planète Saturne<br />

ou la planète Jupiter - ce qui présuppose : a) que la planète concernée stationne dans <strong>les</strong><br />

Poissons ou le Bélier, <strong>et</strong> b) que <strong>les</strong> compagnons de Ménélas représentent d’autres<br />

planètes que celle représentée par un Neptune qui, on l’a dit, eût été la planète du même<br />

nom si nos ancêtres la voyaient dans le ciel, ce qui n’était pas le cas.<br />

Et encore, on peut également considérer que l’un <strong>des</strong> compagnons de Ménélas<br />

représente la même planète que Neptune (si du moins celui-ci est représenté par une<br />

planète).<br />

En résumé, le procédé utilisé par <strong>les</strong> planètes pour échapper au comptage du devin<br />

Protée consiste pour el<strong>les</strong> à se cacher sous la peau de phoques qui, à supposer qu’ils<br />

soient représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, perm<strong>et</strong>tent de conclure que le devin est<br />

une étoile ou une constellation située à proximité.<br />

31. Les déguisements de Protée / rôle <strong>et</strong> place de l’île de Pharos dans la<br />

variante sabéenne du récit<br />

Et si le devin Protée se situe non loin de la Baleine, ses hypostases ou avatars<br />

(représentés ici par le lion, le dragon, la panthère [a], le sanglier [b], l’eau, le feu <strong>et</strong> l’arbre)<br />

incarnent <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations qui entourent celle incarnée par Protée sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

[notes :<br />

a : A propos de la panthère, nous lisons sous le site<br />

http://www.selefa.asso.fr/fi<strong>les</strong>_pdf/Instit04_T1.pdf : Pour <strong>les</strong> Mésopotamiens, α Cygni était<br />

sur la Poitrine de la Panthère qui s’étendait sur l’espace occupé par le Cygne, le Lézard <strong>et</strong><br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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une partie de Cassiopée <strong>et</strong> de Céphée, β (ou γ?) Cygni étant sur l’Épaule de l’animal.<br />

Mais c<strong>et</strong>te figure a disparu chez <strong>les</strong> Grecs.<br />

b : A propos du sanglier, nous lisons sous le site<br />

http://users.mobistar.be/ardwenna/index_fichiers/Page14828.htm : Dans le ciel,<br />

l’ensemble composé par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> du Cheval se trouve en opposition avec le groupe de<br />

la Vierge. Jadis, le secteur situé au sud de Pégase, à la place du Verseau, était consacré<br />

au SANGLIER ]<br />

Bref, quand le devin Protée épouse <strong>les</strong> formes mentionnées ci-<strong>des</strong>sus, il incarne<br />

probablement une étoile ou une constellation qui, en étant invisible sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, se manifeste à travers <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations qui el<strong>les</strong> sont bien visib<strong>les</strong><br />

sur ce même planisphère.<br />

Quant à Ménélas <strong>et</strong> à ses compagnons, dans la mesure où ils parviennent à capturer <strong>et</strong><br />

à ligoter un devin qui a cessé, par ce motif, de changer de forme, ils incarnent <strong>des</strong><br />

planètes qui fréquentent la figure astrale incarnée par Protée lorsque celle-ci se rend<br />

complètement visible sur le planisphère cé<strong>les</strong>te (chose qui se produit à l’heure de midi si<br />

l’on part du principe que le soleil est au zénith à c<strong>et</strong> instant).<br />

Reste à savoir si le zénith en question correspond au solstice d’été ou non.<br />

Dans l’affirmative, le soleil est censé stationner dans le Cancer lorsqu’il est à son<br />

zénith. Dans la négative, il peut stationner dans n’importe quelle constellation pourvu qu’il<br />

soit observé à l’heure de midi, ou quasi telle.<br />

Et l’on peut également conjecturer que c’est le solstice d’été que symbolisait un phare<br />

d’Alexandrie qui apparaît ici sous <strong>les</strong> traits de l’île de Pharos située en avant de la cité<br />

d’Alexandrie.<br />

A supposer, à partir de là, que le soleil stationne dans le Cancer lorsqu’il est à son<br />

zénith, on peut en déduire que le Delta du Nil est représenté, dans la variante sabéenne<br />

du récit, par la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant à l’île de Pharos située en avant dudit Delta (ce qui la m<strong>et</strong> dans la Méditerranée),<br />

elle est représentée par une constellation du Cancer qui se situe elle aussi en avant de la<br />

Voie Lactée (un en avant qui nous renvoie ici du côté du Lion, <strong>et</strong> non du côté du Bélier,<br />

par rapport à une Voie qui traverse ici, à la hauteur de la ligne de l’Ecliptique, le Taureau<br />

<strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Gémeaux).<br />

C’est donc à c<strong>et</strong> endroit, possiblement, que stationnent <strong>les</strong> planètes incarnées par<br />

Ménélas <strong>et</strong> ses compagnons de route, lorsqu’el<strong>les</strong> fréquentent une Idothée qui, en tant<br />

que fille du devin Protée, est l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien.<br />

Mais là encore, si <strong>les</strong> phoques accompagnant Protée sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, le<br />

zénith du ciel, s’agissant du soleil, est très relatif en ce sens que celui-ci stationne dans <strong>les</strong><br />

Poissons ou le Bélier, <strong>et</strong> qu’à c<strong>et</strong>te aune, il est bien moins élevé, dans le ciel, que s’il<br />

stationnait à la fin <strong>des</strong> Gémeaux ou au début du Cancer.<br />

32. Pâris <strong>et</strong> Hélène rencontrent Protée en Egypte / rôle <strong>et</strong> place<br />

d’Aristée dans le sabéisme / qui était le pharaon Protée ?<br />

Et puisque nous évoquons Protée, quiconque a lu Hérodote sait que Pâris <strong>et</strong> Hélène<br />

fréquentent pareil devin en Egypte, après que <strong>les</strong> vents ont dérouté leur bateau à c<strong>et</strong><br />

endroit durant leur voyage depuis la Grèce en direction de Troie.<br />

A supposer, à partir de là, que nous soyons dans la variante sabéenne du récit, on peut<br />

identifier le premier nommé à la planète Mercure, comparé à une seconde nommée qui<br />

est la planète Vénus, ces deux planètes stationnant dans <strong>les</strong> Poissons ou dans le Bélier<br />

lorsqu’el<strong>les</strong> fréquentent un devin Protée dont nous ignorons pour l’heure quelle est sa<br />

représentation en termes de planètes, d’étoi<strong>les</strong> ou de constellations.<br />

Il n’empêche, dans la mesure où ce même Protée a permis au berger Aristée de<br />

reconstituer son essaim d’abeil<strong>les</strong>, si, comme nous avons le droit de le supposer, <strong>les</strong><br />

abeil<strong>les</strong> en question sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> constitutives de l’amas de la Ruche situé dans le<br />

Cancer, cela signifie que le devin se situe du côté du Cocher ou de la Grande Ourse.<br />

En revanche, si <strong>les</strong> abeil<strong>les</strong> sont représentées par <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>, Protée se situe du côté<br />

de Persée ou du Cocher.<br />

Signalons au passage que quand ce même Aristée (qui, rappelons-le, était le fils<br />

d’Apollon <strong>et</strong> de la nymphe Cyrène - elle dont le nom signifie « suprématie de la bride ») ;<br />

bref, quand Aristée fait cailler le lait, il incarne, possiblement, une planète Soleil qui, en<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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pénétrant avec ses rayons dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, fait cailler, en le<br />

réchauffant, un lait représenté ici par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée.<br />

Et si Aristée était représenté par la planète Mercure au lieu de l’être par le soleil, c’est<br />

alors elle qui fréquente l’amas de la Ruche à c<strong>et</strong> instant - si bien sûr <strong>les</strong> abeil<strong>les</strong> sont <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> associées à c<strong>et</strong> amas ; en revanche, si el<strong>les</strong> étaient représentées par <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>,<br />

la planète Mercure se situe alors dans leur proximité immédiate.<br />

Pour en revenir au devin Protée, Hérodote nous apprend, au livre II de ses Histoires,<br />

qu’il était citoyen de Memphis <strong>et</strong> qu’il succéda, comme pharaon, à Phéron, le fils de<br />

Sésostris.<br />

Et Diodore de Sicile, qui n’est pas d’accord avec Hérodote sur c<strong>et</strong>te question, de<br />

préciser que, dans la liste <strong>des</strong> pharaons où figurent, dans l’ordre, Phéron <strong>et</strong> Protée,<br />

s’intercalent d’autres pharaons, dont Mendès (ou Marus).<br />

A ce suj<strong>et</strong>, nous lisons, dans l’Essai sur l’histoire chronologique de plus de 80 peup<strong>les</strong><br />

de l’Antiquité, sous la plume de Jean Benjamin De la Borde (ancien premier val<strong>et</strong> de<br />

chambre du Roi <strong>et</strong> Gouverneur du Louvres, Paris, 1788), <strong>les</strong> noms suivants (tous<br />

associés, d’après ce livre, au 4 e roi de la XX e dynastie pharaonique, <strong>et</strong> tous tirés de la<br />

liste de Man<strong>et</strong>on) : « Séthosis , Séthos, Cétès, Anchunéus-Ochytyrannus ou Protée, qui<br />

reçut Hélène <strong>et</strong> Paris (début du règne : année 1298 avant JC). »<br />

D’après le ou <strong>les</strong> auteurs du site intern<strong>et</strong><br />

http://www.argyrou.eclipse.co.uk/myths/bible/Man<strong>et</strong>ho.htm, il semble que ce pharaon soit<br />

Séthi Ier.<br />

Quoi qu’il en soit, avec S<strong>et</strong>hos ou Cétès, on se trouve, mythologiquement parlant, en<br />

terrain connu puisque ces noms renvoient, au bien au dieu S<strong>et</strong>h (ou S<strong>et</strong>) de la<br />

religion/mythologie égyptienne, ou bien à un animal marin qui est ici, sous le nom de<br />

C<strong>et</strong>us, la constellation de la Baleine.<br />

Dans la partie de notre ouvrage consacré à la mythologie égyptienne, nous avons<br />

identifié S<strong>et</strong>h à l’étoile Dubhé de la Grande Ourse.<br />

Le problème, si c<strong>et</strong>te étoile est représentée par un Séthos qui s’identifiait lui-même à<br />

Protée, est que c<strong>et</strong>te étoile se situe trop haut, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, pour<br />

régulièrement disparaître dans <strong>des</strong> flots représentés par la partie invisible - car située au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon - de ce même planisphère.<br />

En revanche, l’étoile Tania Borealis de la Grande Ourse correspond mieux à ce profil.<br />

Mais là encore, si <strong>les</strong> phoques mentionnés dans le récit d’Homère sont représentés par<br />

<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, Séthos, à supposer qu’il soit la variante héroïsée, sous la forme<br />

d’un pharaon, du dieu S<strong>et</strong>h, est un autre personnage que Protée (si bien sûr ce<br />

personnage se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, au voisinage de la Baleine).<br />

Et puisque nous sommes ici avec Séthos ou avec à Sésostris, il ne faut pas confondre,<br />

à propos <strong>des</strong>dits personnages, leur rôle en tant que pharaons en chair <strong>et</strong> en os qui<br />

gouvernèrent l’Egypte à telle période de l’Antiquité, avec leur rôle en tant que<br />

personnages mythologiques qui, dans le cas qui nous occupe, sont représentés par <strong>des</strong><br />

planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

Même constat à propos <strong>des</strong> autres héros du récit (qui sont grecs en l’occurrence). Ainsi,<br />

si Pâris, Hélène, Ménélas <strong>et</strong> d’autres encore ont sans doute existé, dans le monde <strong>des</strong><br />

hommes, en tant qu’êtres humains doués de certains pouvoirs ou de certaines facultés, ce<br />

sont leurs aventures en tant que planètes, étoi<strong>les</strong> ou constellations qui nous sont contées<br />

par <strong>des</strong> poètes qui étaient à c<strong>et</strong>te époque de remarquab<strong>les</strong> observateurs du ciel <strong>et</strong> de ses<br />

étoi<strong>les</strong>.<br />

33. Rôle <strong>et</strong> place de Pâris, Hélène, Ménélas <strong>et</strong> Priam dans la variante<br />

sabéenne de la Guerre de Troie d’Homère<br />

Pour en revenir à Pâris <strong>et</strong> à Hélène d’un côté, à Ménélas de l’autre, tous <strong>les</strong> trois voient<br />

leur bateau être dérouté par <strong>les</strong> vents dans une Egypte où ils rencontrent un devin Protée<br />

qui, bien qu’étant réputé pour sa grande sagesse, n’en était pas moins un magicien<br />

capable d’épouser différentes formes afin de ne pas être reconnu de tous ceux qui<br />

désiraient l’approcher, <strong>et</strong> qui, de par sa fonction même de gardien du troupeau de<br />

Neptune, comptait chaque jour ses unités à l’heure de midi.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Tout ceci étant dit, si l’on identifie, respectivement, Pâris à la planète Mercure, Hélène à<br />

la planète Vénus, <strong>et</strong> Ménélas à la planète Mars, <strong>les</strong> choses sont plus compréhensib<strong>les</strong><br />

que si l’on identifie <strong>les</strong> mêmes personnages à <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou à <strong>des</strong> constellations.<br />

Ainsi, quand Ménélas, durant son chemin de r<strong>et</strong>our au bercail (situé à Sparte) depuis la<br />

cité de Troie, est dérouté par <strong>les</strong> vents en Egypte, il incarne une planète Mars qui se<br />

déplace le long de la ligne de l’écliptique.<br />

La preuve : il arrive au sud, plus exactement au sud-est (un sud-est représenté ici à la<br />

fois par le delta du Nil <strong>et</strong> par l’Egypte), comparé à une cité de Troie qui se situe au nord ou<br />

au nord ouest.<br />

On peut donc en déduire que Mars/Ménélas <strong>et</strong> Mercure/Pâris se battent dans la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux quand ils s’affrontent en duel devant la cité de Troie. Pour<br />

mieux dire, ils se battent dans la partie visible (car non couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong><br />

Gémeaux, quand ils s’affrontent en duel dans la plaine située devant la cité, le tout sous<br />

<strong>les</strong> yeux d’un Priam que l’on peut identifier, au choix, à une constellation (la Grande<br />

Ourse ?) ou à une planète (Saturne ? Uranus ?).<br />

En réalité, Priam, au lieu d’assister au duel opposant son fils à Ménélas, est remonté<br />

sur son char en compagnie de son second (son nom est Anténor), ce char qui <strong>les</strong><br />

emmène vers une cité de Troie où Priam, trop affecté de savoir que son fils risque de<br />

perdre la vie durant son duel avec Ménélas dans la plaine située devant Troie, n’assistera<br />

pas au duel en question.<br />

A partir de là, on peut déduire la chose suivante : si Priam est la Grande Ourse, celle-ci<br />

remonte sur <strong>les</strong> hauteurs cé<strong>les</strong>tes, avec toutes ses étoi<strong>les</strong>, après avoir stationné quelque<br />

temps le long de la ligne de l’horizon, ce qui présuppose que <strong>les</strong> planètes Mercure <strong>et</strong> Mars<br />

(la première étant représentée par Pâris, <strong>et</strong> la seconde par Ménélas) se battent en duel<br />

lorsque toutes deux stationnent dans la constellation du Lion ou dans celle de la Vierge.<br />

Quant à c<strong>et</strong> Hector qui, en tant que premier fils de Priam, balise le terrain du duel, on<br />

peut voir en lui la constellation de l’Hydre.<br />

Quant à Anténor qui accompagne Priam sur son char, on peut voir en lui la constellation<br />

du Lion.<br />

Nous avons d’ailleurs r<strong>et</strong>rouvé, sur le site http://reck<strong>les</strong>sart.com/Anténor.htm, une<br />

information en ce sens puisque Anténor y est comparé au lion rampant du roi Kenway, un<br />

lion qui se situe à côté <strong>des</strong> sept étoi<strong>les</strong> (<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> appartiennent ici à la Grande Ourse).<br />

Quant aux Anciens de la cité de Troie qui assistent au duel entre Ménélas <strong>et</strong> Pâris<br />

depuis <strong>les</strong> hauteurs de la porte Scée, on peut voir en eux <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> circumpolaires<br />

(Céphée, Cassiopée, Lézard, <strong>et</strong>c. <strong>et</strong>c.)<br />

On demandera peut-être, à ce stade de notre exposé, en quoi Pâris, que nous avons<br />

identifié à la planète Mercure, est tour à tour le fils d’un Priam qui est la Grande Ourse, <strong>et</strong><br />

le frère d’un Hector qui est la constellation de l’Hydre. N’y a-t-il pas là une incongruité ou<br />

une erreur de raisonnement de notre part ?<br />

On peut, en eff<strong>et</strong>, y voir une contradiction dans la mesure où <strong>les</strong> Grecs (ou Achéens, ou<br />

Argiens) sont, d’après nos hypothèses, <strong>des</strong> planètes, comparés à <strong>des</strong> Troyens qui sont<br />

<strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

Ceci dit, on peut également considérer que la planète Mercure entr<strong>et</strong>ient une relation<br />

spéciale avec la Grande Ourse <strong>et</strong> l’Hydre en ce sens qu’elle est la première, de toutes <strong>les</strong><br />

planètes du système solaire, à fréquenter une constellation du Lion qui est elle-même<br />

située entre la Grande Ourse <strong>et</strong> l’Hydre.<br />

Ce Mercure-là, sous <strong>les</strong> traits de Pâris, est d’ailleurs plus un danseur, un dragueur ou<br />

un flagorneur qu’un guérisseur ou un représentant de la science <strong>et</strong> <strong>des</strong> arts. Ce qui ne<br />

l’empêche nullement de participer aux batail<strong>les</strong>, comme le prouve la flèche qu’il adressera<br />

au talon d’un Achille qui mourra à c<strong>et</strong> instant.<br />

Si, à partir de là, on considère qu’Achille est le soleil, celui-ci a quitté <strong>les</strong> Gémeaux <strong>et</strong> le<br />

Cancer pour le Lion, lorsqu’il est atteint par une flèche représentée en l’occurrence par la<br />

constellation de l’Hydre.<br />

Et à supposer que c<strong>et</strong>te dernière était représentée, au tour de roue précédent de la part<br />

du Zodiaque, par Hector, cela prouve que dans une mythologie qui s’identifiait, à l’époque,<br />

à l’astronomie, <strong>les</strong> héros continuaient de vivre sous une autre forme.<br />

Quant à Pâris, on peut considérer qu’il incarne, avec son aspect juvénile, une planète<br />

Mercure qui se tient dans la constellation du Lion quand il envoie, avec sa flèche adressée<br />

au talon d’Achille, ce dernier (qui représente le soleil) dans un monde de la Mort<br />

représenté, dans la variante sabéenne du récit, par la constellation de l’Hydre.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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34. Le début du récit conté dans l’Iliade, à l’aune du sabéisme<br />

Imaginons, à partir de là, que nous soyons au tout début du récit de l’Iliade d’Homère.<br />

<strong>Quand</strong>, à c<strong>et</strong> endroit du livre, Pâris quitte Troie pour Sparte, il incarne une planète<br />

Mercure qui quitte l’orient pour l’occident, ce qui présuppose que la planète en question<br />

voyage au ciel (autrement dit dans la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te) à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et quand ce même Pâris quitte Sparte pour Troie - c<strong>et</strong>te fois en compagnie d’Hélène -,<br />

la planète incarnée par lui (à savoir, Mercure) se situe désormais dans l’espace invisible<br />

du planisphère (espace dans lequel Mercure a pénétré à l’occident, <strong>et</strong> dont il ressortira à<br />

l’orient).<br />

Et si la planète Vénus (représentée ici par Hélène) accompagne Mercure en pareille<br />

circonstance, il nous faut préciser que nous sommes ici dans le parcours quotidien <strong>des</strong><br />

deux planètes (el<strong>les</strong> qui se couchent à l’occident <strong>et</strong> se lèvent à l’orient).<br />

Mais imaginons maintenant que nous soyons dans le parcours annuel <strong>des</strong> planètes<br />

concernées (un parcours qui présuppose leur rétrogradation - ici par rapport aux étoi<strong>les</strong> -<br />

le long de la ligne de l’Ecliptique).<br />

A partir de là, on est bien obligé de se donner une heure fixe, durant la journée de 24<br />

heures, pour comparer leur position, à c<strong>et</strong>te heure-là, lors de chaque nouveau jour créé<br />

par Dieu.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand <strong>les</strong> planètes Vénus <strong>et</strong> Mercure quittent l’occident (représenté ici<br />

par Sparte) pour Troie, avec escale en Egypte, on peut considérer qu’el<strong>les</strong> se lèvent (du<br />

moins, si l’on observe leur lever, d’un jour sur l’autre, à 6 heures du matin), de plus en plus<br />

au sud à mesure que l’année avance en direction du solstice d’hiver, avant de remonter<br />

vers le nord (si l’on continue à prendre leur lever comme référence) dès ce solstice passé.<br />

Le problème est que <strong>les</strong> planètes concernées ne se lèvent jamais à l’occident, <strong>et</strong> ce<br />

quel que soit le jour de l’année pris en considération.<br />

Or la cité grecque de Sparte se situe bel <strong>et</strong> bien à l’occident, comparée à une Egypte<br />

qui se situe au sud, <strong>et</strong> comparée à une cité de Troie qui se situe, elle, à l’orient.<br />

A partir de là, de deux choses l’une : ou bien l’on r<strong>et</strong>ombe dans la circulation<br />

quotidienne <strong>des</strong> planètes (el<strong>les</strong> qui se couchent à l’occident <strong>et</strong> se lèvent à l’orient), ou bien<br />

l’occident incarné par Sparte est un occident relatif, en ce sens que lorsque <strong>les</strong> planètes<br />

se lèvent à Sparte, à 6 heures du matin, el<strong>les</strong> se situent à une borne du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te (i.e. le nord-est) qui se situe à l’ouest par rapport à la borne exacte de l’Est.<br />

Et quand el<strong>les</strong> se lèvent au sud-est, cela signifie que Pâris <strong>et</strong> Hélène sont désormais en<br />

Egypte.<br />

35. Un bref aperçu de la géographie cé<strong>les</strong>te à l’aune de l’Iliade<br />

d’Homère<br />

Maintenant, supposons que Sparte se situe sur la ligne même de l’horizon séparant <strong>les</strong><br />

espaces visible <strong>et</strong> invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

En ce cas, la planète Mercure (représentée ici par Pâris) se situe au-<strong>des</strong>sus de<br />

l’horizon quand elle rejoint une planète Vénus (représentée par Hélène) qui se situe, elle,<br />

sur la ligne même de l’horizon, lorsqu’elle se tient en la cité de Sparte.<br />

Sparte se situe donc plus au nord, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, relativement à une Egypte<br />

qui se situe, elle, plus à l’est.<br />

Et comme c<strong>et</strong>te même Egypte se situe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, elle<br />

représente un pays caché.<br />

Le problème, avec l’exposé ci-<strong>des</strong>sus, est que quand Pâris quitte Troie pour Sparte afin<br />

de rejoindre Hélène en ce lieu, il quitte une région située à la fois plus au nord <strong>et</strong> plus à<br />

l’Est que Sparte.<br />

Or, si Pâris est la planète Mercure, <strong>et</strong> si la planète Vénus (représentée ici par Hélène),<br />

en se tenant à Sparte, se tient sur la ligne même de l’horizon, on arrive à ce résultat que la<br />

planète Mercure, en se situant, au départ, plus haut que la planète Vénus, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, se situe également plus à l’occident qu’elle.<br />

Seulement voilà, le récit d’Homère, lui, nous présente <strong>les</strong> choses différemment puisqu’il<br />

nous informe que Pâris quitte une cité de Troie qui est située au nord-est de la Mer Egée,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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afin de rejoindre une Hélène qui, en demeurant à Sparte, se situe au sud-ouest de c<strong>et</strong>te<br />

même mer.<br />

Supposons, à partir de là, que la Sparte du récit sabéen se situe dans la partie visible<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te, au lieu de se situer sur la ligne même de l’horizon.<br />

Et supposons également que Mercure/Pâris se tienne, au départ, sur la ligne même de<br />

l’horizon.<br />

Dans la mesure où, sur c<strong>et</strong>te ligne-là, la planète incarnée par Pâris se tient au nord-est<br />

par rapport à la borne exacte de l’Est, on peut considérer que ce nord-est-là est<br />

représenté par la cité de Troie.<br />

Et là est la subtilité du discours d’Homère : dans la mesure où la planète Mercure fait<br />

une boucle en arrivant dans le Lion, celle-ci a le don de la ramener dans un Cancer qui se<br />

situe plus haut que le Lion sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Et comme la planète Vénus se tient présentement à c<strong>et</strong> endroit <strong>et</strong> que pareil endroit se<br />

situe plus à l’ouest, relativement, que Troie, c’est comme si la planète Mercure (incarnée<br />

par Pâris) avait rejoint la planète Vénus (incarnée par Hélène) à Sparte.<br />

Ainsi, en observant le ciel, depuis le Caire en Egypte, à la date du 20 juill<strong>et</strong> de l’année<br />

660 BC (le lieu d’observation du ciel est ici moins important que la date d’observation de<br />

ce même ciel), on s’aperçoit que la planète Vénus se situe non seulement dans le Cancer,<br />

mais dans un Cancer qui se situe lui-même, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te :<br />

a) légèrement sur la gauche par rapport à la ligne de l’Est, <strong>et</strong> b) un plus haut que la<br />

ligne de l’horizon.<br />

Quant à la planète Mercure, non seulement elle précède Vénus le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, mais, en faisant une boucle en arrivant dans un Lion qui, vu sa dimension, se<br />

situe à la fois sur la ligne de l’horizon <strong>et</strong> au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te même ligne, elle revient vers<br />

un Cancer qui, tout en se situant plus haut dans le ciel, a accueilli la planète Vénus dans<br />

sa sphère<br />

Et <strong>les</strong> deux planètes de cheminer ensemble, après en avoir terminé avec leur boucle<br />

immobilisante, d’abord en direction de la ligne de l’Est, puis au sud de c<strong>et</strong>te ligne-là,<br />

durant leur marche normale le long de la ligne de l’Ecliptique (étant entendu que <strong>les</strong><br />

bornes mentionnées ici sont atteintes par <strong>les</strong> planètes à leur lever à 6 heures du matin)<br />

Or le sud-est, si on le rapporte à un nord-ouest représenté par Sparte, est représenté,<br />

lui, par l’Egypte.<br />

Maintenant, supposons que nous soyons en l’année 659 BC.<br />

C<strong>et</strong>te année-là, Vénus précède Mercure sur la ligne de l’Ecliptique.<br />

Vénus est donc la première à traverser la constellation du Cancer, suivie de Mercure.<br />

A ceci près que <strong>les</strong> deux planètes vont faire une boucle une fois entrées dans le Lion.<br />

Et d’abord Mercure, qui remonte à c<strong>et</strong> instant, à la hauteur de l’amas de la Ruche situé<br />

dans le Cancer, suivi d’une Vénus qui remonte, elle, au tout début du Lion.<br />

Et parce que Mercure en a terminé avec sa boucle quand Vénus débute la sienne,<br />

Mercure double Vénus dans le Lion, le tout sous <strong>les</strong> yeux d’un devin Protée que l’on<br />

suppose être ici la constellation de l’Hydre.<br />

Mais là encore, si Protée incarne une étoile ou une constellation située au voisinage de<br />

la Baleine, cela signifie que l’Egypte se situe ailleurs qu’à l’endroit que nous venons<br />

d’indiquer.<br />

En revanche, <strong>les</strong> planètes incarnées par Pâris <strong>et</strong> Hélène se situent dans ou à proximité<br />

de la Voie Lactée si l’on part du principe que Memphis, lieu de résidence du devin,<br />

désigne le Mur Blanc (ou <strong>les</strong> Murs Blancs).<br />

Et quand Pâris se sépare momentanément d’une Hélène qui reste auprès du devin<br />

alors que lui-même se rend seul à Troie, il incarne une planète Mercure qui abandonne la<br />

planète Vénus dans ou près de la Voie Lactée (ce qui présuppose que Vénus fait une<br />

boucle à c<strong>et</strong> instant).<br />

Maintenant, supposons que nous soyons en l’année 655 BC.<br />

En ce cas, Mercure, en faisant une boucle, se rapproche à la fois de Vénus <strong>et</strong> de Mars.<br />

Et Mars (représenté ici par Ménélas) de se quereller avec Mercure (représenté par<br />

Pâris) dans une zone qui, au lieu de se situer au-delà de la Voie Lactée côté Gémeaux,<br />

s’espace depuis <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> situées dans le Taureau, jusque dans <strong>les</strong> cornes de ce<br />

même Taureau, avant que le premier nommé, qui en a terminé désormais avec sa boucle<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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immobilisante, ne quitte définitivement Mars <strong>et</strong> n’accompagne Vénus dans la Voie Lactée<br />

côté Taureau Gémeaux.<br />

Bref, on peut considérer que la planète Mercure est représentée par un Pâris qui<br />

affronte, en Ménélas, la planète Mars, un Pâris qui échappe au carnage, durant son duel<br />

avec lui dans la plaine située devant Troie, grâce à une planète Vénus représentée ici par<br />

la déesse Aphrodite, elle qui emmène le beau Pâris dans sa chambre à Troie (ce qui<br />

présuppose que la planète Vénus se situe dans la Voie Lactée côté Taureau lorsqu’elle<br />

accueille, dans sa chambre, une planète Mercure qui la rejoint à c<strong>et</strong> endroit après avoir<br />

doublé Mars, ou bien au début du Taureau, ou bien dans <strong>les</strong> cornes de ce même<br />

Taureau).<br />

Et si, comme nous le supposons ici, le duel entre Pâris <strong>et</strong> Ménélas ; en d’autres termes,<br />

si le duel opposant <strong>les</strong> planètes Mercure <strong>et</strong> Mars a bel <strong>et</strong> bien lieu dans le Taureau, cela<br />

signifie qu’Hector, qui, aux dires d’Homère, a balisé le territoire réservé au duel, est<br />

représenté par la constellation d’Orion (<strong>et</strong> non pas, comme nous l’avons mentionné<br />

précédemment, par la constellation de l’Hydre).<br />

A c<strong>et</strong>te aune quand ce même Hector meurt durant son duel avec Achille aux pieds de la<br />

cité de Troie, il incarne une constellation d’Orion qui disparaît au-<strong>des</strong>sous de l’horizon. Et<br />

parce que le soleil se situe dans le Taureau à c<strong>et</strong> instant, c’est comme si Achille (car tel<br />

est son nom) tuait, à c<strong>et</strong> instant, le plus grand guerrier <strong>des</strong> Troyens.<br />

Bref, on peut considérer que la plaine située devant Troie (car c’est là que se situe le<br />

duel opposant un Pâris à Ménélas) renvoie à la partie visible de la constellation du<br />

Taureau, laquelle se situe en avant d’une cité de Troie qui, ou bien désigne la Voie Lactée<br />

côté Taureau Gémeaux, ou bien désigne l’espace du planisphère cé<strong>les</strong>te situé au-delà de<br />

c<strong>et</strong>te Voie, ce qui nous m<strong>et</strong> dans la partie visible - car non couvert par la Voie Lactée - <strong>des</strong><br />

deux Gémeaux, ainsi que dans le Cancer.<br />

Quant à Pâris <strong>et</strong> à Ménélas qui s’affrontent en duel dans c<strong>et</strong>te plaine, on peut voir dans<br />

le premier nommé, en tant que représentant de Troyens perçus ici comme un peuple de<br />

commerçants, un dieu Mercure qui, en tant que planète Mercure, s’est commué en<br />

homme sous <strong>les</strong> traits du héros Pâris.<br />

Et l’on peut voir dans le second nommé, en tant que représentant de Grecs perçus ici<br />

comme un peuple de guerriers (ce qui nous renvoie au temps <strong>des</strong> Achéens), un dieu Mars<br />

qui, en tant que planète Mars, s’est commué en homme sous <strong>les</strong> traits du héros Ménélas.<br />

Quant à Priam, en tant que roi gouverneur de la cité de Troie, il est la constellation du<br />

Cocher si la cité elle-même est la Voie Lactée, <strong>et</strong> il est la constellation de la Grande Ourse<br />

si la cité même de Troie se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, au-delà de c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Et si Priam est la Grande Ourse, son second (son nom est Anténor) est alors<br />

représenté par la constellation du Lion.<br />

Quant à la Tour ou à la Porte Scée, peut-être est-ce elle qui incarne la Grande Ourse ?!<br />

36. Priam <strong>et</strong> la cité de Troie / le premier siège de Troie par Héraclès /<br />

Qui étaient <strong>les</strong> deux beaux chevaux immortels promis par Laomédon ? /<br />

un r<strong>et</strong>our auprès du Jonas de la Bible<br />

Maintenant, posons l’hypothèse selon laquelle <strong>les</strong> remparts de la cité de Troie<br />

désignaient <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée.<br />

En ce cas, Priam est à chercher du côté de Persée ou du Cocher.<br />

Et s’il est la constellation de Persée, Anténor, son second, est le Cocher, lui dont<br />

l’épouse (son nom est Théano) est l’étoile Capella.<br />

Quant à la sœur de Priam (son nom est Hésione), on peut voir en elle la constellation<br />

d’Andromède, une Andromède qui eût été dévorée par un monstre marin qui est la<br />

Baleine, sans la présence d’un Hercule/Héraclès venu tuer le monstre.<br />

Mais supposons que le rocher auquel elle fut enchaînée, sur l’ordre de Poséidon, est la<br />

Voie Lactée côté Taureau.<br />

En ce cas, c<strong>et</strong>te même Hésione est alors l’étoile Alcyone, une étoile dont <strong>les</strong> bijoux sont<br />

représentés, ou bien par <strong>les</strong> autres Pléia<strong>des</strong>, ou bien par la présence <strong>des</strong> planètes soleil,<br />

Mercure <strong>et</strong> Vénus à ses côtés.<br />

Quant à Laomédon, il est alors représenté par le Bélier.<br />

En revanche, ce même Laomédon est représenté par Céphée si sa fille Hésione est la<br />

constellation d’Andromède.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Quant à Héraclès, si son rôle s’apparente ici à celui de Persée lorsque celui-ci sauva<br />

Andromède, fille de Céphée <strong>et</strong> de Cassiopée, d’un monstre marin qui est la Baleine, il n’en<br />

est pas moins représenté par telle planète du système solaire (probablement qu’il s’agit du<br />

Soleil lorsque celle-ci traverse <strong>les</strong> deux Poissons), comparé à un Persée qui était la<br />

constellation du même nom.<br />

Certes, on aurait volontiers vu en Hércule/Héraclès la constellation nommée Hercule,<br />

mais il est difficile, à partir de là, d’expliquer <strong>les</strong> douze travaux accomplis par le héros, ce<br />

qui n’est pas le cas si ce héros est le soleil ou telle autre planète du système solaire.<br />

Et parce qu’Héraclès tue le monstre marin à c<strong>et</strong> instant (la preuve, la Baleine passe au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon au moment où le soleil passe au-<strong>des</strong>sus d’elle - chose<br />

que l’on observe au mois d’avril, à l’heure de midi, si l’on prend, par exemple, l’an 650 BC<br />

comme année de référence, <strong>et</strong> telle ville du Proche ou Moyen Orient comme lieu de<br />

référence pour observer le ciel), il est censé recevoir, <strong>des</strong> mains de Laomédon, deux<br />

magnifiques chevaux en récompense, eux qui représentent, ou bien <strong>les</strong> deux Poissons -<br />

ce qui présuppose que le soleil se situe à leur hauteur durant son déplacement le long de<br />

la ligne de l’Ecliptique, ou bien <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux <strong>des</strong> deux Gémeaux - ce qui<br />

présuppose que le soleil a déjà traversé la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, lui qui<br />

accède ainsi au royaume immortel <strong>et</strong> éternel gouverné par <strong>des</strong> ancêtres qui, sur le<br />

domaine védique, s’appelaient Rishis, eux-mêmes étant représentés par <strong>les</strong> sept étoi<strong>les</strong><br />

majeures de la Grande Ourse.<br />

Bref, quand le héros Héraclès fait le siège de la cité de Troie, il incarne un soleil qui se<br />

rend dans la constellation du Taureau après avoir traversé celle <strong>des</strong> deux Poissons <strong>et</strong><br />

celle du Bélier.<br />

Quant au maître de la cité (son nom est Laomédon), la légende nous apprend qu’une<br />

fois rendu à l’oracle de Zeus Ammon, ce dieu (qui était une figure composite formée par<br />

Zeus, le dieu grec, <strong>et</strong> par Ammon, le dieu égyptien - ou libyen - à tête de bélier) lui<br />

conseilla, par le biais de son oracle, d’abandonner sa fille Hésione au monstre marin.<br />

Si, sachant cela, on part du principe que le dieu en question est la planète Jupiter<br />

lorsque celle-ci stationne dans la constellation du Bélier, cela signifie que Laomédon<br />

stationne lui aussi à proximité dudit Bélier, un Laomédon qui est alors, possiblement, la<br />

constellation de Persée dans sa totalité, ou, autre variante, telle ou telle de ses étoi<strong>les</strong> -<br />

comme, par exemple, Mirphak).<br />

Ceci dit, au lieu de se casser la tête, durant <strong>des</strong> heures, pour savoir qui est Laomédon,<br />

dans la variante sabéenne du récit, on n’a qu’à simplement identifier ce personnage à la<br />

constellation du Bélier.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, <strong>les</strong> deux chevaux immortels promis à Héraclès par Laomédon, en<br />

échange du sauv<strong>et</strong>age de sa fille, sont représentés, au choix, par <strong>les</strong> deux Poissons ou<br />

par le cheval Pégase.<br />

Et le soleil (représenté, ici, par Héraclès) de tuer la Baleine (représentée par le monstre<br />

marin) en passant au-<strong>des</strong>sus d’elle durant son déplacement depuis <strong>les</strong> deux Poissons en<br />

direction du Bélier, une Baleine qui meurt définitivement en disparaissant au-<strong>des</strong>sous de<br />

la ligne de l’horizon (ce qui présuppose que nous sommes à l’heure de midi ou au début<br />

de l’après midi, lorsque le soleil traverse la constellation <strong>des</strong> deux Poissons).<br />

D’après la légende, Héraclès aurait pénétré trois jours <strong>et</strong> trois nuits dans le ventre du<br />

monstre avant de l’achever.<br />

Si ce scénario est avéré, notre héros joue le même rôle que le Jonas de la Bible, un<br />

Jonas qui est le soleil lorsque celui-ci traverse la constellation <strong>des</strong> deux Poissons (ellemême<br />

stationnant sur la ligne même de l’Ecliptique, comparée à une Baleine qui stationne<br />

juste au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là).<br />

Et parce que le soleil (représenté ici par Héraclès) ne s’arrête ni à la hauteur <strong>des</strong><br />

Poissons, ni à la hauteur de Pégase, durant son déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, c’est comme si Laomédon (alias la constellation du Bélier) avait refusé<br />

d’honorer la promesse faite au héros qui a sauvé sa fille. (Souvenons-nous, en eff<strong>et</strong>, que<br />

Laomédon a promis deux beaux chevaux blancs à Héraclès en récompense du sauv<strong>et</strong>age<br />

de sa fille).<br />

Ou alors, si <strong>les</strong> deux chevaux immortels sont Castor <strong>et</strong> Pollux, cela signifie que le soleil<br />

stationne déjà dans <strong>les</strong> deux Gémeaux lorsqu’il constate que ces chevaux-là lui échappent<br />

(étant entendu que Castor <strong>et</strong> Pollux, au lieu de stationner sur la ligne même de<br />

l’Ecliptique, stationnent juste à côté).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Et cela signifie aussi que <strong>les</strong> planètes Jupiter <strong>et</strong> Mercure stationnent dans le Cancer,<br />

quand Héraclès se rend dans l’une <strong>des</strong> Cycla<strong>des</strong> (son nom est Paros) afin d’y honorer<br />

Zeus <strong>et</strong> Apollon par l’érection d’un autel en leur faveur (ce qui présuppose que le soleil<br />

rejoint <strong>les</strong> planètes précitées dans la constellation du Cancer).<br />

Et ce même soleil d’avoir fait, sous le nom d’Héraclès, un tour compl<strong>et</strong> sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, lorsqu’il rejoint Troie après être rentré chez lui, à Tirynthe, afin d’y<br />

mobiliser une armée <strong>des</strong>tinée à faire le siège de la cité.<br />

37. Rôle <strong>et</strong> place de Télamon, le second d’Héraclès, à l’occasion du<br />

premier siège de la ville de Troie<br />

En résumé, après avoir été trompé par un Laomédon qui ne lui a point donné <strong>les</strong><br />

chevaux immortels qu’il lui avait promis, Héraclès décide de faire le siège de Troie en<br />

compagnie de personnages tels que Télamon (le fils d'Eaque), Iolaos, Pélée, l'Argien<br />

Oeclès, <strong>et</strong> finalement le Béotien Deimachos.<br />

Sachant par ailleurs que Télamon fut le premier à pénétrer dans la cité de Troie après<br />

avoir ouvert une brèche dans sa muraille (elle qui s’effondrera totalement lorsque Héraclès<br />

<strong>et</strong> sa troupe feront le siège de la cité), on peut identifier le premier nommé à la planète<br />

Mercure, comparé à un Héraclès qui est le Soleil.<br />

En d’autres termes, ce même soleil, après avoir stationné dans le Bélier <strong>et</strong> dans la<br />

partie visible du Taureau, pénètre dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux (elle-même<br />

étant représentée ici par la muraille protégeant la cité de Troie).<br />

A ceci près que notre soleil est précédé, dans la constellation du Taureau (elle-même<br />

étant représentée par <strong>les</strong> abords de la cité de Troie), par une planète Mercure qui, sous le<br />

nom de Télamon, se voit attribuer comme épouse (sous-entendu : par un soleil qui est en<br />

train de rattraper, puis de dépasser, à c<strong>et</strong> instant, la planète Mercure en raison de la<br />

boucle faite par c<strong>et</strong>te dernière à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>), l’étoile Alcyone associée à ces<br />

mêmes Pléia<strong>des</strong> (une Alcyone représentée en l’occurrence par Hésione, la fille de<br />

Laomédon).<br />

Reste à préciser qu’Hésione est alors l’esclave d’un Télamon qui l’emmènera en Grèce<br />

après le premier siège de Troie (un siège organisé <strong>et</strong> dirigé par Héraclès, comparé à un<br />

second siège qui sera dirigé, lui, par Agamemnon), <strong>et</strong> dont elle aura un fils (son nom est<br />

Teucros).<br />

Et parce que Priam, le maître de Troie, ordonnera, en représail<strong>les</strong> à l’enlèvement<br />

d’Hésione par Télamon, à Pâris de se rendre à Sparte afin d’y enlever Hélène, on peut<br />

considérer que ce dernier enlèvement est à l’origine de la Guerre de Troie.<br />

Et là est la bonne blague (sur le plan sabéen s’entend) : à savoir que le Télamon qui<br />

enlève Hésione <strong>et</strong> l’emmène en Grèce, est, possiblement, <strong>et</strong> même probablement, le<br />

même personnage, à un tour de roue du Zodiaque près, que le Pâris qui enlève Hélène.<br />

Même remarque à propos d’Hésione <strong>et</strong> d’Hélène. En eff<strong>et</strong>, qu’il s’agisse de l’une ou<br />

l’autre de ces deux héroïnes, dans <strong>les</strong> deux cas le preneur d’otage est la planète Mercure,<br />

laquelle prend en otage un personnage féminin représenté par l’étoile Alcyone <strong>des</strong><br />

Pléia<strong>des</strong>.<br />

38. Lien entre <strong>les</strong> deux sièges de la ville de Troie / la parenté<br />

d’Agamemnon à l’aune du sabéisme<br />

Maintenant, si l’on part du principe que l’organisateur du premier siège de Troie était,<br />

sous le nom d’Héraclès, le soleil (un soleil qui fait ici sa rétrogradation annuelle le long de<br />

la ligne de l’Ecliptique), on peut en déduire, par analogie, que l’organisateur du deuxième<br />

siège (son nom est Agamemnon) était lui aussi le soleil, lequel a pour frère un Ménélas<br />

représenté, quant à lui, par la planète Mars.<br />

Ceci dit, on peut également considérer qu’Agamemnon était la doublure de Jupiter (qui<br />

est ici la planète du même nom) dans le monde <strong>des</strong> héros, <strong>et</strong> ce au même titre que<br />

Ménélas était la doublure du dieu Mars (appelé Arès dans l’œuvre d’Homère, un Arès qui<br />

renvoie à la planète Mars), dans le monde <strong>des</strong> héros.<br />

Nonobstant, on peut également considérer que Ménélas incarne le soleil lorsque celuici<br />

se situe en deçà de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux (un en-deçà qui nous<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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emmène du côté du Bélier <strong>et</strong> <strong>des</strong> Poissons), comparé à un Agamemnon qui incarne le<br />

soleil lorsque celui-ci se situe au-delà de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux (un audelà<br />

qui nous emmène du côté du Cancer <strong>et</strong> du Lion), un soleil qui meurt en pénétrant<br />

dans la constellation du Lion, tué qu’il est par une Clytemnestre qui est l’étoile Procyon du<br />

P<strong>et</strong>it Chien, comparée à sa sœur Hélène qui est l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> (<strong>et</strong> non pas<br />

la planète Vénus, comme nous l’avons donné à entendre jusqu’ici), <strong>les</strong> deux sœurs ayant<br />

pour frères <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux.<br />

Maintenant supposons que Clytemnestre était l’étoile Capella du Cocher au lieu d’être<br />

l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien.<br />

En ce cas, Agamemnon meurt en pénétrant dans la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux, ce qui est le cas lorsque la planète Jupiter (qui, dans sa version héroïsée, est<br />

représentée par un homme du nom d’Agamemnon) quitte <strong>les</strong> cornes du Taureau pour la<br />

partie dudit Taureau qui est immergée dans la Voie Lactée.<br />

Quant à Ménélas, dans la mesure où il stationne près du devin Protée quand il apprend<br />

la nouvelle de la mort de son frère, il incarne une planète Mars qui demeure, à c<strong>et</strong> instant,<br />

ou bien dans la constellation du Bélier, ou bien au début de celle du Taureau.<br />

39. Les maîtres fondateurs de la cité de Troie / l’emplacement de la cité<br />

à l’aune du sabéisme / définition de quelques uns <strong>des</strong> acteurs ayant<br />

participé au premier siège de Troie par Héraclès<br />

Et puisque nous avons évoqué la cité de Troie, on notera, en passant, que celle-ci<br />

s’appelait également Ilion ou Ilios, du nom de son fondateur (i.e. Ilios), lequel était à la fois<br />

le père de Laomédon <strong>et</strong> le fils de Tros.<br />

Si, à partir de là, on considère que le Tros du récit sabéen est la constellation du<br />

Taureau, son fils est, au choix, le Cocher ou Orion.<br />

Quant à l’emplacement de la cité, attendu que celle-ci se situe sur <strong>les</strong> deux sources du<br />

Scamandre, on peut identifier le fleuve Scamandre à la Voie Lactée (elle-même traversant<br />

ici la ligne de l’Ecliptique à la hauteur de l’étoile Aldébaran du Taureau). Avec ce résultat<br />

que <strong>les</strong> deux sources du fleuve renvoient aux segments sud <strong>et</strong> nord - ici par rapport à la<br />

ligne de l’Ecliptique - de la Voie Lactée.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand Laomédon mobilise, contre <strong>les</strong> Grecs, le peuple de Troie <strong>et</strong> lui<br />

donne <strong>des</strong> torches <strong>et</strong> <strong>des</strong> épées afin qu’il combatte l’arrière garde de la coalition grecque à<br />

qui Héraclès a confié la garde de la flotte grecque, ce peuple est représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

d’Orion <strong>et</strong>/ou par cel<strong>les</strong> du Taureau.<br />

Quant à ce Oèc<strong>les</strong> qu’Héraclès a laissé en arrière de Troie, sur <strong>les</strong> rivages de l’Egée,<br />

afin qu’il garde la flotte <strong>des</strong> Grecs, il est probablement représenté par une planète Saturne<br />

qui se situe en arrière <strong>des</strong> autres planètes lorsque cel<strong>les</strong>-ci traversent la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on part du principe que la mer Egée est représentée, au choix, par la<br />

constellation d’Eridanus ou par le bleu du planisphère cé<strong>les</strong>te située dans la zone<br />

comprise entre le Capricorne <strong>et</strong> le Taureau, on peut en déduire que la planète Saturne se<br />

situe au tout début du Taureau à c<strong>et</strong> instant.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, <strong>les</strong> torches tenues par le peuple troyen sont représentées par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

associées au bras droit d’Orion, el<strong>les</strong> qui tuent la planète Saturne au moment où celle-ci<br />

passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

En résumé, <strong>les</strong> rô<strong>les</strong> se distribuent, s’agissant <strong>des</strong> acteurs mentionnés ici, de la<br />

manière suivante :<br />

• Laomédon est le Bélier<br />

• sa fille Hésione est l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong><br />

• Télamon est la planète Mercure<br />

• Jupiter Ammon (ou Zeus Ammon) est la planète Jupiter lorsque celle-ci stationne dans<br />

la constellation du Bélier<br />

• Héraclès est le soleil (comme le soutenaient la plupart <strong>des</strong> mythographes <strong>des</strong> XVIII e<br />

<strong>et</strong> XIX e sièc<strong>les</strong>, <strong>et</strong> notamment ce docteur es religion sabéenne que fut, toutes pério<strong>des</strong><br />

confondues, un certain Char<strong>les</strong> François Dupuis)<br />

• le peuple de Troie est représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> d’Orion ou cel<strong>les</strong> du Taureau<br />

Et si l’on remonte plus haut dans la généalogie <strong>des</strong> Troyens, on peut identifier :<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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• Tros à la constellation du Taureau<br />

• Erichthonios à la constellation du Cocher<br />

• enfin Dardanos (variante Dardanus) à la constellation de Céphée<br />

Quant à Ganymède, à la fois mignon de Zeus <strong>et</strong> fils de Tros, on peut voir en lui, non<br />

point tant le Verseau, comme l’affirment certains, que l’étoile Aldébaran du Taureau (elle<br />

que fréquente la planète Jupiter - son nom est Zeus - lorsqu’elle stationne dans la<br />

constellation du Taureau).<br />

Il est cela si <strong>les</strong> deux chevaux divins promis à Héraclès par Laomédon (sous-entendu<br />

après qu’Héraclès ait quitté Ganymède) sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux (appelés<br />

Dioscures dans d’autres récits).<br />

En revanche, Ganymède est le Verseau si <strong>les</strong> deux chevaux promis par Laomédon sont<br />

<strong>les</strong> deux Poissons.<br />

Et il est également le Verseau dans l’extrait suivant, tiré de l’ouvrage intitulé Les<br />

phénomènes d’Aratus, par Germanicus César (texte r<strong>et</strong>ranscrit en grec <strong>et</strong> traduit en<br />

français par M. l’Abbé Halma ; Merlin Éditeur ; Paris 1821 ; Gallica, bibliothèque<br />

numérisée de la BNF, fichier N0003807 tiff 1-146 ; pages 83 <strong>et</strong> 84) :<br />

Là où le capricorne paraît toujours se hâter d’éteindre ses feux dans l’Océan, le soleil<br />

m<strong>et</strong> le moins d’intervalle entre son lever <strong>et</strong> son coucher, quand il parcourt l’étendue de<br />

c<strong>et</strong>te constellation glaciale. Le jour trop court alors ne favorise ni <strong>les</strong> courses sur mer, ni<br />

<strong>les</strong> voeux <strong>des</strong> navigateurs, <strong>et</strong> quand <strong>les</strong> nuits obscures augmentent par leur longueur <strong>les</strong><br />

craintes <strong>des</strong> nautoniers , ils attendent le lever du soleil dont ils invoquent longtemps en<br />

vain le r<strong>et</strong>our. Le froid règne alors, ou un souffle impétueux du midi souffle sur la mer, le<br />

service se ralentit, <strong>et</strong> <strong>les</strong> matelots tremblants sentent leurs membres se glacer. Leur<br />

témérité leur ôte l’usage de la raison. Pas de jour sans naufrage dont <strong>les</strong> débris flottent<br />

épars sur <strong>les</strong> on<strong>des</strong> gonflées. Et pourtant on veut s’exposer à leur fureur. Mais quand <strong>les</strong><br />

flots écumeux se lancent coutre le navire une fois engagé dans <strong>les</strong> eaux, c’est alors que<br />

du haut <strong>des</strong> mâts ils tournent leurs regards vers le rivage sinueux, en même temps que<br />

d’antres annoncent comme un bienfait <strong>les</strong> ferres qu’ils aperçoivent, mais une montagne<br />

d’eau prête à tomber sur eux, <strong>les</strong> menace d’une mort prochaine. Il en est qui sont j<strong>et</strong>és<br />

loin de la terre en pleine mer. Ils n’ont qu’un frêle esquif qui <strong>les</strong> préserve d’être<br />

submergés, <strong>et</strong> qui repousse leur <strong>des</strong>tinée prête à s’accomplir; car ils ne sont éloignés de<br />

la mort, que de l’épaisseur du bois qui <strong>les</strong> sépare de l’abyme <strong>des</strong> eaux.<br />

<strong>Quand</strong> le belliqueux Titan, son grand arc à la main, lance un dard par le ressort du nerf<br />

qu’il tire, la mer n’est plus praticable, le nautonier au port déteste <strong>les</strong> longues <strong>et</strong> sombres<br />

nuits. Le scorpion l’annonce par son lever dès le soir. Sa queue brille alors au-<strong>des</strong>sus <strong>des</strong><br />

eaux, suivi de l’arc funeste, il se prolonge de plus en plus dans le jour. La cynosure alors<br />

rampe très élevée, en même temps qu’Orion se plonge tout entier dans <strong>les</strong> eaux, où avec<br />

lui Céphée cache aussi sa tête <strong>et</strong> ses épau<strong>les</strong>. Ou ignore quel est l’arc qui a décoché la<br />

flèche que tient l’oiseau de Jupiter. Rien d’étonnant si l’aigle qui porte la foudre de ce dieu<br />

est monté au ciel, car il a enlevé vers l’ourse le phrygien Ganymède dans ses serres sans<br />

le b<strong>les</strong>ser, <strong>et</strong> la passion dont Jupiter a brûlé pour ce bel enfant, a fait périr son gardien du<br />

même feu qui a consumé Troie.<br />

Dans c<strong>et</strong> extrait, le belliqueux Titan est la constellation du Sagittaire. Quant à l’oiseau<br />

qui transporte le beau <strong>et</strong> juvénile Ganymède en direction de l’Ourse, il est représenté par<br />

la constellation de l’Aigle (elle qui se situe immédiatement au-<strong>des</strong>sus d’un Ganymède qui,<br />

avec sa pique dans la main gauche <strong>et</strong> son vase dans la main droite, est le Verseau).<br />

Manière de dire que la planète Jupiter (son nom est Zeus) se situe dans le Verseau<br />

quand elle a une affaire amoureuse avec lui.<br />

40. Tros <strong>et</strong> son fils Ganymède / le nom Teucros : un cognat de Tinkalus<br />

D’après certaines versions, Tros chassait avec son fils Ganymède lorsque ce dernier fut<br />

enlevé par un aigle à qui Tros décocha une flèche en vue de l’arrêter, sans résultat<br />

puisque Zeus arrêta c<strong>et</strong>te flèche-là (cf. http://joffrey111.ifrance.com/mgganymede.htm).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

60


On peut donc en déduire, si Ganymède est le Verseau, que Tros est un autre<br />

personnage que le Taureau.<br />

A supposer que la flèche décochée par lui soit la constellation de la Flèche, Tros luimême<br />

est alors, au choix, le Cygne, la Lyre ou le Dragon ; éventuellement aussi Céphée.<br />

Et encore, si l’on considère que Dardanos (variante Dardanus), le fondateur de la<br />

dynastie <strong>des</strong> rois troyens, trouva refuge auprès du roi Teucros après le Déluge (un<br />

Teucros dont il épousa la fille - son nom est Batia, variante Batiée - avant de devenir roi de<br />

la Troade à la mort de son beau-père) ; <strong>et</strong> si, à partir de là, on identifie le Déluge à la Voie<br />

Lactée, cela signifie que Dardanos est une planète au lieu d’être une étoile ou une<br />

constellation.<br />

Et probablement que l’on peut en dire autant de Teucros <strong>et</strong> de sa fille ; <strong>et</strong> aussi, à<br />

fortiori, de Tros <strong>et</strong> <strong>des</strong> autres rois troyens.<br />

A noter que Teucros s’écrivait, ou se prononçait, en arabe, Tinkalus, ou Tankalush, ou<br />

encore Tankalusha.<br />

On r<strong>et</strong>rouve ce nom là dans <strong>les</strong> sept maisons créées par un certain Ibn Qayy [note a]<br />

qui était probablement le même personnage que Kay Ush.<br />

[Note a : cf. Islamic science and the making of the European, dans<br />

http://books.google.fr/books?id=Boc0JjGRPF0C&pg=PA31&lpg=PA31&dq=tinkalus&sourc<br />

e=bl&ots=Wtnv<strong>et</strong>Vm70&sig=_INWXjQqVHP9KGejip1WRfba1KE&hl=fr&ei=ILcPSpeOLdeX<br />

_Aal1bGECQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=8#PPA31,M1]<br />

Sachant par ailleurs qu’Al Dahhak (qui est le nom arabe du démon dragon iranien Azi<br />

Dahaka) est le fils de Qayy, on peut en déduire, si l’on part du principe que le démon est<br />

la constellation de l’Hydre, que son père (à savoir Qayy, alias Kay Ush) est la Grande<br />

Ourse.<br />

Quoi qu’il en soit, si l’on en croit The Fihrist of al-Nadim [b] tiré du site<br />

http://www.muslimphilosophy.com/books/nad-phil.pdf, ou du site<br />

http://www.kroraina.com/arab/an/index.html<br />

[note b : le site http://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_al-Nadim présente l’auteur nommé Ibn al-<br />

Nadim de la manière suivante : « Ibn al-Nadim (Abu al-Faraj Muhammad ibn Ishaq ibn<br />

Muhammad ibn Ishaq), (mort le 17 septembre 995 ou 998) est un érudit <strong>et</strong> un bibliographe<br />

shiite, auteur du Kitab-al-Fihrist, un index compl<strong>et</strong>, selon <strong>les</strong> mots de l'auteur lui-même, de<br />

tous <strong>les</strong> livres arabes de l'époque. »]<br />

la maison de Mercure à Hermès, celle de Jupiter à Tinkalus, <strong>et</strong> celle de Mars à Tinqarus.<br />

Le passage compl<strong>et</strong> où on lit pareil propos dit expressément ceci (cf.<br />

http://www.kroraina.com/arab/an/an_7_1.htm) :<br />

The scholars were acquainted with this learning, recording it in books and explaining<br />

what they wrote down. Tog<strong>et</strong>her with this recording they <strong>des</strong>cribed the world, its grandeur,<br />

the origin of its causes, its foundation, its stars, kinds of drugs, remedies, charms, and<br />

other things which are devices for people and which they <strong>des</strong>cribe as suitable to their<br />

wants, both good and bad. Thus they continued for a period of time, until the reign of al-<br />

Ḍaḥḥāk ibn Qayy (Kai).<br />

From other than the words of Abū Sahl, it is said, “ ‘Dah āk’ means ‘ten vices,’ but the<br />

Arabs turned it into al-Ḍaḥḥāk.” We now r<strong>et</strong>urn to the words of Abū Sahl:<br />

[Al-Ḍaḥḥāk] ibn Qayy, during the season (share) of Jupiter and his period, turn,<br />

dominion, and power in controlling the years, built a city in al-Sawād, [6] the name of which<br />

was derived from that of Jupiter. He gathered into it the science of the scholars and built<br />

there twelve palaces, according to the number of the signs of the zodiac, calling them by<br />

the names [of these signs]. He stored the scholars’ books in them and caused the scholars<br />

themselves to live in them.<br />

From other than the words of Abū Sahl: “He built seven shrines, according to the<br />

number of the seven stars, assigning each of these dwellings to a [wise] man. [7] The<br />

Shrine of Mercury he assigned to Hermes, the Shrine of Jupiter to Tīnkalūs, and the Shrine<br />

of Mars to Ṭinqarūs.” [8]<br />

We r<strong>et</strong>urn to the words of Abū Sahl:<br />

The people obeyed them [the seven wise men] and were submissive to their command,<br />

so that they managed their affairs. They [the people] appreciated their superiority over<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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them in different forms of learning and mo<strong>des</strong> of living, until a proph<strong>et</strong> was sent during that<br />

period. Because of his appearance and what reached them about his mission, they<br />

refused the wisdom [of the seven wise men]. Many of their ideas became confused, their<br />

cause was broken up, and there were differences regarding their aims and coming<br />

tog<strong>et</strong>her. So each of the wise men sought a city in which to dwell, so as to become a<br />

leader of its people.<br />

Notes<br />

6. Al-Sawād here signifies ancient Chaldea. The city was Babylon; see Yāqūt, Geog., I,<br />

448 l. 12, 449 l. 14.<br />

7. The seven shrines of Babylon were almost certainly seven small temp<strong>les</strong> inside a<br />

sacred enclosure, consecrated to the sun, the moon, and the five known plan<strong>et</strong>s. They<br />

very likely formed a semicircle facing the ziggurat. Cf. the 12 shrines in the sacred<br />

enclosure at Ḥarrān as <strong>des</strong>cribed in Chap. IX, sect. I, n. 50, and the 12 shrines at Sumatar<br />

as <strong>des</strong>cribed by Segal, Anatolian Studies, III (1953), 97–103, 107.<br />

8. Hermes is evidently Trismegistus. Nakosteen, p. 218, spells the next two wise men<br />

“Tingrous” and “Tuklous.” For these two, see Chap. VII, sect. 2, n. 30.<br />

41. R<strong>et</strong>our à quelques uns <strong>des</strong> maîtres fondateurs de la cité de Troie<br />

Toujours à propos de Teucros, on r<strong>et</strong>rouve ce personnage dans l’extrait suivant, tiré de<br />

la Bibliothèque d’Apollodore (elle-même étant consignée dans le site intern<strong>et</strong><br />

http://books.google.fr/books?id=5RXuVVnG7ZsC&pg=PA107&lpg=PA107&dq=dardano<br />

s+<strong>et</strong>+teucros&source=bl&ots=WmdLT3YfbG&sig=j9MGaRuiA4aiBL2bgPmfwtjw5cQ&hl=fr<br />

&ei=o9IPSrCyCdeX_Aaj1bGECQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10#PPA106,<br />

M1)<br />

Ainsi, nous lisons dans ce site le propos suivant :<br />

D’Electra, fille d’Atlas <strong>et</strong> de Zeus, naquirent Iasion <strong>et</strong> Dardanos. Iasion, épris de<br />

Déméter, fut foudroyé en voulant violer la déesse. Dardanos, affligé par la mort de son<br />

frère, quitta la Samothrace <strong>et</strong> alla sur le continent d’en face. Le roi du pays était Teucros,<br />

fils du fleuve Scamandre <strong>et</strong> de la Nymphe Idaia, <strong>et</strong> ceux qui occupaient la contrée étaient<br />

appelés, d’après son nom, <strong>les</strong> Teucriens. Dardanos fut accueilli par le roi, reçut de lui une<br />

partie du pays <strong>et</strong> sa fille, Batéia, <strong>et</strong> fonda une cité : Dardanos. A la mort de Teucros, il<br />

appela toute la contrée la Dardanie. Il eut deux fils, Ilos <strong>et</strong> Erichthonios, dont l’un, Ilos,<br />

mourut sans enfant, <strong>et</strong> l‘autre, Erichthonios. hérita de la royauté, épousa Astyochè, fille du<br />

Simoïs, <strong>et</strong> engendra Trôs. Trôs reçut à son tour la royauté <strong>et</strong> appela la contrée, d’après<br />

son nom, la Troade. Il épouse Callirhoé, fille du Scamandre, <strong>et</strong> engendre une fille,<br />

Cléopatra, <strong>et</strong> <strong>des</strong> fils, Ilos. Assaracos <strong>et</strong> Ganymède. Zeus fit enlever Ganymède par un<br />

aigle, à cause de sa beauté, <strong>et</strong> fit de lui, dans le ciel, l’échanson <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>….<br />

On notera, avant d’analyser c<strong>et</strong> extrait, qu’Astyochè était également considérée comme<br />

l’épouse de Télèphe <strong>et</strong> la sœur de Priam, une Astyochè que certains appellent Laodicé <strong>et</strong><br />

qui était perçue, elle, comme la fille de Priam.<br />

Maintenant, si l’on examine (ici dans sa dimension sabéenne) l’extrait cité ci-<strong>des</strong>sus, on<br />

peut considérer que Dardanos/Dardanus est une planète qui quitte la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux lorsqu’elle se rend auprès d’un Teucros qui est, au choix, une planète<br />

ou une constellation.<br />

Et encore, si l’on part du principe qu’Erichthonios, son second fils, est la constellation<br />

du Cocher, il n’est pas certain que Dardanos ait déjà traversé la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux lorsqu’il se rend «dans le continent d’en face». Au lieu de cela, on peut<br />

considérer que la Dardanie renvoie à la région du planisphère cé<strong>les</strong>te située en deçà de<br />

c<strong>et</strong>te Voie, ce qui nous m<strong>et</strong> dans <strong>les</strong> cornes du Taureau, voire même au début de la<br />

constellation du Taureau.<br />

Sachant par ailleurs que la Pléiade Electra est la mère de Dardanos <strong>et</strong> de Iasion<br />

(variante Iasus), on peut en déduire que le premier incarne une planète Mercure qui se<br />

situe à proximité <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> (el<strong>les</strong>-mêmes étant situées au début du Taureau) à c<strong>et</strong><br />

instant.<br />

Même remarque à propos de Iasion si l’on part du principe que celui-ci est le Soleil ou<br />

la planète Mars.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Quant à Teucros, il incarne lui aussi, probablement, une planète. A c<strong>et</strong>te différence près<br />

que celle-ci se situe déjà dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux (elle-même étant<br />

représentée ici par le fleuve Scamandre).<br />

42. Qui étaient <strong>les</strong> rois troyens, sur le plan fonctionnel, à l’aune du<br />

sabéisme / Triptolème, ce héros au profil agraire / Electre / Iasion <strong>et</strong><br />

Déméter<br />

Maintenant supposons que <strong>les</strong> rois troyens étaient <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

En ce cas, Dardanos est, au, choix, le Taureau ou Orion, comparé à un Iasion qui<br />

est ??<br />

Sachant que ce même Iasion (variante linguistique Iasus, ou Iasos) épousa une Cybèle<br />

qui était, sans contredit, l’étoile Capella du Cocher, il incarne forcément une étoile ou une<br />

constellation située à proximité.<br />

D’après le ou <strong>les</strong> auteurs du site http://www.mythindex.com/greekmythology/P/Pelasgus.html,<br />

le fils d’Electre était considéré par le peuple d’Argos comme<br />

le frère de Pelasgus, un Pelasgus (ou Pélage) qui était non seulement l’ancêtre éponyme<br />

<strong>des</strong> Pélasges (eux-mêmes étant l’un <strong>des</strong> tout premiers peup<strong>les</strong> de l’antiquité à avoir<br />

occupé la Grèce avant d’émigrer en d’autres contrées, comme par exemple en Italie),<br />

mais également le fils de Phoroneus (ou Phoronée) <strong>et</strong> le frère tour à tour de Iasus,<br />

d’Agenor <strong>et</strong> de Xanthus.<br />

Ces mêmes auteurs nous apprennent également que <strong>les</strong> Pélasges avaient instauré le<br />

culte de Zeus en la ville sanctuaire de Dodone, en Epire, ainsi que celui d’Héphaïstos <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> Cabires.<br />

Si, à partir de là, on identifie <strong>les</strong> Cabires aux étoi<strong>les</strong> de la constellation <strong>des</strong> Gémeaux,<br />

on peut considérer que <strong>les</strong> personnages sabéens représentés par Héphaïstos <strong>et</strong> par<br />

Pélage ne sont pas très éloignés d’el<strong>les</strong> sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Pour en revenir à Iasion, d’après Hygin (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Iasion) il était<br />

associé, avec Triptolème, à la constellation <strong>des</strong> Gémeaux.<br />

Ce Triptolème étant lié à l’agriculture (<strong>et</strong> notamment à la culture du blé - <strong>et</strong> donc aussi,<br />

par voie de conséquence, au travail de la terre au moyen de la charrue) on peut voir en lui<br />

une constellation proche <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse (<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> étaient considérées<br />

par <strong>les</strong> Romains comme <strong>des</strong> bœufs – eux-mêmes tirant un char conduit par un Bouvier qui<br />

labourait la terre grâce à une charrue qui, sous <strong>les</strong> traits de la Grande Ourse, se confond<br />

ici avec <strong>les</strong> bœufs en question).<br />

Et parce que le char de Triptolème était guidé par <strong>des</strong> dragons ailés, on peut voir en<br />

eux l’expression du Dragon (lequel se situe bel <strong>et</strong> bien à proximité de la Grande Ourse <strong>et</strong><br />

du Bouvier).<br />

Tout cela ne ferait pas un pli si le personnage qui souvent l’accompagne (à savoir<br />

Iasion) n’avait pour mère une Electra qui est l’étoile du même nom (elle-même étant<br />

associée aux Pléia<strong>des</strong>).<br />

Et puisque nous en sommes à Electra, on notera que celle-ci a été fiancée à Castor peu<br />

avant le meurtre commis sur la personne de son père Agamemnon par l’épouse de ce<br />

dernier (son nom est Clytemnestre), ainsi que par l’amant de celle-ci (son nom est<br />

Egisthe).<br />

Manière de dire que <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Electra <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> <strong>et</strong> Castor <strong>des</strong> Gémeaux ne sont<br />

pas si éloignées que cela (étant entendu que la première appartient à la constellation du<br />

Taureau, comparée à un Castor qui, en compagnie de son compère Pollux, est l’étoile la<br />

plus brillante <strong>des</strong> Gémeaux).<br />

Pour en revenir à Triptolème, au lieu de voir en lui une figure cé<strong>les</strong>te située près de la<br />

Grande Ourse, on peut considérer que c<strong>et</strong>te figure-là se situe beaucoup plus en avant sur<br />

le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Certes, on peut voir en elle, comme certains l’affirment, l’un <strong>des</strong> deux Gémeaux, voire<br />

même la totalité de la constellation <strong>des</strong> Gémeaux ; mais si l’on part du principe que<br />

Triptolème était représenté par une charrue ou son soc, on peut également voir en lui la<br />

constellation du Triangle (un Triangle qui, sous le nom de Gish Apin, était bel <strong>et</strong> bien<br />

représenté par une « charrue » dans l’ancienne religion babylonienne).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Et si Triptolème est la constellation du Triangle, <strong>les</strong> dragons ailés qui tirent son char<br />

sont alors <strong>les</strong> deux Poissons.<br />

Quant à ce Iasion qui l’accompagne, on peut voir en lui, au choix, le Bélier ou Persée.<br />

Mais là est le problème : si, comme certains analystes le donnent à entendre, Déméter<br />

est le même personnage qu’une déesse Isis qui était elle-même l’étoile Sirius du Grand<br />

Chien, Iasion se situe forcément à proximité de c<strong>et</strong>te étoile.<br />

Déméter dans le rôle de l’étoile Sirius, est confirmé par le fait que sa fille (son nom est<br />

Perséphone), est représentée par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, elle-même étant la fille<br />

d’un Hadès représenté par la constellation de l’Hydre.<br />

Ceci dit, le fait de savoir que Iasion a été foudroyé par Zeus pour avoir violé Déméter ne<br />

nous est d’aucune utilité (sous-entendu : au moment d’identifier Iason en termes d’étoi<strong>les</strong><br />

ou de constellations) ; sauf si l’on considère que la planète Jupiter (car Zeus est cela) se<br />

situe dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux lorsque le grand dieu foudroie Iasion.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Iasion représente soit l’un <strong>des</strong> Gémeaux, soit <strong>les</strong> deux Gémeaux, soit<br />

l’une <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> associées à c<strong>et</strong>te constellation, soit enfin l’une <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> associées, qui<br />

à la constellation d’Orion, qui à celle du Lièvre.<br />

Et si l’on part du principe qu’Osiris/Orion enseigna l’agriculture aux hommes, on peut<br />

voir en Iasion le même personnage, lequel Orion sera représenté sous <strong>des</strong> traits<br />

beaucoup plus guerriers lorsque le personnage s’appelle Hector au lieu de s’appeler<br />

Iasion, un Hector qui était le fils aîné de Priam <strong>et</strong> qui avait pour épouse une Andromaque<br />

qui était la fille d’un Eëtion en qui l’on peut voir le même personnage que Iasion.<br />

Tout cela pour dire qu’Electre (alias l’étoile du même nom associée aux Pléia<strong>des</strong>) est la<br />

mère, tour à tour d’un Iasion qui est la constellation d’Orion, <strong>et</strong> d’un Dardanos qui est<br />

probablement le Taureau ou telle de ses étoi<strong>les</strong> (par exemple Aldébaran).<br />

Et encore, si l’on présuppose qu’Orion est représenté par un Atlas qui est assez fort<br />

pour soutenir à lui tout seul, à bout de bras, un univers représenté ici par une ligne de<br />

l’Ecliptique le long de laquelle circulent toutes <strong>les</strong> planètes du système solaire, il se trouve<br />

qu’Electre, qui est sa fille, ne peut pas engendrer ce même Orion sous <strong>les</strong> traits d’un<br />

personnage qui s’appelle Iasion.<br />

A noter qu’Electre était également considérée comme la fille d’Océanos <strong>et</strong> de Thétys (à<br />

ne pas confondre avec Thétis, la mère d’Achille), ce qui présuppose qu’Océanos désigne,<br />

au choix, Eridanus ou la Voie Lactée (<strong>et</strong> plus probablement la Voie Lactée qu’Eridanus),<br />

comparé à une Thétys qui renvoie à une étoile particulière associée à c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Nous disions tout à l’heure que Iasion ne peut pas être la constellation d’Orion si celle-ci<br />

était représentée par Atlas.<br />

Ceci étant, on verrait volontiers, à partir de là, en Iasion, l’étoile Pollux, <strong>et</strong> en Dardanos,<br />

l’étoile Castor, si ces deux étoi<strong>les</strong> appartenant à la constellation <strong>des</strong> Gémeaux se situaient<br />

devant la Voie Lactée, <strong>et</strong> non derrière. Or <strong>les</strong> textes nous apprennent que Dardanos<br />

échappe au Déluge en quittant la Samothrace pour une Troade où il trouvera refuge<br />

auprès d’un Teucros/Teucer dont il épousera la fille.<br />

On peut donc en déduire que Dardanos <strong>et</strong> Iasion incarnent <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong><br />

constellations qui se situent devant la Voie Lactée côté Taureau, <strong>et</strong> non derrière.<br />

Sachant, à partir de là, que Iasion fréquente, dans l’ordre, une Déméter qui est<br />

probablement l’étoile Sirius du Grand Chien, <strong>et</strong> une Cybèle qui est assurément l’étoile<br />

Capella du Cocher, on peut en déduire que lui-même est représenté par l’étoile<br />

Bételgeuse d’Orion.<br />

Iasion, dans le rôle de Bételgeuse, couche avec l’étoile Sirius (représentée par<br />

Déméter) dans un champ labouré trois fois qui est représenté, quant à lui, par <strong>les</strong> trois<br />

étoi<strong>les</strong> du Baudrier d’Orion.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on part du principe que Iason <strong>et</strong> Déméter se cachent, au moment de leur<br />

accouplement, dans l’espace invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te (lui-même, espace invisible,<br />

se situant au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon), on arrive à ce résultat que <strong>les</strong> deux étoi<strong>les</strong><br />

incarnées par ces personnages – à condition de tirer une ligne droite entre el<strong>les</strong> <strong>et</strong> de se<br />

situer au milieu d’elle - rejoignent, à partir de ce point, <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du Baudrier d’Orion<br />

(el<strong>les</strong>-mêmes représentant un champ labouré trois fois successivement).<br />

Et comme on lit le nombre trois dans Triptolème, on peut en déduire que ce même<br />

Triptolème est représenté, en tant qu’expression d’un champ labouré trois fois, <strong>et</strong> en tant<br />

que personnage qui fait souvent la paire avec Iasion, par <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du Baudrier<br />

d’Orion.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Et si Iasion (ou Iasus) est l’étoile Bételgeuse d’Orion, son frère (son nom est Dardanos)<br />

est à chercher, ou bien du côté de l’étoile Aldébaran du Taureau, ou bien du côté de<br />

l’étoile Rigel d’Orion.<br />

Sachant que la première nommée se couche (de très peu, c’est vrai) avant la seconde,<br />

on peut en déduire que l’étoile Aldébaran du Taureau (qui se situe à la hauteur de la fente<br />

créée par une Voie Lactée qui forme deux sources, sous le nom de fleuve Scamandre, à<br />

c<strong>et</strong> endroit) est représentée par Teucros/Teucer, comparée à une étoile Rigel d’Orion qui<br />

est représentée, elle, par Dardanos.<br />

Quant à Batia, la fille de Teucros avec qui Dardanos concevra Erichthonios, dans la<br />

mesure où ce dernier est le Cocher (voir notamment, à ce suj<strong>et</strong>, <strong>les</strong> œuvres d’Aratus de<br />

So<strong>les</strong>), on peut voir en elle l’étoile Capella du Cocher.<br />

Et comme il faut une bonne dose d’imagination pour concevoir une relation entre c<strong>et</strong>te<br />

étoile <strong>et</strong> l’étoile Rigel d’Orion, on sera probablement mieux inspiré en posant <strong>les</strong> équations<br />

suivantes :<br />

• Atlas est représenté par la constellation d’Orion dans sa totalité<br />

• Iasion est représenté par l’étoile Bételgeuse d’Orion<br />

• Triptolème est représenté par <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du Baudrier d’Orion<br />

• Dardanos est représenté par l’étoile Alnath du Cocher (ou du Taureau, tout dépend<br />

comment on regarde la chose)<br />

• enfin Teucros/Teucer est représenté par l’étoile Aldébaran du Taureau<br />

A c<strong>et</strong>te aune, l’étoile Alnath (représentée ici par Dardanos) s’enfuit bel <strong>et</strong> bien de devant<br />

un Déluge qui est représenté, dans la variante sabéenne du récit, par <strong>les</strong> nuages denses<br />

de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux (eux qui débutent, si l’on se m<strong>et</strong> à la place <strong>des</strong><br />

planètes lorsqu’el<strong>les</strong> traversent la Voie Lactée, dès après <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri).<br />

Quant à Teucros/Teucer, en régnant sur la Troade avant que Dardanos n’arrive en ce<br />

lieu <strong>et</strong> n’épouse sa fille, dans la mesure où il réside près d’Abydos, on peut effectivement<br />

voir en lui l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

43. La cité d’Abydos en Egypte <strong>et</strong> la cité d’Abydos en Grèce : même<br />

géographie cé<strong>les</strong>te / rôle <strong>des</strong> Curètes, Corybantes <strong>et</strong> autres Dacty<strong>les</strong>, à<br />

l’aune du sabéisme<br />

En eff<strong>et</strong>, dans notre étude de la mythologie égyptienne à l’aune du sabéisme, nous<br />

avons identifié la cité égyptienne d’Abydos, d’abord à la Voie Lactée côté Scorpion (avec<br />

un Osiris dans le rôle d’un soleil censé disparaître dans la fente de la montagne située à<br />

l’occident d’Abydos lorsqu’il pénètre dans la Voie Lactée côté Scorpion) ; avant de nous<br />

rétracter en disant qu’Osiris est une constellation d’Orion dont la vocation est de<br />

s’engouffrer dans la fente d’une montagne représentée par la Voie Lactée située côté<br />

Taureau (elle-même, Voie Lactée, se situant à l’occident, si l’on prend la constellation<br />

d’Orion comme point d’ancrage par rapport à une étoile Aldébaran du Taureau que l’on<br />

peut identifier à la cité d’Abydos).<br />

Dans le récit grec, par comparaison, l’Abydos de la Troade joue le même rôle que<br />

l’Abydos égyptienne, à savoir : représenter une étoile Aldébaran du Taureau à l’ouest de<br />

laquelle (si l’on observe <strong>les</strong> planètes <strong>et</strong> <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> à 6 heures du matin, ou avant c<strong>et</strong>te<br />

heure-là si le soleil est déjà levé à 6 heures du matin, lui qui empêche de voir <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong>) ;<br />

à l’ouest de laquelle, disions-nous, se situe non seulement la constellation d’Orion, mais<br />

une Voie Lactée qui se fend (si on la définit au sens large <strong>et</strong> que l’on prend Orion <strong>et</strong> ses<br />

étoi<strong>les</strong> comme point d’ancrage) à la hauteur du quadrilatère formé par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

suivantes : Bételgeuse d’Orion, Sirius du Grand Chien, Eta du Lièvre <strong>et</strong> Bellatrix d’Orion ;<br />

lequel quadrilatère, en se situant lui-même, lors du coucher <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>, à la borne exacte<br />

de l’occident, représente la fente d’une montagne située à l’occident d’Abydos en ce sens<br />

que c<strong>et</strong>te cité est représentée ici par l’étoile Aldébaran du Taureau, une Abydos dont la<br />

montagne située à l’occident est représentée, quant à elle, par la Voie Lactée côté<br />

Taureau <strong>et</strong> Orion.<br />

Bref, dans la mesure où l’étoile Alnath suit, sous le nom de Dardanos, un Teucros qui<br />

est lui-même, vu l’emplacement de la cité d’Abydos (que celle-ci soit grecque ou<br />

égyptienne, finalement peu importe), l’étoile Aldébaran du Taureau, il se trouve que la<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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première nommée, une fois couchée, rejoint la seconde nommée dans l’espace invisible<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Et ce même Alnath/Dardanos d’épouser une étoile Capella qui est la fille, sous le nom<br />

de Batia, d’un Teucros qui est lui-même l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

D’après le site http://en.wikipedia.org/wiki/Dardanus, le mot grec dardanos signifie<br />

« dégrader», ou « tuer», ou « consumer».<br />

Dans le cas qui nous occupe, de pareils attributs s’expliquent pour une raison très<br />

simple - du moins, si l’on veut bien accepter que la mythologie étudiée ici était sabéenne :<br />

à savoir que l’étoile Alnath, en étant la dernière étoile visible avant la Voie Lactée (une<br />

Voie prise ici dans son sens étroit, <strong>et</strong> qui se situe du côté du Taureau <strong>et</strong> deux Gémeaux),<br />

c<strong>et</strong>te étoile Alnath, disions-nous, a vocation à faire disparaître toutes <strong>les</strong> planètes du<br />

système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci pénètrent dans la partie dense de la Voie Lactée (ellemême,<br />

partie dense, débutant dès après l’étoile Alnath du Cocher).<br />

On précisera que <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>des</strong> Gémeaux, du Cocher (<strong>et</strong> probablement de Persée)<br />

représentaient, pour nombre d’entre el<strong>les</strong>, <strong>les</strong> Curètes, ou Corybantes, ou Dacty<strong>les</strong>.<br />

Et parce que Iasion (ou Iasus, ou Iasos) était considéré comme l’un <strong>des</strong> Dacty<strong>les</strong>, on<br />

peut voir en lui une étoile qui, ou bien appartient à la constellation <strong>des</strong> Gémeaux, ou bien,<br />

autre variante, se situe dans sa proximité immédiate.<br />

Si, à partir de là, on veut bien se donner la peine d’analyser le côté païen associé au<br />

Nouveau Testament de la Bible, on s’apercevra alors que ceux qui crient, dans le récit<br />

grec, sous le nom de Curètes, ou Corybantes, ou Dacty<strong>les</strong>, pour couvrir <strong>les</strong> bruits d’un<br />

p<strong>et</strong>it Zeus que son père Cronos chercha dès sa naissance à tuer de peur de perdre son<br />

trône, ceux-là sont <strong>les</strong> mêmes personnages que ceux qui vocifèrent, dans le Nouveau<br />

Testament de la Bible, sous le nom de Juifs, afin que le Roi <strong>des</strong> Juifs (son nom est Jésus)<br />

meure sur la Croix.<br />

En clair, ceux-là sont, dans la variante sabéenne du récit, <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées au bras<br />

gauche levé d’Orion, étoi<strong>les</strong> parmi <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> Bételgeuse figure, en bonne place, au pied<br />

du bras (si l’on ose s’exprimer ainsi).<br />

Quant à Jésus, il est représenté, dans la variante sabéenne du Nouveau Testament,<br />

par un soleil qui sera crucifié une fois parvenu dans le Cancer ou au début du Lion. [a]<br />

[Note a : sur <strong>les</strong> détails de c<strong>et</strong>te affaire, on lira nos propres développements consignés<br />

dans d’autres sections de notre ouvrage intitulé <strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient<br />

<strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations).]<br />

44. Les aventures de la nymphe Callisto / Lycaon, père de Callisto <strong>et</strong><br />

fils de Priam<br />

Et si nous savons maintenant que la mère de Dardanos <strong>et</strong> de Iasion (son nom est<br />

Electre) est l’étoile Electre <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, en revanche nous ne savons toujours pas qui est,<br />

en termes sabéens, sa grand-mère, la nymphe Thétys, épouse d’Océan (ou Océanos).<br />

A son suj<strong>et</strong>, nous apprenons qu’elle était la nurse de Junon/Héra, une nurse dont <strong>les</strong><br />

auteurs du site http://www.theoi.com/Text/HyginusAstronomica.html#1 nous font savoir<br />

qu’elle refusa d’accueillir auprès d’elle une Callisto transformée en ourse (qui est ici la<br />

Grande Ourse) par un Zeus qui, déguisé en Diane/Artémis, la déesse de la chasse, désira<br />

ainsi cacher à son épouse qu’il l’avait trompée en couchant avec Callisto, la fille de<br />

Lycaon, dans <strong>les</strong> bois ; <strong>et</strong> ce contrairement à ce que la nurse avait l’habitude de faire avec<br />

<strong>les</strong> autres nymphes.<br />

Dans d’autres variantes du même récit, Callisto est présumée accompagner la déesse<br />

de la chasse, à la chasse précisément, une déesse qui appréciait hautement la virginité<br />

de la nymphe sans savoir que celle-ci était enceinte de Zeus/Jupiter, <strong>et</strong> qui, folle de rage<br />

<strong>et</strong> de jalousie en voyant son ventre gonfler, la transforma en ourse, une ourse qui sera<br />

mise plus tard au ciel sous la forme de la Grande Ourse.<br />

En l’occurrence, la teneur du récit a vocation à nous dire que la Grande Ourse, en<br />

bonne constellation circumpolaire qu’elle est, ne se couche jamais, ce qui n’est pas le cas<br />

<strong>des</strong> autres étoi<strong>les</strong> ou constellations.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Et elle a également vocation à nous dire que Thétys (qui joue ici le rôle de nurse au<br />

service d’une Callisto qui est la Grande Ourse) se situe, quant à elle, au-<strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon. Et parce que c<strong>et</strong>te même Thétys est la mère d’une Electre qui<br />

appartient aux Pléia<strong>des</strong>, elle ne peut être, vu son rôle particulier par rapport à une Grande<br />

Ourse qui est finalement assez éloignée <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, qu’une seule chose : l’étoile Sirius<br />

(une étoile qui, en stationnant à proximité de la Voie Lacée, a pour époux un Océanos qui<br />

est son expression).<br />

En eff<strong>et</strong>, quand la Grande Ourse stationne à la hauteur de la ligne de l’horizon avec ses<br />

étoi<strong>les</strong> ; si, à partir de là, on plonge tout en bas du Mundus (un bas qui se situe lui-même à<br />

l’altitude de moins 90° sur le planisphère cé<strong>les</strong>te) on découvre une étoile Sirius qui refuse<br />

de laisser l’Ourse se reposer, comme celle-ci en aurait légitimement le droit si Callisto<br />

n’avait pas couché avec un Zeus qui est la planète Jupiter, comparé à une Héra/Junon qui<br />

est, au choix, la Lune ou la planète Vénus.<br />

Et si Héra était la planète Vénus (elle-même étant sainte, à c<strong>et</strong> instant, en demeurant<br />

dans ce temple secr<strong>et</strong> qu’est la Voie Lactée), la Lune est alors représentée par une<br />

Diane/Artémis qui, parce qu’elle se situe, au même instant, à proximité du P<strong>et</strong>it Chien (car<br />

c’est affublée d’un pareil animal qu’elle apparaît dans l’iconographie - ce qui prouve<br />

qu’elle-même stationne momentanément dans la constellation du Cancer), tue une Callisto<br />

transformée en ours qui deviendra, une fois « catastérisée» par Zeus/Jupiter, la<br />

constellation de la Grande Ourse.<br />

Ce meurtre de Diane sur la personne de la nymphe prouve une chose qui n’est pas<br />

mentionnée ci-<strong>des</strong>sus : à savoir que certaines étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse disparaissent<br />

bel <strong>et</strong> bien au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et si Callisto est l’Ourse, son père, Lycaon, est alors la constellation du Lynx.<br />

Et si ce père-là s’appelait Cétée au lieu de s’appeler Lycaon, ledit Cétée (dont l’origine<br />

fonctionnelle <strong>et</strong> linguistique est à chercher en Egypte auprès du dieu S<strong>et</strong>h, que <strong>les</strong> Grecs<br />

appelleront S<strong>et</strong>hos ou Céteus) représente, ou bien une étoile particulière de la Grande<br />

Ourse (par exemple Dubhé), ou bien la constellation de l’Hydre ; ou bien, troisième<br />

variante, la constellation du Lynx ; ou bien, quatrième variante, la constellation nommée<br />

Girafe.<br />

45. Lycaon, père de Pandare / Pandare(s) <strong>et</strong> Bitias, dans l’Enéide de<br />

Virgile<br />

Pour en revenir à Lycaon, si lui-même est le Lynx, on peut en déduire que son père (à<br />

savoir Priam) est à chercher, dans la variante sabéenne du récit, du côté du Cocher ou de<br />

Persée.<br />

Dans l’Iliade d’Homère, Lycaon est le père d’un Pandare qui appartient au camp <strong>des</strong><br />

Troyens <strong>et</strong> qui, avec son arc, est toujours prêt à décocher ses terrib<strong>les</strong> flèches sur l’armée<br />

grecque, <strong>et</strong> notamment sur un Diomède qu’il b<strong>les</strong>se avec l’une de ses flèches avant d’être<br />

tué par lui.<br />

Si, à partir de là, Lycaon est le Lynx, comme nous l’avons conjecturé tout à l’heure, son<br />

fils se situe forcément au voisinage de c<strong>et</strong>te constellation. En revanche, si Lycaon est la<br />

constellation du Loup (comme l’onomastique le suggère), Pandare, avec son arc, est alors<br />

le Sagittaire.<br />

Et Virgile de préciser ceci, au Livre IX de Virgile Aeneis (en français : l’Enéide)<br />

[cf. http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concordances/Aeneis/lecture/12.htm]<br />

Imprudence troyenne : Pandare <strong>et</strong> Bitias (672-755)<br />

C'est alors que <strong>les</strong> frères Pandare <strong>et</strong> Bitias, sciemment, laissent ouverte la porte dont ils<br />

ont la garde ; de l'entrée, ils massacrent ou m<strong>et</strong>tent en fuite <strong>les</strong> assaillants qui tentent de<br />

pénétrer dans le camp ; <strong>les</strong> Troyens, se sentant pleins d'ardeur, se risquent au dehors.<br />

(672-690)<br />

9, 670 se précipitent en nappes d'eau, lorsque Jupiter hérissé par <strong>les</strong> vents du sud<br />

tourmente l'hiver pluvieux, <strong>et</strong> dans le ciel crève <strong>les</strong> nuages creux.<br />

Pandare <strong>et</strong> Bitias étaient nés d'Alcanor l'Idéen;<br />

la nymphe Iéra avait élevé dans le bois sacré de Jupiter<br />

ces jeunes gens, hauts comme <strong>les</strong> sapins <strong>et</strong> <strong>les</strong> monts de leur patrie.<br />

9, 675 Leur chef <strong>les</strong> avait chargés de garder une porte. Confiants en leurs armes,<br />

ils ouvrent la porte, <strong>et</strong> d'initiative, introduisent l'ennemi dans <strong>les</strong> murs.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Eux, à l'intérieur, à droite <strong>et</strong> à gauche du passage, se dressent tels <strong>des</strong> tours,<br />

ils sont armés de fer, <strong>et</strong> <strong>des</strong> aigr<strong>et</strong>tes étincellent en haut de leurs têtes.<br />

Ainsi surgissent, aériens, au bord <strong>des</strong> rivières aux eaux claires,<br />

9, 680 sur <strong>les</strong> rives du Pô ou le long du charmant Adige,<br />

deux chênes qui dressent vers le ciel leur tête feuillue,<br />

tandis que tout en haut, leur cime oscille doucement.<br />

A propos de ces vers, <strong>les</strong> auteurs du site susmentionné donnent <strong>les</strong> précisions<br />

suivantes :<br />

Notes de commentaire (9, 672-818)<br />

Pandare <strong>et</strong> Bitias (9, 672). Pandare est, dans l'Iliade (2, 826-827), le nom d'un guerrier<br />

troyen, favori d'Apollon (cfr Énéide, 5, 495). Quant à Bitias, il est inconnu <strong>des</strong> poèmes<br />

homériques. Virgile a probablement inventé ce nom, qu'il a utilisé ici <strong>et</strong> en 1, 738, où Bitias<br />

est cité comme convive de Didon. Mais quoi qu'il en soit de ces données<br />

anthroponymiques, l'épisode comme tel est inspiré d'Homère. Dans l'Iliade (12, 127-194),<br />

Polypo<strong>et</strong>ès <strong>et</strong> Léontée vont, eux aussi, par bravade, ouvrir aux ennemis troyens <strong>les</strong> portes<br />

de leur camp. Eux toutefois ne mourront pas.<br />

Alcanor l'Idéen (9, 672). Alcanor est un personnage inventé par Virgile, qui lui donne le<br />

mont Ida comme lieu d'origine.<br />

La nymphe Iéra (9, 673). Une nymphe du mont Ida, donc une nymphe <strong>des</strong> montagnes,<br />

une Oréade. On trouve chez Homère (Iliade, 18, 42) une Néréide du même nom.<br />

On peut donc en déduire que Pandares <strong>et</strong> Bitias se situent non seulement sur <strong>les</strong><br />

hauteurs, mais qu’ils gardent la porte conduisant à une cité qui, dans le récit d’Homère,<br />

est la cité de Troie.<br />

Si, à partir de là, on considère que la cité elle-même désigne la partie du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te qui se situe à la fois dans la partie visible (car non couverte par la Voie Lactée)<br />

<strong>des</strong> Gémeaux <strong>et</strong> dans le Cancer, on peut en déduire que <strong>les</strong> murs de Troie sont<br />

représentés par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant à la porte elle-même située à la hauteur <strong>des</strong> murs, on peut considérer qu’elle se<br />

situe sur la ligne même de l’Ecliptique.<br />

C<strong>et</strong>te position spécifique s’explique par le fait que <strong>les</strong> adversaires <strong>des</strong> gardiens de la<br />

cité (gardiens qui, dans le récit d’Homère, sont <strong>des</strong> Troyens ayant pour adversaires <strong>des</strong><br />

Grecs - plus précisément <strong>des</strong> Achéens - venus <strong>les</strong> envahir après avoir traversé la Mer<br />

Egée), ces adversaires-là sont représentés par <strong>les</strong> planètes du système solaire lorsque<br />

cel<strong>les</strong>-ci traversent la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

La question, à partir de là, est de savoir si <strong>les</strong> deux gardiens se situent, le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique, en avant ou en arrière de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Dans le premier cas, on peut <strong>les</strong> identifier aux étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri. Et dans le<br />

second cas, on peut <strong>les</strong> identifier aux étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux <strong>des</strong> Gémeaux.<br />

46. Dumuzi <strong>et</strong> Ningishzida, gardiens de la Porte du ciel d’Anu, étaientils<br />

<strong>les</strong> mêmes personnages que Pandare <strong>et</strong> Bitias ?<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> gardiens de la Porte étaient <strong>les</strong> mêmes<br />

personnages que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> Dumuzi <strong>et</strong> Ningishzida (on est là dans l’antique religion<br />

sumérienne), <strong>les</strong>quels gardaient la porte du dieu ciel Anu (notamment lorsque Adapa<br />

monta au ciel afin d’y être jugé par le dieu ciel - son nom est Anu, précisément - pour<br />

avoir coupé <strong>les</strong> ai<strong>les</strong> d’un Vent du sud qui fit chavirer sa barque alors que lui-même était<br />

parti pêcher en mer).<br />

Nous avons montré, dans d’autres sections du livre intitulé <strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations, qu’Adapa est, au choix, le<br />

soleil ou la planète Mercure.<br />

Et la planète concernée de traverser le Capricorne ou le Verseau au moment où le Vent<br />

du sud (qui est représenté, lui, par la constellation de l’Aigle) fait chavirer son bateau. Et<br />

c<strong>et</strong>te même planète de traverser <strong>les</strong> deux Poissons quand Adapa décide de couper <strong>les</strong><br />

ai<strong>les</strong> du Vent du sud.<br />

Quant à Dumuzi <strong>et</strong> à Ningiszida, nous avons vu en eux, respectivement la constellation<br />

d’Orion s’agissant de Dumuzi, <strong>et</strong> la constellation de l’Hydre s’agissant de Ningishzida.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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On précisera, en passant, que Ningishzida était perçu comme un chêne, ce chêne que<br />

l’on r<strong>et</strong>rouve, dans le texte cité ci-<strong>des</strong>sus, au pluriel dans la mesure où à la fois Pandare <strong>et</strong><br />

Bitias sont perçus comme <strong>des</strong> chênes.<br />

Bref, on peut considérer : a) que le Bitias cher à Virgile est, par analogie avec Dumuzi,<br />

la constellation d’Orion; <strong>et</strong> b) que le Pandare cher à Virgile est, par analogie avec<br />

Ningishzida, la constellation de l’Hydre.<br />

Quant à Alcanor l’Idéen cher à Virgile, s’il est le même personnage qu’un Lyceon qui<br />

apparaît dans l’Iliade <strong>et</strong> qui est cher, lui, à Homère, il représente la constellation du Lynx<br />

(un Lynx qui se situe bel <strong>et</strong> bien au-<strong>des</strong>sus de l’Hydre sur le planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

D’après <strong>les</strong> auteurs du site susmentionné (qui se réfèrent eux-mêmes, dans leurs<br />

notes, à Virgile, Enéide 1, 738), « Bitias était le convive de Didon ».<br />

Sachant que la reine Didon est, comme on le verra plus loin, l’étoile Alcyone, ou l’étoile<br />

Electre, ou telle autre étoile <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, celle-ci accueille bel <strong>et</strong> bien Orion dans sa<br />

sphère lorsque <strong>les</strong> deux figures cé<strong>les</strong>tes passent au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

47. Turnus, le chef <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong> / rôle <strong>et</strong> place du dieu égyptien Osiris<br />

dans l’Enéide de Virgile / Juturne, l’épouse de Turnus<br />

Tout cela serait dans l’ordre <strong>des</strong> choses si <strong>les</strong> deux géants Bitias <strong>et</strong> Pandare n’avaient<br />

été tués par un chef <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong> (son nom est Turnus) en qui l’on peut voir la constellation<br />

d’Orion.<br />

En eff<strong>et</strong>, nous lisons dans le site http://bcs.fltr.ucl.ac.be/virg/V12-383-<br />

553.html#Thymbree<br />

De son côté, Énée vole,<br />

12, 450 entraînant son sombre bataillon à travers la plaine dégagée.<br />

Ainsi, lorsqu'un nuage de pluie, voilant le soleil, gagne <strong>les</strong> terres,<br />

en traversant la mer - <strong>les</strong> malheureux laboureurs, hélas, de loin<br />

le pressentent <strong>et</strong> leurs coeurs frémissent d'horreur : l'ouragan déracinera<br />

<strong>les</strong> arbres, ruinera <strong>les</strong> moissons, dévastera tout sur un large espace -,<br />

<strong>les</strong> vents le précèdent <strong>et</strong> se font entendre près du rivage ;<br />

ainsi le chef rhétéen dirige son armée contre <strong>les</strong> ennemis en face,<br />

<strong>les</strong> triang<strong>les</strong> se forment <strong>et</strong> tous s'assemblent en rangs serrés.<br />

Thymbrée, d'un coup d'épée, frappe le pesant Osiris,<br />

<strong>et</strong> Mnesthée frappe Arcétius, Achate égorge Épulon,<br />

12, 460 <strong>et</strong> Gyas abat Ufens ; Tolumnius l'augure tombe aussi,<br />

lui qui fut le premier à lancer un trait contre <strong>les</strong> ennemis.<br />

Un cri monte vers le ciel, <strong>et</strong> <strong>les</strong> Rutu<strong>les</strong> chassés à leur tour,<br />

tournent le dos ; couverts de poussière, ils fuient à travers champs.<br />

Énée ne juge pas digne d'envoyer à la mort <strong>des</strong> fuyards :<br />

12, 465 il ne poursuit ni ceux qui ont combattu sur un pied égal,<br />

ni ceux qui lancent <strong>des</strong> traits ; c'est le seul Turnus qu'il cherche<br />

partout dans l'obscure mêlée, lui seul qu'il appelle au combat.<br />

Et <strong>les</strong> auteurs d’ajouter en note :<br />

Thymbrée <strong>et</strong>c. (12, 458-460). Troyens (Thymbrée, Mnesthée, Achate, Gyas) qui assacrent<br />

chacun un ennemi latin ou rutule (Osiris, Archétius, Épulon, Ufens). Certains ne sont<br />

mentionnés qu'une fois dans l'Énéide, d'autres sont <strong>des</strong> ved<strong>et</strong>tes. On n'insistera pas<br />

davantage.<br />

De ces informations on peut déduire qu’Osiris, qui est la constellation d’Orion dans la<br />

mythologie égyptienne, fait partie <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong>.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, rien n’empêche d’appeler Rutu<strong>les</strong> <strong>les</strong> différentes étoi<strong>les</strong> d’Orion <strong>et</strong> de<br />

désigner son étoile Rigel par le nom d’Osiris.<br />

Quant à ce Thymbraeus (ou Thymbrée) qui tue Osiris, on peut voir en lui la version<br />

héroïsée d’un Apollon qui est la planète Mercure.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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En eff<strong>et</strong>, nous lisons, respectivement dans le site http://portail.atilf.fr/cgibin/g<strong>et</strong>object_?a.122:237./var/artfla/encyclopedie/textdata/IMAGE/<br />

le propos suivant :<br />

THYMBRÉE, (Géogr. anc.) Thymbraïa ou Thymbrara; c'est le nom d'une ville de la<br />

Troade, sondée par Dardanus, <strong>et</strong> un fleuve sur le bord duquel <strong>les</strong> Troyens avaient<br />

consacré un temple à Apollon surnommé par c<strong>et</strong>te raison Thymbréen.<br />

<strong>et</strong> nous lisons dans le site http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Diderot_-<br />

_Encyclopedie_1ere_edition_tome_16.djvu/309 le propos suivant :<br />

THYMBREUS, (Mythol.) surnom que Virgile donne à Apollon, parce qu’il avoit un culte<br />

établi dans la Troade, en un lieu appelé Thymbra. Ce fut dans le temple d’Apollon<br />

Thymbreus, qu’Achille fut tué en trahison par Pâris. (D. J.)<br />

On peut donc en déduire que la planète Mercure (représentée par Enée dans le récit de<br />

Virgile) tue un Turnus, qui, s’il n’est pas directement la constellation d’Orion, se situe (ici<br />

en tant que chef <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong>) à proximité d’un Osiris qui, tout en appartenant ici à la tribu<br />

<strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong>, était bel <strong>et</strong> bien associé à la constellation d’Orion dans l’ancienne<br />

religion/mythologie égyptienne.<br />

Tout cela pour dire que <strong>les</strong> Rutu<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> différentes étoi<strong>les</strong> associées à la<br />

constellation d’Orion (avec Rigel dans le rôle d’Osiris, <strong>et</strong> ???? dans celui de Turnus).<br />

Ou alors, si ce n’est pas le cas, Turnus était, en tant que chef de Rutu<strong>les</strong> qui sont<br />

représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> d’Orion, la constellation du Taureau (<strong>et</strong> notamment son étoile<br />

Aldébaran).<br />

Sachant par ailleurs :<br />

• que le mot turnus renvoie à une tour<br />

• que la sœur de Turnus (son nom est Juturne) est identifiée, par <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://w3.u-grenoble3.fr/rare/doc-2007/CR-Rare-250507.rtf, à une Alecto qui est<br />

probablement le même personnage qu’Electre - en quoi elle est l’étoile du même nom<br />

associée aux Pléia<strong>des</strong><br />

• enfin, que la fontaine de Juturne se situait, à Rome, entre le temple de Castor <strong>et</strong><br />

Pollux <strong>et</strong> celui de Vesta<br />

on peut en déduire que c<strong>et</strong>te même Vesta est l’étoile Capella du Cocher.<br />

Certes, en regardant <strong>les</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes, on n’a pas du tout l’impression que <strong>les</strong><br />

Pléia<strong>des</strong> se situent entre l’étoile Capella d’un côté <strong>et</strong> <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux de l’autre.<br />

Mais si l’on regarde avec attention la position, à leur lever ou à leur coucher, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

citées ici, on constate que c’est bien le cas.<br />

Et si Juturne est l’étoile Alcyone, Turnus est alors, ou choix, le Taureau ou telle de ses<br />

étoi<strong>les</strong> (par exemple Aldébaran) ; ou, autre variante, Orion ou telle de ses étoi<strong>les</strong> (par<br />

exemple, Bételgeuse ou Bellatrix).<br />

Supposons que Turnus soit représenté par l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

En ce cas, il tue, en Bitias <strong>et</strong> en Pandare, <strong>des</strong> gardiens de la Porte qui, au lieu d’être<br />

représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri, ou, autre variante, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Castor<br />

<strong>et</strong> Pollux <strong>des</strong> Gémeaux, ou, troisième variante, par <strong>les</strong> constellations d’Orion <strong>et</strong> de l’Hydre,<br />

sont représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> ????<br />

Assurément, on aurait volontiers vu dans ces étoi<strong>les</strong>-là Bételgeuse <strong>et</strong> Bellatrix d’Orion si<br />

ces deux étoi<strong>les</strong> ne disparaissaient pas après l’étoile Aldébaran, <strong>et</strong> non avant elle, au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon.<br />

De plus, si Pindare est le fils d’un Lycaon qui est la constellation du Lynx, il se situe<br />

forcément à proximité <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Pollux <strong>et</strong> Castor <strong>des</strong> Gémeaux<br />

Et si lui-même est l’étoile Pollux, Bitias est alors, au choix, l’étoile Castor ou l’étoile<br />

Alhena <strong>des</strong> Gémeaux. Il est même la seule étoile Alhena si l’on part du principe que celleci<br />

se couche exactement au même endroit qu’une étoile Alcyone ou une étoile Electre<br />

représentée ici par la reine Didon.<br />

Et si Bitias est l’étoile Alhena <strong>des</strong> Gémeaux, Pandare est l’étoile Menkalikan du Cocher<br />

(laquelle étoile est bel <strong>et</strong> bien, vu sa proximité avec la constellation du Lynx, le fils de<br />

Lycaon).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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A c<strong>et</strong>te aune, <strong>les</strong> gardiens de la porte donnant accès à l’intérieur de la cité de Troie, ces<br />

gardiens-là gardent une porte qui n’est rien d’autre que la Voie Lactée côté Gémeaux,<br />

elle-même donnant accès une cité de Troie qui est alors, comme ses homologues Thèbes,<br />

On ou Héliopolis, la cité du soleil lorsque ce dernier parvient enfin à <strong>des</strong>tination (ellemême<br />

étant représentée par la constellation du Cancer, ce qui prouve que nous sommes<br />

à l’époque du solstice d’été).<br />

Quant à Turnus, du fait qu’il tue <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Alhena <strong>des</strong> Gémeaux <strong>et</strong> Menkalinan du<br />

Cocher, on peut voir en lui, au choix, l’Hydre ou la Grande Ourse.<br />

Il est même la seule constellation de l’Hydre si l’on part du principe que <strong>les</strong> Rutu<strong>les</strong> sont<br />

<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> situées au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’Ecliptique (parmi <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> figure, en bonne<br />

place, un Osiris qui est représenté - en tant que tout premier Rutule tué par <strong>des</strong> Troyens<br />

représentés ici par <strong>les</strong> planètes du système solaire durant leur déplacement le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique, <strong>et</strong> notamment par la planète Mercure -, par la constellation d’Orion).<br />

Mais là est le problème : si Turnus est l’Hydre, Juturne (variante Alecto), qui est sa<br />

sœur, ne peut pas être représentée par l’étoile Alcyone ou l’étoile Electre <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

C<strong>et</strong>te même Juturne est représentée par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, elle dont la<br />

fontaine se situe à mi chemin entre le temple d’une Vesta qui est alors l’étoile Sirius du<br />

Grand Chien (<strong>et</strong> non pas l’étoile Capella du Cocher, comme nous l’avons soutenu tout à<br />

l’heure par erreur) <strong>et</strong> le temple d’un Castor <strong>et</strong> d’un Pollux représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> du<br />

même nom.<br />

La chose est confirmée par le fait qu’Alecto était « une faiseuse de deuil» du même<br />

genre que la sumérienne Ereshkigal ou que la hittite Lelwani.<br />

En eff<strong>et</strong>, nous sommes ici dans un scénario qui voit <strong>les</strong> planètes du système solaire (<strong>et</strong><br />

le soleil en particulier) quitter le monde <strong>des</strong> vivants pour celui <strong>des</strong> morts, lorsqu’el<strong>les</strong><br />

quittent, durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, la partie visible <strong>des</strong><br />

Gémeaux <strong>et</strong> le Cancer, pour un monde <strong>des</strong> morts représentés par l’Hydre (<strong>et</strong> aussi, par<br />

voie de conséquence, par le Lion, la Vierge <strong>et</strong> la Balance).<br />

Et comme l’étoile Procyon se situe à l’entrée du monde <strong>des</strong> morts, c’est elle qui (ici<br />

sous le nom de Juturne/Alecto) pleure <strong>les</strong> morts. En d’autres termes, c’est elle qui fabrique<br />

<strong>les</strong> deuils lorsque <strong>les</strong> vivants se transforment en morts, précisément (<strong>les</strong>quels vivants sont<br />

ici <strong>les</strong> planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci quittent <strong>les</strong> Gémeaux <strong>et</strong> le Cancer<br />

pour le Lion).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que Minos <strong>et</strong> Rhadamanthe, sont, en tant que Juges<br />

<strong>des</strong> Enfers, <strong>les</strong> Grand <strong>et</strong> P<strong>et</strong>it Chiens, ou, autre variante, le Lion <strong>et</strong> la Vierge, comparés à<br />

un Sarpédon qui est ????<br />

Si, à partir de là, on part du principe que Pasiphaé, la femme d’un Minos qui est luimême<br />

le roi de la Crète, est la variante héroïsée d’une déesse Perséphone qui était<br />

représentée par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, on peut voir en Minos lui-même, au choix,<br />

le Lion, la Licorne ou l’Hydre.<br />

Le scénario décrit ci-<strong>des</strong>sus repose sur l’hypothèse, non prouvée, que Turnus était la<br />

constellation de l’Hydre.<br />

Or <strong>les</strong> conclusions sont très différentes si Turnus, au lieu d’être représenté par l’Hydre,<br />

était représenté par le Taureau <strong>et</strong> son étoile Aldébaran. En ce cas, en eff<strong>et</strong>, Juturne, qui<br />

est sa sœur, au lieu d’être l’étoile Procyon, est probablement l’étoile Capella.<br />

Et encore, si Lavinia, la fille du roi du Latium, était c<strong>et</strong>te étoile, il faut plutôt chercher<br />

Juturne du côté de l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, en quoi nous sommes revenus à notre<br />

point de départ.<br />

Quant aux enfers, au lieu d’être situés, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à la hauteur de la<br />

constellation de l’Hydre, ils sont situés, si Turnus est l’étoile Aldbéran, à la hauteur de la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant aux Juges <strong>des</strong> enfers (à savoir Minos, Rhadamanthe <strong>et</strong> Eaque, ils incarnent <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations qui se situent dans ou à proximité de la Voie Lactée (ce qui<br />

nous m<strong>et</strong> à bonne distance du Lion, de la Vierge <strong>et</strong> de la Balance).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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****<br />

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48. Minos, Rhadamanthe <strong>et</strong> Sarpédon<br />

D’après <strong>les</strong> textes <strong>des</strong> poètes antiques, Minos était le fils de Zeus <strong>et</strong> d’une Europe qui<br />

s’appelle Laodamie dans d’autres récits (elle-même étant la mère de Minos,<br />

Rhadamanthe <strong>et</strong> Sarpédon).<br />

Supposons, à partir de là, qu’Europe <strong>et</strong> Electre étaient le même personnage, à savoir<br />

l’étoile du même nom associée aux Pléia<strong>des</strong>.<br />

En ce cas, celle-ci a trois fils représentés, possiblement, par l’étoile Bételgeuse d’Orion<br />

s’agissant de Minos, par l’étoile Alhena <strong>des</strong> Gémeaux s’agissant de Rhadamanthe, <strong>et</strong><br />

par ???? s’agissant de Sarpédon.<br />

On verra plus loin, dans le détail, ce qu’il faut penser de ces identifications.<br />

Pour l’heure on peut résumer toute la discussion en disant que tous <strong>les</strong> personnages de<br />

l’Enéide de Virgile sont <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

Pour illustrer pareil propos, nous allons nous plonger au Livre X, où Enée, à la fois<br />

Troyen <strong>et</strong> principal personnage du récit, est sur le point d’affronter Turnus, le chef <strong>des</strong><br />

Rutu<strong>les</strong> (le texte auquel nous nous référons figure sous le site intern<strong>et</strong><br />

http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concordances/AeneisX/lecture/3.htm).<br />

Ainsi, au vers 10.118, <strong>les</strong> Rutu<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées aux constellations figurant<br />

au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’Ecliptique (ainsi en est-il d’Orion, du Grand Chien, de l’Hydre,<br />

<strong>et</strong>c.).<br />

Ces personnages menacent de massacrer <strong>des</strong> hommes représentés ici, ou bien par <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> associées à la constellation <strong>des</strong> deux Gémeaux, ou bien par <strong>des</strong> planètes qui se<br />

sont agglomérées dans <strong>les</strong> Gémeaux ou à proximité.<br />

La chose est confirmée par le fait que l’étoile Castor <strong>des</strong> Gémeaux est mentionnée au<br />

vers 10.124.<br />

Et la planète Vénus est également présente, si l’on en croit le vers 10. 132<br />

Et le même propos de valoir pour une partie <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse, si l’on<br />

présuppose que <strong>les</strong> deux Assaracus mentionnés au vers 10.124 renvoient aux étoi<strong>les</strong><br />

Tania Borealis <strong>et</strong> Tania Australis.<br />

Mais peut-être <strong>les</strong> deux Assaracus renvoient-ils aux étoi<strong>les</strong> Alhena <strong>et</strong> Alzirr <strong>des</strong><br />

Gémeaux, avec une étoile Mebsuta <strong>des</strong> Gémeaux qui joue le rôle de Thymbris.<br />

Et peut être <strong>les</strong> deux étoi<strong>les</strong> Tania de l’Ourse sont-el<strong>les</strong> représentées par <strong>les</strong> frères de<br />

Sarpédon (à savoir Clarus <strong>et</strong> Thémon) mentionnés au vers 10.126 ; auquel cas Sarpédon<br />

lui-même est représenté par le Grand Lion.<br />

Et encore, sachant que Sarpédon secourut, durant la Guerre de Troie, avec sa propre<br />

armée de Lyciens, un Priam probablement représenté par le Cocher ou par Persée ; <strong>et</strong><br />

sachant également (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sarpédon) qu’il fit du Xanthée son<br />

royaume (un Xanthée que certains ont identifié au fleuve Salamandre <strong>et</strong> qui représente,<br />

dans la variante sabéenne du récit, la Voie Lactée), on peut en déduire que la figure<br />

cé<strong>les</strong>te représentée par lui se situe en avant du Lion <strong>et</strong> plus haut que lui sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te.<br />

Quant à Acmon de Lyrmesse, avec son corps tendu qui amène un pan entier de la<br />

montagne avec lui, on peut voir en lui la constellation du Lynx (un Lynx qui a bel <strong>et</strong> bien un<br />

corps tendu <strong>et</strong> qui emmène avec lui un pan d’une montagne qui est représentée, au choix,<br />

par la Voie Lactée ou par la Grande Ourse (avec une préférence de notre part, vu <strong>les</strong><br />

circonstances, pour la Voie Lactée).<br />

Et si Acmon est le Lynx, son père Clytius est, au choix, le Cocher ou Céphée.<br />

Quant à son frère Ménesthée, il est représenté, possiblement, par le P<strong>et</strong>it Lion.<br />

Pour en revenir aux deux Assaracus, on r<strong>et</strong>rouve ces personnages, mais c<strong>et</strong>te fois au<br />

singulier (<strong>et</strong> non au pluriel), dans un arbre généalogique où l’on apprend qu’Erechthonios<br />

(représenté par la constellation du Cocher) eut un frère nommé Ilus <strong>et</strong> un fils nommé Tros,<br />

lequel eut à son tour trois fils nommés Ilus, Assaracus <strong>et</strong> Ganymède.<br />

Sachant que ce même Ganymède fut identifié à la constellation du Verseau, on peut en<br />

déduire qu’Ilus <strong>et</strong> Assaracus se situent quelque part entre le Cocher <strong>et</strong> le Verseau, ce qui<br />

nous renvoie, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, du côté du Taureau, de Persée, du Bélier, de<br />

Pégase, du Triangle <strong>et</strong> <strong>des</strong> Poissons (<strong>et</strong> non du côté du Lynx, <strong>des</strong> deux Lions, de l’Hydre -<br />

qui est ici l’Hydre femelle, elle-même s’espaçant entre le Cancer <strong>et</strong> la Balance -, ou <strong>des</strong><br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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deux Ourses - Ourses que nous avons identifiées, probablement par erreur, aux deux<br />

Assaracus).<br />

Même remarque à propos <strong>des</strong> frères de Sarpédon <strong>et</strong> de Sarpédon lui-même : ces<br />

personnages se situent, ou bien dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ou bien<br />

avant c<strong>et</strong>te Voie (ce qui nous renvoie du côté du Bélier, <strong>des</strong> Poissons <strong>et</strong> du Verseau (<strong>et</strong><br />

non après c<strong>et</strong>te Voie côté Gémeaux - <strong>des</strong> Gémeaux représentés ici par leur partie visible -<br />

, ce qui nous renvoie du côté du Cancer, du Lion, de la Vierge <strong>et</strong> de la Balance).<br />

49. Les aventures du héros Bellérophon / rôle <strong>et</strong> place de la Chimère,<br />

dans la variante sabéenne <strong>des</strong> aventures de Bellérophon<br />

Ce Sarpédon, nous savons par ailleurs que sa mère s’appelait Laodamie <strong>et</strong> qu’elle était<br />

la fille d’un Bellérophon dont le pedigree est le suivant : ce héros naquit à Ephyre (cité plus<br />

connue sous le nom de Corinthe), sous le nom d’Hipponoos (variante Hipponoüs) ; il était<br />

le fils de Glaucos, il fut rebaptisé ensuite Bellérophon pour avoir tué son frère Belléros<br />

(autre nom possible : Déliadès), tyran de Corinthe, ou, autre variante, Pyrène (variante<br />

Pirène <strong>et</strong> lu également Pyrèné) [a], ou encore Alciménès, au cours d’une chasse ; meurtre<br />

qui, pour accidentel qu’il fut, l’obligea néanmoins à s’exiler à Tirynthe auprès du roi<br />

Proétos (variante Pro<strong>et</strong>us, ou Proclus) afin d’y subir une purification.<br />

[Note a : Pyrène semble désigner ici la nymphe en qui <strong>les</strong> poètes grecs ont vu la mère de<br />

Cyncus en compagnie d’Arès, ainsi que la mère d’une Cenchrias (variante Cenchrée) qui<br />

fut tuée par accident d'un dard que Diane lançait à une bête sauvage, une Pyrène qui (si<br />

l’on en croit un Pierre Commelin de qui nous tenons ces informations) versa de dépit tant<br />

de larmes que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong>, après sa mort, la changèrent en c<strong>et</strong>te abondante source qui<br />

alimentait Corinthe].<br />

Là, Sthénébée (variante Sténobée ; autre nom Antéia, ou Antée, ou Anthée), la femme<br />

du roi, tombe amoureuse de lui <strong>et</strong>, devant son refus de la courtiser, l’accuse devant son<br />

époux d’avoir voulu la séduire, voire même de la violer ; un époux qui décide alors de faire<br />

mourir le jeune homme, non point tant en l’exécutant de ses propres mains (ce qui eût été<br />

contraire aux lois de l’hospitalité <strong>et</strong> eût provoqué la furie <strong>des</strong> Furies ou <strong>des</strong> Erynies, ces<br />

déesses inferna<strong>les</strong>) qu’en confiant la basse besogne à Iobates, roi de Lycie <strong>et</strong> père de<br />

Sthénébée, qui, avisé par une l<strong>et</strong>tre portée par Bellérophon en personne, de la nécessité<br />

de tuer le porteur de la missive, lui ordonne (lui qui ne voulut point tuer Bellérophon de ses<br />

propres mains pour <strong>les</strong> mêmes raisons que Pro<strong>et</strong>us) d’aller tuer la Chimère, convaincu<br />

que c’est elle, Chimère, monstre en train de ravager tout le pays, qui tuera le héros au<br />

cours de l’affrontement.<br />

Effrayé par un ordre aussi terrifiant, Bellérophon, avant d’affronter la Chimère, décide<br />

de consulter le devin Polyidos (variante Polyidès, ou Polyide) [a], lequel lui conseille de<br />

sacrifier un taureau à Poséidon <strong>et</strong> de passer une nuit entière dans le temple d’Athéna, elle<br />

qui lui apparaît alors en rêve <strong>et</strong> lui parle du cheval Pégase (lequel est alors en train de<br />

boire à la fontaine Pyrèné - variante Pyrène, ou Pirène - de Corinthe), <strong>et</strong> qui, selon elle,<br />

est le seul à pouvoir le mener à la victoire durant son combat contre la Chimère, ne seraitce<br />

qu’en lui perm<strong>et</strong>tant d’échapper à ses flammes terrib<strong>les</strong>.<br />

C<strong>et</strong>te Chimère était la fille de Typhon <strong>et</strong> d’Echidna, ou, autre variante, de l’Hydre de<br />

Lerne, <strong>et</strong> ressemblait à un personnage hybride doté d’une tête de lion, d’un corps de<br />

chèvre, <strong>et</strong> d’une queue en forme de serpent ou de dragon ; une Chimère en qui Homère<br />

voyait « un monstre lion par-devant, serpent par-derrière, <strong>et</strong> chèvre au milieu», <strong>et</strong> que<br />

Plutarque, si l’on en croit <strong>les</strong> auteurs du site susmentionné, identifia à un héros historique<br />

semblable à « un capitaine pirate nommé Chimarros, qui aurait causé de nombreux<br />

dommages aux Lyciens <strong>et</strong> dont le bateau était orné d'un lion à la proue <strong>et</strong> d'un dragon à la<br />

poupe, tandis que sur sa voile était représentée une chèvre ».<br />

[Note a : <strong>et</strong> non pas Polydectès, variante Polydècte - personnage appartenant aux<br />

aventures de Persée - comme le supposent <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bellérophon) ; ou alors, il faut considérer que Bellérophon était<br />

le même personnage que Persée]<br />

C’est donc lui, Bellérophon, grâce au cheval ailé, qui viendra à bout du monstre en<br />

criblant son corps de flèches <strong>et</strong> en j<strong>et</strong>ant un bloc de plomb dans sa gueule.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Pour autant, loin de gratifier le héros d’avoir débarrassé le pays de la Chimère, Iobatès<br />

envoie au contraire Bellérophon à nouveau au « casse pipe », lequel est représenté<br />

désormais par <strong>les</strong> Solymes - ce peuple belliqueux installé dans la montagne de Phrygie -,<br />

ainsi que par <strong>les</strong> terrib<strong>les</strong> Amazones ; autant d’adversaires dominés par un héros qui,<br />

après ses victoires, devra encore affronter la garde personnelle du roi (une garde dont <strong>les</strong><br />

membres étaient tous <strong>des</strong> Lyciens).<br />

Et Béllorophon de trouver, en pareille circonstance, un allié de poids en la personne du<br />

dieu Poséidon, lequel, en inondant la plaine, empêchera la garde du roi de s’en prendre à<br />

son protégé.<br />

Quant à Iobatès, en voyant que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> étaient avec Bellérophon, il se rangera<br />

finalement à ses côtés <strong>et</strong> lui donnera sa fille en mariage.<br />

Pour plus de détail sur c<strong>et</strong>te affaire, on consultera avec profit le site<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bellérophon, ainsi d’ailleurs que l’ouvrage de Pierre Commelin<br />

intitulé Mythologie grecque <strong>et</strong> romaine, un Commelin qui s’exprime en ces termes, dans la<br />

section consacrée aux légen<strong>des</strong> argiennes où sont consignées <strong>les</strong> aventures du héros<br />

Bellérophon, à propos de la fin <strong>des</strong>dites aventures :<br />

On lui suscita une infinité d’ennemis dont il triompha, ainsi que de tous <strong>les</strong> dangers. Il<br />

vainquit le peuple <strong>des</strong> Solymes, <strong>les</strong> Amazones <strong>et</strong> <strong>les</strong> Lyciens. Ce fut alors que Iobate,<br />

reconnaissant l’innocence de Bellérophon <strong>et</strong> la protection spéciale dont le ciel l’honorait,<br />

lui donna sa fille en mariage, <strong>et</strong> le déclara son successeur.<br />

Sur la fin de sa, vie, s’étant attiré la haine <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, il se livra à la mélancolie la plus<br />

sombre, errant seul dans <strong>les</strong> déserts <strong>et</strong> évitant la rencontre <strong>des</strong> hommes. C’est du moins<br />

le récit d’Homère.<br />

On raconte ditïéremment l’histoire de ce héros. Minerve, dit-on, lui donna le cheval<br />

Pégase pour combattre la Chimère. Le prince monté sur ce coursier ailé, <strong>et</strong> le coeur enflé<br />

par ses succès, ayant voulu s’élever jusqu’aux cieux, un taon, envoyé par Jupiter, piqua le<br />

cheval <strong>et</strong> fit culbuter le cavalier qui se tua en tombant.<br />

On ajoute que Bellérophon, mécontent, d’lobate qui l’avait exposé à tant de dangers,<br />

pria Neptune, son aïeul, de le venger. A sa prière, <strong>les</strong> flots de !a mer le suivirent <strong>et</strong><br />

inondèrent le pays. Les Lyciens, alarmés, le supplièrent d’apaiser Neptune, mais en vain.<br />

Les femmes lyciennes seu<strong>les</strong> réussirent à le fléchir. Alors il se tourna vers la mer, <strong>et</strong> en fit<br />

r<strong>et</strong>irer <strong>les</strong> flots.<br />

Vu ce qui précède, on peut considérer que Bellérophon est, au choix, la planète Soleil<br />

ou la planète Mercure, une planète qui, après avoir tué un Belléros représenté par ??? se<br />

trouve dans le Capricorne ou dans le Verseau lorsque le cheval Pégase est censé<br />

perm<strong>et</strong>tre au héros d’échapper à une Chimère probablement représentée ici par une<br />

comète.<br />

En eff<strong>et</strong>, on peut montrer, à l’aide du logiciel MyStars!, que la comète Pons Brooks<br />

traversa le ciel, par exemple, durant la période comprise entre le 29 novembre de l’année<br />

617 BC <strong>et</strong> le 12 février de l’année 616 BC, elle qui faisait en quelque sorte le tour compl<strong>et</strong><br />

de Pégase durant c<strong>et</strong>te période.<br />

Ainsi, l’observation du ciel, au moyen de ce logiciel, à une heure comprise entre 18 <strong>et</strong><br />

19 heures, montre qu’elle entra tour à tour :<br />

• dans le Dragon le 29/11/617 BC<br />

• dans le Cygne le 04/12/617 BC<br />

• dans le Lézard le 23/12/617 BC<br />

• dans le cheval Pégase le 29/12/617 BC<br />

• dans <strong>les</strong> Poissons le 05/01/616 BC<br />

• dans la Baleine le 09/01/616 BC<br />

• dans Fornax (alias le Fourneau) le 22/01/616 BC<br />

• <strong>et</strong> dans Eridanus le 12/02/616 BC<br />

• avant de s’éteindre à la sortie d’Eridanus le 12/03/616 BC<br />

Ceci dit, on peut également voir dans la Chimère la comète Swift Tuttle, elle qui se<br />

manifesta, par exemple, durant la période comprise entre le 14 juin <strong>et</strong> le 7 août de l’année<br />

599 BC, une comète qui naît alors dans Persée, puis traverse, respectivement, le<br />

Taureau, Eridanus, l’Horloge <strong>et</strong> la Dorade, avant de s’éteindre dans l’Hydre Mâle (en latin<br />

Hydrus, à ne pas confondre avec Hydra) situé près du pôle sud - la traversée complète de<br />

la planète étant visible, dans le ciel, à une heure comprise entre 4 <strong>et</strong> 6 heures du matin)<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Bref, si la Chimère est la comète Swift Tuttle, on peut en déduire ce qui suit :<br />

• la chèvre figurant sur la voile du bateau du capitaine pirate nommé Chimarros, est<br />

représentée par l’étoile Capella du Cocher<br />

• Le lion (qui est ici un lion de mer) situé à la proue du bateau de la Chimère (le nom du<br />

bateau est Pégasus), est représenté par la constellation de la Baleine<br />

• enfin le dragon ou le serpent situé à la poupe du bateau, est représenté par l’Hydre<br />

mâle (elle-même se situant près du pôle sud), ou, autre variante, par une figure<br />

composite composée de la Dorade <strong>et</strong> de l’Hydre mâle.<br />

Maintenant, si l’on s’en tient à l’autre <strong>des</strong>cription de la Chimère, on peut considérer c’est<br />

la tête de la Chimère, plutôt que son corps, qui ressemble à une chèvre (elle-même étant<br />

représentée par l’étoile Capella du Cocher).<br />

Quant au corps de la chimère, il ressemble plus au lion (qui est ici un lion de mer) qu’à<br />

une chèvre, s’il est lui-même représenté par la Baleine.<br />

Mais supposons que la tête de la Chimère était réellement celle d’un lion.<br />

En ce cas, ce lion-là est la planète Jupiter (elle qui se tient pour l’heure au tout début du<br />

Taureau).<br />

Quant au corps de chèvre de la Chimère, nous ne voyons pas trop bien, quant à nous,<br />

ce qu’il représente.<br />

Mais peut-être la Chimère était-elle une autre figure cé<strong>les</strong>te que la comète Swift Tuttle.<br />

Pour l’heure, une chose est sûre : à supposer qu’elle fût la même chose que la gorgone<br />

Méduse (ce qui semble peu probable), elle était alors représentée par la comète Pons<br />

Brooks.<br />

Et encore, dans la mesure où la Méduse terrifie un Atlas qui est la constellation d’Orion<br />

(ou, autre variante, l’axe du Mundus ; ou troisième variante, la Voie Lactée située à<br />

proximité ; ou, quatrième variante, la constellation d’Eridanus) ; elle-même, Méduse, peut<br />

également être représentée par la comète Swift Tuttle (laquelle passe plus près d’Orion<br />

que la comète Pons Brooks).<br />

L’avantage de la comète Pons Brooks, par rapport à la comète Swift Tuttle, dans le rôle<br />

d’une Chimère qui avait la réputation de lancer ses flammes terrib<strong>les</strong>, est qu’elle est plus<br />

visible sur le planisphère cé<strong>les</strong>te (avec une magnitude de 2,31, comparée à une comète<br />

Swift Tuttle dont la magnitude est de 4,22).<br />

En revanche, si le héros qui, sous le nom de Bellérophon, tue la Chimère, est une<br />

planète, il se trouve qu’en l’année 617 BC aucune d’entre el<strong>les</strong> ne se situe à la hauteur de<br />

la comète Pons Brooks lorsque celle-ci traverse la ligne de l’Ecliptique.<br />

Par comparaison, en l’année 599 BC, <strong>les</strong> planètes Jupiter <strong>et</strong> Mars se situent à proximité<br />

de la comète Swift Tuttle lorsque celle-ci traverse la ligne de l’Ecliptique à la hauteur de la<br />

constellation du Taureau (étant précisé que la planète Jupiter, en stationnant tout près <strong>des</strong><br />

Pléia<strong>des</strong>, se situe beaucoup plus près de la comète en question que la planète Mars).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut identifier Bellérophon à la planète Jupiter, elle qui se situe à la<br />

hauteur du cheval Pégase lorsqu’elle s’appelle encore Hipponous (nom qui renvoie à un<br />

personnage doué pour « le dressage du cheval », ou, ce qui revient au même, pour « l’art<br />

de monter à cheval », un cheval mené avec une bride qui est elle-même représentée par<br />

la ligne de l’Ecliptique), ce qui présuppose un stationnement de la planète Jupiter dans le<br />

Capricorne, le Verseau, ou <strong>les</strong> Poissons.<br />

Et le même Jupiter de s’appeler Bellérophon après avoir tué un tyran nommé Belléros<br />

(ou Bellérus, ou encore Belérus).<br />

Maintenant, supposons que Belléros (qui, rappelons-le, était le frère de Bellérophon <strong>et</strong><br />

fut tué par ce dernier) était la comète Pons-Brooks.<br />

Sachant que la planète Jupiter se situe très loin de c<strong>et</strong>te comète, ce qui n’est pas le cas<br />

d’une planète Neptune qui était invisible de nos ancêtres [a], <strong>et</strong> ce qui n’est pas le cas non<br />

plus d’une planète Lune qui est également présente à ses côtés lorsque la comète Swift<br />

Tuttle traverse la ligne de l’Ecliptique, on pourrait comparer Bellérophon à la Lune si ce<br />

personnage était un personnage masculin au lieu d’être un personnage féminin.<br />

[Note a : encore que nous soyons personnellement de plus en plus convaincu, à la lecture<br />

<strong>des</strong> textes, que ces mêmes ancêtres disposaient déjà <strong>des</strong> instruments nécessaires pour<br />

voir dans le ciel <strong>des</strong> figures astra<strong>les</strong> (qu’il s’agisse de planètes, d’étoi<strong>les</strong> ou de<br />

constellations) qui sont invisib<strong>les</strong> à l’œil nu]<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Pour toutes ces raisons, il est fort probable que Bellérophon était représenté par une<br />

étoile ou une constellation au lieu de l’être par une planète. Et comme la comète Swift<br />

Tuttle prend naissance près de l’étoile Mirphak de Persée avant de traverser la ligne de<br />

l’Ecliptique à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, c’est-à-dire devant le Bélier ; comparée à une<br />

comète Pons Brooks qui prend naissance dans le Dragon avant de traverser la ligne de<br />

l’Ecliptique à la hauteur <strong>des</strong> deux Poissons, c’est-à-dire derrière le Bélier ; on peut, après<br />

toutes ces considérations, identifier Bellérophon à la constellation du Bélier, un<br />

Bellérophon qui tue tour à tour un Belléros représenté par la comète Pons Brooks, <strong>et</strong> une<br />

Chimère représentée par la comète Swift Tuttle - <strong>les</strong> deux meurtres s’accomplissant<br />

quand <strong>les</strong> deux comètes quittent la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te située au-<strong>des</strong>sus de la<br />

ligne de l’Ecliptique pour la partie dudit planisphère située au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Ceci dit, on peut également situer ces meurtres au moment où <strong>les</strong> deux comètes<br />

quittent la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te (c<strong>et</strong>te partie qu’el<strong>les</strong> ont éclairée de leur<br />

lumière) pour son espace invisible.<br />

Et si Bellérophon est le Bélier, ce même Bélier, avant de tuer une Chimère représentée<br />

par la comète Swift Tuttle, prend conseil auprès d’un devin (son nom est Polyidès,<br />

variante Polyide ou Polyidos) qui est lui-même une figure astrale représentée par ????<br />

50. Qui était le devin Polyidès dans la variante sabéenne <strong>des</strong> aventures<br />

de Bellérophon ?<br />

Pour savoir qui est ce Polyidès, sur le plan sabéen, une piste intéressante consiste à<br />

identifier, vu la proximité <strong>des</strong> noms, Polyidès au Polydectès (variante Polydecte) <strong>des</strong><br />

aventures de Persée, un Polydecte qui reçut du héros la tête de la Méduse en cadeau,<br />

elle dont la tête le pétrifia à c<strong>et</strong> instant.<br />

En eff<strong>et</strong>, Polydecte, qui courtisait Danaé, la mère de Persée, contre la volonté de ce<br />

dernier, voulut se débarrasser de lui en lui proposant d’aller combattre la Méduse,<br />

persuadé que c’est elle qui tuerait le héros. Or ce fut le contraire qui se produisit. Et<br />

comme le tyran Polydecte, maître de l’île de Sériphos, exigeait <strong>des</strong> chevaux en paiement<br />

du tribut versé par <strong>les</strong> habitants de l’île (un tribut qui, selon certaines sources, était <strong>des</strong>tiné<br />

à une Hippodamie de Pise - la cité citée ici est grecque, à ne pas confondre avec la cité<br />

italienne - qu’il feignait d’aimer <strong>et</strong> de vouloir épouser afin de mieux tromper un Persée qui<br />

protégeait sa mère en lui défendant de fréquenter Polydectès), ce même Persée, qui ne<br />

possédait point de chevaux, décida d’offrir en cadeau, au roi de l’île de Sériphos, la tête de<br />

la Méduse.<br />

Et ce même Persée de tuer Polydectès au moment où il pénétra dans son palais muni<br />

de la tête de la Méduse (elle-même transformant en pierre tous ceux qui osaient la<br />

regarder droit dans <strong>les</strong> yeux).<br />

De son côté, le devin Polyide (variante Polyidès) eut pour fils Euchenor, homme riche <strong>et</strong><br />

vaillant à en croire un Apollodore qui voyait en Polyide un contemporain de Minos.<br />

A c<strong>et</strong> égard, le poème intitulé l’Aigr<strong>et</strong>te de Virgile, ou d’un admirateur de ce dernier<br />

(poème dont nous lisons le texte <strong>et</strong> <strong>les</strong> commentaires y relatifs sous le site<br />

http://remacle.org/bloodwolf/po<strong>et</strong>es/appendix/ciris.htm#131a), nous apprend que le devin<br />

Polydès se réfugia, durant le siège de la ville de Mégare par Minos, auprès du roi de la<br />

cité (son nom est Nisus, lu également Nisos) ; plus exactement il nous apprend que le<br />

devin s'était abrité « sous l'antique toit hospitalier de Nisus ».<br />

Par ailleurs, le Chant XIII de l’Iliade nous apprend que le riche <strong>et</strong> vaillant Euchenor, qui<br />

habitait Corynthe <strong>et</strong> avait appris, par un oracle, qu’il mourrait, ou bien chez lui d’une<br />

maladie, ou bien, autre variante, durant la guerre de Troie opposant <strong>les</strong> Argiens (dont il<br />

fera partie) aux Troyens (chose qui se produisit effectivement si l’on sait qu’il tomba,<br />

durant la Guerre de Troie, sous une flèche de Pâris) ; si à partir de là, on part du principe<br />

que le jeune <strong>et</strong> beau Pâris est l’étoile Bételgeuse d’Orion - <strong>et</strong>, au-delà, Orion dans sa<br />

totalité (on verra plus loin pourquoi) -, Euchenor, le fils du devin Polydès, incarne, au<br />

choix, une planète, une étoile ou une constellation qui se situe forcément à proximité de<br />

Bételgeuse.<br />

Planète ou constellation, dans <strong>les</strong> deux cas Enchenor doit sa richesse aux nombreuses<br />

étoi<strong>les</strong> qui l’entourent, ou dont lui-même se compose en tant que constellation. Et il doit sa<br />

vaillance au fait que ces étoi<strong>les</strong>-là composent, une fois mises ensemble, <strong>des</strong> figures<br />

astra<strong>les</strong> qui ressemblent probablement à <strong>des</strong> armes (épées, lances, épieux <strong>et</strong>c.).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en Euchenor, par exemple l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

Ceci dit, si l’on part du principe qu’Euchenor a une certaine parenté linguistique avec un<br />

Erichthonios qui était le Cocher, on peut également voir en lui son expression.<br />

Quant à son père (à savoir Polyide), si l’on sait qu’il était devin, on ne sait toujours pas<br />

qui il est en termes sabéens.<br />

Pour le savoir, il nous faut revenir aux aventures d’un Bellérophon que nous avons<br />

identifié plus haut à la constellation du Bélier.<br />

Ainsi, leur lecture nous apprend que ce héros tua accidentellement - au cours d’une<br />

chasse, nous disent <strong>les</strong> textes - un personnage nommé Belléros qui semble avoir été son<br />

frère, avant de tuer, c<strong>et</strong>te fois de façon préméditée, la Chimère (en ce sens que<br />

Bellérophon consulta le devin Polyide, lequel, d’après certaines sources, lui aurait<br />

conseillé de dompter Pégase avant d’affronter le monstre ; <strong>et</strong> qui, selon d’autres sources,<br />

lui aurait conseillé de passer une nuit au temple d’Athéna - elle-même, Athéna, lui<br />

recommandant alors de monter Pégase au moment d’affronter la Chimère).<br />

Pour en revenir à la chasse mentionnée dans c<strong>et</strong> extrait, celle-ci était symbolisée, dans<br />

la variante sabéenne du récit, par la présence (non explicitée dans le récit) d’une déesse<br />

(son nom est Diane sur le versant latin, <strong>et</strong> Artémis sur le versant grec) qui est non<br />

seulement la Lune, mais une Lune qui affiche ici sa présence à proximité de la comète<br />

Swift Tuttle lorsque celle-ci, sous le nom de Belléros, traverse la ligne de l’Ecliptique à la<br />

hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Et comme la planète Jupiter stationne tout près <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> à c<strong>et</strong> instant, on serait fort<br />

étonné de ne pas lire, dans <strong>les</strong> textes, que Zeus (qui est c<strong>et</strong>te planète <strong>et</strong> qui était incarné<br />

par Bélus sur le domaine mésopotamien ancien) n’a pas fait ceci ou cela durant c<strong>et</strong><br />

épisode. (On laisse aux spécialistes du latin ou du grec ancien le soin de décortiquer pour<br />

nous, à la lumière <strong>des</strong> textes y relatifs, ses faits <strong>et</strong> gestes à c<strong>et</strong> instant).<br />

Et quand <strong>les</strong> poètes nous informent que Bellérophon tue son frère sans le connaître,<br />

nous sommes dans une situation durant laquelle la comète Swift Tuttle, au lieu de<br />

traverser le Bélier lorsqu’elle arrive - depuis l’étoile Mirphak de Persée où elle a pris<br />

naissance - à la hauteur de la ligne de l’Ecliptique, traverse c<strong>et</strong>te ligne-là à la hauteur de<br />

Pléia<strong>des</strong> qui sont el<strong>les</strong>-mêmes situées au début du Taureau.<br />

51. Les Solymes, <strong>les</strong> Amazones <strong>et</strong> <strong>les</strong> Lyciens, dans la variante<br />

sabéenne <strong>des</strong> aventures de Bellérophon<br />

Ce Bélier était passé maître, sous le nom d’Hipponous (car tel était le nom premier de<br />

Bellérophon), dans l’art de dresser un cheval qui est ici le cheval Pégase (étant entendu<br />

que le Bélier se situe à proximité de Pégase sur le planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

Et une fois qu’il aura tué la comète Pons Brooks, le héros prendra le nom de<br />

Bellérophon. Et parce que l’un <strong>des</strong> côtés du Bélier se situe à proximité <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, on<br />

peut en déduire que cel<strong>les</strong>-ci représentent <strong>les</strong> terrib<strong>les</strong> Amazones.<br />

Mais peut-être ces bel<strong>les</strong> au tempérament guerrier étaient-el<strong>les</strong> représentées par <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> appartenant aux amas globulaires situés dans le Cocher.<br />

<strong>Quand</strong> aux Solymes, on peut voir en eux <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> situées dans la première moitié du<br />

Taureau (à l’exemple de 5 Tauri, Xi Tauri, Omicron Tauri, <strong>et</strong>c.).<br />

Ceci dit, on peut également supposer que <strong>les</strong> Solymes <strong>et</strong> <strong>les</strong> Amazones sont<br />

représentés par <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations dont le propre est de disparaître avant la<br />

constellation du Bélier dans l’espace invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te (prouvant ainsi<br />

qu’el<strong>les</strong> ont passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon), comparées à un Bélier qui<br />

continue à demeurer, quant à lui, au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne.<br />

Ainsi entendus, <strong>les</strong> Solymes peuvent s’identifier aux étoi<strong>les</strong> du Dragon (constellation<br />

belliqueuse au demeurant), elle-même se manifestant ici à travers ses étoi<strong>les</strong> Etamin<br />

(variante Eltanin) <strong>et</strong> Rastaban.<br />

Quant aux Amazones, dans la mesure où el<strong>les</strong> suivent, à bonne distance, Rastaban <strong>et</strong><br />

Etamin, au <strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, el<strong>les</strong> sont alors représentées par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

composant l’amas globulaire d’Andromède (el<strong>les</strong>-mêmes ayant pour cheffe, au choix,<br />

l’étoile Mirach d’Andromède ou, autre variante, l’étoile Alpheratz de c<strong>et</strong>te même<br />

Andromède).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Quant aux lyciens formant la garde prétorienne d’Iobatès, on peut voir en eux qui sont<br />

non seulement <strong>des</strong> loups - car tel est le sens du mot lyciens -, mais aussi, vu le contexte,<br />

<strong>des</strong> loups de mer, <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine - ce qui présuppose que Iobatès est lui-même<br />

son étoile Menkar.<br />

Reste à préciser ceci : si le Bélier tue, sous le nom de Bellérophon, <strong>les</strong> Solymes <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

Amazones le soir en se couchant (étant entendu que le Bélier suit à bonne distance - si<br />

l’on prend pied sur la ligne même de l’horizon - <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Rastaban <strong>et</strong> Etamin du Dragon,<br />

ainsi que cel<strong>les</strong> associées à l’amas globulaire d’Andromède, durant leur disparition<br />

respective au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon), il tue <strong>les</strong> Lyciens (en d’autres termes, il<br />

prend le <strong>des</strong>sus, sur <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine) uniquement le matin du lendemain, un<br />

Bélier qui se manifeste alors au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te même Baleine sur le planisphère cé<strong>les</strong>te<br />

(étant entendu que la Baleine se situe en toutes circonstances au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’Ecliptique, comparée à un Bélier qui se situe, lui, au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là).<br />

Quant à la plaine inondée par Poséidon, elle renvoie à l’espace du planisphère cé<strong>les</strong>te<br />

qui est inondé, à la hauteur du Taureau, par <strong>les</strong> nuages non denses de la Voie Lactée. Et<br />

encore, si <strong>les</strong> Lyciens sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, on peut considérer que la plaine se<br />

situe au-<strong>des</strong>sous d’eux - une plaine qui est alors inondée par un fleuve nommé Eridanus.<br />

Quant au roi Pro<strong>et</strong>us (mais peut-être doit-on lire Proteus - en français : Protée) dont<br />

l’épouse est snobée par Bellérophon, on peut voir en lui l’étoile Mirphak de Persée, un<br />

Mirphak qui a pour épouse au choix, l’étoile Algol de Persée, l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong><br />

ou l’étoile Capella du Cocher.<br />

Mais là encore, dans la mesure où la Chimère est une comète Swift Tuttle qui prend<br />

naissance à proximité immédiate de l’étoile Mirphak de Persée, peut-être c<strong>et</strong>te étoile-là<br />

était-elle représentée par le roi Iobatès en personne.<br />

Pour l’heure, une chose est sûre : le devin Polyide (variante Polyidès, ou Polyidos)<br />

consulté par Bellérophon (avant que celui-ci n’affronte la Chimère) n’est guère éloigné à la<br />

fois de Pégase <strong>et</strong> de Persée, comme en témoigne l’extrait suivant tiré du<br />

site http://remacle.org/bloodwolf/erudits/Anthologie/cyzique.htm:<br />

…Dans le quinzième bas-relief on voit Bellérophon sauvé par son fils Glaucus, lorsque<br />

j<strong>et</strong>é à terre par Pégase dans <strong>les</strong> champs Aléens, il allait être tué par Mégapenthès, le fils<br />

de Pro<strong>et</strong>us.<br />

XV. Fils de Pro<strong>et</strong>us, Bellérophon n'eût pas échappé à ta main meurtrière, s'il eût été<br />

sans son fils Glaucus qui lui sauva la vie. Le roi Iobatès n'échappera pas à son funeste<br />

sort <strong>et</strong> ainsi s'est déroulé pour Bellérophon le fil <strong>des</strong> Parques. Et toi, en accourant près de<br />

ton père, tu as repoussé loin de lui la mort, <strong>et</strong> tu t es montré le témoin de ses glorieuses<br />

épreuves [<strong>et</strong> son vengeur].<br />

A noter que Bellérophon est considéré ici comme le père de Glaucus, alors que dans<br />

d’autres récits il est le fils de ce même Glaucus.<br />

Pour le reste, si l’on sait que Bellérophon (en qui nous avons vu le Bélier) est j<strong>et</strong>é à<br />

terre par le cheval Pégase, on peut en déduire que le Bélier est en train de se coucher à<br />

l’occident, tiré qu’il est, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, par la constellation nommée<br />

Pégase.<br />

Et parce que Glaucos sauve ce Bélier d’une mort certaine, on peut considérer qu’à c<strong>et</strong><br />

instant ledit Bélier se lève à l’orient, un Bélier qui est sauvé par un Glaucus en qui l’on<br />

peut voir, pour c<strong>et</strong>te raison même, la constellation du Triangle.<br />

A part cela, si l’on sait :<br />

• que Mégapenthès aurait tué Bellérophon sans l’intervention de Glaucus<br />

• qu’il échangea son royaume (i.e. Tiryns ou Mycène) avec celui de son cousin Persée<br />

(à savoir, Argos) [cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Megapenthes] ;<br />

• qu’il est le fils d’un Pro<strong>et</strong>us vers le royaume duquel Bellérophon (en qui nous avons vu<br />

la constellation du Bélier) se rend après avoir tué un Belléros que nous avons identifié<br />

plus haut à la comète Pons Brooks, afin d’y subir une purification<br />

on peut en déduire que le Bélier rejoint, sous le nom de Bellérophon, sinon <strong>les</strong> deux<br />

Poissons, du moins le Poisson vertical, ou oblique - ici par rapport à la ligne de l’Ecliptique<br />

- (un poisson qui s’appelle alors Pro<strong>et</strong>us), dans l’espace invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Quant au fils de Pro<strong>et</strong>us (son nom est Mégapenthès, qui signifie « grande repentance»,<br />

d’après <strong>les</strong> auteurs du site susmentionné, mais que l’on peut également traduire par<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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«grande affliction», ou par «grande douleur»), il devrait normalement se situer dans <strong>les</strong><br />

parages <strong>des</strong> deux Poissons, si tel récit ne nous disait pas qu’il a, lui qui est alors l’un <strong>des</strong><br />

fils de Ménélas, envoyé Hélène en exil après la mort de celui-ci, une Hélène qui, selon<br />

certaines sources, était considérée comme sa mère.<br />

Seulement voilà, si Hélène est l’étoile Sirius, comme on tâchera de le montrer plus loin,<br />

Mégapenthès est à chercher plutôt du côté de c<strong>et</strong>te étoile que du côté <strong>des</strong> deux Poissons.<br />

52. Rôle <strong>et</strong> place de Pro<strong>et</strong>us, Megapenthès, Iobatès <strong>et</strong> d’autres, dans la<br />

variante sabéenne du récit <strong>des</strong> aventures de Bellérophon / le devin<br />

Polyidès <strong>et</strong> le temple d’Athéna<br />

Supposons, à partir de là, que Pro<strong>et</strong>us était le même personnage que Proteus (en<br />

français : Protée).<br />

On verra plus loin que l’on peut identifier Protée à l’étoile Canopus de la Carène, voire à<br />

la Carène dans sa totalité.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut supputer que la constellation du Bélier (représenté ici par<br />

Bellérophon) se situe au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon quand l’étoile Canopus quitte ses<br />

profondeurs marines pour s’installer elle aussi au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne.<br />

Supposons, à partir de là, que nous soyons à l’heure de midi (plus exactement à l’heure<br />

exacte de 11h 48’), <strong>et</strong> ce à une date qui est le 20 juin de l’année 599 BC.<br />

A c<strong>et</strong>te heure-là <strong>et</strong> à c<strong>et</strong>te date-là, le soleil est à son zénith, ce qui présuppose que<br />

nous sommes le jour même du solstice d’été.<br />

Quant à l’étoile Canopus, elle se situe non seulement au-<strong>des</strong>sus de la ligne de<br />

l’horizon, mais également à proximité immédiate de la ligne sud.<br />

On peut donc en déduire que le Bélier, qui se situe lui aussi au-<strong>des</strong>sus de l’horizon,<br />

appartient, à c<strong>et</strong> instant, au royaume d’un Protée (alias Proteus) qui s’appelle ici Pro<strong>et</strong>us<br />

<strong>et</strong> qui incarne l’étoile Canopus.<br />

Et comme la comète Swift Tuttle vient de naître dans Persée, elle sera tuée, en tant<br />

qu’expression de la Chimère, par le Bélier durant <strong>les</strong> jours suivants - plus précisément<br />

quand elle traversera la ligne de l’Ecliptique à la même hauteur que <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Quant à Megapenthès, il est difficile de définir ce personnage, en termes d’étoi<strong>les</strong> ou de<br />

constellations, si l’on sait : a) qu’il est le fils d’un Pro<strong>et</strong>us en qui nous avons vu l’étoile<br />

Canopus ; <strong>et</strong> b) qu’il échange son royaume avec Persée.<br />

Pour autant, on peut, avec un minimum d’imagination, voir en lui, au choix, <strong>les</strong> Voi<strong>les</strong>, la<br />

Poupe (ou la réunion <strong>des</strong> deux), ou le Grand Chien (étant entendu que toutes ces<br />

constellations se situent, si l’on prend la ligne de l’horizon comme point d’ancrage, au<br />

<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne quand Persée se situe au-<strong>des</strong>sous, <strong>et</strong> au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne<br />

quand Persée - qui se situe à l’ouest quand la figure astrale incarnée par Mégapenthès se<br />

situe à l’est, <strong>et</strong> inversement -, se situe au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te même ligne).<br />

Tout cela pour dire que le Bélier (qui remplace ici, sous le nom de Bellérophon, un<br />

héros qui s’appelait Persée dans d’autres récits), aurait été tué par la Poupe, ou <strong>les</strong><br />

Voi<strong>les</strong>, ou le Grand Chien (tous figurant dans ou à proximité immédiate de la Voie Lactée),<br />

sans l’intervention d’un Glaucus en qui nous avons vu la constellation du Triangle.<br />

La preuve : la constellation incarnée par Mégapenthès se situe, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, à l’altitude moins 90 degrés (qui correspond au point bas du Mundus ou de la<br />

ligne sud), lorsque le Bélier se lève à l’orient, lui qui est tiré au-<strong>des</strong>sus de la ligne de<br />

l’horizon séparant <strong>les</strong> espaces invisible <strong>et</strong> visible associé au planisphère cé<strong>les</strong>te, par un<br />

Triangle représenté ici par Glaucus.<br />

Quant à Bellérophon, dans la mesure où il incarne le Bélier, il sacrifie, avant d’affronter<br />

une Chimère représentée par la comète Swift Tuttle, un taureau qui est la constellation du<br />

Taureau.<br />

De plus il se rend, sur le conseil du devin Polyidos (variante Polyide ou Polyidès), dans<br />

un temple d’une Athéna en qui l’on peut voir la planète Vénus.<br />

Et parce que Vénus est dans son temple à c<strong>et</strong> instant, on peut en déduire qu’elle est<br />

momentanément invisible depuis la Terre (ce qui présuppose qu’elle-même stationne pour<br />

l’heure au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon – elle se situe même dans la Voie Lactée, à c<strong>et</strong><br />

instant, si l’on part du principe que celle-ci joue le rôle de temple).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Et comme nous sommes ici dans une séquence qui précède celle durant laquelle le<br />

Bélier tuera la comète Swift Tuttle lorsque celle-ci traversera la ligne de l’Ecliptique à la<br />

hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> ; attendu, à partir de là, que le meurtre aura lieu, au vu <strong>des</strong> cartes<br />

cé<strong>les</strong>tes, le 29 juin de l’année 599 BC, on peut en déduire que Vénus/Athéna se situe<br />

juste au-<strong>des</strong>sous de l’étoile Zéta Tauri ou de l’étoile Alnath du Cocher (ce qui nous<br />

emmène dans la partie dense de la Voie Lactée côté Taureau) lorsque la comète Swift<br />

Tuttle naît dans Persée (ce qui nous renvoie au 2 juin de l’année 599 BC), une<br />

Vénus/Athéna qui déclare, à c<strong>et</strong> instant, au Bélier (alias Bellérophon) que Pégase (qui se<br />

situe, lui, au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, comparé à un Bélier qui se situe au-<strong>des</strong>sous<br />

de c<strong>et</strong>te ligne) emmènera ce même Bélier non seulement au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne, mais<br />

également vers la victoire dans son duel contre une Chimère représentée par la comète<br />

Swift Tuttle (étant entendu que c<strong>et</strong>te dernière traversera la ligne de l’Ecliptique au moment<br />

précis où le Bélier se manifestera au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon).<br />

Pour en revenir à Iobatès, celui-ci étant le roi d’une Lycie qui, d’après l’onomastique, a<br />

quelque chose à voir avec <strong>les</strong> loups, peut-être ces loups là sont-ils - comme on l’a suggéré<br />

tout à l’heure - <strong>des</strong> loups de mer, ou, ce qui revient au même, <strong>des</strong> phoques (eux-mêmes<br />

renvoyant, dans la variante sabéenne du récit, aux étoi<strong>les</strong> de la Baleine).<br />

Et peut-être Iobatès est-il, dans ce contexte, au choix, l’étoile Menkar de la Baleine, ou,<br />

autre variante, l’étoile Zaurak d’Eridanus.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que la figure astrale incarnée par Iobatès se situe au<strong>des</strong>sus<br />

de la ligne de l’horizon quand elle est fréquentée par un Bélier qui fréquentait<br />

jusque là le royaume dominé par l’étoile Canopus de la Carène (son nom poétique est<br />

Pro<strong>et</strong>us), laquelle a entre-temps disparu au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

On peut donc en déduire que <strong>les</strong> figures astra<strong>les</strong> mentionnées ici sont observées à leur<br />

coucher à l’occident (ou quasi tel) quand Bellérophon (alias le Bélier) fréquente<br />

successivement la cour d’un Pro<strong>et</strong>us qui est l’étoile Canopus de la Carène, <strong>et</strong> un Iobatès<br />

qui est l’étoile Zaurak d’Eridanus (ou, autre variante, l’étoile Menkar de la Baleine).<br />

En eff<strong>et</strong>, attendu que l’étoile Zaurak ou l’étoile Menkar se situe entre la constellation du<br />

Bélier <strong>et</strong> l’étoile Canopus, <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> citées ici stationnent au-<strong>des</strong>sus de l’horizon<br />

quand Bellérophon (alias le Bélier) stationne à la cour de Pro<strong>et</strong>us.<br />

En revanche, quand Bellérophon quitte c<strong>et</strong>te cour pour se rendre chez un Ioabatès qui<br />

est le roi de Lyciens représentés ici par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, nous sommes en<br />

présence d’un Bélier qui a passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, en compagnie de la<br />

Baleine <strong>et</strong> de ses étoi<strong>les</strong>, ce qui n’est pas (encore) le cas d’une étoile Canopus qui<br />

continue à demeurer, quant à elle, au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Et parce que Bellérophon a snobé <strong>les</strong> avances de l’épouse de Pro<strong>et</strong>us quand il<br />

fréquentait encore la cour de ce dernier, on peut en déduire que c<strong>et</strong>te épouse est, sous le<br />

nom de Sthénébée (variante Sténobée ; autre nom Antéia, ou Antée, ou Anthée), l’étoile<br />

Sirius du Grand Chien.<br />

Et celle-ci, furax, de manigancer pour que son époux tue le héros, chose qu’il est dans<br />

l’impossibilité de faire en raison de la présence de Furies représentées, dans la variante<br />

sabéenne du récit, par l’étoile Algol <strong>et</strong> par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Gorgones deux, trois <strong>et</strong> quatre,<br />

toutes associées à la constellation de Persée.<br />

53. Qui était Antée, la femme de Pro<strong>et</strong>us, dans la variante sabéenne du<br />

récit <strong>des</strong> aventures de Bellérophon ?<br />

Tout cela serait dans l’ordre <strong>des</strong> choses si nous n’apprenions que Bellérophon, une fois<br />

revenu à Argos à la fin de ses aventures, désira se venger de la reine Sthénébée (autre<br />

nom : Antéia), en feignant de succomber à ses charmes <strong>et</strong> en lui proposant un p<strong>et</strong>it<br />

voyage aérien sur le dos de Pégase, un Bellérophon qui, quand il sera monté assez haut<br />

dans le ciel en compagnie de la reine, la précipitera dans <strong>les</strong> flots [a].<br />

[Note a : sur tous ces événements, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Bellérophon).]<br />

Seulement voilà, si, comme nous l’avons supposé plus haut, l’épouse de Pro<strong>et</strong>us est<br />

l’étoile Sirius, <strong>les</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes montrent que celle-ci ne monte pas, en compagnie du<br />

Bélier, sur le dos de Pégase.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Ou alors, il faut considérer que Pégase est déjà au zénith quand Persée est en train de<br />

gravir <strong>les</strong> échel<strong>les</strong> le menant à ce zénith, avec, derrière lui, une étoile Sirius qui vient tout<br />

juste de se manifester au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon.<br />

Et quand nous lisons que Bellérophon précipite, une fois monté sur <strong>les</strong> hauteurs<br />

cé<strong>les</strong>tes, l’épouse de Pro<strong>et</strong>us dans <strong>les</strong> flots, il faut supposer - hypothèse d’ailleurs très<br />

tirée par <strong>les</strong> cheveux (<strong>et</strong> non par <strong>les</strong> chevaux) - que le Bélier est déjà au-<strong>des</strong>sous de<br />

l’horizon quand il précipite l’étoile Sirius dans <strong>des</strong> flots dont nous ne voyons d’ailleurs pas<br />

trop bien, quant à nous, ce qu’ils peuvent bien représenter.<br />

En revanche, on comprend fort bien que ces flots-là se situent au-<strong>des</strong>sous de la ligne<br />

de l’horizon, si l’on identifie : a) Pro<strong>et</strong>us à l’étoile Deneb du Cygne, <strong>et</strong> b) son épouse à<br />

l’étoile Véga de la Lyre.<br />

Et comme nous r<strong>et</strong>rouvons ici <strong>les</strong> mêmes personnages que dans <strong>les</strong> aventures de<br />

Persée, on peut même identifier Bellérophon à la constellation nommée Persée.<br />

En ce cas, Belléros tué par Bellérophon est alors, possiblement, le Bélier, lui qui passe<br />

au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon quand il est tué au cours d’une chasse (laquelle est<br />

symbolisée, ici comme ailleurs, par une déesse chasseresse qui, sous le nom de<br />

Diane/Artémis, était la planète Lune) par un Persée qui demeure encore, quant à lui, au<strong>des</strong>sus<br />

de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

54. La Chimère <strong>et</strong> la Méduse étaient-el<strong>les</strong> le même personnage à l’aune<br />

du sabéisme ?<br />

Et quand, plus tard, Persée, tuera, sous le nom de Bellérophon, la Chimère, il est alors<br />

dans la même position qu’une constellation de Persée qui, quand elle tue la gorgone<br />

Méduse, s’appelle par son vrai nom (à savoir Persée).<br />

Doit-on en conclure que la Chimère <strong>et</strong> la Méduse était le même personnage ?<br />

Pas forcément. En eff<strong>et</strong>, si nous avons désormais l’assurance que la Méduse était<br />

représentée par la comète Pons Brooks, il n’est pas certain que la Chimère était c<strong>et</strong>te<br />

comète-là. C’est ainsi qu’elle pouvait également être représentée par la comète Swift<br />

Tuttle, étant entendu que celle-ci naît dans Persée, précisément.<br />

Pour autant, si l’on présuppose que la comète est tuée par Persée, on doit considérer<br />

qu’elle se situe, au moment de sa mort, dans une autre constellation que Persée.<br />

Mais supposons que la Méduse était, comme la Chimère, la comète Pons Brooks.<br />

Dans la mesure où c<strong>et</strong>te dernière traverse Pégase, <strong>et</strong> dans la mesure également où on<br />

lit dans <strong>les</strong> textes que le cheval Pégase est le fils à la fois de Neptune <strong>et</strong> de la Méduse, on<br />

a désormais la certitude que (la) Méduse est représentée par la comète Pons Brooks.<br />

Et le plus piquant, dans c<strong>et</strong>te affaire, est que la planète Neptune se situe, à c<strong>et</strong> instant,<br />

dans le Verseau (soit à proximité immédiate à la fois de Pégase <strong>et</strong> de la comète<br />

susmentionnée), ce qui signifie que nos ancêtres voyaient c<strong>et</strong>te planète-là dans le ciel (ce<br />

qui semble une incongruité si l’on sait que sa magnitude dépassait, à c<strong>et</strong> instant, 8 unités ;<br />

ou alors, il faut supposer qu’ils avaient inventé <strong>les</strong> instruments nécessaires pour la voir).<br />

Quoi qu’il en soit, ce qui fait problème, dans l’identification de la Chimère avec la<br />

comète Pons Brooks, est que c<strong>et</strong>te même Chimère est le plus souvent décrite avec une<br />

tête de lion, un corps de chèvre, <strong>et</strong> une queue de serpent ou de dragon, ce qui ne<br />

correspond guère au profil d’une comète Pons Brooks qui, une fois observée durant la<br />

période comprise entre la fin de l’année 617 BC <strong>et</strong> le début de l’année 616 BC, prenait<br />

naissance dans le Dragon, avant de fréquenter tour à tour le Cygne, le Lézard, Pégase,<br />

<strong>les</strong> Poissons, la Baleine, le Fourneau, <strong>et</strong> finalement Eridanus, une comète qui s’éteignait<br />

après avoir quitté Eridanus.<br />

Même si, à partir de là, on identifie la chèvre à la constellation du Capricorne, ou, autre<br />

variante, à l’étoile alpha de la Lyre [autre nom : Véga] (comme l’ont fait <strong>les</strong> anciens<br />

Babyloniens), on ne voit pas en quoi la comète Pons Brooks ressemblait à la Chimère.<br />

Meilleure, dans ces conditions, est, dans le rôle de la Chimère, la comète Temple Tuttle<br />

(elle qui se manifesta dans le ciel durant la période comprise - en gros - entre le 1 er<br />

décembre <strong>et</strong> le 4 décembre de l’année 642 BC - durée qui semble néanmoins assez<br />

courte, voire même trop courte, pour faire l’obj<strong>et</strong> d’un mythe à part entière).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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Mais à supposer que c<strong>et</strong>te durée fût suffisante, si l’on sait, à partir de là, que la comète<br />

en question naquit à proximité de l’étoile Arcturus du Bouvier, voire même dans la Vierge,<br />

on peut considérer que la tête de la comète est alors représenté par le Lion.<br />

Quant au corps de chèvre de la comète, il est alors représenté par une étoile Véga de<br />

la Lyre qui a devant elle un chien méchant nommé Orthos qui était lui-même représenté<br />

par la constellation d’Hercule (du moins est-ce ainsi que l’on peut voir <strong>les</strong> choses si l’on<br />

s’en tient à l’ancienne conception babylonienne - une conception que l’on suppose être<br />

reprise ici par <strong>des</strong> poètes grecs qui étaient en réalité, sous le couvert d’une prose ou d’une<br />

versification de haute volée, de très grands observateurs du ciel <strong>et</strong> de ses étoi<strong>les</strong>) ; un<br />

chien qui est lui-même le fils d’un Géryon qui est le Bouvier (lui dont le troupeau est alors<br />

représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse).<br />

Sachant par ailleurs que de c<strong>et</strong>te union entre Orthos <strong>et</strong> la Chimère naquirent <strong>les</strong><br />

personnages suivants (voir à ce suj<strong>et</strong> le site intern<strong>et</strong><br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sphinx_(mythologie_grecque) :<br />

• le Sphinx (qui est ici un personnage féminin doté d’un buste de femme, d’un corps de<br />

lion <strong>et</strong> d’ai<strong>les</strong> d’oiseau - un sphinx dont le nom dérive, selon certains, d’un mot grec<br />

qui dérive à son tour du sanskrit sthag (en pâli, thak) <strong>et</strong> qui signifie « dissimulé » ; <strong>et</strong><br />

dont le nom dérive, selon d’autres, du nom égyptien Shesepankh, qui signifie « statue<br />

vivante »- ;<br />

• le Lion de Némée<br />

on peut identifier : a) le sphinx femelle à la comète Pons Brooks ; <strong>et</strong> b) le lion de Némée<br />

(qui semble être ici un lion de mer) à la constellation de la Baleine. Et encore, si le lion de<br />

Némée était du même type que le Sphinx ou que la Chimère, il était alors représenté par<br />

une comète. Et comme celle-ci, une fois tuée, sera amenée à un Eurysthée qui était le fils<br />

de Sthénélos <strong>et</strong> de Nicippé ; attendu, à partir de là, que Sthénélos était le fils de Persée <strong>et</strong><br />

d’Andromède, ce personnage est alors à chercher, en termes sabéens, du côté de<br />

Céphée, de Pégase, <strong>des</strong> Poissons, du Triangle ou du Bélier.<br />

Et si le lion de Némée était la comète Bo<strong>et</strong>hin (elle qui naît dans <strong>les</strong> Poissons, ou, si<br />

l’on veut se montrer plus précis, à la frontière entre la Baleine <strong>et</strong> <strong>les</strong> Poissons - une<br />

comète qui était invisible, à l’œil nu, à c<strong>et</strong> instant, <strong>et</strong> qui deviendra visible, à l’œil nu, quand<br />

elle parviendra au milieu de la constellation <strong>des</strong> deux Poissons, avant de disparaître du<br />

regard une fois dans Persée, voire même dans le Cocher), cela signifie qu’Eurysthée était,<br />

au choix, Persée ou le Cocher (un Cocher qui s’appelait Erichthonios dans d’autres récits -<br />

nom qui d’ailleurs n’est pas très éloigné, sur le plan linguistique, de celui d’Eurysthée).<br />

Maintenant, supposons que le lion de Némée tué par Héraclès était - comme chacun<br />

est disposé à l’adm<strong>et</strong>tre - la constellation du Lion.<br />

En ce cas, le Sphinx est une figure astrale dont, tour à tour le buste de femme est<br />

représenté par ????, dont le corps de lion est représenté par la constellation du Lion, <strong>et</strong><br />

dont <strong>les</strong> ai<strong>les</strong> d’oiseau sont représentées par ????<br />

Vu de pareil<strong>les</strong> incertitu<strong>des</strong>, on n’est pas sorti de l’auberge au moment de définir, en<br />

termes sabéens, <strong>les</strong> acteurs mentionnés ici. Et cependant, si le lion de Némée était<br />

effectivement la constellation du Lion (qui est ici le Grand Lion, à ne pas confondre avec le<br />

p<strong>et</strong>it Lion), son père, que certaines sources identifient à Typhon, était alors, au choix, la<br />

Grande Ourse, l’Hydre, le Lynx ou la Girafe.<br />

Ceci dit, il faut une certaine imagination, voire même une imagination certaine, pour voir<br />

dans la constellation du Lion le fils d’un Orthos que nous avons identifié plus haut à la<br />

constellation nommée Hercule.<br />

Mais peut-être c<strong>et</strong> Orthos était-il une autre figure cé<strong>les</strong>te (P<strong>et</strong>it Chien ?? Grand<br />

Chien ??, telle autre constellation ou étoile ??).<br />

En ce cas, on peut faire jouer au héros nommé Hercule/Héraclès, le rôle de la<br />

constellation nommée Hercule.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, tuer le lion revient, pour c<strong>et</strong>te constellation, à faire passer celle du Lion<br />

au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Seulement voilà, si le héros saisit la bête de ses propres mains après l’avoir poursuivie<br />

jusqu’à son antre ou jusqu’à sa tanière (laquelle désigne ici la partie non visible - car<br />

située au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon - du planisphère cé<strong>les</strong>te), il est plus près de<br />

s’identifier à une planète (soleil, Jupiter, <strong>et</strong>c.) que de s’identifier à la constellation nommée<br />

Hercule.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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55. Les monstres enfantés par Typhon <strong>et</strong> Echidna<br />

Pour en revenir à Orthos, si certaines sources font de lui le fils de la Chimère, d’autres<br />

voient en lui l’aîné <strong>des</strong> quatre enfants de Typhon <strong>et</strong> d’Echidna (elle qui, sous ses traits de<br />

vipère ou de créature mi femme mi serpent, était la sœur de Géryon <strong>et</strong> la fille d’une<br />

Callyrhoé <strong>et</strong> d’un Chrysaos qui était lui-même le frère du cheval Pégase <strong>et</strong> le fils du dieu<br />

Poséidon <strong>et</strong> de la gorgone Méduse), <strong>les</strong> trois autres enfants de Typhon <strong>et</strong> d’Echidna étant<br />

Cerbère, l’Hydre <strong>et</strong> la Chimère (une Chimère qui, au vu de l’arbre généalogique ici<br />

présenté, était un personnage distinct de la gorgone Méduse).<br />

On notera également, à propos d’Echidna, que si la moitié supérieure de son corps était<br />

visible <strong>et</strong> ressemblait à celui d’une femme, sa moitié inférieure ressemblait à un serpent<br />

gigantesque caché dans une sombre caverne appelée pays <strong>des</strong> arimes » [a], par <strong>les</strong><br />

<strong>dieux</strong>.<br />

[Note a : le mot arime est un dérivé du mot scythe arimaspu, ou arimaspi, ces hommes au<br />

profil de géant <strong>et</strong> dotés d’un œil unique - ce qui faisaient d’eux <strong>des</strong> Cyclopes -, arimaspi<br />

qui savaient parfaitement monter à cheval <strong>et</strong> qui habitaient l’Hyperborée - c<strong>et</strong>te région du<br />

nord d’où coulait un fleuve chargé d’or qui était lui-même gardé par <strong>des</strong> griffons au profil<br />

moitié aigle moitié lion - ; arimaspi qui étaient parfois considérés (on est là dans l’Histoire)<br />

comme <strong>des</strong> forgerons, ce qui présuppose qu’eux-mêmes vivaient dans une région qui,<br />

bien qu’étant volcanique, n’en était pas moins <strong>des</strong> plus fertile, <strong>et</strong> donc propice à<br />

l’agriculture, en raison <strong>des</strong> phosphates <strong>et</strong> <strong>des</strong> sels minéraux engendrés par <strong>les</strong> volcans -<br />

toutes choses décrivant parfaitement quelle était l’occupation <strong>des</strong> Scythes à c<strong>et</strong>te<br />

époque].<br />

La question est de savoir à quoi correspond ce pays <strong>des</strong> Arimes en termes sabéens.<br />

Si l’on présuppose, en réponse, que <strong>les</strong> Scythes étaient <strong>des</strong> guerriers redoutab<strong>les</strong><br />

doublés de forgerons avertis, on peut comparer ces personnages aux étoi<strong>les</strong> du Dragon.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Echidna est la P<strong>et</strong>ite Ourse, comparée à un Typhon qui est la Grande<br />

Ourse.<br />

On objectera peut-être que la P<strong>et</strong>ite Ourse, vu sa circumpolarité, ne disparaît jamais au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon, ce qui contredit le propos précédent (qui veut qu’une<br />

partie du corps d’Echidna soit localisée au pays <strong>des</strong> Arismes).<br />

C’est oublier que la P<strong>et</strong>ite Ourse, en étant en quelque sorte incrustée à l’intérieur d’un<br />

Dragon qui côtoie la Grande Ourse, a bel <strong>et</strong> bien une partie de son corps au pays <strong>des</strong><br />

Arimes (lu également Arismes, le mot étant - comme nous l’avons noté tout à l’heure -<br />

originaire du mot scythique arimaspu).<br />

Il n’empêche, si l’on identifie Typhon (qui s’appelait S<strong>et</strong> sur le domaine égyptien) à la<br />

Grande Ourse, <strong>et</strong> si l’on identifie Echidna (qui se distinguait de la déesse égyptienne<br />

Touéris qui, sous ses allures d’hippopotame femelle, incarnait le Dragon sur le domaine<br />

égyptien ancien - comparé à un S<strong>et</strong> qui incarnait la Grande Ourse) ; bref, si l’on identifie<br />

Echidna à une P<strong>et</strong>ite Ourse qui est finalement plus proche du Dragon que ne l’est la<br />

Grande Ourse, il est difficile de voir en Orthos l’expression du P<strong>et</strong>it Chien ; tout comme il<br />

est difficile de voir en Cerbère l’expression du Grand Chien.<br />

En revanche, ce qui est déjà plus probable, c’est qu’Hippodamie (qui, souvenons-nous,<br />

était la soi-disant aimée de Polydectès), était probablement représentée par le Dragon (du<br />

moins si l’on part du principe que Touéris, la déesse hippopotame du panthéon égyptien,<br />

était son expression).<br />

Et si c<strong>et</strong>te dame était le Dragon (on fait allusion ici à Hippodamie plutôt qu’à Touéris),<br />

lui-même, Polydectès (lu également Polydècte) était l’étoile Deneb du Cygne, chose<br />

confirmée par le fait que la comète Pons Brooks (qui, souvenons-nous, joue le rôle de la<br />

gorgone Méduse) passe à proximité immédiate de c<strong>et</strong>te étoile, une gorgone qui tue, en<br />

pareille circonstance, en le pétrifiant avec son regard, le tyran de l’île de Sériphos.<br />

Pour en revenir aux enfants de Typhon <strong>et</strong> d’Echidna, si l’on veut savoir qui sont, en<br />

termes sabéens, ces deux chiens féroces que sont Orthos <strong>et</strong> Cerbère, il faut, croyonsnous,<br />

nous tourner vers une ancienne religion sumérienne qui nous apprend que la<br />

déesse Gula (représentée par la constellation de la Lyre) avait, pour la garder, un chien<br />

qui, pour ne pas être la constellation nommée Hercule dans sa totalité, n’en était pas<br />

moins son étoile Béta (voir à ce suj<strong>et</strong> Astres <strong>et</strong> constellations <strong>des</strong> Babyloniens d’André<br />

Florisoone).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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C<strong>et</strong>te étoile Béta d’Hercule étant l’étoile la plus brillante de la constellation ; si, à partir<br />

de là, on considère, avec <strong>les</strong> auteurs du site http://fr.wikipedia.org/wiki/B<strong>et</strong>a_Herculis),<br />

qu’« elle portait également le nom traditionnel Kornephoros ("porteur de massue") en grec<br />

», on peut en déduire que le héros qui, sous le nom d’Héraclès, frappe le Lion de Némée<br />

avec sa massue, est bel <strong>et</strong> bien la constellation nommée Hercule.<br />

Et parce que l’étoile Kornephoros frappe sur la tête du Serpent Caput, on peut<br />

considérer que le dit serpent représentait la tête d’un Lion de Némée qui était lui-même la<br />

constellation du Lion.<br />

En fait, si l’on part du principe qu’Héraclès brise sa massue au moment de tuer le lion,<br />

on peut en déduire que <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Gamma <strong>et</strong> Kornephoros d’Hercule (étoi<strong>les</strong> en qui l’on<br />

peut également voir <strong>les</strong> mains d’Hercule), ces étoi<strong>les</strong>-là sont en train de passer, à c<strong>et</strong><br />

instant, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et comme la constellation du Lion se situe, au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là, depuis un<br />

certain temps déjà, on peut en déduire que le lion de Némée était son expression.<br />

Et maintenant que nous savons qu’Héraclès était la constellation d’Hercule (<strong>et</strong> non une<br />

planète, comme nous l’avons donné à entendre plus haut), on peut en déduire qu’Orthos,<br />

le chien bicéphale de Géryon tué par lui, ne peut pas être c<strong>et</strong>te constellation-là.<br />

Sachant, à partir de là ; plus exactement, à supposer, à partir de là, que Géryon était,<br />

en tant que gardien d’un troupeau, le Bouvier, le chien Orthos est alors représenté, avec<br />

ses deux têtes qui s’apparentent ici à <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>, par la constellation nommée Chiens de<br />

Chasse (en latin : Canes Venatici).<br />

Quant à Cerbère, il se situe forcément, avec ses trois têtes ou plus, à proximité de c<strong>et</strong>te<br />

constellation.<br />

Supposons, à partir de là, que <strong>les</strong> Anciens limitaient la constellation appelée Grande<br />

Ourse à ses sept étoi<strong>les</strong> du haut.<br />

En ce cas, trois, ou plus, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> associées au bas de la constellation que <strong>les</strong><br />

Modernes appellent Grande Ourse, appartenaient alors à Cerbère (étoi<strong>les</strong> parmi<br />

<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> on trouve, entre autres, Tania Borealis <strong>et</strong> Tania Australis).<br />

Ce chien à l’aspect terrifiant demeurait aux enfers si l’on présuppose que c<strong>et</strong> espace<br />

désigne la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te qui, quand la constellation d’Hercule demeure<br />

juste au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, se situe, quant à elle, au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te lignelà.<br />

Quant à la Chimère, elle se situe forcément à proximité <strong>des</strong> Ourses, du Dragon, <strong>des</strong><br />

Chiens de Chasse <strong>et</strong> de l’Hydre.<br />

A ceci près qu’elle peut parfaitement s’identifier à une comète plutôt qu’à une étoile ou<br />

une constellation.<br />

Et comme elle est la fille d’un Typhon en qui nous avons vu la Grande Ourse ou le<br />

Lynx, <strong>et</strong> d’une Echidna en qui nous avons vu la P<strong>et</strong>ite Ourse, elle naît forcément dans ou<br />

à proximité de ces deux constellations.<br />

Supposons, à partir de là, que nous observions le ciel (depuis la Grèce ou le Moyen<br />

Orient) à la date du 31 août de l’année 688 BC.<br />

Nous voyons alors une comète Pons Brooks naître dans la constellation du Lion <strong>et</strong> se<br />

diriger, depuis là, tour à tour vers le Cratère, <strong>et</strong> l’Hydre femelle, avant de disparaître dans<br />

le Centaure.<br />

Pour autant, si une telle comète a bel <strong>et</strong> bien la tête d’un lion, elle n’a ni le corps d’une<br />

chèvre, ni la queue d’un dragon ou d’un serpent (autant d’attributs qui caractérisaient la<br />

Chimère).<br />

Quant à la comète Encke qui se manifeste dès le 7 novembre de l’année 660 BC, elle<br />

semble mieux faire l’affaire dans la mesure où elle naît dans la P<strong>et</strong>ite Ourse, avant de<br />

traverser successivement le Dragon, Hercule (ce qui présuppose qu’elle passe juste au<strong>des</strong>sous<br />

de la Lyre à c<strong>et</strong> instant) <strong>et</strong> le Serpent Cauda, une comète qui s’éteindra dans le<br />

Sagittaire.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut identifier le Dragon (<strong>et</strong> notamment son étoile Aldhibah) à un lion,<br />

la Lyre à une chèvre, <strong>et</strong> le Serpent Cauda à un serpent.<br />

Le problème, si c<strong>et</strong>te comète-là est la Méduse, est qu’elle traverse une constellation<br />

nommée Hercule qui n’est pas mentionnée dans le récit de ses aventures, avant de<br />

s’éteindre dans une constellation du Sagittaire qui n’y est pas nommée non plus.<br />

Maintenant, si l’on examine <strong>les</strong> aventures d’Hercule en personne (qu se manifestent ici<br />

à travers ses douze travaux), ce même Hercule, au lieu de tuer la Chimère ou la Méduse,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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découvre, au cours d’un douzième travail ou exploit consistant à capturer le chien<br />

Cerbère, une Méduse qu’il est sur le point de tuer à c<strong>et</strong> instant avec l’épée d’Hermès, mais<br />

qui n’est en réalité que l’ombre ou le fantôme de la Gorgone ; ce qui signifie que le héros<br />

est <strong>des</strong>cendu dans le monde <strong>des</strong> morts (ce monde gouverné par Hadès) à c<strong>et</strong> instant, un<br />

Hercule qui, au préalable, traversa le fleuve Styx grâce à Chiron, <strong>et</strong> ce pour le plus grand<br />

désappointement d’un Hadès qui décida de punir Héraclès en l’emprisonnant une année<br />

entière dans son royaume (cf. http://boujoum.chez.com/hercule.html).<br />

Quant aux rapports d’Hercule avec la Chimère, nous n’avons pas trouvé grand-chose,<br />

dans la documentation, à ce suj<strong>et</strong>, si ce n’est c<strong>et</strong>te remarque lue dans le Christianisme<br />

antique <strong>et</strong> son contexte religieux (Scripta Varia, Volume I p. 299, année 1981) de Marcel<br />

Simon, ouvrage dont certaines pages ont été consignées sous le site<br />

http://books.google.fr/books?id=SBEZbmU-<br />

RpsC&pg=PA299&lpg=PA299&dq=heracl%C3%A8s+<strong>et</strong>+la+chim%C3%A8re&source=bl&<br />

ots=eh139H_yzH&sig=P7YCGNwIG2PeRu8ouGkkSBm93H4&hl=fr&ei=I8AnSprHDMfJ_Q<br />

aP-fTlAg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2<br />

Nous lisons donc, à la page 299 du volume I de c<strong>et</strong> ouvrage :<br />

« Bellérophon », c’est ainsi que depuis Homère le désigne la tradition antique. On loue<br />

sa vertu <strong>et</strong> sa force d’âme qui ont su résister aux séductions d’Antéia. Ses « travaux», au<br />

même titre que ceux d’Hercule,pouvaient être facilement interprété comme une allégorie<br />

de la lutte du bien contre mal [7]. A c<strong>et</strong> égard, plutôt que l’épisode <strong>des</strong> Solymes ou celui<br />

<strong>des</strong> Amazones, celui de la Chimère devait r<strong>et</strong>enir l’attention….<br />

Note 7 : certaines affinités <strong>et</strong> peut-être l’épisode <strong>des</strong> Amazones, qui se r<strong>et</strong>rouve sous<br />

<strong>des</strong> formes un peu différentes, dans l’un comme dans l’autre, ont entraîné parfois une<br />

certaine interprétation <strong>des</strong> deux mythes dans la pensée <strong>et</strong> dans l’art antiques : sur un vase<br />

attique du VI e siècle, c’est Héraclès qui combat la Chimère, Bronner op.cit. p. 5.<br />

56. Les rapports entre Héraclès <strong>et</strong> Bellérophon / images de la Chimère,<br />

un indicateur de son rôle <strong>et</strong> de sa place dans la variante sabéenne du<br />

récit <strong>des</strong> aventures de Bellérophon<br />

Reste à savoir, après avoir lu c<strong>et</strong>te remarque, si pareille analogie entre <strong>les</strong> exploits<br />

d’Héraclès <strong>et</strong> de Bellérophon est « une erreur de script», ou si ces deux héros ont<br />

réellement combattu la Chimère.<br />

Il semble que non si l’on sait qu’Eurysthée, qui était le cousin d'Amphitryon <strong>et</strong><br />

d'Alcmène <strong>et</strong> qui régnait sur Tirynthe <strong>et</strong> Mycènes, en Argolide, ordonna à Héraclès de<br />

débarrasser le monde <strong>des</strong> monstres mentionnés ci-après (tâche qui sera connue sous le<br />

nom <strong>des</strong> «douze travaux d’Hercule/Héraclès»).<br />

C’est ainsi que ce même Héraclès se verra confier <strong>les</strong> tâches suivantes : tuer le lion de<br />

Némée <strong>et</strong> l'hydre de Lerne ; capturer tour à tour le chien Cerbère, la biche de Cérynie, le<br />

sanglier d'Erymanthe, le taureau de Crète, <strong>les</strong> juments de Diomède <strong>et</strong> <strong>les</strong> boeufs de<br />

Géryon ; n<strong>et</strong>toyer <strong>les</strong> écuries du roi Augias ; chasser <strong>les</strong> oiseaux du lac Stymphale ; <strong>et</strong><br />

enfin rapporter la ceinture de la reine <strong>des</strong> Amazones ainsi que <strong>les</strong> pommes d'or du jardin<br />

<strong>des</strong> Hespéri<strong>des</strong>.<br />

Pour en revenir à la Chimère, on la r<strong>et</strong>rouve, sur certaines pièces de monnaie de<br />

Sycione (l’antique cité du Péloponnèse), nantie d’une couronne posée au-<strong>des</strong>sus d’elle,<br />

pièces sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> figurent également, au-<strong>des</strong>sous de la Chimère, <strong>les</strong> deux l<strong>et</strong>tres<br />

grecques appondues Sigma <strong>et</strong> Epsilon. [a]<br />

[note a : cf. Histoire <strong>des</strong> Grecs depuis <strong>les</strong> temps <strong>les</strong> plus reculés jusqu’à la réduction de la<br />

Grèce en province romaine, tome III, chap. XXIX : Chute de la puissance de Sparte, <strong>et</strong>c. p.<br />

55, par Victor Duruy ; Akademische Druck-u. Verlagsanstalt Oblaz- Austria 1968]<br />

Et Gaston Maspero de préciser, dans son Histoire ancienne <strong>des</strong> Peup<strong>les</strong> de l’Orient,<br />

que, selon la tradition, « la Chimère au souffle de flamme habitait <strong>les</strong> cimes volcaniques<br />

de la Lycie », point de vue qui a fait dire à certains que la chimère était un volcan, ce qui<br />

sera contesté par un certain Alexandre De Humboldt, l’un <strong>des</strong> plus grands savants de tous<br />

<strong>les</strong> temps, qui écrit ceci à la page 289 du tome IV de son ouvrage intitulé Cosmos, essai<br />

d’une <strong>des</strong>cription physique du monde (Gide Libraire-éditeur, Paris 1859)<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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La Chimère de Lycie, si bien décrite par l’amiral Beau <strong>et</strong> dont j’ai déjà fait mention deux<br />

fois (58), n’est pas un volcan, mais un foyer perpétuel, une source de gaz constamment<br />

enflammée par un eff<strong>et</strong> de l’activité volcanique de la Terre. Il y a quelques mois,<br />

Quant à Char<strong>les</strong> François Dupuis, il nous emmène, dans son œuvre majeure (Origine<br />

de tous <strong>les</strong> cultes, ou Religion universelle), dans une interprétation sabéenne de la<br />

Chimère où celle-ci incarne un monstre astronomique formé du lion solsticial <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux<br />

paranatellons <strong>des</strong> équinoxes que sont, d’un côté le Cocher <strong>et</strong> la chèvre (celle-ci<br />

représentant l’étoile Capella), <strong>et</strong> de l’autre le serpent du Serpentaire (un serpent qui peut<br />

être, au choix, le Serpent Cauda, le Serpent Caput, ou la réunion <strong>des</strong> deux).<br />

Quant à nous, nous sommes plus enclin à épouser le point de vue de Dupuis que <strong>les</strong><br />

autres avis exposés ici, non sans préciser que, contrairement à Dupuis, nous pensons que<br />

la Chimère était représentée par une comète plutôt que par une autre figure astrale au<br />

profil simple ou composite.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te comète traverse plusieurs constellations, <strong>les</strong> animaux dont elle se<br />

compose sont précisément ces constellations-là.<br />

Reste à savoir qui, parmi <strong>les</strong> différentes comètes, jouait le rôle de la Chimère ?<br />

C’est là une question difficile en ce sens que peu de comètes naissent dans ou à<br />

proximité du Lion. Et si c’est le cas, au lieu de se diriger vers la Lyre ou le Capricorne (<strong>les</strong><br />

deux jouant, possiblement, le rôle de chèvre), puis, au choix, vers Ophiucus <strong>et</strong> ses<br />

serpents ; ou, autre variante, vers <strong>des</strong> Poissons en qui l’on peut également voir <strong>des</strong><br />

serpents ; ou, troisième variante, vers le Dragon lui-même, <strong>les</strong> comètes concernées se<br />

tournent alors vers l’Hydre (qui peut également, vu sa forme, être représentée par un<br />

serpent – à c<strong>et</strong>te restriction près qu’il n’existe aucune chèvre entre le Lion <strong>et</strong> l’Hydre).<br />

De plus, la question est de savoir si Hercule (qui est ici la constellation du même nom)<br />

avait effectivement tué la Chimère, ce qui n’est pas prouvé.<br />

A c<strong>et</strong> égard, la seule chose qui soit prouvée est que Bellérophon est le héros qui,<br />

d’après tous <strong>les</strong> textes, avait tué la Chimère, <strong>et</strong> ce dans <strong>des</strong> circonstances qui nous sont<br />

désormais connues.<br />

Seulement voilà, si Bellérophon est, au choix, le Bélier ou Persée, on est bien obligé<br />

d’en conclure que la Chimère (qui, rappelons-le, est né d’un Typhon en qui nous avons vu<br />

la Grande Ourse ou le Lynx, <strong>et</strong> d’une Echidna en qui nous avons vu une P<strong>et</strong>ite Ourse qui<br />

se situe elle-même tout près du Dragon) ; on est bien obligé, disions-nous, d’en conclure<br />

que la Chimère est la comète Pons Brooks, ce qui signifie que c<strong>et</strong>te même Chimère <strong>et</strong> la<br />

gorgone Méduse sont le même personnage.<br />

Mais là encore, si la Chimère est cela, on n’arrive pas expliquer en quoi sa tête ou le<br />

devant de son corps ressemble à un lion qui serait lui-même la constellation du Lion.<br />

La seule façon de s’en sortir est de considérer que la comète prend naissance non<br />

point tant dans le Lion lui-même que dans le Dragon (ce qui présuppose qu’on néglige ici<br />

la Grande Ourse - étant entendu que celle-ci fait écran entre le Lion <strong>et</strong> le Dragon) ; ou,<br />

autre variante, qu’elle prend naissance dans le Bouvier (ce qui présuppose que la<br />

Chimère est alors représentée par la comète Temple Tuttle - laquelle se dirige, une fois<br />

née dans le Bouvier, tour à tour vers Hercule, la Lyre, Pégase, <strong>et</strong> enfin <strong>les</strong> deux Poissons).<br />

Vu le traj<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te comète qui naissait dans le Bouvier aux alentours du 1 er décembre<br />

de l’année 642 BC, on peut effectivement considérer que l’avant de la comète est<br />

représenté par la constellation du Lion, que son corps est représenté par une chèvre qui<br />

est alors la Lyre, <strong>et</strong> qu’enfin sa queue de serpent (qui correspond elle-même à l’arrière de<br />

la comète) est représentée par celui <strong>des</strong> deux Poissons qui est parallèle à la ligne de<br />

l’Ecliptique.<br />

Reste que si Bellérophon, est, au choix, Persée ou le Bélier, on ne voit pas par quel<br />

tour de bagu<strong>et</strong>te magique l’une ou l’autre de ces deux constellations est capable de tuer la<br />

Chimère.<br />

Ceci dit, on peut également identifier le lion à un lion de mer qui renvoie à son tour à la<br />

constellation de la Baleine. Avec ce résultat que la comète incarnée par la Chimère naît<br />

dans ou à proximité de la Baleine, une comète qui poursuit sa route en direction du<br />

Capricorne ou de la Lyre, avant de terminer son parcours dans ou à proximité <strong>des</strong><br />

Serpents Caput ou Cauda.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Mais là encore, Persée ou le Bélier, si Bellérophon est cela, sont trop éloignés d’une<br />

pareille Chimère - on ne saurait mieux dire - pour pouvoir la tuer.<br />

57. Un r<strong>et</strong>our aux aventures de Persée / redéfinition de quelques<br />

personnages<br />

Au lieu de tourner en rond ou de nous creuser désespérément <strong>les</strong> méninges pour savoir<br />

qui était la Chimère en termes sabéens, nous allons laisser c<strong>et</strong>te affaire de côté quelques<br />

instants <strong>et</strong> nous tourner vers un Pierre Commelin qui nous apprend, dans sa Mythologie<br />

grecque <strong>et</strong> romaine, que Pro<strong>et</strong>us fut tué par Persée pour avoir usurpé le trône de son frère<br />

Acrisius, un Acrisius qui était tour à tour : a) le fils d’Abas fils de Lyncée fils d’Egyptos fils<br />

de Bélos père <strong>des</strong> jumeaux Danaos <strong>et</strong> Egyptos, <strong>et</strong> aussi, d’après Euripide, de Céphée <strong>et</strong><br />

de Phinée) ; b) le frère jumeau de Pro<strong>et</strong>us ; <strong>et</strong> c) le père d’une Danaé qui concevra Persée<br />

en couchant avec Zeus/Jupiter dans la tour où son père l’enferma de peur qu’elle ne fît un<br />

enfant qui, d’après l’oracle consulté par lui, était censé le renverser de son trône ; une<br />

Danaé qui sera courtisée par un Polydectès (écrit également Polydècte) qui, dans son<br />

désir de tuer son fils Persée pour mieux courtiser <strong>et</strong> épouser sa mère, le chargera d’aller<br />

combattre la Méduse.<br />

On précisera que Persée tuera également, c<strong>et</strong>te fois par accident (une fois rentré en<br />

Grèce avec une princesse Andromède qu’il vient de sauver en tuant le monstre marin qui<br />

voulait la dévorer), son grand-père Acrisius, lui dont nous venons de voir qu’il avait<br />

enfermé sa fille dans une tour afin de l’isoler <strong>des</strong> hommes, craignant que l’enfant conçu<br />

par elle ne le renversât de son trône une fois adulte. Mais ce qu’Acrisius ignorait, c’est que<br />

Zeus en personne se déguisa en une pluie de pièces d’or au moment de s’immiscer dans<br />

la tour où demeurait Danaé, un Zeus qui la rendra enceinte de Persée. Il n’empêche :<br />

Persée qui n’était pas rancunier, rétablit Acrisius sur le trône d’Argos après avoir tué<br />

Pro<strong>et</strong>us (ce frère fourbe qui avait usurpé le pouvoir à son frère aîné grâce aux Lyciens<br />

d’Iobatès qui l’avaient accompagné en Grèce), un Acrisius qui sera néanmoins<br />

mortellement b<strong>les</strong>sé - accidentellement c’est vrai - par Persée au cours <strong>des</strong> jeux organisés<br />

en l’honneur <strong>des</strong> funérail<strong>les</strong> de Polydectès, un Persée qui est alors en train de lancer un<br />

disque ou un pal<strong>et</strong>.<br />

Sachant tout cela, <strong>et</strong> sachant également que Persée est la constellation du même nom,<br />

on peut en déduire que celle-ci se situe encore au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon quand la<br />

figure astrale représentée par Proteus disparaît au-<strong>des</strong>sous.<br />

Si l’on considère, à partir de là, que le pal<strong>et</strong> ou le disque lancé par Persée est le soleil,<br />

on peut en déduire qu’Acrisius incarne une étoile ou une constellation qui stationne le long<br />

de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Mais peut-être ce disque-là était-il représenté par une comète (la chose est déjà plus<br />

plausible si l’on considère que la constellation de Persée est incapable, vu son<br />

éloignement par rapport à la ligne de l’Ecliptique, de lancer un disque ou un pal<strong>et</strong> qui est le<br />

soleil - étant entendu que ce dernier circule le long de c<strong>et</strong>te ligne-là).<br />

Certes, on pourrait penser que la comète en question était la comète Pons Brooks.<br />

Mais comme celle-ci était représentée par la Méduse, on peut en déduire que le disque ou<br />

le pal<strong>et</strong> lancé par Persée était représenté, lui, par la comète Swift Tuttle.<br />

Ceci dit, l’obj<strong>et</strong> lancé par Persée ne peut pas être représenté par la comète Pons<br />

Brooks pour une autre raison : celle-ci prend naissance dans le Dragon au lieu de prendre<br />

naissance dans Persée. De plus, elle ne fréquente jamais la constellation de Persée<br />

durant son parcours.<br />

Bref, si, comme nous le supposons ici, le pal<strong>et</strong> ou le disque en question est représenté<br />

par la comète Swift Tuttle, cela signifie que le personnage d’Acrisius est à chercher du<br />

côté du Taureau, d’Eridanus, de l’Horloge, de la Dorade ou encore de l’Hydre mâle.<br />

Sachant, à partir de là, que Pro<strong>et</strong>us est la Carène <strong>et</strong> son étoile Canopus, on peut en<br />

déduire qu’Acrisius (qui, bien que frère jumeau du précédent, était également perçu<br />

comme son frère aîné) est, au choix, l’étoile Zaurak d’Eridanus ou l’étoile Menkar de la<br />

Baleine (autant d’étoi<strong>les</strong> qui perdent leur trône ou leur pouvoir lorsque Canopus se<br />

manifeste au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, <strong>et</strong> qui le récupéreront quand Persée aura tué<br />

une étoile Canopus qui passe alors au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, comparée à <strong>des</strong><br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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étoi<strong>les</strong> Zaurak ou Merkar qui ont déjà passé, quant à el<strong>les</strong>, au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là,<br />

après avoir stationné au-<strong>des</strong>sous en compagnie de Canopus).<br />

Dans <strong>les</strong> deux cas, la fille d’Acrisius (son nom est Danaé) est représentée par une<br />

Cassiopée (représentée ici par son étoile Shedir ou par son étoile Caph) qui, en<br />

stationnant sur la même ligne horizontale que l’étoile Zenkar d’Eridanus (une ligne<br />

parallèle ici à la ligne de l’horizon - voir à ce suj<strong>et</strong> la carte du ciel [tirée ici du logiciel<br />

MyStars!], à la date du 21 novembre de l’année 599 BC, à 4h 30 du matin), était<br />

considérée comme la mère de Persée.<br />

Quant à ce Dictys qui, pêcheur de profession, emmène, après <strong>les</strong> avoir capturés dans<br />

ses fil<strong>et</strong>s, le tout jeune Persée <strong>et</strong> sa mère Danaé, vers Polydectès, on peut voir en lui le<br />

Lézard, lui-même emmenant pareil équipage vers un Polydectès qui est alors le Cygne ou<br />

son étoile Deneb.<br />

Avant de poursuivre sur notre lancée, arrêtons-nous un instant pour constater qu’au<br />

paragraphe précédent, nous avons identifié Pro<strong>et</strong>us à l’étoile Canopus de la Carène, en<br />

nous appuyant, pour ce faire, sur <strong>des</strong> arguments que nous avons développés plus haut, <strong>et</strong><br />

ce sans tenir compte du fait que plus haut, précisément, nous avons changé d’opinion en<br />

soutenant que ce même Pro<strong>et</strong>us, au lieu d’être l’étoile Canopus, est l’étoile Deneb du<br />

Cygne. Avec ce résultat que son épouse (qui, rappelons-le, a vu ses avances être<br />

snobées par Bellérophon) est l’étoile Véga de la Lyre (au lieu d’être, comme nous le<br />

soutenions dans un premier temps, l’étoile Sirius du Grand Chien) ; ce qui présuppose, si<br />

Bellérophon est représenté par le Bélier ou par Persée, que <strong>les</strong> constellations précitées se<br />

situent encore au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon quand le Cygne ou la Lyre passent,<br />

quant à eux, au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne.<br />

Et parce qu’il en est ainsi, c’est comme si Pro<strong>et</strong>us (qui, souvenons-nous, refusa de tuer<br />

Bellérophon de ses propres mains après avoir entendu sa femme se plaindre auprès de lui<br />

que le héros l’aurait séduite de manière obscène, voire même violée) ; c’est comme si<br />

Pro<strong>et</strong>us, disions-nous, avait confié ce même Bellérophon aux mains d’un Iobatès en qui<br />

nous avons vu plus haut l’étoile Menkar de la Baleine (étant précisé qu’elle aussi continue<br />

de stationner au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon).<br />

En d’autres termes, tandis que le Cygne (<strong>et</strong>, avec lui, la Lyre) a passé, sous le nom de<br />

Pro<strong>et</strong>us (variante Proétos) au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (en quoi il est désormais<br />

incapable de tuer un Persée ou un Bélier qui continue, lui, à stationner au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te<br />

ligne en compagnie de Furies représentées par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Algol <strong>et</strong> Gorgones de Persée), il<br />

n’en va pas de même de la Baleine <strong>et</strong> de son étoile Menkar (figure astrale représentée ici<br />

par Iobatès).<br />

C’est donc elle, étoile Menkar, qui est chargée de tuer un Persée ou un Bélier<br />

représenté lui-même par Bellérophon.<br />

Et encore, attendu que le roi <strong>des</strong> Lyciens était tenu par <strong>les</strong> mêmes règ<strong>les</strong> d’hospitalité,<br />

envers ses hôtes, que Pro<strong>et</strong>us envers <strong>les</strong> siens, lui-même, au lieu de tuer le héros de ses<br />

propres mains, l’enverra combattre la Chimère.<br />

Si l’on sait, à partir de là, que Iobatès est l’étoile Menkar de la Baleine (<strong>et</strong>, au-delà, la<br />

Baleine dans sa totalité), un pareil ordre signifie que la Chimère, au lieu d’être représentée<br />

par la comète Pons Brooks, est représentée par une comète qui naît dans la Baleine ou à<br />

proximité, <strong>et</strong> qui, à supposer que Bellérophon soit le Bélier ou Persée, ira mourir à c<strong>et</strong><br />

endroit.<br />

58. Une redéfinition du rôle <strong>et</strong> de la place de la Chimère / Bellérophon<br />

hérita de la moitié seulement du royaume de son beau-père Iobatès<br />

Le problème, si la comète incarnée par la Chimère naît dans la Baleine, est que c<strong>et</strong>te<br />

même Chimère ne peut pas avoir été conçue par un Typhon qui est la Grande Ourse ou le<br />

Lynx, <strong>et</strong> par une Echidna qui est la P<strong>et</strong>ite Ourse.<br />

Ou alors, il faut supposer que Typhon <strong>et</strong> Echidna incarnaient d’autres étoi<strong>les</strong> ou<br />

constellations.<br />

Cela semble assez vraisemblable si l’on sait qu’Echidna était la fille de Phorcys <strong>et</strong> d’une<br />

Céto qui était probablement (vu son nom) la constellation de la Baleine.<br />

Seulement voilà, si Céto est la Baleine, Iobatès (qui à décidé de m<strong>et</strong>tre Bellérophon à<br />

rude épreuve en lui ordonnant de se mesurer tour à tour à la Chimère, aux Solymes, aux<br />

Amazones <strong>et</strong> finalement aux Lyciens) ne peut pas être c<strong>et</strong>te même Baleine.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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On saura qui est Iobatès, sous ce rapport, quand on saura également qui est sa fille<br />

Philinoé, elle qui épousera le héros quand son père aura compris que celui-ci est protégé<br />

par <strong>les</strong> <strong>dieux</strong>, lui perm<strong>et</strong>tant ainsi de vaincre tous <strong>les</strong> adversaires que lui-même, Iobatès, a<br />

désignés pour s’opposer à lui.<br />

Et comme Bellérophon héritera également de la moitié du royaume de son beau-père à<br />

la mort de celui-ci (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bellérophon), on peut en déduire que<br />

Iobatès est, dans la variante sabéenne du récit, une étoile qui se situe très précisément au<br />

milieu d’une constellation dont le nom poétique est Lycie (c<strong>et</strong>te Lycie dont Iobatès était le<br />

roi avant de mourir).<br />

La preuve : quand l’étoile incarnée par Iobatès passe au <strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon (ce qui prouve que lui-même, Iobatès, est en train de mourir à c<strong>et</strong> instant), elle<br />

laisse derrière elle, non point tant la totalité de la constellation dont elle était jusque là la<br />

maîtresse, que la moitié de celle-ci.<br />

Et parce qu’elle laisse c<strong>et</strong>te moitié-là aux mains de Bellérophon, on peut en déduire<br />

que la figure astrale incarnée par ce dernier se situe à la même hauteur que le demi<br />

royaume encore visible que Iobatès a laissé derrière lui.<br />

Sachant, à partir de là, que Bellérophon est, au choix, le Bélier ou Persée, le demi<br />

royaume (encore visible) dont il hérite de son beau-père décédé, appartient, au vu <strong>des</strong><br />

cartes cé<strong>les</strong>tes, au choix, à la constellation de la Baleine, à celle du Dragon, ou encore à<br />

celle du Bélier lui-même.<br />

En eff<strong>et</strong>, quand le Bélier stationne, dans l’espace visible du planisphère cé<strong>les</strong>te, tout<br />

près de la ligne de l’horizon, au même instant une moitié de la Baleine <strong>et</strong> une partie du<br />

Dragon se situent au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Et quand Persée occupe la même position que le Bélier, il se trouve qu’à c<strong>et</strong> instant une<br />

moitié du Bélier a passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, comparée à une Baleine qui<br />

a entièrement passé au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne, <strong>et</strong> comparée à un Dragon qui est presque<br />

entièrement remonté au-<strong>des</strong>sus d’elle.<br />

On peut donc en déduire, à partir de là, ou bien que Bellérophon est le Bélier, auquel<br />

cas Iobatès est l’étoile Mira de la Baleine (elle-même ayant pour royaume la Baleine dans<br />

sa totalité) ; ou bien que Bellérophon est la constellation nommée Persée, auquel cas<br />

Iobatès est le Bélier (un Bélier qui a lui-même pour royaume une Baleine dont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

sont <strong>des</strong> phoques, ou, ce qui revient au même, <strong>des</strong> loups de mer - loups que l’on r<strong>et</strong>rouve<br />

dans le mot lyciens).<br />

Certes, on aurait volontiers vu en Iobatès l’expression <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Zaurak d’Eridanus ou<br />

Canopus de la Carène si cel<strong>les</strong>-ci disparaissaient au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon<br />

quand le Bélier ou Persée viennent s’installer à proximité.<br />

En fait, si Bellérophon est le nom poétique de Persée, il se trouve que l’étoile Zaurak<br />

d’Eridanus est sur le point de passer au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (contrairement à<br />

l’étoile Canopus de la Carène), quand Persée stationne sur c<strong>et</strong>te même ligne avec ses<br />

étoi<strong>les</strong>.<br />

Toute la question, à partir de là, est de savoir qui est Bellérophon, du Bélier ou de<br />

Persée. Une chose est sûre : s’il est le Bélier, Iobatès est l’étoile Mira d’une Baleine qui<br />

représente, avec <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qui sont ici <strong>des</strong> phoques ou <strong>des</strong> loups de mer, le royaume de<br />

Lycie ; <strong>et</strong> s’il est Persée, Iobatès est le Bélier <strong>et</strong> son étoile Hamal. Iobatès est même la<br />

seule étoile Hamal, si le royaume de Lycie est représenté par la constellation du Bélier. En<br />

revanche, si ledit royaume est représenté par la Baleine, son roi est alors, au choix, l’étoile<br />

Mira de la Baleine (auquel cas Bellérophon est le Bélier) ; ou, autre variante, le Bélier en<br />

personne (auquel cas Bellérophon est Persée).<br />

Et encore, si l’on sait que la Baleine a complètement disparu au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon quand le Bélier a fait le même parcours, Iobatès ne peut pas être le Bélier.<br />

Iobalès est l’étoile Mira de la Baleine si Bellérophon est le Bélier, <strong>et</strong> il est l’étoile Zaurak<br />

d’Eridanus si ce même Bellérophon est la constellation nommée Persée.<br />

Sachant par ailleurs que Pro<strong>et</strong>us s’est rendu chez Iobatès au moment de son exil en<br />

Lycie - un Pro<strong>et</strong>us qui reviendra en Grèce avec <strong>des</strong> Lyciens que l’on suppose être<br />

représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine -, on peut en conclure que Pro<strong>et</strong>us est, au choix,<br />

Persée ou le Bélier.<br />

Et comme lui-même est un purificateur qui a accueilli Bellérophon dans sa sphère après<br />

l’exil de ce dernier en provenance d’une cité de Tirynthe où le héros a tué son frère<br />

Belléros, on peut en déduire que Iobatès incarne une figure cé<strong>les</strong>te qui se situe plus bas<br />

que celle incarnée par Pro<strong>et</strong>us sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, laquelle se situe à son tour plus<br />

bas que celle incarnée par Bellérophon sur ce même planisphère.<br />

La chose est confirmée par le fait que Bellérophon fréquente Proteus <strong>et</strong> son épouse<br />

avant même de fréquenter Iobatès <strong>et</strong> ses Lyciens, ce qui signifie que l’étoile ou la<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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constellation incarnée par Bellérophon se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, au minimum<br />

sur la même ligne, en termes d’altitude, que l’étoile ou la constellation incarnée par<br />

Pro<strong>et</strong>us ; <strong>et</strong>, au maximum, immédiatement au-<strong>des</strong>sus de celle incarnée par Pro<strong>et</strong>us,<br />

laquelle se situe à son tour immédiatement au-<strong>des</strong>sus de celle incarnée par Iobatès.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut également identifier Iobatès au Poisson vertical (lequel appartient<br />

ici à la constellation <strong>des</strong> deux Poissons <strong>et</strong> forme quasiment une ligne perpendiculaire par<br />

rapport à la ligne de l’Ecliptique), <strong>et</strong> non pas, comme nous l’avons mentionné plus haut, à<br />

l’étoile Mira de la Baleine.<br />

Quant à Pro<strong>et</strong>us, il est représenté par Persée (<strong>et</strong>, accessoirement par une partie du<br />

Cocher - on verra plus loin pourquoi), comparé à son épouse qui est, sous le nom d’Antée<br />

(variante Sthénobée) la constellation d’Andromède ou telle de ses étoi<strong>les</strong>, <strong>et</strong> comparé à un<br />

Bellérophon qui est le Bélier.<br />

Iobatès dans le rôle du Poisson perpendiculaire (ou quasi tel) au Bélier ainsi qu’à la<br />

ligne de l’Ecliptique, est une bonne représentation dans la mesure où Bellérophon est luimême<br />

ce Bélier.<br />

Ce Poisson-là se situe au milieu d’un royaume représenté par la Baleine (elle dont <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> sont <strong>des</strong> loups de mer qui s’apparentent eux-mêmes à <strong>des</strong> Lyciens).<br />

Quant au devin Polyi<strong>des</strong> consulté par Bellérophon avant que celui-ci n’affronte la<br />

Chimère, si Bellérophon est le Bélier, lui-même est représenté, au choix, par l’étoile<br />

Zaurak d’Eridanus, par l’étoile Canopus de la Carène, ou encore par l’étoile Deneb du<br />

Cygne.<br />

En l’occurrence, tout dépend de savoir qui est la Chimère en termes de comètes.<br />

Si la Chimère est la comète Pons Brooks (ce qui présuppose qu’elle-même fait double<br />

emploi avec la Méduse), le devin est l’étoile Deneb du Cygne (laquelle s’appelle<br />

Polydectès dans <strong>les</strong> aventures de Persée).<br />

Et si la Chimère est la comète Swift Tuttle, le devin est à chercher du côté de l’étoile<br />

Zaurak d’Eridanus ou du côté de l’étoile Canopus de la Carène.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te comète-là naît non seulement dans Persée, mais près de l’étoile<br />

Capella du Cocher, on peut identifier c<strong>et</strong>te dernière étoile à la partie chèvre (au sens<br />

propre du terme) de la comète (une chèvre qui, aux dires d’Apollodore, représentait l’une<br />

<strong>des</strong> trois têtes de la Chimère).<br />

Quant à la partie lion de la Chimère, elle est alors représentée par une planète Jupiter<br />

qui stationne pour l’heure (sous entendu : le long de la ligne de l’Ecliptique) à la hauteur<br />

<strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Quant à la partie dragon, ou serpent, de la Chimère, elle est représentée, au choix, par<br />

la Dorade, ou par l’Hydre mâle, ou encore par la réunion de ces deux constellations.<br />

Et encore, si l’on part du principe que ces constellations ne sont vues que depuis <strong>les</strong><br />

pays de la Terre situés dans l’hémisphère sud, il faut remonter plus haut sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te <strong>et</strong> considérer que le serpent ou le dragon est alors représenté par Eridanus ou par<br />

l’Horloge.<br />

Quant à Echidna (qui, souvenons-nous, était considérée comme la mère de la<br />

Chimère), qu’elle soit représentée par une vipère ou qu’elle soit représentée par un<br />

personnage au profil mi femme mi serpent qui a conçu sa progéniture en s’accouplant<br />

avec Typhon au pays <strong>des</strong> Arimes (lui-même, pays <strong>des</strong> Arimes, étant peuplé, vu le sens du<br />

mot scythe arimaspu, par <strong>des</strong> géants au profil cyclopéen), le fait est qu’elle a toutes <strong>les</strong><br />

qualités (pour mieux dire, tous <strong>les</strong> défauts) pour être à son tour une comète.<br />

Et si, à partir de là, on part du principe : a) que la comète en question avait pour mère la<br />

constellation de la Baleine ; <strong>et</strong> b) qu’elle engendra, entre autres créatures au profil<br />

démoniaque, tour à tour un Orthos représenté par <strong>les</strong> Chiens de Chasse, un Cerbère<br />

représenté par la partie basse (côté Lion) de la Grande Ourse, une hydre représentée par<br />

la constellation du même nom, <strong>et</strong> enfin une chimère représentée par la comète Swift<br />

Tuttle, on peut voir en elle, au choix, la comète Bo<strong>et</strong>hin (celle-ci naissant à la confluence<br />

de la Baleine <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Poissons <strong>et</strong> mourant dans Persée ou dans le Cocher après avoir<br />

traversé le Triangle), ou telle autre comète pourvu que celle-ci parte de la Baleine pour<br />

aller tour à tour vers <strong>les</strong> Poissons, Pégase, la Lyre, <strong>et</strong>, plus loin encore, vers le Dragon <strong>et</strong><br />

la Grande Ourse.<br />

59. R<strong>et</strong>our vers Echidna <strong>et</strong> Typhon <strong>et</strong> leur progéniture monstrueuse<br />

Maintenant, supposons qu’Echidna <strong>et</strong> Typhon incarnaient <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong><br />

constellations.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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En ce cas, Echidna est à chercher du côté de l’étoile Capella ; <strong>et</strong> Typhon est à chercher<br />

du côté de la Girafe (laquelle constellation était probablement représentée, dans l’esprit de<br />

nos ancêtres, par un autre animal ou par une autre figure composite au profil animalier) ;<br />

eux-mêmes, Capella/Echidna <strong>et</strong> Girafe/Typhon s’accouplant parmi <strong>des</strong> cyclopes géants<br />

(appelés Arimaspi en langage scythique) qui ne sont rien d’autre, dans la variante<br />

sabéenne du récit, que <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée.<br />

D’après <strong>les</strong> auteurs du site http://fr.wikipedia.org/wiki/échidna (eux-mêmes s’étant<br />

inspirés <strong>des</strong> textes <strong>des</strong> auteurs antiques), Echidna <strong>et</strong> Typhon étaient <strong>les</strong> géniteurs <strong>des</strong><br />

personnages suivants :<br />

• <strong>les</strong> vents malfaisants<br />

• la laie de Crommyon<br />

• le renard de Teumesse<br />

• le Sphinx<br />

• l'hydre de Lerne<br />

• la Chimère<br />

• Ladon<br />

• Orthos<br />

• le lion de Némée<br />

• <strong>et</strong> finalement l'aigle du Caucase<br />

Et ces mêmes auteurs de préciser dans une note :<br />

Hésiode ne lui reconnaît pour enfants que <strong>les</strong> chiens Orthos <strong>et</strong> Cerbère, la Chimère <strong>et</strong><br />

l'Hydre de Lerne, nés tous quatre de son union avec Typhon, <strong>et</strong> le lion de Némée <strong>et</strong> le<br />

Sphinx, issus d'une union incestueuse entre Échidna <strong>et</strong> Orthos (Théogonie, 306-332). Les<br />

vents malfaisants ne sont jamais regardés comme nés de Typhon <strong>et</strong> d'Échidna mais bien<br />

comme issus de la dépouille du seul Typhon abattu par Zeus (Théogonie, 870 <strong>et</strong><br />

suivants). La laie de Crommyon <strong>et</strong> l'aigle du Caucase sont en revanche cités parmi <strong>les</strong><br />

enfants d'Échidna par le pseudo-Apollodore.<br />

Sachant, à partir de là, que Capella <strong>et</strong> la Girafe (à supposer qu’Echidna <strong>et</strong> Typhon<br />

soient cela) se situent au zénith du ciel au moment de concevoir <strong>les</strong> figures<br />

susmentionnées, cel<strong>les</strong>-ci renvoient à toutes sortes d’étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> de constellations, parmi<br />

<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> figurent en bonne place : Céphée, Cassiopée, le Cocher, le Lynx, <strong>les</strong> deux<br />

Lions, l’Hydre, <strong>les</strong> Ourses, le Dragon, le Bouvier, Hercule, l’Aigle, la Flèche, le Renard, la<br />

Lyre, le Cygne, <strong>et</strong>c., <strong>et</strong>c.<br />

Toujours à propos d’Echidna, celle-ci participait également aux aventures d’Héraclès,<br />

d’après Hérodote <strong>et</strong> Pomponius Mela cités par <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/échidna), <strong>les</strong>quels nous apprennent ceci à son suj<strong>et</strong> :<br />

Héraclès, de r<strong>et</strong>our avec <strong>les</strong> cava<strong>les</strong> de Diomède, s'endort non loin de l'antre d'Échidna.<br />

Celle-ci profite de son sommeil pour s'emparer <strong>des</strong> juments. À son réveil, Héraclès par à<br />

la recherche de ses biens <strong>et</strong> finit par r<strong>et</strong>rouver Échidna. Elle lui propose un marché : elle<br />

accepte de lui restituer ses juments à la condition qu'il s'offre à elle. Au moment de leur<br />

séparation, Échidna annonce que trois fils naîtront de c<strong>et</strong>te union. À sa demande que faire<br />

d'eux, Héraclès demande que celui qui saura tendre son arc comme lui <strong>et</strong> qui attachera<br />

son ceinturon comme lui reste auprès d'elle. Les autres devront être chassés. Trois<br />

enfants viennent au monde : Agathyrsos, Gélonos <strong>et</strong> Scythès<br />

Si, à partir de là, on part du principe que <strong>les</strong> cava<strong>les</strong> de Diomède sont <strong>les</strong> deux<br />

Gémeaux (eux-mêmes étant conduits par un Diomède qui était représenté, sur le plan<br />

sabéen, par la planète Mercure), on peut en déduire que ces Gémeaux sont en relation ici<br />

avec l’étoile Capella, elle qui s’offre à un Héraclès qui est lui-même représenté, au choix,<br />

par le soleil ou par la planète Jupiter (<strong>et</strong> non par la constellation nommée Hercule), <strong>les</strong><br />

deux planètes stationnant ici dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux durant leur<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

****<br />

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60. Le rôle <strong>des</strong> Cyclopes dans la variante sabéenne du récit <strong>des</strong><br />

aventures du héros Bellérophon / une redéfinition <strong>des</strong> rô<strong>les</strong> joués, à<br />

l’aune du sabéisme, par Pro<strong>et</strong>us, Mégapenthès, Acrisius <strong>et</strong> Danaé<br />

Pour en revenir aux Cyclopes, on <strong>les</strong> r<strong>et</strong>rouve dans le rôle de ceux qui édifièrent <strong>des</strong><br />

fortifications pour un Pro<strong>et</strong>us qui était alors roi de Tirynthe.<br />

Ce personnage n’ayant pas toujours été roi de c<strong>et</strong>te cité, il est bon de préciser qu’avant<br />

de reconquérir l’Argolide en compagnie de Lyciens dirigés par un Iobatès qui l’accueillit en<br />

son royaume de Lycie après son exil d’Argos, il lutta contre son frère jumeau (qui était en<br />

réalité, sous le nom d’Acrisius, l’aîné <strong>des</strong> deux frères) pour la conquête du pouvoir à<br />

Argos, un Pro<strong>et</strong>us qui dut s’exiler suite à la victoire de son frère <strong>et</strong> qui, d’après <strong>les</strong> textes,<br />

se battait déjà avec lui quand tous deux demeuraient dans le ventre de leur mère Aglaé,<br />

fille de Mantinée.<br />

Acrisius l’emportant sur Pro<strong>et</strong>us, une fois devenus grands, dans leur lutte pour la<br />

conquête du pouvoir à Argos, ce même Pro<strong>et</strong>us trouvera refuge en Lycie auprès de son<br />

roi Iobatès (un roi qui s’appelait Amphianax selon d’autres sources), ce roi dont il<br />

épousera la fille (appelée Antée par Homère <strong>et</strong> Sthénébée par d’autres auteurs), avant de<br />

r<strong>et</strong>ourner en Grèce, en compagnie <strong>des</strong> Lyciens dont Iobatès était le roi, afin de renverser<br />

ce frère avec qui il se partagera finalement le royaume de l’Argolide - Acrisius régnant sur<br />

le territoire d’Argos, <strong>et</strong> Pro<strong>et</strong>us sur celui de Tirynthe (cité autour de laquelle - comme nous<br />

l’avons noté tout à l’heure - <strong>les</strong> Cyclopes édifièrent pour lui <strong>des</strong> fortifications).<br />

[Note a : <strong>les</strong> informations présentées ici sont tirées de la Bibliothèque d’Apollodore]<br />

Si, à partir de là, on part du principe que <strong>les</strong> cyclopes renvoient, qui aux nuages de la<br />

Voie Lactée, qui aux étoi<strong>les</strong> d’Orion, on peut en déduire que <strong>les</strong> personnages cités ici ne<br />

situent pas loin d’Orion, de la Baleine, du Bélier, du Taureau, du Cocher, <strong>et</strong> enfin de<br />

Persée.<br />

Et si, comme nous l’avons supposé, Pro<strong>et</strong>us était la constellation de Persée, son frère<br />

jumeau est, possiblement, <strong>et</strong> même probablement, la constellation de Céphée.<br />

Mais là est le problème : si Pro<strong>et</strong>us est l’équivalent de Persée, on ne lirait pas, sous la<br />

plume d’Apollodore, que ce même Persée, au lieu de r<strong>et</strong>ourner à Argos, se dirige vers<br />

Tirynthe, cité gouvernée alors par un Mégapenthès qui était le fils de Pro<strong>et</strong>us (variante<br />

Proétos), après avoir enseveli son grand-père Acrisios.<br />

En foi de quoi, on peut considérer que Pro<strong>et</strong>us était un autre personnage que la<br />

constellation appelée Persée. Et comme il était à la fois le frère jumeau en même temps<br />

que le cad<strong>et</strong> d’un Acrisios (variante Acrisius) en qui nous avons vu Céphée, on peut<br />

l’identifier à la constellation du Cocher.<br />

Mais là encore, sachant que Bellérophon précipite, à la fin du récit de ses aventures,<br />

l’épouse de Pro<strong>et</strong>us dans <strong>les</strong> flots après être monté avec elle dans <strong>les</strong> airs sur le dos de<br />

Pégase, on ne peut plus identifier ce même Pro<strong>et</strong>us au Cocher. Pro<strong>et</strong>us est Céphée, un<br />

Céphée dont le royaume se situe au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon lorsqu’il est fréquenté<br />

par un Bélier qui, sous le nom de Bellérophon, stationne lui aussi au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne.<br />

Mais là est la différence : si la constellation nommée Céphée ne <strong>des</strong>cend jamais<br />

complètement au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (en quoi elle est une figure astrale<br />

quasi circumpolaire), le Bélier, lui, passe régulièrement au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne. Et<br />

comme il rejoint <strong>les</strong> Poissons à c<strong>et</strong> instant, c’est comme s’il quittait le royaume d’un<br />

Pro<strong>et</strong>us dont le nom scientifique est Céphée, pour celui d’un Iobatès qui, en tant<br />

qu’expression de l’un <strong>des</strong> deux Poissons, a pour royaume un espace dominé par la<br />

Baleine <strong>et</strong> ses étoi<strong>les</strong>.<br />

Et si Pro<strong>et</strong>us est Céphée, son fils Mégapenthès est la Girafe (elle qui tue Persée quand<br />

celui-ci, contrairement à elle, passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon).<br />

Quant à l’épouse d’un Pro<strong>et</strong>us qui est Céphée (son nom est Antée, variante<br />

Sthénobée), au lieu d’être représentée (ce qui serait pure logique) par Cassiopée, elle l’est<br />

par Andromède.<br />

Mais là est le problème : si Danaé, la mère de Persée, est représentée par Cassiopée,<br />

Acrisios, qui est le père de Danaé, est forcément Céphée.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Attendu, à partir de là, que Pro<strong>et</strong>us est le frère jumeau d’Acrisus (un jumeau qui est en<br />

réalité le cad<strong>et</strong> de ce même Acrisius) ; <strong>et</strong> attendu également qu’il a pour épouse une<br />

Andromède qui a été précipitée dans <strong>les</strong> flots par un Bélier représenté par Bellérophon, ce<br />

même Pro<strong>et</strong>us ne peut être qu’une seule chose : le cheval Pégase.<br />

Quant à son fils Mégapenthès (alias Meganpente, ou Megapenthée) il est la Girafe<br />

(elle qui tue Persée quand la constellation du même nom passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon).<br />

Ce faisant, le fils de Pro<strong>et</strong>us ne fait que venger la mort de son père, ce père tué par<br />

Persée au moment où celui-ci rétablit Acrisios sur le trône d’Argos.<br />

Manière de dire que Pégase (alias Pro<strong>et</strong>us) passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon<br />

quand Pro<strong>et</strong>us est tué par un Persée qui se situe, lui, au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Et comme Céphée, demeure, durant le même temps, au-<strong>des</strong>sus de la même ligne, c’est<br />

comme si Acrisius avait r<strong>et</strong>rouvé son pouvoir à c<strong>et</strong> instant.<br />

Supposons un instant, à partir de là, que <strong>les</strong> acteurs mentionnés ici étaient <strong>des</strong> êtres<br />

humains en chair <strong>et</strong> en os.<br />

Les mêmes sont devenus <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations avec le temps.<br />

Dans c<strong>et</strong>te optique, on peut considérer qu’un personnage comme Acrisius a été<br />

catastérisé en Céphée par <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> qui, à l’image de Zeus/Jupiter, étaient eux aussi <strong>des</strong><br />

figures astra<strong>les</strong>.<br />

Ceci dit, on peut également considérer que <strong>les</strong> acteurs étaient immédiatement <strong>des</strong><br />

planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, un personnage comme Acrisius était d’emblée la constellation de<br />

Céphée, un Céphée dont la fille (son nom est Danaé) était représentée par Cassiopée.<br />

C’est donc elle, Cassiopée/Danaé, qui fut enfermée dans une tour forteresse<br />

(représentée ici par la Voie Lactée) par un père qui ne voulait pas qu’elle conçut un fils<br />

qui, d’après l’oracle consulté par lui, l’aurait renversé de son trône une fois adulte, souhait<br />

qui, comme nous le savons maintenant, échoua lamentablement dans la mesure où la<br />

planète Jupiter (représentée par Zeus) conçut Persée (qui est ici la constellation du même<br />

nom) en s’accouplant avec Cassiopée/Danaé après s’être déguisée en pluie d’or afin de<br />

mieux pénétrer dans la tour où était enfermée Danaé.<br />

****<br />

C<strong>et</strong> Acrisius, on le r<strong>et</strong>rouve dans une autre séquence qui nous apprend qu’il fut tué<br />

accidentellement par son p<strong>et</strong>it-fils durant <strong>les</strong> fêtes funéraires organisées en l’honneur du<br />

devin Polydectès, lequel Podydecès fut tué à son tour par un Persée qui, pour ce faire, se<br />

servit de la tête de la Méduse (elle qui avait le don de pétrifier tout ceux qui la regardaient<br />

droit dans <strong>les</strong> yeux).<br />

On peut donc en déduire, si la Méduse est la comète Pons Brooks, que sa tête se situe<br />

à proximité du Dragon, de Céphée ou du cheval Pégase. Et parce que la tête de la comète<br />

passe tout près de l’étoile Deneb du Cygne, on peut identifier c<strong>et</strong>te étoile - ou la<br />

constellation du Cygne dans sa totalité - au devin Polydectès.<br />

<strong>Quand</strong> donc <strong>les</strong> textes nous apprennent que ce même Polydectes est pétrifié par la tête<br />

d’une Méduse dont Persée se sert pour tuer ses adversaires, nous sommes au moment<br />

précis où la comète Pons Brooks passe à proximité immédiate de l’étoile Deneb du<br />

Cygne.<br />

Nous sommes conforté dans c<strong>et</strong>te interprétation par le fait que c’est le devin Polydectès<br />

en personne qui, pour se débarrasser d’un Persée qui est en train de le gêner dans sa<br />

conquête de sa mère Danaé, lui ordonne d’aller combattre la Méduse <strong>et</strong> de lui ramener sa<br />

tête.<br />

Le devin peut donner c<strong>et</strong> ordre à Persée pour la bonne raison que la comète Pons<br />

Brooks (représentée ici par la Méduse) passe tout près de l’étoile Deneb du Cygne durant<br />

sa trajectoire à travers la sphère cé<strong>les</strong>te. Et comme elle se rapproche de la constellation<br />

nommée Persée durant son parcours, celle-ci (représentée ici par le héros du même nom)<br />

est bien obligé de la combattre en s’aidant pour cela du bouclier protecteur d’Athéna <strong>et</strong><br />

d’autres instruments qu’il est inutile de détailler ici.<br />

Et quand Acrisius, le grand-père de Persée, est tué accidentellement par ce même<br />

Persée, durant <strong>les</strong> jeux accompagnant <strong>les</strong> funérail<strong>les</strong> de Polydectès ; si, à partir de là, on<br />

part du principe qu’Acrisius est Céphée, l’obj<strong>et</strong> lancé par un Persée qui est la constellation<br />

du même nom, durant <strong>les</strong> jeux organisés en l’honneur de la mort d’un Polydectès qui est<br />

lui-même l’étoile Deneb du Cygne, c<strong>et</strong> obj<strong>et</strong>-là, qui ressemblait à un disque ou à un pal<strong>et</strong>,<br />

serait volontiers assimilable à une comète si l’on pouvait prouver, à l’aide <strong>des</strong> logiciels<br />

d’astronomie (<strong>et</strong> notamment à l’aide du logiciel MyStars! dont nous nous servons dans la<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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présente étude), qu’un obj<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te sorte a effectivement traversé le ciel, dans un sens<br />

Persée-Céphée, au VIII e ou au VII e siècle avant JC. Mais comme ce n’est pas le cas (du<br />

moins à la lumière de nos propres recherches), on peut en déduire que l’obj<strong>et</strong> lancé par<br />

Persée sur Acrisius est l’amas M31 d’Andromède (appelé également Grande Galaxie<br />

d’Andromède), ou quelque chose d’approchant.<br />

61. Qui était réellement la Méduse ? / rôle <strong>et</strong> place de Belléros, le frère<br />

de Bellérophon / Belléros <strong>et</strong> Bélus : mêmes personnages à l’aune du<br />

sabéisme<br />

Pour en revenir à la Méduse, on peut également identifier celle-ci à l’étoile Algol de<br />

Persée (comme on le verra plus loin en étudiant <strong>les</strong> aventures de Persée). Avec ce<br />

résultat que Polydectès est à chercher du côté d’Orion plutôt que du côté du Cygne <strong>et</strong> de<br />

son étoile Deneb.<br />

A ceci près qu’il faut une certaine imagination, après avoir examiné <strong>les</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes,<br />

pour voir dans le cheval Pégase le fils, non seulement de Poséidon, mais également d’une<br />

Méduse que l’on suppose être ici l’étoile Algol de Persée.<br />

En revanche, si la Méduse était une comète Pons Brooks qui naît dans le Dragon avant<br />

de poursuivre sa route en traversant <strong>les</strong> constellations mentionnées ci-après : Pégase, <strong>les</strong><br />

Poissons, la Baleine, Fornax <strong>et</strong> finalement Eridanus, on comprend déjà mieux pourquoi le<br />

cheval en question est le fils de la Méduse <strong>et</strong> de Poséidon.<br />

Et l’on comprend aussi pourquoi Persée utilise la tête de la Méduse pour tuer un<br />

monstre marin représenté par la Baleine, ou, autre événement, pour fossiliser ou pétrifier<br />

un Atlas représenté, au choix, par la constellation d’Orion, par la Voie Lactée située à<br />

proximité, ou enfin par la constellation d’Eridanus.<br />

Tout cela pour dire que la Méduse désigne, au choix, la comète Machholz 1 ou la<br />

comète Pons Brooks (<strong>et</strong> plus probablement la seconde que la première), comparée à une<br />

Chimère qui renvoie, elle, à la comète Swift Tuttle.<br />

Et parce que le Bélier (représenté ici par Bellérophon) se situe présentement au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon, la constellation chargée de l’emmener au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te<br />

ligne est le cheval Pégase, un Pégase grâce auquel Bellérophon (alias le Bélier) vaincra la<br />

Chimère (alias la comète Swift Tuttle) durant son duel avec elle.<br />

Auparavant, ce même Bélier, après avoir tué un tyran de Corinthe (mais peut-être<br />

s’agit-il de son propre frère - son nom est, au choix, Déliadès ou Bellérus - lequel est alors<br />

représenté, vu la position <strong>des</strong> constellations sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, par celui <strong>des</strong> deux<br />

Poissons qui se situe en position vertical - plus précisément en position oblique - par<br />

rapport à la ligne de l’Ecliptique) ; auparavant, disions-nous, la constellation du Bélier,<br />

après avoir tué le Poisson vertical associé à la constellation <strong>des</strong> deux Poissons, se rend<br />

auprès d’un Pro<strong>et</strong>us que nous avons finalement identifié, après bien <strong>des</strong> tergiversations<br />

ou <strong>des</strong> valses hésitations, à la constellation nommée Pégase.<br />

Manière de dire que le Bélier rejoint Pégase dans la partie visible du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te après avoir stationné dans son espace invisible (lui-même, espace invisible, se<br />

situant au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon).<br />

Quant au meurtre de Belléros par Bellérophon, attendu que le premier nommé est l’un<br />

<strong>des</strong> deux Poissons, il a lieu quand <strong>les</strong> Poissons, Persée <strong>et</strong> le Bélier quittent tous <strong>les</strong> trois<br />

la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te pour sa partie invisible. En d’autres termes, il a lieu<br />

quand tous <strong>les</strong> trois passent au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon – étant entendu que le<br />

Poisson vertical se situe déjà au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là après avoir été tué par un<br />

Bélier qui demeure, quant à lui, au-<strong>des</strong>sus de la même ligne.<br />

Et parce que <strong>les</strong> trois constellations <strong>des</strong>cendent, à c<strong>et</strong> instant, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, cela signifie que nous sommes la veille au soir d’un lendemain durant lequel <strong>les</strong><br />

mêmes monteront au lieu de <strong>des</strong>cendre sur ce même planisphère, montée qui leur<br />

perm<strong>et</strong>tra alors, en passant au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, de quitter la partie invisible<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te pour sa partie visible.<br />

Et parce que le Bélier se situe, à tel moment du lendemain, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, comparé à un Persée qui se situe, lui, pour moitié au-<strong>des</strong>sous <strong>et</strong> pour moitié au<strong>des</strong>sus<br />

de c<strong>et</strong>te ligne-là, cela signifie qu’au moment où le Bélier quitte l’espace invisible<br />

pour l’espace visible du planisphère cé<strong>les</strong>te, Persée est, quant à lui, entièrement visible<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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sur ce même planisphère (ce qui présuppose que toute la figure incarnée par lui a passé<br />

au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon).<br />

Mais là est le côté intéressant de c<strong>et</strong>te affaire : dans la mesure où, sous le nom de<br />

Pro<strong>et</strong>us, la constellation nommée Pégase est une purificatrice (probablement en raison du<br />

fait qu’elle se situe à l’extérieur de la Voie Lactée), c’est elle qui lave la souillure associée<br />

au meurtre commis par un Bellérophon qui est le Bélier, sur la personne d’un Belléros en<br />

qui nous avons vu l’un <strong>des</strong> deux Poissons.<br />

Et parce que notre Bélier va snober une Antée qui était probablement, vu la luminosité<br />

de l’étoile Almaak d’Andromède, son expression, il sera exilé par un Pro<strong>et</strong>us qui est le<br />

nom poétique d’une constellation nommée Pégase (<strong>et</strong> non pas Persée, comme nous<br />

l’avons soutenu par erreur plus haut), vers un Iobatès que nous avons identifié plus haut à<br />

l’un <strong>des</strong> deux Poissons (en quoi il est le même personnage que Belléros).<br />

62. Lieu <strong>et</strong> place du meurtre accidentel de Belléros par Bellérophon /<br />

rôle de Diane/Artémis dans c<strong>et</strong>te affaire<br />

Et puisque nous en sommes à Belléros, Pierre Commelin nous informe, dans sa<br />

Mythologie grecque <strong>et</strong> romaine, que le meurtre de Bellérophon sur la personne de son<br />

frère Belléros a eu lieu au cours d’une chasse, ce qui présuppose que la déesse<br />

chasseresse (qui s’appelait Diane/Artémis <strong>et</strong> représente, dans la variante sabéenne du<br />

récit, la planète Lune durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique) est proche<br />

du Bélier à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te même planète Lune traverse <strong>les</strong> deux Poissons au moment précis<br />

où ceux-ci sont également traversés par la comète Bo<strong>et</strong>hin durant son propre parcours<br />

(lequel débute à la frontière entre la Baleine <strong>et</strong> <strong>les</strong> Poissons <strong>et</strong> se termine dans Persée<br />

après avoir traversé le Triangle) ; si, sachant cela, on prend pour point d’ancrage la<br />

période comprise entre le début du mois d’octobre <strong>et</strong> le milieu du mois de décembre de<br />

l’année 670 BC, on peut en déduire que le tyran de Corinthe qui, sous le nom de Belléros,<br />

est tué par Bellérophon, est c<strong>et</strong>te comète.<br />

Et à supposer que Belléros (qui était à la fois le tyran de Corinthe <strong>et</strong> le frère de<br />

Bellérophon) était représenté par l’un <strong>des</strong> deux Poissons, c’est alors Pyrène (variante<br />

Pyrèné - dont le nom semble avoir partie liée avec le feu) qui incarnait la comète Bo<strong>et</strong>hin.<br />

Quant au frère de Bellérophon, peut-être s’appelait-il Déliadès au lieu de s’appeler<br />

Belléros (un Déliadès qui, comme Bellérophon, était le fils de Glaucus <strong>et</strong> d’Eurynomé -<br />

variante Eurymède).<br />

Et peut-être ce frère tué par Bellérophon s’appelait-il Alciménès, du moins si l’on en<br />

croit un Apollodore qui, au vu <strong>des</strong> sources consultées par lui, cite ce personnage en<br />

compagnie de Délia<strong>des</strong> <strong>et</strong> de Pirène [a] comme acteur possible ayant été tué<br />

accidentellement par le héros.<br />

[Note a : cf. Bibliothèque d’Apollodore, livre II, section 3, paragraphes 1 <strong>et</strong> 2]<br />

Sachant, à partir de là, que la particule Alk (qu’on lit dans Alcyménès) renvoie à l’idée<br />

de force ou de puissance, on peut en déduire que ce personnage est la constellation de la<br />

Baleine sous un autre nom.<br />

Ceci dit, on peut également, si l’on part du principe que Bellérophon incarne une<br />

constellation du Bélier qui se situe elle-même sur le parcours traversé par <strong>les</strong> planètes du<br />

système solaire durant leur rétrogradation par rapport aux étoi<strong>les</strong> ou aux constellations ;<br />

on peut également, disions-nous, identifier le personnage tué par lui à l’une de ces<br />

planètes (laquelle est alors, au choix, le soleil, la planète Mars ou la planète Jupiter).<br />

Et encore, attendu que la planète concernée, au lieu de circuler normalement, est tuée<br />

par le héros, on doit considérer qu’elle fait une boucle à c<strong>et</strong> instant (elle qui a le don de la<br />

faire reculer le long de la ligne de l’Ecliptique).<br />

Or c’est bien le cas, par exemple, de la planète Jupiter lorsque celle-ci stationne à la<br />

hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, <strong>et</strong> ce à une époque qui voyait également la comète Bo<strong>et</strong>hin se<br />

manifester dans le ciel (elle-même traversant <strong>les</strong> Poissons <strong>et</strong> le Triangle avant de mourir<br />

dans Persée [a]) une comète Bo<strong>et</strong>hin qui effectua, si l’on prend le VIIe siècle avant JC<br />

comme base temporelle, le parcours suivant sur le planisphère cé<strong>les</strong>te (du moins, si l’on<br />

se réfère aux données révélées par le logiciel MyStars!) :<br />

• elle naquit dans <strong>les</strong> deux Poissons le 15 octobre de l’année 670 BC<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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• elle pénétra dans le Triangle le 17 novembre de l’année 670 BC (une comète qui<br />

entre-temps a augmenté sa faible luminosité, elle-même ayant probablement une<br />

couleur verte à c<strong>et</strong> instant)<br />

• elle pénétra dans Persée le 28 novembre de l’année 670 BC<br />

• enfin elle termina sa course dans c<strong>et</strong>te même constellation le 13 décembre de l’année<br />

670 BC]<br />

[Note a : c<strong>et</strong>te comète a une magnitude comprise entre 4,91 <strong>et</strong> 6,44, du moins si l’on<br />

observe sa trajectoire dans le ciel à 6 heures du matin, comparée à une magnitude<br />

supérieure à 6 si l’on observe sa trajectoire à 3 heures du matin – ce qui présuppose<br />

qu’elle est invisible, à l’œil nu, à c<strong>et</strong>te heure-là]<br />

63. Différents scénarios possib<strong>les</strong>, à propos du meurtre de la Chimère<br />

par Bellérophon, qui tous dépendent de la définition de la Chimère /<br />

quelques précisions à propos du cheval Pégase<br />

Maintenant, si l’on sait que Bellérophon tuera bientôt une Chimère qui était la comète<br />

Swift Tuttle ; <strong>et</strong> si l’on sait aussi que celle-ci se manifesta dans le ciel durant la période<br />

antique comprise entre <strong>les</strong> mois de mai <strong>et</strong> d’août de l’année 599 BC, on peut en déduire<br />

que Belléros est la planète Jupiter (elle-même s’appelant Bel ou Bélus sur le domaine<br />

mésopotamien ancien), planète qui se tient, à c<strong>et</strong> instant, à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, ou, ce<br />

qui revient au même, au tout début du Taureau.<br />

Reste à préciser que ce n’est pas tant le Bélier en soi qui tue la planète Jupiter (sousentendu<br />

: lorsque celle-ci quitte ce même Bélier pour le Taureau), que la comète Swift<br />

Tuttle lorsque c<strong>et</strong>te dernière traverse le Taureau à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir dans la comète en question l’arme dont se sert Bellérophon<br />

pour tuer Belléros (un Belléros qui, comme nous venons de le voir, incarne une planète<br />

Jupiter qui s’appelait Bel, ou Bélus, sur le domaine mésopotamien ancien).<br />

Supposons, à partir de là, que nous soyons le 5 juin de l’année 599 BC à 2h30 du<br />

matin.<br />

En ce cas, la comète Swift Tuttle ne s’est pas encore manifestée dans Persée.<br />

Quant au Bélier, il se situe, à c<strong>et</strong> instant, juste au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Si, à partir de là, on fait défiler <strong>les</strong> jours à la même heure de 2h 30, on observe ceci : a)<br />

le Bélier est en train de se manifester dans la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te ; b) la<br />

comète Swift Tuttle est née dans Persée, elle qui va bientôt traverser la ligne de<br />

l’Ecliptique à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Et parce que la constellation nommée Pégase emmène le Bélier dans la partie visible<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te (elle-même se situant au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon), <strong>les</strong><br />

poètes ont considéré que Bellérophon enfourche le cheval Pégase au moment d’affronter<br />

victorieusement la Chimère (elle qui sera tuée par le héros, si l’on regarde <strong>les</strong> cartes du<br />

ciel, à la lumière du logiciel MyStars!, à la date exacte du 29 juin de l’année 599 BC - étant<br />

précisé que la mort de la Chimère coïncide ici avec la traversée de l’Ecliptique par la<br />

comète Swift Tuttle).<br />

Et à supposer que celle-ci mourait en cessant de diffuser sa lumière dans le ciel, cela<br />

signifie qu’elle stationne alors dans l’Hydre mâle, ce qui nous renvoie au mois de juill<strong>et</strong> de<br />

l’année 599 BC.<br />

Et encore, sachant que l’Hydre mâle <strong>et</strong> la Dorade (qui sont <strong>les</strong> deux dernières<br />

constellations traversées par la comète Swift Tuttle) sont invisib<strong>les</strong> depuis l’hémisphère<br />

nord de la Terre, contrairement à Eridanus <strong>et</strong> aux autres constellations traversées par la<br />

comète, on peut en déduire, vu la position d’Eridanus par rapport au Bélier, que<br />

Bellérophon (alias la constellation du Bélier) est bel <strong>et</strong> bien responsable de la mort d’une<br />

Chimère représentée ici par la comète Swift Tuttle.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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****<br />

Dernière remarque, avant de changer de suj<strong>et</strong>, à propos du cheval Pégase.<br />

A son suj<strong>et</strong>, <strong>les</strong> textes précisent que ce personnage stationnait près de la fontaine de<br />

Pirène, avant que Bellérophon ne l’enfourchât, sur recommandation d’Athéna (ou, autre<br />

variante, sur recommandation du devin Polyide), au moment d’affronter la Chimère.<br />

96


Sachant, à partir de là, que la planète Jupiter <strong>et</strong> la comète Swift Tuttle fréquentent tous<br />

<strong>les</strong> deux l’amas globulaire <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, on peut identifier la fontaine de Pirène à ces<br />

mêmes Pléia<strong>des</strong>.<br />

Quant à Pirène, s’il est la même chose, en termes sabéens, que Belléros, il est alors<br />

représenté par la planète Jupiter.<br />

Maintenant, si Pyrène (écrit également Pirène) était une nymphe, celle-ci est alors l’une<br />

<strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> (Electre, Alcyone, <strong>et</strong>c.)<br />

Tout cela souffre néanmoins du vice rédhibitoire selon lequel c’est le cheval Pégase (<strong>et</strong><br />

non une autre étoile ou constellation) qui buvait l’eau fraîche de la fontaine de Pyrène,<br />

avant d’être monté par Bellérophon.<br />

On est donc obligé de rectifier le tir en considérant que la fontaine de Pirène est<br />

probablement représentée par l’amas M31 d’Andromède, avec une Pyrène qui est alors<br />

dans le rôle de l’étoile Alpheratz d’Andromède.<br />

Quant à c<strong>et</strong>te Athéna qui recommanda au héros d’enfourcher le cheval Pégase, elle<br />

incarne une planète Vénus qui est déjà dans <strong>les</strong> Gémeaux lorsque se manifeste la comète<br />

Swift Tuttle, une Vénus/Athéna qui stationnait dans <strong>les</strong> Poissons ou dans le Bélier<br />

lorsqu’elle recommanda au héros Bellérophon de capturer le cheval Pégase.<br />

Et l’on peut considérer que c<strong>et</strong>te même Athéna stationnait, sous <strong>les</strong> traits de la planète<br />

Vénus, quasiment au même endroit lorsqu’elle donna à Persée le bouclier qui permit à ce<br />

héros d’affronter la gorgone Méduse sans devoir subir, de sa part, un regard qui avait le<br />

don de changer en pierre tous ceux qui osaient la regarder droit dans <strong>les</strong> yeux.<br />

Et encore, si l’on part du principe que le bouclier protecteur donné par Athéna est la<br />

Lune ; attendu, à partir de là, que la Méduse est la comète Pons Brooks, l’étude <strong>des</strong><br />

cartes cé<strong>les</strong>tes (ici à la lumière du logiciel MyStars!) montre que Vénus stationne au<br />

voisinage du Capricorne <strong>et</strong> du Verseau, en compagnie du soleil <strong>et</strong> de la planète Mercure<br />

(représentée alors par Hermès) lorsque la comète Pons Brooks se rapproche au plus près<br />

de Persée.<br />

Maintenant, si l’on part du principe que le bouclier d’Athéna est représenté par une<br />

Lune qui fait alors écran entre Persée d’un côté <strong>et</strong> la comète Pons Brooks de l’autre, on<br />

arrive à ce résultat que c<strong>et</strong>te dernière stationne dans la Baleine, comparée à une planète<br />

Vénus qui stationne, au même instant, dans la partie du Verseau située côté Poissons.<br />

64. R<strong>et</strong>our à Sarpédon, Minos <strong>et</strong> Rhadamanthe / rôle <strong>et</strong> place de<br />

Milétos/Atymnios à l’aune du sabéisme<br />

Après ce détour <strong>des</strong>tiné à préciser le rôle sabéen, entre autres, de Bellérophon, il est<br />

temps de revenir à un Sarpédon dont nous avons vu qu’il est lié au premier nommé par sa<br />

mère Laodamie, elle-même étant la fille de Bellérophon.<br />

Sachant que Bellérophon est la constellation du Bélier, on peut en déduire que sa fille<br />

est l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, elle-même engendrant un Sarpédon en qui l’on peut voir,<br />

au choix, l’étoile Aldébaran du Taureau ou telle autre étoile.<br />

A part cela, Pierre Commelin nous apprend (cf. op. cit.) que Sarpédon avait deux frères,<br />

Minos <strong>et</strong> Rhadamanthe, qui, contrairement à lui, étaient Juges <strong>des</strong> Enfers ; que tous <strong>les</strong><br />

trois habitaient en Crète, où ils avaient été conçus par une mère qui, au lieu de s’appeler<br />

Laodamie s’appelait Europe (laquelle est montrée assise sous un platane au pied duquel<br />

se trouve un aigle auquel elle tourne le dos) ; un Sarpédon qui se disputa avec Minos (liton<br />

dans le site http://fr.wikipedia.org/wiki/Sarpédon) pour l’amour du jeune Milétos (ou<br />

Atymnios) <strong>et</strong> que, vaincu par Minos, il quitta la Crète pour la Cilicie où était installé son<br />

oncle Cilix. En fait, ce sont <strong>les</strong> trois frères, si l’on en croit l’encyclopédie MSN Encarta, qui<br />

convoitaient ce beau jeune homme qui, en donnant sa préférence à Sarpédon, fut, pour<br />

c<strong>et</strong>te raison même, chassé de Crète, d’où il se rendit en Asie Mineure, plus précisément<br />

en la cité de Mil<strong>et</strong> (une cité qui d’ailleurs n’existait pas encore puisqu’il en fut lui-même le<br />

fondateur).<br />

Quant à Sarpédon, après avoir vainement disputé le pouvoir, en Crète, à Minos, il quitta<br />

à son tour la Crète pour l’Asie Mineure, plus précisément pour la Cilicie.<br />

Tout ceci étant posé, on constate que dans c<strong>et</strong> extrait le personnage clé est sans<br />

contredit le jeune Milétos (appelé également Atymnios).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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S’agissant de Milétos, Apollodore nous apprend qu’il était le fils d’Apollon <strong>et</strong> d’Aria, la<br />

fille de Cléochos.<br />

Quant à Atymnios, il se trouve que, d’après la documentation en notre possession, son<br />

nom apparaît une première fois sous la plume d’un Homère qui, dans l’Iliade, en fait un<br />

Troyen tombé sous la lance aiguë d’Antiloque, le fils de Nestor, un Atymnios qui avait pour<br />

frère Maris, tué lui aussi, mais c<strong>et</strong>te fois par Thrasymède, le fils de Nestor, <strong>les</strong> deux<br />

trépassés comptant parmi <strong>les</strong> fidè<strong>les</strong> amis d’un Sarpédon dont <strong>les</strong> assauts étaient<br />

concomitants de ceux d’Hector, le grand guerrier troyen, <strong>et</strong> qui étaient eux-mêmes <strong>les</strong> fils<br />

d’un Amisodaros qui avait nourri, à l’époque, l’invincible Chimère.<br />

Sachant par ailleurs (i.e. par la bouche d’un Tlépolème qui s’exprime ici dans l’Iliade <strong>et</strong><br />

qui était lui-même, tour à tour le fils d’Héraclès <strong>et</strong> d’Astycho - la fille du roi d’Ephyre -, <strong>et</strong><br />

l’un <strong>des</strong> prétendants d’Hélène), sachant, disions-nous, que Sarpédon était à la fois le<br />

conseiller <strong>et</strong> le commandant <strong>des</strong> Lyciens, on peut en déduire, si Hector est la constellation<br />

d’Orion, que Sarpédon n’est pas éloigné d’elle sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, non plus que de<br />

Lyciens qui étaient probablement représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, un Sarpédon<br />

qui, bien que b<strong>les</strong>sé durant son duel avec Tlépolème, finira par le tuer, lui-même étant tué<br />

à son tour durant son duel avec Patrocle, le compagnon aimé d’Achille ; lui-même,<br />

Sarpédon, étant épaulé, durant son duel avec Patrocle, par un Thrasymède [a] qui était<br />

son illustre écuyer <strong>et</strong> qui fut touché (sans doute mortellement) par Patrocle, un Patrocle<br />

dont le cheval (son nom est Pédasus, lequel servait également de monture à Achille) sera<br />

mortellement touché à l’épaule droite par Sarpédon.<br />

[Note a : à noter que le Thrasymède écuyer de Sarpédon est écrit Thrasydème aux vers<br />

449 à 486 de la section XVI de l’Iliade - ici sous la traduction de Robert Flacilière, éditions<br />

Gallimard 1955 ; alors qu’il semble exister un autre Thrasymède aux vers 311à 346 de la<br />

même section, qui est là l’un <strong>des</strong> fils de Nestor, l’autre étant Antiloque. Mais peut-être<br />

l’écuyer de Sarpédon s’appelait-il réellement Thrasydème, comparé à un fils de Nestor qui<br />

s’appelait Thrasymède].<br />

Si, à partir de là, on identifie Pédasus au cheval Pégase, <strong>et</strong> que l’on identifie Patrocle à<br />

l’une <strong>des</strong> planètes du système solaire (Mars, Mercure, <strong>et</strong>c.), on peut en déduire que<br />

Sarpédon n’est pas éloigné de c<strong>et</strong>te constellation. Et il n’est pas éloigné non plus de la<br />

Baleine (du moins si l’on assimile <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de c<strong>et</strong>te dernière aux Lyciens).<br />

En revanche, si Hector était représenté par l’Hydre, <strong>les</strong> Lyciens sont alors à chercher du<br />

côté <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> du Lynx, ou, autre variante, de cel<strong>les</strong> du Loup.<br />

Sachant par ailleurs que Sarpédon sera transporté, une fois décédé, en Lycie, par <strong>les</strong><br />

<strong>dieux</strong>, on peut voir en lui une étoile ou une constellation qui rejoint la Baleine dans<br />

l’espace invisible (à supposer bien sûr que <strong>les</strong> Lyciens soient <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de c<strong>et</strong>te<br />

constellation), un Sarpédon qui, pour c<strong>et</strong>te raison même, n’est pas loin de s’identifier au<br />

Bélier.<br />

Ceci dit, vu la position <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> à leur coucher, on peut également voir en Sarpédon<br />

l’étoile Rigel d’Orion.<br />

65. Rôle <strong>et</strong> place <strong>des</strong> Termi<strong>les</strong>, <strong>des</strong> Solymes <strong>et</strong> <strong>des</strong> Amazones à l’aune<br />

du sabéisme / Atymnios vu par Immanuel Vélikovsky <strong>et</strong> par Frédéric<br />

Creuzer<br />

A part cela, Hérodote, à la section I de son Enquête, nous apprend que « lorsque<br />

Lycos, fils de Pandion, fut chassé d’Athènes par son frère Égée, il se rendit chez <strong>les</strong><br />

Termi<strong>les</strong> auprès de Sarpédon; <strong>et</strong> du nom de Lycos vint par la suite le nom de Lyciens. »<br />

On r<strong>et</strong>rouve <strong>les</strong> Termi<strong>les</strong> dans c<strong>et</strong> extrait tiré du site intern<strong>et</strong><br />

http://www.mediterranees.n<strong>et</strong>/geographie/strabon/XII-8.html :<br />

Partis de Crète, sous la conduite de Sarpédon, frère de Minos <strong>et</strong> de Rhadamanthe, <strong>les</strong><br />

Termi<strong>les</strong> avaient donné leur nom au peuple antérieurement connu (c'est Hérodote qui<br />

nous l'apprend : I, 173 ; VII, 92) sous le nom de Milyes, <strong>et</strong> plus anciennement encore sous<br />

le nom de Solymes, mais le fils de Pandion, Lycus, était survenu, qui de son propre nom<br />

<strong>les</strong> avait appelés <strong>les</strong> Lyciens. C<strong>et</strong>te tradition, on le voit, tendrait à identifier <strong>les</strong> Solymes <strong>et</strong><br />

<strong>les</strong> Lyciens. Homère toutefois semble <strong>les</strong> avoir considérés comme deux peup<strong>les</strong> distincts,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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car il fait partir Bellérophon de la Lycie «pour aller combattre <strong>les</strong> illustres Solymes» (Il. VI,<br />

184), <strong>et</strong>, parlant un peu plus loin d'Isandre, fils de ce héros, il nous le montre «succombant<br />

sous <strong>les</strong> coups de Mars dans le temps où lui aussi combattait contre <strong>les</strong> Solymes» (Il. VI,<br />

199). Ajoutons que, suivant Homère, Sarpédon était né dans la Lycie même.<br />

Sachant, à partir de là, que Bellérophon combattit la tribu guerrière <strong>et</strong> montagnarde <strong>des</strong><br />

Solymes avant de se mesurer à <strong>des</strong> Amazones que l’on peut identifier aux Pléia<strong>des</strong>, on<br />

peut considérer que <strong>les</strong> Solymes sont <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qui appartiennent, au choix, à Persée ou<br />

au Taureau (pour autant bien sûr que cel<strong>les</strong>-ci stationnent à proximité immédiate de la<br />

ligne de l’Ecliptique).<br />

Ceci dit, on peut également identifier, comme on l’a fait plus haut, <strong>les</strong> Solymes aux<br />

étoi<strong>les</strong> du Dragon (<strong>et</strong> notamment à ces deux étoi<strong>les</strong> nommées Etamin <strong>et</strong> Rastaban), un<br />

Dragon qui représentait, à l’époque, à travers son étoile HR4927, le pôle nord cé<strong>les</strong>te.<br />

Quant aux Amazones, dans la mesure où <strong>les</strong> figures astra<strong>les</strong> représentées par el<strong>les</strong><br />

sont censées quitter la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te (une partie qui est ici visible<br />

depuis la Terre), après [a] cel<strong>les</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> du Dragon qui, sous le nom de Rastaban <strong>et</strong><br />

d’Etamin, passeront el<strong>les</strong> aussi au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là (contrairement aux autres<br />

étoi<strong>les</strong> du Dragon qui sont, el<strong>les</strong>, constamment visib<strong>les</strong> sur le planisphère cé<strong>les</strong>te) ; si à<br />

partir de là, on considère que <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Rastaban <strong>et</strong> Etamin sont <strong>les</strong> Solymes, cela<br />

revient à dire que <strong>les</strong> Amazones, au lieu d’être représentées par <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> (comme<br />

nous l’avons conjecturé plus haut par erreur), sont représentées par <strong>les</strong> nombreuses<br />

étoi<strong>les</strong> associées à l’amas globulaire M31 d’Andromède (el<strong>les</strong>-mêmes se situant<br />

beaucoup plus près du Bélier que <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> du Dragon).<br />

[Note a : ce départ, qui correspond au passage <strong>des</strong> astres concernés au <strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon, équivaut, ou bien à la mort <strong>des</strong> personnages incarnés par el<strong>les</strong>, ou bien<br />

à leur défaite face à un adversaire incarnant une figure cé<strong>les</strong>te qui continue, elle,à<br />

demeurer au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon - en quoi elle est toujours visible depuis la<br />

Terre]<br />

Quant à Sarpédon, en conseillant <strong>des</strong> Lyciens représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine,<br />

on peut voir en lui, au choix, l’étoile Bellatrix d’Orion ou l’étoile Aldébaran du Taureau<br />

(avec une préférence de notre part pour la seconde nommée).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, le jeune Milétos, variante Atymnios (qui, souvenons-nous, préfère<br />

Sarpédon à ses frères Minos <strong>et</strong> Rhadamanthe) est l’étoile Bételgeuse d’Orion.<br />

Et puisque nous évoquons Atymnios, nous lisons, à son suj<strong>et</strong>, sous la plume<br />

d’Immanuel Vélikovsky : a) qu’il était l’infortuné conducteur du char du Soleil, <strong>et</strong> b) que le<br />

culte d’Atymnios s’adressait à l’Etoile du Soir - qui, précise Vélikovsky, est la même que<br />

l’Etoile du Matin.<br />

On peut donc en déduire que l’étoile en question est l’étoile Sirius (appelée également<br />

Canicule en raison de sa manifestation au mois de la canicule, précisément), une étoile<br />

adorée ici par un jeune Atymnios (variante Milétos) que nous avons identifié tout à l’heure<br />

à l’étoile Bételgeuse d’Orion (elle-même suivant une étoile Aldébaran représentée par<br />

Sarpédon).<br />

D’un autre point de vue, si, comme nous l’avons noté ci-<strong>des</strong>sus, la Chimère est la<br />

comète Swift Tuttle, celui qui, sous le nom d’Amisodaros, la nourrit, se situe forcément sur<br />

sa trajectoire. Et se situent également à proximité de celle-ci, ses deux fils, de même que<br />

Sarpédon.<br />

Si, à partir de là, on laisse tomber l’Horloge, la Dorade <strong>et</strong> l’Hydre mâle (qui sont <strong>les</strong><br />

dernières constellations fréquentées par la comète Swift Tuttle, <strong>et</strong> qui sont également<br />

invisib<strong>les</strong> depuis <strong>les</strong> pays de la Terre situés dans l’hémisphère nord), il nous reste alors<br />

Persée, le Taureau <strong>et</strong> Eridanus (qui sont <strong>les</strong> premières constellations fréquentées par la<br />

comète en question) comme lieux où peuvent éventuellement se situer <strong>les</strong> personnages<br />

mentionnés ici.<br />

Quant à Atymnios, au lieu d’être une constellation ou une étoile (personnage que nous<br />

avons identifié tout à l’heure à l’étoile Bételgeuse d’Orion), peut-être était-il une planète -<br />

laquelle est alors la planète Mercure si Atymnios était le même personnage qu’Attis.<br />

En ce cas, son frère Maris est la planète Mars.<br />

Seulement voilà, si Atymnios était la planète Mercure, une telle information ne nous<br />

aide guère à identifier Minos, Rhamamanthe <strong>et</strong> Sarpédon, en termes de planètes, d’étoi<strong>les</strong><br />

ou de constellations.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Toujours à propos d’Atymnios, nous lisons, sous la plume de Frédéric Creuzer [a], l’extrait<br />

suivant :<br />

[Note a : cf. Religions de l’Antiquité, considérées principalement dans leurs formes<br />

symboliques <strong>et</strong> mythologiques, ouvrage traduit de l’allemand du Dr Frédéric Creuzer,<br />

refondu en partie, complété <strong>et</strong> développé par J.D. Guignaut, membre de l’Institut,<br />

Professeur à la Faculté <strong>des</strong> L<strong>et</strong>tres de Paris, Secrétaire général du Conseil de l'Université<br />

de France, Tome II, Troisième partie, ou Seconde partie, deuxième section : Étu<strong>des</strong><br />

historiques, mythologiques <strong>et</strong> archéologiques, pour servir de Notes <strong>et</strong> d'Éclaircissements<br />

aux Religions de l'Asie occidentale <strong>et</strong> de l'Asie Mineure, de la Grèce <strong>et</strong> de l'Italie ; Paris,<br />

Librairie de Firmin Didot Frères, 1849)]<br />

Maintenant, Aristéas se rapproche à son tour Aristoeus ou Aristée, non-seulement par<br />

le nom, mais aussi par le symbole d'un oiseau, quoique c<strong>et</strong> oiseau soit blanc, au lieu de<br />

noir, <strong>et</strong> qu'au corbeau succède le cygne. Des cygnes traînaient par <strong>les</strong> airs le char dans<br />

lequel Apollon enleva Cyrène, la mère d'Aristée; <strong>des</strong> cygnes envoyés par Apollon<br />

sauvèrent plus d'une fois le fils avec lequel il s'identifie comme Apollon-Aristée. Aristéas <strong>et</strong><br />

Abaris furent, aussi bien qu'Aristée, <strong>des</strong> épiphanies d'Apollon, <strong>et</strong> M. Creuzer adopte<br />

l'opinion de Schwenck, expliquant Abaris par Apollon Aphoeos. Pythagore lui-même fut<br />

considéré comme une de ces épiphanies, <strong>et</strong> c'est Aristote qui nous apprend qu'il était<br />

qualifié par <strong>les</strong> Crotoniates du nom d’Apollon hyperboréen. Abaris le prit pour tel, <strong>et</strong> à ce<br />

titre lui donna en présent la flèche du dieu, qui lui avait servi à traverser <strong>les</strong> airs, <strong>et</strong> que<br />

Pythagore dut employer au même usage, lui qui, au même jour <strong>et</strong> à la même heure, était<br />

vu à Crotone <strong>et</strong> à Métaponte, ou à Métaponte <strong>et</strong> à Tauroménium. Tout annonce qu'il s'agit<br />

ici de généalogies <strong>et</strong> d'actions solaires comme le prouve encore c<strong>et</strong> Àtymnios, fils<br />

d'Emathion <strong>et</strong> de Pégasis, frère de Memnon, p<strong>et</strong>it-fils de l'Aurore, qui, plus heureux que<br />

Phaéthon, fut porté bien <strong>des</strong> fois à travers <strong>les</strong> airs sur le char de Phébus. De même,<br />

Hercule aborda, dans l'esquif ou dans la coupe du soleil, sur <strong>les</strong> côtes de l'île rougie par<br />

<strong>les</strong> feux du couchant, au bord de l'Océan, qu'il menaça de son arc <strong>et</strong> de ses flèches, aussi<br />

bien que le soleil lui-même. Enfin, sur une antique peinture de vase, Apollon-Hélios en<br />

personne, avec l'arc, le carquois <strong>et</strong> la lyre, se voit porté au-<strong>des</strong>sus <strong>des</strong> mers sur un trépied<br />

ailé . Ainsi, dit M. Creuzer, en résumant tous ces traits divers de comparaison, la course<br />

du soleil à travers <strong>les</strong> espaces aériens se lie naturellement aux images du vol, <strong>des</strong> ai<strong>les</strong>,<br />

<strong>des</strong> oiseaux comme le cygne, comme le corbeau, ce dernier l'oiseau prophétique<br />

d'Apollon. A Phébus-Atymnios, s'élevant au haut <strong>des</strong> cieux sur le char du soleil, répond<br />

Hercule qui, dans la coupe solaire, <strong>des</strong>cend vers le couchant. La coupe <strong>et</strong> la flèche sont<br />

rapprochées, <strong>et</strong> celle-ci, à son tour, sert à Abaris <strong>et</strong> à Pythagore-Apollon pour glisser<br />

rapidement du nord-est au sud-ouest. La flèche n'est autre que le rayon du soleil, qui<br />

traverse l'espace en un clin d'oeil. Abaris, prophète d'Apollon, comme Aristéas, comme<br />

Pythagore, est aussi son scribe sacré, <strong>et</strong> c'est avec la flèche qu'il écrit en caractères<br />

solaires, sous la voûte <strong>des</strong> cieux, ou sur la terre en hiéroglyphes, <strong>les</strong> lois divines de justice<br />

<strong>et</strong> de vérité, ces lois qui dissipent l'ignorance, comme le rayon solaire dissipe <strong>les</strong> ténèbres.<br />

L'Hyperboréen Abaris, conclut notre auteur, est donc l'écriture <strong>et</strong> a doctrine cé<strong>les</strong>tes,<br />

personnifiées dans la carrière du soleil <strong>et</strong> dans le cours du temps, sans qu'il soit besoin de<br />

recourir, pour expliquer ce personnage mythique du cortège d'Apollon, incarnation solaire<br />

comme tant d'autres, ni à <strong>des</strong> étymologies trompeuses, ni au fait apparent d'un prophète<br />

humain, sans qu'il faille s'inquiéter de savoir quel poëte ou historien grec put le<br />

représenter d'abord volant par <strong>les</strong> airs sur sa flèche.<br />

66. Rôle <strong>et</strong> place d’Emathion, Tithon, Eos, Memnon, Phinée, Pirithoos,<br />

Chromis <strong>et</strong> d’autres, à l’aune du sabéisme<br />

Sachant, à partir de là, qu’Atymnios est le fils d’un Emathion (lu également Hémathion)<br />

qui était perçu tantôt comme un roi d’Ethiopie - comme tel, il était à la fois le fils de Tithon<br />

<strong>et</strong> d’Eos, la déesse Aurore, ainsi que le frère de Memnon ; tantôt comme un roi de<br />

Samothrace - comme tel, il était à la fois le fils de Zeus <strong>et</strong> d’Electra, l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, <strong>et</strong><br />

le frère, tour à tour de Dardanus, Iasion, Eétion, <strong>et</strong>, plus rarement, d’Harmonie ; tantôt<br />

enfin comme un membre de la cour de Céphée toujours prêt à accomplir <strong>des</strong> actes justes<br />

<strong>et</strong> qui fut tué par un Chromis (dont le nom semble renvoyer à une variété de poisson) qui<br />

était le compagnon de Phinée <strong>et</strong> qui fut tué à son tour par Pirithoos [alias Pirithous, ou<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Peirithoos, ou encore, Peirithous], personnage dont la parèdre s’appelait Hippodamie -<br />

nom qui signifie « dompteur » ou « dresseur » de chevaux], un Pirithoos qui tua également<br />

P<strong>et</strong>raeus - variante P<strong>et</strong>raios - <strong>et</strong> Lycos, <strong>et</strong> aussi - last but not least - Dictys <strong>et</strong> Hélops) ;<br />

bref, sachant qu’Atymnios était le fils d’un Emathion qui fut tué par Chromis, durant le<br />

conflit opposant Persée à Phinée, <strong>et</strong> sachant également que ce même Atymnios avait<br />

pour mère la naïade Pégasis (autre nom possible : Alexirrhoe), fille d’un Grenikos ou d’un<br />

Granicus qui était à la fois l’un <strong>des</strong> fils d’Océanos <strong>et</strong> de Thétys <strong>et</strong> un dieu fleuve ou rivière<br />

qui prenait sa source dans <strong>les</strong> contreforts du mont Ida de la Troade), on a là <strong>des</strong><br />

renseignements fort précieux au moment de définir non seulement Atymnios, mais <strong>les</strong><br />

autres personnages mentionnés dans ce passage.<br />

En eff<strong>et</strong>, durant notre enquête, nous avons déjà posé <strong>les</strong> équations suivantes :<br />

• Electra est l’étoile du même nom associée aux Pléia<strong>des</strong><br />

• Dardanus/Dardanos est l’étoile Alnath du Cocher<br />

• Iasion est l’étoile Bételgeuse d’Orion<br />

• Pégasis est une nymphe dont le nom ressemble au cheval Pégase, ce qui nous<br />

transporte du côté d’Andromède <strong>et</strong> de sa Galaxie, ou, autre variante, du côté<br />

d’Andromède <strong>et</strong> son étoile Alpheratz, laquelle se situe à proximité immédiate de<br />

Pégase<br />

Par ailleurs, si l’on part du principe :<br />

• que Phinée est tour à tour : a) le fils d’Agénor (comme tel il est le roi de la Samothrace<br />

qui promit aux Argonautes, après leur visite <strong>des</strong> Amazones sur l’île de Lemnos, de <strong>les</strong><br />

faire arriver sains <strong>et</strong> sauf en Colchide à condition qu’ils le délivrent <strong>des</strong> Harpies), b) le<br />

frère de Céphée <strong>et</strong> c) l’oncle d’Andromède ; un Phinée qui, jaloux de voir sa nièce, qui<br />

lui avait été promise en mariage, épouser Persée après que celui-ci eut tué le monstre<br />

marin sur le point de la dévorer, sema le carnage <strong>et</strong> la désolation, en compagnie de<br />

ses partisans <strong>et</strong> amis, à l’occasion du banqu<strong>et</strong> organisé en l’honneur du mariage de<br />

Persée <strong>et</strong> d’Andromède ; un Phinée qui, à cause de son comportement outrancier, fut<br />

transformé en pierre, en compagnie de ses compagnons, par un Persée qui utilisa<br />

alors la tête de la Méduse pour accomplir son forfait [sur tous ces suj<strong>et</strong>s, voir Pierre<br />

Commelin, op. cit.]<br />

• que Phébus était l’autre nom (phoibos signifiant « celui qui brille ») attribué à un<br />

Apollon qui est ici la planète Mercure<br />

• enfin qu’Aristée (alias Aristoeus) est lui aussi l’expression, dans le monde <strong>des</strong> héros,<br />

de la planète Mercure<br />

on peut voir en Phinée la constellation du Cygne ou celle du Lézard (<strong>les</strong> deux étant<br />

frappés par la tête d’une Méduse représentée par la comète Pons Brooks).<br />

Et encore, dans la mesure où Phinée sème la terreur, avec ses compagnons (<strong>et</strong><br />

notamment avec un Chromis qui tue Emathion à c<strong>et</strong>te occasion) durant <strong>les</strong> noces de<br />

Persée <strong>et</strong> d’Andromède, on est bien obligé d’en déduire qu’il incarne une étoile ou une<br />

constellation qui est située bien plus près de Persée <strong>et</strong> d’Andromède que ne peuvent l’être<br />

le Cygne ou le Lézard, ce qui nous renvoie du côté du cheval Pégase ou <strong>des</strong> deux<br />

Poissons (étant précisé qu’eux aussi sont frappés par la comète Pons Brooks).<br />

Quant à Emathion, en épaulant Phinée durant le conflit opposant ce dernier à Persée<br />

(un conflit, qui, rappelons-le, a pour obj<strong>et</strong>, le mariage de Persée avec une Andromède qui<br />

était promise au départ à Phinée), dans la mesure où il est tué par un Chromis qui est une<br />

variété de poisson, on peut en déduire que ce poisson-là est la Baleine. Et s’il est la<br />

Baleine, cela signifie que Phinée est le cheval Pégase, <strong>et</strong> cela signifie également<br />

qu’Emathion est la constellation <strong>des</strong> deux Poissons.<br />

Et si, autre variante, Chromis était l’expression <strong>des</strong>dits Poissons, Emathion était alors<br />

représenté par le cheval Pégase, lui-même étant le compagnon d’un Phinée qui est, au<br />

choix, le Lézard ou le Cygne.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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67. Une redéfinition du rôle joué par Emathion <strong>et</strong> par Tithon dans la<br />

variante sabéenne du récit<br />

Le problème, avec une telle représentation, est qu’Emathion était également perçu<br />

comme le fils de Zeus <strong>et</strong> d’une Electra en qui nous avons vu plus haut l’étoile du même<br />

nom (elle-même étant associée aux Pléia<strong>des</strong>).<br />

Or pareille filiation nous oblige à recadrer nos analyses en déplaçant le centre de<br />

gravité de cel<strong>les</strong>-ci du côté du Taureau <strong>et</strong> du Cocher, éventuellement aussi du côté<br />

d’Orion.<br />

On sait par ailleurs qu’Emathion avait pour père un Tithon qui est lui-même le fils de<br />

Laomédon, pour mère une Eos qui est la déesse Aurore - ou de l’Aurore -, <strong>et</strong> pour frère<br />

un Memnon qui était roi <strong>des</strong> Ethiopiens.<br />

On peut donc en déduire - si, comme nous l’avons conjecturé plus haut, Laomédon est<br />

le Bélier - que son fils Tithon, qui était d’une remarquable beauté, est l’étoile Aldébaran du<br />

Taureau.<br />

Il est même la constellation d’Orion si, comme le soulignent certains commentateurs de<br />

l’Iliade <strong>et</strong> de l’Odyssée d’Homère, ce même Orion était perçu à la fois comme un chasseur<br />

<strong>et</strong> comme un jeune homme très beau (au moins aussi beau, précise-t-on, qu’un<br />

Ganymède qui était lui-même la constellation du Verseau).<br />

Quant à la déesse Aurore (alias Eos), à supposer que l’aurore incarnée par elle<br />

débouche sur un ciel nuageux dont <strong>les</strong> nuages, précisément, appartiennent à la Voie<br />

Lactée, elle-même, Aurore, en se tenant devant c<strong>et</strong>te Voie (<strong>et</strong> non derrière), est alors<br />

représentée par l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Et si Tithon est, comme on l’a déjà souligné, l’étoile Aldébaran du Taureau, son fils<br />

Emathion est à chercher du côté <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Bételgeuse ou Bellatrix d’Orion.<br />

Quant à Memnon, il est alors l’étoile Rigel d’Orion.<br />

Maintenant, si Tithon était lui-même c<strong>et</strong> Orion, cela nous oblige à recadrer la définition<br />

<strong>des</strong> autres personnages.<br />

Ceci dit, on peut également assimiler Tithon à l’étoile Bételgeuse d’Orion plutôt qu’à<br />

l’ensemble de la constellation nommée Orion, ce qui libère de la place pour <strong>les</strong> autres<br />

personnages.<br />

Pour autant, que Tithon soit représenté par Orion dans sa totalité, ou qu’il le soit par<br />

son étoile Bételgeuse, dans <strong>les</strong> deux cas cela nous oblige à situer Memnon ailleurs, plus<br />

précisément du côté du Bélier.<br />

Quant à Emathion, s’il est lui-même l’étoile Bételgeuse d’Orion, on ne voit pas, en ce<br />

cas, en quoi un pareil personnage est tué par Chromis durant le mariage de Persée <strong>et</strong><br />

d’Andromède.<br />

En revanche on comprend déjà mieux la chose si l’on identifie Emathion à la<br />

constellation du Bélier, un Bélier qui meurt sous <strong>les</strong> coups de boutoir d’un poisson qui,<br />

sous le nom de Chromis, est la constellation de la Baleine.<br />

Et si Emathion est le Bélier, Tithon, qui est son père, est, possiblement, Eridanus, un<br />

Eridanus/Tithon qui est lui-même le fils d’un Laomédon qui est le Bélier du tour précédent<br />

de la part du Zodiaque.<br />

Et si Tithon est Eridanus, sa compagne (à savoir, Eos, la déesse Aurore) est l’étoile<br />

Sirius, elle-même donnant naissance, tour à tour à un Memnon qui est l’étoile Rigel<br />

d’Orion, <strong>et</strong> à un Emathion qui est l’étoile Bételgeuse d’Orion.<br />

68. Rôle <strong>et</strong> place de Memnon à l’aune du sabéisme / qui était l’amiral<br />

Phalas, en tant que suppléant de Memnon, durant la Guerre de Troie ?<br />

Le problème, avec une telle représentation, est que si Hector est lui-même Orion,<br />

Memnon est à chercher ailleurs que du côté d’Orion ou de l’une de ses étoi<strong>les</strong>.<br />

En eff<strong>et</strong>, après la mort d’Hector (un Hector tué par Achille), on apprend que l’Amazone<br />

Penthésilée vint au secours de Troie, elle-même, Amazone, étant tuée par ce même<br />

Achille, lequel tomba amoureux d’elle au moment de sa mort.<br />

Et c’est à c<strong>et</strong> instant précis, si l’on en croit Apollodore (cf. Epitomé V, 1-7), que Memnon<br />

fait son entrée en scène, lui qui arrive alors de Suse en Elam (région appelée également<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Susiane) afin de défier Achille devant <strong>les</strong> murs de Troie, un Memnon accompagné d’une<br />

armée de vingt mille hommes composée d’Ethiopiens <strong>et</strong> de Susiens - armée que Dyctis de<br />

Crète, dans son récit de la Guerre de Troie, décrit d’une autre manière en disant qu’elle<br />

était innombrable <strong>et</strong> composée à la fois d’Indiens (s’agit-il <strong>des</strong> Susiens de l’Elam ??) <strong>et</strong><br />

d’Ethiopiens, <strong>et</strong> qu’elle avait, pour l’épauler, une armée navale dirigée par l’amiral Phalas.<br />

On assure même que Memnon, qui dirigeait c<strong>et</strong>te puissante coalition, s’était rendu à Troie<br />

en tant que général du roi Teutame d’Assyrie (appelé également Teutamès, ou<br />

Teutamos), ce roi dont Priam était le vassal.<br />

Si l’on considère, à partir de là, que <strong>les</strong> Assyriens sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> du Dragon, on peut en<br />

déduire que Toutame est le Dragon ou telle de ses étoi<strong>les</strong>, comparé à un Priam qui est, au<br />

choix, le Cocher, Persée ou Céphée (avec priorité de Céphée sur <strong>les</strong> deux autres).<br />

Quant à l’amiral Phalas qui dirige l’armée navale au service de la coalition armée<br />

dirigée par Memnon, il n’est pas interdit de voir dans son nom un cognat de Phallus, ce<br />

dieu (égyptien ?) qui incarnait la végétation en poussée.<br />

Le nom même de Phallus, précise Jacques Antoine Duraure dans son ouvrage intitulé<br />

Des Divinités génératrices, ou du Culte du Phallus chez <strong>les</strong> anciens <strong>et</strong> <strong>les</strong> modernes (Éd.<br />

Dentu, Paris, 1805), dérive, selon un certain Le Clerc cité par lui, du mot phénicien Phalou<br />

- qui évoque, dans c<strong>et</strong>te langue, «une chose secrète <strong>et</strong> cachée » -, <strong>et</strong> du verbe phala -<br />

qui signifie « être admirable <strong>et</strong> tenu secr<strong>et</strong> ».<br />

On demandera peut-être ce qu’un pareil propos a à voir avec un Phalas qui, dans le<br />

récit concocté par Dyctis de Crète, était un amiral conduisant l’armée maritime au service<br />

de la coalition armée dirigée par un Memnon qui quitta son Egypte ou son Ethiopie natale<br />

avant de rejoindre Troie après un détour par la Susiane.<br />

Le lien passe ici par le grand dieu égyptien Osiris, dont le phallus triple était représenté<br />

par <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du Baudrier d’Orion.<br />

En eff<strong>et</strong>, on peut montrer que l’amiral Phalas est ce Baudrier en ce sens que lui-même<br />

se situe un peu plus haut qu’une constellation d’Eridanus qui représente ici la mer ou le<br />

fleuve dominé par une constellation d’Orion qui s’appelait, en Egypte, Osiris, <strong>et</strong> qui se<br />

présente, dans le présent récit, à travers ses différentes étoi<strong>les</strong>, chacune étant<br />

représentée par un personnage différent (avec, possiblement, une étoile Rigel représentée<br />

par Hector, un Baudrier représenté par l’amiral Phalas, <strong>et</strong> une étoile Bételgeuse<br />

représentée par Memnon en personne).<br />

69. Un rapide détour dans l’ancienne religion/mythologie égyptienne /<br />

r<strong>et</strong>our à Memnon<br />

Et puisque nous avons évoqué la religion/mythologie égyptienne, on précisera que le<br />

développement de la végétation dépendait, dans l’Egypte ancienne, d’un fleuve Nil qui,<br />

quand il débordait avec sa crue, prouvait que le dieu de la végétation (son nom est Osiris)<br />

faisait r<strong>et</strong>raite, un Osiris qui faisait au contraire pousser la végétation sur <strong>les</strong> terres situées<br />

à proximité immédiate du Nil, quand l’inondation se r<strong>et</strong>irait.<br />

Et parce qu’Osiris était également représenté, au ciel, par la constellation d’Orion, c<strong>et</strong><br />

Orion était, à travers son Baudrier, l’expression de la végétation dans le monde <strong>des</strong><br />

planètes <strong>et</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>.<br />

Mais là est la subtilité : dans la mesure où Orion a Eridanus à côté de lui, au lieu de voir<br />

dans le Baudrier un dieu qui s’appelait Phallus en Egypte ou en Ethiopie, on peut voir en<br />

lui un amiral au service d’un Memnon représenté alors par l’étoile Bételgeuse d’Orion, ellemême<br />

étant b<strong>les</strong>sée, une fois transportée à Troie avec ses troupes, par un Ajax qui est le<br />

soleil ; <strong>et</strong> elle-même étant achevée par un Achille qui est, au choix, <strong>les</strong> planètes Soleil,<br />

Mars, ou Jupiter en personne.<br />

Ce Baudrier d’Orion tient lieu d’amiral pour une autre raison : <strong>les</strong> nuages non denses de<br />

la Voie Lactée (une Voie Lactée représentée par Océanos dans la mythologie grecque) se<br />

manifestent juste devant une étoile Mintaka du Baudrier qui est elle-même l’étoile de droite<br />

associée à ce même Baudrier, <strong>et</strong> qui, tout en appartenant à la constellation d’Orion, est<br />

celle qui domine le plus directement la constellation d’Eridanus.<br />

Bref, quand <strong>les</strong> auteurs grecs ou latins nous informent que Memnon (que l’on suppose<br />

être ici la constellation d’Orion) se transporte à Troie avec ses troupes, ils entendent par là<br />

que ladite constellation se situe, au départ, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, comparée<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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à une constellation du Taureau qui se situe, quant à elle, déjà dans l’espace visible du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Et parce qu’Orion rejoint le Taureau dans c<strong>et</strong> espace, c’est comme si Memnon <strong>et</strong> sa<br />

troupe avaient rejoint la cité de Troie à c<strong>et</strong> instant.<br />

A noter que si, comme nous l’avons conjecturé plus haut, Hector est l’étoile Rigel<br />

d’Orion, dans la mesure où ce même Hector a déjà été tué par Achille quand Memnon se<br />

mêle, avec ses troupes, à la Guerre de Troie (un Memnon qui tue à c<strong>et</strong>te occasion<br />

Antiloque, le fils de Nestor, avant d’être b<strong>les</strong>sé à son tour par Ajax <strong>et</strong> définitivement<br />

achevé par Achille), cela signifie que la constellation d’Orion est complètement levée<br />

quand son étoile Bételgeuse (représentée ici par Memnon) affronte <strong>des</strong> Achéens qui sont<br />

représentés, dans la variante sabéenne du récit, par telle ou telle planète lorsque cel<strong>les</strong>-ci<br />

se déplacent, chacune à son rythme, le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Orion est à ce point levé qu’il est même déjà en train de se coucher à l’occident. La<br />

preuve : son étoile Rigel a déjà disparu dans l’espace invisible. Et parce que ce n’est pas<br />

encore le cas <strong>des</strong> autres étoi<strong>les</strong> appartenant à c<strong>et</strong>te constellation, on peut considérer qu’à<br />

c<strong>et</strong> instant précis Memnon affronte, sous <strong>les</strong> traits de l’étoile Bételgeuse d’Orion, tout à<br />

tour Antiloque (le fils de Nestor), Nestor lui-même, Ajax <strong>et</strong> Achille, tous représentant <strong>les</strong><br />

différentes planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci traversent la constellation du<br />

Taureau (<strong>et</strong> aussi la Voie Lactée située côté Taureau), planètes qui se trouvent<br />

confrontées, à c<strong>et</strong> instant, à une étoile Bételgeuse qui est représentée par Memnon, <strong>et</strong> à<br />

un Baudrier d’Orion qui est représenté par l’amiral Phalas.<br />

En résumé, si l’on part du principe que Persée, Andromède <strong>et</strong> Memnon étaient perçus<br />

tous <strong>les</strong> trois comme <strong>des</strong> héros de l’Ethiopie, c<strong>et</strong>te Ethiopie-là semble surtout être<br />

représentée par une mer (qu’il s’agisse de la mer érythréenne ou d’une autre mer)<br />

peuplée de monstres marins telle que la Baleine (elle-même se situant légèrement au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’Ecliptique).<br />

On demandera peut-être, dans ces conditions, pourquoi Céphée était considéré comme<br />

le roi de c<strong>et</strong>te contrée, alors même que la lecture <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes montre que c<strong>et</strong>te<br />

constellation se déplace uniquement dans la partie nord du planisphère cé<strong>les</strong>te (au point<br />

que nombre de ses étoi<strong>les</strong> sont visib<strong>les</strong> durant toute l’année).<br />

On peut répondre à c<strong>et</strong>te question en disant que <strong>les</strong> poètes, au moment de concocter<br />

leurs récits, se sont probablement mis à la place <strong>des</strong> planètes du système solaire durant<br />

leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, ces mêmes planètes se situent dans <strong>les</strong> Poissons, le Bélier ou le Taureau<br />

(<strong>et</strong> donc à la hauteur d’une Baleine qui incarne la Mer Erythréenne) lorsque Céphée se<br />

situe quasiment au zénith du ciel (ce qui fait de lui le roi du planisphère cé<strong>les</strong>te à c<strong>et</strong><br />

instant - <strong>et</strong> donc aussi, à fortiori, le roi d’une zone peuplée tour à tour par Persée <strong>et</strong> par<br />

Andromède au premier échelon ; par le Taureau, le Bélier <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Poissons à un<br />

deuxième échelon correspondant lui-même à la ligne de l’Ecliptique ; enfin par Orion, la<br />

Baleine <strong>et</strong> Eridanus au troisième échelon (lui-même étant situé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’Ecliptique).<br />

En résumé, ce qu’on appelle Ethiopie, quand l’on se positionne sur la ligne même de<br />

l’Ecliptique, renvoie à la zone comprise entre le Taureau <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Poissons.<br />

70. Recadrage du rôle joué par Memnon / rô<strong>les</strong> joués par Glaucus,<br />

Déiphobe <strong>et</strong> Polydamas, dans la variante sabéenne du récit<br />

Maintenant, si l’on identifie Hector à la totalité de la constellation d’Orion, il est évident<br />

que Memnon se situe ailleurs sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Et comme Memnon était, à l’instar de Persée <strong>et</strong> d’Andromède, un héros de l’Ethiopie, la<br />

figure astrale incarnée par lui se situe forcément dans la zone comprise entre le Taureau<br />

<strong>et</strong> <strong>les</strong> Poissons.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en lui le Bélier ou la Baleine.<br />

Mais là encore, si Hector est la constellation d’Orion (<strong>et</strong> il devrait être cela si l’on<br />

considère que « le Destin» décréta un jour que « tant que Hector vivra <strong>les</strong> murs de Troie<br />

ne tomberont pas », - murs représentés, dans la variante sabéenne du récit, par la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux) ; <strong>et</strong> si, autre supputation, Achille était représenté par le<br />

soleil ou par une autre planète ; attendu, à partir de là, que nous sommes sur un<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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planisphère cé<strong>les</strong>te qui voit <strong>les</strong> planètes se déplacer, le long de la ligne de l’Ecliptique,<br />

dans le sens Bélier, Taureau, Gémeaux, <strong>et</strong>c., le personnage incarné par Memnon doit<br />

forcément se situer derrière Orion, <strong>et</strong> non, comme c’est le cas du Bélier, devant lui.<br />

Une chose est sûre : Memnon n’était pas le Bélier si l’on part du principe qu’Hector, au<br />

lieu d’être la constellation d’Orion, est une étoile ou une constellation qui se situe<br />

directement sur la ligne de l’Ecliptique.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on présuppose qu’il affronte, en Achille, le soleil durant son déplacement le<br />

long de c<strong>et</strong>te ligne, lui aussi doit se trouver sur c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Même remarque si Achille est la planète Mars <strong>et</strong> qu’Ajax est le soleil, un Ajax qui, aux<br />

dires de Dictys de Crète, b<strong>les</strong>sa Memnon durant son duel avec lui, sans l’achever pour<br />

autant, la tâche incombant à Achille.<br />

Et Dictys de Crète d’ajouter ceci : tandis que <strong>les</strong> Ethiopiens prirent la fuite après la mort<br />

de leur chef, d’autres, parmi <strong>les</strong> Troyens (<strong>des</strong> Troyens auxquels s’était jointe une très<br />

nombreuse armée éthiopienne conduite par Memnon), entendirent poursuivre le combat<br />

contre eux. Ainsi en fut-il, par exemple, d’un Polydamas (fils de Panthus) qui sera tué par<br />

Ajax, <strong>et</strong> d’un Glaucus (variante Glaucos), fils d’Anténor, qui, en se battant contre<br />

Diomède, tombera sous <strong>les</strong> coups d’Agamemnon.<br />

Dyctis de Crète nous apprend également que durant la bataille opposant <strong>les</strong> Troyens<br />

aux Grecs, Hector quitta l’une <strong>des</strong> ai<strong>les</strong> de son armée pour renforcer un centre<br />

momentanément enfoncé par l’armée <strong>des</strong> Grecs, accompagné qu’il fut, durant son<br />

déplacement, par Glaucus, Déiphobe <strong>et</strong> Polydamas.<br />

On peut donc en déduire que <strong>les</strong> personnages cités ici suivent, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, en tant qu’étoi<strong>les</strong> ou constellations, un Hector qui est lui-même une étoile ou une<br />

constellation. Et comme <strong>les</strong> murs de Troie (que l’on peut identifier, dans la variante<br />

sabéenne du récit, aux nuages de la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux)<br />

dépendent, dans leur solidité, de la vie d’un Hector qui, quand il aura passé de vie à<br />

trépas, incarnera une étoile ou une constellation qui aura passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, on peut identifier le grand guerrier troyen à l’étoile Aldébaran du Taureau plutôt<br />

qu’à la constellation d’Orion.<br />

En ce cas, Polydamas, dont <strong>les</strong> textes nous apprennent qu’il est né le même jour<br />

qu’Hector, est représenté par l’étoile Alnath (variante Elnath) du Cocher.<br />

Mais supposons que l’étoile Aldébaran était représentée par Sarpédon. En ce cas,<br />

Hector - dont Dictys de Crète nous dit qu’il mourut, durant la Guerre de Troie,<br />

immédiatement après Sarpédon - est représenté, au vu <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes, par l’étoile<br />

Rigel d’Orion.<br />

En ce cas, Polydamas est, possiblement, l’étoile Pollux.<br />

Et en ce cas aussi, Déphoibe, qui épousera Hélène, est l’étoile Saiph d’Orion, comparé<br />

à une Hélène qui est alors l’étoile Sirius.<br />

Et si Hélène est Sirius, le devin Protée auprès duquel elle demeure durant son séjour<br />

en Egypte, est, possiblement, l’étoile Zaurak d’Eridanus (étant entendu que <strong>les</strong> phoques<br />

entourant le devin sont représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine).<br />

Maintenant, supposons que tour à tour Hector, Glaucus, Déiphobe <strong>et</strong> Polydamas<br />

étaient <strong>des</strong> constellations au lieu d’être <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>.<br />

Si, à partir de là, on part du principe que <strong>les</strong> Ethiopiens, après la mort de leur chef (son<br />

nom est Memnon, en qui l’on peut voir le Bélier), ont pris la fuite, cela signifie que le Bélier<br />

<strong>et</strong> <strong>les</strong> constellations qui le précédent ont déjà passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon,<br />

ce qui n’est pas (encore) le cas de cel<strong>les</strong> incarnées par <strong>les</strong> Troyens Glaucus, Déiphobe <strong>et</strong><br />

Polydamas.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en Polydamas la constellation de Persée (elle-même étant le<br />

fils d’un Panthus qui, en tant qu’expression de « la grande douleur», ou de « la grande<br />

affliction», ou encore de « la grande lamentation» est la Girafe), comparé à un Glaucos,<br />

qui, comme on le verra tout à l’heure, est le Triangle, <strong>et</strong> comparé à un Déiphobe qui est,<br />

au choix, le Cocher ou le Bélier.<br />

Et parce que Polydamas naît en même temps qu’Hector, on peut identifier le second<br />

nommé, si le premier nommé est Persée, au Bélier.<br />

Quant à Déiphobe, il est alors représenté par le Cocher.<br />

Et comme ce même Déiphobe épousera Hélène, celle-ci est, au choix, l’étoile Capella<br />

du Cocher ou l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> (avec primauté de la première nommée sur la seconde),<br />

au lieu d’être, comme on l’a conjecturé tout à l’heure, l’étoile Sirius du Grand Chien.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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En eff<strong>et</strong>, sachant que Mégapenthès a envoyé Hélène en exil ; si, comme on l’a vu plus<br />

haut, le premier nommé est la Girafe, celle-ci envoie l’étoile Capella en exil lorsque c<strong>et</strong>te<br />

dernière passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Quant à Memnon, si Hector est le Bélier, il est à chercher du côté du Taureau ou<br />

d’Eridanus.<br />

71. Les aventures de Glaucos<br />

Pour en revenir à Glaucos (lu également Glaucus), <strong>les</strong> poètes ont fait de lui un pêcheur<br />

de profession qui, après avoir vu un poisson sauter à terre afin d’y manger une herbe aux<br />

vertus magiques, <strong>et</strong> après l’avoir vu r<strong>et</strong>ourner à la mer une fois l’herbe magique avalée,<br />

décida d’y goûter à son tour, ce qui eut le don de le rendre immortel sous la forme d’une<br />

divinité marine.<br />

A supposer, dans ces conditions, que le poisson soit la Baleine ou son étoile Menkar,<br />

Glaucos (variante Glaucus) incarne forcément une étoile ou une constellation située à<br />

proximité.<br />

Et à supposer que l’herbe au pouvoir magique soit représentée par la comète<br />

Machholz1 (elle qui naît ici, en date du 4 avril de l’année 660 BC, à la frontière entre la<br />

Baleine, le Taureau <strong>et</strong> le Bélier, avant de cheminer en direction du Bélier <strong>et</strong> de disparaître<br />

à proximité immédiate du Triangle), Glaucos est alors, possiblement, ce même Triangle.<br />

Quant à la nymphe Scylla dont il est épris, on peut voir en elle l’étoile Almaak<br />

d’Andromède.<br />

D’autres textes - <strong>et</strong> notamment le poème intitulé l’Aigr<strong>et</strong>te de Virgile, ou d’un Pseudo-<br />

Virgile -, nous apprennent qu’elle était la fille du roi de Mégare Nisus <strong>et</strong> qu’elle était<br />

amoureuse de Minos, le roi de Crète, un Minos qui la traîna à travers <strong>les</strong> mers en<br />

apprenant qu’elle avait trahi son père en lui arrachant, de son cuir chevelu, le cheveu<br />

couleur pourpre qui, aussi longtemps qu’il demeurait posé sur sa tête, assurait l’immunité<br />

de la ville de Mégare dont son père était le roi gouverneur, c<strong>et</strong>te ville présentement<br />

assiégée par Minos.<br />

Dans le cas qui nous occupe, c<strong>et</strong>te même Scylla, au lieu de trahir son père, repousse<br />

<strong>les</strong> avances d’un Glaucos qui, fou amoureux d’elle, est ici le fils de Minos.<br />

Et celui-ci de demander à la magicienne Circé de fabriquer un philtre d’amour censé<br />

éveiller la passion chez l’être aimé, une Circé qui, jalouse de l’amour qu’il porte à Scylla,<br />

concoctera, en guise de philtre d’amour, un poison que Glaucus versera lui-même dans la<br />

fontaine où la belle a l’habitude de se baigner, ce poison qui la transformera, lors de sa<br />

prochaine baignade, en un monstre hideux entouré de chiens hurlants <strong>et</strong> de serpents, une<br />

Scylla qui se précipitera alors dans la mer en voyant sa propre déchéance physique, c<strong>et</strong>te<br />

mer où elle terrorise, depuis lors, <strong>les</strong> marins qui osent s’aventurer sur un pareil terrain<br />

(ainsi que nous l’expliquent <strong>les</strong> auteurs <strong>des</strong> sites http://wapedia.mobi/fr/Scylla_(monstre)<br />

<strong>et</strong> http://fr.wikipedia.org/wiki/Glaucos_(dieu)).<br />

La trame du récit étant posée, il s’agit maintenant de l’interpréter à l’aune du sabéisme.<br />

Sachant que la mère de Glaucus est l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, <strong>et</strong> sachant<br />

également que Glaucus est perçu, dans d’autres récits, comme le père d’un Bellérophon<br />

en qui nous avons vu le Bélier, on peut voir en lui, au choix, l’un <strong>des</strong> deux Poissons<br />

(quand ce n’est pas <strong>les</strong> deux à la fois), le Triangle, ou, éventuellement aussi, Persée.<br />

Supposons que Glaucus était le Poisson vertical. En ce cas, il convoite une Scylla qui<br />

est alors, au choix, l’étoile Mirach ou l’étoile Alpheratz d’Andromède. Quant à Circé, elle<br />

est alors représentée par l’amas M31 d’Andromède.<br />

Le problème, si Glaucus est l’un <strong>des</strong> deux Poissons, est que celui-ci est trop éloigné de<br />

l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> pour qu’on voie dans c<strong>et</strong>te dernière sa propre mère.<br />

En revanche, si l’on se souvient que le ou <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://remacle.org/bloodwolf/erudits/Anthologie/cyzique.htm s’expriment en ces termes, à<br />

propos d’un Bellérophon regardé alors comme le père de Glaucus (<strong>et</strong> non comme son<br />

fils) :<br />

…Dans le quinzième bas-relief on voit Bellérophon sauvé par son fils Glaucus, lorsque<br />

j<strong>et</strong>é à terre par Pégase dans <strong>les</strong> champs Aléens, il allait être tué par Mégapenthès, le fils<br />

de Pro<strong>et</strong>us.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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on peut en déduire, si Pro<strong>et</strong>us est la constellation de Pégase, que son fils (son nom est<br />

Mégapenthès, qui signifie «grande douleur», ou « grande affliction») est, possiblement, le<br />

Triangle, lui qui, apprend-on, aurait tué un Bélier déjà proj<strong>et</strong>é à terre par Pégase, sans<br />

l’intervention d’un Glaucus en qui l’on peut voir, au choix, l’étoile Zaurak d’Eridanus ou<br />

l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

Et encore, si l’on sait que Persée fut tué par un Mégapenthès qui voulait ainsi venger la<br />

mort de son père Proétos (variante Pro<strong>et</strong>us), on ne peut plus identifier Proétos ou son fils<br />

à la constellation du Triangle.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Mégapenthès est la Girafe (constellation qui avait probablement une autre<br />

forme ou un autre contenu dans l’esprit de nos ancêtres)<br />

Et s’il est la Girafe, la logique voudrait que l’on identifie son père à Céphée, si celui-ci<br />

n’était pas, sous le nom poétique d’Acrisius (variante Acrisios) le père d’une Danaé qui est<br />

elle-même Cassiopée.<br />

Et cependant, il n’est d’autre solution, si l’on tient compte de la disposition <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, ainsi que du contenu <strong>des</strong> textes concoctés par <strong>des</strong> poètes qui<br />

étaient à l’époque de remarquab<strong>les</strong> observateurs du ciel <strong>et</strong> de ses étoi<strong>les</strong>, que de voir<br />

dans la Girafe le fils d’un Pro<strong>et</strong>us qui était lui-même la constellation nommée Pégase.<br />

En eff<strong>et</strong>, <strong>les</strong> textes nous disent : a) que Persée tua Pro<strong>et</strong>us ; <strong>et</strong> b) que Pentamenthès, le<br />

fils de Pro<strong>et</strong>us, tua Persée.<br />

Or, si Persée est la constellation du même nom, deux constellations seulement peuvent<br />

tuer celle-ci sans être à leur tour tuées entièrement, ou à moitié, durant c<strong>et</strong> acte [a] : ces<br />

deux constellations sont la Girafe <strong>et</strong> le Cocher.<br />

[Note a : étant entendu que la mort se définit ici par le passage de l’étoile ou de la<br />

constellation concernée au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, comparée à une demi-mort<br />

qui se traduit, quant à elle, par le passage, au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne, d’une moitié<br />

seulement d’une figure cé<strong>les</strong>te qui est alors une constellation]<br />

Or le Cocher, si Pro<strong>et</strong>us est la constellation nommée Pégase, est beaucoup trop<br />

éloigné de c<strong>et</strong>te constellation pour prétendre être son fils. En revanche, la chose est plus<br />

plausible s’agissant de la Girafe, même si celle-ci est séparée de Pégase par un Céphée<br />

en qui nous avons vu, sous le nom poétique d’Acrisios, le grand-père de Persée.<br />

Céphée ne peut être, au vu ou au lu <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes, un autre personnage<br />

qu’Acrisisus (variante linguistique : Acrisios), pour la raison suivante : bien qu’étant le frère<br />

jumeau de Pro<strong>et</strong>us, il est né avant lui dans le sein de sa mère.<br />

Or c’est bien le cas de Céphée, si l’on compare c<strong>et</strong>te constellation à un Pégase<br />

représenté ici par Pro<strong>et</strong>us.<br />

Sachant par ailleurs, après avoir observé <strong>les</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes, que Pégase <strong>des</strong>cend, à<br />

son coucher, complètement au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, comparé à un Céphée<br />

dont certaines étoi<strong>les</strong> demeurent dans la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te, on peut<br />

considérer que c’est à c<strong>et</strong> instant précis que Persée aide Acrisius (autrement dit Céphée)<br />

à reprendre le pouvoir à Argos.<br />

Et comme Pégase a entièrement passé, à c<strong>et</strong> instant, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, c’est comme si Persée avait tué Pro<strong>et</strong>us.<br />

Ceci dit, un autre argument milite en faveur de l’identification de Pro<strong>et</strong>us à Pégase,<br />

lequel se situe dans un épisode <strong>des</strong> aventures de Bellérophon.<br />

Là, en eff<strong>et</strong>, nous apprenons que la femme de Pro<strong>et</strong>us (son nom est Antée, variante<br />

Sthénobée), après avoir été snobée par un héros qui s’appelle Bellérophon, complote<br />

auprès de son mari pour que celui-ci tue le héros, lequel aura finalement la vie sauve<br />

après plusieurs péripéties sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> il est inutile de revenir ici ; un héros qui, pour se<br />

venger d’Antée, l’emmènera dans <strong>les</strong> airs en s’aidant pour cela du cheval Pégase, avant<br />

de la précipiter dans <strong>les</strong> flots du haut <strong>des</strong> airs.<br />

Sachant, à partir de là, que Bellérophon est le Bélier, ce Bélier se situe forcément, sur<br />

le planisphère cé<strong>les</strong>te, au-<strong>des</strong>sus de l’étoile ou de la constellation représentée par Antée,<br />

quand il la précipite dans <strong>les</strong> flots du haut <strong>des</strong> airs.<br />

Or il n’y a, vu la disposition <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>, que la constellation d’Andromède, ou telle de<br />

ses étoi<strong>les</strong>, qui puisse jouer le rôle d’Antée.<br />

Quant à son époux, si la dame est ce que nous venons de dire, le monsieur ne peut<br />

être, quant à lui, que le cheval Pégase.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Moralité : quand Bellérophon monte en compagnie d’Antée sur le cheval Pégase avant<br />

de la précipiter dans <strong>les</strong> flots du haut <strong>des</strong> airs, il monte sur Pro<strong>et</strong>us en personne en<br />

compagnie de la fille de ce dernier.<br />

Seulement voilà, si <strong>les</strong> poètes avaient dit cela, tout le monde aurait immédiatement<br />

compris de quoi il s’agit. Mais comme nous sommes ici dans une mythologie qui était<br />

également, à c<strong>et</strong>te époque, une religion à mystères, nul n’y a jamais rien compris hormis<br />

quelques initiés - <strong>et</strong> surtout pas ceux qui, aujourd’hui, du haut de leur doctorat en latin ou<br />

en grec ancien, s’emploient à chercher la clé de l’énigme dans l’étude <strong>des</strong> mots mêmes -<br />

grammaire comprise - employés par <strong>les</strong> poètes de ce temps.<br />

On ne dira jamais assez, à c<strong>et</strong> égard, que derrière la formidable poésie ou littérature de<br />

ce temps se cachait quelque chose de plus formidable encore, qui avait pour nom :<br />

sabéisme.<br />

72. Rôle <strong>et</strong> place du sabéisme dans la religion <strong>et</strong> la mythologie de nos<br />

ancêtres<br />

Le sabéisme, pour ceux qui en douteraient encore, se distingue de l’astronomie<br />

moderne en ce sens que nos ancêtres avaient « anthropomorphisé » (mot qui n’est pas<br />

français mais qui exprime parfaitement quelle était leur idéologie à c<strong>et</strong>te époque) <strong>les</strong><br />

figures astra<strong>les</strong> qu’ils observaient dans le ciel. Et il se distingue de l’astrologie moderne en<br />

ce sens qu’au lieu de prédire le <strong>des</strong>tin <strong>des</strong> gens ou <strong>des</strong> nations en s’appuyant, pour cela,<br />

sur la disposition <strong>des</strong> astres au ciel, <strong>les</strong> hommes de ce temps, lorsqu’ils étaient imbus de<br />

sabéisme, identifiaient <strong>les</strong> hommes <strong>et</strong> <strong>les</strong> tribus formées par eux aux astres eux-mêmes.<br />

Et parce que leur talent d’observateurs du ciel se doublait d’un talent littéraire de haute<br />

volée, ils laissèrent à la postérité <strong>des</strong> histoires de héros tellement phénoména<strong>les</strong> (aussi<br />

bien, d’ailleurs, sur le fond que sur la forme) qu’aucun poète ou écrivain <strong>des</strong> temps<br />

modernes ne parviendra jamais à la cheville, par exemple, d’un Homère ou d’un Hésiode.<br />

Soyons clair : si l’homme <strong>des</strong>cend du singe, en matière littéraire l’homme moderne,<br />

contrairement à ce que prétend la théorie de l’évolution, est plus près de ressembler au<br />

singe que son homologue de l’Antiquité. Et pour quelle raison s’il vous plaît? Réponse :<br />

car une civilisation matérielle qui n’a pour dieu que l’argent ne produit que <strong>des</strong> imbéci<strong>les</strong><br />

ou <strong>des</strong> ignares en termes de romantisme ou d’actes héroïques.<br />

Bref, à chacun son époque, laquelle, sous l’Antiquité, faisait <strong>des</strong> astres au ciel <strong>des</strong><br />

<strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> héros.<br />

A partir de là, de deux choses l’une : ou l’on comprend cela <strong>et</strong> l’on a tout compris à la<br />

manière de penser de nos ancêtres ; ou l’on ne comprend pas cela, <strong>et</strong> l’on se fige alors<br />

dans l’étude d’une poésie ou d’une littérature qui, bien qu’étant phénoménale en soi, l’est<br />

plus encore une fois que l’on a saisi sa dimension supra mondaine. Oui, Mesdames <strong>et</strong><br />

Messieurs <strong>les</strong> lecteurs, une fois que l’on a compris que nos ancêtres se référaient, dans<br />

leurs écrits, au planisphère cé<strong>les</strong>te, on réalise alors combien leur perception du monde<br />

était bien plus phénoménale encore que ce que peuvent prétendre <strong>les</strong> docteurs es latin ou<br />

grec ancien à l’examen <strong>des</strong> textes originaux.<br />

Ce n’est pas à dire - soulignons-le au passage - qu’il faille négliger, sous ce rapport,<br />

l’apport <strong>des</strong> linguistes <strong>et</strong>/ou <strong>des</strong> archéologues, sans lequel la civilisation antique serait<br />

restée à tout jamais dans la pénombre ou <strong>les</strong> ténèbres. Toujours est-il que c<strong>et</strong> apport ne<br />

constitue que la première étape d’une recherche dont l’aboutissement ultime consiste à<br />

identifier tous <strong>les</strong> acteurs mentionnés dans <strong>les</strong> écrits de c<strong>et</strong>te époque, à <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

73. Un r<strong>et</strong>our aux aventures de Bellérophon : redéfinition de quelques<br />

personnages<br />

Après c<strong>et</strong> aparté <strong>des</strong>tiné à clarifier <strong>les</strong> choses, revenons un instant à <strong>des</strong> moutons qui<br />

sont ici <strong>les</strong> planètes <strong>et</strong> <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong>.<br />

Nous avons vu que Bellérophon, une fois j<strong>et</strong>é à terre par le cheval Pégase, aurait perdu<br />

la vie, à cause de Mégapenthès, le fils de Pro<strong>et</strong>us, sans l’intervention de Glaucus.<br />

Si, sachant cela, on comprend fort bien que Pégase emmène le Bélier (son nom<br />

poétique est Bellérophon) au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon - lequel Bélier stationne, à<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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c<strong>et</strong> instant précis, juste au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là -, en revanche on ne comprend pas le<br />

lien qui semble exister ici entre un Mégapenthès que nous avons identifié plus haut à la<br />

Girafe, <strong>et</strong> un Bellérophon que nous avons identifié au Bélier.<br />

Meilleur serait de dire, en ce cas, que Mégapentès est la constellation nommée Persée,<br />

elle qui eût précipité le Bélier dans la mort sans l’intervention d’un Glaucus qui est alors le<br />

Triangle.<br />

Mais là encore, si l’on sait que la constellation du Bélier passera, dans quelques<br />

instants, au <strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, cela revient à dire que le Bélier <strong>et</strong> le Triangle<br />

stationnent pour l’heure juste au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là, ce qui ne sera plus le cas par la<br />

suite.<br />

Pour en revenir à Mégapenthès, celui-ci ne peut pas être la constellation nommée<br />

Persée si l’on sait, avec Hygin, que le héros nommé Persée fut tué par le premier nommé.<br />

Sachant, à partir de là, que Persée a, au-<strong>des</strong>sus de lui, la Girafe, c’est bel <strong>et</strong> bien elle<br />

qui tue le héros.<br />

Quant au héros lui-même, dans la mesure où il s’appelle tantôt Persée tantôt<br />

Bellérophon ; <strong>et</strong> dans la mesure où ces deux-là ne sont jamais cités ensemble dans la<br />

même histoire, on a de bonnes raisons de considérer que Bellérophon est l’autre nom de<br />

Persée.<br />

C’est donc lui, Persée/Bellérophon qui, si nos vues sont correctes, héritera de la moitié<br />

du royaume d’Iobatès à la mort de ce dernier.<br />

Seulement voilà, si, comme nous l’avons conjecturé plus haut, Iobatès est, au choix, le<br />

Poisson vertical (associé ici à la constellation <strong>des</strong> deux Poissons) ou l’étoile Zaurak<br />

d’Eridanus, il se trouve, à partir de là, que si son royaume est formé par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la<br />

Baleine, celle-ci a complètement disparu au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon quand<br />

Persée, qui stationne encore au-<strong>des</strong>sus d’elle, est censé prendre possession de la moitié<br />

du royaume laissé en héritage par son beau-père.<br />

La seule façon de s’en tirer, si Iobatès est le Poisson Vertical, est d’identifier<br />

Bellérophon au Bélier. Et la seule façon de s’en tirer, si Iobatès est l’étoile Zaurak<br />

d’Eridanus, est d’identifier Bellérophon à Persée, mais à une condition : que <strong>les</strong> habitants<br />

du royaume dirigé par feu le roi Iobatès (qui, souvenons-nous, sont <strong>les</strong> Lyciens) soient<br />

représentés, dans la variante sabéenne du récit, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> d’Eridanus au lieu de l’être<br />

par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la première hypothèse, une moitié de la Baleine se situe déjà au-<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon quand le Poisson Vertical (représenté par Iobatès) cède sa place<br />

(<strong>et</strong> donc son royaume) à un Bellérophon qui est le Bélier.<br />

Et dans la seconde hypothèse, une moitié seulement de la constellation d’Eridanus<br />

(une constellation qui n’est pas visible, dans sa totalité - si l’on considère sa définition<br />

actuelle - par <strong>les</strong> habitants <strong>des</strong> pays de l’hémisphère nord de la Terre ; ce qui revient à<br />

dire que la moitié susmentionnée se réfère à une partie tronquée de la constellation<br />

nommée Eridanus) a disparu au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon lorsque le Bélier<br />

(représenté par Iobatès) cède sa place (<strong>et</strong> donc son royaume) à un Bellérophon qui est<br />

alors la constellation de Persée.<br />

Toute la question, à partir de là, est de savoir si l’on peut comparer <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

d’Eridanus à <strong>des</strong> phoques ou à <strong>des</strong> loups de mer (ces loups que l’on r<strong>et</strong>rouve dans le mot<br />

Lyciens).<br />

Dans l’affirmative, Iobatès est l’étoile Zaurak d’Eridanus, lui-même étant le roi d’une<br />

Lycie représentée par la constellation d’Eridanus dans sa totalité. Quant à Bellérophon, il<br />

est alors représenté par la constellation de Persée.<br />

Dans la négative, en revanche, Iobatès est le Poisson Vertical, lui-même étant le roi<br />

d’une Lycie représentée par la constellation de la Baleine dans sa totalité. Quant à<br />

Bellérophon, il est alors représenté par la constellation du Bélier.<br />

Dans <strong>les</strong> deux cas, cependant, Bellérophon emmène dans <strong>les</strong> airs, sur le dos de<br />

Pégase, une Antée qui est, au choix, la constellation d’Andromède dans sa totalité, ou,<br />

autre variante, telle ou telle de ses étoi<strong>les</strong>.<br />

Mais là est le problème : si Iobatès est l’étoile Zaurak d’Eridanus, celui-ci est dans<br />

l’incapacité d’accueillir en son royaume un Pro<strong>et</strong>us que nous avons identifié plus haut à<br />

Pégase.<br />

En revanche, la chose est tout à fait possible si Iobatès est le Poisson vertical.<br />

Et si ce même Iobatès est ce que nous venons de dire, son royaume de Lyciens est<br />

alors représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, ce qui présuppose que Bellérophon est luimême<br />

la constellation du Bélier au lieu d’être la constellation de Persée.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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A ceci près que ce Bellérophon ne peut plus être tué par un Mégapenthès en qui nous<br />

avons vu la Girafe.<br />

Manière de dire que Hygin s’est trompé dans ses appréciations, lui qui a confondu le<br />

héros nommé Bellérophon avec celui nommé Persée.<br />

En revanche, si ce même Mégapenthès est la Girafe, il lui est facile d’échanger son<br />

royaume de Tirynthe avec un Persée qui, après que son grand-père (son nom est<br />

Acrisius, variante Acrisios) aura passé de vie à trépas, se rendra en c<strong>et</strong>te cité royaume<br />

afin de l’échanger, avec le propriétaire <strong>des</strong> lieux, contre une cité royaume nommée Argos<br />

(elle dont Acrisius, lorsqu’il vivait encore, fut intronisé roi avec l’aide d’un Persée qui tua<br />

Pro<strong>et</strong>us, le père de Mégapenthès, à c<strong>et</strong>te occasion).<br />

La preuve : si Acrisius est Céphée, le fait que celui-ci meurt à la suite d’un disque lancé<br />

sur sa personne par un Persée qui était son p<strong>et</strong>it-fils, ce fait-là présuppose qu’une partie<br />

non négligeable de la constellation nommée Céphée - quand ce n’est pas sa totalité - a<br />

passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

On notera au passage que si Acrisius est Céphée, le disque ayant servi à le tuer, au<br />

lieu d’être représenté par telle ou telle comète - comme nous l’avons supposé plus haut<br />

par erreur - est représenté par Cassiopée.<br />

Manière de dire que Danaé tue son propre père à c<strong>et</strong> instant, événement complètement<br />

passé sous silence par <strong>les</strong> poètes. Au lieu de cela, ceux-ci, négligeant que l’engin<br />

meurtrier est Cassiopée, ont insisté sur le fait que c’est Persée en personne qui, en<br />

lançant Cassiopée sur Céphée, tua ce même Céphée durant <strong>les</strong> jeux funéraires organisés<br />

en l’honneur d’un Polydecte qui n’est rien d’autre, dans la variante sabéenne du récit, que<br />

l’étoile Deneb du Cygne.<br />

Quant à la constellation nommée Persée, elle se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à<br />

l’ouest de la constellation nommée Girafe (elle-même étant représentée par<br />

Mégapenthès), quand elle gouverne la cité d’Argos en lieu <strong>et</strong> place d’une constellation de<br />

Céphée représentée par son grand-père Acrisius.<br />

Tout cela pour dire que Persée <strong>et</strong> la Girafe sont sur le point de se coucher, comparés à<br />

un Céphée qui s’est déjà couché.<br />

En revanche, Persée <strong>et</strong> la Girafe sont en train de se lever quand Persée se situe à l’Est<br />

comparativement à la Girafe (ce qui revient à dire que <strong>les</strong> deux rois ont échangé leur<br />

royaume à c<strong>et</strong> instant - étant entendu que Tirynthe se situe à l’Est, comparativement à une<br />

cité d’Argos qui se situe, elle, à l’Ouest).<br />

Et quand Mégapenthès tuera Persée pour venger le meurtre du second nommé sur la<br />

personne du père du premier nommé, <strong>les</strong> deux constellations se situeront alors, à<br />

nouveau, à l’ouest, à ceci près que Persée aura déjà passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, comparé à une Girafe qui sera restée, elle, au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Reste à préciser que nos ancêtres voyaient dans la constellation appelée Girafe un<br />

autre animal. En eff<strong>et</strong>, qu’ils observassent le ciel depuis la Grèce antique ou depuis<br />

l’Egypte antique (étant entendu que la plupart <strong>des</strong> mythes grecs ont eu deux origines : une<br />

origine égyptienne <strong>et</strong> une origine mésopotamienne), il n’existait point de girafe en Grèce<br />

ou en Egypte à c<strong>et</strong>te époque (ni d’ailleurs par la suite), ce qui signifie que la constellation<br />

du même nom était représentée par une figure qui demeure pour nous une énigme. Et<br />

encore, si l’on part du principe que la constellation que nous appelons Girafe de nos jours,<br />

était représentée, sous l’antiquité, par Typhon (ce qui reste bien évidemment à<br />

démontrer), le profil de ce dernier est alors censé définir, sur le plan physique ou corporel,<br />

la constellation nommée Girafe.<br />

74. Un r<strong>et</strong>our aux aventures de Glaucos, fils de Minos<br />

Pour en revenir à Glaucos, <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://www.mythologica.fr/grec/glaucos.htm nous livre c<strong>et</strong>te intéressante information à son<br />

suj<strong>et</strong> :<br />

Foncièrement imbu de lui-même, il affirmait que la puissance de ses chevaux venait du<br />

fait qu'il <strong>les</strong> empêchait de s'accoupler.<br />

Aphrodite, exaspérée par c<strong>et</strong>te injure à la nature, rendit <strong>les</strong> bêtes canniba<strong>les</strong> : el<strong>les</strong><br />

montrèrent alors leur puissance en dévorant Glaucos (il ne faut pas confondre ces<br />

chevaux avec <strong>les</strong> cava<strong>les</strong> de Diomède).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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On peut donc en déduire, si <strong>les</strong> chevaux de Diomède sont <strong>les</strong> deux Gémeaux, que <strong>les</strong><br />

bêtes canniba<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> deux Poissons, el<strong>les</strong> qui dévorent un Glaucus (variante<br />

Glaucos) qui est le Triangle (lui-même étant le père d’un Bellérophon qui est le Bélier).<br />

Et sachant également que Glaucus était, selon certaines sources, le fils de Minos, ce<br />

dernier est alors, au choix, le Bélier ou Persée.<br />

Et encore, si l’on sait que Minos, Radhamanthe <strong>et</strong> Sarpédon cherchèrent à s’attirer <strong>les</strong><br />

faveurs du jeune <strong>et</strong> beau Milétos (variante Atymnios) ; <strong>et</strong> si l’on sait aussi, après avoir<br />

consulté l’Iliade <strong>et</strong> l’Odyssée d’Homère, qu’Atymnios <strong>et</strong> son frère Maris étaient <strong>les</strong> fils d’un<br />

Amisodaros qui avait nourri une invincible Chimère en qui nous avons vu plus haut la<br />

comète Swift Tuttle, on peut en conclure qu’Amisodaros incarne une étoile qui se situe, si<br />

la comète en question se manifestait durant l’année 599 BC, au choix, dans Persée, dans<br />

le Taureau ou dans Eridanus. Avec pour conséquence que ces deux fils incarnent <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> qui se situent forcément dans ou à proximité <strong>des</strong> constellations précitées.<br />

Pour en revenir à Glaucus, ainsi que nous l’avons vu plus haut, il apparaît, dans<br />

certains récits, sous <strong>les</strong> traits d’un pêcheur de profession qui vit un jour un poisson sauter<br />

à terre, afin d’y dévorer une herbe magique, avant de r<strong>et</strong>ourner en mer.<br />

Si, à partir de là, on identifie le poisson à la Baleine ou, autre variante, à l’un <strong>des</strong> deux<br />

Poissons, Glaucus incarne une étoile ou une constellation qui se situe forcément à<br />

proximité.<br />

Par ailleurs, nous avons vu plus haut que Glaucus aimait une Scylla qui ne l’aimait pas,<br />

<strong>et</strong> qui, pour éveiller la passion chez elle, demanda à la magicienne Circé de concevoir un<br />

philtre d’amour que Circé, jalouse de l’amour porté par Glaucus à la belle Scylla,<br />

transformera en poison, lequel poison sera versé ensuite par Glaucus en personne dans<br />

la fontaine ou Scylla avait l’habitude de se baigner, une Scylla qui deviendra tellement<br />

hideuse, en prenant un nouveau bain, qu’elle se précipitera de dépit, entourée alors de<br />

chiens hurlants <strong>et</strong> de serpents, dans <strong>les</strong> flots de la mer où elle deviendra à tout jamais une<br />

nymphe (marine) qui avait l’habitude de terroriser <strong>les</strong> marins.<br />

Ceci étant, on peut parier, maintenant que nous connaissons la trame du récit, que <strong>les</strong><br />

marins sont représentés, dans la variante sabéenne associée à ce même récit, par <strong>les</strong><br />

planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci défilent le long de la ligne de l’Ecliptique, ce<br />

qui présuppose que la nymphe Scylla n’est pas très éloignée d’elle.<br />

Et l’on peut parier aussi que <strong>les</strong> chiens hurlants sont ici Orthos <strong>et</strong> Cerbère, eux que<br />

nous avons identifiés plus haut aux Chiens de Chasse <strong>et</strong> à la partie basse de la Grande<br />

Ourse.<br />

Mais peut-être ces chiens hurlants étaient-ils représentés par <strong>les</strong> Grand <strong>et</strong> P<strong>et</strong>it Chiens,<br />

ce qui présuppose que <strong>les</strong> serpents désignent, quant à eux - au moins pour l’un d’entre<br />

eux -, la constellation de l’Hydre (qui est ici l’Hydre femelle).<br />

Par ailleurs, on peut considérer, connaissant la trame du récit, que le poison créé par<br />

Circé est représenté par une comète dont la trajectoire consiste à partir d’une étoile ou<br />

d’une constellation représentée par la magicienne Circé, <strong>et</strong> d’aller, depuis là, d’abord vers<br />

une étoile ou une constellation représentée par Glaucus, <strong>et</strong> ensuite vers une étoile ou une<br />

constellation représentée par la fontaine, laquelle sera fréquentée à son tour par une étoile<br />

ou une constellation représentée par Scylla.<br />

Et il est probable aussi que c<strong>et</strong>te comète-là était également représentée par le cheveu<br />

couleur pourpre que Scylla ôta du cuir chevelu de son père, provoquant ainsi la défaite de<br />

la cité royaume de Mégare dont celui-ci était le roi gouverneur.<br />

Manière de dire que le père de Scylla (son nom est Nisus) incarne une étoile ou une<br />

constellation qui, quand la comète aura passé au-<strong>des</strong>sous d’elle, quittera la partie visible<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te pour sa partie invisible, passant au-<strong>des</strong>sous de l’horizon à c<strong>et</strong><br />

instant.<br />

Et si la cité royaume de Mégare se distinguait de son roi, c’est alors l’étoile ou la<br />

constellation incarnée par elle qui passera à c<strong>et</strong> instant au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir dans la cité royaume de Mégare la Baleine dans sa totalité,<br />

<strong>et</strong> dans son roi gouverneur l’étoile Mira associée à celle-ci.<br />

Quant à Scylla, elle est alors représentée par l’étoile Menkar de la Baleine.<br />

Et encore, si l’on part du principe que la belle nymphe, maintenant qu’elle est devenue<br />

hideuse sous l’eff<strong>et</strong> du poison versé dans la fontaine où elle avait l’habitude de se baigner,<br />

est entourée par <strong>les</strong> Grand <strong>et</strong> P<strong>et</strong>its Chiens ainsi que par l’Hydre, on peut l’identifier à<br />

l’étoile Sirius.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

111


Mais là encore, si la comète susmentionnée était également représentée par l’herbe<br />

magique dont nous savons maintenant qu’elle fut avalée par un poisson qui avait quitté la<br />

mer pour la terre ferme où elle se situait ; on peut en déduire, si le poisson est, au choix, la<br />

Baleine, le Poisson austral, ou, troisième variante, l’un <strong>des</strong> deux poissons appartenant à la<br />

constellation <strong>des</strong> Poissons ; on peut en déduire, disions-nous, que la comète en question<br />

traverse l’une ou l’autre de ces constellations.<br />

Sachant par ailleurs que le devin Polydès se réfugia « sous l'antique toit hospitalier de<br />

Nisus », durant le siège de la cité royaume de Mégare par un Minos qui, dans <strong>les</strong><br />

aventures de son fils Glaucus (variante Glaucos), put compter (voir à ce suj<strong>et</strong> la teneur du<br />

site http://www.mythologica.fr/grec/glaucos.htm) sur un Polyide qui, grâce à ses talents de<br />

devin, r<strong>et</strong>rouva le fils décédé de Minos <strong>et</strong> le ressuscita en appliquant sur son corps inerte<br />

l’herbe magique qu’il découvrit auprès de la dépouille de Glaucos <strong>et</strong> qui, en vertu de ses<br />

propriétés magiques, avait déjà permis à un serpent, une fois aux mains de celui-ci - si l’on<br />

ose ainsi parler -, de ressusciter - sous le regard très attentif du devin - un autre serpent -<br />

celui-là même que le devin avait tué de ses propres mains) ; on peut considérer, vu ce qui<br />

précède, que la plupart <strong>des</strong> acteurs cités ici sont <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations qui se<br />

situent pour l’heure au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.[a]<br />

[Note a : l’histoire racontée par <strong>les</strong> auteurs du site susmentionné consiste en ceci :<br />

Glaucos, fils de Minos, meurt en se noyant dans une jarre de miel, après avoir poursuivi<br />

une souris. Et le même de recouvrer la vie quand le devin Polyidos (lu également Polyide,<br />

ou Polyidès - lui-même fils de Coréanos, selon Apollodore, ou fils du vieillard <strong>et</strong> interprète<br />

<strong>des</strong> songes Eurydamas, selon un Homère qui nous apprend, dans l’Iliade, que Diomède<br />

poursuit Abas <strong>et</strong> Polyidos après avoir maîtrisé <strong>les</strong> pasteurs de troupeaux que sont<br />

Astynoos <strong>et</strong> Hypéron) ; <strong>et</strong> Glaucos de recouvrer la vie quand Polyidos, après avoir aperçu<br />

puis tué, dans <strong>des</strong> conditions explicitées dans le site, un serpent, constate qu’un second<br />

serpent redonne vie au premier en posant sur son corps inerte l’herbe magique<br />

mentionnée plus haut, c<strong>et</strong>te herbe que le devin utilisera à son tour pour ressusciter le<br />

jeune Glaucos. Auparavant, le devin a été enfermé par Minos près du cadavre de son fils,<br />

<strong>et</strong> ce pour la raison suivante : bien qu’il ait correctement interprété le prodige selon lequel<br />

l’une <strong>des</strong> génisses du troupeau de Minos changeait trois fois de couleur durant la même<br />

journée (une interprétation correcte qui lui a valu de r<strong>et</strong>rouver la dépouille du fils de Minos<br />

- car tel était l’enjeu posé par l’Oracle consulté par <strong>les</strong> parents de Glaucos), il n’a<br />

néanmoins pas été capable de ressusciter l’enfant après l’avoir r<strong>et</strong>rouvé. Du moins, <strong>et</strong><br />

c’est cela qu’il faut r<strong>et</strong>enir, jusqu’à ce qu’il trouve l’herbe magique auprès <strong>des</strong> deux<br />

serpents. Quant à Minos, au lieu de libérer le devin lors de la résurrection de son fils, il le<br />

fera une fois seulement que celui-ci aura enseigné son art (qui est ici la divination ou la<br />

mantique) à son fils, ce fils qui aura perdu tout son savoir, une fois initié par le devin,<br />

après avoir craché, à la demande de celui-ci, dans la bouche de ce dernier].<br />

Si, après avoir lu le texte figurant dans la note susmentionnée, on suppose que <strong>les</strong><br />

deux serpents sont <strong>les</strong> deux Poissons, on est bien obligé, dans ces conditions, de<br />

déplacer le centre de gravité du récit du côté de c<strong>et</strong>te constellation plutôt que du côté <strong>des</strong><br />

Grand ou P<strong>et</strong>it Chiens, ou, autre variante, du côté <strong>des</strong> Chiens de Chasse ou <strong>des</strong> deux<br />

Ourses.<br />

Et l’on peut également déplacer ce centre de gravité du côté d’Orion si l’on part du<br />

principe que le beau Pâris était représenté, sinon par c<strong>et</strong>te constellation dans sa totalité,<br />

du moins par son étoile Bételgeuse.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où le devin Polyide (variante Poliydès) avait un fils (son nom<br />

est Euchenor) qui mourut à la Guerre de Troie d’une flèche de Pâris ; si, à partir de là, ce<br />

même Pâris est ce que avons dit, Euchenor <strong>et</strong> Polyidès incarnent forcément <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou<br />

<strong>des</strong> constellations qui se situent à proximité d’Orion.<br />

Et le même propos de valoir pour Glaucus, Minos <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres acteurs mentionnés plus<br />

haut.<br />

Sachant par ailleurs que le devin Polyide fut consulté par Bellérophon avant que celui-ci<br />

n’affrontât la Chimère, <strong>et</strong> sachant également que c<strong>et</strong>te dernière était représentée par la<br />

comète Swift Tuttle, le devin incarne une étoile ou une constellation qui se situe forcément<br />

à proximité de Persée, du Taureau ou d’Eridanus.<br />

Seulement voilà, si la comète censée représenter l’herbe magique est Swift Tuttle, dans<br />

la mesure où celle-ci naît dans Persée, avant de traverser tour à tour le Taureau,<br />

Eridanus, l’Horloge <strong>et</strong> la Dorade, <strong>et</strong> avant de s’éteindre dans l’Hydre mâle, ladite comète<br />

est bien en peine de jouer un rôle qui consiste ici à fréquenter, ou bien deux serpents qui<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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sont ici, vu la forme <strong>des</strong> deux Poissons, ces mêmes Poissons ; ou bien un poisson qui, du<br />

fait qu’il quitta la mer pour la terre ferme afin d’y capturer l’herbe magique, peut également<br />

être la Baleine au lieu d’être l’un <strong>des</strong> deux Poissons.<br />

En résumé, si la comète représentée par l’herbe magique traverse <strong>les</strong> Poissons ou la<br />

Baleine, elle ne peut pas être Swift Tuttle.<br />

Mais alors, qui est-elle, ou qu’est-elle ?<br />

A la lecture <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes fournies par le logiciel MyStars!, on peut voir en elle, au<br />

choix, la comète Pons Brooks ou la comète Bo<strong>et</strong>hin (elle qui naît à la confluence de la<br />

Baleine <strong>et</strong> <strong>des</strong> Poissons <strong>et</strong> qui mourra dans Persée ou dans le Cocher après avoir<br />

traversé le Triangle).<br />

Dans la deuxième hypothèse, Glaucus est, possiblement, ce même Cocher, lui-même<br />

étant le père d’un Bellérophon qui est le Bélier, <strong>et</strong> d’un Minos qui est, au choix, le Taureau<br />

ou Persée.<br />

Quant à Polyi<strong>des</strong>, si Minos est le Taureau, lui-même est représenté par la constellation<br />

nommée Persée.<br />

Sachant par ailleurs que Polyi<strong>des</strong> recommande à un Bellérophon qui est le Bélier, de se<br />

rendre dans le temple d’une Vénus/Athéna qui est (on fait ici allusion au temple) la Voie<br />

Lactée située côté Taureau (étant entendu que la planète Vénus stationne à c<strong>et</strong> endroit<br />

avant même que la comète Swift Tuttle - représentée ici par la Chimère - se manifeste<br />

dans Persée), on peut en déduire que le devin est, au choix, le Cocher ou Persée.<br />

Mais là encore, si le devin est le Cocher, celui-ci est beaucoup trop éloigné <strong>des</strong><br />

chevaux susmentionnés si eux-mêmes sont représentés par <strong>les</strong> deux Poissons.<br />

Mais supposons que <strong>les</strong> chevaux en question étaient <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

En ce cas, l’herbe magique, au lieu d’être représentée par <strong>les</strong> comètes Swift Tuttle,<br />

Pons Brooks ou Bo<strong>et</strong>hin, est représentée par la comète Machholz1, elle qui a ici vocation<br />

à naître <strong>et</strong> à mourir dans <strong>les</strong> Gémeaux.<br />

Et en ce cas aussi, c’est le devin Polydès qui est dans le rôle du Cocher.<br />

Mais supposons que le devin était Persée.<br />

En ce cas, c’est son fils, Euchenor, qui est dans le rôle du Cocher.<br />

Et ce même Cocher d’être touché, durant la Guerre de Troie, par une flèche de Pâris,<br />

ce Pâris en qui nous avons vu plus haut l’étoile Bételgeuse d’Orion.<br />

Quant à Glaucos, en tant que père d’un Bellérophon qui est le Bélier, <strong>et</strong> en tant que<br />

voisin immédiat d’un Polyi<strong>des</strong> qui est lui-même la constellation de Persée, il est représenté<br />

- ce que nous pressentions depuis le début - par la constellation du Triangle.<br />

75. Qui était réellement l’herbe magique dans <strong>les</strong> aventures de<br />

Glaucos ? / rôle <strong>et</strong> place de Minos <strong>et</strong> du Minotaure dans la variante<br />

sabéenne du récit<br />

En nous exprimant de c<strong>et</strong>te façon, nous sommes revenu à notre scénario de départ, à<br />

savoir que l’herbe magique est représentée par la comète Bo<strong>et</strong>hin, elle qui traverse <strong>des</strong><br />

serpents représentés ici par <strong>les</strong> deux Poissons.<br />

En réalité, si l’on s’en tient uniquement à la trace visible, à l’œil à nu, de c<strong>et</strong>te planète<br />

dans le ciel, celle-ci, en prenant naissance au sein même de la constellation <strong>des</strong> deux<br />

Poissons, ne traversait, à l’époque considérée (qui nous renvoie en l’année 670 BC), que<br />

le Poisson Vertical.<br />

C’est donc lui, Poisson Vertical, qui recouvre la vie grâce à l’herbe magique, est ce<br />

sous <strong>les</strong> yeux sidérés d’une constellation de Persée représentée ici par le devin Polyide,<br />

un devin qui ressuscitera à son tour, grâce aux vertus magiques de l’herbe, un Glaucus<br />

(variante Glaucos) qui est lui-même la constellation du Triangle.<br />

Quant à Minos, si son fils (qui s’appelle ici Glaucus) est le Triangle, lui-même est, au<br />

choix, le Bélier ou le Taureau.<br />

Et si Minos est le Taureau, la nymphe qui, sous le nom de Scylla, est amoureuse de lui,<br />

est l’étoile Algol de Persée (<strong>et</strong> non telle étoile associée à la constellation d’Andromède,<br />

comme nous l’avons conjecturé plus haut), elle qui se détourne du Triangle quand celui-ci<br />

passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, comparée à une étoile Algol qui reste au<strong>des</strong>sus<br />

de c<strong>et</strong>te ligne à c<strong>et</strong> instant.<br />

Quant à la magicienne Circé, on peut voir en elle l’étoile Capella du Cocher.<br />

Et comme la comète Swift Tuttle naît à proximité immédiate de c<strong>et</strong>te étoile, on peut voir<br />

en elle le poison qui transformera la belle Scylla en personnage assez hideux pour faire<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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peur à <strong>des</strong> marins qui sont représentés ici, au choix, par <strong>les</strong> planètes du système solaire<br />

lorsque cel<strong>les</strong>-ci traversent le Bélier ou le Taureau durant leur déplacement le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique ; ou, autre variante, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> d’Eridanus.<br />

Et si Minos est la constellation du Taureau, son fils, le Minotaure, est au choix, le soleil<br />

ou Mercure lorsque la planète concernée naît dans la Voie Lactée côté Taureau.<br />

Quant à Thésée, il est le soleil si le Minotaure est la planète Mercure, <strong>et</strong> il est c<strong>et</strong>te<br />

même planète Mercure si le Minotaure est le soleil.<br />

Et encore, si, comme on le lit dans <strong>les</strong> textes, Thésée avait tué le Minotaure, ce dernier,<br />

au lieu d’être représenté par une planète, l’est par une étoile ou une constellation.<br />

On verra tout à l’heure quelle est c<strong>et</strong>te figure astrale.<br />

Quant au fil d’Ariane il est représenté, au choix, par le segment de l’Ecliptique qui<br />

traverse la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ou, autre variante, par la Voie Lactée en<br />

personne.<br />

Quant à Dédale, on peut voir en lui le même personnage que Dardanos (lui-même étant<br />

représenté, dans la variante sabéenne du récit, par l’étoile Alnath du Cocher).<br />

Ce Dédale ouvre la porte <strong>des</strong> enfers aux planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci<br />

pénètrent dans la Voie Lactée côté Taureau (el<strong>les</strong>-mêmes étant comme à l’intérieur d’un<br />

labyrinthe une fois positionnées à l’intérieur de c<strong>et</strong>te Voie).<br />

76. Nisus, roi de Mégare, <strong>et</strong> sa fille Scylla, dans la variante sabéenne du<br />

récit<br />

A part cela, si Scylla est, comme nous venons de le soutenir, l’étoile Algol de Persée,<br />

son père, Nisus, est alors la constellation du Bélier (lui dont la cité royaume est assiégée<br />

par un Taureau du nom de Minos).<br />

Mais là est le problème : si Nisus est le Bélier, on ne voit pas comment le devin Polyide<br />

(variante Polyidès, ou Polyidos), si celui-ci est Persée, peut venir s’abriter « sous l'antique<br />

toit hospitalier de Nisus », <strong>et</strong> ce afin d’échapper à un Minos qui est le Taureau.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où Persée se situe au-<strong>des</strong>sus du Bélier sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, la lecture <strong>des</strong> cartes montre que le premier nommé ne peut pas venir s’abriter<br />

sous le toit du second nommé.<br />

Ou alors, il faut considérer que le toit en question est représenté par une ligne de<br />

l’horizon au-<strong>des</strong>sous de laquelle vient s’abriter une constellation de Persée qui, en<br />

traversant c<strong>et</strong>te ligne-là, non seulement échappe (momentanément, s’entend) à l’emprise<br />

du Taureau, mais rejoint également un Bélier représenté ici par Nisus.<br />

Quant au cheveu couleur pourpre censé assurer la pérennité de la cité royaume<br />

de Mégare, il est alors représenté par une comète Swift Tuttle qui, en traversant la ligne<br />

de l’Ecliptique à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, est en train de quitter le cuir chevelu d’un Nisus<br />

qui est, une fois encore, la constellation du Bélier.<br />

Et si la belle Scylla est l’étoile Algol de Persée, celle-ci, après avoir été transformée en<br />

monstre hideux par un poison qui, à l’instar du cheveu couleur pourpre susmentionné, est<br />

la comète Swift Tuttle ; <strong>et</strong> après avoir passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, se<br />

r<strong>et</strong>rouve au milieu de serpents représentés par ???? (probablement qu’il s’agit <strong>des</strong> deux<br />

Poissons), <strong>et</strong> au milieu de chiens hurleurs en qui l’on peut voir <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Gorgones deux,<br />

trois <strong>et</strong> quatre de Persée).<br />

On notera également ceci avant de poursuivre sur notre lancée : plus haut, nous avons<br />

identifié la magicienne Circé à l’étoile Capella du Cocher, en arguant du fait que le poison<br />

créé par elle, en guise de philtre d’amour, est représenté par la comète Swift Tuttle.<br />

Seulement voilà, si Glaucus est le Triangle, c<strong>et</strong>te comète ne passe pas près de lui<br />

(étant entendu que c’est bel <strong>et</strong> bien lui, Glaucus, qui versa le poison dans la fontaine où<br />

Scylla avait l’habitude de se baigner).<br />

Cela revient à dire que nous nous sommes trompé, plus haut, en identifiant à la comète<br />

Swift Tuttle, d’une part le poison qui transformera la belle Scylla en personnage hideux, <strong>et</strong><br />

d’autre part le cheveu couleur pourpre qui était censé assurer la pérennité de Mégare<br />

durant tout le temps de son attachement au cuir chevelu de Nisus.<br />

Or, si une telle identification est avérée s’agissant du cheveu, elle ne l’est pas<br />

s’agissant du poison concocté par Circé, la magicienne au pouvoir démoniaque.<br />

En eff<strong>et</strong>, si, dans le premier cas, on part du principe que le propriétaire du cheveu<br />

couleur pourpre est, sous le nom de Nisus, le Bélier, le royaume de ce dernier (un<br />

royaume représenté, au choix, par le Bélier lui-même, ou par la Baleine) perd sa<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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souverain<strong>et</strong>é au profit d’un Taureau représenté ici par Minos, lorsque la constellation<br />

chargée de représenter ledit royaume passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et celle-ci de passer au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne après seulement que le Bélier a perdu<br />

un cheveu représenté ici par la comète Swift Tuttle.<br />

Le seul argument perm<strong>et</strong>tant de révoquer en doute une pareille conclusion consiste à<br />

supposer que le royaume de Nisus est représenté par Persée, ce qui présuppose que<br />

Minos (dont le rôle consiste ici à en prendre possession de Mégare par la force, c’est-àdire<br />

au terme d’un siège en bonne <strong>et</strong> due forme) est représenté par le Cocher au lieu de<br />

l’être par le Taureau.<br />

En ce cas, c’est vrai, le cheveu couleur pourpre est autre chose que la comète Swift<br />

Tuttle.<br />

Inversement, il est cela si Nisus est le Bélier, lui-même ayant pour royaume, au choix, le<br />

Bélier lui-même (auquel cas le roi lui-même se confond avec son royaume), ou la Baleine.<br />

La preuve : la tête de Nisus, si celui-ci est le Bélier, est représentée par Persée ou par<br />

<strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Or, <strong>et</strong> c’est cela l’important, dans <strong>les</strong> deux cas la comète Swift Tuttle se manifeste en de<br />

pareils endroits - une première fois en naissant dans Persée, près de l’étoile Capella ; <strong>et</strong><br />

une seconde fois, en traversant la ligne de l’Ecliptique à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> - autant<br />

d’événements qui vont précipiter la chute du royaume gouverné par Nisus, chute que <strong>les</strong><br />

poètes ont mis sur le compte d’un Minos en train de faire le siège de la cité avec son<br />

armée (ce qui présuppose que lui-même, Minos, est le Taureau).<br />

Dans le second scénario (i.e. celui du poison), <strong>les</strong> choses se présentent différemment<br />

en ce sens que si Glaucus est le Triangle, c’est elle, constellation du Triangle, qui verse le<br />

poison dans la fontaine où la belle Scylla a l’habitude de prendre son bain.<br />

En foi de quoi, le poison en question est représenté par la comète Bo<strong>et</strong>hin, elle qui naît<br />

dans <strong>les</strong> deux Poissons avant de se diriger tour à tour vers le Triangle, Persée <strong>et</strong> le<br />

Cocher.<br />

En réalité, si nos ancêtres regardaient c<strong>et</strong>te comète avec leurs seuls yeux, celle-ci<br />

devenait invisible déjà dans Persée.<br />

Quoi qu’il en soit, vu la trajectoire de la comète Bo<strong>et</strong>hin, on ne peut plus soutenir que<br />

Circé est l’étoile Capella du Cocher.<br />

Si Circé est une étoile, celle-ci se situe dans <strong>les</strong> deux Poissons ou à proximité<br />

immédiate. Et si Circé est une planète, celle-ci est la Lune (elle qui se manifeste ici,<br />

d’après le logiciel MyStars!, à la date du 14 octobre de l’année 670 BC).<br />

Quant à la belle Scylla, c’est elle qui, dans le cas de la comète Bo<strong>et</strong>hin, est représentée<br />

par l’étoile Capella du Cocher.<br />

Mais là est la nouveauté : si Scylla est Capella, son père ne peut pas être le Bélier.<br />

Son père est, au choix, le Cocher ou Persée.<br />

Une chose est sûre : si le Nisus roi de Mégare est le même personnage que le Nisus<br />

qui, Troyen de son état, accompagne Enée en Italie - <strong>et</strong> il n’y a pas, sur le plan sabéen,<br />

raison d’en douter - ; sachant, à partir de là, qu’on lit, au Livre IX de l’Enéide de Virgile,<br />

que Nisus déclare, à un moment donné, vouloir pénétrer dans le camp <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong> au<br />

motif que sa sécurité est mal assurée ; on arrive à ce résultat, à supposer que <strong>les</strong> Rutu<strong>les</strong><br />

représentent, sur le plan sabéen, <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> situées au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’Ecliptique,<br />

que Nisus <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres Troyens incarnent <strong>des</strong> planètes ou <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qui se situent, quant<br />

à el<strong>les</strong>, ou bien sur c<strong>et</strong>te ligne-là, ou bien au-<strong>des</strong>sus.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, <strong>et</strong> sachant que Nisus avait pour ami intime le jeune <strong>et</strong> bel Euryale, on<br />

peut voir dans ce dernier l’étoile Bételgeuse d’Orion, comparé à un Nisus qui est l’étoile<br />

Aldébaran du Taureau.<br />

77. Rôle <strong>et</strong> place de Nisus dans <strong>les</strong> aventures d’Enée / Nisus,<br />

transformé en épervier, « déchire » sa fille Scylla à coups de bec<br />

Mais là encore, dans la mesure où, à tel moment du récit, Nisus <strong>et</strong> Euryale sont censés<br />

r<strong>et</strong>rouver un Enée qui est parti tout seul affronter <strong>les</strong> Rutu<strong>les</strong>, <strong>et</strong> dans la mesure où ils sont<br />

censés recevoir, pour ce service, une partie du butin qui sera prélevé sur ces mêmes<br />

Rutu<strong>les</strong> par <strong>les</strong> Troyens après la prochaine victoire sur eux ; si l’on sait, à partir de là :<br />

• que le butin provenant d’Ascagne se compose d’un cheval, d’un bouclier, <strong>et</strong> de<br />

l’aigr<strong>et</strong>te de pourpre de Turnus, le chef <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong> ;<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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• que Iule, l’autre fils d’Enée, donne à Euryale, en paiement du service rendu, une<br />

poignée d’or <strong>et</strong> une gaine d’ivoire qui sont l’œuvre de l’architecte Lycaon;<br />

• <strong>et</strong> enfin que Mnesthée donne à Nisus la peau <strong>et</strong> la dépouille hérissée d’un lion ;<br />

on peut conclure de tout cela que Nisus <strong>et</strong> Euryale ne sont guère éloignés, tour à tour d’un<br />

Lycaon qui est la constellation du Lynx, <strong>et</strong> d’un lion qui est la constellation du Lion,<br />

information qui d’ailleurs ne nous est d’aucune d’utilité si, comme nous le pressentons ici,<br />

<strong>les</strong> Troyens représentent, dans <strong>les</strong> œuvres de Virgile, <strong>et</strong> contrairement au rôle joué par<br />

eux dans <strong>les</strong> œuvres d’Homère [a]) <strong>les</strong> planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci se<br />

déplacent le long de la ligne de l’Ecliptique (avec un Euryalé dans le rôle du soleil <strong>et</strong> un<br />

Nisus dans celui de Mercure - ou l’inverse -, - étant entendu que l’un <strong>des</strong> deux acteurs ici<br />

présents remplace probablement Enée dans le rôle de la planète Mercure ; ou alors, si<br />

ce n’est pas le cas, il faut supposer qu’Enée était une autre planète que Mercure ou le<br />

soleil, comme par exemple la planète Saturne).<br />

[Note a : c<strong>et</strong>te différence, dans <strong>les</strong> rô<strong>les</strong> joués par <strong>les</strong> mêmes personnages, est due au fait<br />

que dans <strong>les</strong> œuvres d’Homère, ceux qui se déplacent sont <strong>les</strong> Grecs, comparés à <strong>des</strong><br />

Troyens qui ne font (en gros) que protéger leur cité ; alors que ceux qui se déplacent,<br />

dans <strong>les</strong> œuvres chargées de relater <strong>les</strong> aventures d’Enée, sont <strong>les</strong> Troyens, comparés à<br />

<strong>des</strong> Latins ou à <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong> qui se déplacent, eux, peu comparativement. Et comme <strong>les</strong><br />

peup<strong>les</strong> migrateurs sont quasiment toujours représentés, sur le plan sabéen, par <strong>les</strong><br />

planètes du système solaire, comparés à <strong>des</strong> peup<strong>les</strong> sédentaires qui sont représentés,<br />

quant à eux, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> constellations, on arrive à ce résultat que <strong>les</strong> Troyens<br />

sont <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations dans le récit d’Homère, <strong>et</strong> <strong>des</strong> planètes dans celui<br />

de Virgile.]<br />

Et parce que nous sommes tombé dans une impasse au moment d’identifier Nisus en<br />

termes d’étoi<strong>les</strong> ou de constellations, nous ne pouvons que convoquer une nouvelle fois<br />

ce Pierre Commelin dont l’ouvrage constitue la pierre angulaire en termes de<br />

connaissance de la mythologie grecque <strong>et</strong> romaine, un Commelin qui précise, dans la<br />

fiche consacrée à Egée, que celui-ci avait pour frères Nisus, Pallas <strong>et</strong> Lycus <strong>et</strong> qu’il<br />

<strong>des</strong>cendait d’Erechthée, ce qui signifie que tous ces personnages étaient <strong>les</strong> fils d’une<br />

constellation qui est elle-même le Cocher.<br />

Et si Pierre Commelin, dans la fiche consacrée à Nisus, expose <strong>des</strong> choses que nous<br />

connaissons déjà, il précise que Scylla, la fille de Nisus, au lieu d’avoir perdu son beau<br />

profil à cause du poison créé par Circé, était à ce point désespérée d’avoir été chassée de<br />

Mégare par un Minos qui n’accepta point de la voir trahir son père en lui coupant son<br />

cheveu magique couleur de pourpre, qu’elle se fût certainement donné la mort en se<br />

précipitant dans <strong>les</strong> flots, si <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> n’en avaient décidé autrement en la changeant en<br />

alou<strong>et</strong>te, elle-même étant alors poursuivie dans <strong>les</strong> airs par un père qui entre-temps s’est<br />

métamorphosé en épervier, du moins jusqu’au moment où - apprend-on - celui-ci parvient<br />

finalement à « la déchirer à coup de bec».<br />

La trame du récit étant posée, une pareille information, pour intéressante qu’elle soit, ne<br />

nous est pas d’une grande utilité dans la mesure où toutes <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> constellations<br />

ressemblent à <strong>des</strong> oiseaux quand el<strong>les</strong> s’élèvent sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, <strong>et</strong> toutes<br />

également se précipitent dans <strong>les</strong> flots de la mer quand el<strong>les</strong> passent au-<strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon, une fois re<strong>des</strong>cendues depuis leurs hauteurs cé<strong>les</strong>tes.<br />

Et cependant, nous savons maintenant au moins une chose que nous ignorions jusque<br />

là, à savoir que la figure astrale incarnée par Scylla se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

devant celle incarnée par Nisus.<br />

Or, si Scylla est l’étoile Capella du Cocher, cela signifie que son père ne peut pas être<br />

Persée.<br />

Il n’est pas non plus le Taureau, ni le Bélier, ce qui nous oblige à revoir nos analyses.<br />

En eff<strong>et</strong>, si la fille de Nisus est l’étoile Capella, lui-même est alors, au choix, l’étoile<br />

Menkalinan du Cocher ou la constellation du Lynx.<br />

Et c’est vrai, Nisus dans le rôle du Lynx s’accorde assez bien, au vu <strong>des</strong> cartes<br />

cé<strong>les</strong>tes, avec un père qui, sous le nom d’Erechthée, était le Cocher.<br />

Seulement voilà, si Nisus est cela, Minos, au lieu d’être le Bélier, le Taureau ou le<br />

Cocher, est, possiblement, <strong>et</strong> même probablement, le Grand Lion.<br />

Quant aux enfers dont lui, Minos, était l’un <strong>des</strong> trois juges en compagnie de deux autres<br />

qui étaient Radhamanthe <strong>et</strong> Eaque, ils sont alors représentés par une constellation de<br />

l’Hydre - allusion à l’Hydre femelle - qui s’appelait Hadès [a] sur le domaine grec.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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[Note a : Hadès est ici un dieu au lieu d’être le lieu de résidence de celui-ci]<br />

78. Le taureau blanc offert à Minos par Neptune / Pasiphaé conçoit le<br />

Minotaure / Circé l’ensorceleuse<br />

La question qui se pose, à partir de là, est de savoir par quel tour de passe passe un<br />

personnage comme le Lion peut recevoir un taureau blanc <strong>des</strong> mains de Neptune.<br />

La chose est facile à comprendre si l’on part du principe que le Lion vient tout juste de<br />

passer au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon quand il aperçoit, au-<strong>des</strong>sus de lui, un taureau<br />

blanc qui est la constellation du Taureau.<br />

Quant à Pasiphaé, si Minos est le Lion, elle-même est l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien.<br />

C’est donc elle qui se déguise en vache en se glissant à l’intérieur de la vache en bois<br />

créé par un Dédale qui, en tant qu’architecte, est possiblement, le Lynx, le Cancer, ou <strong>les</strong><br />

Gémeaux, <strong>et</strong> ce afin d’attirer un taureau qui est probablement la constellation du Taureau,<br />

<strong>et</strong> concevoir avec lui, ou de lui, un Minotaure qui est ???? (la Voie Lactée ?? ou<br />

l’Hydre ??).<br />

Au lieu d’enquêter pour savoir qui était le Minotaure à l’aune du sabéisme, nous allons<br />

revenir quelques instants à c<strong>et</strong>te Circé qui était capable d’ensorceler tous <strong>les</strong> hommes<br />

avec ses philtres d’amour, <strong>et</strong> qui était capable aussi de <strong>les</strong> tuer tous par empoisonnement.<br />

Dans <strong>les</strong> aventures de Glaucos, le poison a pour eff<strong>et</strong> de transformer la belle Scylla en<br />

monstre marin, ce poison que nous avons identifié plus haut à la comète Bo<strong>et</strong>hin si l’on<br />

part du principe que celle-ci naît dans <strong>les</strong> deux Poissons avant de traverser le Triangle <strong>et</strong><br />

de terminer sa course dans Persée (ce qui présuppose que nous regardions la trajectoire<br />

de la comète à l’œil nu), ou de terminer sa course dans le Cocher (ce qui présuppose que<br />

nous observions sa trajectoire avec un té<strong>les</strong>cope).<br />

Le problème, si l’on regarde <strong>les</strong> choses de c<strong>et</strong>te façon, est qu’il n’existe aucune étoile<br />

importante, dans <strong>les</strong> deux Poissons, à laquelle on puisse identifier la magicienne Circé.<br />

Qui plus est, <strong>les</strong> textes nous apprennent qu’elle était la fille du soleil, sur le char duquel<br />

elle montait parfois.<br />

Et c’est d’ailleurs sur le char du soleil qu’elle se rend sur la côte de l’Etrurie, nommée,<br />

depuis, le Cap de Circé - précise un Pierre Commelin de qui nous tenons c<strong>et</strong>te information<br />

- lequel ajoute que l’île d’Ea devint son lieu de résidence <strong>et</strong> que là également elle<br />

changea en monstre la jeune Scylla.<br />

Toute la question, une fois cela posé, est de savoir comment intégrer une pareille<br />

information dans un récit ou nous savons déjà que le poison capable de transformer la<br />

nymphe Scylla en personnage hideux est représenté par la comète Bo<strong>et</strong>hin.<br />

Pour ce faire, un p<strong>et</strong>it détour auprès du logiciel MyStars! s’impose, lui qui nous apprend<br />

plusieurs choses de première importance.<br />

Et d’abord ceci : si l’on prend pour date de référence le 4 octobre de l’année 670 BC, la<br />

lune <strong>et</strong> le soleil se situent tous <strong>les</strong> deux à la hauteur de la Balance.<br />

Et parce que la Lune court plus vite que le soleil le long de la ligne de l’Ecliptique, elle<br />

va poursuivre seule une randonnée qui la voit arriver à la frontière entre <strong>les</strong> Poissons <strong>et</strong> le<br />

Bélier à la date du 12 novembre de l’année 670 BC.<br />

Or, juste au-<strong>des</strong>sus d’elle, se manifeste à c<strong>et</strong> instant, la comète Bo<strong>et</strong>hin.<br />

Doit-on en déduire que Circé était la Lune ?<br />

Oui <strong>et</strong> non (on n’est pas normand, mais peu s’en faut !).<br />

Pour savoir qui était c<strong>et</strong>te ensorceleuse, en termes sabéens, nous allons nous<br />

transporter au moment où la comète Bo<strong>et</strong>hin arrive à proximité d’une étoile Capella que<br />

nous avons identifié plus haut à la nymphe Scylla.<br />

Si, à partir de là, nous quittons Capella du regard <strong>et</strong> regardons désormais la ligne de<br />

l’Ecliptique, que voyons nous ?<br />

Au lieu de voir la lune proprement dite (elle qui stationne alors à la hauteur de l’étoile<br />

Wasat <strong>des</strong> Gémeaux), nous voyons une sorte d’éclipse de sa part (appelée « umbra» ou<br />

« penumbra» par <strong>les</strong> auteurs du logiciel MyStars!)<br />

On peut donc en déduire que Circé, au lieu d’être la lune en soi, représentait ses<br />

éclipses partiel<strong>les</strong> ou tota<strong>les</strong>.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Dans le cas présent, <strong>les</strong> poètes ont, semble-t-il, corrélé l’ombre ou la pénombre<br />

associée à l’éclipse (partielle ou totale) de la lune, avec l’extinction de la comète Bo<strong>et</strong>hin<br />

près de l’étoile Capella.<br />

Maintenant, supposons que ces mêmes poètes aient regardé le ciel, durant c<strong>et</strong>te<br />

période, à 5h 20 du matin.<br />

A c<strong>et</strong>te heure-là, on constate qu’à l’instant même où la comète Bo<strong>et</strong>hin s’éteint près de<br />

l’étoile Capella, c<strong>et</strong>te dernière, si l’on regarde le ciel à la date du 10 décembre de l’année<br />

670 BC, passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Manière de dire que la belle Scylla ressemble à un être hideux à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et comme le poison qui l’a rendu tel émane d’une Lune qui était une vraie Lune dans<br />

<strong>les</strong> Poissons <strong>et</strong> qui était devenue l’Ombre d’elle-même une fois parvenue dans <strong>les</strong><br />

Gémeaux (du moins, si l’on en croit <strong>les</strong> données fournies par le logiciel MyStars!), on peut<br />

en conclure que Circé incarne la Lune lorsque celle-ci non seulement monte sur le char du<br />

soleil, mais se manifeste également (si l’on ose ainsi parler), à terme, à travers une éclipse<br />

partielle ou totale de sa part.<br />

Dans l’analyse développée ci-<strong>des</strong>sus, nous n’avons néanmoins pas tenu compte d’une<br />

information qui a toute sa valeur <strong>et</strong> qui détruit tout notre raisonnement, à savoir que la<br />

nymphe Scylla qui se laisse mourir de désespoir, après avoir trahi son père, est entourée<br />

de gros animaux marins <strong>et</strong> de monstres qui, en habitant <strong>les</strong> plaines liqui<strong>des</strong>, renvoient<br />

forcément à la Baleine <strong>et</strong> à Eridanus.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que Scylla, au lieu d’être une étoile telle que Capella,<br />

est, ou bien une étoile qui se situe, si l’on prend comme points de repère <strong>les</strong> constellations<br />

du Taureau, du Bélier ou <strong>des</strong> deux Poissons, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’Ecliptique ; ou<br />

bien, autre variante, une comète telle que la comète Swift Tuttle.<br />

Quant à Circé, si Scylla est la comète Swift Tuttle, c’est alors elle qui joue le rôle de<br />

l’étoile Capella du Cocher.<br />

Quant à Glaucus, vu qu’il est amoureux d’une comète Swift Tuttle qui ne veut pas de lui<br />

(la preuve : il demande à Circé de fabriquer pour elle un philtre d’amour), il incarne,<br />

possiblement (lui qui était le père d’un Bellérophon qui est le Bélier, <strong>et</strong> le fils d’un Minos en<br />

qui l’on peut voir le Cocher) le Taureau ou telle de ses parties.<br />

C’est donc lui, Taureau, qui sauve Bellérophon (alias, le Bélier) de la mort lorsque le<br />

cheval Pégase précipite ce dernier à terre.<br />

Reste à préciser que c<strong>et</strong>te précipitation à terre consiste, pour le Bélier, à quitter, dans le<br />

ciel, sa propre station zénithale, pour une zone du planisphère cé<strong>les</strong>te correspondant à la<br />

ligne de l’horizon.<br />

Et parce que le Bélier a, au-<strong>des</strong>sus de lui, durant sa <strong>des</strong>cente, le Taureau, celui-ci le<br />

sauve (sous-entendu : momentanément) de la mort, elle qui se manifestera, s’agissant du<br />

Bélier, quand la constellation passera au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Bref, si Glaucos (variante Glaucus) est le Taureau, dans la mesure où la comète Swift<br />

Tuttle traverse c<strong>et</strong>te constellation, à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, sans s’arrêter, c’est comme<br />

si Scylla refusait de témoigner un quelconque amour pour Glaucos à c<strong>et</strong> instant.<br />

79. Rôle <strong>et</strong> place de Scylla dans la variante sabéenne associée au<br />

récit de l’Aigr<strong>et</strong>te (Ciris) du Pseudo Virgile<br />

Maintenant, supposons que Scylla était une étoile.<br />

Dans la mesure où celle-ci, en passant au <strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, rejoindra un<br />

monde marin dominé par la Baleine <strong>et</strong> par Eridanus, on peut voir en elle, vu sa beauté, au<br />

choix, l’étoile Canopus de la Carène, ou, autre variante, la constellation appelée Colombe<br />

(laquelle jouait alors le rôle de l’aigr<strong>et</strong>te).<br />

Supposons, à partir de là, que Scylla était l’étoile Canopus. En ce cas, sa nourrisse, la<br />

vieille Carmé, fille de l’ogygien Phénix est alors la Colombe. Et encore, si l’on présuppose<br />

que Phénix est la constellation du même nom, on est bien obligé de voir en Carmé, vu<br />

l’éloignement de Phénix par rapport à la Colombe, une autre figure astrale que c<strong>et</strong>te<br />

dernière.<br />

Quant à Scylla, si, comme nous venons d’en faire l’hypothèse, elle est l’étoile Canopus<br />

de la Carène, force est de constater, à la lecture <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes, que celle-ci ne se<br />

couche pas au même endroit que la Baleine <strong>et</strong> Eridanus.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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La seule étoile capable de le faire étant l’étoile Sirius du Grand Chien, nous allons<br />

imaginer, durant quelques instants, que Scylla était son expression.<br />

En ce cas, Scylla courtise un Minos qui, au lieu d’être le Cocher, est Orion (lui-même<br />

étant le fils d’un Zeus qui est la planète Jupiter, <strong>et</strong> d’une Europe qui est, possiblement,<br />

l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>).<br />

Quant à Nisus, le père de Scylla, il continue d’être, comme dans <strong>les</strong> autres scénarios<br />

évoqués ci-<strong>des</strong>sus, le Taureau.<br />

Quant à ce Glaucos qui tombe amoureux d’elle, il est, possiblement, le Lièvre (un Lièvre<br />

qui était perçu parfois comme le fils d’un Minos qui est lui-même la constellation d’Orion).<br />

Et si Scylla est l’étoile Sirius, sa nourrice est alors, sous le nom de Carmé, l’étoile<br />

Canopus de la Carène, elle-même étant la fille d’un Phoenix représenté alors par ses<br />

étoi<strong>les</strong> Ankaa <strong>et</strong> Gamma.<br />

Quant à Circé, si Scylla est l’étoile Sirius, <strong>et</strong> si Glaucus est le Lièvre, elle-même est à<br />

chercher du côté de ????<br />

Quant à l’aigr<strong>et</strong>te, elle est représentée par la Colombe. Et comme c<strong>et</strong>te aigr<strong>et</strong>te-là<br />

s’appelait Ciris, on peut l’identifier à la magicienne Circé, <strong>et</strong> ce d’autant plus que la<br />

Colombe, qui est sa représentation sabéenne, stationne près d’un Lièvre en qui nous<br />

avons vu tout à l’heure Glaucos.<br />

Le problème, avec le scénario exposé ci-<strong>des</strong>sus, est que nous n’arrivons plus à faire le<br />

lien entre un Glaucos qui est le Lièvre <strong>et</strong> un Bellérophon qui est le Bélier.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on part du principe que Bellérophon était le fils de Glaucos, voir dans le<br />

Bélier le fils du Lièvre a quelque chose de très surréaliste.<br />

En revanche, ce qui est déjà beaucoup plus réaliste, est de considérer que le Taureau,<br />

sous le nom de Glaucos, était le père d’un Bélier qui s’appelle ici Bellérophon.<br />

Et si Glaucos est le Taureau, celui-ci est bel <strong>et</strong> bien le fils d’un Minos qui est Orion.<br />

Et le fait est qu’il peut également tomber amoureux, vu la position <strong>des</strong> planètes <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, d’une étoile Sirius qui s’appelle ici Scylla.<br />

Mais le problème, en ce cas, c’est la relation qui est censée exister entre un Nisus que<br />

nous avons identifié plus haut à la constellation du Taureau, <strong>et</strong> sa fille Scylla.<br />

En eff<strong>et</strong>, si Nisus est le Taureau <strong>et</strong> que Minos est Orion, la fille de Nisus ne peut pas<br />

être l’étoile Sirius.<br />

C<strong>et</strong>te fille-là est l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Mais là encore, le problème, en ce cas, est que Scylla ne se couche pas, en tant<br />

qu’étoile appartenant aux Pléia<strong>des</strong>, au même endroit que la Baleine <strong>et</strong> Eridanus.<br />

On est donc r<strong>et</strong>ourné à notre point de départ, à savoir que Scylla est l’étoile Sirius.<br />

Quant à son père, Nisus, c’est alors lui qui est dans la peau du Lièvre.<br />

Quant à Scylla, elle trahit son père en lui coupant un cheveu pourpre représenté par<br />

une Colombe qui s’appelait aigr<strong>et</strong>te dans le récit du Pseudo Virgile.<br />

Dès c<strong>et</strong> instant, la cité royaume de Mégare (qui, souvenons-nous, est assiégée) passe<br />

aux mains d’une constellation d’Orion représentée ici par Minos.<br />

Quant à Scylla/Sirius, honteuse d’avoir trahi son père, elle se précipite dans <strong>les</strong> mêmes<br />

flots ou demeurent Eridanus <strong>et</strong> la Baleine.<br />

Quant à Glaucus, en tant qu’expression du Taureau, il verse dans la fontaine d’une<br />

Scylla qui est l’étoile Sirius, un poison représenté par la comète Swift Tuttle (étant entendu<br />

que celle-ci, après être née dans Persée <strong>et</strong> après avoir traversé le Taureau à la hauteur<br />

<strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, continue sa course dans Eridanus, à savoir au même endroit où se rendra<br />

l’étoile Sirius à son coucher).<br />

Et encore, l’étude <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>te montre que quand la belle Scylla prend son bain<br />

dans une fontaine qui a été empoisonnée, avec un poison fabriqué par Circé, par un<br />

Glaucus qui est lui-même la constellation du Taureau, c<strong>et</strong>te fontaine-là représente la partie<br />

visible du planisphère cé<strong>les</strong>te ; une partie que l’étoile Sirius fréquente, sous le nom de<br />

Scylla, à son lever, <strong>et</strong> que la comète Swift Tuttle fréquente, pour ce qui la concerne, à son<br />

coucher.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te comète-là est née près de l’étoile Capella du Cocher, ou, autre<br />

variante, tout près de l’étoile Mirphak de Persée, ou, troisième variante, près de l’étoile<br />

Algol de Persée, on peut voir dans l’une <strong>des</strong> trois étoi<strong>les</strong> mentionnées ici l’expression de<br />

Circé. Ceci dit, on peut également identifier Circé à l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, chose très<br />

plausible si l’on sait que cel<strong>les</strong>-ci appartiennent à une constellation du Taureau<br />

représentée ici par Glaucus/Glaucos.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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80. R<strong>et</strong>our aux aventures de Glaucos<br />

A part cela, Pierre Commelin, dans la fiche qu’il consacre, dans sa Mythologie grecque<br />

<strong>et</strong> romaine, aux Pléia<strong>des</strong>, nous apprend que Céléno eut de Neptune Lycus, information de<br />

première main si l’on sait que le mot lycus renvoie à un ou plusieurs loups, ce qui<br />

présuppose qu’une figure astrale ressemblant à c<strong>et</strong> animal se situe près <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Quant à Glaucus, il le décrit en ces termes dans la fiche qu’il lui consacre :<br />

Glaucus, fils de Neptune <strong>et</strong> de Naïs, nymphe de la mer, fut d’abord un célèbre pêcheur<br />

d’Anthédon, en Béotie. Un jour, ayant mis sur l’herbe du rivage <strong>des</strong> poissons qu’il venait<br />

de prendre, il s’aperçut qu’ils s’agitaient d’une manière extraordinaire, <strong>et</strong> se j<strong>et</strong>aient dans<br />

la mer. Persuadé que c<strong>et</strong>te herbe avait une vertu particulière, il en goûta <strong>et</strong> suivit leur<br />

exemple. L’Océan <strong>et</strong> Téthys le dépouillèrent de ce qu’il avait de mortel, <strong>et</strong> l’admirent an<br />

nombre <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> marins. Anthédon lui éleva un temple <strong>et</strong> lui offrit <strong>des</strong> sacrifices. Plus tard<br />

il eut même dans c<strong>et</strong>te ville un oracle souvent consulté par <strong>les</strong> matelots.<br />

On raconte que Glaucus devint amoureux d’Ariane, lorsqu’elle fut enlevée par Bacchus,<br />

dans l’île de Dia. Le dieu, pour le punir, le lia avec <strong>des</strong> sarrnents de vigne, dont il trouva<br />

moyen de se dégager.<br />

Ce fut lui qui apparut aux Argonautes sous la figure d’un dieu marin, lorsque Orphée, à<br />

l’occasion d’une tempête, fit un voeu solennel aux <strong>dieux</strong> de Samothrace.Dans le combat<br />

livré entre Jason <strong>et</strong> <strong>les</strong> Tyrrhéniens, il se mêla avec <strong>les</strong> Argonautes, <strong>et</strong> fut le seul qui en<br />

sortit sans b<strong>les</strong>sures.<br />

Interprète de Nérée, il prédisait l’avenir, <strong>et</strong> avait appris à Apollon lui-même l’art <strong>des</strong><br />

prédictions.<br />

Dans son aspect, il a beaucoup de rapport avec Triton. Sa barbe est humide <strong>et</strong> blanche,<br />

<strong>et</strong> ses cheveux flottent sur ses épau<strong>les</strong>. Il a <strong>les</strong> sourcils épais <strong>et</strong> réunis, de sorte qu’ils<br />

semblent n’en faire qu’un. Ses bras sont faits en forme de nageoires, <strong>et</strong> sa poitrine est<br />

couverte d’algues. Le reste de son corps se termine en poisson dont la queue se recourbe<br />

jus qu’aux reins.<br />

On constate, après avoir lu ce texte, que Commelin fait référence à deux poissons<br />

plutôt qu’à un seul <strong>et</strong> unique poisson ou à deux serpents. Pour autant, la trame du récit est<br />

exactement la même en ce sens que son cadre est à la fois maritime <strong>et</strong> terrestre - fait de<br />

rivages <strong>et</strong> de mer d’un côté, de poissons <strong>et</strong>/ou de serpents de l’autre -, un cadre où le<br />

personnage principal est une herbe qui était capable de ressusciter ceux <strong>des</strong> trépassés<br />

qui parvenaient à se saisir d’elle <strong>et</strong> à la manger (à l’instar du deuxième poisson mentionné<br />

plus haut, ou de Glaucos en personne) ; ou, autre variante, qui était capable de<br />

ressusciter ceux <strong>des</strong> trépassés qui l’appliquaient (eux ou d’autres qu’eux) sur leur corps<br />

cadavérique (à l’instar du second serpent mentionné plus haut).<br />

Mais là est la différence d’interprétation selon <strong>les</strong> variantes du récit: si l’on peut<br />

effectivement identifier le poisson unique à la Baleine, on ne peut plus le faire si ce<br />

poisson-là est représenté désormais par deux poissons qui renvoient eux-mêmes,<br />

probablement, à la constellation du même nom.<br />

Quant aux serpents, s’il s’agit de vrais serpents, peut-être renvoient-ils aux Serpents<br />

Caput <strong>et</strong> Cauda (eux-mêmes se situant à proximité d’Ophiucus). Et s’il s’agit de faux<br />

serpents, peut-être se réfèrent-ils aux deux poissons associés à la constellation du même<br />

nom.<br />

Quoi qu’il en soit, on ne peut plus, dans ces conditions, identifier l’herbe aux vertus<br />

miraculeuses, à la comète Machholz 1 (elle qui naît à la confluence du Taureau, du Bélier<br />

<strong>et</strong> de la Baleine, avant de se propager dans le Bélier <strong>et</strong> de mourir dans le Triangle - ce qui<br />

nous renvoie, s’agissant de sa naissance, au 4 avril de l’année 651 BC).<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on part du principe que la comète représentée par l’herbe aux vertus<br />

magiques, ou bien naît dans la constellation <strong>des</strong> deux Poissons, ou bien traverse c<strong>et</strong>te<br />

constellation, celle-ci est alors, au choix, la comète Pons Brooks ou la comète Bo<strong>et</strong>hin.<br />

Et encore, dans la mesure où la comète Bons Brooks ne traverse pas le Triangle,<br />

contrairement à la comète Machholz 1 (ce qui présuppose que celle-ci était observée<br />

dans le ciel dès le 10 mars de l’année 698 BC) ; si, à partir de là, on considère que<br />

Glaucus est la constellation du Triangle (<strong>et</strong> non celle du Taureau), on peut en déduire que<br />

le récit de ses aventures a été consigné à partir d’observations du ciel faites à c<strong>et</strong>te<br />

époque-là.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

120


Ceci dit, meilleure est la conclusion selon laquelle l’herbe au pouvoir magique était<br />

représentée par la comète Bo<strong>et</strong>hin, laquelle possède une magnitude comprise entre 4,91<br />

<strong>et</strong> 6,44 (du moins si l’on observe sa trajectoire dans le ciel à 6 heures du matin, comparée<br />

à une magnitude supérieure à 6 si l’on observe sa trajectoire à 3 heures du matin - dès<br />

lors qu’elle est invisible, à l’œil nu, à c<strong>et</strong>te heure-là), une comète Bo<strong>et</strong>hin qui, d’après <strong>les</strong><br />

données tirées du logiciel MyStars!, effectuait, au VIIe siècle avant notre ère, le parcours<br />

suivant sur le planisphère cé<strong>les</strong>te :<br />

• elle naquit dans la constellation <strong>des</strong> deux Poissons, le 15 octobre de l’année 670 BC<br />

• elle pénétra dans la constellation du Triangle, le 17 novembre de l’année 670 BC<br />

(une comète qui, dans l’intervalle, augmenta sa faible luminosité, laquelle avait<br />

probablement une couleur verte à c<strong>et</strong> instant)<br />

• elle pénétra dans la constellation de Persée, le 28 novembre de l’année 670 BC<br />

• enfin elle termina sa course dans c<strong>et</strong>te même constellation, le 13 décembre de<br />

l’année 670 BC<br />

Bref, si l’herbe verte au pouvoir magique était représentée par la comète Bo<strong>et</strong>hin, dans<br />

la mesure où celle-ci n’est visible (à la fin de l’automne) qu’à six heures du matin, on peut<br />

en déduire, à l’examen du logiciel MyStars!, que Glaucus (lequel est représenté, comme<br />

nous l’avons souligné plus haut, par la constellation du Triangle) ressuscite bel <strong>et</strong> bien<br />

après que l’herbe magique lui eut passé sur le corps (<strong>et</strong> non pas, comme on pourrait<br />

l’imaginer s’il était 3 heures du matin, à l’instant même où la plante lui passe <strong>des</strong>sus).<br />

81. Qui était Asclépios dans <strong>les</strong> aventures de Glaucos ?<br />

Et puisque nous sommes ici avec Glaucos (lu également Glaucus), d’autres traditions<br />

nous apprennent qu’il recouvra la vie grâce à Asklepios (écrit également Asclépios).<br />

Sachant, à partir de là, que ce même Asclépios était à la fois le fils d’Apollon <strong>et</strong> le dieu<br />

de la médecine, on peut voir en lui, au choix, la planète Mercure ou la constellation du<br />

Serpentaire.<br />

Plus haut dans c<strong>et</strong>te étude, nous avons vu que ce dieu utilisait, comme potion magique,<br />

une fiole contenant le sang de la Gorgone Méduse, laquelle avait en réalité deux eff<strong>et</strong>s :<br />

celui de guérir celui qui buvait la partie gauche de la fiole, <strong>et</strong> celui de tuer, tel un poison<br />

violent, celui qui buvait la partie droite de la fiole.<br />

Nous avons alors déduit de ce constat que la planète Mercure faisait deux choses, à<br />

l’époque, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique : a) elle guérissait la<br />

Grande Ourse située sur sa gauche ; <strong>et</strong> b) elle tuait l’Hydre située sur sa droite (du moins<br />

si l’on regarde <strong>les</strong> planètes de face lorsque cel<strong>les</strong>-ci se déplacent le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique), ce qui prouve qu’elle-même se situait dans le Cancer ou dans le Lion au<br />

moment indiqué.<br />

Or ce que nous ignorions encore, en nous exprimant de c<strong>et</strong>te façon, est la chose<br />

suivante : si la Méduse est représentée par la comète Pons Brooks (une comète qui, à en<br />

croire <strong>les</strong> données fournies par le logiciel MyStars! était visible dans le ciel dès le 29<br />

novembre de l’année 617 BC), Asclépios/Esculape, si celui-ci est la planète Mercure, se<br />

situe forcément dans la constellation <strong>des</strong> deux Poissons (<strong>et</strong> non point dans celle du<br />

Cancer ou du Lion, comme nous l’avons conjecturé plus haut).<br />

Certes, on pourrait penser que la planète Mercure stationne à proximité d’Ophiucus<br />

(avec ses deux serpents) ou à proximité du Sagittaire, lorsque Asclépios reçoit sa science<br />

médicale d’un Chiron qui était le Sagittaire précisément (<strong>et</strong> ce, même si l’on peut<br />

également voir dans le centaure Chiron la constellation du Centaure).<br />

Ceci dit, on peut également considérer que la planète Mercure, après avoir appris <strong>les</strong><br />

rudiments de la médecine auprès d’Ophiucus <strong>et</strong> du Sagittaire, guérit (ou tue, c’est selon)<br />

<strong>des</strong> créatures qui sont ici <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations, avec le sang d’une gorgone<br />

Méduse représentée par la comète Pons Brooks.<br />

On objectera peut-être que si Asclépios était l’expression d’Ophiucus (qui est l’autre<br />

nom du Serpentaire), il est dans l’incapacité de guérir, si la gorgone Méduse est la comète<br />

Pons Brooks, <strong>des</strong> mala<strong>des</strong> qui sont ici <strong>les</strong> planètes du système solaire durant leur<br />

passage à l’intérieur de la Voie Lactée, en leur donnant à boire la potion magique tirée du<br />

sang de la Gorgone.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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En eff<strong>et</strong>, dès lors que la comète Pons Brooks traversait, à l’époque considérée, la ligne<br />

de l’Ecliptique à la hauteur <strong>des</strong> deux Poissons, on est là loin d’un Serpentaire représenté<br />

par Esculape/Asclépios.<br />

On peut réfuter pareil argument en disant que dans c<strong>et</strong>te séquence, Asclépios, au lieu<br />

d’être le Serpentaire à proprement parler, est représenté par le Caducée (un Caducée qui<br />

n’est rien d’autre, dans la variante sabéenne du récit, que la planète Mercure).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, <strong>les</strong> deux serpents qui s’enroulent autour du Caducée, au lieu de figurer un<br />

Serpent Caput <strong>et</strong> un Serpent Cauda qui appartiennent tous deux à la constellation<br />

d’Ophiucus, représentent <strong>les</strong> deux Poissons.<br />

En fait, si l’on identifie la gorgone Méduse, non seulement à la comète Pons Brooks,<br />

mais à c<strong>et</strong>te comète quand elle traversa <strong>les</strong> Poissons, dans un sens Pégase-Baleine, dès<br />

le 4 janvier de l’année 616 BC, le problème, si, comme on vient de le dire, Asclépios est la<br />

planète Mercure, est qu’il n’existe aucune planète Mercure à proximité de la comète à c<strong>et</strong><br />

instant. Au lieu de cela, la planète Mercure est en train de r<strong>et</strong>ourner au début du<br />

Capricorne côté Sagittaire, <strong>et</strong> ce à cause d’une boucle qu’elle a débutée en arrivant à la fin<br />

du Capricorne côté Verseau.<br />

On peut donc conclure deux choses, à partir de là : ou bien Asclépios n’était pas, si l’on<br />

se réfère au présent scénario, la planète Mercure ; ou bien, autre variante, la gorgone<br />

Méduse (dont le sang est utilisé ici par le médecin Asclépios, soit pour guérir soit pour<br />

tuer), était une autre comète que la comète Pons Brooks. Ou alors, si c<strong>et</strong>te comète était<br />

effectivement Pons Brooks, celle-ci était observée à une date différente (ce qui<br />

présuppose que sa trajectoire était différente elle aussi, ce qui revient à dire qu’elle ne<br />

fréquentait pas <strong>les</strong> mêmes planètes <strong>et</strong> <strong>les</strong> mêmes constellations qu’en l’année 616 BC).<br />

A c<strong>et</strong> égard, un scénario est tout à fait intéressant, qui nous reporte en l’année 688 BC.<br />

A c<strong>et</strong>te époque-là, en eff<strong>et</strong>, la comète Pons Brooks naît dans le P<strong>et</strong>it Lion, avant de<br />

traverser tour à tour le Grand Lion, le Cratère <strong>et</strong> l’Hydre <strong>et</strong> de terminer sa course dans le<br />

Centaure.<br />

Or, tandis qu’elle traverse le Grand Lion, la planète Mercure se situe au tout début de la<br />

Vierge côté Lion.<br />

Et le plus piquant, dans c<strong>et</strong>te affaire, est de voir une autre comète (i.e. la comète<br />

Machholz 1) se manifester juste avant la comète Pons Brooks, une comète Machholz qui<br />

prend naissance dans l’Hydre avant de traverser la Vierge <strong>et</strong> de mourir dans c<strong>et</strong>te même<br />

Vierge, le tout sous <strong>les</strong> yeux d’une planète Mercure qui stationne, à c<strong>et</strong> instant, à l’entrée<br />

de la Vierge côté Lion.<br />

Après quoi, la comète Pons Brooks va relayer la comète Machholz, avec pour<br />

conséquence que, quand la première nommée s’éteindra dans le Centaure, la planète<br />

Mercure, elle, aura rejoint <strong>les</strong> planètes Jupiter, Soleil <strong>et</strong> Vénus dans la Balance.<br />

Bref, si c’est à un pareil scénario que se sont référés <strong>les</strong> observateurs du ciel au<br />

moment de concocter leur récit, on peut en déduire que la fiole mortelle liée au sang de la<br />

gorgone Méduse est représentée par une comète Pons Brooks qui frappe l’Hydre à mort<br />

(la preuve : celle-ci passera au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon peu après avoir été<br />

frappée par la comète), comparée à une fiole miraculeuse représentée par une comète<br />

Machholz1 qui se manifeste au moment où l’Hydre est devenue complètement visible au<strong>des</strong>sus<br />

de la ligne de l’horizon, ce qui prouve que celle-ci a été entièrement guérie grâce<br />

au côté miraculeux de la fiole détenue par un médecin Asclépios qui est ici la planète<br />

Mercure.<br />

Bien entendu, un pareil scénario doit être pris au conditionnel, <strong>et</strong> ce pour deux raisons :<br />

la première est que nous y avons fait jouer à Asclépios le rôle de la planète Mercure (un<br />

Asclépios qui, dans d’autres récits, était représenté par la constellation du Serpentaire -<br />

appelé également Ophiucus) ; <strong>et</strong> la seconde raison est que la gorgone Méduse est mieux<br />

définie, si l’on tient compte du fait qu’elle apparaît essentiellement dans <strong>les</strong> aventures d’un<br />

Bellérophon en qui nous avons vu le Bélier, par une comète Pons Brooks qui, au lieu de<br />

se manifester durant l’année 688 BC, se manifesta durant <strong>les</strong> deux années 617 <strong>et</strong> 616 BC<br />

(elle qui naquit alors dans le Dragon, avant de traverser tour à tour le Cygne, le Lézard,<br />

Pégase, <strong>les</strong> Poissons, la Baleine, Fornax, <strong>et</strong> finalement Eridanus).<br />

Certes, on peut nous objecter que le héros Bellérophon était, dans la variante sabéenne<br />

du récit de ses aventures, un autre personnage que le Bélier (par exemple la constellation<br />

nommée Hercule), ce qui nous oblige à revoir toute notre interprétation.<br />

En revanche, s’il était effectivement le Bélier, la gorgone Méduse est alors représentée<br />

par une comète Pons Brooks qui se manifesta, pour c<strong>et</strong>te raison même, durant <strong>les</strong> années<br />

617 <strong>et</strong> 616 BC.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Ce constat nous perm<strong>et</strong> de faire le lien entre <strong>les</strong> aventures d’Asclépios <strong>et</strong> cel<strong>les</strong> d’un<br />

Glaucos qui est ici le fils de Minos <strong>et</strong> qui avait, à ses côtés, après avoir perdu la vie à<br />

cause d’une noyade, un devin (son nom est Polyi<strong>des</strong> variante Polydos) qui, après avoir vu<br />

un serpent ressusciter un autre serpent (ce serpent que Polyi<strong>des</strong> avait lui-même tué) en<br />

posant sur son corps l’herbe aux vertus magiques, décida de faire la même chose avec<br />

Glaucos, lui perm<strong>et</strong>tant ainsi de recouvrer la vie.<br />

Mais là est la nouveauté par rapport à ce que nous disions plus haut à propos de<br />

Glaucus/Glaucos : à savoir que si celui-ci est représenté par la constellation du Taureau<br />

(<strong>et</strong> non par celle du Triangle, comme nous l’avons soutenu plus haut par erreur), il se<br />

trouve que lorsque Glaucos crache un savoir qu’il a reçu du devin Polyidos, à la bouche<br />

de ce même Polyidos, le savoir en question est représenté par une planète Mercure qui<br />

stationne à c<strong>et</strong> instant dans la constellation du Taureau.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te planète est en train de faire une boucle, au moment indiqué, elle<br />

revient alors vers la bouche d’un Polyidos qui est lui-même, au choix, la constellation de<br />

Persée dans sa totalité, ou son étoile Mirphak, comparé à une bouche du devin qui est<br />

représentée, elle, par la constellation du Bélier.<br />

En d’autres termes, quand le devin Polyidès transm<strong>et</strong> son savoir ésotérique à Glaucus,<br />

il incarne une constellation de Persée qui envoie, par le biais de sa bouche érudite, la<br />

planète Mercure en direction du Taureau. Et comme celle-ci, en arrivant près <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong><br />

fait une boucle qui la ramène dans le Bélier, c’est comme si, à c<strong>et</strong> instant, Glaucus<br />

crachait tout son savoir dans la bouche d’un devin qui, sous le nom de Polydès, est<br />

représentée par la constellation nommée Persée (lequel Persée a pour bouche la<br />

constellation du Bélier). Quant au Taureau, maintenant que la planète Mercure n’est plus<br />

dans sa zone, il a perdu tout son savoir ésotérique.<br />

Mais ce que <strong>les</strong> auteurs du récit ne disent pas (ils ne pouvaient pas tout dire, isnt’it !),<br />

est la chose suivante : une fois que la planète Mercure en aura terminé avec sa boucle,<br />

elle va r<strong>et</strong>raverser le Taureau durant sa marche normale le long d’une ligne de l’Ecliptique<br />

qui l’emmènera alors du côté <strong>des</strong> deux Gémeaux, du Cancer, du Lion, <strong>et</strong>c., avec une<br />

nouvelle boucle faite, possiblement, à c<strong>et</strong> endroit. Et si ce n’est pas là qu’elle fera sa<br />

prochaine boucle, elle la fera en arrivant à la hauteur d’une constellation du Sagittaire<br />

représentée alors par le centaure Chiron, c<strong>et</strong>te boucle dont la vocation est de la ramener<br />

vers une constellation d’Ophiucus qui, sous le nom de Serpentaire, était représentée, dans<br />

le monde <strong>des</strong> héros, par un médecin guérisseur nommé Asclépios (lequel Asclépios<br />

s’appelait Esculape dans la version romaine <strong>des</strong> aventures de ce héros), <strong>et</strong> qui était<br />

représentée, dans le monde <strong>des</strong> images, par deux serpents entourant un caducée<br />

(laquelle imagerie deviendra le symbole même de la médecine <strong>et</strong> de ses praticiens).<br />

Et puisque nous en sommes au caducée <strong>et</strong> à son imagerie, quand tel récit nous<br />

apprend qu’Apollon échange avec Hermès sa bagu<strong>et</strong>te d’or contre une lyre, c<strong>et</strong> Apollon-là,<br />

au lieu d’être la planète Mercure, est le soleil. Quant à Hermès, il incarne une planète<br />

Mercure qui pour l’heure est en train de faire une boucle dans la zone du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te dominée par un Sagittaire du nom de Chiron, <strong>et</strong> par un Ophiucus représenté ici par<br />

le Caducée (ou ce qui revient au même, par la bagu<strong>et</strong>te en or).<br />

C<strong>et</strong>te bagu<strong>et</strong>te est faite ici avec de l’or pour la bonne raison que Mercure <strong>et</strong> le Soleil<br />

sont en conjonction à c<strong>et</strong> instant.<br />

Mais là est le fait intéressant : dans la mesure où la planète Mercure va revenir, en<br />

raison de sa boucle, à la hauteur d’Ophiucus après avoir été dans le Sagittaire, comparée<br />

à un Soleil qui se situe, quant à lui, à la hauteur d’Ophiucus lorsque la planète Mercure<br />

stationne au début du Sagittaire, on arrive à ce résultat que le Soleil décide d’abandonner<br />

Ophiucus (représenté par la bagu<strong>et</strong>te faite avec un or qui est le soleil en personne) aux<br />

mains de Mercure/Hermès, <strong>et</strong> ce alors que lui-même, Soleil/Apollon, se dirige vers une<br />

constellation du Sagittaire qui, au lieu d’être représentée désormais par le centaure<br />

Chiron, l’est par une constellation de la Lyre qui, si l’on regarde son étoile Véga, se situe à<br />

l’azimut 338° <strong>et</strong> <strong>des</strong> poussières, à savoir sur la même ligne azimutale que le début du<br />

Sagittaire.<br />

Et quand, dans un autre récit du même genre, Hermès désire séparer deux serpents<br />

qui, en luttant entre eux, s'enroulent autour de la bagu<strong>et</strong>te au pouvoir magique, nous<br />

sommes, là également, en compagnie d’une planète Mercure (son nom est Hermès) qui,<br />

en faisant une boucle à la hauteur d’Ophiucus, voit <strong>les</strong> serpents Caput <strong>et</strong> Cauda s’enrouler<br />

autour du Serpentaire ; <strong>et</strong> non seulement autour du Serpentaire, mais également autour<br />

d’une planète Mercure qui est représentée ici par Hermès <strong>et</strong> qui est représentée ailleurs<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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par Asclépios (encore que l’on puisse également voir en Asclépios la constellation du<br />

Serpentaire).<br />

82. Rôle <strong>et</strong> place du devin Polyidès dans <strong>les</strong> aventures de Bellérophon<br />

Pour en revenir à une constellation de Persée représentée ici par le devin Polyide, dans<br />

la mesure ou celle-ci ne stationne pas directement sur la ligne de l’Ecliptique, on peut<br />

considérer que sa bouche, qui stationne, elle, sur c<strong>et</strong>te ligne-là, est représentée par le<br />

Bélier (ou, éventuellement aussi, par <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> situées dans le Taureau)<br />

Ce même Persée ayant, durant la séquence précédente, ressuscité une constellation<br />

du Taureau qui s’appelle Glaucos, en appliquant sur son corps cadavérique l’herbe<br />

miraculeuse qu’a d’abord avalé le gros poisson qui s’en est saisi en sautant sur <strong>les</strong> rivages<br />

de la terre, on aura compris qu’il applique alors, sur une constellation du Taureau en train<br />

de stationner au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, une comète Swift Tuttle qui, en guise<br />

d’herbe miraculeuse, ressuscite le Taureau à c<strong>et</strong> instant, c<strong>et</strong>te herbe qui a également le<br />

don de ressusciter ce gros Poisson qu’est la Baleine lorsque celle-ci quitte ses<br />

profondeurs marines pour la terre ferme (ou, ce qui revient au même, lorsqu’elle se<br />

manifeste à son tour au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon).<br />

Et quand ce même Poly<strong>des</strong> voit, sous <strong>les</strong> traits de la constellation de Persée qu’il est,<br />

un serpent ressusciter un autre serpent (lequel a d’ailleurs été tué par lui) en appliquant<br />

l’herbe magique sur son corps cadavérique, c<strong>et</strong>te herbe est, encore une fois, la comète<br />

Swift Tuttle lorsque celle-ci traverse une constellation d’Eridanus qui a ici la forme de deux<br />

serpents (avec un premier serpent qui prend naissance juste après l’étoile Rigel d’Orion -<br />

à y regarder de près, il débute avec l’étoile Cursa <strong>et</strong> se termine avec l’étoile Azha<br />

d’Eridanus -, <strong>et</strong> avec un second serpent qui débute lui, avec l’étoile Tau1, <strong>et</strong> se termine<br />

avec l’étoile Upsilon2 d’Eridanus).<br />

Bref, tandis que Persée tue, sous le nom de Polyidès, le premier serpent (lui qui passe<br />

alors au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon), le second serpent, quant à lui, s’emploie à<br />

ressusciter le premier lorsque la comète Swift Tuttle traverse ce même premier serpent<br />

(ce qui prouve que nous sommes le lendemain - étant entendu qu’à c<strong>et</strong> instant le premier<br />

serpent repasse au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon).<br />

Et comme le Taureau s’est déjà levé, <strong>les</strong> auteurs du récit ont mis c<strong>et</strong>te renaissance-là<br />

sur le compte d’un Persée qui, sous le nom de Polyidès, a appliqué la comète Swift Tuttle<br />

sur son corps cadavérique.<br />

83. Min <strong>et</strong> Minos étaient-ils le même personnage ?<br />

Pour en revenir à Minos, le fait de savoir que ce personnage était la version grécisée,<br />

ou « crétoïsée» (à supposer que cela fût vrai), d’un dieu qui s’appelait Min sur le domaine<br />

égyptien ancien, ne nous est guère utile si nous ne savons pas qui était Min sur le plan<br />

sabéen.<br />

En Haute Egypte, le dieu Min avait, pour l’adorer, un pharaon (son nom est Ay) qui était<br />

lui-même le « maître du haras ».<br />

On peut se demander, à partir de là, si <strong>les</strong> chevaux du Haras étaient représentés par<br />

<strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Quant au temple d’Akhmin où était adoré le dieu Min (une cité d’Akhmin appelée<br />

également Kent-Menou - alias « la Falaise de Min ») peut-être désignait-elle la Voie<br />

Lactée ?!<br />

A part cela, tel texte relatif aux anna<strong>les</strong> égyptiennes nous raconte que quand le pharaon<br />

Mentuhotep IV partit en expédition à Hammamat, il fit, avec <strong>les</strong> pierres ramenées de son<br />

périple au désert du Sinaï, « <strong>des</strong> monuments pour son père Min, de Gebtu, seigneur <strong>des</strong><br />

Montagnes, qui est à la tête de la Chefferie <strong>des</strong> Archers, pour qu'il puisse réaliser "l'Etat<br />

de la Vie donnée". Celui qui vit comme Rê, éternellement » [a]<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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[note a : ce texte est tiré de l’article de Caroline Seawright, australienne, informaticienne<br />

de formation, autodidacte, férue d’égyptologie <strong>et</strong> de langues orienta<strong>les</strong>, tel qu’on peut le<br />

lire sous le site intern<strong>et</strong> : http://www.touregypt.n<strong>et</strong>.]<br />

On peut donc supposer que <strong>les</strong> pierres en question désignent, dans la variante<br />

sabéenne du récit, telle ou telle étoile.<br />

Et si le Min égyptien était le même personnage qu’un dieu sumérien Ninurta qui était<br />

regardé comme l’étoile Sirius, peut-être ces pierres désignaient-el<strong>les</strong> <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du<br />

Baudrier d’Orion.<br />

Et si Min était, comme Minos, la constellation d’Orion, <strong>les</strong> pierres étaient, ici également,<br />

<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> du Baudrier.<br />

Quant au seigneur <strong>des</strong> montagnes, il est à la tête d’une chefferie d’archers en qui l’on<br />

peut voir <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées au bras gauche levé d’Orion.<br />

Pour en revenir au profil même de Min, il a <strong>les</strong> traits suivants sous la plume de Mme<br />

Seawright :<br />

• il incarnait la fertilité<br />

• avec son pénis en érection, il incarnait également la fécondité <strong>et</strong> la sexualité<br />

• il était associé au calendrier lunaire (le dernier jour du mois lunaire lui était consacré,<br />

le départ de la lune était assimilée à celle de Min)<br />

• il était le dieu du désert de l’Est<br />

• dans c<strong>et</strong>te posture il était adoré par <strong>les</strong> caravaniers se dirigeant vers la Mer Rouge<br />

• il était adoré également par ceux <strong>des</strong> travailleurs d’Hammamat qui étaient affectés<br />

aux mines ou aux carrières<br />

• il était le Seigneur <strong>des</strong> montagnes<br />

• dans c<strong>et</strong>te posture, il était à la tête de la chefferie <strong>des</strong> archers<br />

• il était représenté, sur <strong>les</strong> reliefs, par une flèche biface, ou à épis, ou à barbes<br />

• Il était le Seigneur <strong>des</strong> pays étrangers<br />

• il était noir de peau (à l’image de la terre de l’Égypte).<br />

• le pharaon Ay aménagea pour lui un temple rupestre à Akhmîm<br />

• il avait pour parèdre (ou compagne) Repyt (alias Triphis)<br />

• il était associé à c<strong>et</strong>te laitue appelée romaine (elle-même produisant un aphrodisiaque<br />

sous la forme d’une substance laiteuse)<br />

• il présidait le jubilé (en égyptien : sed) de pharaon<br />

Malgré un portrait aussi détaillé, il est néanmoins assez difficile de savoir qui était Min<br />

en termes d’étoi<strong>les</strong> ou de constellations.<br />

Pour autant, si l’on sait qu’il était assimilé par <strong>les</strong> Grecs à Pan ou à Mendès, on peut<br />

voir en lui Orion (un Orion qui incarne ici, avec <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du Baudrier qui lui servent<br />

de phallus, l’expression de la végétation en poussée <strong>et</strong> de l’abondance matérielle sous<br />

toutes ses formes (y compris sous la forme du crû du bétail).<br />

84. Un portrait détaillé de Min <strong>et</strong> de sa proche parenté<br />

On r<strong>et</strong>rouve la cité de Mendès sous le nom de Panoplis (elle-même étant la cité de<br />

résidence du dieu bouc Pan, un Pan qui était la même chose que Min).<br />

Mais là encore, il faudrait étudier plus complètement le dossier pour savoir si Min, Pan,<br />

<strong>et</strong> Mendès étaient le Bélier, le Taureau, Orion ou la Licorne.<br />

Même remarque à propos d’Amon (écrit également Ammon).<br />

En eff<strong>et</strong>, si ce dieu était, au choix, la planète Jupiter, ou, autre variante, la constellation<br />

du Taureau, le bélier qu’il a sur la tête est alors la constellation du Bélier.<br />

A part cela, on saura qui sont Pan, Min, Mendès <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres, quand on saura<br />

également qui était l’épouse de Min.<br />

A c<strong>et</strong> égard, le ou <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://2terres.hautesavoie.n<strong>et</strong>/degypte/texte/divilist.htm nous apprennent que c<strong>et</strong>te dame<br />

s’appelait Apérètisèt, qu’elle était la mère de Kolanthès <strong>et</strong> que son nom signifie «celle qui<br />

équipe le trône».<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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On r<strong>et</strong>rouve c<strong>et</strong>te même dame sous le site intern<strong>et</strong> :<br />

http://www.toutankharton.com/Aper<strong>et</strong>-As<strong>et</strong>. A ceci près, qu’elle s’appelle, là, Aper<strong>et</strong>-As<strong>et</strong>.<br />

Voici la <strong>des</strong>cription qu’en donne Thomas, l’auteur du site :<br />

Nom égyptien : Apérèt- as<strong>et</strong><br />

Description : Elle est représentrée sous <strong>les</strong> traits d’une Femme portant la couronne<br />

hathorique <strong>et</strong> deux hautes plumes. Elle apparaît dans le panthéon égyptien pendant une<br />

période très tardive, fruit de la fusion de deux déesses plus <strong>anciennes</strong> : Repyt <strong>et</strong> Isis (ou<br />

Hathor). Déesse la fertilité <strong>et</strong> de la germination, <strong>les</strong> théologiens en ont fait l’épouse de Min<br />

à Akhmin pour accentuer c<strong>et</strong> aspect. Elle porte le titre de "Femme importante" ; <strong>et</strong> son<br />

nom signifie "celle qui protège ou embellit le Trône". Elle a pour fils Kolanthes, divinité<br />

gréco-romaine ; il porte <strong>les</strong> curieux titres de "Celui qui est venu de l’Oeil d’Horus" ;<br />

"l’enfant". Identifiée à Repyt, elle a reçu l’appellation d’ "Aper<strong>et</strong>-Isis dans la Maison de la<br />

Lune" ; outre à Akhmin, il a eu d’autres centres de culte en Naucratis <strong>et</strong> Hermiou.<br />

Toujours à propos de c<strong>et</strong>te déesse, nous lisons, dans le site<br />

http://membres.lycos.fr/slave1802, sous la plume de MM. Philippe Martinez <strong>et</strong> Jean-<br />

Claude Golvin (l’article est daté du mardi 13 juill<strong>et</strong> 2004)<br />

Akhmîm<br />

Parmi <strong>les</strong> temp<strong>les</strong> majeurs figurait celui d'Akhmîm, l'ancienne Khent-Menou (la Falaise<br />

de Min) nommée par <strong>les</strong> Grecs Panopolis (la Ville de Pan), dominée, à l'est, par le plateau<br />

de la chaîne arabique formant une élévation impressionnante au-<strong>des</strong>sus du Niveau du Nil.<br />

Le temple, quoique décrit par <strong>les</strong> auteurs arabes, a aujourd'hui disparu. Il était, pour le<br />

moins, aussi important que celui d'Edfou, <strong>et</strong> le culte de son hôte n'avait rien à envier à<br />

celui qu'il recevait à Coptos. C'était, là encore, un dieu du désert, dont la parèdre se<br />

trouvait de l'autre côté du Nil, à Ouennina, l'ancienne Athribis (Atripé), Hout-Repyt (Triphis)<br />

; elle apparaissait sous <strong>les</strong> traits d'une lionne rapportant avec elle, lors de ses voyages, <strong>les</strong><br />

essences odoriférantes <strong>et</strong> <strong>les</strong> gommes-résines de Pount. Elle était vénérée dans un<br />

temple datant du dernier Ptolémée : Ptolémée XV Césarion. Dans <strong>les</strong> falaises d'Akhmîm<br />

se trouvait la nécropole de la ville, ainsi qu'une chapelle au nord du site, à El-Salamouni,<br />

dédiée à Min sous le règne de Thoutmôsis III.<br />

Dans le même site, nous lisons ceci dans l’article consacré à Aperétis<strong>et</strong> (article signé<br />

Jean-Luc <strong>et</strong> daté du mercredi 22 septembre 2004)<br />

Aperétis<strong>et</strong><br />

Déesse-lionne assimilé à Répit, l'ancienne compagne du dieu Min. Elle a formé avec ce<br />

dernier <strong>et</strong> leur enfant Kolantès la triade de Hout-Mehout. Les Grecs l'avait associé à leur<br />

déesse Panopolis, compagne de Pan. Son culte est originaire d'Akhmîm dans le nome<br />

d'Akmîm-Panopolis, "La foudre de Min".<br />

Munis de toutes ces informations, nous pouvons déduire que l’épouse de Min est l’étoile<br />

Sirius du Grand Chien, dame qui s’appelait Isis tout court quand son époux s’appelait<br />

Osiris.<br />

Sachant que son enfant était venu de l’œil d’Horus (un œil que nous avons identifié,<br />

dans Le Roman Sabéen, à la constellation du Cancer), on peut en déduire que l’enfant<br />

surnommé Enfant, est la constellation du Grand Lion (lui-même s’appelant Horus quand<br />

ses parents s’appellent Osiris <strong>et</strong> Isis).<br />

Le propos semble être confirmé par <strong>les</strong> auteurs du site intern<strong>et</strong><br />

http://2terres.hautesavoie.n<strong>et</strong>/degypte/texte/divilist.htm, lorsqu’ils s’expriment en ces<br />

termes, à propos de Kolanthès :<br />

Kolanthès: Dieu, considéré à Akhmîn comme le fils de Min <strong>et</strong> Répit. Il peut également<br />

être l'enfant d'Isis <strong>et</strong> d'Osiris.<br />

Sachant par ailleurs que le mot Rephyt signifie « princesse », à en croire le ou <strong>les</strong><br />

auteurs du site intern<strong>et</strong> (de langue allemande) http://www.selk<strong>et</strong>.de/repyt.htm), on a de<br />

bonnes raisons de supposer que la Dame est l’étoile Sirius du Grand Chien.<br />

Et si elle est cela, son époux (Min) se situe forcément à proximité.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en lui la Licorne au lieu de voir en lui Orion.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Nonobstant ce qui précède, une information, qui n’a peut-être rien à voir avec<br />

Kolanthès, est susceptible de m<strong>et</strong>tre à plat toutes nos conjectures. Ainsi, nous lisons, sous<br />

la plume de Char<strong>les</strong>-François Dupuis, dans Origine de tous <strong>les</strong> cultes, ou Religion<br />

universelle (tome 7 , Librairie Babeuf ; Paris 1822 ; Bibliothèque électronique Gallica<br />

[BNF] ; N0061494 tiff 1-356), <strong>et</strong>, plus précisément, dans la table <strong>des</strong> noms <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

figurant à la fin du volume (<strong>les</strong>quels sont écrits, de l’avis même de Dupuis, pour la plupart<br />

en arabe) ; nous lisons, disions-nous, dans c<strong>et</strong>te table, <strong>et</strong> sous la l<strong>et</strong>tre K, <strong>les</strong> deux mots<br />

suivants :<br />

Kolanza, Arcturus.<br />

Supposons, à partir de là, que Kolanthès était la même chose que Kolanza.<br />

Sachant que l’étoile Arcturus est l’étoile la plus brillante du Bouvier, on n’est plus du tout<br />

au même endroit que précédemment.<br />

En eff<strong>et</strong>, on peut considérer que Min est le Bouvier, lui qui a pour fils une étoile Arcturus<br />

dont la mère est, au choix, la Chevelure de Bérénice ou la Vierge.<br />

Et si Min est le Bouvier, sa montagne est alors la Grande Ourse.<br />

Supposons que son épouse était la Vierge.<br />

C<strong>et</strong>te dame équipe alors, avec ses armes, un trône représenté par le Grand Lion.<br />

Même tableau en Grèce quand Athéna sort toute armée du crâne de Jupiter.<br />

Ceci dit, si Kolanza est le nom arabe de l’étoile Arcturus (alias « le Simak armé de la<br />

lance », c<strong>et</strong>te lance désigne probablement le Serpent Caput).<br />

Sachant par ailleurs que le Bouvier était à la fois un berger, un laboureur <strong>et</strong> un<br />

conducteur de bœufs, on peut voir en lui le même personnage que Geryon.<br />

Et le même de marcher à reculons, sous le nom de Géryon, lorsqu’il emmène <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> qui sont alors cel<strong>les</strong> de la Grande Ourse.<br />

Quant au bétail lui-même, il est alors représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse.<br />

85. Le dieu Pan : un bref aperçu<br />

Et peut-être Pan, le protecteur <strong>des</strong> bergers <strong>et</strong> de leur troupeau était-il ce Bouvier sur le<br />

domaine arcadien.<br />

Cela semble d’ailleurs ne pas être le cas si l’on suit un Jacques-Antoine Dulaure que<br />

nous lisons ici sous le site http://ugo.bratelli.free.fr/Dulaure/PhallusOrigineCulte.htm), <strong>et</strong><br />

qui s’appuie sur Lucien au moment de s’exprimer en ces termes :<br />

Les mêmes causes qui élevèrent le signe du Taureau au rang <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, procurèrent<br />

un pareil honneur au signe du Bouc. Ces deux signes indiquaient également le r<strong>et</strong>our du<br />

printemps : ils eurent le même sort, portèrent le même nom ; mais ils furent adorés dans<br />

<strong>des</strong> vil<strong>les</strong> différentes. Ainsi, le soleil printanier eut pour emblème deux animaux vivants. Le<br />

bouc sacré était adoré sous le nom de Pan à Mendès, ville qui, ainsi que le Nome<br />

mendésien, doit son nom à c<strong>et</strong>te divinité animale ; car Mendès signifie bouc. « Le bouc ou<br />

le dieu Pan, dit Hérodote, s’appelle Mendès en égyptien [Hérodote, Euterpe, liv. II, p. 412]<br />

» Il en est de même de la ville de Thmuis ou Chemnis, où le culte du bouc fut en vigueur.<br />

Saint Jérôme nous apprend que ce mot signifie bouc. L’Arcadie, <strong>et</strong> même l’Italie, mirent ce<br />

bouc au rang <strong>des</strong> grands <strong>dieux</strong>, <strong>et</strong> le nommèrent Pan. Le taureau <strong>et</strong> le bouc sacrés<br />

portaient souvent le même nom : c<strong>et</strong>te conformité nouvelle est attestée par Plutarque, qui<br />

dit formellement que <strong>les</strong> Egyptiens donnaient au bouc de Mendès le nom d’Apis<br />

[Plutarque, Traίté d’Isίs <strong>et</strong> d’Osίris, vers la fin].<br />

Il est certain que ces deux animaux vivants, le bouc-dieu <strong>et</strong> le taureau-dieu, avaient une<br />

même extraction <strong>et</strong> <strong>des</strong>cendaient de la même division zodiacale où leurs signes étaient<br />

réunis.<br />

Jamblique dit que le système <strong>des</strong> anciens était de représenter le soleil sous <strong>les</strong> formes<br />

<strong>des</strong> animaux qui occupent <strong>les</strong> signes du zodiaque.<br />

Lucien, dans son traité sur l’astrologie, s’explique avec plus de précision : il dit, en<br />

parlant du taureau Apis, obj<strong>et</strong> de la vénération <strong>des</strong> Egyptiens, que s’ils adorent c<strong>et</strong> animal,<br />

c’est pour honorer le taureau cé<strong>les</strong>te ou le taureau du zodiaque ; <strong>et</strong> il ajoute que le culte<br />

d’Ammon, dieu à tête de bélier, doit son origine au bélier cé<strong>les</strong>te <strong>et</strong> à la connaissance de<br />

ce signe du zodiaque.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Ainsi, <strong>les</strong> animaux adorés en Egypte étaient <strong>les</strong> emblèmes vivants <strong>des</strong> animaux figurés<br />

dans le zodiaque [Lucien, Astrologie, T. IV, ρ. 65 de la dernière traduction de ses oeuvres<br />

(1788)]<br />

C’est de ces deux animaux adorés qui ont tant de rapports, de ces deux divinités de la<br />

même fabrique : c’est du taureau sacré appelé Apis, <strong>et</strong> du bouc sacré appelé également<br />

Apis, qu’est dérivé le culte du Phallus, qu’on a aussi appelé Priape. C’est le simulacre de<br />

leurs parties génita<strong>les</strong>, <strong>et</strong> non de cel<strong>les</strong> de l’homme, comme on l’a cru généralement, qui<br />

est devenu un obj<strong>et</strong> de culte.<br />

Je trouve de grands rapports entre le nom Apis, donné à ces deux animaux sacrés, <strong>et</strong><br />

le nom de Priape ou Priapis, qu’a porté le Phallus isolé ou adhérent à un Hermès.<br />

Un pareil propos nous emmène, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, du côté du Taureau ou du<br />

Bélier, <strong>et</strong> aussi à fortiori du côté d’Orion, constellation dont tout porte à croire qu’elle était<br />

représentée à la fois par le dieu Min <strong>et</strong> par le dieu Osiris, sur le domaine égyptien ancien.<br />

Bref, si Min était Orion, son fils est alors à chercher du côté du Taureau ou du Lièvre,<br />

mais en tout cas pas du côté du Bouvier.<br />

86. La place <strong>des</strong> enfers dans <strong>les</strong> aventures de Minos / un r<strong>et</strong>our auprès<br />

du Minotaure <strong>et</strong> de sa mère Pasiphaé / Minos <strong>et</strong> Osiris officiaient tous<br />

<strong>les</strong> deux comme Juge suprême au sein du monde <strong>des</strong> morts / notre<br />

valse hésitation à propos du rôle joué par Minos dans la variante<br />

sabéenne du récit<br />

Sur le domaine crétois (<strong>et</strong>, plus tard, grec), ce Min était probablement représenté par<br />

Minos, lequel ressemblait, sous <strong>les</strong> traits de la constellation d’Orion, non seulement à Min<br />

mais à c<strong>et</strong> autre grand dieu égyptien qu’était Osiris.<br />

A y regarder de près, le problème majeur, s’agissant de la définition sabéenne de<br />

Minos, est la localisation, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, <strong>des</strong> enfers où ce personnage était<br />

censé officier comme Juge Principal.<br />

A c<strong>et</strong> égard, de deux choses l’une : ou ces enfers se situent dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, <strong>et</strong> c’est dans ce secteur qu’il faut chercher Minos ; ou ils se situent à la<br />

hauteur de l’Hydre (qui est ici l’Hydre femelle), <strong>et</strong> Minos est à chercher de ce côté-là.<br />

Dans le premier cas Pasiphé, l’épouse de Minos, est à chercher du côté de l’étoile<br />

Capella, ou, autre variante, du côté de telle ou telle étoile associée aux Pléia<strong>des</strong> (Electre,<br />

Alcyone, <strong>et</strong>c). Et dans le second cas, elle est à chercher du côté de l’étoile Procyon du<br />

P<strong>et</strong>it Chien.<br />

Quant à Dédale, dans le premier cas il est à chercher du côté <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Z<strong>et</strong>a<br />

Tauri ; <strong>et</strong> dans le second cas il est à chercher du côté du Lynx ou <strong>des</strong> deux Lions.<br />

Et si l’on part du principe que Minos appartenait à une ancienne religion crétoise<br />

probablement originaire de l’Egypte ancienne (ce qui présuppose un lien avec un dieu<br />

égyptien qui, sous le nom d’Osiris, présidait un Tribunal <strong>des</strong> Morts où Anubis <strong>et</strong> Thot<br />

occupaient eux aussi <strong>des</strong> fonctions importantes - soit au sein même du Tribunal, soit dans<br />

le cadre d’un rituel funéraire dont la vocation était de perm<strong>et</strong>tre aux défunts [qui, dans la<br />

religion sabéenne en vigueur à c<strong>et</strong>te époque, n’étaient rien d’autre que <strong>les</strong> planètes du<br />

système solaire] d’accéder, eux ou leur âme, au paradis réservé à ces mêmes âmes) ; <strong>et</strong><br />

si, à partir de là, on part du principe que le dieu Osiris était, au ciel, la constellation<br />

d’Orion, c’est forcément dans c<strong>et</strong>te direction qu’il faut chercher Minos.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Orion/Minos est le père d’un certain nombre d’étoi<strong>les</strong> ou de constellations<br />

qui toutes se situent dans ou en avant de la Voie Lactée côté Taureau.<br />

Supposons, à partir de là, que le Minotaure était, avec sa tête de taureau <strong>et</strong> son corps<br />

d’homme, la réunion d’une constellation appelée Taureau avec une autre constellation<br />

appelée Orion.<br />

En ce cas, Pasiphaé, la femme de Minos, est une étoile Sirius dont l’époux, est, sous le<br />

nom de Minos, la constellation d’Orion.<br />

Et c<strong>et</strong>te même Pasiphaé d’accoucher du monstre susmentionné quand Dédale,<br />

représenté par ???? (l’étoile Bételgeuse d’Orion ????) lui façonne une vache lorsque<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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l’étoile Sirius passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, vache qui s’appelait Hathor dans<br />

l’Égypte ancienne <strong>et</strong> qui incarnait elle aussi l’étoile Sirius.<br />

Ceci dit, on peut également montrer, documents égyptiens à l’appui, que c<strong>et</strong>te vache-là<br />

(i.e. Hathor) était représentée par l’étoile Capella du Cocher.<br />

Seulement voilà, si la vache grecque créée par Dédale est l’étoile Capella (elle dont le<br />

nom poétique est Pasiphaé), son époux, à savoir Minos, au lieu d’être représenté par<br />

Orion, est représenté par le Cocher.<br />

Quant à son épouse, en créant le Minotaure, elle crée un personnage monstrueux qui<br />

est la réunion du Taureau <strong>et</strong> d’Orion (le premier nommé représentant la tête du Minotaure,<br />

<strong>et</strong> le second nommé représentant son corps à forme humaine).<br />

Et comme une partie <strong>des</strong> deux constellations se situe dans la Voie Lactée, on peut<br />

identifier le labyrinthe à c<strong>et</strong>te Voie-là.<br />

Quant à Thésée, il incarne une planète (qu’il s’agisse du soleil ou de Mercure) qui tue le<br />

Minotaure au moment de traverser la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et parce que le paradis <strong>des</strong> âmes se situe, s’agissant <strong>des</strong> planètes du système solaire,<br />

de l’autre côté de c<strong>et</strong>te Voie, on peut considérer que le Cocher est, sous le nom poétique<br />

de Minos, le juge suprême de trépassés qui sont ici <strong>les</strong>dites planètes lorsqu’el<strong>les</strong><br />

traversent la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et à supposer que Minos était le même personnage que le dieu égyptien Min, celui-ci<br />

était la constellation du Cocher, comparé à un Osiris qui était la constellation d’Orion.<br />

Tout ceci étant dit, Minos dans le rôle du Cocher est un argument plus crédible que<br />

Minos dans le rôle du Lion, au moment de voir en lui le père, parmi une nombreuse<br />

progéniture, d’un Glaucos que nous avons identifié plus haut à la constellation du Triangle.<br />

Et si Minos est le Cocher, il est très bien placé pour expulser du royaume de son père<br />

une Scylla qui était elle aussi l’étoile Capella du Cocher.<br />

Quant au père de Scylla (son nom est Nisus), il est alors le Taureau.<br />

Si, à partir de là, on considère que le toit du Taureau, lorsque celui-ci stationne au<strong>des</strong>sous<br />

de l’horizon, est la ligne de l’horizon, précisément, on arrive à ce résultat que le<br />

devin Polyide, lorsqu’il vient « s’abriter sous l'antique toit hospitalier de Nisus », incarne<br />

une constellation nommée Persée qui rejoint, à c<strong>et</strong> instant précis, le Taureau au-<strong>des</strong>sous<br />

de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Maintenant, si l’on fait jouer à Minos le rôle d’Orion, on peut en déduire que son épouse<br />

est, au choix, l’étoile Sirius ou telle étoile <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>. La seconde option est d’ailleurs<br />

meilleure que la première si l’on sait que Pasiphaé conçut un Minotaure qui était la réunion<br />

du Taureau <strong>et</strong> d’Orion.<br />

Quant à Glaucos, ainsi qu’on l’a vu plus haut, il est alors représenté par le Lièvre.<br />

****<br />

Et maintenant que nous savons que Minos est Orion, on peut en déduire que ses frères<br />

Sarpédon <strong>et</strong> Rhadamanthe ne sont pas éloignés d’une telle constellation sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Minos <strong>et</strong> Rhadamanthe étant, contrairement à Sarpédon, <strong>les</strong> juges <strong>des</strong> Enfers, si l’on<br />

part du principe que <strong>les</strong>dits enfers sont représentés par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lacée côté<br />

Taureau Gémeaux, on peut en déduire que Sarpédon est le Bélier.<br />

Et pourquoi c<strong>et</strong>te constellation plutôt qu’une autre ? Réponse : car elle ne se situe point<br />

dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ce qui l’empêche d’être l’un <strong>des</strong> trois juges<br />

<strong>des</strong> enfers.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, <strong>les</strong> deux autres juges sont à chercher du côté du Grand Chien, <strong>des</strong><br />

Gémeaux, du Taureau, de la Licorne, <strong>et</strong> finalement de toutes <strong>les</strong> constellations qui ont<br />

maille à partir avec la Voie Lactée lorsque celle-ci est traversée par <strong>les</strong> planètes à la<br />

hauteur du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

A part cela, la constellation du Taureau était également représentée par le taureau<br />

blanc que Minos reçut en cadeau <strong>des</strong> mains de Neptune en échange de la promesse faite<br />

à ce dernier de lui sacrifier le taureau le moment venu, un Minos qui, en voyant la beauté<br />

d’un pareil animal, préféra le conserver dans son cheptel <strong>et</strong> sacrifier au dieu de la Mer un<br />

autre taureau. (On lira le détail de c<strong>et</strong>te affaire sous le site<br />

http://wapedia.mobi/fr/Minotaure, lui-même s’inspirant <strong>des</strong> textes tirés de la Bibliothèque<br />

d’Apollodore).<br />

Et parce que le taureau symbolise ici la constellation du même nom, sa blancheur<br />

indique qu’il a une partie de ses étoi<strong>les</strong> dans la Voie Lactée.<br />

****<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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87. Minos, Radhamanthe <strong>et</strong> Sarpédon, fils de Jupiter <strong>et</strong> d’Europe /<br />

Astérios adopte <strong>les</strong> trois fils d’Europe au moment d’épouser c<strong>et</strong>te<br />

dernière<br />

Et maintenant que nous savons que Minos est Orion, on peut considérer que son père<br />

adoptif (son nom est Astérios, fils de Teutamès - variante Teutamos), est représenté, au<br />

choix, par l’étoile Alnath du Cocher, par le Cocher dans sa totalité, ou, éventuellement<br />

aussi, par le Lynx.<br />

C’est donc, si notre lecture est correcte, Orion qui sacrifie le Taureau à Neptune.<br />

Et si Minos est Orion, le Minotaure, au lieu d’être une planète, une étoile ou une<br />

constellation, est la réunion de ces deux constellations que sont le Taureau <strong>et</strong> Orion.<br />

A part cela, il est bon de se souvenir que Minos, Radhamanthe <strong>et</strong> Sarpédon étaient<br />

tous <strong>les</strong> trois <strong>les</strong> fils de Jupiter <strong>et</strong> d’Europe (laquelle s’appelle Laodamie dans d’autres<br />

variantes du même récit, une Laodamie qui était elle-même la fille d’un Bellérophon en qui<br />

nous avons vu plus haut la constellation du Bélier).<br />

Et tous <strong>les</strong> trois également avaient été adoptés par le roi de Crète (son nom est<br />

Astérios) quand celui-ci épousa une Europe que Zeus/Jupiter avait enlevée <strong>et</strong> transportée<br />

en Crète afin de s’y accoupler avec elle.<br />

Et souvenons-nous également que tous <strong>les</strong> trois avaient convoité le jeune Milétos (autre<br />

nom possible : Atymnios) qui, en donnant sa préférence à Sarpédon, fut cause de l’exil, en<br />

Asie Mineure, de lui-même <strong>et</strong> de Sarpédon.<br />

Si, à partir de ces données, on considère que Jupiter (qui est la planète du même nom)<br />

couche avec une Europe que l’on peut identifier à ????, lorsque la planète concernée<br />

emmène l’étoile concernée au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, on peut en déduire que <strong>les</strong><br />

trois fils d’un pareil couple viennent après lui sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Sachant, à partir de là, qu’Astérios est l’étoile Alnath du Cocher, ou le Cocher dans sa<br />

totalité, ou encore le Lynx, Europe ne peut être que deux choses : l’étoile Capella du<br />

Cocher, ou, autre variante, l’une <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> associées aux Pléia<strong>des</strong>.<br />

Supposons qu’Europe était l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

En ce cas, elle <strong>et</strong> Astérios ont pour fils, tour à tour un Minos qui était la constellation<br />

d’Orion, un Radhamante qui était la constellation de Persée, <strong>et</strong> un Sarpédon qui était la<br />

constellation du Bélier.<br />

En réalité, le père <strong>des</strong> trois enfants était, sous le nom de Zeus, la planète Jupiter,<br />

enfants que le grand dieu confiera à Astérios quand celui-ci épousera Europe.<br />

Et si <strong>les</strong> fils de Zeus <strong>et</strong> d’Europe sont ce que nous avons dit, cela signifie que <strong>les</strong> deux<br />

qui officiaient comme Juges <strong>des</strong> Enfers, se distinguent du troisième en ce sens que <strong>les</strong><br />

constellations incarnées par eux ont une partie de leurs étoi<strong>les</strong> dans la Voie Lactée, ce qui<br />

n’est pas le cas d’un Sarpédon en qui nous avons vu le Bélier.<br />

88. Les causes du premier siège de la cité de Troie par Héraclès /<br />

Poltys, le frère de Sarpédon, reçut Héraclès en sa cité durant le<br />

déplacement de celui-ci vers Troie / Sarpédon assiste <strong>les</strong> Lyciens<br />

durant la Guerre de Troie<br />

Et puisque nous parlons de Sarpédon, lui-même apparaît, sous la plume d’Apollodore,<br />

dans <strong>les</strong> aventures d’un Héraclès qui est sur le point de faire le siège de Troie pour une<br />

raison que nous révélerons tout à l’heure.<br />

Mais d’abord il faut savoir que Laomédon, le roi de la cité, n’avait pas payé leur salaire<br />

aux deux ouvriers qui avaient érigé <strong>les</strong> murs protégeant la cité, <strong>les</strong>quels ouvriers étaient<br />

en réalité un dieu Poséidon <strong>et</strong> un dieu Apollon qui s’étaient déguisés en hommes, <strong>et</strong>, qui<br />

plus est, en ouvriers, pour l’occasion.<br />

Et pour punir Laomédon, Apollon va envoyer une épidémie sur sa cité <strong>et</strong> ses habitants.<br />

Quant à Poséidon, il va faire sortir <strong>des</strong> mers un monstre marin afin qu’il tue la fille de<br />

Laomédon, <strong>et</strong> qui l’aurait effectivement tuée sans l’intervention du héros Héraclès qui, en<br />

tuant le monstre marin, libéra la fille de Laomédon <strong>des</strong> griffes du monstre, <strong>et</strong> ce pour le<br />

plus grand soulagement d’un Laomédon qui avait promis d’offrir au héros deux beaux<br />

chevaux immortels s’il parvenait à tuer le monstre marin.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Laomédon n’ayant pas tenu sa promesse, Héraclès exercera à son tour <strong>des</strong><br />

représail<strong>les</strong> sur Laomédon en faisant le siège de sa cité.<br />

C’est donc un Héraclès sur le point de relier Troie afin de l’assiéger, qui arrive à Ainos,<br />

où il reçoit l’hospitalité du roi <strong>des</strong> lieux, un roi qui, sous le nom de Poltys, était le frère<br />

(précise un Apollodore que nous lisons ici dans Bibliothèque d’Apollodore II, 5, 9),<br />

de « l’insolent Sarpédon » lequel est alors frappé par Héraclès sur la plage d’Ainos au<br />

moment où celui-ci s’apprête à prendre la mer en direction de Thasos - cité de la Thrace -<br />

avant de rejoindre la cité de Torone où il aura maille à partir avec Polygonos <strong>et</strong> Télégonos,<br />

<strong>les</strong> deux fils d’un Protée qui était le fils de Neptune/Poséidon (un Protée qui habite ici sur<br />

<strong>les</strong> rivages de l’Egée, <strong>et</strong> qui habite, dans d’autres récits du même genre, en Egypte - que<br />

ce soit à Memphis ou sur l’île de Pharos située en avant d’Alexandrie).<br />

Et puisque nous évoquons <strong>les</strong> différents endroits où résidait Protée, ouvrons une<br />

parenthèse pour préciser que ces endroits-là correspondent, dans la variante sabéenne<br />

du récit, à un seul <strong>et</strong> même endroit. Ainsi, telle région de l’Egypte <strong>et</strong> telle région de la<br />

Grèce (ou, autre variante, telle région de l’Egypte <strong>et</strong> telle région de l’Asie Mineure)<br />

renvoient-el<strong>les</strong>, vu leur profil commun au contenu spécifique, à la même zone du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Pour l’heure la question n’est pas là. Elle est de constater que Sarpédon (qui est ici<br />

l’obj<strong>et</strong> de notre attention) a pour frère un Poltys qui reçoit Héraclès dans sa sphère lorsque<br />

celui-ci se rend à Troie afin d’assiéger la cité.<br />

Et comme la Troie cé<strong>les</strong>te se situe, elle <strong>et</strong> sa région, dans une zone comprise entre le<br />

Taureau <strong>et</strong> le Lion, on peut présumer qu’Héraclès <strong>et</strong> sa troupe (un Héraclès qui est, au<br />

choix, le soleil ou la planète Jupiter) stationnent dans <strong>les</strong> Poissons ou dans le Bélier<br />

lorsqu’ils arrivent à Ainos auprès du roi Poltys.<br />

Sachant que Poltys est, sur le plan linguistique, le frère ou le cousin de Polydamas ou<br />

de Polyidès, on peut parier que le personnage est, en termes sabéens, la constellation de<br />

Persée.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, le soleil stationne, sous le nom d’Héraclès, dans <strong>les</strong> Poissons ou dans le<br />

Bélier lorsqu’il affronte, sur la plage d’Ainos (variante Aenos) un Sarpédon qui, vu la<br />

proximité de Persée, ne peut être que deux choses : le Bélier ou une étoile située à<br />

proximité de Persée.<br />

La chose est confirmée par le fait que Sarpédon était à la fois l’hôte <strong>et</strong> le conseiller de<br />

Lyciens en qui nous avons vu plus haut <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, <strong>des</strong> Lyciens qu’il dirigera,<br />

en compagnie de Glaucos, durant la Guerre de Troie, sous une bannière qui est alors<br />

celle <strong>des</strong> Troyens - <strong>des</strong> Lyciens qui se rangeront, durant la bataille, près <strong>des</strong> eaux<br />

tumultueuses du fleuve Xanthos (lui-même ayant la Lycie à son embouchure).<br />

On peut donc en déduire, si le Xanthos est la Voie Lactée, que Sarpédon <strong>et</strong> Glaucus<br />

incarnent <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations qui ne sont pas éloignées d’elle.<br />

Sachant aussi que Sarpédon tua, en Tlépolème, l’un <strong>des</strong> prétendants d’Hélène, ainsi<br />

que Pédasus, le cheval (mortel) d’Achille ; si l’on présuppose, à partir de là, que Pédasus<br />

est l’autre nom de Pégase, on peut en déduire que Sarpédon n’est pas éloigné non plus<br />

de c<strong>et</strong>te constellation.<br />

Dans ces conditions, <strong>et</strong> sachant que Glaucus est le Taureau, tout concourt à faire de<br />

Sarpédon le Bélier, lui qui tua en Tlépolème, non point tant une étoile ou une constellation<br />

que l’une <strong>des</strong> planètes du système solaire (elle-même traversant le Bélier à c<strong>et</strong> instant).<br />

Si nos vues sont correctes, on aurait, si l’on prend la Guerre de Troie comme obj<strong>et</strong><br />

d’étude, du côté <strong>des</strong> Troyens (du moins, si l’on s’en tient à la version homérienne de la<br />

Guerre de Troie), un Sarpédon qui est dans le rôle du Bélier, un Glaucus ou un Hector qui<br />

est dans le rôle du Taureau, un Polydamas qui est dans le rôle de Persée, un Déiphobe<br />

qui est dans le rôle du Cocher, <strong>et</strong> finalement un jeune <strong>et</strong> beau Pâris qui est dans le rôle<br />

d’Orion (un Pâris qui n’appartenait pas au même récit que le roi de la Crète - son nom est<br />

Minos) ; autant de protagonistes dont <strong>les</strong> adversaires achéens s’identifient, dans la<br />

variante sabéenne du récit, aux planètes du système solaire durant leur déplacement le<br />

long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

****<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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89. Rôle <strong>et</strong> place d’un Memnon qui participe ici à la Guerre de Troie / un<br />

détour auprès de Minos <strong>et</strong> de son épouse Pasiphaé<br />

Quant à Memnon, en tant que roi d’Ethiopiens qui ont déjà fui <strong>les</strong> combats après la mort<br />

de leur chef (contrairement à un Polydamas qui sera tué par Ajax, <strong>et</strong> à un Glaucus qui<br />

sera tué par Agamemnon durant son duel avec Diomède), il incarne forcément une étoile<br />

ou une constellation qui se situe, ou bien plus en avant que Persée ou que le Taureau sur<br />

le planisphère cé<strong>les</strong>te ; ou bien, autre variante, qui se tient plus bas qu’eux sur ce même<br />

planisphère, ce qui nous emmène au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Si, à partir de là, on part du principe que Céphée était regardé, dans certains récits,<br />

comme le roi <strong>des</strong> Ethiopiens, rien n’empêche d’appeler ce roi-là Memnon dans le présent<br />

récit.<br />

La chose est tout à fait plausible si l’on sait que Céphée se situe en avant de Persée <strong>et</strong><br />

du Triangle sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

De plus, si l’on sait que Memnon ne se battit contre <strong>les</strong> Achéens (sous-entendu : durant<br />

la Guerre de Troie) qu’après la mort de l’Amazone Penthésilée, on peut en déduire, si<br />

c<strong>et</strong>te même Penthésilée était représentée, avec <strong>les</strong> autres Amazones, par la Galaxie<br />

d’Andromède, que Memnon est bel <strong>et</strong> bien l’expression de Céphée.<br />

Quant à Minos, il appartient au départ, avec ses frères Rhadamanthe <strong>et</strong> Sarpédon, à<br />

d’autres aventures qu’à cel<strong>les</strong> de la Guerre de Troie telle qu’elle est racontée par Homère.<br />

La preuve, tandis que le Cocher, Persée <strong>et</strong> le Taureau s’appellent respectivement<br />

Déiphobe, Polydamas <strong>et</strong> Glaucus dans le récit d’Homère, ils s’appellent<br />

respectivement ????, Radhamanthe, <strong>et</strong> ???? dans un autre récit.<br />

On notera également que si la femme de Minos (son nom est Pasiphaé) était la mère<br />

d’un Ammon qui était, au choix, le Bélier ou la planète Jupiter lorsque celle-ci stationne<br />

dans le Bélier, c<strong>et</strong>te mère-là est à chercher plutôt du côté <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> que du côté de<br />

l’étoile Capella.<br />

90. Qui étaient <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> du Soleil ?<br />

A noter également que Circé <strong>et</strong> Pasiphaé étaient <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> d’Hélios, ce dieu soleil qui<br />

conçut, en compagnie de Perséis (ou Persa), fille de Thétys <strong>et</strong> du dieu Océan (alias<br />

Oceanos, ou Oceanus), tour à tour :<br />

• Eétès (lui qui joue, dans certains textes, un rôle agraire en ce sens qu’il apporta aux<br />

Argonautes, <strong>et</strong> à Jason en particulier, une charrue d’acier <strong>et</strong> <strong>des</strong> bœufs perm<strong>et</strong>tant de<br />

tracer un sillon), un Eétès qui était roi de la Colchide <strong>et</strong> dont la fille, Médée, perm<strong>et</strong>tra<br />

à Jason <strong>et</strong> aux Argonautes de quitter c<strong>et</strong>te région en sa compagnie ;<br />

• Persé (qui était également regardée comme l’épouse d’Hélios) ;<br />

• Circé (elle qui passera à la postérité pour ses aventures avec c<strong>et</strong> Ulysse qu’elle<br />

subjuguera tant est si bien, avec son philtre d’amour, qu’il passera quasiment une<br />

année sur son île, avant qu’Hermès ne vienne interrompre une pareille romance)<br />

• <strong>et</strong> enfin Pasiphaé.<br />

Sachant que le soleil est ici impliqué, on peut voir dans ses fil<strong>les</strong>, ou bien <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

très brillantes (ce qui nous renvoie du côté de Sirius, de Procyon, de Capella <strong>et</strong> de ??), ou<br />

bien <strong>des</strong> planètes (<strong>et</strong> la lune en particulier), ou bien encore <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> agglomérées en<br />

amas (à l’exemple <strong>des</strong> Hya<strong>des</strong> ou <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>).<br />

91. Un r<strong>et</strong>our à Memnon<br />

Dans la présente étude il est un personnage de la Guerre de Troie dont nous avons<br />

finalement peu parlé : il s’agit de Memnon.<br />

A son suj<strong>et</strong>, rappelons pour mémoire que sa mère, la déesse Aurore, avait pour époux,<br />

au choix, Tithon ou Astrée (lu également Astréos, terme signifiant « l’Etoilé), lui-même,<br />

Astrée, Titan de son état, étant le fils de Crios - autre Titan de son état - <strong>et</strong> d’Eurybie (dont<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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le nom désigne la vaste Violence », ce qui renvoie probablement à une comète), ainsi que<br />

le frère de Pallas <strong>et</strong> de Persès (un Persès qui était lui-même le fils de Persée <strong>et</strong><br />

d’Andromède <strong>et</strong> qui semble avoir été élevé par Céphée, roi d’Ethiopie <strong>et</strong> père<br />

d’Andromède (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Persès_fils_de_Persée).<br />

Vu la position respective <strong>des</strong> constellations (<strong>et</strong> notamment de Céphée, de Persée <strong>et</strong><br />

d’Andromède), on peut voir en Pallas le Lézard, <strong>et</strong> en Persès le cheval Pégase ; ou<br />

inversement.<br />

Par ailleurs Dictys de Crète nous apprend que Memnon affronta <strong>les</strong> Grecs, avec son<br />

armée d’Ethiopiens, le lendemain même de la mort d’une Penthésilée qui était la reine <strong>des</strong><br />

Amazones <strong>et</strong> qui fut tuée par Achille avant que sa dépouille ne fût précipitée dans le fleuve<br />

Scamandre.<br />

Si, à partir de là, on identifie le fleuve en question à la Voie Lactée, <strong>et</strong> si l’on identifie <strong>les</strong><br />

Amazones aux étoi<strong>les</strong> associées à l’amas M31 d’Andromède (appelé également Galaxie<br />

d’Andromède), on peut considérer qu’Andromède <strong>et</strong> son amas ont déjà rejoint la partie<br />

invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te quand Memnon affronte, dans l’espace visible, <strong>les</strong><br />

planètes incarnées par <strong>les</strong> Grecs Ajax <strong>et</strong>/ou Achille (un espace visible qui se situe luimême<br />

devant une Voie Lactée représentée, en sa partie située côté Taureau Gémeaux,<br />

par <strong>les</strong> murs de la cité de Troie).<br />

On apprend aussi, c<strong>et</strong>te fois avec Quintus de Smyrne, que Memnon affronta <strong>et</strong> tua <strong>les</strong><br />

Solymes durant son transport de la Susiane en direction de Troie.<br />

A c<strong>et</strong> égard, la lecture <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes montre que la chose est possible si Memnon<br />

est le Bélier <strong>et</strong> que <strong>les</strong> Solymes sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> du Dragon (<strong>et</strong> notamment cel<strong>les</strong> nommées<br />

Etamin <strong>et</strong> Rastaban).<br />

Rappelons que, plus haut dans c<strong>et</strong>te étude, nous avons identifié Memnon à l’étoile<br />

Bételgeuse d’Orion.<br />

Ceci dit, le fait que Memnon était surnommé parfois Eêos (alias «l’Oriental»), ne nous<br />

aide à guère à faire le départ - au moment de définir le rôle sabéen du personnage - entre<br />

l’étoile Bételgeuse d’Orion <strong>et</strong> la constellation du Bélier, <strong>et</strong> ce dans la mesure où <strong>les</strong> deux<br />

figures astra<strong>les</strong> se manifestent, dans la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te, à la borne de<br />

l’Est.<br />

Et le fait que Memnon ait engendré <strong>les</strong> sept Muses d’Epicharme (qui sont ici <strong>les</strong> sept<br />

Pléia<strong>des</strong>) en compagnie de Thespie (ou Asopis) ne nous aide pas non plus à savoir si<br />

Memnon était Orion <strong>et</strong> son étoile Bételgeuse, ou s’il était le Bélier (<strong>et</strong> ce, même si le Bélier<br />

est mieux placé que l’étoile Bételgeuse d’Orion pour engendrer <strong>les</strong> sept Pléia<strong>des</strong>).<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on part du principe que ces Muses-là étaient <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> de Memnon, le Bélier,<br />

en se levant avant el<strong>les</strong> - contrairement à Orion <strong>et</strong> à son étoile Bételgeuse - , est mieux<br />

placé que c<strong>et</strong>te dernière, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, pour jouer le rôle de père.<br />

De plus, si <strong>les</strong> Solymes sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Etamin <strong>et</strong> Rastaban du Dragon, le Bélier <strong>les</strong> tue<br />

bel <strong>et</strong> bien (ce qui n’est pas le cas de l’étoile Bételgeuse d’Orion) lorsqu’el<strong>les</strong> quittent la<br />

partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te à sa borne nord-nord-nord-ouest.<br />

Un dernier argument milite en faveur du Bélier (ici par rapport à l’étoile Bételgeuse)<br />

pour définir le rôle sabéen de Memnon : <strong>les</strong> spécialistes de l’Egypte antique, <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

Egyptiens eux-mêmes, après avoir identifié Memnon à Sésostris ou à Osymandyas, l’ont<br />

identifié à Aménophis (nom qui se lit Amenhotep en égyptien hiéroglyphique <strong>et</strong> que l’on<br />

peut traduire par « Amon est heureux», ou « la félicité d’Amon»).<br />

Et parce que Jupiter Amon (lu également Ammon) était un dieu à tête de bélier, on peut<br />

voir dans ce bélier-là la constellation du Bélier.<br />

Mais peut-être sera-t-on plus près de la vérité sous-tendue par <strong>des</strong> poètes qui, une fois<br />

encore, étaient de remarquab<strong>les</strong> observateurs du ciel <strong>et</strong> de ses étoi<strong>les</strong>, en disant que<br />

Memnon était représenté par Céphée plutôt que par le Bélier ou par l’étoile Bételgeuse<br />

d’Orion.<br />

Si l’on présuppose, à partir de là, que <strong>les</strong> Amazones sont, dans la variante sabéenne du<br />

récit, <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> appartenant à la Galaxie d’Andromède, on peut en déduire que Céphée<br />

commence à lutter contre <strong>les</strong> Achéens ou contre <strong>les</strong> Argiens (qui sont représentés, dans la<br />

même variante, par <strong>les</strong> planètes du système solaire) au moment où ces mêmes planètes<br />

stationnent momentanément dans <strong>les</strong> deux Poissons, ce qui présuppose que la Galaxie<br />

d’Andromède vient tout juste de passer au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et quand Memnon tue <strong>les</strong> Solymes, durant son transfert depuis Suse vers Troie, il<br />

incarne une constellation de Céphée qui a, à côté d’elle, une constellation du Dragon dont<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Etamin <strong>et</strong> Rastaban (représentées ici par <strong>les</strong> Solymes) ont el<strong>les</strong> aussi passé<br />

au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et quand <strong>les</strong> poètes voient en Memnon le père <strong>des</strong> sept muses, ces muses-là, au lieu<br />

d’être représentées par <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>, le sont par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de Cassiopée.<br />

Nonobstant ce qui précède, il est fort probable que le tout premier Memnon était, au<br />

choix, le soleil ou la planète Mercure, laquelle ém<strong>et</strong>tait <strong>des</strong> sons lorsqu’elle pénétrait dans<br />

<strong>des</strong> Gémeaux qui se m<strong>et</strong>taient alors à chanter ou à danser.<br />

Et c’est c<strong>et</strong>te même planète Mercure qu’incarnait le bel ado<strong>les</strong>cent faiseur de bien - à la<br />

fois artiste, architecte <strong>et</strong> inventeur de l’écriture - <strong>et</strong> qui était lui-même le bien aimé d’un<br />

Amon qui était probablement représenté par la planète Jupiter.<br />

Attendu par ailleurs que « le bien aimé d’Amon » se disait, en idiome local, Maïamoun,<br />

on peut considérer que le nom de Memnon vient de là.<br />

Et si l’on ajoute à cela le fait qu’Apollon (que l’on suppose être représenté par la planète<br />

Mercure au lieu de l’être par le soleil) chantait <strong>et</strong> jouait de la Lyre sur <strong>des</strong> cor<strong>des</strong><br />

représentées par <strong>des</strong> Muses qui sont <strong>les</strong> sept Pléia<strong>des</strong>), on peut en déduire que Memnon<br />

est la planète soleil ou la planète Mercure lorsque celle-ci fréquente <strong>les</strong> sept Pléia<strong>des</strong>.<br />

Tout cela pour dire qu’il ne faut pas confondre un Memnon égyptien qui, sous ses traits<br />

de soleil ou de planète Mercure, se m<strong>et</strong>tait à parler ou à chanter au contact <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong><br />

ou au contact <strong>des</strong> deux Gémeaux, avec un Memnon grec qui représentait probablement la<br />

constellation de Céphée.<br />

Et encore, on verra plus loin que le Memnon qui affronte <strong>les</strong> Grecs, sous la bannière<br />

<strong>des</strong> Troyens, durant la Guerre de Troie, était le même personnage que celui qui, durant<br />

son stationnement en Egypte, ém<strong>et</strong>tait <strong>des</strong> sons ; ce qui présuppose que lui-même était<br />

une constellation au lieu d’être une planète.<br />

D’après le livre de l’Odyssée, Memnon aurait tué Antiloque, le fils de Nestor.<br />

Le site http://www.mythologica.fr/grec/antiloque.htm nous apprend par ailleurs<br />

qu’Antiloque était l’ami d’Achille <strong>et</strong> était légèrement moins rapide que lui à la course.<br />

On peut donc en déduire, si Achille est le soleil, qu’Antiloque est la planète Mars,<br />

comparé à un Nestor qui, en tant que père d’Antiloque <strong>et</strong> en tant qu’expression de la<br />

sagesse <strong>et</strong> de la vieil<strong>les</strong>se, est la planète Saturne.<br />

92. Nestor tel qu’il apparaît au Chant VIII de l’Iliade<br />

Ce Nestor, on le r<strong>et</strong>rouve seul dans une séquence consignée au Chant VIII de l’Iliade,<br />

où l’on apprend que Zeus a décidé de faire pencher la balance du côté <strong>des</strong> Troyens,<br />

provoquant la fuite <strong>des</strong> Grecs vers leurs bateaux, à l’exception du seul Nestor dont le char<br />

est ralenti au motif que l’un de ses chevaux a reçu sur sa tête une flèche décochée par<br />

Pâris, un char qui est sur le point d’être rattrapé par celui d’un Hector aux chevaux plus<br />

rapi<strong>des</strong>, lequel Hector eût tué Nestor si Diomède n’avait crié, à un Ulysse en train de fuir,<br />

de revenir sur ses pas <strong>et</strong> de l’aider à contenir l’agression d’Hector. Ulysse ne l’entendant<br />

point, il continue de foncer vers <strong>les</strong> navires de la flotte achéenne, laissant Diomède seul<br />

face à Hector. Voyant cela, Diomède prie alors le vieux Nestor de monter sur son char, luimême<br />

étant tiré par <strong>des</strong> chevaux qui appartenaient à Tros <strong>et</strong> qui tiraient le char d’Enée,<br />

avant que Diomède ne <strong>les</strong> enlevât à ce même Enée. Ce sont donc eux qui conduisent<br />

désormais son propre char, comparé à un char de Nestor où se sont installés <strong>les</strong> écuyers<br />

respectifs de Nestor <strong>et</strong> de Diomède (leur nom est Sthénélos <strong>et</strong> Eurymédon), un char<br />

fortement ralenti à cause du cheval b<strong>les</strong>sé. Quant au char de Diomède, maintenant qu’il<br />

est tiré par <strong>les</strong> chevaux de Tros, il est devenu si rapide qu’il se rapproche <strong>des</strong> coursiers<br />

d’Hector. Et Diomède de lancer sa pique vers Hector, une pique qui tue finalement le<br />

compagnon lui servant de cocher (son nom est Eniopeus), obligeant Hector à changer de<br />

cocher (lequel s’appelle désormais Archéptolème). Mais Zeus, qui n’a que faire de la<br />

bravoure de Diomède <strong>et</strong> veut momentanément la victoire <strong>des</strong> Troyens, fait donner la<br />

foudre <strong>et</strong> le tonnerre devant <strong>des</strong> coursiers qui, pris de panique, se précipitent alors sous le<br />

char de Diomède conduit par Nestor. Quant à ce dernier, en constatant que <strong>les</strong> rênes<br />

brillantes lui ont échappé <strong>des</strong> mains à cause de la cabriole <strong>des</strong> chevaux, il prie Diomède<br />

de faire en sorte que ses coursiers emmènent le char loin <strong>des</strong> Achéens, propos que<br />

Diomède considère comme la démonstration d’une couardise de sa part. A quoi Nestor lui<br />

réplique que son reproche est, vu <strong>les</strong> circonstances, tout à fait déplacé, avant de<br />

reprendre <strong>les</strong> rênes <strong>des</strong> chevaux <strong>et</strong> de perm<strong>et</strong>tre ainsi au char de Diomède, qui traverse la<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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foule, de se diriger vers <strong>les</strong> bateaux grecs. Et ce même Nestor de recevoir sur lui, à c<strong>et</strong><br />

instant, tous <strong>les</strong> épieux lancés par Hector <strong>et</strong> la foule en délire, un Nestor qui, vexé d’être<br />

moqué par Hector pour sa couardise, envisage trois fois de faire demi-tour, avec ses<br />

coursiers, afin d’affronter le grand guerrier troyen ; avant de se raviser, à chaque fois, en<br />

voyant que Zeus continue de tempêter depuis le somm<strong>et</strong> du mont Ida, ce qui prouve que<br />

le grand dieu continue d’être du côté <strong>des</strong> Troyens.<br />

La trame du récit étant posée, on constate que la planète Saturne (incarnée par Nestor)<br />

se situe à proximité d’un Hector représenté par la constellation du Taureau, lequel fait<br />

donner ses étoi<strong>les</strong> ou cel<strong>les</strong> d’Orion (qui a son bras gauche levé dans la Voie Lactée) en<br />

guise de foule enragée dirigeant ses épieux ou ses flèches vers le char d’un Diomède qui<br />

est la planète Mercure, elle-même emmenant avec elle, après avoir fait une boucle qui l’a<br />

immobilisée quelques instants dans la zone du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux, un Nestor<br />

représenté par une planète Saturne qui stationne pour l’heure, ou bien dans <strong>les</strong> cornes du<br />

Taureau, ou bien ou bout <strong>des</strong>dites cornes, ce qui nous renvoie à la hauteur <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri.<br />

Quant à Zeus, en tant que planète Jupiter, il se tient, le long de la ligne de l’Ecliptique,<br />

légèrement plus en avant que Saturne, dans la mesure où il se situe, lui, dans la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux lorsqu’il fait donner le tonnerre <strong>et</strong> la foudre sur <strong>des</strong><br />

personnages qui sont représentés, par la planète Saturne s’agissant de Nestor, <strong>et</strong>, au<br />

choix, par <strong>les</strong> planètes Mars ou Mercure s’agissant de Diomède.<br />

Quant à Ulysse, en tant que planète Mercure, il a déjà pris la poudre d’escamp<strong>et</strong>te.<br />

Mais supposons que Diomède était lui aussi la planète Mercure.<br />

Celle-ci, qui s’appelait Ulysse au moment de fuir vers <strong>les</strong> rivages de l’Egée, est revenue<br />

sur ses pas, en raison de sa boucle, sous le nom de Diomède. Et parce qu’elle en a<br />

terminé désormais avec sa boucle, Diomède demande à Nestor ; en d’autres termes, la<br />

planète Mercure demande à la planète Saturne, de monter sur son char.<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> planètes Saturne <strong>et</strong> Mercure stationnent au début <strong>des</strong><br />

Gémeaux côté Taureau lorsque la planète Mercure (représenté ici par Diomède) est<br />

immobilisée par sa boucle.<br />

Ces Gémeaux sont alors représentés par <strong>les</strong> deux coursiers rapi<strong>des</strong> d’un Tros qui est<br />

lui-même, sinon le Taureau, du moins une constellation située à proximité.<br />

Ceci dit, on peut également considérer que <strong>les</strong> planètes Saturne <strong>et</strong> Mercure se situent<br />

dans la Voie Lactée côté Taureau lorsque Zeus (alias la planète Jupiter) fait donner la<br />

foudre <strong>et</strong> le tonnerre, ce qui présuppose que le char lui-même qui emmène Nestor <strong>et</strong><br />

Diomède se situe dans le Taureau, comparé à <strong>des</strong> chevaux de Tros, qui sont, eux, en tant<br />

qu’expression <strong>des</strong> deux Gémeaux, dans ces mêmes Gémeaux. (C’est promis, on fera<br />

mieux la prochaine fois !!)<br />

****<br />

A ce stade de notre présentation, nous allons reprendre toute la séquence afin de bien<br />

comprendre son déroulement.<br />

Ainsi, quand Pâris décoche une flèche mortelle à la tête de l’un <strong>des</strong> cheveux du char de<br />

Nestor, incarne-t-il une étoile Bételgeuse d’Orion qui tue mortellement l’étoile Zéta Tauri,<br />

laquelle tient lieu de tête à un cheval qui est lui-même représenté par l’une <strong>des</strong> cornes du<br />

Taureau.<br />

Quant à l’autre cheval qui conduit le char de Nestor, il est représenté par l’autre corne<br />

du Taureau, lui qui a pour tête l’étoile Alnath.<br />

Manière de dire que la planète Saturne stationne, au moment où l’un <strong>des</strong> chevaux de<br />

son char est tué par la flèche de Pâris, à l’entrée de la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux.<br />

C<strong>et</strong>te même planète Saturne pouvant compter sur une planète Mercure représentée ici<br />

par Diomède, Nestor (qui est l’expression de la première nommée) va changer à la fois de<br />

char <strong>et</strong> de chevaux (eux qui appartenaient à Enée avant de devenir la propriété de Tros).<br />

En fait, si l’on considère qu’Enée <strong>et</strong> Diomède sont tous <strong>les</strong> deux l’expression de la<br />

planète Mercure, on arrive à ce résultat que <strong>les</strong> chevaux du char de Diomède (qui<br />

appartenaient naguère à Enée avant d’appartenir àTros) emmènent un char qui emmène<br />

lui-même la planète Mercure.<br />

Et encore, si comme on le verra plus loin, Enée était, dans l’Enéide de Virgile, la<br />

planète Saturne, on peut considérer que Nestor, qui est lui aussi la planète Saturne,<br />

représente un état de la planète en question qui nous renvoie au tour précédent de la part<br />

du Zodiaque.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Pour en revenir à la teneur même du récit, là est la nouveauté : le char de Mercure, au<br />

lieu d’être tiré, comme celui de Saturne, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri (ce qui<br />

présuppose que la planète Saturne se situe dans <strong>les</strong> cornes du Taureau à c<strong>et</strong> instant), est<br />

tiré par <strong>des</strong> chevaux de Tros qui sont eux-mêmes <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

C’est dire que la planète Mercure se situe plus en avant que la planète Saturne, durant<br />

leur rétrogradation le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et parce que Zeus fait donner, à c<strong>et</strong> instant précis, la foudre devant <strong>des</strong> cheveux de<br />

Tros qui se cabrent d’effroi, cela signifie que Mercure fait une boucle au moment d’arriver<br />

dans la partie visible (car non couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong> Gémeaux, boucle qui a le<br />

don de ramener la planète en question à l’intérieur de la Voie Lactée côté Taureaux<br />

Gémeaux, voire même à l’entrée de c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Quant à Hector, en tant qu’expression du Taureau <strong>et</strong> de son étoile Aldébaran, il<br />

décoche ses flèches sur la planète Mercure au r<strong>et</strong>our de celle-ci dans la constellation<br />

incarnée par lui.<br />

Tout cela pour dire que la planète Mercure, en faisant sa boucle, est revenue vers une<br />

planète Saturne qui stationne pour l’heure à l’entrée de la Voie Lactée côté Taureau, ellemême,<br />

entrée, se situant au bout <strong>des</strong> deux cornes du Taureau <strong>et</strong> ayant pour lumières <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Z<strong>et</strong>a Tauri.<br />

C’est donc à c<strong>et</strong> endroit que se tient Nestor/Saturne quand Diomède/Mercure le rejoint<br />

durant sa boucle immobilisante.<br />

Et parce que Mercure en a terminé avec sa boucle (<strong>et</strong> Saturne aussi - étant entendu<br />

qu’elle aussi fait <strong>des</strong> bouc<strong>les</strong> à tel moment de son déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique), <strong>les</strong> chevaux de Mercure (représentés ici par <strong>les</strong> deux Gémeaux) emmènent<br />

Saturne, non point tant dans la constellation <strong>des</strong> deux Gémeaux que dans la Voie Lactée<br />

située côté Taureau Gémeaux (étant entendu que Saturne <strong>et</strong> Mercure stationnent, au<br />

départ de c<strong>et</strong>te séquence, à la hauteur <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri).<br />

Et parce <strong>les</strong> deux planètes sont encore dans la constellation du Taureau, el<strong>les</strong> essuient<br />

une pluie de flèches émanant, tour à tour <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> associées à c<strong>et</strong>te constellation <strong>et</strong> de<br />

cel<strong>les</strong> appartenant à la constellation d’Orion, toutes vociférant à qui mieux mieux au<br />

passage <strong>des</strong> planètes susmentionnées dans leur zone.<br />

On notera au passage que quand le Memnon égyptien ém<strong>et</strong>tait <strong>des</strong> sons, ce Memnon,<br />

à supposer qu’il fût la constellation d’Orion (comme nous le verrons plus loin au terme<br />

d’une analyse ou nous ferons jouer à Memnon différents rô<strong>les</strong>) ém<strong>et</strong>tait ses sons lorsque<br />

<strong>les</strong> planètes traversent la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux (<strong>les</strong>quels sons sont alors<br />

représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées au bras gauche levé d’Orion, un bras qui se situe luimême<br />

dans la Voie Lactée).<br />

Même tableau dans la Bible : quand <strong>les</strong> Juifs vocifèrent en demandant la crucifixion de<br />

Jésus, ces Juifs-là représentent, dans la variante sabéenne du Nouveau Testament, <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> du bras gauche levé d’Orion.<br />

Pour en revenir à la Guerre de Troie d’Homère, nous sommes dans une séquence qui<br />

voit Zeus être du côté <strong>des</strong> Troyens, un Zeus qui, sous ses traits de planète Jupiter,<br />

continue de lancer sa foudre depuis le somm<strong>et</strong> d’un mont Ida qui, dans la variante<br />

sabéenne du récit, renvoie au secteur de l’Ecliptique qui se situe juste à la sortie de la<br />

Voie Lactée côté Gémeaux [a] (étant entendu que la planète Jupiter se tient à c<strong>et</strong> endroit,<br />

durant son propre déplacement le long de c<strong>et</strong>te ligne).<br />

(Note a : Nous le savons car tous <strong>les</strong> textes de l’Antiquité racontaient sans exception la<br />

même histoire sur ce point, y compris quand ces textes se réfèrent à l’Ancien <strong>et</strong> au<br />

Nouveau Testament de la Bible).<br />

93. Pâris <strong>et</strong> Hélène devant le devin Protée en Egypte<br />

Au lieu de poursuivre, à ce stade de notre exposé, avec la narration de la Guerre de<br />

Troie d’Homère, nous allons faire un rapide r<strong>et</strong>our en arrière <strong>et</strong> revenir à une séquence<br />

que nous lisons ici sous la plume d’Hérodote (étant entendu qu’Homère n’en parle pas<br />

dans son récit) <strong>et</strong> qui veut que Pâris <strong>et</strong> Hélène soient désormais reçus en Egypte par un<br />

Protée qui était à la fois un devin <strong>et</strong> un pharaon.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Sachant, à partir de là, que Pâris était le frère cad<strong>et</strong> d’un Hector en qui nous avons vu<br />

plus haut la constellation du Taureau (elle-même étant représentée, dans la séquence ci<strong>des</strong>sus,<br />

par son étoile Aldébaran), ce Pâris-là est - on en fait le pari - l’étoile Bételgeuse<br />

d’Orion, <strong>et</strong>, au-delà, Orion dans sa totalité.<br />

Quant à c<strong>et</strong>te Hélène qui, bien qu’étant l’otage de Pâris, était également sa maîtresse,<br />

elle est à chercher, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, ou bien du côté de l’étoile Alcyone <strong>des</strong><br />

Pléia<strong>des</strong>, ou bien du côté de l’étoile Sirius du Grand Chien.<br />

Ceci dit, quand Pâris <strong>et</strong> Hélène fréquentent tous <strong>les</strong> deux le devin Protée en Egypte, on<br />

peut considérer que Pâris représente Orion dans sa totalité.<br />

Quant au devin Protée, si <strong>les</strong> deux tourtereaux sont ce que nous venons de dire, il est<br />

alors représenté par la constellation d’Eridanus (<strong>et</strong> plus spécialement par son étoile<br />

Zaurak).<br />

Quant à sa fille, elle est représentée par l’étoile Delta Eridani.<br />

Et encore, si Ménélas était une planète Mars dont la vocation est de circuler le long de<br />

la ligne de l’Ecliptique, on peut considérer (étant entendu que Ménélas fréquente lui aussi<br />

le devin durant son r<strong>et</strong>our au bercail depuis la Guerre de Troie), que Protée, qui est ce<br />

devin, est représenté par la constellation d’Eridanus dans sa totalité, comparé à une fille<br />

du devin en qui l’on peut voir la constellation de la Grue (étant entendu que celle-ci se<br />

situe, comparée à Eridanus, à la fois plus en avant sur le planisphère cé<strong>les</strong>te <strong>et</strong> plus près<br />

de la ligne de l’Ecliptique).<br />

C’est donc elle, Grue, qui avertit une planète Mars qui, sous le nom de Ménélas,<br />

stationne pour l’heure dans le Capricorne, que le devin se lève tous <strong>les</strong> jours à l’heure de<br />

midi <strong>et</strong> qu’il est entouré, dès c<strong>et</strong> instant, par un troupeau de phoques qui tous<br />

appartiennent à Neptune.<br />

Une telle interprétation ne vaut, on l’aura compris, que si l’on accepte de reconnaître<br />

que le soleil n’est pas à son véritable zénith à c<strong>et</strong> instant, lui qui stationne pour l’heure<br />

dans le Capricorne ou le Verseau, au lieu de stationner dans le Cancer.<br />

Mais supposons que le soleil était à son zénith absolu (lequel correspond à la fois au<br />

solstice d’été <strong>et</strong> à la présence du soleil dans le Cancer) lorsque le devin Protée quittait ses<br />

profondeurs marines à l’heure de midi, lui-même ayant autour de lui <strong>des</strong> phoques que<br />

nous avons identifié plus haut aux étoi<strong>les</strong> de la Baleine.<br />

A partir de là, <strong>les</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes montrent qu’il n’existe qu’une seule étoile (<strong>et</strong> encore, à<br />

supposer que l’on regarde le ciel depuis une station située aussi au sud que le Caire en<br />

Egypte - ce qui présuppose que <strong>les</strong> mythes grecs avaient un fond égyptien) qui puisse<br />

jouer le rôle du devin Protée : c<strong>et</strong>te étoile est l’étoile Canopus de la Carène.<br />

Et si le choix de celle-ci, au moment d’identifier le devin Protée, fait difficulté en ce sens<br />

que, comme on vient de le dire, elle n’est visible que dans <strong>des</strong> pays situés aussi au sud<br />

que l’Egypte sur la carte du monde terrestre, en revanche, elle présente l’avantage, par<br />

rapport à cel<strong>les</strong> citées ci-<strong>des</strong>sus (<strong>et</strong> notamment à l’étoile Zaurak d’Eridanus), de se situer<br />

à proximité immédiate de la Voie Lactée (c<strong>et</strong>te dernière étant symbolisée par la cité de<br />

Memphis, lieu de résidence du devin).<br />

Mais supposons que l’étoile Canopus était représentée par Idothée, la fille du devin.<br />

Celui-ci est alors représenté par la constellation de la Carène dans sa totalité, elle dont<br />

une partie est recouverte par la Voie Lactée.<br />

Quoi qu’il en soit, si l’on identifie le devin lui-même à l’étoile Canopus, celle-ci, en se<br />

levant à midi le jour même du solstice d’été, est bel <strong>et</strong> bien entourée (à supposer qu’on<br />

l’observe lorsqu’elle prend position sur la ligne sud - appelée également Mundus), par <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> qui, bien qu’étant situées très au-<strong>des</strong>sus d’elle sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

représentent <strong>les</strong> phoques dont nous parle le récit.<br />

Ces étoi<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> suivantes : Lamda Tauri, Xi Tauri, Omicra Tauri, Menkar C<strong>et</strong>i,<br />

Kaffaljidhma C<strong>et</strong>i, Mira C<strong>et</strong>i, Th<strong>et</strong>a C<strong>et</strong>i <strong>et</strong> Dheneb C<strong>et</strong>i.<br />

Toutes représentent, ainsi qu’on vient de le dire, <strong>les</strong> phoques issus d’une Belle <strong>des</strong><br />

Mers que nous avons identifiée plus haut à la Lune, mais que l’on peut tout aussi bien<br />

identifier à la constellation d’Andromède dans sa totalité, ou, autre variante, à telle ou telle<br />

de ses étoi<strong>les</strong>.<br />

Tout cela pour dire que le jeune <strong>et</strong> beau Pâris est représenté par la constellation<br />

d’Orion (<strong>et</strong> plus spécialement par son étoile Bételgeuse), comparé à une Hélène qui est<br />

représentée, elle, par l’étoile Sirius du Grand Chien (toutes choses qui contredisent le<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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propos que nous avons fait nôtre plus haut <strong>et</strong> selon lequel Pâris était soi-disant, au choix,<br />

le Soleil ou la planète Mercure, comparé à une Hélène qui était la planète Vénus).<br />

Et Pâris <strong>et</strong> Hélène de fréquenter l’étoile Canopus (représentée ici par le devin Protée),<br />

au moment précis où celle-ci se manifeste au-<strong>des</strong>sus de l’horizon.<br />

C<strong>et</strong>te étoile ressemble à « un vieillard <strong>des</strong> mers» en ce sens qu’elle est la dernière (ou<br />

la première, tout dépend comment on regarde <strong>les</strong> choses) visible sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te (étant précisé qu’elle longe quasiment la ligne de l’horizon durant tout le temps de<br />

sa visibilité).<br />

Maintenant, supposons qu’Orion <strong>et</strong> Sirius stationnent au-<strong>des</strong>sous de l’horizon quand ils<br />

fréquentent l’étoile Canopus.<br />

Attendu, à partir de là, qu’Orion est, parmi <strong>les</strong> figures astra<strong>les</strong> citées ici, la première à<br />

passer au-<strong>des</strong>sus de l’horizon, cela signifie que Pâris laisse Hélène aux bons soins de<br />

Protée, un Pâris qui m<strong>et</strong> le cap sur Troie, avec son bateau, afin d’y guerroyer, en<br />

compagnie <strong>des</strong> autres Grecs, contre <strong>les</strong> Troyens, lui-même affrontant Ménélas en duel, à<br />

c<strong>et</strong>te occasion, dans la plaine située devant Troie.<br />

94. Le duel opposant Ménélas <strong>et</strong> Pâris dans la plaine située devant<br />

Troie<br />

Et si, comme on vient de le voir, Pâris est la constellation d’Orion ou son étoile<br />

Bételgeuse, le fait est qu’il affronte en Ménélas une planète Mars qui stationne à c<strong>et</strong><br />

instant dans <strong>les</strong> cornes du Taureau (voire même au bout <strong>des</strong>dites cornes), zone qui tient<br />

lieu ici de plaine située devant Troie.<br />

On demandera peut-être pourquoi c<strong>et</strong>te zone-là est une plaine ?<br />

On peut faire à c<strong>et</strong>te question la réponse suivante : attendu que le point le plus élevé, si<br />

l’on se tient sur la ligne de l’Ecliptique, de c<strong>et</strong>te même ligne, se situe dans le Cancer, <strong>les</strong><br />

planètes continuent de monter, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, lorsqu’el<strong>les</strong> traversent tour à<br />

tour le Verseau, <strong>les</strong> Poissons, le Bélier, le Taureau <strong>et</strong> <strong>les</strong> Gémeaux, avant d’arriver dans le<br />

Cancer. Et après avoir dépassé ce point, el<strong>les</strong> re<strong>des</strong>cendront, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

en traversant tout à tour le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion <strong>et</strong> le Sagittaire.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, la zone représentée par la partie du Taureau située côté Gémeaux<br />

représente une plaine, comparée à une cité de Troie qui se situe (si l’on considère que <strong>les</strong><br />

murs protégeant la cité sont représentés par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée située côté<br />

Taureau Gémeaux) par la zone du planisphère située au-delà de c<strong>et</strong>te Voie, ce qui nous<br />

renvoie dans la partie visible (car non couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong> Gémeaux <strong>et</strong> dans<br />

le Cancer (un Cancer qui fait équation, <strong>et</strong> c’est là la vocation ultime de tout le récit de<br />

l’Iliade d’Homère une fois celui-ci interprété comme il se doit, c’est-à-dire à l’aune du<br />

sabéisme ; un Cancer qui fait équation, disions-nous, avec le solstice d’été - ce qui<br />

présuppose que le soleil est enfin parvenu à <strong>des</strong>tination).<br />

Pour l’heure nous n’en sommes pas là. Pour l’heure, l’étoile Bételgeuse (représentée ici<br />

par Pâris) disparaît au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (comparée à une planète Mars -<br />

représentée par Ménélas - qui se situe encore au-<strong>des</strong>sus) quand Aphrodite (représentée<br />

par la planète Vénus) emmène le beau Pâris dans sa chambre (une Vénus qui stationne,<br />

elle, dans <strong>les</strong> cornes mêmes du Taureau, ou, autre variante, à la hauteur de l’étoile<br />

Aldébaran).<br />

Et quand, avant d’affronter Mélénas en duel dans la plaine située devant Troie, ce<br />

même Pâris abandonne Hélène en Egypte pour se rendre à Troie, il incarne une étoile<br />

Bételgeuse qui a passé au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, comparée à une étoile Sirius<br />

qui continue de résider, quant à elle, au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne.<br />

C’est dire que Pâris a abandonné l’Egypte <strong>et</strong> son devin Protée (une Egypte<br />

représentée, selon <strong>les</strong> récits, par la cité de Memphis - elle dont le nom, une fois écrit en<br />

égyptien hiéroglyphique, désigne <strong>des</strong> murs blancs qui renvoient eux-mêmes aux<br />

segments sud <strong>et</strong> nord de la Voie Lactée) ; ou, autre variante, par une île de Pharos qui<br />

probablement reflétait ….(à vrai dire nous ne savons pas encore, à ce stade de notre<br />

exposé, ce qu’elle reflétait!); Pâris, disions-nous, a abandonné l’Egypte <strong>et</strong> son devin<br />

Protée pour la plaine située devant Troie (une plaine qui renvoie, en termes sabéens, à<br />

l’espace du planisphère cé<strong>les</strong>te situé à l’intérieur même <strong>des</strong> cornes du Taureau).<br />

C’est donc là qu’aura lieu le duel entre Pâris <strong>et</strong> Ménélas.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Quant à Hélène, à supposer qu’elle aussi se rende à Troie, elle s’y rend quand l’étoile<br />

Sirius incarnée par elle passe au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon. Avec ce résultat qu’elle<br />

se r<strong>et</strong>rouve non loin d’un Priam en qui l’on peut voir la constellation d’Eridanus (<strong>et</strong><br />

notamment son étoile Zaurak).<br />

Elle-même, étoile Sirius, se situe au bas d’une Tour représentée par la Voie Lactée,<br />

comparée à un Priam <strong>et</strong> à <strong>des</strong> Anciens de Troie qui se situent, eux, plus haut qu’elle sur<br />

c<strong>et</strong>te Tour (étant entendu que ces anciens-là sont représentés, si l’on se limite aux<br />

constellations situées le long de la ligne de l’Ecliptique, par le Taureau, le Bélier <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

deux Poissons).<br />

95. Les chevaux de Tros / Tros chasse avec son fils Ganymède / qui<br />

étaient <strong>les</strong> fils de Tros dans la variante sabéenne du récit ?<br />

Et puisque nous évoquons <strong>les</strong> Anciens de Troie, nous avons vu, plus haut dans c<strong>et</strong>te<br />

section, que l’un <strong>des</strong> ancêtres de la cité de Troie s’appelait Tros.<br />

Si, à partir de là, on part du principe que ses deux beaux coursiers sont <strong>les</strong> deux<br />

Gémeaux, on peut voir en lui la constellation du Taureau.<br />

Et encore, l’une <strong>des</strong> histoires chargées de nous conter ses exploits raconte qu’il<br />

chassait avec un fils (son nom est Ganymède) en qui la plupart <strong>des</strong> analystes ont vu la<br />

constellation du Verseau.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on est bien obligé de voir en Tros une étoile ou une constellation située à<br />

proximité du Verseau. Du moins en serait-il ainsi si Tros n’était pas également le fils d’un<br />

Erichthonios représenté par le Cocher.<br />

Sachant par ailleurs que ce même Tros chercha à toucher un aigle qui est la<br />

constellation de l’Aigle, avec une flèche que l’on suppose être ici la constellation de la<br />

Flèche, après que son fils Ganymède, qui est le Verseau, eut été enlevé par l’aigle en<br />

question ; si, à partir de là, on présuppose que la constellation incarnée par Tros se<br />

manifeste au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon en même temps que le Verseau, on peut en<br />

déduire que Tros est Céphée, ou, ce qui est déjà beaucoup moins probable, le Triangle.<br />

Et si Tros est Céphée, son épouse (son nom est Callirrhoé) est Cassiopée.<br />

Quant à ses fils, ils sont probablement représentés par le Cygne, s’agissant d’Ilos, par<br />

le cheval Pégase s’agissant d’Assaracos, <strong>et</strong> par le Verseau s’agissant de Ganymède.<br />

Et encore, vu la position de Céphée sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, <strong>et</strong> attendu également<br />

qu’il existe deux Assaracos (lus également Assaracus) dans l’Enéide de Virgile, on peut<br />

voir dans ces derniers <strong>les</strong> Grande <strong>et</strong> P<strong>et</strong>ite Ourses.<br />

En résumé, on aurait <strong>les</strong> deux Assaracos dans le rôle <strong>des</strong> Ourses, Ilios dans le rôle du<br />

Cygne, <strong>et</strong> Ganymède dans le rôle du Verseau.<br />

Mais là encore, attendu qu’Ilios est le fondateur d’une cité de Troie qui s’appelait<br />

également Ilion, si c<strong>et</strong>te cité se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à la hauteur <strong>des</strong><br />

Gémeaux <strong>et</strong> du Cancer (ce qui présuppose que <strong>les</strong> murs de la cité désignent la Voie<br />

Lactée), Ilios incarne forcément une étoile ou une constellation située à proximité.<br />

La figure astrale incarnée par Ilios se situe même près du Taureau, à condition de situer<br />

la cité de Troie directement dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, auquel cas Ilios,<br />

son fondateur, est, au choix, le Cocher ou son étoile Alnath.<br />

Et encore, sachant qu’Eurydice, l’épouse d’Ilos était la fille d’un Adraste qui montait un<br />

cheval doué de parole (son nom est Arion, ou Aréon) qui était lui-même (on a ici en vue le<br />

cheval) le fils de la déesse Terre (son nom est Gaïa) ; ou, autre variante, le fils de<br />

Poséidon <strong>et</strong> d’une Déméter qui ressemble alors à une Furie au moment de concevoir le<br />

cheval ; si, à partir de là, on part du principe que Déméter est l’étoile Sirius du Grand<br />

Chien, on peut en déduire que le rapide coursier d’Adraste est l’un <strong>des</strong> deux Gémeaux<br />

(l’autre Gémeau étant représenté par un Cérus que nous découvrons dans le site<br />

http://wapedia.mobi/fr/Arion_(mythologie), ce qui présuppose qu’Adraste lui-même (qui<br />

était le roi légendaire d'Argos à l'époque de la lutte opposant Étéocle <strong>et</strong> Polynice pour le<br />

trône de Thèbes, ainsi d’ailleurs que le fils de Talaos <strong>et</strong> de Lysimaché, ou, autre variante,<br />

le fils de Talaos <strong>et</strong> d’Eurynomé [voir à ce suj<strong>et</strong> la teneur du site<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Adraste_(Argos)], ce qui présuppose, disions-nous, qu’Adraste<br />

lui-même était (si l’on sait par ailleurs que le nom même d’Astrastos signifie « non<br />

prédisposé à s’enfuir » - voir à ce suj<strong>et</strong> la teneur du site<br />

http://www.behindthename.com/name/adrastos), au choix, le Lynx ou le Cocher.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Et si ce même Adraste était la constellation de l’Hydre, Eurydice, qui est sa fille, est<br />

alors l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, elle-même étant l’épouse d’un Ilios qui était luimême,<br />

comme Pâris, l’étoile Bételgeuse d’Orion.<br />

96. Les enfers de la terre d’après l’iconographie<br />

Tout cela serait dans l’ordre <strong>des</strong> choses n’était un tableau montrant <strong>les</strong> Enfers de la<br />

Terre peuplé de créatures dont voici <strong>les</strong> noms :<br />

(cf. Histoire <strong>des</strong> Grecs depuis <strong>les</strong> temps <strong>les</strong> plus reculés jusqu’à la réduction de la<br />

Grèce en province romaine ; Tome I : Formation du peuple grec, , chapitre VI : Religion<br />

de l’âge héroïque, section VI : La morale religieuse, page 268 ; par Victor Duruy ; livre<br />

réédité <strong>et</strong> imprimé par Akademische Druck und VerlagAnstalt Graz, Austria 1968, <strong>et</strong> édité<br />

par la Librairie Hach<strong>et</strong>te en 1887-1889 – voir Bibliothèque Gallica de la BNF, fichier<br />

N0005937 tiff 1-841)<br />

LES ENFERS<br />

Peinture de vase, d’après l’Archäologische Zeitung, XLII (1884), Taf. XVIII. — Au centre<br />

de la scène, entre Hadès à droite <strong>et</strong> une Érinnye à gauche, est assise Perséphone. Le<br />

dieu s’appuie sur son sceptre; l’Érinnye porte deux torches, <strong>et</strong> derrière elle est une<br />

panthère. Ces trois personnages ont <strong>les</strong> yeux tournés à gauche vers Orphée <strong>et</strong> Eurydice.<br />

Le chantre porte un bonn<strong>et</strong> phrygien <strong>et</strong> tient en main sa lyre : il a obtenu <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>des</strong><br />

enfers le r<strong>et</strong>our d’Eurydice, <strong>et</strong> déjà il l’a saisie par le bras pour l’entraîner à la lumière du<br />

jour. Vers lui vole un p<strong>et</strong>it génie ailé <strong>les</strong> deux bras tendus comme pour l’embrasser. A<br />

droite sont Diké <strong>et</strong> Péirithoos : ce dernier est enchaîné à un rocher pour avoir voulu ravir<br />

Kora La déesse de la justice, dont le nom nous est connu par une inscription sur un<br />

fragment de vase qui porte une représentation analogue, surveille <strong>et</strong> garde, l’épée à la<br />

main, le héros coupable. (Cf. un tableau de Polygnote, décrit par Pausanias, X, 29, 8).<br />

(Voy. Hist, <strong>des</strong> Rom., V, 310, une autre représentation du royaume d’Hadès.)<br />

Si, à partir de là, on part du principe : a) qu’Hadès est la constellation de l’Hydre, <strong>et</strong> b)<br />

que Perséphone est l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, il va sans dire qu’Eurydice est un<br />

autre personnage que l’étoile Procyon.<br />

Il est probable que l’Eurydice mentionnée ici, <strong>et</strong> dont le partenaire s’appelait Orphée,<br />

était, à l’instar de ce dernier, une planète au lieu d’être une étoile ou une constellation.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut identifier Orphée à la planète Mercure ou au soleil, comparé à<br />

une Eurydice qui, sous ses traits de planète Vénus, stationne pour l’heure à la hauteur de<br />

l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien durant sa rétrogradation le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

97. Qui étaient <strong>les</strong> fils de Tros <strong>et</strong> leur propre <strong>des</strong>cendance ? / un r<strong>et</strong>our<br />

auprès de certains personnages cités dans <strong>les</strong> aventures de Persée /<br />

redéfinition du rôle joué par Memnon<br />

Ceci dit, dans <strong>les</strong> aventures d’Ilios, on peut considérer que son épouse (son nom est<br />

Eurydice) est une étoile au lieu d’une planète, laquelle est alors l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it<br />

Chien.<br />

Mais là encore, si Ilios est le père d’un Laomédon qui est le Bélier, l’étoile Bételgeuse<br />

d’Orion (à supposer qu’Ilios soit cela) est assez mal placée pour jouer ce rôle.<br />

En revanche, ce n’est pas le cas du Taureau <strong>et</strong> de son étoile Aldébaran, du moins si<br />

l’on accorde foi à c<strong>et</strong>te information tirée du site<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ilos_fils_de_Tros :<br />

Dans L'Iliade, il est fait référence à de nombreuses reprises à son tombeau [i.e. d’Ilos]<br />

se situant dans la plaine de Troie à proximité d´un gué pour traverser le Scamandre<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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En eff<strong>et</strong>, sachant que le Scamandre est la Voie Lactée (une Voie qui inclut ici <strong>les</strong><br />

nuages non denses), le gué perm<strong>et</strong>tant de traverser c<strong>et</strong>te Voie se situe forcément à la<br />

hauteur de l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

Et si Ilios est c<strong>et</strong>te étoile, son épouse est alors à chercher, ou bien du côté de l’étoile<br />

Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, ou bien du côté de l’étoile Capella du Cocher.<br />

En résumé, Ilos est le père d’un Laomédon que nous avons identifié plus haut au Bélier,<br />

lequel est le père d’un Tithon que nous avons identifié plus haut, au choix, à l’étoile<br />

Aldébaran du Taureau ou à la constellation d’Eridanus, lui-même étant le père, tour à tour<br />

d’un Memnon que nous avons identifié plus haut à l’étoile Bételgeuse d’Orion, avant de<br />

nous rétracter en disant que Memnon est le Bélier (lequel est ici celui du tour suivant de la<br />

part du Zodiaque), avant de nous rétracter une nouvelle fois en identifiant Memnon à<br />

Céphée ; <strong>et</strong> d’un Emathion que nous avons également identifié plus haut au Bélier.<br />

Or, il va de soi que si Memnon est Céphée, Tithon ne peut pas être l’étoile Aldébaran<br />

du Taureau. Tithon est à chercher plutôt du côté du Dragon, de la Girafe ou de Persée (un<br />

Persée que nous pouvons d’ores <strong>et</strong> déjà éliminer de la liste si la constellation est<br />

représentée ici par le héros du même nom).<br />

Sachant par ailleurs qu’Emathion était l’autre fils de Tithon, la question est de savoir si<br />

ce personnage est bel <strong>et</strong> bien le Bélier, comme nous l’avons supposé plus haut.<br />

Il ne l’est pas si l’on part du principe que sa mère (qui s’appelle ici Electra), incarne une<br />

étoile qui précède la figure cé<strong>les</strong>te représentée par son fils, lorsque <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

constellations passent au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon (signifiant par là qu’el<strong>les</strong> se<br />

lèvent à c<strong>et</strong> instant).<br />

Or si Electra, qui est l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, précède son fils au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là, ce<br />

fils ne peut être, en tant que roi <strong>des</strong> Ethiopiens, qu’une seule figure possible : la<br />

constellation du Cocher.<br />

Mais là encore, si Emathion est le Cocher, il ne peut pas être tué par un poisson qui est,<br />

au choix, la Baleine ou l’un <strong>des</strong> deux Poissons.<br />

De plus, si l’on sait que Phinée fut tué par un Pirithoos dont l’épouse, qui s’appelait<br />

Hippodamie, était, de par son nom, une dresseuse de cheveux ; si l’on part du principe, à<br />

partir de là, que le cheval dressé est ici Pégase, Hippodamie est alors à chercher du côté<br />

d’Andromède.<br />

Mais supposons que <strong>les</strong> chevaux dressés par Hippodamie étaient <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

En ce cas, Hippodamie est à chercher du côté de l’étoile Capella du Cocher, elle-même<br />

étant la parèdre d’un Pirithoos qui était, au choix, le Cocher ou Persée.<br />

Quant à ce Phinée qui fut tué par Chromis, dans la mesure où il se bat contre un héros<br />

nommé Persée, lors du mariage de ce dernier avec Andromède, on peut voir en lui la<br />

Girafe.<br />

Et s’il est la Girafe, Chromis est alors le Lynx, lui-même étant tué par un Pirithoos qui<br />

est la Grande Ourse <strong>et</strong> qui a pour épouse une déesse hippopotame qui, sous le nom de<br />

Touéris, représentait le Dragon dans l’ancienne religion/mythologie égyptienne.<br />

Le problème, avec c<strong>et</strong>te interprétation, est que le Dragon était représenté, dans<br />

d’autres récits du même genre, possiblement, par Teutamès (ce qui présuppose que ce<br />

même Teutamès était un autre personnage que le Taureau).<br />

Qui plus est, voir dans le Dragon un dresseur de cheval demande une certaine<br />

imagination si l’on sait que le cheval dressé est représenté, au choix, par Pégase ou par<br />

l’un <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Pour toutes ces raisons, on est bien obligé de changer nos batteries <strong>et</strong> de considérer<br />

que Phinée, au lieu d’être représenté par la Girafe, est représenté par un Triangle qui,<br />

dans le cas présent, s’oppose au mariage entre Persée <strong>et</strong> Andromède.<br />

Et si Phinée est le Triangle, le poisson qui est son compagnon (son nom est Chromis)<br />

est le Poisson Vertical.<br />

Et ce même Poisson Vertical d’être tué par un Pirithous en qui l’on verrait volontiers la<br />

constellation de Persée (lui-même, Pirithous/Persée, ayant pour épouse un personnage<br />

qui, en dressant un cheval du nom de Pégase, serait nécessairement la constellation<br />

d’Andromède), si la place de Persée, en tant que constellation, n’était pas déjà occupée<br />

par le héros du même nom.<br />

A partir de là, on est bien obligé d’identifier, si Chromis est le Poisson Vertical, Pirithoos<br />

au Bélier. Et si ce personnage est le Bélier, sa femme peut être deux choses tout à fait<br />

différentes : elle est Andromède, ou telle de ses étoi<strong>les</strong>, si le cheval dressé par elle est<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Pégase ; <strong>et</strong> elle est l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> si <strong>les</strong> chevaux dressés par elle sont <strong>les</strong> deux<br />

Gémeaux (même si, là également, il faut certaine imagination pour voir une relation entre<br />

<strong>les</strong> personnages cités ici).<br />

A noter que si Pirithoos est le Bélier, le personnage qui, sous le nom de P<strong>et</strong>raeus, est<br />

tué par lui, est représenté par une gorgone Méduse qui transformait en pierre (mot que<br />

l’on r<strong>et</strong>rouve dans le nom p<strong>et</strong>raeus, ou p<strong>et</strong>raios), elle-même, Méduse, étant représentée,<br />

dans la variante sabéenne du récit, par la comète Pons Brooks ; <strong>et</strong> elle-même, Méduse,<br />

ayant été tuée par un Bélier qui s’appelait Bellérophon dans <strong>les</strong> aventures de ce héros.<br />

Quant à Lycos tué par Pirithoos, il est (en tant que roi présupposé d’une Lycie dont le<br />

nom fait chorus avec lui) la constellation de la Baleine.<br />

Pour en revenir à Phinée, nous avons vu qu’il a pour compagnon un Chromis en qui<br />

nous avons vu le Poisson vertical.<br />

Et comme ce même Chromis, avant d’être tué par Pirithoos, tua Emathion, on peut<br />

identifier celui-ci au Poisson horizontal (étant précisé que <strong>les</strong> poissons horizontal <strong>et</strong><br />

vertical sont <strong>les</strong> deux Poissons).<br />

Et si Emathion est le poisson horizontal, son frère Memnon ne peut pas être Céphée.<br />

Ce Memnon est alors rien de moins que la constellation appelée Pégase.<br />

En eff<strong>et</strong>, Pégase est, sous le nom de Memnon, bien mieux placé, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, que Céphée, pour combattre <strong>les</strong> planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci<br />

traversent <strong>les</strong> deux Poissons.<br />

Et il <strong>les</strong> combat au moment précis ou l’amas M31 d’Andromède (représentée par <strong>les</strong><br />

Amazones, <strong>et</strong> notamment par celle nommée Penthésilée) passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon.<br />

98. Un résumé du tableau général de la Guerre de Troie vue d’abord du<br />

côté troyen, <strong>et</strong> ensuite du côté <strong>des</strong> Grecs<br />

En résumé, quand <strong>les</strong> Troyens s’adjoignent <strong>les</strong> Lyciens <strong>et</strong> <strong>les</strong> Ethiopiens pour<br />

combattre <strong>les</strong> Grecs ou <strong>les</strong> Achéens durant la Guerre de Troie, ils incarnent <strong>des</strong><br />

constellations du Taureau <strong>et</strong> d’Orion qui sont épaulées, si l’on regarde sur la gauche d’une<br />

ligne de l’Ecliptique qui s’espace ici entre le Verseau <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Gémeaux, par une<br />

constellation de la Baleine dont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> sont représentées ici par <strong>les</strong> Lyciens. Et ils sont<br />

épaulés, si l’on regarde sur la droite de la ligne de l’Ecliptique, par une constellation<br />

nommée Pégase que l’on suppose être représentée ici par Memnon <strong>et</strong> ses Ethiopiens.<br />

Quant au fleuve Xanthos au bord ou à l’embouchure duquel se sont installés <strong>les</strong><br />

Lyciens au moment de combattre la coalition grecque, ce fleuve-là, au lieu d’être<br />

représenté par la Voie Lactée (comme nous l’avons soutenu plus haut par erreur), est<br />

représenté par Eridanus (étant entendu que c<strong>et</strong>te constellation longe une Baleine dont <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> sont représentés par <strong>des</strong> Lyciens qui s’apparentent eux-mêmes à <strong>des</strong> phoques ou<br />

à <strong>des</strong> loups de mer).<br />

Quant à la coalition grecque, elle est représentée par <strong>les</strong> sept planètes du système<br />

solaire, une coalition qui est confrontée aux étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> aux constellations susmentionnées,<br />

durant son passage, le long de la ligne de l’Ecliptique, entre le Verseau <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux<br />

Gémeaux.<br />

Question à deux euros, à partie de là, adressée à tous ceux qui croient que la Guerre<br />

de Troie a existé : c<strong>et</strong>te guerre-là a-t-elle réellement existé ? Evidemment qu’elle a existé.<br />

Celui qui prétendrait le contraire ne comprend pas une seule voyelle à la manière dont nos<br />

ancêtres pensaient l’Histoire <strong>et</strong> leur propre histoire en son sein. Et comme nous ne<br />

voulons pas répéter c<strong>et</strong>te messe-là durant <strong>des</strong> centaines de pages, nous renvoyons le<br />

lecteur à notre propre site intern<strong>et</strong> http://www.astromythologia.n<strong>et</strong>/ où nous exposons plus<br />

en détail l’idéologie qui prévalait chez nos ancêtres en matière d’histoire <strong>et</strong> de conception<br />

du monde.<br />

Pour en revenir à notre suj<strong>et</strong>, le personnage clé, s’agissant <strong>des</strong> Ethiopiens, n’est pas<br />

tant Memnon que Céphée, lui dont la cour se compose <strong>des</strong> constellations suivantes : le<br />

Cocher (encore que), la Girafe (encore que), Persée (encore que), Cassiopée, le Triangle,<br />

Andromède, Pégase, <strong>les</strong> Poissons, <strong>et</strong>, éventuellement aussi, le Lézard <strong>et</strong> le Cygne.<br />

Quant à Memnon, si lui-même est Pégase <strong>et</strong> qu’Emathion est le Poisson horizontal,<br />

Tithon, qui est leur père, est, vu son immense beauté (laquelle, dit-on, était à l’image de<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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celle de son oncle Ganymède, fils de Tros - un Ganymède qui était, souvenons-nous, le<br />

mignon de Zeus), la constellation du Verseau.<br />

Et si Tithon est le Verseau, Eos, la déesse Aurore, est à chercher du côté de l’étoile<br />

Véga de la Lyre.<br />

Quant à c<strong>et</strong>te Pégasis qui était la mère d’Atymnios, elle est alors l’étoile Alpheratz<br />

d’Andromède (elle-même faisant frontière avec la constellation nommée Pégase).<br />

99. La déesse Aurore<br />

Pour en revenir à la déesse Aurore, Homère, au chant V de l’Odyssée, fait dire à la<br />

nymphe Calypso, qui dialogue pour l’heure avec le dieu Hermès, que l’Aurore avait pris<br />

dans son lit une constellation d’Orion qualifiée par Jean Bérard (auteur <strong>des</strong> notes<br />

<strong>des</strong>tinées à commenter la traduction en français de l’Odyssée d’Homère par Victor Bérard)<br />

de chasseur <strong>et</strong> de jeune homme célèbre pour sa beauté ; <strong>et</strong> qui, précisément parce qu’il<br />

est beau, avec son profil de héros ressemblant à un homme, fut enlevé par l’Aurore ; un<br />

Orion qui, précise Jean Bérard dans la note consacrée à ce personnage, devint une<br />

constellation après avoir été tué par Artémis.<br />

C<strong>et</strong>te Aurore-là est probablement représentée par l’étoile Electra appartenant à l’amas<br />

<strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, ce qui présuppose qu’Eos <strong>et</strong> Aurore désignaient deux étoi<strong>les</strong> différentes,<br />

étoi<strong>les</strong> qu’on finira néanmoins par confondre.<br />

Qui plus est, si Emathion est le frère d’un Dardanus, d’un Iasion <strong>et</strong> d’un Eétion qui tous<br />

stationnent dans ou à proximité du Taureau <strong>et</strong>/ou d’Orion, ce même Emiathon ne peut pas<br />

être le Poisson horizontal.<br />

Mais supposons qu’Aurore était effectivement l’étoile Véga de la Lyre.<br />

Dans la mesure où celle-ci se situe à proximité d’une Voie Lactée qui traverse ici la<br />

ligne de l’Ecliptique à la hauteur du Sagittaire, elle est bel <strong>et</strong> bien la fille d’un dieu Océan<br />

(variante Océanus) qui était lui-même la Voie Lactée.<br />

De plus, contrairement aux autres étoi<strong>les</strong>, elle se lève au moment précis où Orion<br />

passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon avec ses étoi<strong>les</strong>.<br />

Sachant par ailleurs qu’elle avait pour amants, entre autres personnages, Orion, Eole<br />

(variante Astréos) <strong>et</strong> Céphale, cela signifie que <strong>les</strong> constellations d’Orion, du Cocher, de<br />

Céphée <strong>et</strong> de la Lyre stationnent toutes <strong>les</strong> quatre sur la ligne même de l’horizon à c<strong>et</strong><br />

instant, perm<strong>et</strong>tant ainsi à l’étoile Véga de la Lyre d’avoir une liaison passionnée, tour à<br />

tour avec un Orion représenté ici par son étoile Bételgeuse, avec un Cocher représenté ici<br />

par son étoile Alnath, <strong>et</strong> avec un Céphée représenté ici, au choix, par ses étoi<strong>les</strong> Gamma<br />

ou Alfirk.<br />

Et parce que la Lune se situe dans <strong>les</strong> parages d’Orion au moment où son étoile<br />

Bételgeuse est attirée par la belle Aurore, c<strong>et</strong>te lune-là est représentée par une Artémis<br />

qui, en tuant Orion, signifie par son geste que la constellation passe au-<strong>des</strong>sous de<br />

l’horizon au moment où la Lune la dépasse durant son déplacement (lequel, s’agissant de<br />

la Lune, est un déplacement rapide) le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Pour le reste, il faut rappeler aux analystes préoccupés de ces questions, qu’Orion a<br />

toujours été une constellation, à ceci près que celle-ci ressemble à un homme une fois<br />

qu’elle <strong>des</strong>cend sur terre [a] avant de complètement disparaître au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, elle qui redeviendra une vraie constellation en se montrant à nouveau visible<br />

(sous-entendu : depuis la Terre) sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

[Note a : l’expression pourrait donner à penser qu’Orion <strong>des</strong>cend réellement sur terre alors<br />

que ce n’est là qu’une image <strong>des</strong>tinée à montrer que la constellation est en train de se<br />

coucher à c<strong>et</strong> instant]<br />

A part cela, <strong>les</strong> auteurs du site http://www.insecula.com/contact/A005017.html nous<br />

apprennent, entre autres choses, ceci, à propos d’une Eos qui se confond ici avec la<br />

déesse Aurore :<br />

Eos suppliera Zeus de lui accorder l'immortalité mais oubliera de demander la jeunesse<br />

éternelle ; Tithonos restera auprès d'elle, vieillissant jusqu'à devenir aussi <strong>des</strong>séché<br />

qu'une cigale ; [que] le couple donnera naissance à Memnon <strong>et</strong> Emathion, rois d'Ethiopie<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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<strong>et</strong> d'Arabie ; Eos enlèvera Céphale au p<strong>et</strong>it jour, lors d'une chasse, <strong>et</strong> provoquera sa<br />

tristesse d'avoir perdu sa femme, Procris ; elle lui donnera un fils, Pha<strong>et</strong>on, <strong>et</strong> suscitera en<br />

lui sa haine pour Procris ; que Céphale tuera sa femme ; Eos deviendra la maîtresse du<br />

chasseur Géant Orion, [qu’elle] emmènera à Délos, qui abritait le temple consacré à la<br />

déesse vierge, Artémis ; c<strong>et</strong>te dernière, offensée, provoquera la mort d'Orion.<br />

Si l’on adm<strong>et</strong>, après avoir lu ce texte, que Céphale est la constellation de Céphée, on<br />

peut en déduire que son épouse est, sous le nom de Procris, l’étoile Deneb du Cygne (<strong>et</strong>,<br />

au-delà, le Cygne dans sa totalité), une Deneb qui stationne au <strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon lorsqu’elle est abandonnée par un Céphale/Céphée dont une partie <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

continue de stationner au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon au moment où la constellation est<br />

en train de se coucher, partie qui suit alors une étoile Véga de la Lyre qui vient tout juste<br />

de passer, quant à elle, au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, <strong>et</strong> ce pour le plus grand<br />

désappointement <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de Céphée qui ont déjà passé au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne.<br />

Quant à Céphée/Céphale, il tuera l’étoile Deneb du Cygne au prochain tour de roue de<br />

la part du Zodiaque, plus précisément lorsque celle-ci passera une nouvelle fois au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon.<br />

Quant à ce Pha<strong>et</strong>on qui a été conçu par une Eos qui s’est accouplée avec<br />

Céphée/Céphale, il est probablement représenté par un Dragon qui ne cesse de lancer<br />

ses regards furieux en direction du Cygne <strong>et</strong> de son étoile Deneb.<br />

100. Lien entre Isis <strong>et</strong> Aurore / redéfinition de Tithon, d’Emathion <strong>et</strong><br />

de Memnon<br />

Nonobstant ce qui précède, imaginons un instant que la déesse grecque Aurore jouait<br />

le même rôle que la déesse égyptienne Isis.<br />

Cela signifie alors qu’elle est représentée par une étoile Sirius qui, sous le nom d’Isis,<br />

servait d’Aurore à un soleil nommé Horus, lui-même étant le fils d’un dieu Osiris qui était<br />

lui-même la constellation d’Orion.<br />

En d’autres termes, l’étoile Sirius, en se levant une heure environ avant le soleil, le jour<br />

même de la première crue du Nil, éclairait, en tant qu’Aurore, un soleil représenté par son<br />

propre fils (son nom est Horus), lui qu’elle conçut avec un Osiris qui est ici la constellation<br />

d’Orion, lorsque <strong>les</strong> deux figures astra<strong>les</strong> stationnent au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et si Aurore était l’étoile Sirius, dans la mesure où c<strong>et</strong>te même Aurore enlève, dans le<br />

récit grec, un Tithon dont elle tombera, vu sa beauté, éperdument amoureuse <strong>et</strong> qui<br />

deviendra son époux par la suite, on peut voir dans ce même Tithon, non point tant la<br />

constellation du Verseau que celle d’Orion.<br />

Le problème, avec un tel scénario, est qu’il nous oblige à revoir le rôle <strong>des</strong> autres<br />

personnages.<br />

Pour autant, si, comme nous l’avons supposé tout à l’heure, nous adoptons l’étoile<br />

Véga de la Lyre comme expression de l’Aurore, on peut constater qu’elle aussi est la<br />

première étoile à se lever lorsque le soleil, au lieu de stationner dans le Cancer (comme<br />

dans l’hypothèse égyptienne), stationne dans le Capricorne.<br />

Reste à préciser qu’il est environ 3h 30 du matin lorsque l’étoile Véga se montrait dans<br />

le ciel, après être passée au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, si l’on prend pour point<br />

d’ancrage temporel un VII e siècle avant notre ère où sont censés avoir vécu <strong>des</strong> poètes<br />

aussi considérab<strong>les</strong> qu’Hésiode <strong>et</strong> Homère.<br />

Et si Eos est l’étoile Véga de la Lyre, elle enlève un Tithon qui, vu sa beauté, est le<br />

Verseau, lequel est en train de faire paître un troupeau dont <strong>les</strong> unités sont représentées<br />

ici par <strong>les</strong> planètes qui se sont agglomérées en son sein.<br />

Et de la réunion d’un pareil couple naîtront un Pégase représenté par Memnon, <strong>et</strong> un<br />

Poisson horizontal représenté par Emathion.<br />

Le problème, avec un pareil scénario, est qu’il ne reflète pas très correctement la<br />

disposition <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

En eff<strong>et</strong>, voir un couple dans la paire formée par l’étoile Véga de la Lyre <strong>et</strong> par la<br />

constellation du Verseau, demande une certaine imagination.<br />

De plus, si l’on sait que Tithon/Tithonos fut le seul rescapé, en compagnie d’un Priam<br />

qui s’appelle alors Podarcès (sous-entendu : parmi <strong>les</strong> fils de Laomédon), du siège de<br />

Troie par Héraclès ; si à partir de là, on considère que Podarcès incarne une constellation<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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dont le pied seul se situe encore au-<strong>des</strong>sus de l’horizon (ce qui prouve que la constellation<br />

est presque entièrement couchée à c<strong>et</strong> instant), on peut en déduire que ce pied-là est<br />

représenté par l’étoile 58 de Persée.<br />

Priam étant Persée, <strong>et</strong> Laomédon étant à la fois le Bélier <strong>et</strong> le père de Tithon/Thitonos,<br />

ce dernier est alors à chercher du côté du Taureau ou d’Orion.<br />

Et s’il est le Taureau, son premier fils, Memnon, est alors représenté par Orion,<br />

comparé à un second fils (son nom est Emathion) qui est représenté, lui, par ?? (le<br />

Lièvre??, Eridanus ??)<br />

Supposons qu’Emathion était ce Lièvre.<br />

En ce cas, le poisson un peu bizarre qui, sous le nom de Chromis, est responsable de<br />

sa mort, est alors la constellation d’Eridanus.<br />

Le problème, avec c<strong>et</strong>te manière de voir <strong>les</strong> choses, est que l’on ne parvient pas à<br />

identifier Atymnios, le fils d’Emathion.<br />

Mais supposons que c<strong>et</strong> Atymnios était le Lièvre. En ce cas son père, Emathion, est la<br />

constellation d’Eridanus, un Eridanus qui perd la vie au contact d’un poisson qui est la<br />

Baleine, elle-même soutenant un Phinée qui est, au choix, Pégase, l’un <strong>des</strong> deux<br />

Poissons, ou le Triangle, dans son altercation avec Persée, avant d’être tuée à son tour<br />

par un Peirithous (alias Pirithoos) qui est le Bélier.<br />

Et si Tithon/Tithonos est une constellation du Taureau dont <strong>les</strong> fils sont Orion <strong>et</strong> le<br />

Lièvre, Eos, la déesse Aurore est alors, en tant qu’épouse du Taureau, <strong>et</strong> en tant que<br />

mère d’Orion <strong>et</strong> du Lièvre, au choix, l’étoile Capella du Cocher ou l’étoile Sirius du Grand<br />

Chien.<br />

Mais là encore, le scénario ici présenté ne reflète pas la réalité si l’on part du principe<br />

que la Baleine, au lieu de tuer Eridanus, est au contraire tuée par lui.<br />

A partir de là, on peut voir <strong>les</strong> choses ainsi : si Chromis est effectivement la Baleine,<br />

celle-ci épaule un Phinée qui est, au choix, l’un <strong>des</strong> deux Poissons ou le Triangle, dans<br />

son altercation avec Persée.<br />

Et c<strong>et</strong>te Baleine de tuer un Emathion qui, au lieu d’être représenté par Eridanus, est<br />

représenté par le Poisson vertical, voire même par <strong>les</strong> deux Poissons (ce qui présuppose<br />

que Phinée est le Triangle).<br />

Dans la même logique, Laomédon, au lieu d’être représenté par le Bélier, est<br />

représenté par le Taureau.<br />

Quant à Tithon, vu sa beauté il est représenté par Orion.<br />

Quant à ses deux fils, à savoir Memnon <strong>et</strong> Emathion, ils sont représentés par Eridanus<br />

s’agissant de Memnon, <strong>et</strong> par <strong>les</strong> Poissons (<strong>et</strong> notamment par le Poisson vertical)<br />

s’agissant d’Emathion.<br />

Mais là encore, voir dans le Poisson vertical le fils, non certes d’une Eos qui est la<br />

déesse Aurore, mais d’une Electra qui appartient aux Pléia<strong>des</strong>, a quelque chose de très<br />

surréaliste.<br />

Emathion est, connaissant sa mère, à chercher du côté du Bélier ou d’Orion, <strong>et</strong> non du<br />

côté <strong>des</strong> Poissons. Et encore, si ce Bélier était représenté par un Pirithoos qui tua<br />

Chromis, Emathion ne peut pas être son expression.<br />

Une chose est sûre : Emathion doit forcément être en contact, à travers son fils<br />

Atymnios, avec une étoile Alpheratz d’Andromède que l’on suppose être ici le nom<br />

stellaire d’un personnage qui s’appelait, de son nom poétique, Pégasis, <strong>et</strong> qui était la mère<br />

d’Atymnios.<br />

A partir de là, on peut considérer qu’Emathion, père d’Atymnios, est le nom poétique de<br />

la constellation nommée Eridanus, lequel (ou laquelle) a pour frère une constellation<br />

d’Orion dont le nom poétique est Memnon ; <strong>les</strong> deux ayant pour père une constellation du<br />

Taureau dont le nom poétique est Tithon/Tithonos ; lequel a pour épouse une étoile<br />

Electra qui appartient aux Pléia<strong>des</strong> <strong>et</strong> dont l’autre nom était, possiblement, Eos, <strong>et</strong> pour<br />

père une constellation du Bélier dont le nom poétique était Laomédon.<br />

Si ce scénario-là est correct, cela signifie qu’Emathion incarne une constellation<br />

d’Eridanus qui était visible, à c<strong>et</strong>te époque, une fois complètement montée au-<strong>des</strong>sus de<br />

la ligne de l’horizon, jusqu’à son étoile Acamar.<br />

Et cela signifie également que c<strong>et</strong>te constellation, une fois dans c<strong>et</strong>te position, est tuée<br />

par une Baleine qui se situe au-<strong>des</strong>sus d’elle à c<strong>et</strong> instant.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Quant à Memnon, en tant qu’expression de la constellation d’Orion, il était<br />

probablement (à l’instar d’un Osiris qui était lui aussi, en tant qu’Orion, le roi <strong>des</strong><br />

Ethiopiens - ce qui signifie que Memnon <strong>et</strong> Osiris étaient le même personnage) le Juge en<br />

chef d’un Tribunal qui était chargé de statuer sur le devenir de l’âme associée à <strong>des</strong> êtres<br />

humains décédés qui sont ici <strong>les</strong> planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci pénètrent<br />

dans la Voie Lactée côté Taureau.<br />

Manière de dire que ces planètes vont se dépouiller de leur enveloppe corporelle en<br />

traversant la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ne gardant que l’âme d’el<strong>les</strong>-mêmes<br />

dans un univers qui ressemble alors, sous sa forme éthérée <strong>et</strong> azuréenne, au Jardin<br />

d’Eden.<br />

Quant aux sept Muses créées par Memnon, si lui-même est Orion, el<strong>les</strong> sont<br />

représentées par <strong>les</strong> sept Pléia<strong>des</strong>.<br />

101. A en croire certains récits, Emathion fut tué par Héraclès / rôle <strong>et</strong><br />

place d’Antée, de Busiris <strong>et</strong> d’Emathion dans la variante sabéenne du<br />

récit<br />

Avant de revenir à Memnon, notons que le héros Héraclès fréquenta lui aussi<br />

Emathion, du moins si l’on en croit l’ouvrage intitulé Héraclès aux portes du soir de<br />

Col<strong>et</strong>te Jourdain-Annequin, ouvrage dont nous lisons l’extrait qui nous intéresse sous le<br />

site<br />

http://books.google.fr/books?id=kyui8tCVl5MC&pg=PA553&lpg=PA553&dq=Nymphes+<br />

de+l'Eridan&source=bl&ots=Qih-YHGoj-&sig=beW-<br />

5_Pznwz44vzpuk9FR6zFFrE&hl=fr&ei=sc07Su2ZPNCxsgbDycmPAQ&sa=X&oi=book_re<br />

sult&ct=result&resnum=4)<br />

Voici ce texte :<br />

Et là est bien le problème : Apollodore le sait, pour qui <strong>les</strong> Hespéri<strong>des</strong> vivent chez Atlas,<br />

dans le pays <strong>des</strong> Hyperboréens, <strong>et</strong> non, comme le disent certains, en Libye (694), <strong>et</strong> s le<br />

voyage d’Héraclès est si difficile suivre dans la Bibliothèque, c’est peut-être parce que son<br />

auteur - à moins qu’il ne s’agisse de son inspirateur direct: Phérécyde - a tenté de concilier<br />

<strong>les</strong> itinéraires de versions différentes. Pour aller chez <strong>les</strong> Hyperboréens Héraclès, en eff<strong>et</strong>,<br />

se dirige vers le Nord (le combat conne Cycnos se déroule près de la rivière Echédoros en<br />

Macédoine), il traverse ensuite l’Illyrie <strong>et</strong> interroge <strong>les</strong> Nymphes de l’Eridan, qui lui<br />

indiquent la demeure de Nérée, le Vieillard <strong>des</strong> Mers. Renseigné sur le lieu où il pourra<br />

trouver <strong>les</strong> pommes d’or, il prend alors le chemin de la Libye mais en sens inverse (Libye,<br />

Egypte, Arabie). Enfin, après avoir à nouveau emprunté la coupe du Soleil pour passer la<br />

mer extérieure (695), traverse le Caucase (où il délivre Prométhée). C’est alors une autre<br />

localisation <strong>des</strong> Hyperboréens qu’il r<strong>et</strong>rouve, si l’on s’en tient au texte d’Apollodore. la<br />

localisation historique : celle qui identifie Hyperboréens <strong>et</strong> Scythes.<br />

Itinéraire lybiens? itinéraires hyperboréens (au pluriel)? Ce texte d’Apollodore ne se<br />

comprend guère, en définitive, qu’en référence avec celui de Phérécyde (696); aussi<br />

prendrons-nous le risque de nous répéter en refaisant, avec le logographe athénien du<br />

V ème siècle, le voyage d’Héraclès : celui-ci apprend donc <strong>des</strong> Nymphes (fil<strong>les</strong> de Zeus <strong>et</strong><br />

de Thémis) (697) qui habitent une grotte près de l’Eridan où il peut trouver Nérée. Le<br />

Vieillard <strong>des</strong> mers lui enseigne le chemin de Tartessos <strong>et</strong> – ce qui paraît plus satisfaisant<br />

pour notre sens de la géographie – c’est de là qu’il gagne la Libye (où il tue Antée), puis<br />

l’Egypte (où il tue Busiris) <strong>et</strong> l’Arabie (où il tue Emathion) (698). Il remonte alors le Mil, <strong>et</strong><br />

s’enfonce dans <strong>les</strong> profondeurs de l’Afrique (qu’il n<strong>et</strong>toie de ses fauves !). Et c’est depuis<br />

ce lointain Sud qu’il regagne l’Océan <strong>et</strong> s’embarque sur la coupe du Soleil… Il vogue<br />

jusqu’ au Caucase, où Prométhée lui indique qu’il doit rejoindre Atlas, dans le Nord<br />

lointain (un Nord situé alors par rapport au Caucase, c’est-à-dire assez n<strong>et</strong>tement au<br />

Nord-Est).<br />

Sachant qu’Emathion représente la partie nord de la constellation d’Eridanus, on peut<br />

en déduire que Nérée, le Vieillard <strong>des</strong> Mers, est représenté par l’étoile Fomalhaut du<br />

Poisson Austral (lui-même se situant près d’une grotte de l’Eridan qui renvoie - on a en<br />

vue ici l’Eridan -, à la partie sud de la constellation d’Eridanus ; ce qui présuppose<br />

qu’Héraclès, qui est ici le soleil, stationne dans le Capricorne ou dans le Verseau à c<strong>et</strong><br />

instant.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Et si Antée était l’un <strong>des</strong> deux Poissons, ou <strong>les</strong> deux, ou le Bélier, on peut en conclure<br />

que <strong>les</strong> Pommes d’Or du Jardin <strong>des</strong> Hespéri<strong>des</strong> sont à chercher du côté <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

situées dans la Galaxie d’Andromède.<br />

Et encore, si l’on veut bien adm<strong>et</strong>tre que le géant Antée devait sa force ou sa puissance<br />

au fait qu’il était en contact permanent avec le sol terrestre, ce même Antée ne peut pas<br />

être ce que nous venons de dire.<br />

En eff<strong>et</strong>, d’après la légende, Antée, en demeurant en contact permanent avec la terre<br />

ou avec le sol terrestre, voyait ses forces décupler, ce qui lui perm<strong>et</strong>tait de vaincre tous<br />

ses adversaires durant son duel avec eux.<br />

Quant à Hercule, le fait de savoir cela lui permit de tuer le géant de la seule manière qui<br />

fût possible, à savoir en soulevant le géant Antée de terre <strong>et</strong> en le laissant en quelque<br />

sorte flotter dans <strong>les</strong> airs durant un certain temps, un Antée qui perdit toute sa force durant<br />

ce laps de temps.<br />

Et parce que nous sommes ici sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, on peut en déduire que l’étoile<br />

ou la constellation incarnée par Antée se situe assez en haut dans le ciel lorsqu’elle est<br />

tuée par le héros.<br />

Le problème, si Héraclès est le soleil, est qu’il est assez difficile de savoir qui est, parmi<br />

<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>les</strong> constellations, celle qui est momentanément suspendue par lui dans <strong>les</strong><br />

airs.<br />

Mais supposons qu’Héraclès (dont l’autre nom était Hercule) était la constellation<br />

d’Hercule, précisément, au lieu d’être le soleil.<br />

Celle-ci tue alors, en la personne d’Antée, l’étoile Etamin du Dragon lorsque c<strong>et</strong>te<br />

dernière apparaît, au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, tout près de la borne nord du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, une étoile qui est tuée par le héros durant toute la <strong>des</strong>cente effectuée<br />

par elle sur ledit planisphère, avant de remonter en direction de la borne du nord (celle-ci<br />

étant associée à la ligne de l’horizon) <strong>et</strong> de disparaître au-<strong>des</strong>sous de l’horizon,<br />

précisément, où elle reprendra <strong>des</strong> forces.<br />

Et si Antée est ce que nous venons de dire, <strong>les</strong> Pommes du Jardin <strong>des</strong> Hespéri<strong>des</strong> sont<br />

à chercher, ou bien du côté <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la P<strong>et</strong>ite Ourse, ou bien du côté <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

associées à la partie supérieure de la Grande Ourse.<br />

A part cela, quand Héraclès tue Emathion, si, comme nous le supposons maintenant, le<br />

premier nommé est représenté par la constellation d’Hercule, celle-ci est train de naître du<br />

côté de la borne Nord-Est du planisphère cé<strong>les</strong>te, au moment où le dernier segment<br />

d’Eridanus (i.e. celui qui est situé en l’occurrence du côté de l’étoile Rigel d’Orion) est en<br />

train de disparaître, de l’autre côté du planisphère cé<strong>les</strong>te, à l’horizon – un Eridanus<br />

représenté ici par Emiathon.<br />

Et quand ce même Hercule/Héraclès tue un Busiris qui avait été nommé par Osiris<br />

gouverneur d’une province qui, aux dires de Diodore de Sicile (cf. Bibliothèque Histoire,<br />

livre I), avoisinait la Phénicie, peut-être tue-t-il le Taureau à c<strong>et</strong> instant.<br />

Mais là encore, dans la mesure où un dieu du nom d’Andjty (i.e. «celui d’Andj<strong>et</strong>», nom<br />

égyptien de la cité nommée Busiris en grec) avait une forme anthropomorphe, on peut voir<br />

dans ce dieu-là le même personnage qu’Osiris (un Osiris dont il fut d’ailleurs le précurseur<br />

comme dieu de la cité de Busiris), à savoir Orion en personne, personnage<br />

anthropomorphe, comparé à un Taureau qui ne l’est pas.<br />

Et encore, sachant que ce dieu-là possédait, comme Osiris, le fou<strong>et</strong> <strong>et</strong> la houl<strong>et</strong>te de<br />

berger en tant qu’insignes de la souverain<strong>et</strong>é exercée sur <strong>les</strong> Deux Pays (allusion à la<br />

Haute <strong>et</strong> à la Basse Egypte - la première nommée étant représentée, au choix, par un<br />

vautour ou par un roseau, <strong>et</strong> la seconde nommée étant représentée, au choix, par un<br />

cobra ou par une abeille) ; <strong>et</strong> sachant également que ce fou<strong>et</strong> <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te houl<strong>et</strong>te renvoient<br />

tous <strong>les</strong> deux, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, aux deux bras levés d’Orion, on peut également<br />

assimiler Andjty (qui était surnommé« le taureau <strong>des</strong> vautours » dans son rôle de dieu du<br />

Monde <strong>des</strong> Morts - <strong>les</strong>quels morts sont eux-mêmes <strong>des</strong> nouveaux nés en devenir) ; on<br />

peut assimiler, disions-nous, Andjty à la constellation du Taureau - ce qui présuppose, si<br />

c<strong>et</strong>te équation-là est avérée, que <strong>les</strong> vautours désignent, ou bien <strong>les</strong> planètes du système<br />

solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci traversent la Voie Lactée côté Taureau (el<strong>les</strong> qui meurent en<br />

pénétrant dans c<strong>et</strong>te Voie <strong>et</strong> renaissent de l’autre côté), ou bien <strong>les</strong> nuages associés à<br />

c<strong>et</strong>te même Voie Lactée.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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On notera au passage que quand l’oiseau Benou émerge du Noun <strong>et</strong> se pose sur c<strong>et</strong>te<br />

pierre primordiale, ou ce promontoire primordial, qu’est le Benben, il incarne un soleil qui,<br />

après avoir traversé la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, vient se poser sur un<br />

promontoire représenté par la constellation du Cancer (elle-même se situant au somm<strong>et</strong><br />

de la ligne de l’Ecliptique).<br />

Et si Benou précédait le soleil sur ce promontoire, il était alors représenté par la planète<br />

Mercure, elle-même étant symbolisée, en tant que dieu de la sagesse <strong>et</strong> de la<br />

connaissance, par la figure d’Hermès /Thot.<br />

Et quand, dans un autre scénario, Atoum se transforme en Kepher (ou Kephri), lequel<br />

se transforme à son tour en Ré, nous sommes en présence d’un soleil qui meurt, sous le<br />

nom d’Atoum, lorsqu’il pénètre dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, lui qui se<br />

régénère, ou s’autogénère, tel le scarabée ou la chenille qui donnera naissance au<br />

papillon, à l’intérieur même de c<strong>et</strong>te Voie, avant de renaître, de l’autre côté de c<strong>et</strong>te Voie,<br />

sous <strong>les</strong> traits d’un Ré (ou Râ) qui, en tant qu’expression du soleil associé au solstice<br />

d’été, sera monté au zénith une fois parvenu dans le Cancer.<br />

Pour en revenir à Busiris, que ce dieu fût l’expression du Taureau ou qu’il fût celle<br />

d’Orion, dans <strong>les</strong> deux cas il est tué quand la figure astrale incarnée par lui passe au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon, comparé à une constellation d’Hercule qui naît au même<br />

instant de l’autre côté du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Et quand, au cours d’une séquence précédente, Hercule/Héraclès fréquente un chemin<br />

de Tartessos qui se situe lui-même à proximité du détroit de Gibraltar, on peut considérer<br />

qu’il fréquente la Voie Lactée en un lieu où celle-ci est moins large qu’à l’accoutumée, ce<br />

qui nous renvoie, possiblement, du côté de l’Aigle ou du Cygne.<br />

Et quand il rejoint la région de l’Atlas, il rejoint une zone qui est située non seulement à<br />

proximité de la Voie Lactée, mais également au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Après quoi, il remontera un Nil que l’on suppose être représenté par la Voie Lacée, ce<br />

qui lui perm<strong>et</strong>tra, une fois transporté dans une Afrique profonde qui se situe à son tour au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon, de tuer <strong>des</strong> animaux sauvages tels que <strong>les</strong> deux Lions<br />

<strong>et</strong>/ou la partie inférieure de la Grande Ourse (partie que nous avons identifié plus haut au<br />

chien Cerbère de la mythologie grecque).<br />

102. Un r<strong>et</strong>our à Memnon <strong>et</strong> à certains personnages de son entourage<br />

Voilà, en résumé, quelques uns <strong>des</strong> exploits accomplis par un Hercule/Héraclès en qui<br />

nous avons vu plus haut le soleil, avant de corriger le tir en l’identifiant à la constellation<br />

d’Hercule (comme la logique commandait de le faire depuis le début, mais, comme le dit<br />

l’adage : «pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué»).<br />

Après ce détour auprès d’un Hercule/Héraclès qui passa à la postérité en<br />

accomplissant, au cours de ses Douze Travaux, <strong>des</strong> exploits que nous laissons à d’autres<br />

le soin d’analyser sur le plan sabéen (ceux-là seraient d’ailleurs bien inspirés de consulter<br />

<strong>les</strong> œuvres d’un certain Char<strong>les</strong>-François Dupuis, grand précurseur <strong>des</strong> temps modernes<br />

pour tout ce qui touche au sabéisme), nous allons revenir quelques instants à Memnon <strong>et</strong><br />

à ses proches.<br />

Plus haut dans c<strong>et</strong>te section, nous avons vu en Memnon différents personnages, avant<br />

de nous arrêter définitivement sur celui d’Orion.<br />

Seulement voilà, si Memnon est Orion, le roi assyrien (son nom est Teutame) dont il<br />

était le vassal, au lieu d’être représenté par le Dragon, est représenté par la constellation<br />

du Taureau.<br />

Et si Teutame (variantes linguistiques : Teutamès, Teutamos ou Teutamidès) est le<br />

Taureau, Astérios qui est son fils, est forcément à chercher du côté du Cocher <strong>et</strong> de son<br />

étoile Alnath, ou, autre variante, du côté du Lynx.<br />

Quant à son épouse (son nom est Europe), vu qu’elle est parfois montrée assise sous<br />

un platane au pied duquel figure un aigle, si c<strong>et</strong> aigle-là est la Voie Lactée, le platane situé<br />

au-<strong>des</strong>sus de l’aigle représente alors la Girafe.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

148


Quant à Europe, vu la position de la Girafe sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, on peut voir en<br />

elle l’étoile Capella du Cocher.<br />

Quant à son époux (à savoir Astérios) il est alors représenté, au choix, par l’étoile<br />

Alnath du Cocher, ou, autre variante, par le Cocher dans sa totalité, ou, troisième variante,<br />

par le Lynx (lequel serait alors le fils d’un Taureau qui s’appelle Toutamès, <strong>et</strong> le père tour<br />

à tour d’un Cocher qui s’appelle Minos, d’une constellation de Persée qui s’appelle<br />

Rhadamanthe, <strong>et</strong> d’un Bélier qui s’appelle Sarpédon).<br />

Quant à Zeus, il incarne une planète Jupiter qui stationne au bout <strong>des</strong> cornes du<br />

Taureau, plus précisément entre <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath du Cocher <strong>et</strong> Zéta du Taureau, quand il<br />

emmène en Crète une Europe représentée par l’étoile Capella du Cocher, elle qui<br />

concevra de lui, en pareil endroit, Minos, Rhadamanthe <strong>et</strong> Sarpedon.<br />

Et comme l’endroit en question débouche sur la partie dense d’une Voie Lactée qui, en<br />

étant située côté Taureau Gémeaux, représente une chaîne de montagne à escalader<br />

(sous-entendu, pour <strong>des</strong> montagnards qui sont ici <strong>les</strong> planètes du système solaire lorsque<br />

cel<strong>les</strong>-ci traversent le Taureau <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Gémeaux durant leur déplacement le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique), <strong>les</strong> poètes ont sans doute considéré que la Crète, avec son profil<br />

montagneux, faisait bien l’affaire.<br />

****<br />

Tout cela tiendrait assez bien la route si l’on n’apprenait pas qu’Europe, dans son rôle<br />

de mère, entre autres, de Sarpédon, s’appelait Laodamie dans d’autres récits, une<br />

Laodamie qui, parce qu’elle était la fille d’un Bellérophon en qui nous avons vu le Bélier,<br />

ne peut pas être l’étoile Capella.<br />

C<strong>et</strong>te Laodamie étant, au choix, l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> ou l’amas compl<strong>et</strong> du même nom,<br />

on est bien obligé d’en conclure qu’Europe était la même figure astrale, ce qui présuppose<br />

que le platane situé au-<strong>des</strong>sus d’elle est la constellation de Persée, elle-même se situant,<br />

d’une certaine façon, au pied d’une Voie Lactée à laquelle <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> tournent le dos (ce<br />

qui prouve qu’el<strong>les</strong>-mêmes regardent du côté du Bélier plutôt que du côté d’une Voie<br />

Lactée qui se situe alors à la hauteur du Taureau).<br />

Quant à Zeus, en tant que planète Jupiter, il stationne devant <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> quand il<br />

couche avec Europe. Et comme il s’est déguisé en taureau à c<strong>et</strong> instant, cela signifie que<br />

la planète Jupiter vient tout juste d’entrer dans la constellation du Taureau.<br />

Quant à c<strong>et</strong> Astérios qui adoptera Minos, Rhadamanthe <strong>et</strong> Sarpédon en épousant<br />

Europe, au lieu de voir en lui l’un ou l’autre <strong>des</strong> personnages mentionnés ci-<strong>des</strong>sus, on<br />

peut voir en lui, au choix, l’étoile Atik de Persée ou Persée dans sa totalité (<strong>et</strong> non pas,<br />

comme nous l’avons suggéré plus haut, le Cocher ou le Lynx).<br />

Dans <strong>les</strong> deux cas, Astérios prend sous sa tutelle, tour à tour un Minos qui est Orion, un<br />

Radhamanthe en qui nous avons vu plus haut la constellation de Persée mais qui est un<br />

autre personnage si ce même Persée était représenté par Astérios, <strong>et</strong> un Sarpédon qui est<br />

le Bélier.<br />

Pour l’heure, une chose est sûre : si Astérios est Persée, on a de la peine à imaginer<br />

qu’il doive laisser son royaume (qui est ici l’île de la Crète) en héritage à un Minos en qui<br />

nous avons vu plus haut la constellation d’Orion.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où Orion meurt avant Persée, le premier nommé ne peut pas<br />

être le fils adoptif du second nommé.<br />

Astérios, dans ces conditions, est à chercher, sinon du côté du Taureau dans sa<br />

totalité, du moins du côté de son étoile Aldébaran.<br />

Quant à l’île crétoise dont Astérios était le roi, elle est représentée, avec son profil<br />

montagneux, par une Voie Lactée qui traverse ici tour à tour Persée, le Cocher ; <strong>et</strong>, si l’on<br />

se rapproche de la ligne de l’Ecliptique, le Taureau <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

103. Toutamès <strong>et</strong> Tithon/Titonos étaient, sur le plan sabéen, le même<br />

personnage / précisions concernant la déesse Aurore<br />

Et puisque nous évoquons le Taureau, cela nous perm<strong>et</strong> de revenir à un Toutamès qui<br />

était, en tant que père d’Astérios, son expression. Tout comme était son expression un<br />

Tithon/Tithonos qui était lui-même le père de Memnon.<br />

Quant à l’épouse de Tithon (à savoir Eos, expression de la déesse Aurore), il n’est pas<br />

certain (contrairement à ce que nous avons soutenu plus haut) qu’elle était le même<br />

personnage qu’Electra.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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En eff<strong>et</strong>, rien n’empêche de l’identifier, pour <strong>les</strong> raisons exposées plus haut, à l’étoile<br />

Sirius du Grand Chien<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand Homère dit de la déesse Aurore qu’elle « se lève tous <strong>les</strong> matins<br />

du lit de son époux », ce lit-là (qui n’est pas un lilas) est représenté, si son époux est<br />

Orion, par la Voie Lactée.<br />

Dans le même registre, quand on présente l’Aurore sous <strong>les</strong> traits de l’Etoile du matin,<br />

c<strong>et</strong>te Aurore-là est, d’après tout ce qui a été écrit par <strong>les</strong> spécialistes à son suj<strong>et</strong>, l’étoile<br />

Sirius, elle dont « <strong>les</strong> doigts de rose » ou dont « la robe de safran » - cf.<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/éos_(mythologie - désignent, ou bien <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> situées à<br />

proximité, ou bien la lumière diffusée par l’étoile Sirius.<br />

Seulement voilà, si Aurore est l’étoile Sirius du Grand Chien au lieu d’être l’étoile Véga<br />

de la Lyre, ses amants, mis à part Orion, ne sont pas ceux que nous avons décrits plus<br />

haut. En d’autres termes, Céphale ne peut pas être Céphée, Procris ne peut pas être<br />

l’étoile Deneb du Cygne, <strong>et</strong> Pha<strong>et</strong>on ne peut pas être le Dragon.<br />

Sachant que Pha<strong>et</strong>on était le fils du soleil (son nom grec est Hélios) ; <strong>et</strong> sachant<br />

également qu’il fera chuter le char de son père, en ne sachant pas le conduire, dans un<br />

fleuve Eridan qui est la constellation d’Eridanus, on peut voir en lui, au choix, c<strong>et</strong>te même<br />

constellation d’Eridanus, ou autre variante, une planète (Mercure, Mars, <strong>et</strong>c.) qui s’écarte<br />

momentanément de la ligne de l’Ecliptique au moment d’arriver à la hauteur d’Eridanus.<br />

Quant à Céphale, en tant que fils de Deion <strong>et</strong> de Diomède ayant épousé, en Procris,<br />

une <strong>des</strong> fil<strong>les</strong> d'Erechtée, il se situe non loin d’une constellation du Cocher représenté ici<br />

par Erechtée.<br />

Eos étant l’étoile Sirius, Céphale, dans la mesure où il a une aventure avec elle, se<br />

situe forcément entre elle <strong>et</strong> le Cocher, ce qui nous renvoie du côté du Taureau.<br />

Mais supposons que Procris était l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien.<br />

En ce cas, son époux est à chercher du côté du Cancer ou du Lynx ; éventuellement<br />

aussi, du côté de l’Hydre ou du Lion.<br />

Plus précisément, Céphale, est, au choix, le Cancer ou la tête de l’Hydre si l’on sait<br />

qu’Eos (alias l’étoile Sirius) enleva Céphale au p<strong>et</strong>it jour, <strong>et</strong> si l’on sait aussi que ce même<br />

Céphale tua sa femme.<br />

Il est même la seule constellation du Cancer si l’on part du principe que celle-ci<br />

représente la Tête, ou le Somm<strong>et</strong>, ou le Cerveau (en grec : céphale) atteinte par la ligne<br />

de l’écliptique sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Et comme Pha<strong>et</strong>on détestait Procris, on peut parier, sans risque de se tromper, que<br />

ledit Pha<strong>et</strong>on représente la planète Mars ou la planète Mercure lorsque celle-ci fréquente<br />

l’étoile Procyon au moment de stationner dans la constellation du Cancer.<br />

A part cela, quand nous lisons, sous la plume d’Homère (cf. op. cit.), que l’Aurore<br />

accompagne le soleil dans sa course <strong>et</strong> <strong>des</strong>cend le soir de l’Olympe, peut-être représent<strong>et</strong>-elle,<br />

à c<strong>et</strong> instant, une déesse Lune ou une déesse Vénus qui, si l’on se positionne le<br />

long de la ligne de l’Ecliptique, quitte un Olympe représenté par la constellation du Cancer,<br />

lorsqu’elle se rend dans le Lion <strong>et</strong> dans <strong>les</strong> constellations adjacentes.<br />

104. La déesse Aurore dans la variante normale (ou non sabéenne) du<br />

récit de ses aventures / le même personnage dans la variante sabéenne<br />

du récit<br />

Si, parvenus à ce point de notre exposé, nous adoptons une interprétation non<br />

sabéenne de la mythologie grecque, il est bien évident que la déesse Aurore incarnait,<br />

dans c<strong>et</strong>te interprétation-là, la lumière émise par un soleil qui ne s’est pas encore montré.<br />

Mais là est la subtilité : dans l’esprit de nos ancêtres, le soleil, la lune <strong>et</strong> l’aurore<br />

émanaient tous <strong>les</strong> trois (sous <strong>les</strong> noms respectifs d’Hélios, de Sémélé <strong>et</strong> d’Eos) d’une<br />

même source de lumière qui s’appelait Théa (variante Théia).<br />

Quant à son frère Hypérion (dont le nom signifie, d’après <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypérion_(mythologie) «celui qui est au-<strong>des</strong>sus»), en couchant<br />

avec sa sœur il concevra le soleil, la lune <strong>et</strong> l’aurore.<br />

La question est alors de savoir au <strong>des</strong>sus de quoi ce personnage stationne au moment<br />

de s’accoupler avec sa sœur.<br />

D’après <strong>les</strong> auteurs du site susmentionné, lui-même incarne, à c<strong>et</strong> instant, un soleil qui<br />

est à son zénith dans le ciel (un ciel représenté par Ouranos, comparé à une terre<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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eprésentée par Gaïa, <strong>les</strong> deux donnant naissance aux Titani<strong>des</strong>, dont, parmi eux,<br />

Hypérion <strong>et</strong> Théia).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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****<br />

Tout à l’heure nous avons fait de l’Aurore le personnage d’un mythe solaire qui était<br />

dominé, comme il se doit, par le soleil en personne.<br />

Mais supposons que le mythe en question est sabéen au lieu d’être solaire (ou<br />

strictement solaire).<br />

Dans ces conditions, on peut considérer que l’étoile ou la constellation incarnée par<br />

Hypérion stationne au-<strong>des</strong>sus de celle incarnée par sa sœur Theia, lorsqu’il lui fait faire<br />

trois enfants qui sont représentés ici par la Lune, le Soleil <strong>et</strong> l’Aurore.<br />

Supposons, à partir de là, que l’Aurore était la planète Vénus.<br />

On peut alors en déduire que Vénus, le Soleil <strong>et</strong> la Lune stationnent tous <strong>les</strong> trois au<br />

même endroit, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, lorsqu’ils sont conçus par Hypérion <strong>et</strong> Théia.<br />

Et à supposer qu’ils soient conçus dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, cela<br />

signifie qu’Hypérion est le Cocher <strong>et</strong> que Théia est l’étoile Capella.<br />

Et encore, dans la mesure où Capella est la première étoile du Cocher à émerger au<strong>des</strong>sus<br />

de l’horizon, son frère époux est, dans ces conditions, une autre constellation que<br />

le Cocher (peut-être s’agit-il de la Girafe ou de Persée).<br />

Quant à Océanos, le frère aîné d’Hypérion, il est alors représenté par la Voie Lactée.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut identifier le dieu ciel (son nom est Ouranos, père à la fois<br />

d’Océanos <strong>et</strong> d’Hypérion) à une étoile ou à constellation qui représente le pôle nord<br />

cé<strong>les</strong>te, comparé à une déesse terre qui représente, sous le nom de Gaïa, au choix, le<br />

pôle sud cé<strong>les</strong>te, ou la ligne de l’écliptique, ou encore la ligne de l’horizon.<br />

Quant à leurs enfants, <strong>les</strong> Titani<strong>des</strong>, on peut voir en eux <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong><br />

constellations liées ensemble, ou fixées ensemble (car tel est, semble-t-il, le sens du mot<br />

« titani<strong>des</strong>», lequel a probablement sa source dans le mot hittite tittanu) par <strong>les</strong> nuages de<br />

la Voie Lactée.<br />

****<br />

151


105. Les causes de la Guerre de Troie<br />

A ce point de notre présentation, il est temps de revenir au récit de la guerre de Troie<br />

telle que nous la lisons dans l’Iliade d’Homère, une guerre qui avait sa source dans<br />

l’enlèvement d’Hélène par Pâris, lui-même, enlèvement, succédant à celui d’Hésione - la<br />

soeur de Priam - par un Télamon qui était le fidèle assistant d’un Héraclès en qui tous <strong>les</strong><br />

poètes ont vu l’auteur du premier siège de la ville de Troie, ce siège qu’il fit après que<br />

Laomédon, le maître de la cité, eut refusé de lui livrer <strong>les</strong> deux beaux chevaux qu’il lui<br />

avait promis en échange du sauv<strong>et</strong>age de sa fille.<br />

Héraclès ayant tué, avec son équipe, durant le siège de Troie, Laomédon <strong>et</strong> ses fils à<br />

l’exception de Priam, de Thitonos <strong>et</strong> d’une Hésione qu’il confia à Télamon, ce dernier<br />

emmena (probablement de force) la belle Hésione en Grèce où elle conçut de lui Teucros,<br />

départ qui suscita l’ire d’un Priam qui, après avoir été l’esclave d’Héraclès <strong>et</strong> de ses<br />

compagnons, <strong>et</strong> après avoir été affranchi en échange d’une rançon versée par sa sœur<br />

Hésione aux vainqueurs de la première guerre de Troie, fut nommé gouverneur de la cité,<br />

statut qui lui permit alors de réclamer vengeance pour le sort réservé à Hésione, en<br />

ordonnant à Pâris de se rendre à Sparte afin d’y enlever la belle Hélène.<br />

Voilà pour ce qui concerne la trame du récit, un récit qui nous est connu, ici, grâce aux<br />

œuvres d’Apollodore ou de Diodore de Sicile, <strong>et</strong> non grâce à celle d’Homère.<br />

En eff<strong>et</strong>, ce même Homère, au lieu de nous raconter l’histoire du premier siège de<br />

Troie, nous transporte à un moment du récit (à supposer qu’on intègre <strong>les</strong> deux sièges de<br />

la ville de Troie au sein d’un seul <strong>et</strong> même récit), où l’on apprend que le beau Pâris a<br />

enlevé la belle Hélène - épouse de Ménélas - à Sparte, avant de l’emmener à Troie (point<br />

qui est d’ailleurs contesté par <strong>des</strong> auteurs qui prétendent qu’Hélène n’est jamais allée à<br />

Troie), provoquant la réaction <strong>des</strong> chefs <strong>des</strong> tribus grecques qui, sous la direction<br />

d’Agamemnon, monteront alors une expédition punitive afin de libérer une Hélène qui est<br />

désormais r<strong>et</strong>enue en otage en la cité de Troie - <strong>et</strong> afin aussi, cela va de soi, de la rendre<br />

à son époux, ce Ménélas qui affrontera Pâris en duel, dans la plaine située devant Troie,<br />

une fois la coalition grecque transportée de l’autre côté de l’Egée (une cité de Troie qui,<br />

nous le savons maintenant, est désormais gouverné par un Priam qui est lui-même le père<br />

d’Hector <strong>et</strong> de Pâris).<br />

Voilà donc, en guise de rapide résumé, quel<strong>les</strong> furent <strong>les</strong> origines de la Guerre de Troie<br />

(une guerre qui, soulignons-le encore une fois, renvoie au second siège de Troie par une<br />

coalition grecque qui est dirigée alors par un chef nommé Agamemnon, comparée à une<br />

coalition grecque qui était dirigée par le héros Héraclès à l’occasion du premier siège de la<br />

ville de Troie).<br />

Quant au gouverneur de la cité de Troie, s’il s’appelait Laomédon à l’occasion du<br />

premier siège, il s’appellera Priam lors du second.<br />

106. Qui étaient Priam, Hésione <strong>et</strong> Hélène dans la variante sabéenne<br />

du récit ?<br />

Au suj<strong>et</strong> de Priam, plus haut dans c<strong>et</strong>te étude nous avons vu en lui la constellation de<br />

Céphée, avant de nous rétracter en disant que Priam est la constellation d’Eridanus (ellemême<br />

étant représentée par son étoile Zaurak).<br />

En l’occurrence, tout dépend, s’agissant de son rôle, de la définition que l’on donne<br />

d’Hélène <strong>et</strong> de Pâris en termes sabéens.<br />

Ainsi, si Hélène est l’étoile Sirius du Grand Chien, Priam, qui stationne au-<strong>des</strong>sus d’elle,<br />

sur la Tour, au moment où tous deux regardent, en compagnie <strong>des</strong> Anciens de Troie, le<br />

duel opposant Pâris à Ménélas dans la plaine située devant Troie ; Priam, disions-nous,<br />

est l’étoile Zaurak d’Eridanus.<br />

En revanche, si Hélène est l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, ou, autre variante, l’étoile Capella, Priam<br />

incarne, en pareille occurrence, une étoile ou une constellation qui se situe beaucoup plus<br />

haut, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, que l’étoile Zaurak d’Eridanus.<br />

Dans notre recherche pour savoir qui est Priam, sur le plan sabéen, une indication peut<br />

peut-être nous aider à faire le départ entre l’étoile Zaurak d’un côté, <strong>et</strong> telle autre figure<br />

cé<strong>les</strong>te de l’autre.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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152


En eff<strong>et</strong>, nous savons, par <strong>les</strong> textes, que Priam s’appelait Podarcès avant de s’appeler<br />

Priam (un Podarcès dont le nom signifie « pied léger »).<br />

La question qui se pose, à partir de là, est de savoir si le personnage de Priam a un<br />

pied léger, ou, autre variante, s’il est lui-même ce pied-là.<br />

Supposons un instant que la deuxième option soit la bonne. En ce cas, on peut<br />

considérer que la constellation semblable à un pied léger roule comme un fleuve ou une<br />

rivière, ce qui est bel <strong>et</strong> bien le cas d’Eridanus.<br />

Ce Priam, <strong>les</strong> textes nous apprennent qu’il « a été rach<strong>et</strong>é » (car tel est le sens de son<br />

nom) par sa sœur Hésione, après qu’Héraclès eut fait le premier siège de Troie en<br />

compagnie, entre autres, d’un Télamon qui reçut <strong>des</strong> mains d’Héraclès c<strong>et</strong>te même<br />

Hésione en trophée pour avoir assisté le héros durant la conquête de Troie.<br />

Si, à partir de là, on identifie Priam à Eridanus, Hésione est alors l’étoile Sirius.<br />

Quant aux pièces d’or ou d’argent versées par Hésione en guise de rançon ayant servi<br />

à libérer un Priam qui fut, avec Tithon (variante Tithonos) le seul, parmi <strong>les</strong> fils de<br />

Laomédon, à avoir survécu au siège de Troie effectué par Héraclès, on peut voir en el<strong>les</strong><br />

<strong>les</strong> différentes manifestations de la Lune, à tel endroit précis du planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

durant son déplacement rapide le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

En eff<strong>et</strong>, vu la longueur d’Eridanus, il faut un certain temps à c<strong>et</strong>te constellation pour<br />

quitter la partie invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te pour sa partie visible, temps durant lequel<br />

la Lune passe plusieurs fois au même endroit au-<strong>des</strong>sus d’elle (étant précisé que c<strong>et</strong><br />

endroit se situe sur la ligne même de l’Ecliptique).<br />

En l’occurrence c<strong>et</strong> argent a été payé, ou bien à un Héraclès qui est ici le soleil, ou bien<br />

à un Télamon qui est la planète Mercure, lorsque la planète concernée stationne à<br />

proximité de la ligne de l’horizon.<br />

Le problème, avec l’interprétation notée ci-<strong>des</strong>sus, est que la sœur de Priam (son nom<br />

est Hésione) était la fille d’un Laomédon en qui nous avons vu plus haut le Bélier.<br />

Seulement voilà, l’étoile Sirius, si Hésione est son expression, est incapable, vu sa<br />

position sur le planisphère cé<strong>les</strong>te par rapport au Bélier, d’être sa fille. De plus, si l’on en<br />

croit Apollodore, elle fut offerte en sacrifice pour apaiser le monstre marin que Poséidon<br />

envoya pour ravager la cité de Troie après que son père eut refusé de payer leur salaire<br />

aux deux ouvriers qui avaient érigé <strong>les</strong> murs protecteurs de la cité (ouvriers en qui<br />

s’étaient déguisés <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> Poséidon <strong>et</strong> Apollon).<br />

Si, à partir de là, on part du principe que le monstre marin est la Baleine, Hésione est<br />

alors la constellation d’Andromède ou l’une de ses étoi<strong>les</strong>, ce qui signifie que la figure<br />

astrale incarnée par Priam se situe non loin de c<strong>et</strong>te constellation.<br />

Et comme elle n’est pas éloignée non plus d’un Taureau qui est représenté ici par son<br />

frère Tithon (variante Tithonos), on peut identifier ce même Priam à la constellation<br />

nommée Persée (un Persée qui est lui-même le vassal d’un roi assyrien - son nom est<br />

Teutame - en qui nous avons vu le Dragon, avant de nous rétracter en l’identifiant au<br />

Taureau).<br />

Et si Priam est Persée, Hécube, sa femme, est Cassiopée, comparée à un Hésione qui,<br />

en tant que sœur de Priam, est Andromède.<br />

Quant au second de Priam (son nom est Anténor) il est alors représenté, au choix, par<br />

Pégase ou par le Bélier (avec une option préférentielle de notre part pour le second<br />

nommé).<br />

107. Anténor <strong>et</strong> ses proches, dans la variante sabéenne du récit /lien<br />

avec un Priam qui s’appelait Podarcès avant de s’appeler Priam<br />

A lire <strong>les</strong> textes, Anténor avait trahi <strong>les</strong> siens en acceptant de recevoir, dans sa maison<br />

de Troie, un Ulysse <strong>et</strong> un Ménélas qui étaient venus en ambassadeurs depuis la Grèce,<br />

avant la Guerre de Troie, afin de demander la libération d’Hélène.<br />

Or, si Ulysse est la planète Mercure, comparé à un Ménélas qui est la planète Mars,<br />

cel<strong>les</strong>-ci stationnent dans le Bélier lorsqu’el<strong>les</strong> s’adressent à Anténor.<br />

Et si Anténor est le Bélier, ses fils (à savoir : Acamas, Agénor, Anténor, Coon,<br />

Démoléon, Hélicaon, Iphidamas, Laodamas, Laodocos <strong>et</strong> Pédée) ainsi que sa femme (à<br />

savoir : Théano) sont représentés par <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qui toutes se situent dans ou à proximité<br />

immédiate du Bélier.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

153


Quant à Priam, il a, en tant qu’expression de Persée, le pied léger en ce sens que la<br />

partie basse de la constellation se situe dans <strong>les</strong> nuages non denses de la Voie Lactée<br />

(comparée à un haut du corps qui se situe, lui, dans la partie dense de la Voie Lactée),<br />

une partie basse dont certaines étoi<strong>les</strong>, que l’on peut localiser dans l’un ou l’autre pied<br />

appartenant à Persée, sont même situées à l’extérieur de la Voie Lactée, toutes classes<br />

de nuages lactéens confondues.<br />

Et si Priam est Persée, la belle Hélène ne peut pas être l’étoile Sirius du Grand Chien.<br />

Elle est, au choix, telle étoile appartenant à l’amas <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, ou, autre variante,<br />

l’étoile Capella du Cocher.<br />

Et parce que Pâris est représenté par Orion <strong>et</strong> son étoile Bételgeuse, Hélène est plus<br />

près d’être représentée par l’étoile Capella que par l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

108. Le détour de Pâris <strong>et</strong> Hélène en Egypte / le dédoublement<br />

d’Hélène entre la vraie Hélène <strong>et</strong> son simulacre<br />

Ce Pâris, nous avons vu plus haut qu’il a enlevé Hélène à Sparte avant de l’emmener à<br />

Troie.<br />

Et si Homère ne dit mot sur son détour en Egypte durant ce voyage, Hérodote, lui, nous<br />

informe qu’une fois son bateau dérouté en Egypte par <strong>les</strong> vents, Pâris se r<strong>et</strong>rouve alors,<br />

en compagnie d’Hélène, devant un devin Protée qui, au lieu de résider dans l’île de<br />

Pharos (comme il est écrit dans l’Odyssée d’un Homère qui se réfère alors au r<strong>et</strong>our au<br />

bercail du héros Ménélas après la Guerre de Troie), réside en la cité de Memphis.<br />

Et tandis qu’Hélène demeure à la cour de Protée, Pâris/Alexandre si l’on en croit<br />

désormais un Apollodore qui a relayé Hérodote dans la narration de ses aventures, se fait<br />

accompagner par « un simulacre d’Hélène fait de nuées», lorsqu’il se rend à Troie.<br />

Et le même simulacre d’accompagner (sous-entendu : depuis Troie) Ménélas en Egypte<br />

après la guerre de Troie, un Ménélas qui r<strong>et</strong>rouve alors son épouse (qui est ici la vraie<br />

Hélène), une épouse qui est demeurée à la cour de Protée durant ce laps de temps.<br />

Si tout cela est vrai, cela signifie que la vraie Hélène possédait un fantôme ou une<br />

doublure d’elle-même qui accompagna, dans un premier temps, Pâris depuis l’Egypte<br />

jusqu’à Troie, <strong>et</strong> qui acompagna, dans un second temps, le héros Ménélas depuis la cité<br />

de Troie jusqu’en Egypte.<br />

Quant à la vraie Hélène, après avoir accompagné Pâris depuis la cité de Sparte<br />

jusqu’en Egypte, elle accompagnera, après la Guerre de Troie, ce même Ménélas depuis<br />

l’Egypte jusqu’en sa maison de Sparte (étant entendu que le bateau de Ménélas sera<br />

dérouté en Egypte par <strong>les</strong> vents, durant le voyage de r<strong>et</strong>our au bercail de la part du<br />

héros).<br />

Il n’empêche, le fait de savoir qu’il existe désormais deux Hélène (une vraie <strong>et</strong> une<br />

fausse), au lieu d’une, ne nous dit pas qui est le devin Protée en termes sabéens.<br />

109. Qui était le devin Protée dans la variante sabéenne du récit<br />

A son suj<strong>et</strong>, <strong>les</strong> textes nous apprennent qu’il a épousé, durant une vie pleine<br />

d’aventures passionnées, la néréide Psamathe (cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Proteus)<br />

ainsi que la danaïde Gorgophoné, fille de Persée <strong>et</strong> d’Andromède (cf.<br />

http://en.wikipedia.org/wiki/Gorgophone)<br />

C’est là une indication fort précieuse dans la mesure où Protée, vu la position de<br />

Persée <strong>et</strong> d’Andromède sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, se situe forcément au voisinage<br />

d’Eridanus, de la Baleine, <strong>des</strong> Poissons, de Pégase, du Bélier ou d’Orion.<br />

Et à supposer que son épouse soit la Baleine, lui-même est alors à chercher du côté du<br />

Bélier ou d’Orion.<br />

Il est même à chercher uniquement du côté d’Orion si lui-même, Protée, est le fils d’un<br />

Océanos qui est la constellation d’Eridanus.<br />

De plus, Homère, dans l’Odyssée, décrit Protée à la fois comme «un être robuste» <strong>et</strong><br />

comme «le vieux de la mer». Or un tel profil correspond mieux à la Baleine ou à Orion<br />

qu’au Bélier ou aux deux Poissons. En fait, quelques secon<strong>des</strong> de réflexion montrent que<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

154


ce personnage ressemble comme deux gouttes d’eau à Osiris, le premier pharaon de<br />

l’Egypte ancienne (un pharaon représenté ici par Sahou/Orion).<br />

Orion est un dieu de la mer ou du grand océan si l’on assimile ce dernier à la zone du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te située entre le Capricorne <strong>et</strong> la Voie Lactée (perçue ici côté Taureau<br />

Gémeaux).<br />

Et à supposer que le grand Océan (alias Océanos, ou Océanus) était la Voie Lactée,<br />

Orion est également, vu sa proximité immédiate avec elle, le vieillard de la mer.<br />

Le problème, si l’on identifie le devin Protée à la constellation d’Orion, est que celle-ci<br />

est en train de se coucher (<strong>et</strong> non en train de se lever), lorsque le soleil stationne dans la<br />

constellation du Cancer (un soleil qui est alors au zénith - si l’on choisit midi comme heure<br />

de référence - durant sa rétrogradation annuelle le long de la ligne de l’Ecliptique).<br />

Cela étant, la seule façon de résoudre le problème consiste à se situer de l’autre côté<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te, autrement dit du côté du Centaure. A ceci près que l’on ne voit<br />

plus, en ce cas, par quel tour de bagu<strong>et</strong>te magique ladite constellation (à supposer que<br />

Protée soit son expression) est capable d’épouser une étoile ou une constellation qui est<br />

elle-même la fille de Persée <strong>et</strong> d’Andromède.<br />

A c<strong>et</strong> égard, on ne sort pas du dilemme suivant : ou bien Protée se situe, de par<br />

l’identité même de ces beaux-parents, non loin de Persée <strong>et</strong> d’Andromède ; ou bien le<br />

soleil n’est pas dans la constellation du Cancer quand le devin Protée quitte ses fonds<br />

marins, à l’heure de midi, afin de compter <strong>les</strong> phoques de Neptune dont il est le gardien.<br />

En d’autres termes, si comme le laissent entendre <strong>les</strong> textes, le soleil est au zénith<br />

lorsque le devin « chaque jour, à midi, sortait <strong>des</strong> flots <strong>et</strong> venait se reposer sur le rivage, à<br />

l'abri d'un rocher. Autour de lui dormaient en troupes serrées <strong>les</strong> phoques.»[a], ce zénithlà,<br />

au lieu de se référer à un soleil qui stationne pour l’heure dans le Cancer, renvoie à un<br />

autre zénith, ce qui présuppose que le soleil se situe moins haut, dans le ciel, qu’à<br />

l’époque du solstice d’été.<br />

[note a : cf.<br />

http://users.swing.be/greecenero/yaneau/divinites_de_la_mer.htm#PHORCYS]<br />

Supposons, à partir de là, que Protée soit la constellation d’Orion.<br />

En ce cas, le soleil se situe dans <strong>les</strong> Poissons lorsque le devin quitte <strong>les</strong> profondeurs<br />

marines pour aller se poser près d’un rocher représenté par la Voie Lactée (elle-même<br />

traversant ici le Taureau - ce qui nous renvoie, s’agissant du rocher lui-même, près de<br />

l’étoile Aldébaran du Taureau)<br />

A y regarder de près, le devin, à supposer qu’il soit représenté par Orion, stationne en<br />

permanence près dudit Rocher ; à ceci près que celui-ci est invisible (du moins, si l’on<br />

prend l’étoile Aldébaran comme point de repère) quand Orion est lui-même invisible (une<br />

constellation d’Orion qui se situe encore au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon à c<strong>et</strong> instant).<br />

110. Un rapide détour dans la Bible<br />

Et puisque nous évoquons le Rocher, on notera au passage que le Dôme du Rocher<br />

situé à Jérusalem désignait, dans l’antique religion sabéenne chère à <strong>des</strong> Anciens qui sont<br />

ici <strong>les</strong> ancêtres <strong>des</strong> Juifs actuels, la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te bornée d’un côté par<br />

l’étoile Aldébaran du Taureau, <strong>et</strong> bornée de l’autre par la partie visible (car non couverte<br />

par la Voie Lactée) <strong>des</strong> deux Gémeaux ainsi que par le Cancer.<br />

Bref, l’endroit le plus sacré, pour <strong>des</strong> planètes qui toutes appartiennent au peuple élu<br />

(sous-entendu : par un Dieu - son nom est Yahvé - qui est lui-même, dans la variante<br />

sabéenne du récit, la planète Jupiter), <strong>et</strong> qui toutes également se déplacent ici le long de<br />

la ligne de l’Ecliptique ; c<strong>et</strong> endroit se situe, ou bien à l’entrée de la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, ou bien à l’intérieur de c<strong>et</strong>te Voie (étant entendu que c’est là qu’el<strong>les</strong><br />

s’agglomèrent pour renouveler leur alliance avec un Dieu représenté ici par une planète<br />

Jupiter dont la vocation est de stationner pour l’heure au même endroit).<br />

C<strong>et</strong>te Voie représente un Dôme ou une Montagne, car <strong>les</strong> planètes, une fois à<br />

l’intérieur, se situent plus en altitude, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, que quand el<strong>les</strong> pénètrent<br />

dans le Taureau en arrivant depuis le Bélier.<br />

Même remarque à propos du Mur <strong>des</strong> Lamentations : dans la religion sabéenne, ce mur<br />

représente la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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C’est donc là que s’arrêtent (momentanément) <strong>les</strong> membres d’un peuple élu qui ne sont<br />

rien d’autre, dans la variante sabéenne du récit, que <strong>les</strong> planètes du système solaire.<br />

Du point de vue <strong>des</strong>dites planètes, c<strong>et</strong> endroit est le plus saint ou le plus sacré qui soit,<br />

pour la raison suivante : el<strong>les</strong>-mêmes, une fois entrées à l’intérieur de la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, peuvent renouveler leur alliance avec un Dieu qui n’est rien d’autre,<br />

dans la variante sabéenne de la religion de nos ancêtres, que la planète Jupiter (elle qui<br />

se tient présentement, ou bien dans la Voie Lactée côté Gémeaux, ou bien sur ses confins<br />

immédiats).<br />

Quant aux fidè<strong>les</strong> qui chantent la gloire de Dieu à c<strong>et</strong> instant (ils vont même jusqu’à<br />

danser, si l’on se réfère à d’autres récits du même genre), ils sont représentés, eux, par<br />

<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées aux deux Gémeaux (ce qui prouvent que le peuple élu - qui est, lui,<br />

rappelons-le, représenté par <strong>les</strong> planètes du système solaire) s’est rassemblé au pied de<br />

la Montagne Sainte - elle-même tenant lieu de Dôme, en tant qu’expression de la Voie<br />

Lactée, comparé à un Rocher qui renvoie, lui, à la partie de c<strong>et</strong>te Voie située précisément<br />

à la hauteur de l’étoile Aldébaran du Taureau).<br />

Précisons, à l’intention <strong>des</strong> adeptes <strong>des</strong> trois <strong>religions</strong> monothéistes actuel<strong>les</strong> qui<br />

s’offusqueraient de lire une pareille interprétation, que nous sommes ici dans une religion<br />

qui, parce qu’elle renvoyait au sabéisme, était à c<strong>et</strong>te époque non seulement une religion,<br />

mais la science la plus achevée que l’homme antique ait jamais développée dans sa<br />

relation avec le cosmos qui l’entoure ; <strong>et</strong> qu’à partir de là toutes <strong>les</strong> interprétations<br />

concoctées par <strong>les</strong> théologiens actuels ne valent pas pip<strong>et</strong>te si el<strong>les</strong> ne prennent pas en<br />

compte c<strong>et</strong> aspect-là de la religion de nos ancêtres.<br />

Et parce que celle-ci était sabéenne, ses fidè<strong>les</strong>, que <strong>les</strong> textes nous montrent en train<br />

de lever <strong>les</strong> bras au ciel <strong>et</strong> de chanter, le cœur gonflé de joie, <strong>des</strong> cantiques à la Gloire<br />

Eternelle du Dieu Eternel <strong>et</strong> tout Puissant, ces fidè<strong>les</strong>-là, appelés Curètes ou Cabires, ou<br />

Dioscures, dans la mythologie grecque, ne sont rien d’autre, avec leur profil de jeunes<br />

hommes à barbe ou imberbes, que <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées à la constellation <strong>des</strong> deux<br />

Gémeaux lorsque cel<strong>les</strong>-ci louent, en chantant <strong>et</strong> en dansant, la gloire d’un Dieu<br />

représenté ici par une planète Jupiter qui stationne pour l’heure, durant sa rétrogradation<br />

le long de la ligne de l’Ecliptique, dans la constellation <strong>des</strong> deux Gémeaux (une<br />

rétrogradation qui, contrairement à celle du soleil, m<strong>et</strong>tra douze années à s’accomplir<br />

avant de voir la planète Jupiter revenir à sa position de départ).<br />

111. Où se situaient Troie <strong>et</strong> Memphis dans la géographie cé<strong>les</strong>te ? /<br />

rôle joué par le devin Protée par rapport à c<strong>et</strong>te géographie-là<br />

C<strong>et</strong>te mise au point étant faite, revenons au récit de la Guerre de Troie d’Homère, <strong>et</strong><br />

plus précisément au détour que font <strong>les</strong> héros grecs, en Egypte, à cause <strong>des</strong> vents, durant<br />

leur déplacement depuis la Grèce jusqu’à Troie, ou, inversement, depuis la cité de Troie<br />

jusqu’en Grèce, détour qui <strong>les</strong> voit fréquenter le devin Protée une fois parvenus en Egypte<br />

(que ce soit à Memphis ou sur l’île de Pharos située en avant d’Alexandrie).<br />

Plus haut, nous avons identifié, à tel moment de nos développements, le devin à la<br />

constellation d’Orion.<br />

Le problème, si le devin est Orion, est que c<strong>et</strong>te constellation est également<br />

représentée, d’après nos propres conjectures, par Memnon.<br />

Bref, si l’on présuppose que la cité de Troie renvoie, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ou à la zone située au-delà de c<strong>et</strong>te Voie (étant<br />

précisé qu’on se m<strong>et</strong> ici à la place <strong>des</strong> planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci se<br />

déplacent le long de la ligne de l’Ecliptique), l’Egypte se situe forcément ailleurs.<br />

Supposons, à partir de là, que la cité égyptienne de Memphis désigne un Mur Blanc,<br />

voire même <strong>des</strong> Murs Blancs (car tel est le sens de Ineb-hedj associé à Men-Nefer - en<br />

grec Memphis) qui sont eux-mêmes <strong>les</strong> segments sud <strong>et</strong> nord (ici par rapport à la ligne de<br />

l’Ecliptique) de la Voie Lactée.<br />

C<strong>et</strong>te Voie-là se situe alors du côté du Scorpion <strong>et</strong> du Sagittaire, au lieu de se situer du<br />

côté du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, le devin Protée, pharaon d’Egypte <strong>et</strong> résident de Memphis, désigne, au<br />

choix, le Sagittaire ou telle constellation voisine située elle-même dans la Voie Lactée.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Mais là encore, si l’une <strong>des</strong> nymphes épousées par lui est la fille de Persée <strong>et</strong><br />

d’Andromède, notre devin Protée se situe forcément du côté de la Baleine, de Pégase, du<br />

Verseau ou du Capricorne ; éventuellement aussi du côté du Poisson Austral.<br />

112. Qui étaient <strong>les</strong> phoques entourant le devin Protée, dans la variante<br />

sabéenne du récit / redéfinition du devin lui-même<br />

A c<strong>et</strong> égard, nous avons lu quelque part [a] que <strong>les</strong> Egyptiens de l’Antiquité appelaient<br />

lion marin la constellation de la Baleine, <strong>et</strong> « que <strong>les</strong> Grecs, trompés par ce nom, ont cru<br />

qu’il se rapportait à ces phoques qui étaient désignés chez eux par le nom de lion marin »<br />

[note a : plus précisément, dans Description de l’Égypte ou Recueil <strong>des</strong> observations <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> recherches qui ont été faites en Égypte pendant l’expédition de l’ou se ; section :<br />

Recherches sur <strong>les</strong> bas-reliefs astronomiques <strong>des</strong> Égyptiens ; sous-section : Des<br />

situations <strong>et</strong> <strong>des</strong> figures <strong>des</strong> constellations égyptiennes; de leur nombre; de l’origine de<br />

leurs noms. De l’établissement du zodiaque, <strong>et</strong> <strong>des</strong> symbo<strong>les</strong> affectés aux planètes. par<br />

MM. Jollois <strong>et</strong> Devilliers, ingénieurs <strong>des</strong> ponts <strong>et</strong> chaussées, chevaliers de l’ordre royal de<br />

la Légion d’honneur pages 447-449 ; seconde édition dédiée au Roi publiée par C.L.F.<br />

Panckoucke Tome huitième, Antiquités-Mémoires. Paris, 1822 Bibliothèque Gallica fichier<br />

Tiff N0028005 tiff 1-506]<br />

A partir de là, la question est de savoir si Protée lui-même est la constellation de la<br />

Baleine.<br />

Il semble que non si l’on se réfère à un Homère qui nous apprend, dans l’Odyssée, que<br />

le devin voyait sa chevelure «frisotter» lorsque se manifestait le Zéphyr ; ce qui nous incite<br />

à conclure, si la chevelure en question est la Chevelure de Bérénice, que le devin luimême<br />

se situe, en tant qu’étoile ou constellation, à proximité d’une pareille constellation<br />

(elle-même se situant entre le Bouvier <strong>et</strong> le Grand Lion <strong>et</strong> au-<strong>des</strong>sous de la Grande<br />

Ourse).<br />

Ceci dit, rien n’empêche d’identifier la chevelure du devin à une planète Lune qui, en<br />

défilant le long de la ligne de l’Ecliptique, passe au-<strong>des</strong>sus de sa tête à c<strong>et</strong> instant.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir dans c<strong>et</strong>te même Lune la Belle <strong>des</strong> mers qui, sous le nom<br />

d’Amphitrite, épousa un jour Poséidon.<br />

Et parce qu’elle-même, Amphitrite, se situe près de la constellation du Dauphin lorsque<br />

Delphinus part à sa recherche sur l’ordre de Poséidon, on peut considérer qu’elle<br />

fréquente <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine lorsque <strong>les</strong> phoques (qui sont ces étoi<strong>les</strong>) sortent <strong>des</strong><br />

grands fonds marins en faisant de l’écume.<br />

Quant à Protée lui-même, au lieu de voir en lui la Baleine proprement dite, on peut voir<br />

en lui le Poisson Austral, <strong>et</strong> notamment son étoile Fomalhaut (dont le nom signifie « la<br />

gueule du poisson », ou « la bouche du poisson»).<br />

Maintenant supposons que «le Vieillard de la mer » était en contact direct avec la Voie<br />

Lactée.<br />

En ce cas, il incarne une étoile ou une constellation qui se situe, ou bien à proximité du<br />

Sagittaire, ou bien à proximité du Taureau.<br />

Sachant, à partir de là, que <strong>les</strong> parents de la nymphe qui lui tient lieu d’épouse sont<br />

Persée <strong>et</strong> Andromède, « le vieux de la mer » se situe forcément à proximité.<br />

Pour en avoir le cœur n<strong>et</strong>, nous allons nous tourner quelques instants vers l’ancienne<br />

religion babylonienne, laquelle nous apprend que la constellation appelée Persée était<br />

perçue, sous le nom de Shu.Gi, comme un vieillard (voir, à ce suj<strong>et</strong>, Avatars du zodiaque<br />

astrologique de Patrice Guinard, lu dans http://cura.free.fr/16zodi.html), chose confirmée<br />

par André Florisoone dans son article intitulé Astres <strong>et</strong> constellations <strong>des</strong> Babyloniens,<br />

lorsqu’il s’exprime en ces termes : « Shu-Gi, le Vieillard (dieu En-Me-Shar.ra), = Perseus<br />

+ pars Aurigae».<br />

Et si Protée était la même chose que Persée <strong>et</strong> une partie du Cocher, on peut en<br />

déduire que son père (son nom est Océanos) est représenté par une Voie Lactée qui, en<br />

tant qu’océan primitif, fait bel <strong>et</strong> bien le tour de l’univers, comme en témoignent la plupart<br />

<strong>des</strong> textes de l’antiquité.<br />

Quant aux phoques issus <strong>des</strong> grands fonds, on peut voir en eux, comme indiqué plus<br />

haut, <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Et encore, dans la mesure où <strong>les</strong> phoques, une fois sortis <strong>des</strong> grands fonds marins,<br />

étaient, aux dires d’Homère, alignés par groupe de cinq, on peut considérer qu’ils sont<br />

représentés, si l’on regarde le planisphère cé<strong>les</strong>te de gauche à droite, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

Lambda <strong>et</strong> Omicron du Taureau, ainsi que par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Menkar, Dheneb <strong>et</strong> Diphda de la<br />

Baleine ; ou, autre variante (ce qui présuppose que l’on regarde c<strong>et</strong>te fois le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te de droite à gauche), par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Diphda, Dheneb, Th<strong>et</strong>a, Xi 2, <strong>et</strong> Mu, toutes<br />

appartenant à la constellation de la Baleine.<br />

Quant aux quatre phoques qui avaient été écorchés par une Idothée qui était la fille du<br />

devin, <strong>et</strong> dont la peau servira à cacher, en <strong>les</strong> recouvrant, le héros Ménélas <strong>et</strong> ses trois<br />

compagnons de route durant leur approche du devin), on <strong>les</strong> trouve probablement parmi<br />

<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> précitées, <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> abritent <strong>des</strong> héros représentés, dans la variante sabéenne<br />

du récit, par <strong>les</strong> planètes Mars, Mercure, Vénus <strong>et</strong> Jupiter, ou, autre variante, par <strong>les</strong><br />

planètes Mars, Mercure, Soleil <strong>et</strong> Jupiter (toutes se déplaçant le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, ce qui présuppose qu’el<strong>les</strong> stationnent, au moment indiqué, dans <strong>les</strong> Poissons<br />

ou dans le Bélier).<br />

Quant à la fille du devin, dès lors qu’elle fréquente, avant son père, Ménélas <strong>et</strong> ses<br />

compagnons de route, elle incarne forcément une étoile ou une constellation qui se situe<br />

en avant de Persée par rapport à la ligne de l’Ecliptique.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en elle la constellation d’Andromède, ou, autre variante,<br />

l’amas M31 associé à c<strong>et</strong>te constellation (amas appelé également Galaxie d’Andromède).<br />

Quant à la chevelure (en forme de perruque) portée par Protée <strong>et</strong> coiffée par le vent<br />

Zéphyr, elle est représentée, en ce cas, par la chevelure d’Andromède.<br />

Dans le même registre, quand on lit, dans certains textes, que Zéphyr est le cheval ailé<br />

de Vénus, ce vent-là est représenté par un cheval ailé (son nom est Pégase) qui<br />

appartient à une Vénus représentée, au choix, par la planète Vénus ou par la constellation<br />

d’Andromède (elle-même s’exprimant, ou bien à travers une chevelure qui se situe à<br />

proximité de l’étoile Alpheratz, ou bien à travers l’amas M31 d’Andromède).<br />

113. Rôle <strong>et</strong> place <strong>des</strong> héros grecs Ménélas, Pâris <strong>et</strong> Hélène durant leur<br />

détour, en Egypte, auprès du devin Protée / <strong>les</strong> métamorphoses du<br />

devin<br />

Si tout cela est correct, <strong>les</strong> héros grecs Ménélas, Pâris <strong>et</strong> Hélène stationnent tous <strong>les</strong><br />

trois, ici en tant que planètes, dans <strong>les</strong> Poissons ou dans le Bélier, lorsqu’ils fréquentent le<br />

devin Protée <strong>et</strong> sa fille Idothée.<br />

Quant aux métamorphoses du devin, el<strong>les</strong> reviennent à considérer que lui-même se<br />

situe dans la partie invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te lorsqu’il se déguise en el<strong>les</strong>.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut procéder aux identifications suivantes :<br />

• le lion est la constellation du Lion (un lion sur le point de se coucher à la borne nordouest<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te)<br />

• le dragon est la constellation du Dragon<br />

• la panthère est la constellation du Cygne (à laquelle s’ajoute une partie de Cassiopée<br />

<strong>et</strong> une partie de Céphée)<br />

• le sanglier est à la constellation de Pégase (à laquelle s’ajoute le Verseau - <strong>les</strong> deux<br />

constellations étant en train de se lever à la borne de l’Est)<br />

• l’eau est la constellation de ??<br />

• le feu est la constellation de ?? (l’Aigle ?? Hercule ??)<br />

• enfin l’arbre est la constellation de ??<br />

Pour en revenir aux héros Pâris <strong>et</strong> Hélène, le fait qu’Hélène (qui est ici la vraie Hélène,<br />

à ne pas confondre avec sa doublure ou son fantôme) s’arrête, une fois en Egypte, à la<br />

cour du devin pharaon Protée, comparée à un simulacre d’Hélène qui accompagnera<br />

Pâris/Alexandre en direction de Troie, ce fait-là perm<strong>et</strong> de conclure que la vraie Hélène<br />

s’identifie à la planète Vénus, comparée à un simulacre d’Hélène qui s’identifie, lui, à la<br />

Lune.<br />

En d’autres termes, tandis que la belle planète Vénus fait en quelque sorte du surplace,<br />

à la hauteur du Bélier ou <strong>des</strong> Poissons, en raison de l’une de ses bouc<strong>les</strong> immobilisantes,<br />

la Lune (qui représente ici le simulacre de Vénus) accompagne Mercure dans la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Et encore, si l’on part du principe que le Protée du récit sabéen réunit en sa personne la<br />

constellation de Persée <strong>et</strong> une partie de celle du Cocher, on peut considérer que la belle<br />

planète Vénus fait, sous le nom d’Hélène, sa boucle, ou bien dans la partie visible du<br />

Taureau, ou bien dans la Voie Lactée côté Taureau, lorsqu’elle demeure à la cour de<br />

Protée à Memphis.<br />

Quant à Pâris, en tant que planète Mercure, il quitte la Voie Lactée côté Gémeaux (ici<br />

en compagnie de la Lune) lorsqu’il quitte l’Egypte (plus exactement la cité de Memphis,<br />

lieu de résidence du devin - une Memphis qui, sous ses traits de «Murs Blancs», renvoie<br />

aux segments sud <strong>et</strong> nord d’une Voie Lactée qui coupe ici la ligne de l’Ecliptique à la<br />

hauteur du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux) pour la cité de Troie.<br />

A vrai dire, avant d’arriver à Troie, il va - suivant le récit d’Hérodote - s’arrêter d’abord<br />

en Phénicie (région qu’il va coloniser) <strong>et</strong> ensuite sur l’île de Chypre, lieu d’origine de la<br />

déesse Aphrodite.<br />

On peut donc considérer que la planète Mercure a fait un tour quasi compl<strong>et</strong> sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te lorsqu’elle se bat, sous le nom de Pâris, en duel avec un Ménélas qui<br />

est lui-même la planète Mars, dans la plaine située devant Troie, après avoir quitté<br />

l’Egypte <strong>et</strong> son devin Protée.<br />

En eff<strong>et</strong>, tandis que <strong>les</strong> planètes Mercure <strong>et</strong> Mars se font face dans la constellation du<br />

Taureau, le tout sous <strong>les</strong> yeux désabusés d’une constellation de Persée que l’on suppose<br />

être représentée ici par Priam (lui-même, Priam, étant accompagné par un Anténor qui<br />

est, sur le plan sabéen, la constellation du Bélier), il se trouve qu’au tour précédent de la<br />

part du Zodiaque, la planète Mercure stationnait, en compagnie d’une planète Vénus<br />

représentée par Hélène, devant un devin Protée en qui l’on peut voir, à l’instar de Priam,<br />

la constellation de Persée.<br />

****<br />

Le problème, avec l’interprétation notée ci-<strong>des</strong>sus, est qu’elle contredit le principe -<br />

adopté par nous depuis le début - selon lequel <strong>les</strong> Troyens sont, dans la variante<br />

sabéenne du récit, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations, comparés à <strong>des</strong> Grecs qui renvoient,<br />

eux, aux planètes du système solaire durant leur déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique.<br />

Selon ce principe, Pâris est, vu sa beauté, la constellation d’Orion [a] ou son étoile<br />

Bételgeuse, comparée à une Hélène que l’on peut également identifier, malgré le fait<br />

qu’elle soit grecque, à une étoile ou une constellation (ce qui présuppose qu’elle-même,<br />

Hélène, était, au départ, une Troyenne qui rallia, de gré ou de force, le camp <strong>des</strong> Grecs à<br />

l’époque où elle ne s’appelait pas encore Hélène).<br />

[Note a : voir à ce suj<strong>et</strong> <strong>les</strong> commentaires de Jean Bérard dans l’Odyssée d’Homère<br />

traduit par Victor Bérard]<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand Pâris <strong>et</strong> Ménélas s’affrontent en duel dans la plaine située devant<br />

Troie, le premier nommé incarne une étoile Bételgeuse qui fait face, dans ou au bout <strong>des</strong><br />

cornes du Taureau, à une planète Mars qui était représentée par Arès dans le monde <strong>des</strong><br />

<strong>dieux</strong>, <strong>et</strong> par Ménélas dans celui <strong>des</strong> héros ; le tout sous <strong>les</strong> yeux d’une étoile Aldébaran<br />

du Taureau représentée par Hector (lui qui ne cesse de moquer son frère à cause de sa<br />

couardise).<br />

Sachant, à partir de là, que Pâris est enlevé par une déesse Aphrodite qui l’emmène<br />

dans sa chambre afin de lui éviter une mort certaine durant son duel contre le puissant<br />

Ménélas, on peut en déduire que la planète Vénus (car Aphrodite est cela) emmène notre<br />

étoile Bételgeuse au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (ce qui présuppose que la<br />

constellation d’Orion a entièrement passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon à l’exception<br />

de son étoile Bételgeuse, lorsque Ménélas <strong>et</strong> Pâris s’affrontent en duel dans la plaine<br />

située devant Troie).<br />

Et tandis que la planète Mars reste, sous le nom de Ménélas, dans la partie visible du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, l’étoile Bételgeuse d’Orion rejoint la planète Vénus (incarnée ici par<br />

Aphrodite) dans son espace invisible.<br />

En d’autres termes, la planète Vénus, en emmenant l’étoile Bételgeuse au-<strong>des</strong>sous de<br />

la ligne de l’horizon, lui sauve la vie à c<strong>et</strong> instant (étant entendu que la mort est<br />

représentée ici par une planète Mars qui continue de stationner, quant à elle - sousentendu<br />

: le long de la ligne de l’Ecliptique - au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon).<br />

Quant à Hélène, de deux choses l’une à son suj<strong>et</strong> : ou bien, comme le dit Homère, elle<br />

est montée sur la Tour de Troie afin d’assister, en compagnie de Priam, au duel opposant<br />

son époux à son amant ; ou bien elle n’est jamais allée à Troie (elle-même demeurant en<br />

Egypte, plus précisément à la cour du devin <strong>et</strong> pharaon Protée, à c<strong>et</strong> instant).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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A y regarder de près, la divergence d’opinions soulignée ici n’en est plus une si l’on<br />

part du principe que Protée <strong>et</strong> Priam sont tous <strong>les</strong> deux la constellation de Persée (à c<strong>et</strong>te<br />

différence près que nous sommes au tour de roue précédent de la part du Zodiaque<br />

quand Pâris <strong>et</strong> Hélène fréquentent le devin Protée en Egypte).<br />

114. L’argument décisif, s’agissant de la définition sabéenne du devin<br />

Protée, consiste dans la position exacte du soleil durant son<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique<br />

Toute la question, à partir de là, est de savoir si Protée était effectivement représenté<br />

par Persée.<br />

Pour répondre à c<strong>et</strong>te question, il faut d’abord partir du principe que nous sommes le<br />

jour même du solstice d’été à l’heure de midi, ce qui présuppose que le soleil stationne<br />

dans le Cancer à c<strong>et</strong> instant.<br />

Pour autant, cela ne signifie pas que la planète Mars (à supposer que Ménélas soit son<br />

expression) stationne à c<strong>et</strong> endroit en compagnie de compagnons qui sont ici <strong>les</strong> planètes<br />

Mercure, Saturne <strong>et</strong> Vénus (ou, autre variante, <strong>les</strong> planètes Mercure, Jupiter <strong>et</strong> Vénus),<br />

lorsque tout c<strong>et</strong> équipage se présente devant le devin Protée à son r<strong>et</strong>our au bercail après<br />

la Guerre de Troie.<br />

En eff<strong>et</strong>, on peut parfaitement considérer que <strong>les</strong> planètes Mars, Vénus <strong>et</strong> Mercure<br />

stationnent, par exemple, dans une zone espacée entre la Vierge <strong>et</strong> le Sagittaire, quand le<br />

Soleil stationne dans le Cancer (ce qui présuppose, vu la position du soleil, que nous<br />

sommes le jour même du solstice d’été).<br />

Mais là est la différence : si nos planètes sont dans c<strong>et</strong>te zone lorsqu’el<strong>les</strong> fréquentent<br />

le devin Protée, ce dernier ne peut plus être représenté par Persée.<br />

Avant d’examiner c<strong>et</strong>te question de plus près, notons que la position de la ligne de<br />

l’Ecliptique sur le planisphère cé<strong>les</strong>te n’est pas là même selon que le soleil occupe telle<br />

place bien précise, le long de c<strong>et</strong>te ligne, ou selon que c<strong>et</strong>te place-là est occupée par une<br />

autre planète, tandis que le soleil, lui, se situe ailleurs le long de c<strong>et</strong>te ligne.<br />

A titre d’exemple, quand le soleil est, à l’heure de midi, au zénith dans la constellation<br />

du Cancer, il stationne sur la ligne sud-nord (ou, ce qui revient au même, sur la ligne du<br />

Mundus). Quant à la planète Mercure, à supposer qu’elle stationne, au même instant,<br />

dans la constellation de la Balance, elle se situe, elle, à la borne exacte de l’Est.<br />

Or, est c’est là où nous voulions en venir, quand le soleil arrive, au mois d’octobre<br />

(toujours à l’heure de midi), dans la constellation de la Balance, il continue de stationner,<br />

ou bien sur la ligne du mundus, ou bien à proximité immédiate de c<strong>et</strong>te ligne-là (étant<br />

entendu qu’à l’heure de midi, il stationne, ou à droite ou à gauche, ou sur la ligne même<br />

représentée par le Mundus, durant sa rétrogradation annuelle).<br />

En revanche, <strong>les</strong> autres planètes, el<strong>les</strong>, stationnent en d’autres points, sur ce même<br />

planisphère, si el<strong>les</strong> ne côtoient pas le soleil au moment indiqué.<br />

Si, à partir de ce constat, on étudie <strong>les</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes pour savoir où se levait le soleil,<br />

à 6 heures du matin, chaque jour de l’année 650 BC, depuis une station terrestre qui était,<br />

par exemple, le Caire en Egypte, on s’aperçoit que le soleil tourne autour de la borne de<br />

l’Est, durant son lever (étant précisé que le soleil est en train de rétrograder le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique par rapport aux étoi<strong>les</strong>, à mesure que <strong>les</strong> jours défilent).<br />

Plus précisément, le point correspondant à son lever se meut constamment au nord de<br />

c<strong>et</strong>te borne-là durant le déplacement du soleil entre le Bélier <strong>et</strong> la Vierge (avec un<br />

maximum, au nord de c<strong>et</strong>te borne, une fois le soleil arrivé dans le Cancer). Et il se meut<br />

constamment au sud de c<strong>et</strong>te même borne, durant le déplacement du soleil entre la<br />

Vierge <strong>et</strong> le Bélier (avec un maximum, au sud de c<strong>et</strong>te borne, une fois le soleil arrivé dans<br />

le Sagittaire).<br />

Et si l’on regarde la position du soleil, chaque jour de l’année, à l’heure du midi, on<br />

s’aperçoit que celle-ci se déplace constamment autour de la borne sud (<strong>et</strong> donc aussi, par<br />

voie de conséquence, autour de la ligne du Mundus), à mesure que <strong>les</strong> jours défilent. Plus<br />

précisément, elle se déplace constamment à l’est de c<strong>et</strong>te borne-là durant le déplacement<br />

du soleil entre le Capricorne <strong>et</strong> le Bélier (avec un maximum, à l’est de c<strong>et</strong>te borne, une fois<br />

le soleil arrivé dans <strong>les</strong> Gémeaux). Et elle se déplace constamment à l’ouest de c<strong>et</strong>te<br />

borne-là durant le déplacement du soleil entre le Bélier <strong>et</strong> la Vierge (avec un minimum, à<br />

l’ouest de c<strong>et</strong>te borne, une fois le soleil arrivé dans le Lion – un soleil qui frôle la ligne sud<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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à c<strong>et</strong>te instant - , <strong>et</strong> avec un maximum, à l’ouest de c<strong>et</strong>te borne, une fois arrivé dans la<br />

Balance).<br />

Voilà donc quelle était la position du soleil, à 6 heures ou à midi, chaque jour de l’année<br />

650 BC.<br />

En ce qui concerne maintenant Protée lui-même (dont le nom se lit également<br />

Protheus), il était un pharaon d’Egypte surnommé le tyran Pruti dans le texte mentionné ciaprès<br />

: http://books.google.fr/books?id=h2AfAAAAYAAJ&lpg=PT123&ots=UMtAKtqd9&dq=prouti%20kings%20of%20egypt&pg=PT123&output=text<br />

Psalm 114, L.M. Antigua, Blendon. Mirac<strong>les</strong> attending Israel's journey.<br />

I. When Israel, freed from Pharaoh's hand,<br />

Left the prouti tyrant and his land,<br />

The tribes with cheerful homage own<br />

Their King, and Judah was his throne.<br />

Et si l’on ajoute foi au texte figurant ci-après, de Victor Bérard<br />

(cf. http://ugo.bratelli.free.fr/Berard/ResurrectionHomere2.pdf)<br />

La résurrection d’Homère, le Drame Epique (Edition Bernard Grass<strong>et</strong>, 1930)<br />

Le conte odysséen de Protée est tout pareil pour la trame à ces contes de la vieille<br />

Egypte que nous rendent en langue égyptienne <strong>les</strong> manuscrits hiéroglyphiques sur<br />

papyrus <strong>des</strong> XIIe <strong>et</strong> XIe sièc<strong>les</strong> avant notre ère, — donc antérieurs au Poète de quatre<br />

sièc<strong>les</strong> au moins. En ces contes merveilleux, où le Pharaon s’appelle aussi Prouti, on voit<br />

<strong>des</strong> magiciens, comme dans notre épisode de Protée, prendre <strong>les</strong> formes <strong>les</strong> plus<br />

étranges : le crocodile, le lion, la panthère <strong>et</strong> l’hippopotame - que <strong>les</strong> Egyptiens appelaient<br />

« Taourt », le cochon (<strong>et</strong> non pas le cheval) du Fleuve, - y paraissent <strong>et</strong> nous expliquent<br />

<strong>les</strong> métamorphoses de notre Protée homérique en dragon, lion, panthère <strong>et</strong> gros cochon.<br />

C<strong>et</strong>te épithète même était de style dans ces contes du Nil : jusque dans le Delta, sans<br />

doute, le peuple égyptien voyait encore c<strong>et</strong> animal obèse, dont il avait fait la déesse de<br />

l’accouche ment <strong>et</strong> qu’il appelait familièrement « Taourt Tririt », la Grosse Truie. C<strong>et</strong>te truie<br />

figure sur <strong>des</strong> scarabées importés d’Egypte en Crête dès <strong>les</strong> XX e ou XXII e sièc<strong>les</strong> avant<br />

notre ère: <strong>les</strong> archéologues en connaissent l’existence, au musée de Candie…<br />

on peut considérer, à la lumière <strong>des</strong> données fournies par le logiciel MyStars! (à supposer<br />

que l’on prenne l’année 650 BC comme borne temporelle), que le pharaon au profil<br />

tyrannique peut renvoyer, dans sa version sabéenne, à trois constellations possib<strong>les</strong> (si<br />

bien sûr cel<strong>les</strong>-ci se manifestent au-<strong>des</strong>sus de l’horizon à l’heure de midi, <strong>et</strong> ce à l’époque<br />

de l’année où le soleil stationne dans le Cancer). Ces constellations-là sont la Carène, le<br />

Centaure <strong>et</strong> le Bouvier.<br />

Ceci dit, dans la mesure où l’étoile Canopus de la Carène se manifestait, à l’époque<br />

considérée, au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon déjà vers 9 h du matin, on peut éliminer<br />

c<strong>et</strong>te constellation du tableau.<br />

Restent le Centaure <strong>et</strong> le Bouvier.<br />

Le problème, si l’on fait du Centaure l’expression de Protée, est que son étoile<br />

principale (à savoir l’étoile Rigel du Centaure) n’est pas encore visible à l’heure de midi (si<br />

l’on ose ainsi parler en raison de la présence du soleil dans le ciel à c<strong>et</strong>te heure-là), elle<br />

qui se manifeste au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne seulement dès 13h 50.<br />

Il ne reste donc plus, à l’examen <strong>des</strong> logiciels d’astronomie, que la constellation du<br />

Bouvier.<br />

Reste à préciser que l’étoile Arcturus du Bouvier passe au-<strong>des</strong>sus de l’horizon à 10h<br />

25.<br />

Quoi qu’il en soit, ce Bouvier/berger, si le devin Protée était son expression, garde alors<br />

<strong>des</strong> phoques représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse.<br />

Lui-même est le fils d’un Océanos qui, en tant qu’expression de l’océan primitif<br />

entourant l’univers, représente la Voie Lactée.<br />

Quant à la perruque (ou coiffure) sombre du devin, elle est représentée par la<br />

constellation nommée Chevelure de Bérénice.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Quant aux métamorphoses de Protée, el<strong>les</strong> sont représentées, si le devin est la<br />

constellation du Bouvier, par le Lion s’agissant du lion, par le Dragon s’agissant du<br />

dragon, par le Cygne ainsi que par une partie de Céphée <strong>et</strong> de Cassiopée, s’agissant de<br />

la Panthère, par le Verseau, s’agissant du sanglier, probablement par l’Aigle s’agissant du<br />

feu, par ????, s’agissant de l’eau, <strong>et</strong> finalement par ???? s’agissant de l’arbre.<br />

Bref, on peut considérer que le Bouvier se situe lui-même au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon (en quoi il est invisible à c<strong>et</strong> instant) lorsqu’il se métamorphose dans <strong>les</strong><br />

constellations susmentionnées (el<strong>les</strong> qui sont bel <strong>et</strong> bien visib<strong>les</strong> au même instant).<br />

Et maintenant que nous savons que le devin Protée est le Bouvier, on peut en déduire<br />

que <strong>les</strong> phoques émanant de la Belle <strong>des</strong> Mers sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand le bateau de Ménélas est dérouté en Egypte, durant le voyage de<br />

r<strong>et</strong>our de ce dernier au bercail, par <strong>des</strong> vents qui l’emmènent à c<strong>et</strong> endroit, on peut<br />

considérer que la planète Mars (à supposer que Ménélas soit cela) se r<strong>et</strong>rouve devant le<br />

Bouvier lorsqu’elle parvient à la hauteur de la Vierge durant son déplacement de long de<br />

la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et encore, si l’on sait que le bateau de Mélénas était dirigé par un pilote nommé<br />

Canope, lorsque <strong>les</strong> vents le déroutèrent en Egypte durant le r<strong>et</strong>our au bercail de Ménélas<br />

<strong>et</strong> de ses compagnons après la Guerre de Troie, on peut en déduire, si le pilote est l’étoile<br />

Canopus de la Carène, que Ménélas se situe, en tant qu’expression de la planète Mars, à<br />

la même hauteur (en terme d’azimut) que la Poupe, la Carène <strong>et</strong> <strong>les</strong> Voi<strong>les</strong>.<br />

Maintenant, supposons que le devin Protée habitait l’île de Pharos situé en avant<br />

d’Alexandrie. Et supposons également que la cité d’Alexandrie appartenait à un Alexandre<br />

représenté ici par Pâris.<br />

Dans la mesure où ce Pâris/Alexandre est Orion, l’île de Pharos se situe forcément en<br />

avant de c<strong>et</strong>te constellation sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Et comme <strong>les</strong> planètes circulent dans un sens Bélier, Taureau, Gémeaux, <strong>et</strong>c., sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, c<strong>et</strong>te île se situe forcément quelque part entre le Capricorne <strong>et</strong> le<br />

Taureau (ou <strong>les</strong> deux Gémeaux).<br />

Ceci dit, dans la mesure où - suivant Hérodote - Pâris fréquenta le devin Protée en<br />

compagnie d’Hélène, la constellation d’Orion se situe forcément, si le devin habitait sur<br />

l’île de Pharos en compagnie de sa fille Idothée, à proximité immédiate d’un pareil endroit.<br />

On peut donc en déduire, si pareille conclusion est correcte, que le devin Protée était<br />

un autre personnage que le Bouvier ou le Centaure.<br />

Imaginons, à partir de là, qu’il était l’étoile Canopus de la Carène.<br />

Celle-ci avait beau se lever vers 9 heures du matin à une époque (le 20 juin de l’année<br />

650 BC) qui correspondait au solstice d’été - <strong>et</strong> donc aussi, par voie de conséquence, au<br />

stationnement du soleil dans le Cancer -, si l’on regarde l’ensemble de la constellation<br />

nommée Carène, on constate que celle-ci se levait bel <strong>et</strong> bien à l’heure de midi à l’époque<br />

indiquée.<br />

Et si le devin Protée est la Carène dans sa totalité, on peut en déduire que sa fille est<br />

son étoile Canopus.<br />

Mais supposons que c<strong>et</strong>te fille était l’étoile Sirius du Grand Chien.<br />

C’est alors elle qui prévient un Ménélas qui est la planète Mars, sur la manière<br />

d’aborder un devin qui n’avait de cesse de se dissimuler sous différents déguisements,<br />

afin de ne pas devoir livrer <strong>les</strong> secr<strong>et</strong>s qui perm<strong>et</strong>tront, une fois le devin capturé <strong>et</strong> ligoté, à<br />

Ménélas <strong>et</strong> à ses compagnons de route de quitter l’Egypte durant leur voyage de r<strong>et</strong>our au<br />

bercail après la Guerre de Troie.<br />

Maintenant, supposons que la fille du devin était représentée par une étoile ou une<br />

constellation qui se situe plus près de la ligne de l’Ecliptique que l’étoile Sirius.<br />

En ce cas, on peut identifier le devin à la Carène <strong>et</strong> à son étoile Canopus. Et l’on peut<br />

identifier sa fille Idothée, par exemple à la constellation de la Grue (ce qui prouve que<br />

Ménélas incarne une planète Mars qui stationne dans le Capricorne lorsque celle-ci est<br />

contactée par la fille du devin). Ou alors, si Idothée était un autre personnage, celui-ci<br />

était, au choix, l’étoile Zaurak d’Eridanus ou l’étoile Pha<strong>et</strong> de la Colombe.<br />

Et quand le devin se manifestera en émergeant de ses profondeurs marines, le fait qu’il<br />

soit entouré, à c<strong>et</strong> instant - si l’on regarde le planisphère cé<strong>les</strong>te avec une certaine<br />

profondeur - par <strong>des</strong> phoques qui sont représentés ici par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, ce faitlà<br />

présuppose que la planète Mars (dont le récit nous informe qu’elle s’est cachée, à c<strong>et</strong><br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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instant, sous la peau de l’un <strong>des</strong> phoques qui ont été déchiqu<strong>et</strong>és par la fille du devin),<br />

c<strong>et</strong>te planète-là (qui est alors incarnée par Ménélas) stationne, disions-nous, dans <strong>les</strong><br />

deux Poissons.<br />

115. Un bref r<strong>et</strong>our à Pâris <strong>et</strong> à Hélène durant leur séjour en Egypte /<br />

mise en rapport du récit avec celui d’un Ménélas qui fut lui aussi<br />

détourné en Egypte durant son voyage de r<strong>et</strong>our au bercail<br />

Supposons à partir de là, que nous commutions dans <strong>les</strong> aventures de Pâris/Alexandre<br />

<strong>et</strong> d’Hélène tel<strong>les</strong> que nous <strong>les</strong> lisons sous la plume d’Hérodote.<br />

Ces personnages ayant eux aussi été détournés en Egypte à cause <strong>des</strong> vents, lors de<br />

leur traversée de la mer Egée depuis Sparte en direction de Troie ; dans la mesure où, à<br />

partir de là, Pâris est la constellation d’Orion, comparé à une Hélène qui est l’étoile<br />

Capella du Cocher, on peut en déduire que ces deux figures astra<strong>les</strong> passent au-<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon à c<strong>et</strong> instant, eux qui rejoignent ainsi une Idothée représentée par<br />

l’étoile Sirius, <strong>et</strong> un devin Protée représenté par la Carène <strong>et</strong> son étoile Canopus.<br />

Ceci dit, on peut également considérer que, dans le récit d’Hérodote, Pâris <strong>et</strong> Hélène<br />

sont <strong>des</strong> planètes au lieu d’être <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations - avec Pâris dans le rôle<br />

de la planète Mercure ou dans celui du Soleil, <strong>et</strong> avec Hélène dans celui de la planète<br />

Vénus.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, <strong>les</strong> deux planètes arrivent à la hauteur du Taureau ou <strong>des</strong> deux Gémeaux<br />

lorsque la Carène se montre, à l’heure de midi, dans un ciel qui est ici celui de l’Egypte<br />

antique (étant précisé qu’une pareille conclusion se déduit uniquement de la consultation<br />

<strong>des</strong> logiciels d’astronomie, puisque le soleil, en brillant au ciel à l’heure de midi, rend<br />

invisible <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> à c<strong>et</strong> instant).<br />

Dans le récit d’Homère, par comparaison, on peut considérer que le Troyen Pâris, au<br />

lieu d’être une planète, est une étoile ou une constellation, laquelle est alors Orion <strong>et</strong> son<br />

étoile Bételgeuse<br />

Quant à la belle Hélène, si Pâris est l’étoile Bételgeuse d’Orion, elle-même est l’étoile<br />

Capella (<strong>et</strong> non pas, comme nous l’avons conjecturé plus haut, la planète Vénus).<br />

Et <strong>les</strong> deux figures astra<strong>les</strong> de rejoindre un monde obscur dominé par la Carène <strong>et</strong> son<br />

étoile Canopus, lorsqu’el<strong>les</strong> passent, à leur coucher, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Quant aux planètes incarnées par Ménélas <strong>et</strong> ses compagnons de route, el<strong>les</strong><br />

stationnent dans <strong>les</strong> deux Poissons ou dans le Bélier lorsqu’el<strong>les</strong> sont mises en présence<br />

du devin Protée à l’heure de midi.<br />

Et parce qu’à c<strong>et</strong>te heure-là, le soleil stationne, lui, dans le Cancer (car c’est à c<strong>et</strong><br />

endroit seulement qu’il se situe véritablement au zénith durant sa rétrogradation annuelle<br />

le long de la ligne de l’Ecliptique), on peut en déduire que Ménélas <strong>et</strong> ses compagnons<br />

représentent d’autres planètes (Mars, Mercure, Jupiter, <strong>et</strong>c.) que le soleil.<br />

On demandera peut-être, à ce stade de la narration, pourquoi ces planètes ne<br />

stationnent pas, au moment indiqué, dans le Taureau ou dans <strong>les</strong> Gémeaux ?<br />

La réponse tient ici à la présence <strong>des</strong> phoques qui entourent le devin durant son lever à<br />

l’heure de midi.<br />

En eff<strong>et</strong>, ces phoques étant <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine, <strong>les</strong> planètes incarnées par<br />

Ménélas <strong>et</strong> ses compagnons sont forcément dans <strong>les</strong> Poissons ou dans le Bélier à c<strong>et</strong><br />

instant.<br />

Et parce que le bateau chargé de ramener pareil équipage au bercail est piloté par<br />

l’étoile Canopus de la Carène, on peut conclure deux choses à partir de c<strong>et</strong>te information :<br />

ou bien le pilote du bateau <strong>et</strong> le devin Protée sont le même personnage (qui est ici la<br />

Carène <strong>et</strong> son étoile Canopus), ou bien ils sont deux personnages différents, ce qui<br />

présuppose que Protée est autre chose que la Carène.<br />

Supposons que Protée était représenté par la constellation de Persée.<br />

Si pareille constellation est assez bien placée pour jouer le rôle du devin en ce sens<br />

qu’elle fait face (si l’on regarde depuis la position qu’elle occupe, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, en direction de la ligne de l’Ecliptique) à une constellation de la Baleine qui se<br />

situe elle-même de l’autre côté de c<strong>et</strong>te ligne-là ; en revanche, Persée ne se lève pas à<br />

l’heure de midi quand le soleil stationne dans le Cancer durant sa rétrogradation annuelle.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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On peut échafauder tous <strong>les</strong> scénarios possib<strong>les</strong> <strong>et</strong> imaginab<strong>les</strong>, le devin Protée, si l’on<br />

présuppose que le soleil est au zénith (<strong>et</strong> donc dans le Cancer) à l’heure de midi, ne peut<br />

être représenté que par une seule figure astrale : la constellation de la Carène <strong>et</strong> son<br />

étoile Canopus (ce qui présuppose que le mythe grec était au départ égyptien en ce sens<br />

que l’étoile Canopus n’est pas visible dans le ciel si l’on regarde ce dernier depuis <strong>les</strong> pays<br />

qui, comme la Grèce, sont situés au nord de l’Egypte).<br />

Bref, quand <strong>les</strong> héros (qu’il s’agisse de Pâris <strong>et</strong> d’Hélène d’un côté, de Ménélas <strong>et</strong> de<br />

ses compagnons de l’autre) sont mis en présence du devin Protée, ils incarnent <strong>des</strong><br />

planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations qui fréquentent, d’une manière ou d’une autre,<br />

l’étoile Canopus.<br />

Et si c<strong>et</strong>te fréquentation prend la forme d’une disparition d’Orion <strong>et</strong> de l’étoile Capella<br />

au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (eux qui rejoignent alors une étoile Canopus qui <strong>les</strong> a<br />

précédés dans c<strong>et</strong>te action), elle prend la forme d’un bateau piloté par Canopus en<br />

personne, lorsque Ménélas rentre au bercail, avec ses compagnons, après la guerre de<br />

Troie.<br />

En eff<strong>et</strong>, la lecture <strong>des</strong> logiciels d’astronomie montre qu’une année sur deux la planète<br />

Mars suit, durant sa marche le long de la ligne de la ligne de l’Ecliptique, une Carène qui<br />

se déplace, quant à elle, sur un périmètre beaucoup plus restreint que celui <strong>des</strong>siné par la<br />

ligne de l’Ecliptique.<br />

Et parce que la planète Mars court, une année sur deux également, plus vite que l’étoile<br />

Canopus durant son déplacement le long de l’Ecliptique (<strong>et</strong> ce, en raison d’une absence<br />

de boucle de sa part, durant c<strong>et</strong>te année-là), c’est comme si l’étoile Canopus (qui, vu la<br />

taille restreinte de sa sphère, fait un traj<strong>et</strong> beaucoup plus court que n’importe quelle<br />

planète, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te) ; c’est comme si, disions-nous, l’étoile Canopus<br />

emmenait en Egypte une planète Mars qui, quand elle arrivera à la hauteur de la ligne<br />

sud-est, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, arrivera en Egypte, précisément (étant entendu que le<br />

Delta du Nil se situe au sud-est par rapport à Sparte).<br />

En eff<strong>et</strong>, attendu que Canopus meurt en Egypte quand l’étoile du même nom passe au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon (devenant invisible à c<strong>et</strong>te occasion), il se trouve qu’au<br />

même instant la planète Mars, elle, non seulement stationne sur la ligne sud-est associée<br />

au planisphère cé<strong>les</strong>te, mais également dans la constellation du Lion.<br />

116. Le pilote du bateau de Ménélas se nommait Canopus (un Canopus<br />

qui s’appelait Phrontis dans l’Odyssée d’Homère) / un r<strong>et</strong>our à la<br />

géographie cé<strong>les</strong>te<br />

C’est le moment de préciser que quand certaines légen<strong>des</strong> nous apprennent que<br />

Canopus, après avoir servi de pilote à Ménélas <strong>et</strong> après avoir perdu la vie, en Egypte,<br />

suite à une morsure de serpent, donne son nom à la cité de Canope située dans le Delta<br />

du Nil, le serpent qui tue Canopus n’est rien d’autre, dans la variante sabéenne du récit,<br />

qu’une Hydre femelle qui se situe elle-même au-<strong>des</strong>sus de la Carène, lorsque c<strong>et</strong>te<br />

dernière disparaît (ici à travers son étoile Canopus) au <strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et la planète Mars (personnifiée ici par Ménélas) de disparaître à son tour, dans la<br />

partie invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te, lorsqu’elle traverse la ligne de l’horizon à proximité<br />

de l’occident.<br />

Et parce qu’elle a avancé, le long de la ligne de l’Ecliptique, depuis qu’elle a quitté la<br />

ligne sud-est, elle a rattrapé, voire même dépassé, l’Epi de la Vierge, au moment de<br />

disparaître, à l’occident, dans la partie invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te (du moins si l‘on<br />

observe <strong>les</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes durant la période comprise entre 660 <strong>et</strong> 650 BC).<br />

Maintenant, supposons que l’Egypte se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, au sud-ouest<br />

(<strong>et</strong> non au sud-est) par rapport à Sparte.<br />

Sachant que l’étoile Canopus de la Carène disparaît, si l’on regarde le ciel depuis la<br />

station du Caire en Egypte, à la borne sud-sud-ouest, on peut considérer que la planète<br />

Mars stationne, dans la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te, sur la ligne même qui part de<br />

c<strong>et</strong>te borne-là (une ligne qui est donc la ligne sud-sud-ouest), quand l’étoile Canopus de la<br />

Carène passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon. Ce qui ne veut pas dire que la planète<br />

Mars se couchera, le moment venu, en traversant c<strong>et</strong>te même ligne de l’horizon à sa<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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orne sud-sud-ouest. Au lieu de cela, elle quittera la partie visible du planisphére cé<strong>les</strong>te à<br />

la borne ouest, voire même dans une direction située plus au nord que c<strong>et</strong>te borne-là.<br />

La question qui se pose, à partir de là, est de savoir quand Ménélas rencontrera ce<br />

devin Protée qui lui dira comment r<strong>et</strong>ourner à Sparte (perm<strong>et</strong>tant ainsi au héros, ou bien<br />

d’apaiser <strong>les</strong> vents qui ont dérouté son bateau en Egypte, ou bien de ranimer ceux qui<br />

seront chargés de pousser celui-ci en direction de la Grèce).<br />

La réponse tient ici à la position respective de l’Egypte <strong>et</strong> de Sparte.<br />

L’Egypte se situant, ou plein sud, ou au sud-est (du moins, si l’on présuppose que le<br />

bateau de Ménélas piloté par Canopus, accoste, en arrivant de Troie, dans la partie<br />

orientale du Delta du Nil), comparée à une cité de Sparte qui se situe à l’ouest, ou au sudouest,<br />

on peut considérer que la planète Mars arrive, sous le nom de Ménélas, dans la<br />

partie orientale du Delta du Nil, une fois qu’elle a atteint, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, la ligne<br />

sud-est.<br />

Et c’est précisément à c<strong>et</strong> instant que l’étoile Canope de la Carène disparaît (sousentendu<br />

: à la borne sud-sud-ouest, ou, autre variante, près de c<strong>et</strong>te borne) au <strong>des</strong>sous de<br />

la ligne de l’horizon - scène que l’on observait, par exemple, le 8 novembre de l’année 655<br />

BC, depuis la station du Caire en Egypte.<br />

Pourquoi depuis c<strong>et</strong>te station, demandera-t-on ? Réponse : car l’étoile Canopus se voit<br />

mieux depuis c<strong>et</strong> endroit que depuis n’importe quel endroit de la Grèce.<br />

Et comme Homère ne cite pas Canopus (qui est ici le pilote de Ménélas), dans son<br />

récit, on peut considérer que la légende de Ménélas était au départ un conte égyptien (<strong>et</strong><br />

ce au même titre que le récit de Platon à propos du <strong>des</strong>tin de l’île Atlantis <strong>et</strong> de ses<br />

occupants - qui sont ici <strong>les</strong> Atlantes).<br />

Pour en revenir au récit qui nous occupe en ce moment, dans la mesure où l’Hydre<br />

femelle se tient, au moment où l’étoile Canopus disparaît au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, immédiatement au-<strong>des</strong>sus d’elle, c’est comme si Canopus (qui est ici le pilote de<br />

Ménélas) avait été tué par la morsure d’un serpent qui n’est rien d’autre que son<br />

expression.<br />

A part cela, nous en saurons plus, sur la personnalité du devin Protée <strong>et</strong> sur celle <strong>des</strong><br />

autres intervenants, en lisant la section IV du livre de l’Odyssée d’Homère (une section<br />

que nous lisons ici sous la traduction de Victor Bérard) :<br />

A ces mots de la Nymphe, aussitôt je réponds<br />

MÉNELAS. -. Alors conseille-moi !... quelle embûche dresser à ce vieillard divin? il fuira,<br />

s’il me voit de loin ou me devine : m<strong>et</strong>tre un dieu sous le joug, c’est assez malaisé pour un<br />

simple mortel.<br />

» Je dis. Elle reprend, c<strong>et</strong>te toute divine :<br />

IDOTHÉE — <strong>Quand</strong> le soleil, tournant là-haut, touche au zénith, on voit sortir du flot ce<br />

prophète <strong>des</strong> mers : au souffle du Zéphyr, qui rabat <strong>les</strong> frisons de sa noire perruque, il<br />

monte <strong>et</strong> va s’étendre au creux de ses cavernes; en troupe, autour de lui, viennent dormir<br />

<strong>les</strong> phoques de la Belle <strong>des</strong> Mers qui sortent de l’écume, pataugeant, exhalant l’âcre<br />

odeur <strong>des</strong> grands fonds. Je t’emmène là-bas dès la pointe de l’aube; je vous poste <strong>et</strong> vous<br />

range; à toi de bien choisir sur <strong>les</strong> bancs <strong>des</strong> vaisseaux trois compagnons d’élite. Mais je<br />

dois t’enseigner tous <strong>les</strong> tours du Vieillard. En parcourant leurs rangs, il va compter ses<br />

phoques; quand il en aura fait, cinq par cinq, la revue, près d’eux il s’étendra, comme dans<br />

son troupeau d’ouail<strong>les</strong> un berger. C’est ce premier sommeil que vous devez gu<strong>et</strong>ter…<br />

Et un peu plus loin, nous lisons :<br />

IDOTHÉE —… La Nymphe, ayant plonge au vaste sein <strong>des</strong> on<strong>des</strong>, en avait rapporté,<br />

pour la ruse qu’elle ourdissait contre son père, <strong>les</strong> peaux de quatre phoques fraîchement<br />

écorchés, puis elle avait creusé dans le sable nos lits. Assise, elle attendait. Nous arrivons<br />

enfin, <strong>et</strong> nous voici près d’elle. Elle nous fait coucher côte à côte <strong>et</strong> nous j<strong>et</strong>te une peau<br />

sur chacun. Ce fut le plus vilain moment de l’embuscade: quelle terrible gêne! ces<br />

phoques, nourrissons de la mer, exhalaient une mortelle odeur... O prendrait en son lit une<br />

bête marine ?... Mais, pour notre salut, elle avait apporté un cordial puissant : c’était de<br />

l’ambroisie, qu’à chacun, elle vint nous m<strong>et</strong>tre sous le nez : c<strong>et</strong>te douce senteur tua l’odeur<br />

<strong>des</strong> monstres…<br />

Tout le matin, nous attendons; rien ne nous lasse : <strong>les</strong> phoques en troupeau sont sortis<br />

de la mer; en ligne, ils sont venus se coucher sur la grève. Enfin, voici midi : le Vieillard<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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sort du flot. <strong>Quand</strong> il a r<strong>et</strong>rouvé ses phoques rebondis, il <strong>les</strong> passe en revue : cinq par<br />

cinq, il <strong>les</strong> compte, <strong>et</strong> c’est nous qu’en premier, il dénombre, sans rien soupçonner de la<br />

ruse... Il se couche à son tour. Alors, avec <strong>des</strong> cris, nous nous précipitons; toutes nos<br />

mains l’étreignent. Mais le Vieux n’oublie rien <strong>des</strong> ruses de son art. II se change d’abord<br />

en lion à crinière, puis il devient dragon, panthère <strong>et</strong> porc géant; il se fait eau courante <strong>et</strong><br />

grand arbre à panache. Nous, sans mollir, nous le tenons; rien ne nous lasse, <strong>et</strong>, quand il<br />

est au bout de toutes ses magies, le voici qui me parle, à moi, <strong>et</strong> m’interroge….<br />

Avant de nous pencher sur ce texte, notons qu’à la section III de l’Odyssée, Homère<br />

nous informe (ici par la bouche de Nestor) que Ménélas a bel <strong>et</strong> bien accosté près<br />

d’Athènes, avec sa flottille, au r<strong>et</strong>our de la guerre de Troie, mais que celle-ci fut repoussée<br />

par <strong>les</strong> vents, d’abord en Crète <strong>et</strong> ensuite en Egypte.<br />

Et si, dans le récit d’Homère, le pilote de Ménélas s’appelait Phrontis <strong>et</strong> fut tué au cap<br />

d’Athènes par une flèche décochée par Phoebos Apollon, dans d’autres récits il s’appelait<br />

Canopus.<br />

C’est donc elle, étoile Canopus de la Carène, qui conduit la planète Mars en Egypte<br />

(une planète représentée ici par Ménélas).<br />

On peut donc en déduire que l’étoile Canopus <strong>et</strong> la planète Mars se situent juste au<strong>des</strong>sus<br />

de la ligne de l’horizon (ce qui présuppose que Mars se situe dans le Bélier)<br />

lorsque le bateau de Ménélas est dérouté en Egypte par <strong>les</strong> vents soulevés par Zeus.<br />

Et quand, plus tard, ce même Ménélas quittera l’Egypte grâce aux conseils du devin<br />

Protée, il incarnera alors une planète Mars qui quittera le Bélier ou le Taureau pour <strong>les</strong><br />

deux Gémeaux.<br />

Et comme Sparte se situe au nord-ouest par rapport à l’Egypte, on peut considérer que<br />

Mars se rendra dans c<strong>et</strong>te direction.<br />

Reste à préciser que Mélénas, après avoir rencontré le devin dans une caverne située<br />

sur l’île de Pharos, revient, si l’on en croit la version d’Homère, vers la côte égyptienne,<br />

autrement dit vers le Delta du Nil.<br />

On peut donc en déduire que la planète Mars, après avoir stationné à la hauteur <strong>des</strong><br />

Poissons <strong>et</strong> du Bélier, avance vers une constellation du Taureau dont la Voie Lactée, qui<br />

la recouvre partiellement, est représentée ici par le fleuve Nil. Ou alors, si ce fleuve était<br />

représenté par Eridanus, c’est le delta du Nil qui s’identifiait à la Voie Lactée.<br />

Et tandis que la planète Mars s’avance en direction de ladite Voie, l’étoile Canopus,<br />

elle, a déjà repassé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon - une étoile Canopus qui était<br />

visible à l’heure de midi quand la planète Mars stationnait encore dans <strong>les</strong> Poissons ou<br />

dans le Bélier (chose que nous lisons dans l’Odyssée d’Homère lorsque celui-ci nous<br />

informe que le devin a replongé sous <strong>les</strong> flots).<br />

117. Ménélas, après avoir rencontré le devin Protée sur l’île de Pharos,<br />

va vers la côte égyptienne au lieu d’aller vers la Grèce / la Fête <strong>des</strong><br />

Hécatombes / Agamemnon décède durant le séjour de son frère<br />

Ménélas en Egypte<br />

Quant à Ménélas, le fait qu’il voyage de nuit, depuis l’île de Pharos vers la côté<br />

égyptienne, signifie que la planète Mars incarnée par lui a quitté la partie visible du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te pour sa partie invisible.<br />

Et parce qu’elle stationnait entre <strong>les</strong> Poissons <strong>et</strong> le Bélier au moment d’appréhender le<br />

devin, on peut identifier l’île de Pharos, non point tant au Cancer qu’aux Pléia<strong>des</strong>, ce qui<br />

présuppose qu’Idothée était l’une d’entre el<strong>les</strong> (<strong>et</strong> non pas, comme nous l’avons souligné<br />

plus haut, la Grue, telle étoile de la Colombe, l’étoile Zaurak d’Eridanus, <strong>et</strong>c.).<br />

Et maintenant que Ménélas a atteint la côte égyptienne (ou est sur le point de le faire),<br />

Homère nous apprend ceci (ici par la bouche de Ménélas) :<br />

Je ramenai ma flotte aux eaux de l’Égyptos, qui nous viennent <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>. J’y mouillai <strong>et</strong><br />

j’y fis ma fête d’hécatombes pour calmer le courroux <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> toujours vivants; je fis<br />

dresser un tertre en l’honneur de mon frère, pour garder l’éternel souvenir de sa gloire;<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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puis, ces devoirs remplis, je partis <strong>et</strong> le vent que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> me donnèrent me ramena tout<br />

droit à la terre natale...<br />

La fête <strong>des</strong> hécatombes mentionnée dans c<strong>et</strong> extrait était mise à profit par <strong>les</strong> anciens<br />

Grecs pour offrir aux <strong>dieux</strong> cent bœufs en guise de sacrifice (d’où le mot hécatombe),<br />

bœufs qui seront remplacés plus tard par d’autres animaux (agneaux, moutons, <strong>et</strong>c.), eux<br />

aussi sacrifiés par groupe de cent.<br />

Et puisque nous sommes ici sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, cela signifie que la planète Mars<br />

(représentée ici par Ménélas) stationne désormais à l’entrée de la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux<br />

On notera au passage que lors de la rencontre de Mélénas avec le devin Protée, celuici<br />

lui parle du sort que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> ont réservé tour à tour à Ajax, à Agamemnon, <strong>et</strong> à<br />

Ulysse, à leur r<strong>et</strong>our de la guerre de Troie.<br />

Etant donné que nous sommes ici sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, on peut faire jouer aux<br />

personnages mentionnés ici <strong>les</strong> rô<strong>les</strong> suivants : Ajax est, au choix, la planète Soleil ou la<br />

planète Saturne ; Agamemnon est la planète Jupiter, <strong>et</strong> Ulysse est la planète Mercure.<br />

Au suj<strong>et</strong> d’Agamemnon, Homère fait la déclaration suivante (ici par la bouche du devin<br />

Protée) :<br />

[Il approchait de la falaise abrupte du Malée ; la bourrasque soudain le prit <strong>et</strong> l’emporta<br />

vers la mer aux poissons : quels lourds gémissements ! Pourtant, même de là, il put<br />

sembler encore assuré du r<strong>et</strong>our. Les <strong>dieux</strong> changeaient le vent; il rentrait au logis <strong>et</strong>, sur<br />

le premier cap, abordait dans <strong>les</strong> champs où Thyeste jadis avait eu sa demeure, où<br />

maintenant son fils Égisthe demeurait.] Il foulait avec joie la terre <strong>des</strong> aïeux ! il touchait, il<br />

baisait le sol de la patrie! quels flots de chau<strong>des</strong> larmes! <strong>et</strong> quels regards d’amour donnés<br />

à son pays! Mais le veilleur, du haut de la gu<strong>et</strong>te, le vit. Le cauteleux Egisthe avait posté<br />

c<strong>et</strong> homme: deux talents d’or étaient le salaire promis. C<strong>et</strong> homme était donc là, qui,<br />

gu<strong>et</strong>tant à l’année, voulait ne pas manquer l’Atride à son passage, ni lui laisser le temps<br />

d’un exploit vigoureux. Il courut au logis pour donner la nouvelle à celui que le peuple<br />

appelait son pasteur. Tout aussitôt, Egisthe imagina l’embûche : dans la ville, il choisit<br />

vingt braves qu’il cacha près de la salle où l’on préparait le festin, puis il vint en personne,<br />

avec chevaux <strong>et</strong> chars, inviter le pasteur du peuple Agamemnon. Le traître! il l’amena : le<br />

roi ne savait pas qu’il allait à la mort; à table, il l’abattit comme un boeuf à la crèche, <strong>et</strong>,<br />

<strong>des</strong> gens que l’Atride avait pris avec lui, pas un ne réchappa, pas un non plus <strong>des</strong> gens<br />

d’Egisthe; dans la salle, ils furent tous tués.<br />

Dans l’extrait ci-<strong>des</strong>sus, la mer aux poissons renvoie, possiblement, à la constellation<br />

<strong>des</strong> deux Poissons, ce qui présuppose que la planète Jupiter (représentée ici par<br />

Agamemnon) fait une boucle qui a le don de la faire reculer du Bélier dans <strong>les</strong> deux<br />

Poissons.<br />

Après quoi <strong>les</strong> vents, en se r<strong>et</strong>ournant, lui perm<strong>et</strong>tront de reprendre sa marche en avant<br />

en direction du Bélier <strong>et</strong> du Taureau.<br />

Quant à savoir qui est le veilleur, dans le texte mentionné ici, c’est une autre chanson.<br />

Et si Protée apprend à Ménélas que son frère Agamemnon <strong>et</strong> Ajax perdront la vie (que<br />

ce soit durant leur r<strong>et</strong>our au bercail, ou que ce soit une fois arrivés à <strong>des</strong>tination) après la<br />

guerre de Troie, il lui apprend aussi qu’Ulysse est momentanément r<strong>et</strong>enu par une<br />

nymphe Calypso qui l’empêche de r<strong>et</strong>ourner chez lui à Ithaque, <strong>et</strong> que lui-même, Ménélas,<br />

au lieu de mourir en Argos, mourra<br />

« aux Champs Élysées, tout au bout de la terre, chez le blond Rhadamanthe, où la plus<br />

douce vie est offerte aux humains, où sans neige, sans grand hiver, toujours sans pluie,<br />

on ne sent que zéphyrs, dont <strong>les</strong> risées sifflantes montent de l’Océan pour rafraîchir <strong>les</strong><br />

hommes, <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> t’emmèneront : pour eux, l’époux d’Hélène est le gendre de Zeus. »<br />

On peut donc en déduire, après avoir lu ce texte, que la planète Mars (représentée ici<br />

par Ménélas) meurt en traversant, à l’occident, la ligne de l’horizon séparant <strong>les</strong> espaces<br />

visible <strong>et</strong> invisible associés au planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Et comme la planète se dirigera, depuis là, en direction de la ligne du nord (une ligne<br />

appelée Mundus dont le nord se situe ici à l’altitude de moins 90°), on peut considérer que<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

167


c’est dans ce pays-là, appelé Champs Elysées, que vit désormais une planète Mars qui,<br />

sous le nom de Ménélas, est décédée à c<strong>et</strong> instant.<br />

Auparavant, Ménélas a rejoint sa terre natale (i.e. l’Argolide), après avoir quitté l’Egypte.<br />

C<strong>et</strong>te terre-là étant (comme nous le lisons dans <strong>les</strong> textes) une terre à prés d’élevage<br />

(<strong>et</strong> donc, à fortiori, une terre à chevaux, à boeufs ou à moutons), on peut la situer, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, dans ou à proximité de la Voie Lactée (elle dont <strong>les</strong> nuages jouent ici<br />

le rôle <strong>des</strong> moutons).<br />

Tout cela pour dire que la planète Mars traverse la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux<br />

lorsque Ménélas est revenu sur sa terre natale (elle-même ressemblant à un pré<br />

d’élevage). En revanche, elle se situe déjà dans la partie visible <strong>des</strong> deux Gémeaux, voire<br />

même dans la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te dominée par l’Hydre, lorsque Ménélas atteint<br />

<strong>les</strong> Champs Elysées.<br />

118. Le r<strong>et</strong>our d’Ulysse à Ithaque après la Guerre de Troie / le concours<br />

de tir à l’arc organisé par Pénélope<br />

Et si Ménélas r<strong>et</strong>ourne, après la Guerre de Troie, à un bercail (le sien) qui était situé à<br />

Sparte, Ulysse, lui, r<strong>et</strong>ournera à Ithaque après la Guerre de Troie.<br />

A ceci près que son voyage de r<strong>et</strong>our va l’emmener, non point tant en Egypte qu’en<br />

Sicile <strong>et</strong> en Afrique, d’où il repartira ensuite pour sa terre natale.<br />

Dans la variante sabéenne du récit, Ménélas est la planète Mars, comparé à un Ulysse<br />

qui est la planète Mercure, elle qui rejoint la planète Vénus (représentée ici par Pénélope)<br />

dans la constellation du Sagittaire au moment où Ulysse remporte le concours de tir à l’arc<br />

organisé, à Ithaque, par Pénélope (du moins, si l’on part du principe que l’arc en question,<br />

qui appartenait à Ulysse, est le même que celui utilisé par le Sagittaire).<br />

Ce concours a été organisé par une Pénélope qui n’a jamais douté, dans son cœur,<br />

que son mari a survécu à la guerre de Troie <strong>et</strong> qu’il reviendra un jour auprès d’elle. Et ce<br />

concours, elle l’a organisé sous la pression de tous <strong>les</strong> prétendants qui, à Ithaque, rêvent<br />

d’épouser la veuve éplorée, eux qui vont donc se mesurer dans un concours chargé de<br />

désigner le futur élu, lequel sera, comme on vient de le dire, Ulysse en personne (luimême<br />

s’étant déguisé, une fois de r<strong>et</strong>our à Ithaque, pour ne pas être reconnu au moment<br />

de participer au concours de tir à l’arc).<br />

Auparavant, ce même Ulysse a été r<strong>et</strong>enu par la nymphe Calypso à Ogygie, c<strong>et</strong>te île<br />

paradisiaque située aux confins du monde.<br />

Sachant que la nymphe propose à Ulysse l’ambroisie capable de rendre immortel, on<br />

peut assimiler celle-ci, ou bien à l’amas de la Ruche situé dans le Cancer (ce qui<br />

présuppose que la nymphe elle-même est représentée, au choix, par l’étoile Capella du<br />

Cocher ou par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien), ou bien à la Voie Lactée (ce qui<br />

présuppose que la nymphe peut être tout un tas de choses), ou bien encore aux étoi<strong>les</strong><br />

circumpolaires - dont cel<strong>les</strong> de la Grande Ourse.<br />

Dans la mesure où Ulysse a comme disparu du monde après avoir fait naufrage avec<br />

son bateau, <strong>et</strong> dans la mesure également où il s’est réfugié, avec ses compagnons de<br />

route, sur l’île paradisiaque où demeure Calypso, on peut supposer qu’à c<strong>et</strong> instant la<br />

planète Mercure incarnée par lui se situe dans la Voie Lactée.<br />

Ceci dit, on peut également considérer que la planète en question a disparu (sousentendu<br />

: du regard <strong>des</strong> autres) dans <strong>les</strong> circonstances suivantes : a) lorsqu’elle<br />

stationne avant la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux (du moins, si l’on regarde pareil<br />

endroit depuis après la Voie Lactée) ; <strong>et</strong> b) lorsqu’elle quitte le Cancer pour le Lion.<br />

Dans le premier cas, la nymphe Calypso est représentée par l’une <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> (qu’il<br />

s’agisse d’Alcyone, d’Electre ou d’une autre étoile), elle qui r<strong>et</strong>ient la planète Mercure dans<br />

sa sphère quand celle-ci fait une boucle au début du Taureau.<br />

La nymphe est c<strong>et</strong>te étoile si l’on part du principe que Calypso était la fille d’un Atlas qui<br />

est lui-même, dans la variante sabéenne du récit, la constellation d’Orion, ou, autre<br />

variante, la ligne du Mundus, ou troisième variante, la Voie Lactée située côté Taurreau-<br />

Gémeaux, ou quatrième variante, la constellation d’Eridanus.<br />

Dans c<strong>et</strong>te occurrence-là, le détroit de Gibraltar (où Victor Bérard, traducteur d’Homère<br />

en français, situe le récit <strong>des</strong> amours de Calypso <strong>et</strong> d’Ulysse) renvoie à la partie de la Voie<br />

Lactée qui est située à la hauteur de l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où la Voie Lactée est comme fissurée, à c<strong>et</strong> endroit, on peut<br />

considérer, si l’on prend position sur la ligne même de l’Ecliptique, que la partie de la Voie<br />

Lactée située au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne représente l’Europe, comparée à une partie située<br />

au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne qui représente l’Afrique.<br />

119. La grotte aux quatre sources telle qu’elle apparaît sous la plume<br />

de Jean Bérard / Ulysse est subjugué par la beauté de la nymphe<br />

Calypso<br />

D’après Jean Bérard, commentateur d’un Victor Bérard qui est lui-même le traducteur<br />

de l’Odyssée d’Homère, la grotte aux quatre sources où aurait vécu la nymphe Calypso,<br />

se situe sur la côté africaine du détroit de Gilbratar.<br />

Quelle que soit la valeur de c<strong>et</strong>te information, c<strong>et</strong>te grotte aux quatre sources est la<br />

même chose, dans la variante sabéenne du récit, que l’Est du Jardin d’Eden d’où coulent,<br />

ou vers lequel coulent (on a ici en vue l’Est, <strong>et</strong> non le Jardin lui-même), <strong>les</strong> quatre fleuves<br />

cé<strong>les</strong>tes, une grotte que l’on peut situer à proximité immédiate de l’étoile Aldébaran du<br />

Taureau, c’est-à-dire là où la Voie Lactée forme une sorte de point central du monde d’où<br />

partent <strong>des</strong> fleuves représentés ici par <strong>les</strong> segments nord <strong>et</strong> sud (sous-entendu : par<br />

rapport à la ligne de l’Ecliptique) de la Voie Lactée, <strong>les</strong>quels segments se divisent à leur<br />

tour en deux sous segments, ce qui présuppose que la partie nord de la Voie Lactée,<br />

après être montée en direction du nord, re<strong>des</strong>cend en direction du sud lorsqu’elle se<br />

rapproche du Sagittaire ; <strong>et</strong> ce qui présuppose également que la partie sud de la Voie<br />

Lactée remonte en direction du nord après être <strong>des</strong>cendue en direction du sud, lorsqu’elle<br />

se rapproche de ce même Sagittaire.<br />

Bref, si l’on présuppose que le détroit de Gilbraltar se situe à la hauteur de l’étoile<br />

Aldébaran du Taureau, la nymphe Calypso est alors l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, ellemême<br />

étant la fille d’un Atlas qui est, au choix, la constellation d’Orion ou telle figure<br />

astrale située à proximité.<br />

Certes on peut nous objecter qu’Orion se lève à l’Est (<strong>et</strong> non à l’Ouest), ce qui semble<br />

contredire le propos d’un Bérard qui situe, lui, le défilé de Gibraltar à l’occident (un<br />

occident perçu ici comme un endroit situé aux confins du monde existant <strong>et</strong> où <strong>les</strong><br />

trépassés demeuraient pour l’éternité).<br />

Pour autant, rien n’empêche de modifier <strong>les</strong> heures d’observation du ciel. Ainsi, si l’on<br />

regarde, par exemple, le ciel entre 16 <strong>et</strong> 18 heures, on s’aperçoit que la constellation<br />

d’Orion se couche, durant c<strong>et</strong>te plage temporelle, à l’occident.<br />

Et comme, en pareille circonstance, l’étoile Alcyone disparaît avant Atlas/Orion, <strong>et</strong> avant<br />

l’étoile Aldébaran du Taureau, au-<strong>des</strong>sous de l’horizon ; en d’autres termes, parce que<br />

ladite étoile se couche avant <strong>les</strong> figures astra<strong>les</strong> mentionnées ici, elle se situe bel <strong>et</strong> bien,<br />

à c<strong>et</strong> instant, au sein d’une grotte qui, avec ses quatre sources, est localisée dans la partie<br />

africaine du détroit de Gibraltar.<br />

Pour l’heure la question n’est pas là. Elle est de constater qu’Ulysse est ici un héros<br />

incarnant la planète Mercure (lequel a lui-même pour dieu un Hermès qui était c<strong>et</strong>te même<br />

planète dans le monde <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> - le héros <strong>et</strong> le dieu se confondant ici sous <strong>les</strong> traits de la<br />

planète Mercure), elle-même, planète Mercure, étant en train de faire, à c<strong>et</strong> instant, une<br />

boucle qui a le don de l’immobiliser à la hauteur de l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>. Avec ce<br />

résultat que c<strong>et</strong>te dernière est en train, avec <strong>les</strong> autres Pléia<strong>des</strong> - toutes nymphes, comme<br />

elle - de subjuguer le héros par sa beauté.<br />

En revanche, si la planète Mercure fait sa boucle dans le Lion plutôt que dans le<br />

Taureau, la nymphe Calypso est alors représentée par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, elle<br />

qui r<strong>et</strong>ient la planète Mercure dans sa sphère quand celle-ci commence sa boucle au<br />

début du Lion.<br />

Sachant par ailleurs que Zeus, qui est ici l’assembleur <strong>des</strong> nues, ordonne à Hermès, le<br />

messager <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, de se rendre auprès de Calypso afin qu’elle libère un Ulysse qui,<br />

après avoir fait naufrage avec son bateau, est comme enchaîné sur l’île Ogygie par<br />

l’amour même de Calypso, on peut considérer que ce même Zeus incarne une planète<br />

Jupiter qui se tient pour l’heure dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant à Hermès, si l’on part du principe qu’il est lui aussi, comme Ulysse, la planète<br />

Mercure, celle-ci est en train de prolonger une boucle qui la fait revenir à la hauteur de la<br />

planète Jupiter.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

169


Ou alors, si Hermès est Mercure <strong>et</strong> qu’Ulysse est un autre personnage que Mercure<br />

(qu’il s’agisse de la planète elle-même, ou qu’il s’agisse de sa doublure dans un monde<br />

<strong>des</strong> hommes qui sont, dans la variante sabéenne du récit, <strong>les</strong> planètes du système<br />

solaire), Ulysse est le soleil, ce qui présuppose que le personnage appelé «cheval de<br />

Troie» (qui est, dans la variante sabéenne du récit d’Homère, un cheval soleil) <strong>et</strong> le<br />

personnage appelé «Ulysse», au lieu de se dédoubler, incarnent tous <strong>les</strong> deux le Soleil.<br />

Pour autant, on comprend mieux, croyons-nous, le récit d’Homère, en identifiant, tour à<br />

tour Ulysse à la planète Mercure, <strong>et</strong> le cheval de Troie au soleil.<br />

Et au même titre qu’Hermès/Thot était la planète Mercure dans l’ancienne religion<br />

égyptienne, au même titre le dieu Hermès de la mythologie grecque est lui aussi son<br />

expression.<br />

A partir de là, on peut considérer que l’Hermès <strong>des</strong> Grecs incarne une planète Mercure<br />

qui se situe, à l’heure où nous parlons, dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux (car<br />

telle est la place originelle <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> sur le planisphère cé<strong>les</strong>te), planète qui, du fait de sa<br />

boucle, revient à la hauteur de l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, <strong>et</strong> qui, une fois parvenue à<br />

c<strong>et</strong> endroit, s’appelle Ulysse au lieu de s’appeler Hermès.<br />

120. Lien entre Ulysse <strong>et</strong> Hermès<br />

On demandera peut-être, à ce stade de notre présentation, pourquoi le dieu Hermès<br />

s’est comme transsubstantié, à c<strong>et</strong> instant, dans le héros Ulysse (étant entendu que <strong>les</strong><br />

deux personnages incarnent tous deux la planète Mercure) ?<br />

La réponse tient ici au fait que la planète Mercure, une fois parvenue dans la Voie<br />

Lactée côté Taureau (laquelle débute immédiatement après l’étoile Aldébaran du Taureau<br />

si l’on inclut dans la Voie Lactée <strong>les</strong> nuages non denses de celle-ci), <strong>des</strong>cend, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, quand elle fait une boucle, <strong>des</strong>cente qui a pour eff<strong>et</strong> de la ramener à<br />

proximité de l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Nonobstant ce qui précède, on peut également considérer que la planète Mercure fait<br />

une boucle, sous le nom d’Ulysse, dans le Cancer (c’est-à-dire là où se situent à la fois<br />

l’ambroisie capable de rendre immortel, <strong>et</strong> une Calypso qui est alors l’étoile Procyon du<br />

P<strong>et</strong>it Chien).<br />

Et pareille boucle de ramener Mercure à l’orée de la Voie Lactée côté Gémeaux, c’està-dire<br />

à l’endroit même où se situe une planète Jupiter représentée ici par le grand dieu<br />

Zeus en personne.<br />

Maintenant, si l’on part du principe que l’ambroisie donnant à accès à l’immortalité était<br />

représentée par la Voie Lactée ou par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> circumpolaires, plutôt que par l’amas de<br />

la Ruche situé dans le Cancer, il n’est pas certain que la planète Mercure stationne dans<br />

le Cancer lorsque, sous le nom d’Ulysse, elle refuse de boire le breuvage <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>.<br />

Mais supposons qu’elle stationne effectivement dans le Cancer lorsqu’elle fait sa<br />

boucle.<br />

C<strong>et</strong>te dernière a alors pour eff<strong>et</strong> de ramener la planète à l’orée de la Voie Lactée côté<br />

Gémeaux, c’est-à-dire là où se situe un Zeus qui est lui-même la planète Jupiter.<br />

Puis, une fois sa boucle terminée, la planète Mercure va revenir - elle qui s’appelle<br />

désormais Hermès - dans la constellation du Cancer, avant de quitter définitivement pareil<br />

endroit lorsque elle-même - qui s’appelle à nouveau Ulysse - traverse tour à tour le Lion, la<br />

Vierge <strong>et</strong> la Balance durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Maintenant, supposons que Mercure fasse sa boucle un peu plus tôt sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, plus précisément lorsqu’elle pénètre dans <strong>les</strong> cornes du Taureau.<br />

La planète du même nom se situe alors dans la Voie Lactée (du moins, si l’on définit<br />

c<strong>et</strong>te dernière au sens large – laquelle inclut ici ses nuages non denses).<br />

Et parce qu’il en est ainsi, notre planète Mercure est représentée par le dieu Hermès.<br />

Et ce même Hermès, qui n’est pas loin de Zeus/Jupiter à c<strong>et</strong> instant, de quitter le grand<br />

dieu au moment où la planète Mercure fait sa boucle, elle qui a pour eff<strong>et</strong> de la ramener<br />

dans la première partie du Taureau.<br />

A ceci près que la planète, au lieu d’être représentée, désormais, par le dieu Hermès,<br />

l’est par le héros Ulysse.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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C<strong>et</strong>te dualité s’explique par le fait que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong>, dans le récit d’Homère, désignent <strong>les</strong><br />

planètes du système solaire, comparés à <strong>des</strong> héros qui sont l’expression de ces mêmes<br />

planètes dans le monde <strong>des</strong> humains.<br />

Et parce que ces mêmes humains sont, dans la variante sabéenne du récit d’Homère,<br />

<strong>les</strong> planètes du système solaire, <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> leurs héros respectifs incarnent, à ce niveau<br />

du débat, <strong>les</strong> mêmes personnages.<br />

Ceci dit, on peut également voir dans <strong>les</strong> planètes <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> lorsque cel<strong>les</strong>-ci<br />

stationnent dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, <strong>et</strong> <strong>des</strong> héros lorsqu’el<strong>les</strong> se<br />

situent à l’extérieur d’un pareil endroit.<br />

A titre d’exemple, la planète Mercure apparaît sous <strong>les</strong> traits du dieu Hermès lorsqu’elle<br />

stationne dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, <strong>et</strong> sous ceux du héros Ulysse,<br />

lorsqu’elle se situe à l’extérieur d’un pareil endroit.<br />

Qu’un pareil extérieur se situe du côté du Bélier ou du côté du Cancer, dans <strong>les</strong> deux<br />

cas la planète Mercure, qui était un dieu jusque là, devient un héros au moment de quitter<br />

la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Mais là est la différence de perspective : elle est en train de faire une boucle quand elle<br />

quitte l’endroit indiqué pour la partie visible du Taureau, alors qu’elle suit sa marche<br />

normale quand elle quitte pareil endroit pour la partie visible <strong>des</strong> Gémeaux.<br />

Dans <strong>les</strong> deux cas, cependant, elle est représentée par le dieu Hermès quand elle<br />

stationne au sein de la Voie lactée côté Taureau Gémeaux, <strong>et</strong> elle est représentée par le<br />

héros Ulysse quand elle stationne à l’extérieur d’un pareil endroit.<br />

Même remarque à propos de la planète Jupiter : celle-ci est représentée par le grand<br />

dieu Zeus quand elle stationne dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, <strong>et</strong> par le<br />

héros Agamemnon quand elle stationne à l’extérieur d’un pareil endroit.<br />

Même remarque encore à propos de la planète Mars : celle-ci est représentée par le<br />

dieu Arès quand elle stationne dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, <strong>et</strong> par le<br />

héros Ménélas quand elle stationne à l’extérieur d’un pareil endroit.<br />

Même remarque enfin à propos de la planète Vénus : celle-ci est représentée par la<br />

déesse Aphrodite ou par la déesse Athéna, quand elle stationne dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, <strong>et</strong> par l’héroïne Hélène (ou par l’héroïne Pénélope - tout dépend ici du<br />

récit) quand elle stationne à l’extérieur d’un pareil endroit.<br />

121. Existait-il une parenté fonctionnelle entre Ulysse <strong>et</strong> Enée ? / le<br />

héros Tarchon qui accompagna Enée en Italie était au départ le grand<br />

dieu de l’orage du panthéon hittite<br />

Et si, dans le récit d’Homère, la planète Mercure était représentée par Hermès dans le<br />

monde <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, <strong>et</strong> par Ulysse dans celui <strong>des</strong> héros, dans l’Enéide de Virgile le héros<br />

personnifiant la planète Mercure s’appelait Enée, lui qui se fera connaître au monde en<br />

allant coloniser, après avoir quitté la région de Troie, une Italie qui, en sa région du<br />

Latium, était gouvernée par un Latinus en qui l’on peut voir, dans la dimension sabéenne<br />

du récit, au choix, la planète Saturne ou la constellation de l’Hydre, un Latinus dont la fille<br />

(son nom est Lavinia) est l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien si lui-même, Latinus, est la<br />

constellation de l’Hydre.<br />

Quant à ce Tarchon qui ouvrit <strong>les</strong> chemins à Enée durant son voyage en direction de<br />

l’occident, on peut voir en lui, au choix, la planète Jupiter, le Soleil, ou la planète Mars.<br />

Il est la planète Jupiter si Tarchon était, linguistiquement parlant, un cognat de Tarhu, le<br />

grand dieu de l’orage du panthéon de l’ancien grand royaume hittite, un Tarhu qui<br />

s’appellera Tarhunda [a] à l’époque <strong>des</strong> p<strong>et</strong>its royaumes néo-hittites, lui-même changeant<br />

de nom pour devenir Tarchon, ou Tarquin, sur le domaine étrusque (ce qui présuppose un<br />

lien entre la Cilicie <strong>et</strong> l’Etrurie, ou, si ce n’est pas le cas, entre la Lydie <strong>et</strong> l’Etrurie, une<br />

Lydie qui, en raison <strong>des</strong> brassages <strong>et</strong> <strong>des</strong> mouvements de population, a probablement<br />

hérité un certain nombre de valeurs <strong>et</strong> de traditions - notamment sur le plan religieux - <strong>des</strong><br />

anciens royaumes hittite <strong>et</strong> néo-hittite).<br />

Note a : mot qui signifie Le Vainqueur - en idiome local Tarhu-nt - selon Emmanuel<br />

Laroche, lequel précise que «le dieu brandissait la foudre <strong>et</strong> la masse, chevauchait le<br />

taureau, <strong>et</strong> était le Jupiter Dolichenus dont l’image se perpétua jusque sous l’empire<br />

romain» - sur toutes ces informations, voir l’article d’Emmanuel Laroche intitulé Les<br />

lingua<strong>les</strong> de l’anatolien : état <strong>des</strong> questions <strong>et</strong> publié sous le site<br />

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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0536_1986_num_130_1_14352 - toutes choses qui, dans la variante sabéenne du récit,<br />

désignent la planète Jupiter lorsque celle-ci stationne dans la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux - elle-même, Voie Lactée, stationnant, si l’on prend pour point d’ancrage la ligne<br />

de l’Ecliptique lorsque celle-ci la traverse à la hauteur du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux,<br />

plus haut que la constellation du Taureau, précisément, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

122. Un détour auprès de Georges Dumézil - grand mythographe<br />

devant l’Eternel - <strong>et</strong> la typologie trifonctionnelle qu’il découvrit en<br />

étudiant <strong>les</strong> peup<strong>les</strong> d’origine indo-européenne / Dans un autre registre,<br />

on peut montrer que l’Histoire, dans l’esprit de nos ancêtres, se<br />

confondait avec la mythologie en ce sens que chez eux la dichotomie<br />

peup<strong>les</strong> noma<strong>des</strong> /peup<strong>les</strong> sédentaires, se reflétait, au ciel, sous la<br />

forme d’un rapport particulier entre <strong>les</strong> planètes d’un côté <strong>et</strong> <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

de l’autre<br />

Ouvrons une parenthèse pour noter qu’un savant tel que Georges Dumézil consacra sa<br />

vie entière à étudier <strong>les</strong> mythes <strong>des</strong> anciens peup<strong>les</strong> d’origine indo-européenne afin de<br />

montrer que l’idéologie de ces peup<strong>les</strong> reposait sur une tripartition de leur société, ainsi<br />

d’ailleurs que sur celle de la société divine animant leur panthéon - avec, tout en haut de<br />

la hiérarchie divine, <strong>les</strong> représentants d’une première fonction qui réunissait en son sein<br />

<strong>les</strong> détenteurs du pouvoir spirituel <strong>et</strong> ceux du pouvoir temporel, eux-mêmes pouvant<br />

compter, pour asseoir leur domination sur le reste de la société, sur <strong>des</strong> guerriers qui<br />

formaient la seconde classe de la société divine ; <strong>les</strong> deux premières classes exerçant leur<br />

tutelle sur une troisième classe dont <strong>les</strong> éléments, bien qu’étant majoritaires en nombre,<br />

n’en étaient pas moins chargés d’obéir aux représentants <strong>des</strong> deux autres classes <strong>et</strong> de<br />

produire <strong>les</strong> richesses socia<strong>les</strong> exigées par eux.<br />

Maintenant, si l’on transpose pareille structure dans l’histoire <strong>des</strong> hommes telle qu’elle<br />

se manifestait sous l’antiquité, on peut montrer que <strong>les</strong> deux premières classes de la<br />

tripartition chère à Georges Dumézil, étaient représentées par <strong>des</strong> tribus noma<strong>des</strong> qui, en<br />

agressant, avec leurs guerriers, <strong>des</strong> tribus sédentaires qui étaient plus prospères qu’el<strong>les</strong>,<br />

finiront par s’installer sur leurs territoires <strong>et</strong> par créer avec el<strong>les</strong> la société tripartite dont<br />

nous parle Dumézil dans ses œuvres.<br />

Et comme nous sommes ici avec Enée, Dumézil, dans Mythes <strong>et</strong> Epopée, fait «du juste,<br />

pieux <strong>et</strong> sacerdotal Enée», «détenteur à la fois <strong>des</strong> rites sacrés <strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>», le<br />

représentant de la première fonction dumézilienne, comparé à un Tarchon qui, avec ses<br />

guerriers étrusques, incarnait la seconde fonction, <strong>et</strong> comparé à un peuple du Latium qui,<br />

avec sa richesse <strong>et</strong> son opulence, incarnait la troisième fonction.<br />

Ceci dit, on peut aller plus loin que Dumézil <strong>et</strong> considérer que la tripartition mise en<br />

lumière par lui se réfère à un monde cé<strong>les</strong>te où <strong>les</strong> acteurs sont <strong>des</strong> astres.<br />

Dans ce monde-là, <strong>les</strong> planètes Jupiter <strong>et</strong> Mercure incarnent la première fonction<br />

dumézilienne, comparées à une planète Mars qui incarne la deuxième fonction, <strong>et</strong><br />

comparées à une planète Saturne qui incarne la troisième fonction.<br />

Mais là, encore, si Enée était la planète Saturne au lieu d’être la planète Mercure, on ne<br />

peut plus voir en lui un représentant de la première fonction.<br />

Ceci précisé, il n’est pas certain que Tarchon, bien qu’appartenant à la seconde<br />

fonction, représentait la planète Mars dans le monde <strong>des</strong> héros.<br />

Quant au peuple du Latium (<strong>et</strong> à Latinus en particulier), si l’on comprend bien qu’il<br />

incarnait la richesse <strong>et</strong> la prospérité, reste à savoir si, sur le plan sabéen, un personnage<br />

tel que Latinus était la doublure, dans le monde <strong>des</strong> héros, d’un dieu Saturne qui incarnait<br />

la richesse <strong>et</strong> l’abondance (notamment sur le plan agricole) <strong>et</strong> qui était lui-même, dans la<br />

variante sabéenne du récit, la planète Saturne.<br />

Il est probable que non si l’on présuppose qu’Enée était, dans le monde <strong>des</strong> héros,<br />

c<strong>et</strong>te planète Saturne (<strong>et</strong> non la planète Mercure, comme nous l’avons soutenu plus haut<br />

dans c<strong>et</strong>te section).<br />

Et ce qui vaut pour Enée vaut, peut-être aussi, pour Ulysse.<br />

Mais que ce même Ulysse fût, dans le monde <strong>des</strong> héros, la planète Saturne, ou qu’il fût,<br />

dans ce même monde, le soleil (auquel cas lui <strong>et</strong> le cheval de Troie sont bonn<strong>et</strong> <strong>et</strong> blanc<br />

<strong>et</strong> blanc bonn<strong>et</strong>), dans <strong>les</strong> deux cas il ne se confond pas avec un dieu Hermès qui était bel<br />

<strong>et</strong> bien, lui, la planète Mercure.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Pour revenir un instant à la Tripartition mise en lumière par ce grand savant que fut,<br />

toutes disciplines confondues, Georges Dumézil, on a fait grief à ce même Dumézil de ne<br />

voir dans le dieu Mars qu’un représentant de la deuxième fonction (elle-même étant<br />

associée aux puissances de la guerre), alors que ce dieu-là était lui aussi un dieu agraire<br />

<strong>et</strong> qu’à ce titre il pouvait tout aussi bien être classé dans la troisième fonction (qui,<br />

rappelons-le, était chargée, dans la structure développée par Dumézil, de représenter <strong>les</strong><br />

puissances productives sous leurs différentes formes).<br />

Ceci dit, la tripartition mise en lumière par Dumézil, une fois transposée dans le monde<br />

<strong>des</strong> planètes <strong>et</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>, présente <strong>des</strong> difficultés quasi insurmontab<strong>les</strong>. En eff<strong>et</strong>, si l’on<br />

part du principe que la religion de nos ancêtres était sabéenne, on a toutes <strong>les</strong> peines du<br />

monde à trouver, à ce niveau, un terrain propice à son expression.<br />

Dans ce registre, on sera plus près de la vérité, selon nous, en disant que <strong>les</strong> tribus<br />

noma<strong>des</strong> étaient représentées par <strong>les</strong> planètes du système solaire, comparées à <strong>des</strong><br />

tribus sédentaires qui étaient représentées, quant à el<strong>les</strong>, par telle ou telle constellation<br />

située le long de la ligne de l’Ecliptique (étant entendu que c’est sur c<strong>et</strong>te ligne-là, ou le<br />

long de c<strong>et</strong>te ligne-là, que se déplacent <strong>les</strong> planètes du système solaire).<br />

123. Un r<strong>et</strong>our aux aventures d’Enée / Enée est subjugué, à Carthage,<br />

par la beauté de la reine Didon / différents scénarios peuvent être<br />

envisagés, sur le plan de la configuration <strong>des</strong> astres au ciel, pour<br />

illustrer c<strong>et</strong> amour passion entre Enée <strong>et</strong> la reine Didon<br />

Sachant, à partir de là, que <strong>les</strong> noma<strong>des</strong> sont représentés, dans <strong>les</strong> aventures d’Enée,<br />

par <strong>des</strong> Troyens qui ont pour chef ce même Enée, celui-ci est alors une planète au lieu<br />

d’être une étoile ou une constellation, planète que nous avons d’abord identifiée à Mercure<br />

avant de nous rétracter <strong>et</strong> de voir en Enée l’expression de la planète Saturne (une planète<br />

qui d’ailleurs correspond mieux que Mercure au profil de « chef <strong>des</strong> autres planètes»).<br />

Pour autant, quelle que soit la planète incarnée par Enée, le fait est que celle-ci se situe<br />

au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon lorsque Enée, qui est son expression, stationne en<br />

Afrique, une planète qui va traverser c<strong>et</strong>te ligne-là lorsque Enée quitte l’Afrique pour<br />

l’Italie.<br />

Et comme c<strong>et</strong>te Italie est traversée, au niveau du Latium, par le fleuve Tibre, on peut<br />

identifier ce dernier à la Voie Lactée.<br />

C’est dire que la planète incarnée par Enée arrive près de la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux lorsqu’elle arrive dans le Latium.<br />

Auparavant, Enée a fait un long voyage qui l’a emmené de Troie en Sicile, <strong>et</strong> qui aurait<br />

dû le conduire, après cela, directement en Italie si Eole n’avait dérouté son bateau vers<br />

une cité de Carthage habitée par une reine Didon qui, pour ce qui la concerne, a fait un<br />

plus long chemin encore que lui dans la mesure où elle demeurait à Tyr, sous le nom<br />

d’Elissa (elle-même étant la sœur du roi Pygmalion), avant d’émigrer en Afrique du Nord<br />

<strong>et</strong> y prendre, à Carthage même, le titre de reine (une reine qui s’appelle désormais Didon -<br />

au lieu de s’appeler Elissa).<br />

Sachant, à partir de là, que la cité de Tyr était, sous l’antiquité, une cité bipolaire (avec<br />

une partie d’elle-même située sur une île ou sur une presqu’île ; <strong>et</strong> avec l’autre partie<br />

située sur le continent), on peut localiser c<strong>et</strong>te cité, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à la hauteur<br />

de l’étoile Aldébaran du Taureau (étant entendu que le profil de la Voie Lactée est comme<br />

fissuré à c<strong>et</strong> endroit, elle qui donne l’impression que l’étoile Aldébaran est comme<br />

accrochée au bout d’une presqu’île ou d’un promontoire rocheux).<br />

On peut donc en déduire, après ce qui vient d’être dit, que la reine Didon incarnait,<br />

avant de quitter Tyr pour Carthage, une étoile ou une planète qui se situe à proximité de<br />

l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

Et qu’en est-il après qu’elle eut quitté Tyr pour Carthage, demandera-t-on ?<br />

A c<strong>et</strong> instant, notre Elissa, qui est devenue la reine Didon, continue d’incarner une étoile<br />

ou une planète qui se situe à proximité de l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

Mais là est la différence : quand c<strong>et</strong>te étoile stationnait, sous le nom d’Elissa, en<br />

Phénicie, un pareil stationnement de sa part prouve que nous sommes le matin, ce qui<br />

présuppose que l’étoile en question se lève à l’Est (un Est représenté ici par la Phénicie).<br />

En revanche, quand la même étoile, demeure, sous le nom de Didon, à Carthage, un<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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pareil stationnement de sa part prouve que nous sommes le soir (ce qui présuppose que<br />

l’étoile en question se couche à l’occident).<br />

Ceci dit, le fait qu’elissa signifie (en hébreu) « Dieu est Serment » (ou « le Serment de<br />

Dieu ») ne nous aide guère à situer le personnage nommé Elissa sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te.<br />

Pour autant, si l’on considère que le nom Elissa est la réunion de El (ou Eli) <strong>et</strong> de Sha ;<br />

attendu, à partir de là, que le Strongs Hebrew Lexicon définit le mot particule sha’a comme<br />

suit (cf. http://www.eliyah.com/cgi-bin/strongs.cgi?file=hebrewlexicon&isindex=7768) :<br />

8173 sha`a` shaw-ah' a primitive root; (in a good acceptation) to look upon (with<br />

complacency), i.e. fondle, please or amuse (self); (in a bad one) to look about (in dismay),<br />

i.e. stare:--cry (out) (by confusion with 7768), dandle, delight (self), play, shut.<br />

on peut considérer qu’Elissa incarne en sa personne <strong>les</strong> «amusements de Dieu», ou <strong>les</strong><br />

«caresses de Dieu», ou le «joies de Dieu», ou encore <strong>les</strong> «plaisirs de Dieu», autant<br />

d’appellatifs ou de qualificatifs que l’on peut légitimement associer aux sept Pléia<strong>des</strong>.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en Elissa, qui s’appellera Didon par la suite, telle ou telle<br />

étoile <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> (par exemple, Alcyone)<br />

Et comme c<strong>et</strong>te même Elissa, une fois devenue, sous le nom de Didon, la reine de<br />

Carthage, se suicidera de dépit après le départ d’Enée pour l’Italie, on peut en déduire que<br />

l’étoile Alcyone disparaît, à c<strong>et</strong> instant, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

A part cela, quand nous lisons le propos suivant, tiré <strong>des</strong> vers 297à 304, de la section I<br />

de l’Enéide de Virgile :<br />

Jupiter dépêche à Carthage son messager Mercure, qui inspire à Didon <strong>et</strong> aux<br />

Carthaginois <strong>des</strong> sentiments bienveillants à l'égard <strong>des</strong> Troyens<br />

la scène est la même que celle décrivant pour nous un Zeus en train d’envoyer Hermès<br />

auprès de la nymphe Calypso afin qu’il libère Ulysse du carcan amoureux où elle l’a<br />

enfermé.<br />

Dans le cas présent, Zeus est représenté par une planète Jupiter qui envoie la planète<br />

Mercure (son nom poétique est Hermès) auprès d’une Calypso qui s’appelle Didon, afin<br />

qu’elle libère un Ulysse qui, sous ses traits de planète Saturne, s’appelle Enée dans<br />

l’Enéide de Virgile.<br />

En d’autres termes, le fait que le dieu Mercure (représenté ici par Hermès) se rende<br />

auprès d’un héros qui, sous le nom d’Enée, est, au choix, la planète Saturne ou la planète<br />

Mercure (elle qui ressemble à un homme lorsqu’elle stationne à proximité de la ligne de<br />

l’horizon séparant <strong>les</strong> espaces visible <strong>et</strong> visible - sous-entendu : depuis la Terre) du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te ; ce fait-là prouve que la planète concernée a quitté ses hauteurs<br />

cé<strong>les</strong>tes, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, départ qui peut<br />

d’ailleurs être interprété de deux manières différentes, suivant qu’elle fait, ou non, une<br />

boucle à c<strong>et</strong> instant.<br />

Ainsi, en l’absence de boucle, elle quitte la partie visible <strong>des</strong> Gémeaux ou le Cancer<br />

pour aller se m<strong>et</strong>tre dans <strong>les</strong> constellations du Lion, de la Vierge <strong>et</strong> de la Balance. A<br />

l’inverse, en cas de boucle de sa part à c<strong>et</strong> instant, elle revient dans la partie visible du<br />

Taureau (ce qui présuppose que sa boucle a débuté durant son stationnement dans la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux).<br />

Dans le cas particulier, on peut considérer que la planète Jupiter, qui stationne pour<br />

l’heure, sous le nom de Zeus ou sous celui de Jupiter, dans ou à proximité de la Voie<br />

Lactée côté Gémeaux, envoie dans la région de Carthage (représentée ici par <strong>des</strong><br />

Pléia<strong>des</strong> qui se situent el<strong>les</strong>-mêmes au <strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon) une planète<br />

Mercure (son nom est Hermès) qui, parce qu’elle se situe, au moment de son départ pour<br />

Carthage, dans la Voie Lactée côté Taureau, est en train de faire une boucle qui a pour<br />

eff<strong>et</strong> de la ramener à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Et parce la planète Mercure (qui, maintenant qu’elle est parvenue à c<strong>et</strong> endroit,<br />

s’appelle Enée) stationne, en raison de sa boucle, un assez long moment à proximité de<br />

l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, celle-ci, sous le nom de Didon, subjugue Enée par sa<br />

beauté phénoménale.<br />

Mais là encore, si Enée était la planète Saturne, c’est alors elle qui demeure près <strong>des</strong><br />

Pléia<strong>des</strong> à c<strong>et</strong> instant.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Reste à préciser que notre belle Alcyone (à supposer que Didon était cela - elle dont le<br />

nom semble provenir d’un dido qui signifie «l’errante»), ne s’est pas encore j<strong>et</strong>ée dans <strong>les</strong><br />

flammes <strong>des</strong> enfers, lorsqu’elle accueille Enée dans sa sphère.<br />

Au lieu donc de considérer, comme nous venons de le faire à l’instant, que l’étoile<br />

Alcyone a déjà rejoint la partie invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te après avoir traversé la ligne<br />

de l’horizon, celle-ci est encore visible, au moment considéré, sur ce même planisphère.<br />

Quant à la planète incarnée par Enée (qu’il s’agisse de Saturne ou de Mercure), en<br />

faisant une boucle qui a le don de la ramener en deçà de la Voie Lactée côté Taureau<br />

(plus précisément, elle ressortira de c<strong>et</strong>te Voie à la hauteur de l’étoile Aldébaran du<br />

Taureau si l’on définit la Voie Lactée dans son sens large), c’est comme si elle quittait la<br />

Mer Ionienne, à c<strong>et</strong> instant, pour rejoindre c<strong>et</strong>te presqu’île un peu particulière qu’est la<br />

Sicile.<br />

Et parce que notre héros se rend en Afrique, plus précisément en ce pays de perdition<br />

qu’est Carthage, on peut considérer que la planète Saturne ou la planète Mercure se situe<br />

désormais dans la partie visible du Taureau. Plus précisément, la planète incarnée par<br />

Enée se situe désormais devant une étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> représentée ici par la<br />

reine Didon.<br />

Sachant, à partir de là, que le héros restera deux années auprès de la reine, on peut<br />

considérer que la planète incarnée par Enée <strong>et</strong> l’étoile Alcyone passent toutes <strong>les</strong> deux (la<br />

première nommée, en raison de sa boucle), à c<strong>et</strong> instant, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon.<br />

Ceci dit, le fait que <strong>les</strong> deux figures astra<strong>les</strong> restent ensemble durant deux années<br />

entières, est une image hautement symbolique si le héros Enée était représenté par la<br />

planète Mercure.<br />

Ou alors, si pareille image reflétait la réalité, cela signifie que la planète incarnée par<br />

Enée est une planète plus lente que la planète Mercure (qu’il s’agisse du soleil, de Mars<br />

ou de Saturne - étant entendu que le soleil ne fait pas de bouc<strong>les</strong>, contrairement à la<br />

planète Mars, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, boucle qui oblige<br />

c<strong>et</strong>te même planète Mars à s’arrêter parfois devant <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>, comme on le constate,<br />

par exemple, durant <strong>les</strong> années 663 ou 646 BC ; <strong>et</strong> contrairement aussi à une planète<br />

Saturne qui elle aussi fait <strong>des</strong> bouc<strong>les</strong> durant son propre déplacement le long de la ligne<br />

de l’Ecliptique.<br />

Reste à préciser que tels stationnements, de la part <strong>des</strong>dites planètes, ne durent jamais<br />

deux ans.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, si l’on veut vraiment que la planète incarnée par Enée s’arrête deux<br />

années complètes à proximité <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> <strong>et</strong> de leur étoile Alcyone, il faut identifier ce<br />

même Enée à la planète Uranus plutôt qu’aux planètes soleil, Mercure, Mars ou Saturne.<br />

Quant à la planète Saturne, <strong>les</strong> données fournies par le logiciel MyStars! montrent<br />

qu’elle resta plus d’une année entière près <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> situées au début du Taureau, si<br />

l’on prend pour point d’ancrage temporel, la période comprise entre le 13 avril de l’année<br />

652 BC (début de son stationnement à c<strong>et</strong> endroit) <strong>et</strong> le 1 er mai de l’année 651 BC (fin de<br />

son stationnement à c<strong>et</strong> endroit).<br />

Et si, à partir de là, on veut vraiment que la planète incarnée par Enée demeurât deux<br />

années complètes auprès <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, il faut alors l’identifier (ainsi qu’on l’a vu tout à<br />

l’heure) à la planète Uranus (à supposer bien sûr, que <strong>les</strong> Anciens voyaient c<strong>et</strong>te planète<br />

dans le ciel, ce qui n’est pas certain du tout), une planète Uranus qui fréquenta l’étoile<br />

Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> durant la période comprise entre mai 665 BC <strong>et</strong> mai 663 BC.<br />

Et l’examen <strong>des</strong> données produites par le logciel MyStars! montre que la planète<br />

Mercure <strong>et</strong> l’étoile Alcyone se situaient, si l’on prend pour cadre de référence <strong>les</strong> deux<br />

années précitées, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (du moins, si l’on observe le ciel à 6<br />

heures du matin), durant la période comprise entre octobre 665 BC <strong>et</strong> avril 664 BC ; <strong>et</strong><br />

également durant la période comprise entre octobre 664 BC <strong>et</strong> avril 663 BC.<br />

A part cela, il est évident que si Enée est la planète Saturne ; dans la mesure où, à<br />

partir de là, Hermès est représenté, lui, par la planète Mercure, le propos selon lequel <strong>les</strong><br />

<strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> héros renvoyaient tous <strong>les</strong> deux, à l’époque, à la même planète, n’est plus<br />

d’actualité.<br />

Dans le présent scénario, toute la question est de savoir si Enée est représenté par la<br />

planète Uranus ou s’il est représenté par la planète Saturne.<br />

Dans <strong>les</strong> deux cas, cependant, l’examen <strong>des</strong> données fournies par le logiciel MyStars!<br />

montre que la planète concernée stationnait à proximité <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, ou bien durant la<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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période comprise entre 665 <strong>et</strong> 663 BC s’il s’agit d’Uranus, ou bien durant la période<br />

comprise entre 652 <strong>et</strong> 651 BC s’il s’agit de Saturne.<br />

Maintenant, si l’on recule d’un siècle l’observation <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes, on s’aperçoit que<br />

le 25 avril de l’année 753 BC (date présumée de la fondation de Rome), s’étaient<br />

agglomérées dans la constellation du Bélier (à savoir, juste avant <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>) <strong>les</strong><br />

planètes suivantes : Mars, Vénus, Uranus, Mercure, Jupiter, Neptune <strong>et</strong> la Lune,<br />

comparées à un soleil qui se situait déjà, quant à lui, dans la première partie du Taureau.<br />

A partir de là, le problème, si Enée est représenté par la planète Uranus, est que la<br />

planète Jupiter (qui est représentée, elle, par le dieu Zeus/Jupiter) est trop éloignée <strong>des</strong><br />

Pléia<strong>des</strong> (dès lors qu’elle se situe déjà dans le Lion, ce qui nous renvoie en l’année 750<br />

BC) lorsque la planète Uranus stationne devant ces mêmes Pléia<strong>des</strong>.<br />

Et si Enée est représenté par la planète Saturne, il faut remonter à l’an 800 BC pour<br />

voir Jupiter <strong>et</strong> Saturne être voisins dans la constellation du Taureau, le premier stationnant<br />

dans <strong>les</strong> cornes du Taureau pendant que Saturne, qui vient tout juste de pénétrer dans le<br />

Taureau, est charmé par la beauté de l’étoile Alcyone.<br />

Le problème, si l’on prend c<strong>et</strong>te année-là comme base de référence, est que la planète<br />

Mercure (représentée par Hermès) ne fait point, à c<strong>et</strong> instant, de boucle lui perm<strong>et</strong>tant de<br />

quitter Jupiter afin de rejoindre Saturne.<br />

Certes, la planète Mercure arrive bel <strong>et</strong> bien à la hauteur de Saturne, mais la boucle<br />

qu’elle fait, au moment indiqué, la fait reculer jusqu’à la hauteur du Bélier.<br />

Et si l’on prend l’année 763 BC comme base de référence, on constate la chose<br />

suivante : si Jupiter est à nouveau dans le Taureau c<strong>et</strong>te année-là, ni Saturne, ni Mercure<br />

ni Uranus ne stationnent à proximité <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

En l’année 740 BC, par comparaison, Jupiter se situe à nouveau dans <strong>les</strong> cornes du<br />

Taureau. Et comme la planète Mercure, une fois arrivée dans le Taureau (en l’occurrence<br />

elle se situe désormais entre <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> associées à ce même Taureau <strong>et</strong> une planète<br />

Saturne qui vient tout juste d’entrer dans le Taureau) fait une boucle qui la ramènera dans<br />

la constellation du Bélier, on peut considérer qu’elle-même est représentée ici par un dieu<br />

Hermès qui a été envoyé par Zeus auprès d’un Enée qui est lui-même l’expression de la<br />

planète Saturne.<br />

Et encore, sachant que la planète Mercure rejoint, dans le Bélier, un soleil qui rejoindra<br />

à son tour l’étoile Alcyone après qu’il aura pénétré dans le Taureau, peut-être Enée est-il<br />

ce soleil ?! Mais là encore, si Enée est le soleil, on ne parvient pas à expliquer son<br />

stationnement auprès de la reine Didon (étant entendu que le soleil ne s’arrête pas devant<br />

<strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>, contrairement à <strong>des</strong> planètes comme Mercure, Saturne, Jupiter ou Uranus).<br />

Si, à partir de là, on se transporte en l’année 728 BC, la situation y est également<br />

intéressante en ce sens que la planète Jupiter stationne, au début de l’année, à la hauteur<br />

de l’étoile Aldébaran du Taureau, comparée à une planète Mercure qui déboule comme<br />

une fusée depuis la constellation du Bélier, une planète Mercure qui double la planète<br />

Vénus à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> avant de rejoindre la planète Jupiter dans <strong>les</strong> cornes du<br />

Taureau, le tout avant de faire une boucle qui la ramènera à la hauteur de l’étoile<br />

Aldébaran, avec ce résultat que la planète en question se situe désormais non loin <strong>des</strong><br />

Pléia<strong>des</strong>. Et comme entre-temps le soleil a doublé la planète Mercure, on peut identifier<br />

celle-ci à Hermès, <strong>et</strong> le soleil à Enée. Et comme la planète Mars se situe dans <strong>les</strong><br />

parages, on peut voir en elle le héros nommé Tarchon.<br />

Mais là encore, sachant que la planète demeurant quelques instants près <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong><br />

est Mercure (<strong>et</strong> non le soleil), c<strong>et</strong>te planète-là peut parfaitement être représentée par le<br />

dieu Hermès lorsque elle-même, planète Mercure, quitte une planète Jupiter qui stationne<br />

désormais à la hauteur de l’étoile Z<strong>et</strong>a Tauri, une planète Mercure qui rejoint, à c<strong>et</strong> instant,<br />

non point tant <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>, comme on aurait pu l’imaginer, que l’étoile Aldébaran du<br />

Taureau (ce qui a pour eff<strong>et</strong> de rendre le présent scénario assez scabreux au moment<br />

d’expliquer <strong>les</strong> rapports amoureux entre Enée <strong>et</strong> la reine Didon).<br />

En l’année 721 BC, la situation est également intéressante, à condition d’adm<strong>et</strong>tre que<br />

le dieu Zeus/Jupiter est représenté par le soleil plutôt que par la planète Jupiter, un soleil<br />

qui est rattrapé par la planète Mercure, avant que celle-ci ne fasse une boucle qui a le don<br />

de la ramener à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, où elle demeurera un certain temps.<br />

En l’année 695 BC, la situation est, là également, intéressante, en ce sens que la<br />

planète Jupiter se situe dans <strong>les</strong> Poissons, avec une planète Vénus située derrière elle<br />

(elle qui stationne pour l’heure dans le Verseau). Quant à la planète Mercure, en doublant<br />

Jupiter, elle rejoint le Bélier dans un premier temps <strong>et</strong> le Taureau dans un second, avant<br />

de faire une boucle à c<strong>et</strong> endroit qui a le don de l’immobiliser auprès <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

176


immobilisation durant laquelle elle est rattrapée puis doublée à la fois par le soleil <strong>et</strong> par la<br />

planète Vénus.<br />

124. Conclusion à propos du rôle joué par Enée sur le plan sabéen<br />

Arrivés à ce point de notre présentation, on peut conclure qu’Enée reste deux années<br />

complètes auprès de la reine Didon, si <strong>et</strong> seulement si la planète incarnée par lui est une<br />

planète lente (comme par exemple Saturne ou Uranus).<br />

Dans le cas contraire, le stationnement d’Enée, durant ces deux années, auprès de<br />

Didon, est une image symbolique <strong>des</strong>tinée à montrer que la planète Mercure (si Enée est<br />

cela) fait une boucle en arrivant à la hauteur <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Pour en avoir le cœur n<strong>et</strong>, nous allons replonger dans le texte de Virgile, auteur qui<br />

nous apprend ceci aux vers 117 à 128 du livre IV de l’Enéide :<br />

Énée <strong>et</strong> l'infortunée Didon se préparent à sortir ensemble en forêt<br />

pour une chasse, demain, dès qu'auront surgi <strong>les</strong> premières lueurs<br />

de Titan, <strong>et</strong> que de ses rayons il aura éclairé toute la terre.<br />

Moi, d'en haut, je ferai fondre sur eux un nuage noir, mêlé de grêle,<br />

pendant que <strong>les</strong> cavaliers s'affaireront à entourer <strong>les</strong> taillis de fil<strong>et</strong>s;<br />

avec <strong>des</strong> coups de tonnerre j'ébranlerai le ciel entier.<br />

Les gens de l'escorte fuiront alors en tous sens,<br />

couverts par une nuit opaque :<br />

Didon <strong>et</strong> le chef <strong>des</strong> Troyens échoueront dans la même grotte.<br />

Je serai présente <strong>et</strong>, si tu m'assures de ton consentement,<br />

je <strong>les</strong> unirai en un mariage stable <strong>et</strong> la lui attribuerai en propre.<br />

Ce sera leur hyménée". Sans s'opposer à sa demande,<br />

la Cythérée approuva, <strong>et</strong> sourit en imaginant ces ruses.<br />

Dans c<strong>et</strong> extrait (qui voit Héra/Junon s’adresser à Aphrodite/Vénus), on peut considérer<br />

que l’orage déclenché par la première nommée (qui incarne, au choix, Vénus ou la Lune<br />

durant son déplacement à l’intérieur de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ou, autre<br />

variante, l’étoile Capella du Cocher) symbolise la Voie Lactée.<br />

Quant aux cavaliers mentionnés ici, on peut voir en eux <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Quant au Titan, on peut voir en lui le soleil.<br />

Quant à Didon <strong>et</strong> au chef <strong>des</strong> Troyens, vu qu’ils pénètrent tous <strong>les</strong> deux dans une grotte<br />

à c<strong>et</strong> instant, on peut en déduire que l’étoile Alcyone <strong>et</strong> la planète Mercure sont en train de<br />

disparaître au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (étant entendu que la planète Mercure<br />

marche, à c<strong>et</strong> instant, à reculons, le long de la ligne de l’écliptique, en raison de sa<br />

boucle).<br />

A ceci près que la lecture <strong>des</strong> données tirées <strong>des</strong> logiciels d’astronomie ne montre<br />

pratiquement jamais la planète Mercure en train d’accompagner l’étoile Alcyone <strong>des</strong><br />

Pléia<strong>des</strong> dans la partie invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Ce qu’elle montre est la chose suivante : à supposer qu’Enée soit représenté par une<br />

planète, celle-ci, en disparaissant, en compagnie <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, ne peut être que l’une <strong>des</strong> planètes suivantes : Mars, Jupiter, Saturne ou<br />

Uranus.<br />

Et si, à partir de là, on part du principe que la planète Jupiter est représentée par le dieu<br />

Zeus/Jupiter, Enée ne peut être que l’une <strong>des</strong> trois planètes suivantes : Mars, Saturne ou<br />

Uranus.<br />

Quant à la chasse mentionnée au début de l’extrait susmentionné, elle renvoie<br />

probablement à la présence d’Orion (lui-même étant un grand chasseur) à proximité d’une<br />

étoile Alcyone représentée ici par la reine Didon, <strong>et</strong> à proximité d’une planète (qu’il<br />

s’agisse de Mars, de Saturne ou d’Uranus) représentée, elle, par Enée.<br />

Et encore, si la chasse était représentée par une déesse chasseresse en qui l’on peut<br />

voir, sous le nom d’Artémis, la Lune, c<strong>et</strong>te même chasse peut se situer n’importe où sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te (<strong>et</strong> pas seulement à proximité d’Orion).<br />

Quant au dieu Hermès, dans la mesure où il est représenté par la planète Mercure, elle<br />

<strong>et</strong> la planète représentée par Enée sont deux personnages différents.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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125. Sens du mot didon / qui était la reine Didon dans la variante<br />

sabéenne <strong>des</strong> aventures d’Enée ?<br />

Et puisque Enée demeure présentement avec la reine Didon, la question est de savoir<br />

pourquoi c<strong>et</strong>te reine «erre» ou «flâne» (car tel est le sens de son nom).<br />

En réponse, on peut considérer qu’elle erre (ou flâne, ou chemine, ou marche) durant le<br />

voyage qui l’emmène de Tyr à Carthage.<br />

Pour autant, si l’on en croit l’un <strong>des</strong> membres (qui se présente sous le nom de «joseph<br />

le vampire») du forum affiché sous le site intern<strong>et</strong><br />

http://www.bachirgemayel.org/forum/showthread.php?t=3430, il se trouve qu’Elissa<br />

s’appelait Didon déjà au moment de quitter Tyr pour Carthage.<br />

Mais écoutons ce membre détailler pour nous le profil <strong>et</strong> <strong>les</strong> aventures de Didon :<br />

En 933A.C. Ithobaal est élu roi de Tyr. Sa fille Jézabel épouse le roi d'Israël Achab, <strong>et</strong><br />

sa p<strong>et</strong>ite-fille Athalie, le roi de Juda Joram. Son p<strong>et</strong>it-fils Mattan devient roi de Tyr ; il a 2<br />

enfants, Pygmalion <strong>et</strong> Elissa, qui prend le nom de Didon après avoir épousé le grand<br />

prêtre Acherbas qui est aussi son oncle, <strong>et</strong> monte sur le trône. Pygmalion, pour s'emparer<br />

du pouvoir, fait assassiner son beau-frère. Elissa Didon s'enfuit, fait escale à Chypre,<br />

repart <strong>et</strong> fonde Carthage (Kart hadschath « la ville neuve ») en 814 A.C.. A Byrsa (en grec,<br />

peau de bœuf), Elissa, voulant ach<strong>et</strong>er un terrain, devait recevoir autant de terre que<br />

pourrait en couvrir la peau d'un bœuf ; elle fait découper la peau en lanières, délimitant<br />

ainsi un espace de 4 km de circonférence. Elissa s'offre en sacrifice pour ne pas avoir à<br />

épouser le roi Hiarbas.<br />

D’après c<strong>et</strong>te information, Elissa prend le nom de Didon avant même de quitter Tyr, <strong>et</strong><br />

ce afin d’échapper aux foudres d’un Pygmalion qui a fait assassiner un Acherbas qui était<br />

non seulement l’oncle <strong>et</strong> l’époux d’Elissa, mais également le grand prêtre de la cité, un<br />

prêtre qui vénérait, à travers le dieu protecteur de la cité (son nom est Melqart),<br />

l’équivalent d’Hercule/Héraclès.<br />

Si, à partir de là, on part du principe que ce dieu était le soleil, le prêtre est alors la<br />

constellation du Taureau si le soleil lui-même est associé ici à l’équinoxe de printemps.<br />

Et si le prêtre était effectivement l’expression, dans le monde <strong>des</strong> humains, de la<br />

constellation du Taureau, en ce cas le Pygmalion qui, sous ses traits de boxeur au poing<br />

levé [a] tue le prêtre, est alors représenté par la constellation d’Orion.<br />

[note a : dans la mesure où la particule «pygmè», ou «pugmè», qu’on lit dans Pygmalion,<br />

désigne une main serrée ou un poing, certains, comme Robert Graves (cf. Les Mythes<br />

grecs, édition Fayard 1967) ont traduit le mot pygmalion par «poing qui tremble»].<br />

Pour en revenir à une Elissa qui habite désormais à Carthage, sous le titre de reine <strong>et</strong><br />

sous le nom de Didon, <strong>les</strong> textes nous apprennent qu’elle tombe follement amoureuse<br />

d’Enée après avoir été touchée par la grâce d’un Eros qui a lui-même répondu à l’appel de<br />

Vénus/Aphrodite, une Didon qui se suicidera de dépit après avoir été délaissée par ce<br />

même Enée.<br />

On peut donc en déduire que l’étoile Alcyone <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> disparaît, à c<strong>et</strong> instant, au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon.<br />

Et tandis qu’elle disparaît à c<strong>et</strong> endroit, la planète représentée par Enée en a terminé<br />

avec sa boucle immobilisante, ce qui lui perm<strong>et</strong> de reprendre sa marche normale <strong>et</strong> de<br />

pénétrer dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

A ceci près que c<strong>et</strong>te Voie-là prend désormais le nom de Tibre, ce qui prouve que le<br />

héros a déjà rejoint l’Italie à c<strong>et</strong> instant.<br />

Il a même déjà combattu Turnus <strong>et</strong> ses Rutu<strong>les</strong> si l’on part du principe que ce<br />

personnage est représenté par la constellation d’Orion.<br />

On peut même voir en Turnus la constellation du Taureau <strong>et</strong> son étoile Aldébaran si le<br />

premier <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong> est, sous le nom d’Osiris, la constellation d’Orion.<br />

Et si Lavinus, le gouverneur du Latium, est la constellation de l’Hydre, sa fille (son nom<br />

est Lavinia) est alors représentée par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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126. Rôle de Turnus, le chef <strong>des</strong> Rutu<strong>les</strong>, dans la variante sabéenne<br />

<strong>des</strong> aventures d’Enée<br />

Le problème, si, comme on le lit dans l’Enéide, Lavinia était promise à Turnus, est<br />

qu’une telle relation n’est pas même envisageable si, comme on l’a souligné plus haut,<br />

Turnus est l’étoile Aldébaran du Taureau, comparé à une Lavinia qui est l’étoile Procyon<br />

du P<strong>et</strong>it Chien.<br />

En eff<strong>et</strong>, pour rendre crédible une telle promesse de mariage, il faudrait voir dans le<br />

maître du Latium (son nom est Latinus), l’expression du Cocher, <strong>et</strong> il faudrait voir dans sa<br />

fille Lavinia, l’expression de l’étoile Capella.<br />

Dans c<strong>et</strong>te hypothèse-là, Lavinia a toutes <strong>les</strong> qualités pour épouser Turnus. A ceci près<br />

que c<strong>et</strong>te chère Lavinia, au lieu d’épouser un Turnus qui est l’étoile Aldébaran du Taureau,<br />

épousera Enée, <strong>et</strong> elle le fera lorsque la planète Saturne (si Enée est cela) arrive à la<br />

hauteur de l’étoile Alnath du Cocher, durant son déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique (ce qui lui perm<strong>et</strong> de se rapprocher de l’étoile Capella à c<strong>et</strong> instant)<br />

Ceci dit, on peut également voir en Lavinia l’étoile Alnath.<br />

Quant à ce Tarchon qui ouvre <strong>les</strong> chemins à Enée en Italie, au lieu de voir en lui la<br />

planète Mars (ce que d’ailleurs il peut être), on peut également voir en lui la planète<br />

Jupiter en personne (étant entendu que Tarchunda <strong>et</strong> Tarhu étaient, sous leur aspect de<br />

grand dieu de l’orage, sa représentation dans la variante sabénne de l’ancienne religion<br />

hittite ou néo-hittite) ; une planète Jupiter qui stationne pour l’heure dans la Voie Lactée<br />

côté Gémeaux, comparée à une planète Saturne qui n’est pas encore parvenue à c<strong>et</strong><br />

endroit, durant leur déplacement respectif le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Quant à la planète Mars, elle est alors représentée, dans <strong>les</strong> aventures d’Enée, par le<br />

fils de ce même Enée.<br />

Une chose est sûre, Iule (qui s’appelait Ascagne auparavant) n’était pas le soleil<br />

(encore que) si l’on en croit ce propos tiré du site<br />

http://thothistgeo.free.fr/cours/6eme/histoire/rome.doc :<br />

Jupiter rassure Vénus sur le <strong>des</strong>tin d’Enée.<br />

Le père <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> hommes, souriant à Vénus de ce gracieux sourire qui<br />

calme la tempête <strong>et</strong> répand la sérénité dans <strong>les</strong> airs, effleure de ses lèvres le front de sa<br />

fille <strong>et</strong> dit :<br />

« Cesse de t’alarmer ; <strong>les</strong> <strong>des</strong>tins ne trahiront pas tes chers Troyens, je vais dérouler<br />

devant toi la longue trame <strong>des</strong> <strong>des</strong>tinées.<br />

Ton fils soutiendra en Italie une longue guerre. Il y domptera <strong>des</strong> peup<strong>les</strong> féroces <strong>et</strong><br />

leur donnera <strong>des</strong> vil<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> mœurs. Le jeune Ascagne, qui porte maintenant le nom<br />

d’Iule, verra, sur le trône de son père, le Soleil parcourir trente fois le cercle <strong>des</strong> jours, puis<br />

il transportera le siège de l’empire de Lavinium à Albe.<br />

L’information importante, ici, est que le soleil passe trente fois au-<strong>des</strong>sus du trône<br />

d’Enée, ce qui signifie qu’Enée est la planète Saturne au lieu d’être la planète Mercure<br />

(étant entendu que Saturne m<strong>et</strong> trente années à faire le tour du planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

comparé à un soleil qui n’en m<strong>et</strong> qu’une pour faire le même traj<strong>et</strong>).<br />

A noter que le nom Enée, qui semble faire chorus avec le mot latin aeneus, signifie<br />

(d’après le ou <strong>les</strong> auteurs du site http://www.collatinus.org/remacle/reve/reve4.htm) « fait<br />

avec de l’airain ou avec du bronze».<br />

Reste à savoir si l’on peut identifier Saturne avec ce bronze-là, <strong>et</strong>, au-delà, avec l’âge<br />

du bronze, comparé à un âge du fer qui serait alors représenté par la planète Mars, <strong>et</strong><br />

comparé à un âge d’or qui serait représenté, quant à lui, par le soleil ou par la planète<br />

Jupiter.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

****<br />

Pour en revenir à notre lecture, quand l’Etrusque Tarchon ouvre <strong>les</strong> chemins à Enée,<br />

peut-être incarne-t-il une planète Jupiter qui stationne, ou bien dans la Voie Lactée côté<br />

Gémeaux, ou bien immédiatement à la sortie de c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Quant à la planète Saturne, elle se tient, quand à elle, sous le nom d’Enée, dans le<br />

Taureau.<br />

Et si Enée est la planète Saturne, son fils, Iule, est alors le soleil ou la planète Mercure.<br />

179


Reste à savoir si on peut associer ce Iule au solstice d’hiver (ce qui présuppose que luimême,<br />

Iule, est un soleil qui est sur le point de renaître à c<strong>et</strong> instant).<br />

Ce soleil est alors l’ancêtre d’une dynastie dont <strong>les</strong> treize <strong>des</strong>cendants sont <strong>les</strong><br />

constellations zodiaca<strong>les</strong> (i.e. Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance,<br />

Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau <strong>et</strong> Poissons), auxquel<strong>les</strong> il faut ajouter une<br />

constellation d’Ophiucus qui se situe immédiatement au-<strong>des</strong>sus du Scorpion.<br />

Bref, sachant que Turnus est, en tant que chef de Rutu<strong>les</strong> qui sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> d’Orion, le<br />

Taureau <strong>et</strong> son étoile Aldébaran, on peut en déduire qu’Enée, soleil ancestral sous <strong>les</strong><br />

traits de Saturne, stationne dans c<strong>et</strong>te constellation quand il domine Turnus durant son<br />

combat contre lui.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que nous sommes en l’année 768 BC lorsque Enée<br />

s’installe, sous le nom de Saturne, dans le Latium, ce qui nous éloigne de 15 années<br />

seulement de la date de la fondation de Rome (une fondation qui, d’après <strong>les</strong> anna<strong>les</strong>,<br />

date de l’année 753 BC).<br />

127. La fondation de Rome à l’aune du sabéisme<br />

Et puisque nous évoquons la fondation de Rome, si chacun sait qu’elle résulta, comme<br />

d’ailleurs toutes <strong>les</strong> fondations à c<strong>et</strong>te époque, de la rencontre entre d’un côté <strong>des</strong> tribus<br />

noma<strong>des</strong> venues d’ailleurs (qui sont, dans le cas de Rome, <strong>des</strong> Troyens dirigés par un<br />

Enée dont la <strong>des</strong>cendance comptera dans ses rangs un Romulus <strong>et</strong> un Rémus qui seront<br />

perçus comme <strong>les</strong> véritab<strong>les</strong> fondateurs de la cité de Rome - <strong>et</strong> plus encore Romulus que<br />

Rémus), <strong>et</strong>, de l’autre, <strong>les</strong> populations indigènes, on sait déjà moins que <strong>les</strong> noma<strong>des</strong><br />

sont, dans la variante mythologique associée à une pareille fondation, <strong>les</strong> planètes du<br />

système solaire durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, comparés à<br />

<strong>des</strong> tribus indigènes qui sont représentées, el<strong>les</strong>, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>les</strong> constellations, <strong>et</strong><br />

notamment par cel<strong>les</strong> qui sont situées sur le passage <strong>des</strong>dites planètes (ce qui nous<br />

emmène du côté de la ligne de l’Ecliptique).<br />

Un pareil constat nous donne l’occasion de préciser ceci, à l’intention <strong>des</strong> latinistes ou<br />

<strong>des</strong> hellénistes, avant de changer de suj<strong>et</strong>.<br />

A supposer que ceux-ci viennent à lire ces lignes, ils comprendront alors que la plupart<br />

<strong>des</strong> récits étudiés par eux se référaient, à l’époque, au mouvement <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> constellations.<br />

Sachant cela, le problème qui leur échoit, au moment de faire la lumière sur ces textes,<br />

réside moins dans la langue même - qui est ici le latin ou le grec - que dans le sabéisme<br />

qui était attaché à ces textes, lequel réclame, lui, pour être compris dans tous ses détails,<br />

de faire appel à <strong>des</strong> logiciels d’astronomie.<br />

A partir de là, <strong>les</strong> savantes interprétations de textes faites par nos latinistes <strong>et</strong>/ou nos<br />

hellénistes ne sont, à y regarder de près, pas si savantes que cela.<br />

Il nous faut donc répéter ici, pour tous ceux qui n’auraient toujours pas compris, que la<br />

clé de l’énigme, au moment d’interpréter correctement <strong>les</strong> textes <strong>des</strong> auteurs anciens,<br />

consiste à m<strong>et</strong>tre au ciel <strong>des</strong> événements dont on pourrait penser, en lisant <strong>les</strong> textes au<br />

premier degré, qu’ils eurent lieu sur terre (ce qui ne veut pas dire - entendons-nous bien -<br />

que <strong>les</strong> mêmes n’ont jamais existé sur terre. A c<strong>et</strong> égard, de deux choses l’une : ou ils ont<br />

existé sur terre <strong>et</strong> ont été transposés au ciel par <strong>les</strong> auteurs dont nous lisons ici <strong>les</strong> textes;<br />

ou ils n’ont jamais existé sur terre, ce qui signifie que <strong>les</strong> créatures mentionnées dans <strong>les</strong><br />

textes renvoient directement à <strong>des</strong> figures astra<strong>les</strong>).<br />

Que l’on se trompe, une fois <strong>les</strong> événements terrestres transposés au ciel, à propos du<br />

rôle assigné à tel ou tel personnage cé<strong>les</strong>te, n’empêche pas de constater que, sans c<strong>et</strong>te<br />

transposition, il est absolument impossible d’accéder à la dimension ésotérique (ou<br />

scientifique) du récit.<br />

Mais là encore, ce n’est pas à dire qu’il faille ignorer la qualité littéraire ou artistique <strong>des</strong><br />

œuvres produites par <strong>les</strong> auteurs de l’antiquité, non plus d’ailleurs que la grande assiduité<br />

<strong>et</strong> la non moins grande qualité du travail de ceux qui, philologues <strong>et</strong> /ou archéologiques<br />

<strong>des</strong> temps modernes, ont permis que ces œuvres soient connues <strong>des</strong> Modernes que nous<br />

sommes.<br />

Reste que derrière l’aspect proprement littéraire, ou linguistique, attaché à ces oeuvres,<br />

se cache une science au vrai sens du terme, laquelle ne peut se révéler dans toute sa<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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dimension qu’à travers la mise en corrélation permanente <strong>des</strong> plans terrestre <strong>et</strong> cé<strong>les</strong>te,<br />

ce qui nécessite (comme on vient de le dire tout à l’heure) de faire appel à <strong>des</strong> logiciels<br />

d’astronomie.<br />

En eff<strong>et</strong>, à partir du moment où l’on décide que <strong>les</strong> acteurs figurant dans <strong>les</strong> récits <strong>des</strong><br />

auteurs antiques, sont <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> constellations, il est absolument<br />

nécessaire, pour donner de la crédibilité ou de la consistance au récit, de r<strong>et</strong>rouver la<br />

position exacte <strong>des</strong> astres à l’époque où eux-mêmes ou leur doublure terrestre (qui sont<br />

ici <strong>des</strong> êtres humains) se manifestent dans le récit ; ce qui présuppose également que l’on<br />

r<strong>et</strong>rouve la date exacte à laquelle <strong>les</strong> auteurs du récit (qu’il s’agisse d’eux-mêmes ou de<br />

ceux qui ont fait le travail d’observation à leur place) ont observé le ciel durant la nuit ou<br />

au p<strong>et</strong>it matin.<br />

Or pareil travail de recherche repose sur la consultation de logiciels d’astronomie<br />

appropriés (ceux utilisés dans nos propres travaux s'appellent SkyGlobe <strong>et</strong> MyStars!), elle<br />

qui demande un certain temps, <strong>et</strong> même un temps certain, si l’on veut réunir toutes <strong>les</strong><br />

informations nécessaires.<br />

En un mot comme en cent, toute la difficulté d’un travail comme le nôtre consiste à<br />

rendre cohérent <strong>les</strong> plans cé<strong>les</strong>te <strong>et</strong> terrestre, <strong>et</strong> ce de telle façon que <strong>les</strong> événements<br />

terrestres tels qu’ils apparaissent dans <strong>les</strong> textes <strong>des</strong> auteurs antiques (que ces textes-là<br />

fussent consignés dans <strong>des</strong> Livres sacrés tels que la Bible, le Rig Veda, ou le<br />

Mahâbhârata, ou qu’ils fussent consignés dans <strong>des</strong> œuvres littéraires ou poétiques -<br />

comme c’est le cas de ceux que nous sommes en train d’étudier ici), aient leur pendant<br />

exact, au ciel, sous la forme du mouvement <strong>des</strong> astres, ces astres auxquels <strong>les</strong> hommes<br />

vivant sur terre s’identifiaient à l’époque de l’Antiquité, ce qui faisait de leur religion une<br />

religion sabéenne.<br />

On ne voudrait pas donner l’impression au lecteur, en nous exprimant de c<strong>et</strong>te façon,<br />

que nos ancêtres regardaient le ciel <strong>et</strong> le monde qui <strong>les</strong> entoure, avec <strong>les</strong> mêmes yeux<br />

que ceux de l’astrologue. En d’autres termes, la religion de nos ancêtres (qui était le<br />

sabéisme) n’avait rien à voir avec l’astrologie, si l’on entend par là que <strong>les</strong> acteurs dont on<br />

lit <strong>les</strong> aventures dans leurs livres (que ceux-ci fussent profanes ou sacrés), avaient,<br />

chacun de son côté, un <strong>des</strong>tin (que celui-ci se référât au jour même de leur naissance, ou<br />

qu’il se référât à tel moment particulier de leur vie) qui eût été d’emblée fixé par la position<br />

<strong>des</strong> astres au ciel.<br />

Le sabéisme est tout autre chose que cela. En eff<strong>et</strong>, que l’on étudie la religion ou la<br />

mythologie <strong>des</strong> peup<strong>les</strong> de l’antiquité, une lecture attentive <strong>des</strong> textes y relatifs montre que<br />

<strong>les</strong> acteurs figurant dans ces textes, ou bien étaient <strong>des</strong> êtres humains qui s’identifiaient<br />

eux-mêmes, à l’époque, aux astres circulant dans le ciel ; ou bien étaient eux-mêmes ces<br />

astres-là.<br />

Pour mieux dire, la religion de nos ancêtres était ainsi faite qu’eux-mêmes, après avoir<br />

vécu sur terre sous la forme d’êtres humains, étaient persuadés, une fois décédés, que<br />

leur âme rejoignait <strong>les</strong> astres au ciel, avec ce résultat que ces mêmes astres<br />

représentaient <strong>les</strong> ancêtres de ceux qui continuaient à vivre sur terre sous la forme d’êtres<br />

humains en chair <strong>et</strong> en os.<br />

A c<strong>et</strong>te aune-là, quand on lit, sous la plume <strong>des</strong> poètes (ou sous celle <strong>des</strong> auteurs <strong>des</strong><br />

textes sacrés) que le ou <strong>les</strong> ancêtres fondateurs (dans notre cas, il s’agit d’Enée) de telle<br />

ou telle cité royaume (dans notre cas, il s’agit de la Rome antique) ont voyagé à tel ou tel<br />

endroit de la Terre avant de s’installer définitivement sur leur terre d’accueil, ces ancêtreslà,<br />

qui étaient, vu leur déplacement, <strong>des</strong> noma<strong>des</strong>, étaient en réalité (du moins, si l’on veut<br />

bien se donner la peine de comprendre que la religion ou la mythologie de nos ancêtres à<br />

nous, gens du monde moderne, était sabéenne), ces ancêtres-là, disions-nous, étaient <strong>les</strong><br />

planètes du système solaire durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique<br />

(el<strong>les</strong> qui fréquentent <strong>les</strong> douze ou treize constellations zodiaca<strong>les</strong> en pareille<br />

circonstance).<br />

Or rien de tout cela n’apparaît dans <strong>les</strong> textes si on <strong>les</strong> lit au premier degré. Et parce<br />

qu’à ce niveau la seule chose qui compte est la qualité poétique ou littéraire du récit,<br />

philologues <strong>et</strong> grammairiens s’en donneront à cœur joie, en m<strong>et</strong>tant à profit leur savoir<br />

particulier, pour nous la révéler dans toute sa plénitude.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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128. Les aventures d’Athéna <strong>et</strong> du Zeus nouveau-né<br />

Après un détour, tour à tour dans <strong>les</strong> œuvres d’Homère <strong>et</strong> <strong>des</strong> auteurs latins (Virgile,<br />

<strong>et</strong>c.), revenons un instant aux aventures d’Athéna.<br />

Lorsque tel récit associé à sa légende nous apprend que c<strong>et</strong>te dame concourt avec<br />

Poséidon, sous <strong>les</strong> ordres de Zeus, pour être la divinité tutélaire d’Athènes, Poséidon est,<br />

au choix, la planète Neptune (à supposer qu’elle fût visible de nos ancêtres), la planète<br />

Saturne, la constellation du Taureau, celle l’Hydre ou enfin - last but not least - la Voie<br />

lactée.<br />

Quant à Zeus, en naissant de Rhéa, il incarne un soleil ou une planète Jupiter dont la<br />

vocation est de quitter le Taureau pour <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Quant à sa mère (à savoir Rhéa), on peut l’identifier à ?? (l’étoile Capella ?? la planète<br />

Vénus ?, l’étoile Alnath ou Zéta du Taureau ?? ).<br />

Une chose est sûre : c<strong>et</strong>te dame est, ou bien dans la Voie Lactée, ou bien au-<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon, lorsqu’elle se rend dans une caverne crétoise afin d’accoucher du<br />

p<strong>et</strong>it Zeus, ce p<strong>et</strong>it qu’elle confiera ensuite aux nymphes Asdrasdée <strong>et</strong> Ida (fille de<br />

Mélissé, roi de Crète), afin de l’élever, el<strong>les</strong>-mêmes le nourrissant alors avec le lait de la<br />

chèvre Amalthée.<br />

Dans une autre variante, il est vrai, le p<strong>et</strong>it est confié à la nymphe abeille Mélissa (fille<br />

du roi de Crète Mélissos - écrit également Mélissus, qui est le même personnage que<br />

Mélissé), qui lui fournit son miel, ainsi qu’à sa sœur - la chèvre Amalthée - qui lui fournit<br />

son lait.<br />

Et pour éviter que son père Cronos ne r<strong>et</strong>rouve le p<strong>et</strong>it, <strong>les</strong> Curètes (ces « jeunes<br />

hommes») se m<strong>et</strong>tent à danser devant la grotte où demeure l’enfant, <strong>et</strong> ils se m<strong>et</strong>tent à<br />

couvrir ses cris d’enfant nouveau né en frappant sur leur bouclier avec leur lance.<br />

A supposer, à partir de là, que le nouveau né se situe dans la Voie Lactée, <strong>les</strong> Curètes<br />

sont alors représentés par <strong>les</strong> deux Gémeaux, <strong>et</strong>, plus précisément, par leurs étoi<strong>les</strong><br />

Castor <strong>et</strong> Pollux.<br />

Quant aux nymphes chargés de nourrir le p<strong>et</strong>it, el<strong>les</strong> sont à chercher du côté <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

Propus, Tejat Postérieur <strong>et</strong> Mebsuta (toutes appartenant à la constellation <strong>des</strong> Gémeaux),<br />

<strong>et</strong>, éventuellement aussi, du côté de l’amas d’étoi<strong>les</strong> M35 situé à l’entrée <strong>des</strong> Gémeaux,<br />

lui-même étant représenté, possiblement, par l’essaim d’abeil<strong>les</strong> dont le miel servira à<br />

nourrir le p<strong>et</strong>it.<br />

129. Rhéa <strong>et</strong> Nout, la déesse ciel de l’ancien panthéon égyptien<br />

Pour en revenir à Rhéa, sachant, avec Plutarque, que celle-ci était représentée, sur le<br />

domaine égyptien ancien, par la déesse ciel Nout, si l’on présuppose, à partir de là, que<br />

Nout est l’étoile Capella, on peut en dire autant de Rhéa (elle-même s’accouplant, ou bien<br />

avec la constellation du Taureau, ou bien avec la planète Saturne lorsque celle-ci<br />

stationne dans le Taureau - une planète Saturne qui s’appelait Geb en Egypte, <strong>et</strong> Cronos<br />

en Grèce), lorsque c<strong>et</strong>te même Rhéa conçoit un Zeus enfant nouveau né qui est, au choix,<br />

la planète Jupiter ou le soleil - ce dernier stationnant à son zénith une fois monté sur<br />

l’Olympe).<br />

Que Zeus incarne la planète Jupiter ou qu’il incarne le soleil, dans <strong>les</strong> deux cas la<br />

planète concernée stationne sur un mont de l’Olympe qui symbolise la hauteur maximale<br />

qu’elle peut atteindre durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique (chose qui<br />

se produit quand elle-même se situe à la fin <strong>des</strong> Gémeaux ou au début du Cancer).<br />

Bref, le dieu, qui s’appelait Dyau en Inde <strong>et</strong> qui s’appelle ici Zeus, stationne à son zénith<br />

à c<strong>et</strong> instant.<br />

<strong>Quand</strong> à la mère de Zeus, elle est l’étoile Capella si l’on part du principe que celle-ci<br />

stationne, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, plus haut encore que le soleil ou que la planète<br />

Jupiter, à tel moment de l’année ou à tel moment de la journée de 24 heures.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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130. La Potnia Theron chère aux Grecs<br />

C<strong>et</strong>te dame était, sous son appellatif grec de Potnia Theron, la Maîtresse <strong>des</strong> Animaux,<br />

elle que <strong>les</strong> images montrent le plus souvent dressée sur un Lion.<br />

Quant au grand dieu de l’orage, il se dressait lui, au <strong>des</strong>sus d’un taureau.<br />

On peut donc en déduire que la dame incarne une étoile Capella qui stationne au<strong>des</strong>sus<br />

du Lion, comparé à un dieu de l’orage qui, en se dressant au-<strong>des</strong>sus d’un taureau,<br />

est la planète Jupiter lorsque celle-ci stationne dans la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux.<br />

En fait, la grande dame du ciel peut également être identifiée à la planète Vénus, elle<br />

qui stationne bel <strong>et</strong> bien au-<strong>des</strong>sus du Lion quand elle fait halte dans le Cancer à cause<br />

d’une boucle de sa part à c<strong>et</strong> endroit, durant son déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique.<br />

Reste à savoir si Rhéa était c<strong>et</strong>te planète Vénus ou si, au contraire, elle était une autre<br />

figure cé<strong>les</strong>te.<br />

131. Cybèle <strong>et</strong> Matar Kubile / lien avec la Rhéa <strong>des</strong> Grecs <strong>et</strong> la Rhéa<br />

Silvia <strong>des</strong> Romains / rôle <strong>et</strong> place de Rémus <strong>et</strong> Romulus dans la variante<br />

sabéenne du récit associé à la fondation de Rome<br />

Et puisque nous avons évoqué la Grande Dame du Ciel, on notera que c<strong>et</strong>te dame<br />

apparaissait, sous le nom de Cybèle ou de Matar Kubile, sous <strong>les</strong> traits d’une montagne<br />

phrygienne.<br />

Par ailleurs, sous le nom de Rhéa Silvia (alias Rhéa <strong>des</strong> Bois – <strong>les</strong>quels bois avaient<br />

probablement pour pendant <strong>les</strong> Cèdres d’une Forêt (i.e. la Forêt <strong>des</strong> Cèdres) qui était<br />

gardée par le géant Humbaba dans le récit <strong>des</strong> aventures d’un héros - son nom est<br />

Gilgamesh - qui, accompagné d’Enkidu, se rendit à la Forêt <strong>des</strong> Cèdres affronter<br />

Humbaba - eux-mêmes, cèdres, symbolisant, probablement, <strong>les</strong> nuages de la Voie<br />

Lactée, ou, autre variante, <strong>les</strong> rayons du soleil lorsque celui-ci pénètre dans c<strong>et</strong>te Voie) ;<br />

bref, dans le cas qui nous occupe, la Dame du Ciel (ou la Grande Dame du Ciel) était,<br />

sous le nom de Rhéa Silvia, la mère <strong>des</strong> deux jumeaux Rémus <strong>et</strong> Romulus, eux qui<br />

passèrent à la postérité pour avoir fondé (<strong>et</strong> plus encore Romulus que Rémus) une cité<br />

royaume du nom de Rome qui eut pour premier roi un certain Romulus.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te cité royaume était représentée, sur le plan sabéen (<strong>et</strong> donc cé<strong>les</strong>te)<br />

par la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te située après la Voie Lactée côté Gémeaux (un après<br />

qui se réfère ici au déplacement <strong>des</strong> planètes, dans un sens Bélier, Taureau, Gémeaux,<br />

<strong>et</strong>c., le long de la ligne de l’Ecliptique), c’est à bon droit qu’on a pu voir en Romulus <strong>et</strong> en<br />

Rémus <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

En eff<strong>et</strong>, c’est bel <strong>et</strong> bien la constellation <strong>des</strong> Gémeaux (<strong>et</strong> notamment ses deux étoi<strong>les</strong><br />

Castor <strong>et</strong> Pollux) qui ouvre le chemin aux planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci<br />

arrivent en Terre Promise après avoir traversé la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et si Rémus <strong>et</strong> Romulus étaient <strong>les</strong> deux Gémeaux, le berger Faustulus était<br />

probablement représenté, quant à lui, par la constellation du Cocher.<br />

Quant à Mars, le père <strong>des</strong> deux jumeaux, il est la planète Mars lorsque celle-ci<br />

stationne dans <strong>les</strong> cornes du Taureau.<br />

Et parce que la Voie Lactée n’est pas loin, le dieu Mars réside dans <strong>des</strong> bois<br />

représentés par ses nuages, en compagnie d’une Rhéa Silvia qui, en s’accouplant avec lui<br />

à c<strong>et</strong> instant, conçoit <strong>les</strong> deux jumeaux Rémus <strong>et</strong> Romulus.<br />

Manière de dire que l’étoile Capella conçoit <strong>les</strong> deux Gémeaux lorsque la planète Mars<br />

traverse la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

132. Rhéa <strong>et</strong> Vesta (ou Hestia)<br />

Nonobstant ce qui précède, quand Rhéa Silvia sert une déesse du foyer appelée Vesta<br />

(ou Hestia), ce foyer est, dans la religion sabéenne, un feu du ciel en qui l’on peut voir,<br />

une fois encore, l’étoile Capella du Cocher.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Et à supposer que Vesta se distinguait de Rhéa, dans la mesure où la première<br />

nommée fut avalée, à l’instar de ses frères <strong>et</strong> sœurs - tous <strong>dieux</strong> olympiens - à<br />

l’exception du p<strong>et</strong>it Zeus, par son propre père, on peut voir dans la reine <strong>des</strong> foyers un<br />

personnage qui était ???? (la planète Vénus ????)<br />

Toujours à propos de Vesta, <strong>les</strong> documents à son suj<strong>et</strong> montrent que son culte fut<br />

introduit à Rome par Numa Pompilius (lequel vécut au VII e <strong>et</strong> au VI e sièc<strong>les</strong> avant J-C).<br />

Par ailleurs, si l’on en croit le ou <strong>les</strong> auteurs du site intern<strong>et</strong><br />

http://www.dicoperso.com/term/adaeaeb1acaba260,,xhtml), elle était surnommée « la<br />

sainte», ou «l'éternelle», ou «l'heureuse», ou «l'ancienne», ou encore «la mère».<br />

Sachant que la flamme incarnée par elle, était, selon <strong>les</strong> auteurs du même site,<br />

rallumée tous <strong>les</strong> ans le 1 er mars ; si, à partir de là, on prend, à c<strong>et</strong>te date précise, l’année<br />

700 BC comme point d’ancrage, on s’aperçoit, en étudiant le logiciel MyStars!, que l’étoile<br />

Capella se montrait visible dans le ciel (en gros, à la borne située au nord-est du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te) à 7 h 16.<br />

Reste à savoir si <strong>les</strong> vesta<strong>les</strong> allumaient le feu sacré à c<strong>et</strong>te heure-là.<br />

Bien entendu, de tel<strong>les</strong> considérations n’ont de valeur que si <strong>les</strong> Anciens honoraient le<br />

culte <strong>des</strong> astres. Dans le cas contraire, une déesse comme Vesta exprimait la flamme (ou<br />

le feu) au sens propre du terme, une flamme qui éclairait <strong>les</strong> différents foyers - ce qui<br />

faisait de la déesse incarnant c<strong>et</strong>te flamme la reine de la maison.<br />

Même constat à propos de Zeus (ou Jupiter) <strong>et</strong> <strong>des</strong> autres <strong>dieux</strong>. Ainsi, le Jupiter qui<br />

lançait la foudre n’avait probablement rien à voir avec la planète Jupiter (elle qui circule le<br />

long de la ligne de l’Ecliptique). Ou alors, si c’est le cas, il faut supposer que la planète<br />

stationne dans <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée. Et parce que celle-ci était probablement<br />

traversée, à c<strong>et</strong>te époque, par <strong>des</strong> comètes ou <strong>des</strong> nébuleuses, cel<strong>les</strong>-ci donnaient<br />

l’impression que le dieu Jupiter lançait la foudre, dans le ciel cosmique, à c<strong>et</strong> instant.<br />

Pour autant, si <strong>les</strong> mythes d’orage dont Zeus/Jupiter était l’acteur principal, n’avaient<br />

probablement, au départ, aucune connotation sabéenne, on peut leur en donner une dès<br />

que le dieu sera assimilé à la planète Jupiter. Même remarque à propos <strong>des</strong> autres<br />

personnages.<br />

133. Lien entre Rémus <strong>et</strong> Romulus d’un côté <strong>et</strong> <strong>les</strong> Dioscures de l’autre<br />

/ qui était la Grande Dame du ciel dans la variante sabéenne du récit ?<br />

A part cela, quand <strong>les</strong> Anciens (qui sont ici <strong>des</strong> Romains) faisaient de la mère de<br />

Romulus une Vestale, on peut considérer que ce Romulus-là est le Gémeau du Haut (luimême<br />

ayant pour mère une vestale représentée par l’étoile Capella du Cocher).<br />

Et quand le temple <strong>des</strong> Dioscures était élevé, sous la Rome antique, près du sanctuaire<br />

de Vesta, il l’était pour <strong>des</strong> Dioscures que l’on peut identifier, encore une fois, aux deux<br />

Gémeaux (<strong>et</strong>, plus précisément, à leurs étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux).<br />

Tout cela pour dire que « la gardienne <strong>des</strong> foyers ou <strong>des</strong> maisons » était non seulement<br />

un feu, mais aussi, sous la forme de l’étoile Capella, le plus haut <strong>des</strong> feux.<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> maisons dont la dame était la gardienne étaient <strong>les</strong><br />

planètes lorsque cel<strong>les</strong>-ci stationnent dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

En ce cas, la gardienne <strong>des</strong> foyers est l’étoile Zéta du Taureau (ou, éventuellement<br />

aussi, l’étoile Alnath), au lieu d’être l’étoile Capella du Cocher.<br />

C<strong>et</strong>te étoile se situant plus près de la ligne de l’Ecliptique que l’étoile Capella, peut-être<br />

faisait-elle mieux l’affaire qu’elle ! En revanche l’étoile Capella faisait assurément mieux<br />

l’affaire, si l’on part du principe : a) qu’elle est plus brillante que <strong>les</strong> autres étoi<strong>les</strong> citées<br />

ici ; <strong>et</strong> b) qu’elle stationnait au zénith, à tel moment de l’année, ce qui faisait d’elle la<br />

grande déesse du ciel.<br />

Mais peut-être c<strong>et</strong>te grande dame du ciel était-elle une autre figure que la gardienne<br />

<strong>des</strong> foyers.<br />

Maintenant, si l’on se réfère à l’iconographie, la grande dame du ciel était, en tant que<br />

potnia theron (alias «la maîtresse <strong>des</strong> animaux» - <strong>des</strong> animaux représentés, dans la<br />

variante sabéenne du récit, par <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations) montrée<br />

debout sur un lion (voire même sur deux lions).<br />

Vu ce qui précède, on peut voir dans c<strong>et</strong>te dame, au choix, l’étoile Capella du Cocher,<br />

ou, autre variante, la planète Vénus.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Quant aux deux lions sur <strong>les</strong>quels trône la déesse, ils sont alors représentés, au choix,<br />

par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri, ou, autre variante, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Aldébaran du<br />

Taureau <strong>et</strong> Antarès du Scorpion.<br />

Dans le premier cas, la dame est une étoile Capella qui, en stationnant au <strong>des</strong>sus de la<br />

constellation du Taureau, a, au-<strong>des</strong>sous d’el<strong>les</strong>, deux lions qui sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong><br />

Zéta Tauri.<br />

Dans le second cas, la grande dame stationne au zénith d’un ciel borné, à ses deux<br />

extrémités (<strong>les</strong>quels renvoient ici à l’occident d’un côté <strong>et</strong> à l’orient de l’autre), par l’étoile<br />

Aldébaran du Taureau s’agissant de l’orient, <strong>et</strong> par l’étoile Antarès du Scorpion s’agissant<br />

de l’occident.<br />

En résumé, on peut considérer que la grande dame du ciel <strong>et</strong> de la terre était<br />

représentée, au choix, par la planète Vénus ou par l’étoile Capella du Cocher, une grande<br />

dame qui s’appelait tour à tour :<br />

• Nout (<strong>et</strong> plus tard Isis), en Egypte ;<br />

• D utu uru Arinna uru Tulna (alias, « la grande déesse solaire de la cité d’Arinna <strong>et</strong> de<br />

la cité de Tul-na ») en pays hittite ;<br />

• Cybèle, ou Mâ, en Phrygie ;<br />

• Rhéa en Grèce (une Rhéa qui deviendra Héra par métathèse, encore que l’on puisse<br />

différencier le deux déesses en termes de planètes, d’étoi<strong>les</strong> ou de constellations),<br />

elle-même étant la grande épouse de Zeus ;<br />

• <strong>et</strong> Vesta, ou Rhéa Silvia, à Rome.<br />

134. Qui étaient <strong>les</strong> paires formées par <strong>les</strong> coup<strong>les</strong> Isis <strong>et</strong> Horus, Cybèle<br />

<strong>et</strong> Attis, <strong>et</strong> finalement Myrrha <strong>et</strong> Adonis, dans la variante sabéenne du<br />

récit ?<br />

Et quand <strong>les</strong> Anciens associaient la mère <strong>et</strong> son p<strong>et</strong>it (<strong>les</strong> paires étant représentés alors<br />

par Isis <strong>et</strong> Horus, ou par Cybèle <strong>et</strong> Attis, ou encore par Myrrha <strong>et</strong> Adonis, selon <strong>les</strong> régions<br />

ou <strong>les</strong> pays), ils associaient probablement l’étoile Capella au soleil, ou, autre variante, la<br />

planète Vénus au soleil, ou, troisième variante, la planète Vénus à la planète Mercure<br />

(comme en témoignent le ou <strong>les</strong> auteurs du site intern<strong>et</strong><br />

http://www.kulturica.com/adonis.htm).<br />

En fait, si l’on part du principe qu’Aphrodite est la planète Vénus, Mirrha, la mère du<br />

p<strong>et</strong>it, est forcément un autre personnage – par exemple, la Lune, elle qui couche avec un<br />

père du p<strong>et</strong>it qui est, au choix, la planète Saturne ou le P<strong>et</strong>it Chien (ce qui présuppose que<br />

la Lune stationne dans le Cancer, à c<strong>et</strong> instant, durant son déplacement le long de la ligne<br />

de l’Ecliptique).<br />

Ceci dit, quand la déesse Aphrodite confie le p<strong>et</strong>it à une Perséphone qui était à la fois<br />

l’épouse d'Hadès <strong>et</strong> la déesse <strong>des</strong> Enfers, c<strong>et</strong>te Perséphone (alias Persipnaï) joue le<br />

même rôle que la déesse sumérienne Ereshkigal lorsque celle-ci accueillait Nergal dans la<br />

Grande Terre d’en bas, ou le même rôle que la déesse Siduri lorsque celle-ci accueillait<br />

Gilgamesh dans son cabar<strong>et</strong>.<br />

En eff<strong>et</strong>, au même titre que Gilgamesh incarnait la planète Mercure lorsqu’elle celle-ci<br />

côtoie une étoile Procyon au nom poétique de Siduri (variante Si-irdu), ou une étoile<br />

Procyon au nom poétique d’Ereshkigal (mot qui signifie, en gros, « la Souveraine de la<br />

Grande Terre d’En Bas»); au même titre Adonis stationne, en tant qu’expression de la<br />

planète Mercure, près de ladite étoile (elle-même étant représentée alors par Perséphone<br />

- alias Persipnaï).<br />

Ceci dit, on peut également voir en Adonis le soleil. C’est alors lui, soleil, qui stationne<br />

près de l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien lorsqu’il est adopté par une Perséphone qui, vu<br />

son affection pour l’enfant, refusera de le rendre à Aphrodite, obligeant <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> à décider<br />

de son sort, eux qui décident alors que l’enfant passera un tiers de sa vie auprès<br />

d’Aphrodite, un deuxième tiers auprès de Perséphone, <strong>et</strong> le troisième tiers auprès de qui il<br />

voudra.<br />

On peut donc en déduire que le soleil passera un tiers de son temps avec la planète<br />

Vénus, <strong>et</strong> un autre tiers avec l’étoile Procyon. Et comme Vénus ne cesse d’accompagner<br />

le soleil, Mars, jaloux, fonce comme un sanglier sur le soleil <strong>et</strong> le b<strong>les</strong>se à la cuisse.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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En réalité, dans la mesure où la planète Mars court moins vite que le soleil durant leur<br />

déplacement respectif le long de la ligne de l’Ecliptique, elle ne peut pas foncer sur lui.<br />

A partir de là, de deux choses l’une : ou bien la planète Mars fait une boucle qui lui<br />

perm<strong>et</strong> de foncer sur un soleil qui est en train de se rapprocher de lui à gran<strong>des</strong><br />

enjambées ; ou bien Adonis incarne la planète Mercure au lieu d’incarner le soleil, une<br />

planète Mercure qui, en faisant une boucle, est rattrapée par la planète Mars - elle-même<br />

étant représentée par un dieu Mars qui fonce, tel un sanglier, sur Adonis à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et comme Adonis meurt à ce moment-là, cela signifie que la planète représentée par lui<br />

(à savoir Mercure) a quitté, au choix, la partie visible du Taureau pour la Voie Lactée<br />

située à proximité, ou, ce qui est déjà plus probable (du moins si l’on considère que<br />

Perséphone est l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien) le Cancer pour le Lion.<br />

135. Un détour auprès de la Sumérienne Innana <strong>et</strong> de sa sœur<br />

Ereshkigal<br />

Dans un registre analogue, quand la déesse Inanna (on est là dans la mythologie<br />

sumérienne) ôte tous ses bijoux avant de fréquenter, aux enfers, sa sœur Ereshkigal, afin<br />

de négocier avec elle la promesse selon laquelle son fils époux (son nom est Dumuzi)<br />

passera une moitié de l’année avec elle <strong>et</strong> l’autre moitié de l’année avec sa sœur<br />

Ereshkigal aux enfers, on peut considérer que ce Dumuzi-là, au lieu d’être la constellation<br />

d’Orion (son nom sumérien est Sib-zi-anna), est, au choix, le soleil ou la planète Mercure.<br />

En l’occurrence, la planète Vénus (son nom est Inanna) est <strong>des</strong>cendue dans le monde<br />

d’en bas (ou, ce qui revient au même, dans la partie invisible du ciel), négocier avec une<br />

Ereshkigal qui est, au choix, l’étoile Sirius du Grand Chien, ou, autre variante, l’étoile<br />

Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, un accord par lequel le soleil passera la moitié de l’année dans la<br />

partie visible du ciel, <strong>et</strong> l’autre moitié dans sa partie invisible (étant entendu que l’étoile<br />

représentée par Ereshkigal stationne à c<strong>et</strong> endroit).<br />

Maintenant, supposons que le berger Dumuzi, était réellement, sous ses traits de Mère<br />

Dragon cé<strong>les</strong>te (en sumérien : ama-ushumgal-anna, titre que certains assyriologues, à<br />

l’exemple de Karel van der Toorn, ont traduit par «le Seigneur Dragon du Ciel»), la<br />

constellation d’Orion (un Orion qui s’appelait, en sumérien, Sib-zi-anna).<br />

En ce cas, la lecture <strong>des</strong> logiciels d’astronomie montre qu’Orion passe effectivement la<br />

moitié de sa vie dans la partie visible du ciel, <strong>et</strong> l’autre moitié dans sa partie invisible.<br />

Pour le prouver, nous allons nous transporter sous le ciel de Bagdad, au moyen du<br />

logiciel Mystars 2.7, à une date qui est le 14 juin de l’année 1157 BC, <strong>et</strong> à une heure qui<br />

est 3h 48’ 15’’ :<br />

Sous ce ciel, à c<strong>et</strong>te date-là <strong>et</strong> à c<strong>et</strong>te heure-là, on peut faire le constat suivant :<br />

• la planète Vénus est encore visible (elle qui disparaîtra sous l’horizon le jour suivant).<br />

• Orion est en train de se lever (en d’autres termes, il est en train de quitter la partie<br />

invisible du ciel pour sa partie visible)<br />

• l’étoile Sirius se situe, quant à elle, dans la partie invisible du ciel.<br />

Et parce que Vénus (alias Inanna/Ishtar) aura complètement disparu, sous l’horizon, à<br />

la date du 10 juill<strong>et</strong> de l’année BC 1157, c’est comme si elle avait perdu tous ses bijoux à<br />

c<strong>et</strong> instant.<br />

Quant à son compagnon Dumuzi (alias la constellation d’Orion), il est entièrement<br />

remonté dans la partie visible du ciel quand Vénus/Inanna visite Sirius/Ereshkigal dans la<br />

partie invisible du ciel (partie invisible que <strong>les</strong> Anciens identifiaient aux enfers).<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où Orion se rend entièrement visible dès le 30 juin de l’année<br />

BC 1157, quand Inanna <strong>des</strong>cend aux enfers, elle ne trouve point son compagnon à c<strong>et</strong><br />

endroit. Le personnage qu’elle trouve est sa sœur Ereshkigal (alias l’étoile Sirius du Grand<br />

Chien), avec qui elle négocie le contrat selon lequel Orion (alias Dumuzi) passera la moitié<br />

de sa vie dans la partie du ciel visible (partie habitée ici par la planète Vénus), <strong>et</strong> l’autre<br />

moitié dans la partie invisible du ciel (partie habitée par l’étoile Sirius).<br />

Ceci dit, dans la mesure où Orion croise Vénus à la hauteur même de l’horizon (étant<br />

entendu que Vénus est en train de <strong>des</strong>cendre, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, comparée à un<br />

Orion qui est en train de faire le chemin inverse), il faut choisir une date très précise<br />

(comme, par exemple, celle figurant ci-<strong>des</strong>sus), au moyen d’un logiciel d’astronomie, pour<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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pouvoir constater le fait. A l’inverse, sans l’aide dudit logiciel, il est absolument impossible<br />

d’interpréter correctement le mythe.<br />

136. Un r<strong>et</strong>our à la Grande Dame du Ciel<br />

Pour l’heure la question n’est pas là, mais de constater qu’on peut faire de la grande<br />

dame <strong>et</strong> mère <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> un personnage qui ressemble tantôt à la planète Vénus, tantôt à<br />

l’étoile Sirius, tantôt enfin à l’étoile Capella du Cocher.<br />

Dans le cas d’Inanna, c<strong>et</strong>te dame semble être la planète Vénus.<br />

Quant à sœur Ereshkigal, si Dumuzi est le soleil, on peut voir en elle, au choix, l’étoile<br />

Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, ou l’étoile Sirius du Grand Chien. En revanche si ce même<br />

Dumuzi est la constellation d’Orion, Ereshkigal est alors l’étoile Sirius du Grand Chien.<br />

L’étoile Sirius est la dame du Grand En bas en ce sens qu’elle se lève très au sud, <strong>et</strong> se<br />

couche également très au sud sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

137. Les deux premières épouses de Zeus / Zeus <strong>et</strong> le serpent Python<br />

Pour en revenir à la mythologie grecque, nous avons vu que Zeus, une fois adulte, a eu<br />

une première épouse nommée Métis, <strong>et</strong> une seconde épouse nommée Thémis.<br />

Métis était la fille d’une Thétys qui habitait à l’extrémité de l’occident, au pays <strong>des</strong><br />

Hespéri<strong>des</strong> (là où le soleil se couche), <strong>et</strong> qui avait pour époux Océanus.<br />

On peut donc considérer que c<strong>et</strong>te Thétys-là se situe du côté <strong>des</strong> constellations<br />

d’Eridanus <strong>et</strong> de Persée.<br />

Maintenant, si Océanus, au lieu d’incarner la constellation d’Eridanus, incarnait la Voie<br />

Lactée, son épouse se situe forcément à proximité de sa partie sud (ce qui nous renvoie<br />

du côté de l’étoile Sirius).<br />

Quant à Thémis, suivant le ou <strong>les</strong> auteurs du<br />

site http://www.mythologie.ca/<strong>dieux</strong>/themis.html, elle avait le profil suivant :<br />

Elle fut la deuxième épouse de Zeus <strong>et</strong> mère <strong>des</strong> Heures, <strong>des</strong> Moires, <strong>des</strong> Nymphes de<br />

l'Eridan <strong>et</strong> d'Astrée. Elle siégeait au côté de Zeus sur l'Olympe puisqu'elle était sa<br />

conseillère. Thémis créa à Delphes un sanctuaire où vivait un Oracle que <strong>les</strong> gens<br />

venaient consulter. Python, un serpent était le gardien de l'endroit, mais le dieu Apollon le<br />

tua, <strong>et</strong> le remplaça. Thémis lui enseigna l'art de la divination <strong>et</strong> il devint l'Oracle de<br />

Delphes.<br />

Le serpent Python étant, au choix, la Voie Lactée, l’Hydre ou le Lynx, on peut en<br />

déduire qu’Apollon, qui représente ici, au choix, le soleil ou la planète Mercure, traverse<br />

<strong>les</strong> figures suivantes lorsqu’il vainc le serpent : il traverse la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux, si Python est son expression ; il traverse le Cancer si Python est le Lynx ; <strong>et</strong> il<br />

traverse le Lion ou la Vierge si Python est l’Hydre.<br />

Ceci dit, nous ne voyons guère, pour ce qui nous concerne, quel est, dans un pareil<br />

contexte, la définition sabéenne de Thémis.<br />

Certes, si l’on sait qu’elle était la mère de Moires (appelées Parques sur le domaine<br />

romain) qui étaient el<strong>les</strong>-mêmes <strong>les</strong> « couseuses » du <strong>des</strong>tin, peut-être était-elle le même<br />

personnage que la Méduse.<br />

Et encore, sachant qu’Astrée était, comme Tithon, la constellation du Taureau (ou,<br />

autre variante, son étoile Aldébaran) ; <strong>et</strong> sachant également que l’Olympe se situe dans la<br />

partie visible <strong>des</strong> Gémeaux ou dans le Cancer, on peut en déduire que <strong>les</strong> Moires <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

Heures se situent de ce côté-là plutôt que du côté d’une Méduse qui, sous ses traits de<br />

comète Pons Brooks, se manifestait du côté de Pégase, <strong>des</strong> Poissons <strong>et</strong> du Bélier.<br />

Et à supposer que <strong>les</strong> Moires étaient représentées par trois <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> associées à la<br />

Grande Ourse ou au P<strong>et</strong>it Lion, peut-être Thémis stationne-t-elle, en tant qu’étoile, à<br />

proximité.<br />

D’après certaines sources, Thémis était la sœur de Phoebé à la couronne d’or.<br />

De ce personnage, le ou <strong>les</strong> auteurs du site :<br />

http://static.wikipedia.org/new/wikipedia/fr/artic<strong>les</strong>/p/h/%C5%93/Ph%C5%93b%C3%A9_<br />

%28Titanide%29_0df1.html<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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donnent la <strong>des</strong>cription suivante :<br />

Phœbé (Titanide)<br />

Dans la mythologie grecque, Phœbé (en grec ancien Φοίϐη / Phoíbê, « brillante ») est<br />

une Titanide, fille d'Ouranos (le Ciel) <strong>et</strong> de Gaïa (la Terre).<br />

Dans sa Théogonie, Hésiode parle de « Phœbé à la couronne d'or » (v. 136). Mariée à<br />

son frère Coéos, elle en a Léto <strong>et</strong> Astéria (Diodore cependant ne mentionne pas Astéria).<br />

Elle est traditionnellement associée à la lune <strong>et</strong> à Artémis, avec qui elle est parfois<br />

confondue.<br />

Selon l'introduction <strong>des</strong> Euméni<strong>des</strong> d'Eschyle, elle reçoit le contrôle de l'oracle de<br />

Delphes après sa sœur Thémis, <strong>et</strong> le transm<strong>et</strong> à Apollon comme cadeau d'anniversaire<br />

(ce qui expliquerait l'épithète phoibos du dieu).<br />

Après avoir lu ce texte, on peut considérer que Thémis <strong>et</strong> Phoebé désignent, au choix,<br />

<strong>les</strong> planètes Vénus <strong>et</strong> Lune ; ou, autre variante, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations dont le<br />

propre est de stationner, ou bien dans la Voie Lactée côté Gémeaux, ou bien au-delà de<br />

c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Quant à la couronne d’or dressée sur la tête de Phoébé, elle représente, au choix, le<br />

soleil (lequel s’est alors engagé dans la Voie Lactée), ou, autre variante, la nébuleuse du<br />

crabe (encore que celle-ci n’existait pas encore sous l’antiquité puisqu’elle est née,<br />

d’après <strong>les</strong> Chinois, en l’année 1024 de l’ère chrétienne).<br />

Maintenant supposons que c<strong>et</strong>te couronne d’or était représentée par l’étoile Capella. En<br />

ce cas, Phoebé est l’étoile Th<strong>et</strong>a du Cocher, comparée à une Thémis qui est l’étoile<br />

Menkalikan du Cocher.<br />

Et si la couronne était représentée par la Grande Ourse, Phoebé était alors l’étoile<br />

Capella, comparée à une Thémis qui était alors l’étoile Menkalinan.<br />

Et peut-être c<strong>et</strong>te Grande Ourse désignait-elle la couronne cylindrique (appelée polos)<br />

que la déesse Héra avait sur la tête, une Héra qui s’appelle Cybèle quand la couronne<br />

cylindrique ressemble à une couronne en forme de murail<strong>les</strong> ou de tours.<br />

Maintenant, supposons que la couronne posée sur la tête de la déesse avait la forme<br />

de deux tours, au lieu d’avoir la forme d’une seule tour.<br />

En ce cas, ces deux tours sont représentées par la Grande Ourse d’un côté <strong>et</strong> par le<br />

Dragon de l’autre.<br />

Quant à Héra ou à Cybèle, quelle que soit la forme de la couronne posée sur sa tête,<br />

elle était représentée par l’étoile Capella.<br />

Quant au sanctuaire de l’Oracle, peut-être désignait-il l’espace traversé par le soleil <strong>et</strong><br />

par <strong>les</strong> autres planètes (dont Mercure) lorsque cel<strong>les</strong>-ci s’engagent dans la Voie Lactée<br />

côté Taureau Gémeaux.<br />

Maintenant, supposons que la couronne en forme de cylindre était un cône. Ce cône-là<br />

désigne alors la constellation du Cocher (laquelle a bel <strong>et</strong> bien la forme d’un cône).<br />

Seulement voilà, si ce cône est le Cocher, Héra <strong>et</strong> Cybèle étaient d’autres figures<br />

astra<strong>les</strong> que l’étoile Capella.<br />

Ceci dit, dans la mesure où la Grande Ourse ressemble bien plus, vu sa configuration,<br />

à un cône que le Cocher, on ne comm<strong>et</strong>tra pas trop d’erreur en identifiant Héra ou Cybèle<br />

à l’étoile Capella du Cocher.<br />

Nonobstant, quand Vénus a un dôme appelé polos sur la tête, c<strong>et</strong>te Vénus là est une<br />

planète Vénus qui, au lieu stationner au-<strong>des</strong>sous du Cocher (elle traverse alors la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux), stationne au-<strong>des</strong>sous de la Grande Ourse (ce qui<br />

présuppose qu’elle-même traverse la partie visible <strong>des</strong> Gémeaux ou le Cancer durant son<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique).<br />

Tout cela pour dire que si Phoebé était, avec sa couronne d’or posée sur la tête, l’étoile<br />

Capella du Cocher, sa sœur Thémis était probablement représentée par l’étoile<br />

Menkalinan du Cocher.<br />

C’est alors elle qui assiste, depuis l’Olympe neigeux, un époux qui, sous le nom de<br />

Zeus, est la planète Jupiter, elle-même stationnant dans la Voie Lactée côté Gémeaux à<br />

c<strong>et</strong> instant (une Voie Lacée dont <strong>les</strong> nuages ressemblent ici à de la neige).<br />

Certes, dans la mesure où Thémis incarne la Justice, on aurait volontiers vu en elle la<br />

constellation de la Balance si c<strong>et</strong>te dernière ne se tenait à bonne distance d’un Olympe qui<br />

est lui-même situé, ou bien dans la partie visible <strong>des</strong> deux Gémeaux, ou bien dans le<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Cancer (comparé à un Olympe neigeux qui se situe, quant à lui, dans la Voie Lactée côté<br />

Gémeaux).<br />

138. L’enfance de Zeus à l’aune du sabéisme / qui est l’aigle qui<br />

transporta Zeus de l’île de Naxos au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la<br />

Troade ?/ qui sont <strong>les</strong> Titans que Zeus combattit au somm<strong>et</strong> de ce<br />

mont ?<br />

A en croire la légende, Zeus, avant de trôner sur l’Olympe, avait combattu<br />

victorieusement <strong>les</strong> Titans au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la Troade. Et avant de <strong>les</strong> combattre<br />

victorieusement, il avait passé son enfance dans une grotte de telle montagne de l’île<br />

crétoise où il avait été nourri avec le lait de la chèvre Amalthée.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que la planète Jupiter se tient dans la Voie Lactée<br />

côté Taureau Gémeaux lorsqu’elle est nourrie par une chèvre représentée ici par l’étoile<br />

Capella du Cocher.<br />

Et quand le p<strong>et</strong>it Zeus, une fois convenablement nourri, aura traversé la Voie Lactée, il<br />

montera s’installer sur l’Olympe, en grand roi du ciel qu’il est devenu.<br />

Et parce que son animal fétiche (à savoir l’Aigle) l’a transporté de sa caverne crétoise,<br />

d’abord sur l’île de Naxos, <strong>et</strong> ensuite au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la Troade, où il affrontera<br />

<strong>les</strong> Titans, on peut considérer qu’avant de trôner sur l’Olympe, il affronte <strong>des</strong> Titans qui<br />

sont représentés ici par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée (<strong>et</strong> non point par <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong><br />

planètes qui, du fait de leur stationnement dans la Voie Lactée, étaient également appelés<br />

Titans - à l’instar, par exemple, d’un Cronos <strong>et</strong> d’une Rhéa qui étaient tous <strong>les</strong> deux <strong>les</strong><br />

parents d’une classe de <strong>dieux</strong> appelés Olympiens en raison de leur stationnement sur un<br />

mont Olympe qui se situe lui-même - dans la variante de sabéenne du récit - dans la<br />

partie visible (car non couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong> Gémeaux, ainsi que dans le<br />

Cancer.<br />

En résumé, il ne faut pas confondre <strong>des</strong> Titans qui sont, dans le cas présent, <strong>les</strong><br />

nuages de la Voie Lactée, avec une classe de Titans qui, en étant <strong>les</strong> géniteurs <strong>des</strong> <strong>dieux</strong><br />

olympiens, incarnent <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> planètes dont la particularité est de stationner<br />

dans la Voie Lactée.<br />

Ces étoi<strong>les</strong> ou ces planètes étant liées ensemble par <strong>les</strong> nuages en question, el<strong>les</strong><br />

portent alors le nom (hittite) de «tittanu» (dont on fera Titans, ou Titani<strong>des</strong>).<br />

Quant à l’aigle qui porte le soleil ou Jupiter sur <strong>les</strong> hauteurs, on peut voir en lui, une fois<br />

encore, la Voie Lactée.<br />

En eff<strong>et</strong>, lorsque la planète concernée traverse la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux,<br />

elle est encore en train de monter, en termes d’altitude, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, elle qui<br />

atteint son point maximum, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, une<br />

fois parvenue dans la constellation du Cancer.<br />

Et ce qui vaut pour le soleil vaut également pour la planète Jupiter (à supposer que<br />

Zeus fût son expression).<br />

Maintenant, supposons que quand Zeus voyageait sur son aigle depuis l’île de Naxos<br />

jusqu’au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la Troade, il incarnait une planète (qu’il s’agisse du soleil<br />

ou de Jupiter) qui se déplace dans une zone du planisphère cé<strong>les</strong>te comprise entre le<br />

Sagittaire ou le Capricorne d’un côté, <strong>et</strong> la Voie Lactée située côté Taureau de l’autre.<br />

En ce cas, l’aigle qui le porte sur son dos est tout bonnement la constellation de l’Aigle.<br />

On notera au passage qu’Aglaosthène est le seul auteur grec à évoquer un pareil<br />

épisode, <strong>et</strong>, qui plus est, sans mentionner que l’aigle porte le dieu - c<strong>et</strong> aigle qui - si l’on en<br />

croit un Char<strong>les</strong> François Dupuis qui a lu Aglaosthène - se borne simplement à donner à<br />

Zeus <strong>des</strong> augures favorab<strong>les</strong> lorsque ce dernier, maintenant qu’il a quitté son île crétoise<br />

<strong>et</strong> s’est installé en c<strong>et</strong>te île de Naxos où il est nourri, interroge le ciel par une offrande. Et<br />

parce que le ciel lui répond, par un vol de l’aigle, que <strong>les</strong> augures sont favorab<strong>les</strong> à<br />

l’entreprise qui consiste pour lui à aller combattre <strong>les</strong> Titans au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la<br />

Troade, Zeus remerciera l’aigle en le plaçant au ciel sous la forme d’une constellation.<br />

La trame du récit étant posée, son interprétation sabéenne se lit de la manière<br />

suivante :<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Zeus, dans la séquence susmentionnée, incarne une planète soleil ou une planète<br />

Jupiter qui stationne pour l’heure dans le Sagittaire ou le Capricorne, ce qui prouve que la<br />

constellation de l’Aigle est en train de se lever.<br />

C’est donc elle, constellation de l’Aigle qui n’est pas encore une vraie constellation au<br />

moment où elle se situe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, <strong>et</strong> qui deviendra telle en<br />

passant au <strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là (ce qui prouve qu’elle-même se lève à c<strong>et</strong> instant) ;<br />

c’est elle, disions-nous, qui emmène la planète Jupiter ou le soleil vers <strong>des</strong> Titans qui sont<br />

représentés, ou bien par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux, ou<br />

bien par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées à Persée, au Taureau ou au Cocher,<br />

En d’autres termes, quand <strong>les</strong> textes nous informent que Zeus catastérisera l’aigle sous<br />

la forme de la constellation du même nom, il faut comprendre par là que l’aigle au profil de<br />

devin qui est interrogé par Zeus, c<strong>et</strong> aigle-là se présente déjà sous la forme d’une<br />

constellation avant d’être mis au ciel par le grand dieu.<br />

Mais parce que la constellation de l’Aigle n’est pas, avant d’être mise au ciel, visible sur<br />

le planisphère cé<strong>les</strong>te, elle n’est pas non plus, à c<strong>et</strong> instant, une vraie constellation. En<br />

eff<strong>et</strong>, dans la mesure où <strong>les</strong> observateurs du ciel ne la voient pas à c<strong>et</strong> instant, c’est<br />

comme si elle n’existait pas. Et parce qu’elle n’existe que sous la forme subrogée de la<br />

pensée, <strong>les</strong> auteurs du récit appellent, à c<strong>et</strong> instant, aigle un personnage qui est la<br />

constellation de l’Aigle.<br />

C<strong>et</strong> aigle va devenir réellement la constellation de l’Aigle après que celle-ci aura passé<br />

au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon. Et comme la planète Jupiter se situe non loin d’elle à<br />

c<strong>et</strong> instant, c’est comme si Zeus avait catastérisé l’aigle. En d’autres termes, quand Zeus<br />

m<strong>et</strong> l’oiseau au ciel sous la forme de la constellation de l’Aigle, cela signifie que c<strong>et</strong>te<br />

dernière a quitté la partie invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te, <strong>et</strong> ce non seulement pour sa<br />

partie visible, mais pour une station du ciel qui, de son propre point de vue, représente le<br />

zénith.<br />

Et parce que la figure cé<strong>les</strong>te est représentée ici par la constellation de l’Aigle, cela<br />

signifie que la planète incarnée par Zeus (qu’il s’agisse de Jupiter ou du soleil) est en train<br />

de quitter la Voie Lactée côté Sagittaire, au moment où l’aigle prend son envol.<br />

Et la même planète de stationner dans le Verseau quand la constellation de l’Aigle<br />

parvient à l’endroit du ciel qui représente pour elle son zénith.<br />

Et tandis que la planète incarnée par Zeus (qu’il s’agisse de Jupiter ou du soleil) est en<br />

train de rejoindre la constellation <strong>des</strong> Poissons, la constellation de l’Aigle, elle, a quitté ses<br />

hauteurs cé<strong>les</strong>tes depuis belle lur<strong>et</strong>te, elle qui est en train de re<strong>des</strong>cendre, du côté de<br />

l’occident, en direction de la ligne de l’horizon.<br />

Et parce que le grand dieu, après avoir stationné dans <strong>les</strong> Poissons, fréquentera le<br />

Bélier <strong>et</strong> le Taureau, une fois dans le Taureau, précisément, il sera confronté à <strong>des</strong> Titans<br />

qui sont représentés, dans la version sabéenne du récit, ou bien par <strong>les</strong> nuages de la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux, ou bien par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associés à Persée, au Taureau ou<br />

au Cocher.<br />

Et à supposer que <strong>les</strong> Titans étaient représentés par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée,<br />

dans la mesure où il vaincra ces Titans-là avec le concours <strong>des</strong> Cyclopes, on peut voir<br />

dans ces derniers <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>.<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> Cyclopes ou <strong>les</strong> murail<strong>les</strong> cyclopéennes étaient <strong>les</strong><br />

nuages de la Voie Lactée.<br />

En ce cas, <strong>les</strong> Titans combattus par le maître de l’Olympe sont représentés, ou bien par<br />

Orion <strong>et</strong> ses étoi<strong>les</strong>, ou bien par <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qui appartiennent - comme nous l’avons<br />

souligné tout à l’heure - au Cocher, au Taureau ou à Persée.<br />

Et le grand dieu de vaincre <strong>les</strong> Titans avec le concours de Cyclopes qui autrefois<br />

l’avaient combattu.<br />

On r<strong>et</strong>rouve, notons-le en passant, le même genre de revirement (ici de la part <strong>des</strong><br />

Cyclopes) dans le Livre de Josué associé à l’Ancien Testament de la Bible.<br />

Ainsi, quand le peuple de Gabaon, dans sa lutte contre <strong>les</strong> Amoréens, se rallie à Josué<br />

<strong>et</strong> aux siens après <strong>les</strong> avoir combattus, incarne-t-il, possiblement, <strong>des</strong> nuages de la Voie<br />

Lactée qui s’associent pour l’heure aux planètes du système solaire dans leur lutte<br />

commune contre <strong>des</strong> Amoréens représentés par Orion <strong>et</strong> ses étoi<strong>les</strong>.<br />

Quant à la troupe divine (représentée ici par Josué <strong>et</strong> <strong>les</strong> siens), en tant qu’assemblée<br />

formée par <strong>les</strong> planètes du système solaire, elle stationne déjà dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau lorsque Orion a été vaincu par elle, un Orion qui voit arriver au-<strong>des</strong>sus de lui la<br />

Voie Lactée lorsque lui-même se couche, avec ses étoi<strong>les</strong>, à l’occident.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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139. Rôle <strong>des</strong> trois cyclopes géants, dans la variante sabéenne du récit<br />

Et si <strong>les</strong> Titans étaient <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée, la victoire du héros consiste à <strong>les</strong><br />

traverser, chose qu’il fait en quittant la constellation du Taureau pour celle <strong>des</strong> deux<br />

Gémeaux.<br />

Et parce qu’il peut compter, à c<strong>et</strong> instant, sur <strong>les</strong> trois cyclopes géants, on peut identifier<br />

ces derniers, par exemple, aux amas d’étoi<strong>les</strong> M36 M37 <strong>et</strong> M38 appartenant à la<br />

constellation du Cocher ; ou, autre variante, à l’amas M35 <strong>des</strong> Gémeaux ainsi qu’aux deux<br />

amas M36 <strong>et</strong> M37 du Cocher.<br />

Une fois sortis de la Voie Lactée côté Gémeaux, la planète soleil ou la planète Jupiter a<br />

tout l’espace devant elle, c<strong>et</strong> espace où elle continue de grimper jusqu’à atteindre son<br />

point zénithal, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, au moment où<br />

elle pénètre dans la partie <strong>des</strong> Gémeaux située côté Cancer, ou dans le Cancer lui-même.<br />

C’est donc à c<strong>et</strong> instant précis que le soleil ou la planète Jupiter (étant entendu que<br />

Zeus est l’expression de l’une ou l’autre de ces planètes) trône au somm<strong>et</strong> de l’Olympe.<br />

Et ce qui vaut pour le soleil, vaut également pour <strong>les</strong> autres planètes du système solaire<br />

(Vénus, Mercure, Jupiter, <strong>et</strong>c.).<br />

Et parce que <strong>les</strong> planètes sont représentées ici par <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> olympiens, ces derniers<br />

ont pu compter sur un Zeus qui, en vainquant <strong>les</strong> Titans, incarne une planète qui a<br />

traversé victorieusement, ou bien le secteur de l’Ecliptique dominé par Orion <strong>et</strong> ses étoi<strong>les</strong><br />

(el<strong>les</strong> que l’on peut d’ailleurs associer également à Persée, ou au Cocher, ou encore au<br />

Taureau), ou bien le secteur de l’Ecliptique dominé par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée, ou<br />

bien encore le secteur de l’Ecliptique dominé par <strong>les</strong> amas stellaires susmentionnés.<br />

Ceci dit, le profil <strong>des</strong> trois Cyclopes semble correspondre assez bien à une Voie Lactée<br />

qui était dotée de trois têtes, sous <strong>les</strong> traits du dieu démon Tricéphale, dans l’Inde<br />

védique.<br />

Ces trois têtes représentent <strong>les</strong> trois gran<strong>des</strong> masses de la Voie Lactée durant son<br />

propre déplacement, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, par rapport, d’une part aux points<br />

cardinaux de l’univers, <strong>et</strong> d’autre part à <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s mobi<strong>les</strong> représentés par <strong>les</strong> planètes<br />

durant leur rétrogradation le long de la ligne de l’Ecliptique. [a]<br />

[Note a : Et puisque nous parlons de déplacement de la Voie Lactée sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, c’est le moment de préciser ceci : si l’on regarde le ciel depuis la terre, on<br />

constate que toutes <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> y sont mobi<strong>les</strong> exceptée celle qui tient lieu de pôle nord<br />

cé<strong>les</strong>te. Et encore, même celle-ci se déplacera, avec le temps, en raison de la précession<br />

<strong>des</strong> équinoxes. Pour mieux dire, à chaque fois que la précession fait sentir ses eff<strong>et</strong>s, c’est<br />

une autre étoile qui joue le rôle de pôle nord cé<strong>les</strong>te].<br />

Ceci étant dit, on peut également identifier le Tricéphale védique au chien grec Cerbère,<br />

ce qui rend caduc la comparaison faite tout à l’heure entre le premier nommé <strong>et</strong> <strong>les</strong> trois<br />

Cyclopes.<br />

Bref, on peut considérer que nos trois cyclopes sont représentés, dans la variante<br />

sabéenne du récit, par <strong>les</strong> gran<strong>des</strong> masses de la Voie Lactée. Et tandis que <strong>les</strong> planètes<br />

(<strong>et</strong> notamment celle de Jupiter qui est représentée ici par Zeus) se disputent avec ces<br />

masses lorsqu’el<strong>les</strong> traversent la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, <strong>les</strong> trois cyclopes<br />

se rallieront à ce même Zeus (<strong>et</strong> donc à la planète Jupiter) lorsque ce dernier combattra<br />

<strong>les</strong> Titans au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la Troade.<br />

On peut donc en déduire que la planète en question stationne dans la première partie<br />

du Taureau lorsque Zeus combat <strong>des</strong> Titans représentés en l’occurrence par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

d’Orion.<br />

Et parce que ce même Orion va quitter la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te (sousentendu<br />

: en traversant la ligne de l’horizon à la hauteur de l’occident), en ayant, au<strong>des</strong>sus<br />

de lui, la Voie Lactée, <strong>les</strong> trois Cyclopes géants assistent bel <strong>et</strong> bien Zeus dans<br />

son combat victorieux contre <strong>les</strong> Titans.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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191


140. Rôle joué par Cronos, dans la variante sabéenne du récit, lorsqu’il<br />

dévore ses propres enfants / rôle <strong>et</strong> place, dans un pareil contexte, du<br />

Zeus enfant nouveau né<br />

Notons encore une fois, pour la bonne règle, que ces Titans-là ne sont pas <strong>les</strong> mêmes<br />

que <strong>les</strong> Titans ou Titani<strong>des</strong> auxquels appartenaient Cronos <strong>et</strong> Rhéa.<br />

En eff<strong>et</strong>, on peut considérer que <strong>les</strong> parents <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> olympiens, sont, ou bien <strong>des</strong><br />

planètes (Saturne, Vénus), ou bien <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées à <strong>des</strong> constellations tel<strong>les</strong> que<br />

Persée, le Cocher ou le Taureau.<br />

Supposons, à partir de là, que Cronos était la planète Saturne. En ce cas, il dévore ses<br />

propres enfants lorsque <strong>les</strong> planètes rapi<strong>des</strong> le dépassent dans <strong>les</strong> cornes du Taureau,<br />

ou, autre variante, lorsqu’el<strong>les</strong> le dépassent dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et si Cronos était lui-même la Voie Lactée (une Voie perçue ici côté Taureau Gémeaux)<br />

il avale ses enfants - qui, rappelons-le, sont <strong>les</strong> planètes du système solaire - lorsque<br />

cel<strong>les</strong>-ci disparaissent à l’intérieur.<br />

En revanche, si ce même Cronos était représenté par l’Hydre, c’est dans la<br />

constellation du Lion que <strong>les</strong> planètes s’agglomèrent lorsqu’el<strong>les</strong> sont avalées par ce père<br />

au tempérament dévoreur.<br />

Pour en revenir au contenu du mythe qui nous intéresse ici, nous avons vu que Zeus,<br />

après avoir vaincu <strong>les</strong> Titans, s’installe sur l’Olympe en grand seigneur qu’il est devenu.<br />

Cela signifie donc que la planète incarnée par lui (qu’il s’agisse de Jupiter ou du soleil)<br />

a déjà dépassé l’étoile Mebsuta <strong>des</strong> Gémeaux ou, autre variante, l’étoile Wasat associée à<br />

ces mêmes Gémeaux [a], lorsqu’elle trône au somm<strong>et</strong> de l’Olympe.<br />

[Note a : Dans le premier cas, la Voie Lactée est une bande large qui incorpore en son<br />

sein <strong>les</strong> nuages non denses ; dans le second cas, elle est une bande étroite qui<br />

n’incorpore en elle que <strong>les</strong> nuages denses]<br />

Quant aux autres planètes (qui représentent <strong>les</strong> autres Olympiens), el<strong>les</strong> sont encore<br />

dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux lorsque Jupiter a fait irruption dans la partie<br />

visible <strong>des</strong> Gémeaux. Et comme el<strong>les</strong> aussi vont quitter la Voie Lactée, c’est comme si<br />

el<strong>les</strong> étaient recrachées par leur père Cronos à c<strong>et</strong> instant.<br />

Maintenant, supposons que Cronos était lui-même une planète.<br />

C<strong>et</strong>te planète étant Saturne, celle-ci se tient à l’entrée de la Voie Lactée côté Taureau<br />

(elle qui débute ici après l’étoile Z<strong>et</strong>a Tauri) lorsqu’il avale ses enfants. Et parce que ces<br />

derniers se tiennent dans la Voie Lactée, une fois avalés par leur père, quand celui-ci<br />

recrache ou expectore ses enfants, ils incarnent <strong>des</strong> planètes qui ressortent de la Voie<br />

Lactée côté Gémeaux.<br />

Pour bien comprendre le récit qui nous occupe en ce moment, il faut d’abord rappeler<br />

que Cronos, le père de Zeus, apprit un jour par un oracle qu’il allait perdre son trône, voire<br />

même la vie, au profit de l’un de ses enfants, ce qui le poussa à <strong>les</strong> tuer tous, dès après<br />

leur naissance, en <strong>les</strong> avalant. Or, voyant cela, son épouse, Rhéa, se résolut à sauver le<br />

p<strong>et</strong>it Zeus en rusant avec c<strong>et</strong> époux à qui elle fit croire qu’il avalait le p<strong>et</strong>it Zeus en avalant<br />

la pierre qu’elle avait substituée au p<strong>et</strong>it, une pierre qui, parce qu’elle était emmaillotée de<br />

l’habit du p<strong>et</strong>it, fit croire à Cronos que Zeus, l’enfant nouveau né, était caché à l’intérieur.<br />

Et grâce à un pareil subterfuge, elle put ainsi sauver son p<strong>et</strong>it, ce p<strong>et</strong>it qu’elle cachera (ou<br />

fera cacher par d’autres qu’elle) dans une caverne du mont Dicté de la Crète, où il sera<br />

nourri <strong>et</strong> élevé, durant son enfance, par <strong>des</strong> personnages dont on prendra connaissance<br />

tout à l’heure.<br />

Pour l’instant, notons que le même récit, une fois interprété à l’aune du sabéisme, se<br />

présente de la manière suivante :<br />

<strong>Quand</strong> Cronos avale la pierre emmaillotée de l’habit du p<strong>et</strong>it, il incarne une planète<br />

Saturne qui se tient à la hauteur de l’étoile Zéta Tauri.<br />

C’est dire que la pierre est représentée par la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et parce qu’il avale c<strong>et</strong>te pierre, Cronos est une planète Saturne qui a déjà pénétré à<br />

l’intérieur de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Maintenant, supposons que c<strong>et</strong>te Voie était représentée par l’habit du p<strong>et</strong>it.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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En avalant la pierre cachée à l’intérieur, Cronos/Saturne avale une planète (Jupiter ou<br />

le soleil) qui représente Zeus en personne.<br />

Et parce que la planète Jupiter se déplace plus vite que la planète Saturne le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique, le fait qu’elle se situe désormais dans la Voie Lactée côté Gémeaux<br />

(comparativement à une planète Saturne qui stationne, quant à elle, à l’entrée de la Voie<br />

Lactée côté Taureau), ce fait-là perm<strong>et</strong> de conclure que Zeus a bel <strong>et</strong> bien été caché par<br />

sa mère dans une caverne du mont Ida de la Troade.<br />

Maintenant, supposons que Cronos incarnait la Voie Lactée.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand Zeus est caché par sa mère (ou par une représentante de sa<br />

mère) dans une caverne du mont Ida de la Troade, il incarne une planète (Jupiter ou le<br />

soleil) qui a non seulement quitté la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, mais qui se tient<br />

au-<strong>des</strong>sous d’une Grande Ourse en qui l’on peut voir le mont Ida de la Crète.<br />

Maintenant supposons que Cronos était représenté par la constellation de l’Hydre au<br />

lieu de l’être par la Voie Lactée ou par la planète Saturne.<br />

En ce cas, quand le p<strong>et</strong>it Zeus se tient dans la caverne du mont Ida de la Crète, il<br />

incarne une planète Jupiter dont on peut considérer qu’elle stationne pour l’heure dans la<br />

Voie Lactée côté Scorpion Sagittaire.<br />

Quoi qu’il en soit, si Zeus échappe à son père grâce à la ruse de sa mère, il n’en va pas<br />

de même <strong>des</strong> autres enfants de Cronos <strong>et</strong> de Rhéa, tous <strong>dieux</strong> olympiens.<br />

On peut donc en déduire que <strong>les</strong> planètes sont, mis à part Jupiter ou le soleil, (étant<br />

entendu que Zeus est l’une ou l’autre de ces deux planètes) prisonnières de Cronos à c<strong>et</strong><br />

instant.<br />

A partir de là, tout dépend de savoir qui est ce Cronos en termes sabéens.<br />

Nous avons vu plus haut qu’il peut être trois choses : la Voie Lactée, la planète Saturne<br />

(qui se situe elle-même dans ou à proximité de la Voie Lactée), ou la constellation de<br />

l’Hydre.<br />

Dans <strong>les</strong> deux premiers cas, <strong>les</strong> planètes échappent leur père Cronos en quittant la<br />

Voie Lactée côté Gémeaux. Et dans le troisième, el<strong>les</strong> lui échappent en quittant le secteur<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te dominé par l’Hydre.<br />

Supposons un instant, à partir de là, que Cronos était représenté par une planète<br />

Saturne qui se tient pour l’heure dans <strong>les</strong> cornes du Taureau.<br />

En ce cas, Zeus, en tant que planète Jupiter ou en tant que planète soleil qui vient tout<br />

juste de naître à l’intérieur de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, échappe à son père<br />

en vivant caché au sein de sa caverne crétoise <strong>et</strong> en étant nourri à c<strong>et</strong> endroit par la<br />

chèvre Amalthée.<br />

Supposons, à partir de là, que la planète Jupiter stationne dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux lorsque Zeus, qui est son expression, se cache dans sa caverne<br />

crétoise.<br />

En ce cas, Cronos est, comme on vient de le voir, une planète Saturne qui se tient,<br />

quant à elle, ou bien dans <strong>les</strong> cornes du Taureau, ou bien, autre variante, dans la partie<br />

visible de la constellation du Taureau. Quant à la chèvre chargée de nourrir le p<strong>et</strong>it, elle<br />

est alors représentée par l’étoile Capella du Cocher.<br />

Maintenant, supposons que Zeus stationne au tout début du Lion quand il se cache<br />

dans sa caverne crétoise.<br />

En ce cas, Cronos incarne, au choix, la planète Saturne ou la Voie Lactée en personne.<br />

Et en ce cas aussi, la nourriture donnée au p<strong>et</strong>it Zeus est représente par l’amas de la<br />

Ruche situé dans le Cancer.<br />

Et tandis que la planète soleil ou la planète Jupiter demeure à c<strong>et</strong> endroit, Cronos, sous<br />

ses traits de planète Saturne, avale une pierre emmaillotée (sous entendu : de l’habit du<br />

p<strong>et</strong>it) qui est la Voie Lactée.<br />

Manière de dire que la planète incarnée par Zeus était dans c<strong>et</strong>te Voie il y a peu, habit<br />

qu’elle a quitté en se transportant dans la partie visible (car non couverte par la Voie<br />

Lactée) <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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****<br />

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141. La grotte du mont Dicté (ou, autre variante, du mont Ida de la<br />

Crète) / rôle joué par <strong>les</strong> Curètes à l’entrée de c<strong>et</strong>te grotte<br />

A part cela, quand on saura où le mont Dicté de l’île crétoise se situe exactement, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, on saura également qui sont ces Curètes qui font de la musique <strong>et</strong><br />

qui dansent afin de couvrir <strong>les</strong> cris du p<strong>et</strong>it Zeus, empêchant ainsi son père de localiser<br />

l’enfant.<br />

Si, dans un pareil contexte, on considère que la grotte s’identifie à la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, <strong>les</strong> Curètes sont alors représentés, ou bien par <strong>les</strong> deux Gémeaux, ou<br />

bien par telle ou telle étoile appartenant à c<strong>et</strong>te constellation, ou bien encore par <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> associées au bras gauche levé d’Orion.<br />

Ceci dit, on peut également identifier <strong>les</strong> Curètes à une planète Mercure <strong>et</strong> à une<br />

planète Vénus qui font leur boucle dans le Cancer, empêchant ainsi la planète Saturne (à<br />

supposer que Cronos était son expression - une planète Saturne qui stationne alors dans<br />

la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux) d’entendre <strong>les</strong> cris d’un soleil ou d’une planète<br />

Jupiter qui stationne, au même instant, au début de la constellation du Lion.<br />

Tout à l’heure nous avons vu en Cronos, ou bien la Voie Lactée, ou bien la planète<br />

Saturne lorsque celle-ci stationne dans la constellation du Taureau.<br />

Ceci étant, on peut même voir en Cronos, par extension, le Taureau lui-même.<br />

A part cela, nous avons identifié, plus haut, Cronos avec la constellation de l’Hydre, ce<br />

qu’il était bel <strong>et</strong> bien lorsqu’il avait une tête de lion, <strong>et</strong> incarnait, dans c<strong>et</strong> accoutrement, le<br />

Dieu du Temps.<br />

En eff<strong>et</strong>, sachant que le lion est la constellation du Lion, la seule constellation qui<br />

puisse avoir le Lion en guise de tête, est l’Hydre.<br />

142. Le taureau <strong>et</strong> la déesse mère / le taureau <strong>et</strong> le cerf / le grand<br />

«stag»<br />

Pour en revenir au taureau, quand on lit, dans la littérature, que c<strong>et</strong> animal était<br />

associé, en ce temps-là, à la déesse mère, on peut considérer qu’il représente une<br />

constellation du Taureau qui a pour compagne une déesse mère représentée par l’étoile<br />

Capella du Cocher.<br />

Et quand <strong>les</strong> Anciens associaient le taureau <strong>et</strong> le cerf, peut-être ce dernier avait-il<br />

vocation à représenter la Voie Lactée ?!<br />

Ce cerf était un dieu solaire en ce sens que le soleil stationne alors dans la Voie Lactée.<br />

Et peut être le soleil était-il lui-même ce cerf-là, un cerf dont <strong>les</strong> bois (représentés ici par<br />

<strong>les</strong> rayons du soleil) poussaient lorsque le soleil traverse la constellation du Taureau pour<br />

aller dans celle <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Et peut-être ce grand cerf-là, personnage solaire s’il en est, s’appelait-il Wanda (ou Uru-<br />

Wanda) en pays hittite, <strong>et</strong> Varuna dans l’Inde védique (comparé à un Mitra qui était alors<br />

l’expression du soleil diurne – au sens ici où le soleil a quitté la Voie Lactée, ce monde de<br />

l’obscurité, pour le grand ciel bleu situé devant lui).<br />

Bref, alors que le soleil est un peu palot en traversant le Capricorne, le Verseau <strong>et</strong> le<br />

Bélier, on peut considérer que ses bois se m<strong>et</strong>tent à pousser quand il traverse le Taureau<br />

(<strong>et</strong> aussi, par voie de conséquence, la Voie Lactée), un soleil qui trônera sur l’Olympe une<br />

fois parvenu dans le Cancer.<br />

Ceci dit, on peut également voir dans le grand cerf une constellation plutôt que la Voie<br />

Lactée ou le soleil.<br />

Sachant que «Dara-Mah» (alias le Grand Cerf) était le surnom d’Enki/Ea (voir, à ce<br />

suj<strong>et</strong>, l’article intitulé The Great Stag, A Sumerian Divinity and its Affiliation, de Bobula<br />

Ida, Ph.D., <strong>et</strong> colloqué sous le site intern<strong>et</strong><br />

http://www.whitestag.org/history/sumerian.html#22)<br />

on peut assimiler ce cerf-là à la constellation du Capricorne.<br />

Ce Capricorne a le soleil entre ses cornes lorsque débute la nouvelle année (elle-même<br />

débutant ici après le solstice d’hiver)<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Ceci dit, on peut également assimiler le grand cerf à Orion (un Orion qui avait <strong>les</strong> traits<br />

d’une antilope ou d’une gazelle dans l’Inde antique).<br />

On demandera peut-être en quoi Orion (à supposer qu’Enki/Ea - alias le grand cerf,<br />

était cela) entr<strong>et</strong>ient une relation avec le soleil ?<br />

Sachant qu’Orion se situe au-<strong>des</strong>sous du Taureau <strong>et</strong> de la Voie Lactée, on peut<br />

considérer que <strong>les</strong> Anciens voyaient en lui le responsable du monde <strong>des</strong> morts.<br />

Et comme le soleil, durant sa rétrogradation le long de la ligne de l’Ecliptique, passe au<strong>des</strong>sus<br />

de lui en traversant le Taureau <strong>et</strong> la Voie Lactée située à c<strong>et</strong> endroit ; si l’on<br />

considère, à partir de là, que la Voie en question est synonyme de mort pour <strong>les</strong> planètes<br />

agglomérées en son sein, Orion est alors, en tant que Juge <strong>des</strong> morts, celui qui perm<strong>et</strong> à<br />

ces mêmes planètes de traverser sans encombre le monde <strong>des</strong> morts.<br />

Aussi bien, quand le Dr. Bobula Ida écrit (cf. op. cit. ) :<br />

Enki-Ea had many names [22], one of them was Dara-Mah "The Great Stag"[23]. On<br />

this quality of Ea we may read numerous comments. [24] This name of Ea was probably of<br />

astrological origin, connected with his benevolent activities as helper of the Sun, his<br />

nephew, whom he liberates daily from his mountain grave.<br />

Notes<br />

22. Lenormant's reading of the name was HEA. On the names of Enki-Ea see Deimel:<br />

Akkadisch Sumerisches Glossar, p. 91. Among them are: Dingir Magur "the god boat",<br />

NUDIMMUD "creator", DINGIR KAR-RA-E and MUL GULA. In Sumerian times Enki, in<br />

Accadian times Ea was the generally used name. It may be supposed that these names<br />

were somehow related with the Sumerian root A. meaning both water and father, or<br />

generation. Deimel, when treating this root, mentions its resemblance to Indoeur. AHWA<br />

"water". (Sum. Akk. Gl. p. 1) A. Falkenstein writes: " ..vielwehr kommt der Zeichen E in der<br />

alteren Zeit der Lautwert A zu..." (Die Sprache Gudeas. Roma. 1949, p. 25). These<br />

suggest one more addition to the innumerable attempts to explain the holy name JAHVE.<br />

Did not a very early common culture of many peop<strong>les</strong> possess the concept of a god-water<br />

or god father, the Creator?<br />

23. DARA, DAR, TAR were in Sumerian generic names of the swift cervidae, ibex,<br />

mountain goat, deer, stag, perhaps mouflon. [a generic name in many language families<br />

for horned animals.]<br />

24. "The ibex or ture (Capra Caucasica)... was also perhaps AYALUM in Babylonian,<br />

Hebrew AYAL... The Assyrian TURAKHU is translated Steinboch by Delitzsh. It is one of<br />

the names of Ea and forms part of four other names of Ea". Ward: Cylinder Seals, p. 416.<br />

la caverne montagneuse d’où sort le soleil (non pas chaque jour, mais tel jour de l’année),<br />

avec le soutient d’Enki/Ea, c<strong>et</strong>te caverne désigne probablement la Voie Lactée.<br />

Quant au dieu cerf lui-même, peut-être s’appelait-il Uruwana (ou Wanda), dans<br />

l’ancienne mythologie hattito-hittite, <strong>et</strong>, probablement aussi, Varuna dans l’ancienne<br />

mythologie védique.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, le lac<strong>et</strong> du dieu est représenté par le bras gauche d’Orion, un bras<br />

gauche qui, en se levant, atteint la Voie Lactée.<br />

Manière de dire que Varuna (à supposer que le dieu védique était représenté par Orion)<br />

est en train de punir <strong>les</strong> récalcitrants à la loi divine, avec son lac<strong>et</strong>.<br />

C<strong>et</strong>te loi étant représentée ici par le soleil, le récalcitrant est la Voie Lactée, elle qui,<br />

sous la pression du grand stag, doit laisser partir le soleil<br />

143. Les <strong>dieux</strong> védiques Mitra <strong>et</strong> Varuna<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand Mitra <strong>et</strong> Varuna font la paire, Mitra est le soleil lorsque celui-ci, au<br />

lieu de briller dans le grand ciel, circule dans la Voie Lactée.<br />

Quant à Varuna, il aide le soleil Mitra à aller vers le grand ciel bleu, un soleil qui<br />

s’appellera Suriah une fois monté au zénith.<br />

Tout cela doit, bien entendu, être pris au conditionnel.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on part du principe que Mitra <strong>et</strong> Varuna étaient le même personnage dans<br />

ses deux aspects positif <strong>et</strong> négatif, Mitra était alors le soleil diurne, comparé à un Varuna<br />

qui était le soleil nocturne.<br />

Et comme nous sommes ici le long de la ligne de l’Ecliptique, de deux choses l’une : ou<br />

bien le soleil, sous le nom de Varuna, passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, ou bien il<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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se cache dans la Voie Lactée, comparé à un Mitra qui incarne le soleil lorsque celui-ci a<br />

quitté la Voie Lactée, ou, autre variante, lorsqu’il demeure au-<strong>des</strong>sus de la ligne de<br />

l’horizon.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand Varuna incarne un dieu terrible qui punit, avec son lac<strong>et</strong> (ou avec<br />

ses lac<strong>et</strong>s), <strong>les</strong> récalcitrants à la loi divine, peut-être ce dieu-là est-il le soleil lorsque celuici<br />

châtie l’Hydre durant son passage dans la constellation du Lion. Quant au lac<strong>et</strong> dont il<br />

se sert pour punir le démon, il est alors représenté par la planète Mercure (elle qui, avec<br />

son pouvoir magique, avait le don de paralyser le démon, au lieu de le tuer vraiment).<br />

Maintenant, supposons que le soleil était l’œil de Varuna <strong>et</strong> de Mitra.<br />

En ce cas, il est évident que ces deux <strong>dieux</strong> étaient d’autres personnages que le soleil.<br />

Et peut-être sont-ils à chercher parmi <strong>les</strong> autres planètes du système solaire ?!<br />

En ce cas, on peut considérer que le lac<strong>et</strong> (ou le lasso) du dieu est représenté par la<br />

figure <strong>des</strong>sinée par la planète concernée quand celle-ci fait une boucle sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en Varuna la planète Mercure, comparé à un soleil<br />

représenté alors par Mitra.<br />

Et si Mitra était la planète Mercure, Varuna était alors la planète Mars.<br />

Maintenant, supposons que Varuna incarnait la planète Mercure.<br />

En ce cas, il jouait <strong>les</strong> magiciens en paralysant un démon (lui-même étant un<br />

récalcitrant à la loi divine) qui est la constellation de l’Hydre.<br />

Ce Varuna est un cerf pour deux raisons : a) la planète Mercure incarnée par lui se<br />

déplace rapidement le long de la ligne de l’Ecliptique ; b) contrairement au soleil, ellemême,<br />

en faisant <strong>des</strong> bouc<strong>les</strong> le long de c<strong>et</strong>te ligne, ne cesse de monter <strong>et</strong> <strong>des</strong>cendre sur<br />

le planisphère cé<strong>les</strong>te, en quoi elle ressemble à un cerf ou à un bouqu<strong>et</strong>in.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand <strong>les</strong> Anciens adoraient le taureau <strong>et</strong> le cerf, peut-être le premier<br />

nommé renvoyait-il au soleil, <strong>et</strong> le second, à la planète Mercure.<br />

Et si Varuna était la planète Mercure (ce qui reste, bien évidemment, à prouver), le fait<br />

que le dieu stationne au somm<strong>et</strong> du ciel - un ciel brillant ici par ses millions d’étoi<strong>les</strong> -<br />

prouve que la planète Mercure est parvenue dans la constellation du Cancer au moment<br />

indiqué (contrairement à <strong>des</strong> autres planètes - <strong>et</strong> notamment à Jupiter, au soleil, à Vénus<br />

<strong>et</strong> à Saturne - qui continuent, el<strong>les</strong>, de demeurer dans la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux).<br />

144. Qui étaient <strong>les</strong> Adityas dans l’ancienne religion védique ?<br />

On notera au passage que <strong>les</strong> sept planètes mâ<strong>les</strong> qui étaient visib<strong>les</strong> à l’époque (à<br />

savoir le soleil, la lune, Mercure, Mars, Jupiter, Saturne <strong>et</strong> Uranus) étaient sans doute<br />

appelés Adityas dans l’ancienne religion védique, tous enfants d’une Aditi qui était, ou bien<br />

une planète - en ce cas il s’agit de Vénus -, ou bien une étoile ou une constellation ; ou<br />

bien encore, au choix, la Voie Lactée ou la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et à supposer que <strong>les</strong> enfants d’Aditi, qui étaient sept au départ <strong>et</strong> qui deviendront<br />

douze avec le temps, étaient incarnés par une seule planète, celle-ci était le soleil sous<br />

ses différentes formes, un soleil qui porte <strong>des</strong> noms différents durant son déplacement le<br />

long de la ligne de l’Ecliptique, <strong>et</strong> qui, en traversant <strong>les</strong> douze constellations zodiaca<strong>les</strong>,<br />

était représenté par <strong>les</strong> douze fils d’Aditi.<br />

Le problème, avec une telle représentation, est que quand, par exemple, Mitra <strong>et</strong><br />

Varuna apparaissent ensemble, on a de la peine à imaginer que le soleil se présente ici<br />

dans deux postures différentes. En revanche, on comprend déjà mieux la chose si Mitra <strong>et</strong><br />

Varuna incarnaient tous deux une planète différente.<br />

Quant à la mère <strong>des</strong> Adityas (à savoir Aditi), dans la mesure où, d’après son nom, elle<br />

incarnait la liberté, ou l’infinitude, ou l’absence de péché (i.e. au sens propre : l’absence de<br />

lien, ou l’absence d’attache), comparée à une Diti qui incarnait la finitude - liée ici à la<br />

décrépitude ou à la corruption -, on peut en déduire que c<strong>et</strong>te même Aditi était le même<br />

personnage, dans une religion qui est alors sabéenne, que la Vierge Marie, comparée à<br />

une Diti qui était le même personnage que Marie Madeleine.<br />

C’est ainsi que la première nommée incarne la planète Vénus lorsque celle-ci se<br />

consacre à un Dieu Pur <strong>et</strong> Parfait qui est la planète Jupiter, comparée à une planète<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Vénus qui se corrompt (<strong>et</strong> qui donc perd son immortalité, sous le nom de Diti) en<br />

s’accoquinant avec ce démon en chef qu’est la constellation de l’Hydre.<br />

En d’autres termes, on peut considérer que la planète Vénus s’appelle tour à tour Aditi<br />

quand elle fréquente la planète Jupiter dans la partie visible <strong>des</strong> Gémeaux, puis Diti quand<br />

elle quitte ces mêmes Gémeaux pour le Cancer, <strong>et</strong>, au-delà pour le Lion (ou, ce qui revient<br />

au même, quand elle quitte <strong>les</strong> Gémeaux pour la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te dominée par<br />

l’Hydre).<br />

Et parce que la planète Mercure est (si l’on part du principe que le récit védique se<br />

référait à telle année solaire au contenu stellaire spécifique), de toutes <strong>les</strong> planètes du<br />

système solaire, la première à quitter la Voie Lactée coté Gémeaux, c’est elle qui, sous le<br />

nom de Varuna, paralyse, avec son lac<strong>et</strong> magique, <strong>des</strong> récalcitrants à la loi divine<br />

représentés en l’occurrence par l’Hydre <strong>et</strong> ses acolytes Sextant, Cratère <strong>et</strong> Corbeau.<br />

Le lecteur voudra bien se souvenir de c<strong>et</strong>te séquence dans la mesure où on la r<strong>et</strong>rouve<br />

dans nombre de récits associés à la mythologie ou à la religion de nos ancêtres, <strong>et</strong> qui, vu<br />

le contexte, avaient l’allure de cosmogonies.<br />

Ainsi, si l’on se transporte, par exemple, dans l’Ancien Testament de la Bible, pareille<br />

séquence se découvre lorsque le Varuna de service (qui s’appelle Aaron) utilise son lac<strong>et</strong><br />

magique (qui ressemble en l’occurrence à un bâton serpent, ce bâton dont Aaron est luimême<br />

la représentation ou la personnification), au profit d’un Mitra qui s’appelle Moïse,<br />

lequel Moïse s’emploie à immobiliser magiquement, au moyen dudit bâton, un récalcitrant<br />

à la loi divine représenté par un Pharaon qui, sous le nom d’Apopi, n’est rien d’autre, dans<br />

la variante sabéenne du récit, que la constellation de l’Hydre.<br />

De la même façon, quand nos ancêtres (qui, dans le cas de l’Ancien Testament de la<br />

Bible, sont ceux du peuple juif) faisaient allusion au peuple élu de Dieu (notion qui<br />

perdurera jusqu’à nos jours à travers <strong>les</strong> Juifs eux-mêmes), ils avaient en vue, dans une<br />

religion qui est alors sabéenne, <strong>les</strong> planètes du système solaire durant leur déplacement<br />

le long de la ligne de l’Ecliptique, toutes enfants d’un Père qui est la planète Jupiter, <strong>et</strong><br />

d’une mère qui est la planète Vénus.<br />

145. Qui étaient probablement <strong>les</strong> adityas dans la conception tardive<br />

associée à l’ancienne religion védique ?<br />

Ces planètes, dans la religion védique, étaient probablement représentées, au départ,<br />

par <strong>les</strong> Adityas. Et parce que ceux-ci seront douze dans une conception plus tardive de la<br />

religion védique, on peut en déduire qu’ils ont subi la même mutation que <strong>les</strong> fils de Jacob<br />

(eux qui étaient <strong>des</strong> planètes avant de devenir l’expression <strong>des</strong> douze constellations<br />

zodiaca<strong>les</strong> traversées par ces mêmes planètes durant leur déplacement le long de la ligne<br />

de l’Ecliptique).<br />

En Inde, par comparaison, <strong>les</strong> douze Adityas incarnaient probablement <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> ou<br />

constellations situées le long de c<strong>et</strong>te ligne (étant entendu que <strong>les</strong> planètes se déplacent<br />

le long de la ligne de l’Ecliptique).<br />

Ceci dit, on peut également voir dans <strong>les</strong> douze Adityas l’expression du soleil lorsque<br />

celui-ci traverse <strong>les</strong> douze constellations situées sur la route de l’Ecliptique.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Varuna est le soleil durant son stationnement dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, comparé à un Mitra qui est le soleil durant son stationnement dans le<br />

Cancer, comparé à un Aryaman qui est le soleil durant son stationnement à la fin du Lion<br />

<strong>et</strong> au début de la Vierge; <strong>et</strong>c., <strong>et</strong>c.<br />

Ceci dit, on peut également montrer que ces Adityas, au lieu de renvoyer aux douze<br />

planètes du système solaire (<strong>et</strong> ce dans la mesure où cel<strong>les</strong>-ci ne sont pas douze ; ou<br />

alors il faut considérer que nos ancêtres voyaient dans le ciel <strong>des</strong> planètes que l’on ne voit<br />

plus aujourd’hui - conformément à la thèse d’un Zecharia Sitchin qui se propose de<br />

démontrer, dans ses étu<strong>des</strong>, qu’il existait à l’époque, une Planète X ayant disparu<br />

depuis) ; on peut montrer, disions-nous, que <strong>les</strong> Adityas, au lieu de renvoyer aux douze<br />

planètes, étaient l’incarnation <strong>des</strong> planètes Saturne, Jupiter, Mars, Soleil, Vénus, Mercure<br />

<strong>et</strong> Lune (mais peut-être faut-il remplacer la Lune par Uranus - ce qui présuppose que nos<br />

ancêtres voyaient Uranus dans le ciel), planètes qui portent <strong>des</strong> noms différents selon<br />

l’endroit - différent lui aussi - où el<strong>les</strong> stationnent le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et parce que chaque Aditya avait une personnalité différente, on finira par ne plus voir<br />

en eux que l’expression de concepts.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Ainsi, pour prendre deux exemp<strong>les</strong>, quand le dieu Mitra incarne, de par son nom,<br />

l’amitié <strong>et</strong> le contrat, ou quand le dieu Aryaman incarne l’hospitalité, de tel<strong>les</strong> notions<br />

appartiennent au monde <strong>des</strong> hommes, <strong>les</strong>quels parce qu’ils se sont organisés en sociétés,<br />

connaissent, dans c<strong>et</strong>te société-là, l’amitié <strong>et</strong> l’hospitalité.<br />

Bref, dans la mesure où <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> ressemblent ici aux hommes, la religion védique, qui<br />

était au départ une religion sabéenne, perdra progressivement c<strong>et</strong> aspect-là au profit<br />

d’une religion où <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> vivant au ciel seront de plus en plus perçus comme <strong>des</strong><br />

créatures dotées <strong>des</strong> mêmes qualités ou <strong>des</strong> mêmes propriétés que <strong>les</strong> hommes vivant<br />

sur terre.<br />

146. Lien <strong>des</strong> Adityas védiques avec <strong>les</strong> Amesha Spenta iraniens / un<br />

r<strong>et</strong>our à la tripartition chère à Georges Dumézil<br />

Même tableau en Iran : <strong>les</strong> Amesha Spenta (abrégés en Amashaspands, ou<br />

Amshaspands - en français : « <strong>les</strong> Immortels Bienfaisants »), qui étaient au départ <strong>les</strong><br />

planètes du système soleil (<strong>et</strong> même le soleil seul durant son déplacement le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique), deviendront l’expression, sous la forme d’anges ou d’archanges, de<br />

concepts typiquement humains ; eux-mêmes étant associés, lorsqu’ils incarnent <strong>des</strong><br />

principes positifs, à tout ce qui est beau ou bon dans le monde <strong>des</strong> hommes ; <strong>et</strong> étant<br />

associés, lorsqu’ils incarnent <strong>des</strong> principes négatifs, à tout ce qui est mauvais ou mal dans<br />

le monde <strong>des</strong> hommes (principes négatifs qui étaient eux aussi représentés, au départ -<br />

c’est-à-dire quand la religion où ils s’inscrivent était encore sabéenne -, sous la forme<br />

d’étoi<strong>les</strong> ou constellations aux propriétés démoniaques).<br />

Maintenant, si l’on part du principe que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> formaient la même société structurée<br />

que celle <strong>des</strong> hommes vivant sur terre, on peut montrer, avec Georges Dumézil, que la<br />

société divine <strong>et</strong> humaine chère aux tribus d’origine indo-européenne était structurée en<br />

trois classes (éventuellement en quatre classes si l’on inclut <strong>les</strong> esclaves), un Dumézil qui<br />

était d’avis que pareille tripartition ne s’attachait qu’aux sociétés d’origine indoeuropéenne.<br />

Quoi qu’il en soit, c’est en étudiant <strong>les</strong> propriétés <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> hommes (qui sont ici<br />

<strong>des</strong> Indo-européens) que c<strong>et</strong> auteur a pu fonder sa tripartition.<br />

Mais ce que l’on peut souligner aussi, c’est que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>des</strong> panthéons chers à ces<br />

tribus étaient, dans une religion qui était alors sabéenne, <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong><br />

constellations.<br />

Même remarque à propos <strong>des</strong> hommes eux-mêmes, à savoir que ces hommes étaient<br />

eux aussi, dans l’antique religion sabéenne, <strong>des</strong> planètes ou <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>.<br />

Mais là est la différence entre <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes : à supposer que <strong>les</strong> deux<br />

catégories fussent représentées par <strong>les</strong> planètes du système solaire durant leur<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique : ces planètes sont <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> quand el<strong>les</strong><br />

stationnent dans <strong>les</strong> Gémeaux ou le Cancer, <strong>et</strong> <strong>des</strong> hommes lorsqu’el<strong>les</strong> quittent le<br />

Cancer pour le Lion <strong>et</strong> la Vierge, ce qui présuppose qu’el<strong>les</strong> stationnent sur la ligne même<br />

de l’horizon si l’on prend 6 heures du matin comme heure de référence. Et comme c<strong>et</strong>te<br />

ligne-là sépare le ciel de la terre, nos planètes ressemblent à <strong>des</strong> terriens, plus<br />

précisément à <strong>des</strong> hommes, à c<strong>et</strong> instant.<br />

Bref, sont <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>les</strong> planètes <strong>et</strong> <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> lorsque cel<strong>les</strong>-ci stationnent assez haut<br />

dans le ciel, <strong>et</strong> sont <strong>des</strong> hommes <strong>les</strong> mêmes lorsque cel<strong>les</strong>-ci se rapprochent de la ligne<br />

de l’horizon, jusqu’à la traverser une fois arrivées à sa hauteur (en quoi el<strong>les</strong> rejoignent la<br />

Grande Terre d’en Bas, c<strong>et</strong>te Terre appelée « Pays Sans R<strong>et</strong>our», par <strong>les</strong> anciens<br />

Sumériens).<br />

Et là est le nœud de toute l’affaire. En eff<strong>et</strong>, s’il est aisé de voir dans <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>des</strong><br />

planètes ou <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>, il est beaucoup plus difficile de comprendre que ces <strong>dieux</strong>-là se<br />

commuent en hommes toutes <strong>les</strong> fois que <strong>les</strong> figures astra<strong>les</strong> incarnées par eux quittent<br />

leur hauteur cé<strong>les</strong>te <strong>et</strong> <strong>des</strong>cendent sur terre.<br />

Soyons clair : nous ne sommes pas en train de dire que <strong>des</strong> elohim seraient arrivés sur<br />

terre depuis un espace galactique, avec l’objectif préétabli de coloniser la Terre entière<br />

(ainsi que l’affirment certains partisans de c<strong>et</strong>te mouvance appelée New Age). Nous<br />

sommes en train de dire que <strong>les</strong> planètes ou <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> ressemblent aux hommes (jusqu’à<br />

s’identifier avec eux au sein d’une religion qui attribuait alors aux astres <strong>les</strong> mêmes<br />

propriétés <strong>et</strong> <strong>les</strong> mêmes qualités - au sens large, qui inclut également <strong>les</strong> défauts - que<br />

cel<strong>les</strong> possédées par <strong>les</strong> hommes vivant sur terre), <strong>et</strong> ce toutes <strong>les</strong> fois qu’el<strong>les</strong> arrivent,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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durant leur déplacement sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à la hauteur de la ligne de l’horizon<br />

(elle-même, ligne de l’horizon, séparant le ciel de la terre, ou, ce qui revient au même, <strong>les</strong><br />

espaces visible <strong>et</strong> invisible associés au planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

147. Qui étaient la déesse Aditi <strong>et</strong> la déesse démone Diti dans<br />

l’ancienne religion védique / une comparaison avec Eve <strong>et</strong> Lilith<br />

Pour en revenir à la variante sabéenne de l’antique religion védique, <strong>et</strong> plus<br />

spécialement à Aditi <strong>et</strong> à Diti, si l’on part du principe que le Varuna du récit sabéen était à<br />

la fois le premier fils d’Aditi <strong>et</strong> la planète Mercure, on peut considérer que c<strong>et</strong>te planète<br />

naît d’une planète Vénus qui, sous le nom d’Aditi, se situe dans la partie visible (car située<br />

au-<strong>des</strong>sus de l’horizon) du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Par extension, on peut considérer qu’Aditi incarnait c<strong>et</strong>te partie-là du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, comparée à une Diti qui incarnait, par comparaison, la partie invisible (car située<br />

au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon) de ce même planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Par analogie, on peut également identifier Diti à la Voie Lactée, ce qui présuppose<br />

qu’Aditi représentait la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te non couverte par c<strong>et</strong>te Voie-là.<br />

Maintenant, si Aditi <strong>et</strong> Didi étaient <strong>des</strong> astres, la première nommée était probablement<br />

représentée par la planète Vénus, comparée à une Diti qui, au lieu d’être la planète<br />

Vénus lorsque celle-ci fréquente la constellation de l’Hydre, peut également être<br />

représentée par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien (elle-même ouvrant <strong>les</strong> chemins aux<br />

différentes planètes dans un monde inférieur qui, parce que nous sommes ici sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, est dominé par la constellation de l’Hydre).<br />

Nonobstant, d’après l’information notée ci-<strong>des</strong>sous, elle-même tirée du site<br />

http://www.astroved.com/tutor/tutor.asp?Content=birthstar&SubContent=punarvasu<br />

Punarvasu (20° Gemini to 3°20' Cancer)<br />

General Characteristics: Intellectual and spiritual wisdom, material prosperity, good<br />

natured, qui<strong>et</strong>, patient, devout, lives in comfort.<br />

Translation: Good Again<br />

Symbol: Bow and a quiver of arrows<br />

Animal Symbol: Female Cat - sensitivity and need for independence<br />

Ruling Plan<strong>et</strong>: Jupiter<br />

Nature: Deva (god-like)<br />

Presiding deity: Aditi tends the ground on which healthy seeds can bear fruit. Earth<br />

God<strong>des</strong>s<br />

il semble, d’après le texte ci-<strong>des</strong>sus, qu’Aditi, qui est ici la déesse de la Terre, apparaît,<br />

dans la variante sabéenne du récit, sous <strong>les</strong> traits d’un astre qui se situe non loin <strong>des</strong><br />

Gémeaux <strong>et</strong> du Cancer, <strong>et</strong> non loin aussi d’une Terre qui est probablement représentée,<br />

sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, par la constellation de l’Hydre, ce qui présuppose que la<br />

planète Vénus, si Aditi est son expression, se situe dans le Cancer à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et la même de s’appeler Diti lorsqu’elle quitte c<strong>et</strong>te constellation pour cel<strong>les</strong> du Lion, de<br />

la Vierge <strong>et</strong> de la Balance.<br />

Ci-<strong>des</strong>sus, nous avons comparé Diti à l’étoile Procyon en partant du principe que c<strong>et</strong>te<br />

étoile se situe devant une constellation de l’Hydre en qui nos ancêtres voyaient<br />

l’expression du Mal absolu (un Mal appelé Serpent dans la Bible).<br />

Si l’on regarde <strong>les</strong> choses ainsi, Aditi est alors une planète Vénus dont <strong>les</strong> fils (appelés<br />

Adityas) sont <strong>les</strong> planètes du système solaire durant leur déplacement le long de la ligne<br />

de l’Ecliptique, comparée à une Diti qui est, sous ses traits d’étoile Procyon, la mère de<br />

démons qui, comparés à <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> représentés ici par <strong>les</strong> planètes susmentionnées, sont<br />

eux-mêmes représentés par <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations aux propriétés<br />

démoniaques, ce qui nous renvoie du côté de l’Hydre <strong>et</strong> de ses acolytes Sextant, Cratère<br />

<strong>et</strong> Corbeau.<br />

Ceci dit, on peut également voir en Diti la planète Vénus, à ceci près que celle-ci, qui<br />

s’appelait Aditi <strong>et</strong> incarnait la pur<strong>et</strong>é au moment de fréquenter la planète Jupiter au sein de<br />

la constellation <strong>des</strong> Gémeaux, s’est complètement corrompue (d’où sa finitude ou sa<br />

décrépitude) au contact de l’Hydre.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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On notera au passage que l’on r<strong>et</strong>rouve c<strong>et</strong>te dualité de la déesse, dans la Bible ou<br />

dans <strong>les</strong> textes connexes, sous <strong>les</strong> traits d’une femme nommée Eve qui, avant d’être<br />

corrompue par le Serpent de la Création, était sainte - en quoi elle ressemblait à la déesse<br />

Aditi - ; <strong>et</strong> sous <strong>les</strong> traits d’une femme démoniaque nommée Lilith qui ressemblait à Diti,<br />

une Lilith qui, en couchant avec le Serpent de la création dans une caverne située<br />

quelque part au désert, conçut de lui plusieurs serpents à c<strong>et</strong>te occasion.<br />

Dans la version sabéenne du récit, Lilith incarne, au choix, l’étoile Procyon ou la planète<br />

Vénus durant son passage au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (ce qui prouve qu’ellemême<br />

se situe dans une caverne à c<strong>et</strong> instant), traversée qu’elle effectue lorsqu’elle quitte<br />

la constellation <strong>des</strong> Gémeaux pour cel<strong>les</strong> du Cancer ou du Lion.<br />

La zone où elle stationne désormais étant gouvernée par un Serpent qui est la<br />

constellation de l’Hydre, c’est avec elle que Lilith couche à c<strong>et</strong> instant.<br />

148. Daksha, à la fois expression de l’Art Rituel, <strong>et</strong> père, entre autres,<br />

d’Aditi <strong>et</strong> de Diti<br />

Pour en revenir aux personnages de la religion védique que sont Aditi <strong>et</strong> Diti, on<br />

apprend, en lisant <strong>les</strong> textes attachés à c<strong>et</strong>te religion, que leur père s’appelait Daksha.<br />

Or, si ses deux fil<strong>les</strong> étaient la planète Vénus dans ses deux postures divine <strong>et</strong><br />

démoniaque, lui-même incarnait probablement une planète Jupiter qui, ou bien se tient<br />

dans la Voie Lactée côté Gémeaux, ou bien se tient à l’orée de c<strong>et</strong>te Voie côté Gémeaux.<br />

On peut même voir en lui, en tant que père progéniteur ou en tant que dieu créateur, la<br />

Voie Lactée côté Taureau.<br />

Etant lui-même l’un <strong>des</strong> douze Aditya, Daksha symbolisait l’Art Rituel dans une religion<br />

où le chamanisme prévalait <strong>et</strong> où il importait donc que <strong>les</strong> prêtres chamanes pussent<br />

établir le contact avec <strong>les</strong> <strong>dieux</strong>. Or Daksha autorisait un tel contact grâce à son art.<br />

On a également vu en lui le fils d’un dieu (son nom est Brahmâ) qui était lui-même<br />

affublé <strong>des</strong> titres de «Créateur de l’Univers», d’«Homme Cosmique», <strong>et</strong> d’«Etre Immense»<br />

(une immensité associée ici à l’univers cosmique).<br />

Vu ce qui précède, on pourrait penser que toutes ces définitions nous éloignent d’une<br />

religion sabéenne dont <strong>les</strong> acteurs étaient <strong>des</strong> planètes ou <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>.<br />

Or on peut parfaitement identifier, dans c<strong>et</strong>te religion-là, le dieu Brahmâ, ou bien à la<br />

Voie Lactée (c<strong>et</strong> Etre Immense), ou bien à une planète qui, en se déplaçant le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique, crée la totalité de l’univers à c<strong>et</strong>te occasion.<br />

Et si Brahmâ était la Voie Lactée, son fils, Daksha incarnait une planète Jupiter qui se<br />

tient précisément dans c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Quant à sa fille Aditi, dans la mesure où elle donnera naissance à un soleil qui s’appelle<br />

Vivasvat (ou Vaivasvat), on peut voir en elle la planète Vénus, elle qui fréquente son père,<br />

la planète Jupiter, lorsqu’elle traverse la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant au soleil, il deviendra un homme, sous le nom de Vaivasvata Manu, lorsqu’il<br />

pénètrera dans la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te dominée par l’Hydre.<br />

149. Une comparaison <strong>des</strong> acteurs védiques avec ceux de la Bible /<br />

Vaivasvata Manu, même personnage que Noé / <strong>les</strong> quatorze avatars<br />

de Manu / Manu <strong>et</strong> son épouse Saranya<br />

Si une telle représentation est correcte, on a là la variante védique d’un récit biblique<br />

qui, dans sa forme sabéenne, identifiait Jésus, la Vierge Marie <strong>et</strong> Dieu le Père, à <strong>des</strong><br />

astres.<br />

A ceci près que Dieu le Père est représenté ici par un Daksha qui, en tant que maître<br />

du rituel, créait, avec son art magique, non seulement <strong>les</strong> planètes du système solaire<br />

lorsque cel<strong>les</strong>-ci quittent la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, mais également toutes<br />

<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> constellations de l’univers cosmique, durant sa révolution «dodécannuelle» le<br />

long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

On notera au passage que Vaivasvata Manu était comparé à Noé (ou Noah) ce qui<br />

prouve que ce dernier était lui aussi le soleil dans la variante sabéenne du récit.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand nous lisons sous le site<br />

http://en.wikipedia.org/wiki/Sraddhadeva_Manu :<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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In Hindu mythology, Sraddhadeva Manu or Vaivasvata Manu (Sanskrit: वैववत मनु) is<br />

one of the 14 Manus, and the son of Vaivasvata, hence his other name Vaivasvata Manu<br />

[1]. He is considered the progenitor of the current Manvantara, which is the 7th of the 14<br />

that make up the current Kalpa, each Kalpa making up a day of Brahma.<br />

Sraddhadeva was born to Saranya and Vaivasvata and was the King of Dravida during<br />

the epoch of the Matsya Purana. Sraddhadeva Manu once caught a talking fish who<br />

begged him to rescue it. The fish claimed a Great Flood was coming and it would wash<br />

away all living things. Manu put the fish in a pot, and then, as it grew larger, into a tank, a<br />

lake and then the ocean. While in the ocean, the fish told Manu to build a boat. He did so<br />

and when the flood arrived, the fish (actually Matsya) towed the ship by a cable attached<br />

to his horn. He also had a son named Priyavrata.<br />

le poisson qui demande au héros de le sauver, est probablement incarné, au choix, par le<br />

Poisson Austral ou, autre variante, par la Baleine, ce qui prouve que le soleil stationne<br />

dans une zone de l’Ecliptique située entre le Capricorne <strong>et</strong> le Bélier.<br />

Et si ce poisson était, avec sa corne (sous entendu : de chèvre <strong>des</strong> montagnes, ou de<br />

bouqu<strong>et</strong>in), le Capricorne, le soleil stationne alors dans c<strong>et</strong>te constellation à c<strong>et</strong> instant.<br />

Quant aux quatorze avatars de Manu (qui sont également ses fils), on peut voir en eux<br />

<strong>les</strong> constellations (au nombre ici de quatorze) fréquentées par le soleil durant son<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et si Manu était représenté par une autre planète que le soleil (comme par exemple<br />

Mercure), la même remarque s’applique à elle.<br />

Sachant par ailleurs que l’épouse de Manu s’appelait Saranya, celle-ci était le même<br />

personnage qu’une dame qui, sous ses traits de planète Vénus, s’appelait Saraï, ou<br />

Sarah, ou encore Sara, dans l’Ancien Testament de la Bible (elle-même étant l’épouse<br />

d’un soleil du nom d’Abraham - lequel s’appelle encore Abram lorsque la planète Soleil<br />

stationne dans la partie visible <strong>des</strong> deux Gémeaux ou dans un Cancer qui représente le<br />

somm<strong>et</strong> de la trajectoire effectuée par elle durant son avancée le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique).<br />

C<strong>et</strong>te Saranya étant la mère <strong>des</strong> jumeaux Ashvins ainsi que de Manu, de Yama <strong>et</strong> de<br />

Yami (c<strong>et</strong>te dernière étant la sœur épouse jumelle de Yama), on peut considérer que la<br />

planète Vénus stationne à c<strong>et</strong> instant auprès <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Castor <strong>et</strong> Pollux associées aux<br />

deux Gémeaux (même si certains spécialistes ont placé <strong>les</strong> jumeaux Ashvins dans la<br />

constellation du Bélier).<br />

Quant à Manu, Yama <strong>et</strong> Yami, on peut voir en eux, dans l’ordre, <strong>les</strong> planètes Soleil,<br />

Mercure <strong>et</strong> Vénus (ou, autre variante, <strong>les</strong> planètes Soleil, Mercure <strong>et</strong> Lune), toutes <strong>les</strong> trois<br />

naissant dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, d’une Saranya qui est la planète<br />

Vénus associée au tour précédent de la part du Zodiaque (<strong>et</strong> ce, même si l’on peut<br />

également voir en Saranya l’expression de la Lune).<br />

Et si le soleil est ici le Premier Homme de sa race (elle-même renvoyant à toutes <strong>les</strong><br />

planètes du système solaire) quand il fréquente <strong>les</strong> proximités de la ligne de l’horizon (<strong>et</strong>,<br />

au-delà, <strong>les</strong> <strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là - ce qui nous renvoie au passage du soleil dans le<br />

Lion si l’on prend, pour heure de référence, le lever du soleil à 6 heures du matin), il était<br />

représenté par un cheval dans le rituel de l’Ashvamedha, un cheval qui sera lui-même<br />

sacrifié.<br />

Quant à la hampe ou à la perche à laquelle était attaché le sacrifié, on peut considérer<br />

qu’elle représente, dans la variante sabéenne du récit, la ligne de l’Ecliptique.<br />

150. La Crucifixion de Jésus (ici dans sa variante sabéenne) <strong>et</strong> le rituel<br />

de l’Ashvamedha se référaient au même obj<strong>et</strong><br />

Le cheval soleil associé au rituel de l’Ashvamedha était le même personnage que le<br />

Jésus sabéen (lequel, au lieu d’être un cheval soleil, est l’Homme Soleil).<br />

A noter que c<strong>et</strong> Homme-Soleil ne doit pas être confondu avec le Jésus <strong>des</strong> Chrétiens<br />

qui, au lieu d’être cela, est l’Homme Fils de Dieu qui <strong>des</strong>cendit un jour sur terre enseigner<br />

<strong>les</strong> hommes sur <strong>les</strong> principes incarnés par son propre Père, un Jésus qui fut condamné<br />

par un Sanhédrin qui s’appuya, en la circonstance, sur la foule en délire réunie à<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Jérusalem, pour le condamner à la Crucifixion, un Jésus qui manifesta son caractère divin<br />

en ressuscitant.<br />

Comparé à Lui, le Jésus de l’antique religion sabéenne est un soleil qui meurt en<br />

arrivant à la hauteur de la Croix formée par la ligne de l’Ecliptique s’agissant de sa poutre<br />

verticale, <strong>et</strong> par <strong>les</strong> planètes Mercure <strong>et</strong> Mars s’agissant de sa poutre horizontale ; ce<br />

soleil qui était lui-même perçu comme cheval dans un rituel de l’Ashvamedha dont la<br />

vocation était de montrer que le soleil, avant de mourir, fait un tour compl<strong>et</strong> sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, ce qui lui perm<strong>et</strong> de définir <strong>les</strong> limites associées au royaume d’un roi<br />

qui n’est rien d’autre, dans la version sabéenne du récit, que la planète Jupiter.<br />

Dans le Nouveau Testament, par comparaison, le Jésus du récit sabéen est un soleil<br />

qui, au lieu de ressembler à un cheval, ressemble à un homme. A ceci près que c<strong>et</strong><br />

homme-là, après avoir effectué, en tant qu’expression d’un soleil qui se déplace ici le long<br />

de la ligne de l’Ecliptique, un ou plusieurs tours compl<strong>et</strong>s sur le planisphère cé<strong>les</strong>te -<br />

depuis sa naissance à B<strong>et</strong>hléem jusqu’à son arrestation <strong>et</strong> sa condamnation par le<br />

Sanhédrin - est mis en Croix au Golgotha.<br />

Et comme nous sommes, dans la variante sabéenne <strong>des</strong> aventures de Jésus, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, la poutre verticale de la Croix renvoie, comme on l’a dit tout à l’heure,<br />

à la ligne de l’Ecliptique. Quant à la poutre horizontale associée à c<strong>et</strong>te même Croix, pour<br />

savoir ce qu’elle représente, exactement, le lecteur est prié de consulter la partie que nous<br />

consacrons, dans notre ouvrage intitulé <strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong><br />

planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations à l’étude du Nouveau Testament de la Bible.<br />

151. Rôle <strong>et</strong> place du Déluge dans l’antique religion sabéenne chère à<br />

nos ancêtres / rôle <strong>et</strong> place de Daksha dans un pareil contexte<br />

Pour en revenir au Déluge cité dans l’extrait susmentionné, dès lors qu’il s’identifie,<br />

dans la version sabéenne du récit, à la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux, on<br />

peut considérer que le soleil, sous le nom de Manu (Premier Homme de la Création) s’est<br />

avancé, avec son bateau, vers ces deux constellations, lorsqu’il monte, abrité dans son<br />

bateau, au somm<strong>et</strong> d’une montagne que l’Ancien Testament de la Bible appelait Mont<br />

Ararat.<br />

Et parce que <strong>les</strong> Aditiya du récit védique étaient eux aussi, dans la version originale du<br />

récit, <strong>les</strong> planètes du système solaire, on peut voir en Daksha le père aussi bien que le fils<br />

d’une Aditi qui est elle-même la planète Vénus.<br />

En eff<strong>et</strong>, il est son père quand la planète incarnée par lui (en l’occurrence, on présume<br />

qu’il s’agit de Jupiter) se situe devant la planète Vénus, <strong>et</strong> il est son fils quand celle-ci<br />

double Jupiter dans la Voie Lactée.<br />

Le même propos pouvant s’appliquer à une planète telle que Mercure, celle-ci peut<br />

également - vu sa position située en avant <strong>des</strong> autres planètes, le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique - jouer le rôle du magicien qui, sous le nom de Daksha, créa le monde <strong>et</strong><br />

communiqua, avec sa magie incantatoire, avec <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> qui sont ici <strong>les</strong> autres planètes<br />

du système solaire.<br />

Ainsi, quand nous lisons, sous le site http://historel2.chez.com/orient/10inde.htm<br />

La double conception d'Art-Rituel ou Daksha<br />

(Le Principe souverain Créateur)<br />

Il sera même ultérieurement identifié à Brahmâ (Mahâbhârata 13)<br />

Il est " le Fils de l'Etre Immense " Considéré comme la source de la vie cosmique, il est<br />

le père <strong>des</strong> Dieux, <strong>des</strong> hommes <strong>et</strong> <strong>des</strong> anti-<strong>dieux</strong>. Il représente le pouvoir <strong>des</strong> rites qui<br />

relient <strong>les</strong> hommes aux <strong>dieux</strong>. Il donne naissance à l'univers mobile. Son culte est lié à<br />

celui du Roi <strong>des</strong> morts (Yama) <strong>et</strong> de son scribe Citra.<br />

ce père à la fois <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, <strong>des</strong> hommes <strong>et</strong> <strong>des</strong> anti-<strong>dieux</strong> est une planète Mercure qui, en<br />

s’avançant par rapport aux autres planètes (qui sont <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> dans la mesure où elle<br />

stationnent très haut dans le ciel durant leur déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique), est perçu ici comme leur propre père.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Et comme ces mêmes planètes ressemblent à <strong>des</strong> êtres humains lorsqu’el<strong>les</strong> se<br />

meuvent à proximité d’une ligne de l’horizon dont la vocation est de séparer <strong>les</strong> espaces<br />

visible <strong>et</strong> invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te (<strong>et</strong> aussi, par voie de conséquence, <strong>les</strong> espaces<br />

constitués par le Ciel d’un côté <strong>et</strong> la Terre de l’autre) - ce qui présuppose qu’el<strong>les</strong>-mêmes<br />

sont arrivées dans la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te dominée par la constellation de l’Hydre<br />

(étant entendu que la position <strong>des</strong>dites planètes, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, était observée<br />

à 6 heures du matin), on peut considérer que la planète Mercure était également le père<br />

de pareils humains si l’on part du principe qu’elle précède ses consoeurs, <strong>les</strong> autres<br />

planètes, dans le Cancer ou dans le Lion.<br />

Et parce qu’elle stationne, avant <strong>les</strong> autres, à c<strong>et</strong> endroit, elle est également le père<br />

d’un démon en chef qui était représenté par la constellation de l’Hydre.<br />

Ceci dit, on peut également appliquer un pareil propos à la planète Jupiter. A ceci près<br />

que si celle-ci étant représentée, au choix, par le grand Brahmâ en personne ou par<br />

Brihaspati, on est bien obligé de voir en Daksha l’expression d’une autre planète.<br />

Reste à préciser que si Brahmâ était le Brahman, en ce cas l’un <strong>et</strong> l’autre étaient<br />

l’expression de la Voie Lactée, avec ce résultat que la planète Jupiter était représentée<br />

par Brihaspati. En revanche si Brahmâ était c<strong>et</strong>te planète Jupiter, comparé à un Brahman<br />

qui, sous ses attributs d’Etre Primordial, était la Voie Lactée, en ce cas on peut considérer<br />

que Brihaspati <strong>et</strong> Brahmâ représentaient tous <strong>les</strong> deux, sur le plan sabéen, la planète<br />

Jupiter (elle-même étant perçue ici à <strong>des</strong> moments différents de son déplacement le long<br />

de la ligne de l’Ecliptique, voire même à <strong>des</strong> tours de roue différents effectués par elle le<br />

long de c<strong>et</strong>te ligne-là).<br />

152. Lien possible, à travers l’onomastique, entre le dieu védique<br />

Varuna <strong>et</strong> le dieu cerf appelé Runda (variante Uru-Wanda) dans l’antique<br />

religion du pays du Hatti / rôle joué, possiblement, par quelques uns<br />

<strong>des</strong> <strong>dieux</strong> associés à l’ancien panthéon luwite / la trahison du dieu<br />

luwite Héhu avait son équivalent, dans le Nouveau Testament, dans<br />

celle de Judas Iscariote<br />

Pour en revenir à Daksha, en tant que père, avec Aditi, de douze Adityas dont Varuna<br />

était l’aîné, on peut voir en lui une planète Mercure dont le premier <strong>des</strong> fils était, sous le<br />

nom de Varuna, c<strong>et</strong>te même planète Mercure au tour suivant de la part du Zodiaque.<br />

Et peut-être ce Varuna était-il représenté par un cerf, sous le nom de Runda, ou d’Uruwanda,<br />

sur l’ancien domaine du Hatti.<br />

En eff<strong>et</strong>, sachant qu’au Mitanni le dieu Varuna était connu sous le nom d’Uruwana<br />

(abrégé d’Uruwanassel) ; <strong>et</strong> sachant que d’Uruwana à Uruwanda, il n’y a, sur le plan<br />

linguistique, qu’un pas, on peut en déduire que le dieu védique Varuna <strong>et</strong> le dieu cerf (ou<br />

dieu au cerf) du panthéon du Hatti étaient le même dieu.<br />

En ce cas, si le dieu lui-même est la planète Mercure, le cerf (si le dieu au cerf se<br />

différenciait de l’animal) désigne probablement la Grande Ourse (ce qui présuppose que la<br />

planète Mercure stationne, à la fin <strong>des</strong> Gémeaux, ou dans le Cancer, ou encore dans le<br />

Lion, à c<strong>et</strong> instant).<br />

Et si Uruwanda était effectivement la planète Mercure, celle-ci avait pour partenaires,<br />

dans un panthéon qui est alors luwite, un Sanda qui était la planète Vénus, un Innara qui<br />

était, au choix, la planète Mars ou la constellation de l’Hydre, un Hahu qui était,<br />

possiblement, sous ses traits de félon ou de traître à toute la famille divine, la planète<br />

Mars, un Tarhunda qui était, sous ses traits de grand dieu de l’orage, la planète Jupiter, <strong>et</strong><br />

un Tiwata qui était le soleil.<br />

Nous venons d’évoquer, ci-<strong>des</strong>sus, la traîtrise ou la félonie du dieu Hahu.<br />

Et puisque nous parlons de traîtrise, l’exemple le plus significatif <strong>et</strong> le plus connu d’une<br />

pareille attitude est, sans contredit, celle d’un Judas Iscariote qui livra Jésus au Sanhédrin.<br />

Mais là encore, si l’on veut bien se donner la peine de lire le Nouveau Testament à<br />

l’aune du sabéisme, on s’aperçoit que Jésus <strong>et</strong> ses apôtres, tous personnages terrestres,<br />

étaient, à un deuxième niveau de lecture, <strong>les</strong> planètes du système solaire.<br />

Judas étant, parmi ces planètes, Mars ou Mercure, il se tient à l’écart <strong>des</strong> autres<br />

planètes lorsqu’il trahit Jésus <strong>et</strong> le livre au Sanhedrin.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

203


Et comme nous avons identifié, dans la partie de notre ouvrage consacrée à la lecture<br />

du Nouveau Testament, le chef du Sanhédrin (son nom est Caïphe) à la constellation<br />

d’Orion, on peut considérer que Mars ou Mercure stationne dans le Taureau quand Judas<br />

trahit Jésus en indiquant aux membres du Sanhédrin où se situe sa cach<strong>et</strong>te.<br />

Ceci dit, nous aurions également pu, dans notre ouvrage, identifier Caïphe à la<br />

constellation de l’Hydre, avec ce résultat que Mars ou Mercure stationne dans le Cancer<br />

quand il livre, sous le nom de Judas, Jésus, au prêtre en chef du Sanhédrin.<br />

153. Le tournoi de type eschatologique opposant <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> aux démons<br />

/ quand la religion, qui était polythéiste au départ, devint monothéiste<br />

Après ce détour, revenons à notre discussion générale pour constater que ce qui était<br />

au départ (i.e. dans une religion qui était alors sabéenne) un tournoi eschatologique<br />

opposant <strong>les</strong> planètes du système solaire aux étoi<strong>les</strong> ou constellations au contenu<br />

démoniaque, va prendre l’aspect d’un tournoi opposant désormais le Dieu bon <strong>et</strong> juste<br />

(accompagné de ses alliés <strong>et</strong> protégés) au Dieu mauvais (accompagné de ses propres<br />

alliés <strong>et</strong> protégés).<br />

Pour dire <strong>les</strong> choses avec plus de détail, si l’on considère que la planète Jupiter était le<br />

Père <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> bons (eux-mêmes s’appelant Ibris/Hébreux dans l’Ancien Testament de la<br />

Bible, ou Apôtres de Jésus dans le Nouveau, ou Olympiens dans l’antique religion<br />

grecque, ou Immortels Bienfaisants dans le livre de l’Avesta) ; <strong>et</strong> si l’on considère, à partir<br />

de là, que la constellation de l’Hydre était le Père <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> mauvais (appelés également<br />

démons), on arrive à ce résultat que le tournoi de nature cosmogonique ou eschatologique<br />

m<strong>et</strong>tant aux prises <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> démons, se résume, en ce cas, à une opposition entre,<br />

d’un côté le Dieu bon <strong>et</strong> juste, <strong>et</strong> de l’autre le Démon (<strong>les</strong> deux représentant <strong>les</strong> faces<br />

positive <strong>et</strong> négative d’un dieu primordial qui, avant de se manifester sous c<strong>et</strong>te forme, était<br />

si pur <strong>et</strong> si parfait qu’il n’existait point encore sous une forme manifestée).<br />

Et parce que nous sommes ici dans une religion qui était sabéenne, ce dieu primordial<br />

peut parfaitement être représenté par la Voie Lactée, elle-même donnant naissance, en sa<br />

partie Scorpion Sagittaire, à un démon représenté par l’Hydre ; <strong>et</strong> donnant naissance, en<br />

sa partie Taureau Gémeaux, à un dieu (qui est ici le chef de tous <strong>les</strong> <strong>dieux</strong>) représenté par<br />

la planète Jupiter (une planète Jupiter ayant sous ses ordres ces autres <strong>dieux</strong> bons <strong>et</strong><br />

justes que sont <strong>les</strong> autres planètes du système solaire).<br />

Mais là est là subtilité : si <strong>les</strong>dites planètes étaient réellement <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> durant leur<br />

déplacement au sein de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, el<strong>les</strong> deviendront <strong>des</strong><br />

êtres humains (i.e. ces créatures mortel<strong>les</strong>) au moment de s’approcher de la Terre, ce qui<br />

présuppose qu’el<strong>les</strong>-mêmes se rapprochent de la ligne de l’horizon à c<strong>et</strong> instant (du<br />

moins si <strong>les</strong> astres en question étaient observés, chaque jour de l’année, à 6 heures du<br />

matin).<br />

On peut même faire un pas de plus en disant ceci : dans la mesure où ces mêmes<br />

planètes ont passé au-<strong>des</strong>sous de l’horizon, c’est comme si <strong>les</strong> êtres humains qu’el<strong>les</strong><br />

sont devenues étaient décédés à c<strong>et</strong> instant.<br />

Pour l’heure la question n’<strong>et</strong> pas là, mais de constater que la pensée religieuse va, sous<br />

l’Antiquité, évoluer avec le temps. Au point que l’on ne saura bientôt plus que <strong>les</strong> hommes<br />

<strong>et</strong> <strong>les</strong> femmes (tous membres du peuple élu) étaient au départ, dans une religion qui était<br />

alors sabéenne, <strong>les</strong> planètes ma<strong>les</strong> <strong>et</strong> femel<strong>les</strong> du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci se<br />

rapprochent de la Terre durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique (chose<br />

qui se produit quand el<strong>les</strong>-mêmes quittent le Cancer pour le Lion - du moins, si l’on prend<br />

6 heures du matin comme point d’ancrage temporel au moment d’observer le ciel).<br />

On ne saura donc plus non plus, à fortiori, que ces mêmes planètes, qui ont pour chef<br />

la planète Jupiter, s’opposent à un démon en chef qui est la constellation de l’Hydre.<br />

Au lieu de cela, on ne r<strong>et</strong>iendra que le résultat de toute l’opération, à savoir que <strong>des</strong><br />

hommes <strong>et</strong> <strong>des</strong> femmes adorent un Dieu Bon qui est lui-même opposé à un démon dont la<br />

vocation est de détourner du Dieu Bon <strong>les</strong> hommes <strong>et</strong> <strong>les</strong> femmes dont nous venons de<br />

parler.<br />

En d’autres termes, la religion repose désormais, si l’on prend la peine de regarder son<br />

évolution à travers l’Histoire, sur le rapport conflictuel existant entre d’un côté le Dieu Bon,<br />

<strong>et</strong> de l’autre le Dieu Mauvais. C’est donc une religion duale, ou dualiste, qui se présente<br />

désormais sous nos yeux (un dualisme dont le «manichéisme» - c<strong>et</strong>te religion fondée par<br />

Mani - fut l’exemple le plus frappant).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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On notera au passage que de Mani à Manu, Premier Homme de l’ancienne religion<br />

indienne, il n’y a qu’un pas, un Manu qui s’appellera Adam dans la Bible, Premier Homme<br />

d’une race humaine qui était représentée, dans l’ancien sabéisme, par <strong>les</strong> planètes<br />

lorsqu’el<strong>les</strong> quittent, en bons «elohim» qu’el<strong>les</strong> sont, <strong>les</strong> hauteurs cé<strong>les</strong>tes pour se<br />

rapprocher de la Terre, un rapprochement qui <strong>les</strong> voit finalement disparaître au-<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon (ce qui prouve qu’el<strong>les</strong>-mêmes ont atteint la constellation du Lion<br />

durant leur déplacement le long de c<strong>et</strong>te ligne).<br />

Et si la religion, tous pays confondus, devint dualiste (un dualisme fondé sur l’opposition<br />

du Dieu Bon d’un côté <strong>et</strong> du Dieu Mauvais de l’autre) après avoir été proprement<br />

sabéenne, le dualisme disparaîtra à son tour, au profit du monothéisme, quand le Dieu<br />

Bon vaincra le Dieu Mauvais, lequel sera relégué (à supposer qu’il continue d’exister)<br />

dans un rôle subalterne.<br />

Mais là est la nouveauté : quand on lit, par exemple, dans l’antique religion iranienne,<br />

que le Dieu Bon était représenté par le grand Ahura Mazda, comparé à un Dieu Mauvais<br />

qui était représenté par Ahriman, on ne sait déjà plus que c<strong>et</strong>te religion-là était sabéenne à<br />

ses débuts. En d’autres termes, quand Ahura Mazda est à la tête de ses Immortels<br />

Bienfaisants, c<strong>et</strong> Ahura-là incarnait, dans une religion qui était alors sabéenne, une<br />

planète Jupiter ou une planète soleil qui, parce qu’elle a quitté la Voie Lactée côté<br />

Gémeaux pour le Grand Ciel Bleu, symbolise, à c<strong>et</strong> instant, un état de sagesse <strong>et</strong> de<br />

perfection.<br />

Quant aux Immortels Bienfaisants qui l’accompagnaient, ils étaient représentés, dans la<br />

variante sabéenne du récit, par <strong>les</strong> autres planètes du système solaire.<br />

Et si l’on veut bien adm<strong>et</strong>tre, à partir de là, que ces planètes ressemblent effectivement<br />

à <strong>des</strong> êtres humains lorsqu’el<strong>les</strong> se rapprochent de la ligne de l’horizon (chose qui se<br />

produit quand el<strong>les</strong>-mêmes stationnent dans le Cancer ou dans le Lion - on peut même<br />

considérer, d’ailleurs, qu’el<strong>les</strong> ont disparu au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là lorsqu’el<strong>les</strong> sont<br />

parvenues à la hauteur de l’Hydre, durant leur déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique), on peut en conclure que c<strong>et</strong>te même Hydre était perçue, dans tous <strong>les</strong> récits<br />

de la Création, comme le grand serpent, ou le grand dragon, ou le grand Satan dont la<br />

vocation était d’expulser du Jardin d’Eden <strong>des</strong> personnages qui, en tant que planètes du<br />

système solaire, étaient <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> ou <strong>des</strong> éons divins avant leur Chute à l’extérieur dudit<br />

Jardin.<br />

<strong>Quand</strong> donc la Bible nous parle, en son début, de la Chute d’Adam <strong>et</strong> Eve à l’extérieur<br />

du Jardin d’Eden, ces deux personnages étaient, sous la forme <strong>des</strong> planètes Mercure <strong>et</strong><br />

Vénus, ou sous la forme <strong>des</strong> planètes Soleil <strong>et</strong> Vénus, <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> avant de devenir <strong>des</strong><br />

êtres humains (plus précisément, l’expression du Premier Homme <strong>et</strong> de la Première<br />

Femme) durant leur chute dans le monde <strong>des</strong> mortels (el<strong>les</strong>-mêmes, planètes Mercure <strong>et</strong><br />

Vénus, devenant <strong>des</strong> créatures mortel<strong>les</strong> à c<strong>et</strong> instant, el<strong>les</strong> qui étaient encore <strong>des</strong> <strong>dieux</strong><br />

quand el<strong>les</strong> traversaient la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux).<br />

Et comme la chute, depuis le monde <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> dans celui <strong>des</strong> mortels, se produit,<br />

s’agissant de ces deux planètes (comme d’ailleurs <strong>des</strong> autres planètes), lorsqu’el<strong>les</strong><br />

stationnent à proximité de l’Hydre, <strong>les</strong> auteurs du Livre de la Genèse ont fait endosser à<br />

c<strong>et</strong>te même Hydre le rôle du Serpent chargé de détourner Adam <strong>et</strong> Eve du droit chemin.<br />

Soyons clair : on peut élucubrer, à propos de c<strong>et</strong>te Chute, durant <strong>des</strong> milliers de pages<br />

afin de montrer que l’homme, une fois tombé, ou déchu, aura besoin de rach<strong>et</strong>er ses<br />

péchés (<strong>et</strong> ce, par l’entremise d’Hommes Divins tels que Jésus, Bouddha, Zoroastre,<br />

Mahom<strong>et</strong>, ou qui on voudra), on ne comprend pas une seule voyelle à c<strong>et</strong>te affaire de<br />

rachat si l’on accepte pas de voir dans la religion de la Bible une religion qui fut païenne<br />

(ou, ce qui revient au même, sabéenne dans ses prémices), ce qui présuppose qu’Adam<br />

<strong>et</strong> Eve étaient <strong>les</strong> planètes Mercure <strong>et</strong> Vénus (ou, autre variante, <strong>les</strong> planètes Soleil <strong>et</strong><br />

Vénus) durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique (lequel déplacement<br />

ressemble effectivement à une Chute si l’on veut bien se donner la peine de considérer<br />

que <strong>les</strong> planètes concernées <strong>des</strong>cendent - d’où la notion de Chute - sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, lorsqu’el<strong>les</strong> se déplacent, le long de c<strong>et</strong>te ligne, entre le Cancer <strong>et</strong> le Capricorne ;<br />

<strong>et</strong> remontent - d’où la notion de Rachat -, sur ce même planisphère, lorsqu’el<strong>les</strong> se<br />

déplacent entre le Capricorne <strong>et</strong> le Cancer).<br />

Pour en revenir à notre discussion générale, si chacun consent à adm<strong>et</strong>tre, aujourd’hui,<br />

l’existence d’un Dieu Unique (en ce sens que le Démon contre qui se bat le Dieu n’est pas<br />

précisément un dieu - ce qui fait du second nommé l’Unique Dieu de l’Univers) ; en<br />

d’autres termes, si, par exemple, <strong>les</strong> lecteurs de la Bible adm<strong>et</strong>tent volontiers qu’il existe<br />

un Dieu Créateur qui est l’Unique Dieu du Monde (appellatif que le Dieu revendique, au<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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début du Livre de la Genèse, en condamnant le Serpent de la Création à ramper pour le<br />

restant de ses jours) ; ou si, autre exemple, <strong>les</strong> lecteurs de l’Avesta veulent bien adm<strong>et</strong>tre<br />

que ce Dieu Unique s’appelait Ahura Mazda, comparé à un Serpent de la Création qui<br />

s’appelait Ahriman ; en revanche aucun lecteur de la Bible ou de l’Avesta n’est disposé à<br />

adm<strong>et</strong>tre que <strong>les</strong> personnages divins (représentés ici par <strong>des</strong> êtres humains en chair <strong>et</strong> en<br />

os qui, du fait même de leur croyance, sont, ou sont devenus, <strong>des</strong> créatures plus divines<br />

que <strong>les</strong> Païens) ; aucun lecteur <strong>des</strong> livres précités n’est, disions-nous, disposé à adm<strong>et</strong>tre<br />

que <strong>les</strong> personnages divins figurant dans la Bible <strong>et</strong>/ou l’Avesta, sont <strong>les</strong> planètes du<br />

système solaire durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

C’est ainsi que, dans l’Avesta, le grand Ahura Mazda incarnait la planète Jupiter ou la<br />

planète soleil, comparé à <strong>des</strong> «Immortels Bienfaisants» qui étaient <strong>les</strong> autres planètes du<br />

système solaire.<br />

Et parce que ce dieu-là, suprême (appelé Brahmane, dans l’antique religion hindoue)<br />

était opposé à un démon qui est la constellation de l’Hydre (son nom est Ahriman), on<br />

arrive à ce résultat que le monde était tour à tour :<br />

• ordonné quand le premier <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> l’emportait sur le premier <strong>des</strong> démons ;<br />

• désorganisé quand <strong>les</strong> deux protagonistes régnaient en même temps sur la totalité du<br />

cosmos ;<br />

• complètement désorganisé quand le démon régnait seul sur c<strong>et</strong>te totalité (ce qui<br />

présuppose que l’Hydre est complètement visible, à c<strong>et</strong> instant, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te) ;<br />

• <strong>et</strong> à nouveau ordonné quand le Grand Dieu finissait par démontrer sa supériorité sur<br />

le démon en l’emportant (on n’ose pas dire, de manière définitive) dans son duel – ici<br />

de nature cosmogonique - avec lui (un démon qui, avec ses ruses <strong>et</strong> ses filouteries,<br />

avait transformé momentanément l’Univers en Chaos).<br />

154. Ahura Mazda <strong>et</strong> Ahriman, à la fois frères jumeaux adversaires <strong>et</strong><br />

fils du même dieu Zurvan /qui était le dieu du Temps<br />

Et puisque nous sommes ici avec Ahura Mazda <strong>et</strong> avec Ahriman, on notera que ces<br />

deux personnages étaient frères jumeaux (plus exactement, demi-frères jumeaux - étant<br />

entendu que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> démons sont d’une race différente), ce qui signifie qu’ils<br />

provenaient tous deux d’une même créature primordiale en la personne du Dieu du<br />

Temps.<br />

Ainsi, quand nous lisons, sous la plume de J. Duchesne-Guillemin (cf. son article<br />

intitulé : Ahriman <strong>et</strong> le dieu suprême : Dans <strong>les</strong> mystères de Mithra ; Numen, Vol. 2, Fasc.<br />

3. (Sep., 1955), pp. 190-195.)<br />

Depuis Zoega <strong>et</strong> à la suite de Cumont, presque personne n'a mis en doute que <strong>les</strong><br />

statues léontocépha<strong>les</strong> <strong>des</strong> mystères de Mithra représentent un Dieu du Temps, dieu<br />

suprême du mithriacisme <strong>et</strong> refl<strong>et</strong> du Zurvan akarana iranien.<br />

Toutefois S. Wikander, Etu<strong>des</strong> sur <strong>les</strong> Mystères de Mithra, 1, 1950, nous a appris à<br />

douter : Cumont appelle c<strong>et</strong>te figure Saturne-Kronos <strong>et</strong> l'identifie à la divinité iranienne<br />

Zervan<br />

ce Zervan/Zurvan Dieu du Temps, est représenté, possiblement, dans une religion qui<br />

était alors sabéenne, par l’une <strong>des</strong> quatre choses mentionnées ci-après : la Voie Lactée,<br />

la constellation du Taureau, la planète Saturne, enfin la constellation de l’Hydre<br />

Et vu que ce dieu avait une tête de lion, on peut voir en lui la constellation de l’Hydre.<br />

Une chose est sûre : ce Zervan/Zurvan avait donné naissance à deux divinités (au sens<br />

large du terme) qui symbolisaient, l’une, le Bien <strong>et</strong> la Lumière, sous le nom d’Ahura<br />

Mazda ; <strong>et</strong> l’autre, le Mal <strong>et</strong> <strong>les</strong> Ténèbres, sous celui d’Ahriman.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en Ahura Mazda l’expression du soleil, <strong>et</strong> en Ahriman<br />

l’expression de la Voie Lactée.<br />

Pour autant, on peut également envisager qu’Ahriman était représenté par l’Hydre,<br />

comparé à un Ahura Mazda qui était représenté par une planète Jupiter qui, en tant que<br />

régente d’un espace appelé ligne de l’Ecliptique, était considérée par nos ancêtres (qui<br />

étaient alors <strong>des</strong> observateurs sagaces du ciel <strong>et</strong> de ses étoi<strong>les</strong>) comme la maîtresse de<br />

l’univers.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Quoi qu’il en soit <strong>des</strong> interprétations ici présentées, le lecteur voudra bien noter que la<br />

dualisation de ce personnage primordial qu’était le Dieu du Temps, d’une part en dieu bon<br />

<strong>et</strong> juste, <strong>et</strong> d’autre part en dieu mauvais (ou en dieu démon), est à l’origine de toutes <strong>les</strong><br />

<strong>religions</strong> dualistes qui existeront par la suite, el<strong>les</strong>-mêmes donnant naissance aux trois<br />

gran<strong>des</strong> <strong>religions</strong> monothéistes actuel<strong>les</strong> (<strong>religions</strong> où le Dieu incarnant la Bonté <strong>et</strong> la<br />

Lumière occupe désormais tout l’espace, lui qui a relégué le démon <strong>des</strong> ténèbres - que<br />

celui-ci s’appelle Satan, ou Serpent de la Création, ou Léviathan, ou n’importe quoi d’autre<br />

- dans <strong>les</strong> Ténèbres, précisément).<br />

Pour en revenir à Ahriman, nous lisons, dans le site http://mirrorh.com/hr.htm, le propos<br />

suivant, à son suj<strong>et</strong> :<br />

Ahriman - "Definitions attributed to Ahriman include: Great Serpent; Lord of Darkness;<br />

leader of the daevas, whom Zoroastrians called devils, though the original Indo-Iranian<br />

word meant gods; rival of the sun god in Persian myth. History / Mythology: Ahriman was<br />

not considered inferior to the Heavenly Father. On the contrary, they were twins, born<br />

simultaneously from the womb of the primal Crone of Time [Zurvan]. The story of<br />

Ahriman's revolt against his twin brother, the Heavenly Father, of their war in heaven, and<br />

of the daevas' fall to the underworld, gave western Europe its basic myth of the fall of<br />

Lucifer, and its dualistic division of the universe b<strong>et</strong>ween forces of good and evil.<br />

Reportedly, Ahriman was not originally Persian. He was the Vedic god Aryaman, maker of<br />

Aryans - the people he created of clay. Aryaman was one of the twelve zodiacal sons of<br />

the God<strong>des</strong>s Aditi. He also had a Celtic incarnation, as the divine king Eremon. Other<br />

words or spellings associated with Ahriman include: Aryaman; Draoga ['b<strong>et</strong>rayer']."<br />

Vu la teneur de ce texte, on peut voir en Zurvan (qui a ici l’allure d’un «bouc<br />

primordial») l’expression d’Orion. Mais peut-être ce bouc désignait-il, au choix, le<br />

Capricorne, la Licorne, ou le Bélier – un Bélier qui ressemble ici à un bouc.<br />

Qui que soit le Dieu du Temps, en termes sabéens, il donne naissance à un serpent qui<br />

renvoie probablement ici à la Voie Lactée, elle dont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> daevas (euxmêmes<br />

étant représentés, sur le domaine grec, par <strong>les</strong> Titani<strong>des</strong>).<br />

Et à supposer que le serpent était représenté par l’Hydre, le Dieu du Temps est alors le<br />

cosmos dans sa totalité, ou, autre variante, la Voie Lactée (du moins, si l’on part du<br />

principe qu’elle-même précède l’Hydre en sa partie Taureau Gémeaux).<br />

Ceci dit, on peut également considérer que la Voie Lactée, en tant qu’expression d’un<br />

Temps qui est ici fini au lieu d’être infini, est représentée par la partie d’elle-même qui<br />

traverse le Scorpion <strong>et</strong> le Sagittaire, plutôt que par la partie d’elle-même qui traverse le<br />

Taureau <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

En eff<strong>et</strong>, quand l’Hydre, en tant qu’expression du serpent primordial, émerge au-<strong>des</strong>sus<br />

de l’horizon, elle émerge d’une Voie Lactée qui se situe elle-même au-<strong>des</strong>sous de la ligne<br />

de l’horizon. Or c<strong>et</strong>te partie-là, immergée, de la Voie Lactée, renvoie à un secteur de<br />

l’Ecliptique dominé par le Scorpion <strong>et</strong> le Sagittaire.<br />

155. Les différentes fac<strong>et</strong>tes associées au dieu du Temps<br />

Maintenant, supposons qu’Ahura Mazda (qui, bien que jumeau d’Ahriman, semble être<br />

né après lui) était la planète Jupiter.<br />

En ce cas, celle-ci se tient dans la Voie Lactée côté Gémeaux quand l’Hydre<br />

(symbolisée ici par Ahriman) se manifeste au-<strong>des</strong>sus de l’horizon.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en Zurvan/Zervan (alias le Dieu du Temps), la Voie Lactée<br />

dans sa totalité, elle-même donnant naissance, par le biais de ses différentes parties, à un<br />

Ahriman représenté par l’Hydre, <strong>et</strong> à un Ahura représenté par la planète Jupiter.<br />

Reste à prouver que la Voie Lactée était l’expression du Temps infini (lui-même étant<br />

représenté par le dieu Zurvan Akarana).<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on part du principe que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> sont représentés ici par <strong>des</strong> planètes qui<br />

circulent le long de la ligne de l’Ecliptique, le Dieu du Temps devrait être représenté par<br />

c<strong>et</strong>te ligne-là (elle qui, une fois longée par <strong>les</strong> planètes un nombre indéfini de fois, exprime<br />

le Temps Infini).<br />

Quant à la Voie Lacée, elle représenterait alors la finitude du temps (elle-même,<br />

finitude, étant associée à la <strong>des</strong>truction <strong>et</strong> à la mort).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Selon c<strong>et</strong>te conception-là, le premier <strong>des</strong> démons est alors, sous le nom d’Ahriman, la<br />

Voie Lactée (<strong>et</strong> non pas, comme nous l’avons soutenu plus haut, la constellation de<br />

l’Hydre).<br />

Ce changement de définition a également, pour <strong>les</strong> planètes, une répercussion<br />

importante en ce sens qu’au lieu de mourir durant leur passage à proximité de l’Hydre<br />

(avant de renaître un peu plus loin), el<strong>les</strong> meurent durant leur passage dans la Voie<br />

Lactée (avant de renaître un peu plus loin).<br />

La question est alors de savoir si ce passage, de leur part, dans la Voie Lactée,<br />

s’effectue dans la zone Scorpion Sagittaire, ou s’il s’effectue dans la zone Taureau<br />

Gémeaux.<br />

Supposons, en réponse, que l’on se place du point de vue du soleil.<br />

Celui-ci renaît après le solstice d’hiver, <strong>et</strong> donc aussi, à fortiori, durant son déplacement<br />

depuis le Sagittaire (dont une partie de la constellation est recouverte par la Voie Lactée)<br />

en direction d’une constellation du Capricorne qui n’est en aucune façon, elle, recouverte<br />

par la Voie Lactée.<br />

On peut donc voir dans ce Capricorne l’expression du Temps Infini, lequel est infini ici<br />

pour deux raisons :<br />

• le Capricorne est la première <strong>des</strong> constellations zodiaca<strong>les</strong> traversées par le Soleil<br />

lorsque celui-ci entame, pour c<strong>et</strong>te raison même, une année nouvelle durant son<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique ;<br />

• il est aussi la première <strong>des</strong> constellations à se situer ailleurs que dans une Voie<br />

Lactée qui, par contraste avec elle, incarne la finitude du temps.<br />

On peut donc considérer que le temps infini est représenté ici par le Grand Ciel Bleu,<br />

comparé à un temps fini (ou à un « temps de longue durée» - selon <strong>les</strong> propres termes de<br />

l’Avesta) qui est représenté, quant à lui, par la Voie Lactée.<br />

Voila pour ce qui concerne le temps sous ses différentes fac<strong>et</strong>tes. Quant à la notion<br />

d’espace dont parle l’Avesta, c<strong>et</strong> espace-là est souverain, du point de vue <strong>des</strong> planètes<br />

qui circulent ici le long de la ligne de l’Ecliptique, lorsque cel<strong>les</strong>-ci parviennent dans la<br />

zone du planisphère cé<strong>les</strong>te comprise entre la partie visible (car nous couverte par la Voie<br />

Lactée) <strong>des</strong> deux Gémeaux <strong>et</strong> le Cancer - étant entendu qu’el<strong>les</strong> ont atteint, à c<strong>et</strong> instant,<br />

la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te qui correspond pour el<strong>les</strong> au somm<strong>et</strong> du ciel - un somm<strong>et</strong><br />

relatif en ce sens qu’el<strong>les</strong>-mêmes sont conditionnées par leur attachement à la ligne de<br />

l’Ecliptique).<br />

Supposons, à partir de là, qu’Ahura Mazda (qui était le fils cad<strong>et</strong> du Dieu du Temps,<br />

comparé à un fils aîné représenté par Ahriman) était la planète Jupiter.<br />

En ce cas, celle-ci se tient juste à l’extérieur de la Voie Lactée côté Gémeaux quand la<br />

secte <strong>des</strong> Zarvaniens (comme on le lira plus loin) identifiait Ahura Mazda à Zarvan (lu<br />

également Zervan, ou Zurvan, ou encore Zruvan) ; ou, ce qui revient au même, quand ces<br />

mêmes Zarvaniens identifiaient la planète Jupiter au Temps Infini.<br />

Tout cela pour dire que la planète Jupiter stationne dans le Grand Ciel Bleu (expression<br />

du Temps infini) à c<strong>et</strong> instant (ce qui n’était le cas quand elle stationnait encore dans la<br />

Voie Lactée côté Gémeaux).<br />

A partir de là, la question qui se pose est de savoir si Ahriman était, oui ou non,<br />

l’expression de la Voie Lactée.<br />

D’un point de vue logique, on pourrait voir <strong>les</strong> choses ainsi si le Temps Fini était<br />

représenté directement par lui, ce qui n’est pas certain du tout.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans aucun texte nous n’avons lu une pareille identité entre Ahriman <strong>et</strong> le<br />

Temps Fini (ou, ce qui revient au même, entre Ahriman <strong>et</strong> le Temps de Longue Durée -<br />

lui-même s’opposant ici au Temps Infini).<br />

Ce que nous y avons lu, c’est qu’Ahriman <strong>et</strong> Ahura Mazda étaient <strong>les</strong> fils jumeaux<br />

(même si le premier nommé était en réalité l’aîné <strong>des</strong> deux frères en ce sens qu’il régna<br />

sur l’univers cosmique avant Ahura Mazda), d’un Zervan/Zurvan qui était lui-même le Dieu<br />

du Temps.<br />

Or si ce Dieu du Temps est l’expression du temps infini, cela signifie que <strong>les</strong> deux<br />

figures astra<strong>les</strong> incarnées par Ahura Mazda <strong>et</strong> Ahriman appartiennent au Grand Ciel Bleu<br />

plutôt qu’à la Voie Lactée (appartenance qu’el<strong>les</strong> démontraient, à l’époque de l’Antiquité,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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aux observateurs du ciel <strong>et</strong> de ses étoi<strong>les</strong>, chaque fois qu’el<strong>les</strong> se manifestaient au-<strong>des</strong>sus<br />

de la ligne de l’horizon).<br />

Or c’est bel <strong>et</strong> bien le cas si Ahriman est la constellation de l’Hydre (qui est ici l’Hydre<br />

femelle, elle-même s’espaçant, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’Ecliptique, entre le Cancer <strong>et</strong> la<br />

Balance), <strong>et</strong> si Ahura Mazda est la planète Jupiter.<br />

Mais là est la subtilité : quand l’Hydre se rend maîtresse (ici par le biais de sa tête) de la<br />

partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te en émergeant d’un monde obscur représenté ici par<br />

tout l’espace situé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, on peut considérer qu’à c<strong>et</strong> instant<br />

la planète Jupiter se tient, quant à elle, dans la partie <strong>des</strong> Gémeaux recouverte par la Voie<br />

Lactée.<br />

Et à mesure que l’Hydre va se montrer complètement visible en perm<strong>et</strong>tant à tout son<br />

corps de traverser la ligne de l’horizon, dans le même temps la planète Jupiter est en train<br />

de quitter une obscurité représentée alors par la Voie Lactée, pour un Grand Ciel Bleu qui<br />

débute ici après la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

Et c’est à c<strong>et</strong> instant précis qu’Ahriman <strong>et</strong> Ahura Mazda règnent ensemble sur la totalité<br />

de l’univers.<br />

Et quand l’Hydre aura disparu, d’abord partiellement, <strong>et</strong> ensuite totalement, au-<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon ; en d’autres termes, quand c<strong>et</strong>te constellation se sera entièrement<br />

couchée ; à c<strong>et</strong> instant, ou dès c<strong>et</strong> instant, règnera seule une planète Jupiter qui, sous le<br />

nom d’Ahura Mazda, stationne alors dans le Grand Ciel Bleu.<br />

Mais là est le problème : si Ahura Mazda est la planète Jupiter, dans la mesure où<br />

celle-ci disparaît au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon en même temps que la tête de<br />

l’Hydre, elle est empêchée de régner seule, à c<strong>et</strong> instant, sur un univers qui s’apparente ici<br />

à l’espace du planisphère cé<strong>les</strong>te situé au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

A cause de cela, on peut en déduire qu’Ahura Mazda était une autre figure astrale que<br />

la planète Jupiter.<br />

Supposons que c<strong>et</strong>te figure-là était le soleil, comparée à un Ahriman qui était la<br />

constellation de l’Hydre.<br />

En ce cas, ce même soleil règne seul quand l’Hydre stationne au-<strong>des</strong>sous de la ligne<br />

de l’horizon, un soleil qui a passé, quant à lui, au <strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là (si l’on regarde<br />

le ciel à 5h 30 du matin) au moment d’entrer dans la constellation du Taureau (raison pour<br />

laquelle, sans doute, <strong>les</strong> ancêtres <strong>des</strong> Iraniens actuels sacrifiaient un taureau à c<strong>et</strong><br />

instant).<br />

Et le soleil <strong>et</strong> l’Hydre de régner tous <strong>les</strong> deux sur un univers représenté ici par la partie<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te situé au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, quand l’Hydre se<br />

manifeste, d’abord avec sa tête, <strong>et</strong> ensuite avec son corps, au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Et comme le soleil va repasser au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne (si l’on continue d’observer le<br />

ciel à 5h 30 du matin) une fois dans la Vierge, dès c<strong>et</strong> instant l’Hydre sera la seule<br />

maîtresse de la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te située au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon.<br />

En résumé, si Ahura Mazda était le soleil au lieu d’être la planète Jupiter, lui-même,<br />

soleil, règne seul (sous-entendu : sur un cosmos représenté ici par la partie visible du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te [a]), durant son passage entre le Taureau <strong>et</strong> le Cancer ; après quoi il<br />

partagera son pouvoir avec un Ahriman qui est la constellation de l’Hydre, durant son<br />

passage entre le Cancer <strong>et</strong> la Vierge ; <strong>et</strong> après quoi encore, il laissera ce même pouvoir à<br />

Ahriman seul, durant son passage entre la Vierge <strong>et</strong> le Capricorne ou le Verseau ; avant<br />

de reprendre seul le pouvoir (on n’ose pas dire définitivement) une fois parvenu à la<br />

frontière entre le Bélier <strong>et</strong> le Taureau.<br />

[Note a : (elle-même, partie visible, étant visible au sens ou elle se situe au-<strong>des</strong>sus de la<br />

ligne de l’horizon, ce qui présuppose qu’on la voit depuis la Terre]<br />

156. Un r<strong>et</strong>our au duel d’ordre cosmogonique entre Ahura Mazda d’un<br />

côté <strong>et</strong> Ahriman de l’autre / le profil <strong>des</strong> deux duellistes<br />

On en saura plus, sur le démon qui s’opposait au grand dieu Ahura Mazda, en lisant ce<br />

commentaire de J. Duchesne-Guillemin :<br />

Zaehner, dans son récent livre sur Zurvan, paru il y a un mois ou deux, pense qu'il n'y a<br />

pas à hésiter - <strong>et</strong> je lui trouve après coup un précurseur en la personne de Legge,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

209


Proceedings of the Bibliclal Soci<strong>et</strong>y, 1912, qui avait mis en avant le témoignage du Fihrist<br />

sur le Démon manichéen: « Sa tête était celle d'un lion, son tronc celui d'un dragon, ses<br />

ai<strong>les</strong> cel<strong>les</strong> d'un oiseau; il avait la queue d'un gros poisson <strong>et</strong> <strong>des</strong> pieds de reptile. »<br />

D’après ce texte, le démon peut être identifié, ou bien à l’Hydre, ou bien à la Voie<br />

Lacée, ou bien encore à telle ou telle comète.<br />

Dans le cas de l’Hydre, <strong>les</strong> parties constitutives du démon ont le profil suivant :<br />

• la tête (au profil de lion) du Démon est représentée par la constellation du Lion<br />

• le tronc du Démon (qui ressemble à un dragon ou à un serpent de feu) est représenté<br />

par ??<br />

• <strong>les</strong> pieds de reptile du Démon sont représentés, possiblement, par la Poupe ou <strong>les</strong><br />

Voi<strong>les</strong><br />

• la queue du Démon est représentée par ?? (la Balance ?? le Centaure ?? - auquel<br />

s’ajoute peut-être le Loup), le Scorpion ?? Ophiucus ??, <strong>et</strong>c.)<br />

• enfin, <strong>les</strong> ai<strong>les</strong> du Démon sont représentées, possiblement, par l’Aigle <strong>et</strong>/ou le Cygne<br />

Dans le cas de la Voie Lactée, <strong>les</strong> parties constitutives du démon ont le profil suivant :<br />

• la tête du Démon est représentée par ?? (on aurait volontiers vu dans c<strong>et</strong>te tête la<br />

Nébuleuse du Crabe si celle-ci n’était apparue pour la première fois dans le ciel qu’en<br />

l’année 1054 de notre ère)<br />

• le tronc du Démon (qui ressemble à un dragon ou à un serpent de feu) est<br />

représentée par ??<br />

• <strong>les</strong> ai<strong>les</strong> du Démon sont représentées, possiblement, par l’Aigle <strong>et</strong> le Cygne<br />

• la queue du Démon est représentée par ?? (la Balance ?? le Centaure ?? - auquel<br />

s’ajoute peut-être le Loup), le Scorpion ?? Ophiucus ??, <strong>et</strong>c.)<br />

• enfin, <strong>les</strong> pieds de reptile du Démon sont représentés, possiblement, par la Poupe ou<br />

<strong>les</strong> Voi<strong>les</strong><br />

Dans la <strong>des</strong>cription de la Voie Lactée présentée ci-<strong>des</strong>sus, nous avons fait l’hypothèse<br />

que celle-ci coupe la ligne de l’Ecliptique à la hauteur du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Mais supposons maintenant qu’elle coupe la ligne en question à la hauteur du Scorpion <strong>et</strong><br />

du Sagittaire. En ce cas, <strong>les</strong> parties constituent du démon ont alors le profil suivant :<br />

• la tête (au profil de lion) du Démon est représentée par ??<br />

• le tronc du Démon (qui ressemble à un dragon ou à un serpent de feu) est<br />

représentée par ??<br />

• <strong>les</strong> ai<strong>les</strong> du Démon sont représentées par l’Aigle <strong>et</strong> le Cygne<br />

• la queue du Démon est représentée par ?? (la Balance ?? le Centaure ?? - auquel<br />

s’ajoute peut-être le Loup), le Scorpion ?? Ophiucus ??, <strong>et</strong>c.)<br />

• enfin <strong>les</strong> pieds de reptile du Démon sont représentés par <strong>les</strong> Serpents Caput <strong>et</strong> Cauda<br />

Enfin, si le démon était représenté par une comète,<br />

• sa tête (au profil de lion) est représentée par ?? (le Lion ??)<br />

• son tronc (qui ressemble à un dragon ou à un serpent de feu) est représenté par ??<br />

(le Dragon ??)<br />

• ses ai<strong>les</strong> sont représentées par le Cygne <strong>et</strong> l’Aigle<br />

• sa queue (qui est celle d’un gros poisson) est représentée par la Baleine<br />

• enfin ses pieds de reptile sont représentés par ??<br />

Dans tout ce fatras de représentations, peut-être l’extrait reproduit ci-après [a] va-t-il<br />

nous aider à mieux cerner le profil du démon.<br />

[note a : l’extrait en question est tiré de l’article de J. Duchesne-Gullemin intitulé Ahriman<br />

<strong>et</strong> le dieu suprême : Dans <strong>les</strong> mystères de Mithra (cf. Numen, Vol. 2, Fasc. 3. (Liège Sep.,<br />

1955), pp. 190-195), lui même étant consigné sous le site intern<strong>et</strong> http://www.jstor.org/]<br />

Ainsi nous lisons :<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

210


En fait, comment était représenté Ahriman? - Ses plus anciens «portraits» paraissent<br />

être deux reliefs de Hatra récemment édités par Ingholt, Memoirs of Connecticut Acad.,<br />

1954, où l'on voit Nergal-Hadès-Ahriman, aux cheveux abondants <strong>et</strong> hirsutes lui donnant<br />

un aspect quasi-léonin. Il est accompagné de serpents <strong>et</strong>, de plus, sur l'un <strong>des</strong> deux<br />

reliefs, de Cerbère. Ce dernier trait rappelle le Cerbère de Serapis, qui avait, selon<br />

Macrobe, <strong>des</strong> têtes de loup, de lion <strong>et</strong> de chien (ce qui, selon le même auteur, signifiait <strong>les</strong><br />

trois moments du temps, of. P<strong>et</strong>tazzoni, Ant. Cl., 1949, p. 273).<br />

Plus haut dans notre étude, nous avons identifié Cerbère à la partie inférieure de la<br />

Grande Ourse.<br />

Quelle que soit la véracité d’une pareille identification, si Hadès est la constellation de<br />

l’Hydre (comme nous sommes fortement incliné à le penser), la tête de lion du démon est<br />

alors la constellation du Lion. Quant aux serpents, ils sont représentés par <strong>les</strong> deux<br />

segments que sont <strong>les</strong> deux Gémeaux - du moins si l’on présuppose que <strong>les</strong> têtes du<br />

Cerbère de Sérapis sont représentées tour à tour par la constellation du Lynx, s’agissant<br />

du loup, par la constellation du Lion, s’agissant du lion, <strong>et</strong> par la constellation du P<strong>et</strong>it<br />

Chien, s’agissant du chien.<br />

Reste à se demander, à partir de là, si Ahriman <strong>et</strong> Zurvan étaient le même personnage,<br />

ce qui ne semble pas certain du tout.<br />

En eff<strong>et</strong>, si Ahriman est la constellation de l’Hydre, on peut être assuré que lui <strong>et</strong> Ahura<br />

Mazda (qui, comme nous l’avons vu plus haut, est le soleil) proviennent tous <strong>les</strong> deux d’un<br />

Temps divinisé qui, dans sa finitude, est représenté par la Voie Lactée (auquel cas ses<br />

parties constitutives sont représentées par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> constellations qui sont<br />

recouvertes en partie ou en totalité par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée) ; <strong>et</strong> qui, dans son<br />

infinitude, est représenté, en ses parties constitutives, par <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong><br />

constellations qui, au lieu d’être recouvertes en partie ou en totalité par <strong>les</strong> nuages de la<br />

Voie Lactée, figurent en plein ciel.<br />

Et comme nous sommes ici dans le secteur de l’Hydre, le Dieu du Temps (sousentendu<br />

: lorsque la constellation de l’Hydre – représentée ici par Ahriman, est sur le point<br />

de passer au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon), est représentée par <strong>les</strong> constellations<br />

suivantes : le Dragon, <strong>les</strong> deux Ourses, le Lynx ; <strong>et</strong>, plus loin sur la gauche, Ophiucus (<strong>et</strong><br />

ses serpents), la Lyre, le Cygne <strong>et</strong> l’Aigle ; ce qui signifie que ce dieu-là, qui semble avoir<br />

été considéré comme un démon, avait une tête de lion représenté par la constellation du<br />

Lion, un corps de dragon représenté par la constellation du Dragon, <strong>des</strong> ai<strong>les</strong> représentés<br />

par <strong>les</strong> constellations de l’Aigle <strong>et</strong> du Cygne, une queue en forme de gros poisson<br />

représenté par la constellation ??, <strong>et</strong> <strong>des</strong> pieds de reptile représentés par <strong>les</strong> serpents<br />

Caput <strong>et</strong> Cauda.<br />

157. Un r<strong>et</strong>our au dieu du Temps dans ses variantes infinie <strong>et</strong> finie<br />

Maintenant, supposons que ce Dieu du Temps (ou, ce qui revient au même, ce Temps<br />

divinisé) était représenté par une constellation (qui est alors entourée par d’autres<br />

constellations) plutôt que par un ensemble de constellations.<br />

En ce cas, notre Zurvan/Zervan Akarana est alors la Grande Ourse, elle qui a pour tête<br />

le Lion, pour corps le Dragon, pour ai<strong>les</strong> (entre autres) l’Aigle, pour queue (en forme de<br />

gros poisson) ?? (Ophiucus ??), <strong>et</strong> pour pieds de serpent <strong>les</strong> Serpents Caput <strong>et</strong> Cauda.<br />

Ce Zurvan-là est, sous ces traits de Grande Ourse, le père d’un Ahriman qui est<br />

l’Hydre, <strong>et</strong> d’un Ahura Mazda qui est le soleil (lequel quitte le Bélier pour le Taureau au<br />

moment où la Grande Ourse <strong>des</strong>cend s’installer à la hauteur de l’horizon avec ces étoi<strong>les</strong> -<br />

une partie d’entre el<strong>les</strong> passant d’ailleurs au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne à c<strong>et</strong> instant).<br />

Et le ou <strong>les</strong> auteurs du site http://www.cosmovisions.com/$Mithra.htm, de préciser que<br />

le Dieu du Temps symbolisait en sa personne <strong>les</strong> quatre éléments fondamentaux que<br />

sont le feu, l’air (ou <strong>les</strong> vents), l’eau <strong>et</strong> la terre, ainsi qu’en témoigne le morceau suivant:<br />

C'est d'abord un dieu à tête de lion, symbole du feu, à quatre ai<strong>les</strong>, symbole <strong>des</strong> vents,<br />

autour duquel s'enroule un serpent, symbole de la terre. Il porte deux clefs (claviger); à<br />

ses pieds est souvent représenté le cratère, symbole de l'eau. La foudre fait partie de ses<br />

nombreux attributs. Il représente le temps illimité (Zrvan Akarana).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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211


Quoi qu’il en soit de toutes <strong>les</strong> conjectures exposées ci-<strong>des</strong>sus, le Temps éternel, au<br />

lieu d’être linéaire, était perçu, dans l’esprit de nos ancêtres, comme une succession de<br />

moments tantôt positifs (incarnés par le soleil lorsque celui-ci brille dans un ciel serein),<br />

tantôt négatifs (incarnés par une Voie Lactée qui enferme alors le soleil dans sa sphère ;<br />

ou, autre variante, par une Hydre m<strong>et</strong>tant le chaos dans un univers qui était jusque là<br />

ordonné, quand elle se manifestait, durant l’année, au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon,<br />

c<strong>et</strong>te Hydre qui avait maille à partir, durant toute l’année, avec le soleil ou avec la planète<br />

Jupiter, <strong>et</strong> ce dans le cadre d’un tournoi eschatologique où tout était toujours à<br />

recommencer.<br />

Et parce que la religion de nos ancêtres était chamanique, c’est par <strong>des</strong> rites <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

offran<strong>des</strong> faites aux divinités (éventuellement aussi aux démons en personne) qu’euxmêmes<br />

essayaient, lorsqu’ils étaient prêtres, d’obtenir la production <strong>des</strong> événements <strong>les</strong><br />

plus profitab<strong>les</strong> ou <strong>les</strong> plus favorab<strong>les</strong> à ceux <strong>des</strong> êtres humains qui étaient membres de la<br />

communauté qu’eux-mêmes dirigeaient en tant que prêtres (d’où la notion, à c<strong>et</strong>te<br />

époque, d’Etat théocratique)<br />

Pour l’heure la question n’est pas là. Elle est de constater que nous, contemporains du<br />

monde moderne, ne comprenons nullement <strong>les</strong> fondements de la mythologie chère à nos<br />

ancêtres, chaque fois que nous nous offusquons en lisant, dans leurs textes profanes ou<br />

sacrés, qu’ils vénéraient, en guise de divinités, <strong>des</strong> créatures monstrueuses aux formes mi<br />

humaines mi anima<strong>les</strong>, ou, autre variante, aux formes mi anima<strong>les</strong> de telle race, <strong>et</strong> mi<br />

anima<strong>les</strong> de telle autre race.<br />

Au lieu de critiquer leur engeance intellectuelle sous prétexte qu’ils adoraient <strong>des</strong><br />

monstres de c<strong>et</strong>te sorte, on aurait mieux fait d’enquêter pour savoir ce qui se cache<br />

réellement derrière ces monstres aux formes composites qui leur tenaient lieu de divinités.<br />

On aurait alors compris que nos ancêtres se référaient, lorsqu’ils étaient initiés, au<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te <strong>et</strong> à ses étoi<strong>les</strong>, parmi <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> figurait un Dieu du Temps que nous<br />

avons identifié ci-<strong>des</strong>sus à toutes sortes de figures cé<strong>les</strong>tes, <strong>et</strong> notamment à la Grande<br />

Ourse.<br />

Mais là encore, l’important, ici, n’est pas tant l’identification exacte, en termes sabéens,<br />

d’un personnage qui est en l’occurrence le Dieu du Temps, que le principe selon lequel<br />

tous <strong>les</strong> personnages aux formes susmentionnées étaient, dans l’esprit de nos ancêtres,<br />

<strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations (parmi <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> figuraient également, en bonne place,<br />

<strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée).<br />

158. Les précisions de Mircéa Eliade à propos du Dieu du Temps / une<br />

brève analyse comparative de ceux <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> védiques <strong>et</strong> avestiques<br />

qui avaient, de près ou de loin, rapport au Temps <strong>et</strong> à ses différentes<br />

fac<strong>et</strong>tes<br />

Pour en revenir au Dieu du Temps, plus haut nous avons vu que ce personnage, qui<br />

s’appelait Zervan (ou Zurvan, ou Zruvan) donna naissance à deux jumeaux dont l’un était<br />

un dieu sous le nom d’Ahura Mazda, <strong>et</strong> l’autre un démon sous celui d’Ahriman.<br />

A ce suj<strong>et</strong>, Mircea Eliade écrit ceci dans Histoire <strong>des</strong> croyances <strong>et</strong> <strong>des</strong> idées religieuses<br />

; livre 2 : De Gautama Bouddha au triomphe du christianisme ; chap. 27 : Nouvel<strong>les</strong><br />

synthèses iraniennes, à la page 297 (Bibliothèque Historique Librairie Payot, Paris 1978) :<br />

Zurvan <strong>et</strong> l’origine du Mal<br />

Les problèmes posés par Zurvan <strong>et</strong> le zurvanisme sont encore loin d’être résolus. Le<br />

dieu est certes archaïque. Ghirshman estime avoir identifié Zurvan dans un bronze de<br />

Louristan représentant le dieu ailé <strong>et</strong> androgyne enfantant <strong>les</strong> deux jumeaux (qui lui<br />

sortent <strong>des</strong> épau<strong>les</strong>) ; trois processions, symbo<strong>les</strong> <strong>des</strong> trois âges de l’homme, lui<br />

apportent en hommage le barsom. Si l’interprétation est correcte, il s’ensuit que le mythe<br />

de Zurvan en tant que père d’Ohrmazd <strong>et</strong> d’Ahriman était déjà connu à une époque<br />

beaucoup plus ancienne que la date <strong>des</strong> premiers témoignages écrits. Selon la notice<br />

d’Eudème de Rho<strong>des</strong> (2 e moitié du 4e siècle av. J.-C.), « <strong>les</strong> Mages... appellent le Tout<br />

un <strong>et</strong> intelligible tantôt « Espace », tantôt « Temps »; de là seraient nés soit Ohrmazd <strong>et</strong><br />

Ahriman, soit la Lumière <strong>et</strong> <strong>les</strong> Ténèbres ». L’information est importante : elle nous assure<br />

que vers la fin de l’époque achéménide, <strong>les</strong> spéculations sur le Temps-Espace en tant que<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

212


source commune <strong>des</strong> deux principes, le Bien <strong>et</strong> le Mal, incarnés dans Ohrmazd <strong>et</strong><br />

Ahriman, étaient familières aux Iraniens.<br />

Le terme avestique pour «temps» est thwâsha, littéralement «le Saint» ou «Celui qui se<br />

hâte», <strong>et</strong> Widengren pense que dès le début il désignait la voûte cé<strong>les</strong>te, épithète propre à<br />

un dieu du ciel maître <strong>des</strong> <strong>des</strong>tins. Il est donc probable que Zurvan était originellement un<br />

dieu cé<strong>les</strong>te, source du Temps <strong>et</strong> distributeur de la chance <strong>et</strong> de la malchance, en<br />

dernière instance maître du <strong>des</strong>tin. De toute façon, la structure de Zurvan est archaïque : il<br />

rappelle certaines divinités primitives dans <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> coexistent <strong>les</strong> polarités cosmiques <strong>et</strong><br />

<strong>les</strong> antagonismes de toute sorte.<br />

Après avoir lu ce texte de Mircea Eliade, on peut considérer que la Grande Ourse, si<br />

Zurvan était cela, correspond assez bien, par son emplacement sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

à la voûte cé<strong>les</strong>te.<br />

Et peut-être le firmament du ciel était-il représenté par un personnage du nom de<br />

Tvashtar dans l’ancienne religion védique.<br />

Au suj<strong>et</strong> de ce Tvashtar, nous lisons ceci, sous la plume de James Darmest<strong>et</strong>er, dans<br />

Ohrmazd <strong>et</strong> Ahriman, leurs Origines <strong>et</strong> leur Histoire (cf. § 87 note 6, page 100 (Vieweg<br />

Librairie Editeur, Paris, 1877 ; Bibliothèque électronique Gallica [BNF] N0033051 tiff 1-<br />

370) ;<br />

Tvashtar seul est purement védique. Tvashtar, selon nous, n’est qu’une forme de<br />

l’Asura du ciel, c’est Varuna-formateur : Indra lui arrachant le Soma, c’est l’éclair arrachant<br />

son trésor au ciel qui le r<strong>et</strong>ient, <strong>et</strong> Tvâshtra, le démon fils de Tvashtar, tué par Trita, fils<br />

<strong>des</strong> eaux, est un démon varenis ne différant de l’Aji dont il a tous <strong>les</strong> traits physiques<br />

(comparer Yaçna 9. 25 <strong>et</strong> 11V. 40. 8, 8), de l’Aji - tué en Varena par Thraêtaona, fils <strong>des</strong><br />

eaux, que parce qu’en lui le démon est conçu comme fils du ciel où il paraît. Nous<br />

reviendrons ailleurs sur ce point.<br />

Sachant, après avoir lu ce texte, que Tvâshtra est le même personnage qu’un Aji-<br />

Dahaka qui était lui-même le serpent à trois têtes au profil démoniaque de l’Avesta ; <strong>et</strong>,<br />

sans doute aussi, le même personnage que Vritra, on peut voir en lui l’expression de la<br />

Voie Lactée.<br />

Ceci dit, il n’est pas certain que thwâsha (qui désigne le firmament) renvoie<br />

expressément à la partie haute du ciel.<br />

En eff<strong>et</strong>, nous lisons dans http://www.avesta.org/vendidad/vd19sbe.htm<br />

le propos suivant :<br />

64. Asman, the highest heaven, as distinguished from the firmament (thwasha) that lies<br />

nearer the earth.<br />

Et <strong>les</strong> auteurs du site http://www.zamwi.org/religion/Good_Evil.html d’apporter la<br />

précision suivante :<br />

According to Dr. M.N. Dhalla, the earlier gropings of Iranian thinkers seeking the origin<br />

of the universe seemed to have focussed on Zarvane Akarana (bound<strong>les</strong>s Time) and<br />

Zarvane Daregho-Khuadhata (Time of long duration) as also Thwasha Khvadhata<br />

(sovereign space). These abstract ideas and concepts later became personified as deities,<br />

not unlike the Amesha Spentas and Yazatas, and even led to the creation of a sect of<br />

Zarvanas who subordinated Ahura Mazda to Zarvan as the prime Creator!<br />

A part cela, nous lisons sous le site :<br />

http://www.archive.org/stream/historyofzoroast028161mbp/historyofzoroast028161mbp<br />

_djvu.txt<br />

le propos suivant :<br />

The infinity of time and the immensity of space personified Zrvan Akarana Zrvan<br />

Darcgho-khvadhata Thwasha.<br />

…<br />

Thwasha. Space, or the infinite expanse, is faintly personified under the name Thwasha<br />

Khvadhata, or Sovereign Space. It is generally invoked along with the genius of time. 6 In<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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one place it is depicted as going alongside of Mithra. 7 It is referred to by Eudemus, as<br />

quoted by Damascius, under its Greek pronunciation Topos, who says that the Magi name<br />

the cosmos by this name and from it are disjoined light and darkness. Like Time, it is not<br />

ranked among the angels.<br />

Enfin nous lisons sous le site<br />

http://www.hinduwebsite.com/sacredscripts/zoroscripts/khorda1.asp<br />

<strong>les</strong> lignes que voici :<br />

…come to my help, O Mazda. To Ama, well-built, fair of form, Ver<strong>et</strong>hraghna, Ahuracreated;<br />

and to Triumphing Uparatat; and to Raman of good pastures, and to Vayu of<br />

superior activity, superior to other creatures. That part of you, Vayu, which belongs to<br />

Spenta Mainyu; to self-governed Thwasha, to bound<strong>les</strong>s Zurwan, to Zurwan of the long<br />

dominion.<br />

A en croire Mircea Eliade, le terme avestique pour «temps» est thwâsha, littéralement<br />

«le Saint» ou «Celui qui se hâte»,…<br />

On r<strong>et</strong>rouve ce Saint sous le nom de Sraosha dans l’Avesta, <strong>et</strong> sous celui de Tvashtri<br />

dans l’ancienne religion védique.<br />

Sachant par ailleurs que Twashtri (écrit également Tvashtri, ou Tvastr) était un dieu<br />

artisan semblable au dieu égyptien Ptah, on peut voir en lui tout un tas de choses, <strong>et</strong><br />

notamment la constellation du Lynx (ce qui présuppose que le dieu démon Tricéphale<br />

conçu par Tvashtri, était, en tant que figure astrale correspondant à la moitié sud de la<br />

Grande Ourse, le même personnage que le chien aux trois têtes nommé Cerbère).<br />

Pour en revenir aux textes cités ci-<strong>des</strong>sus, après en avoir pris connaissance, on peut<br />

établir <strong>les</strong> propositions suivantes :<br />

• l’Espace souverain étant situé, pour <strong>des</strong> planètes du système solaire qui circulent ici<br />

le long de la ligne de l’Ecliptique, dans la constellation du Cancer, dans la mesure où<br />

ce Cancer a la constellation du Lynx au-<strong>des</strong>sus de lui, ce Lynx, architecte ou artisan<br />

de son état, personnifie, sous le nom de Tvashtar ou de Tvashtri [a], « le Souverain<br />

Espace». Et à supposer qu’il faille distinguer « l’Espace tout court» de «l’Espace<br />

souverain», le second cité est représenté par la constellation du Cancer, comparé au<br />

premier cité qui est représenté, lui, par la constellation du Lynx.<br />

• Ce «Souverain Espace» précède lui-même, un «Temps Infini» représenté par un<br />

Zurvan Akarana qui représente lui-même, sur le plan sabéen, la figure astrale<br />

associée à la partie sud de la Grande Ourse (une partie sud qui était représentée par<br />

Cerbère, le chien méchant aux trois têtes, sur l’ancien domaine grec)<br />

[Note a : on abrège ici le nom compl<strong>et</strong> du personnage, histoire de ne pas fatiguer le<br />

lecteur avec <strong>des</strong> noms ou <strong>des</strong> mots étrangers qui, pour n’être pas du chinois, n’en sont<br />

pas moins très diffici<strong>les</strong> à lire <strong>et</strong> à comprendre]<br />

Bref, quand l’un <strong>des</strong> textes cités ci-<strong>des</strong>sus nous raconte que « l’Espace infini»<br />

(représenté ici par un personnage divin du nom de Zurvan Akarana, ou de Zarvane<br />

Akarana), d’une part se situe près de la Terre, <strong>et</strong> d’autre part chemine à proximité de<br />

Mithra ; si à partir de là, on identifie Mithra au soleil lorsque celui-ci se déplace le long de<br />

la ligne de l’Ecliptique, on peut en conclure que «le Dieu du Temps» se situe forcément à<br />

proximité de c<strong>et</strong>te zone. Et comme il incarne «le Temps Infini» <strong>et</strong> se situe près de la Terre,<br />

il n’y a, selon nous, que la Voie Lactée qui puisse remplir tous ces critères. Ou alors, si ce<br />

n’est pas le cas, il faut supposer que le Zurvan au profil de monstre ressemblait, en tant<br />

qu’expression du «Temps Infini», au monstre à trois têtes nommé Cerbère, ce qui nous<br />

renvoie du côté de la partie basse de la Grande Ourse (elle-même, partie basse, se<br />

situant du côté de la ligne de l’Ecliptique).<br />

Et pourquoi donc ce personnage était-il perçu comme l’expression du «Temps Infini» ?<br />

Réponse : car la Grande Ourse incarne, en tant que constellation circumpolaire, ce tempslà.<br />

Ceci dit, on peut également considérer que la Grande Ourse était représentée, si l’on<br />

en croit <strong>les</strong> auteurs du site http://www.avesta.org/vendidad/vd19sbe.htm, par deux figures<br />

astra<strong>les</strong>, l’une étant, sous <strong>les</strong> traits de la partie du sud de la Grande Ourse, l’expression du<br />

firmament (en idiome local : thwasha), <strong>et</strong> l’autre étant, sous <strong>les</strong> traits d’un personnage qui<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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s’appelle Asman, une figure astrale représentant <strong>les</strong> sept gran<strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande<br />

Ourse.<br />

Ce sont alors ces sept étoi<strong>les</strong> qui représentaient le Temps Infini (en ce sens qu’el<strong>les</strong> ne<br />

quittent jamais la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te), comparé à un Temps Fini (ou de<br />

Longue Durée) qui, au lieu d’être représenté par la Voie Lactée, était représenté par cel<strong>les</strong><br />

<strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse qui régulièrement passent au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon.<br />

Maintenant, supposons qu’Asman était le nom de la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te située<br />

entre le pôle nord cé<strong>les</strong>te <strong>et</strong> la ligne de l’Ecliptique lorsque celle-ci est regardée à la<br />

hauteur de la constellation du Cancer.<br />

En ce cas, au lieu d’identifier le dieu démon Tvashtar au Lynx, ou peut l’identifier à la<br />

partie supérieure de la Grande Ourse.<br />

Ceci dit, on peut également voir dans «le Temps de Longue Durée», la constellation de<br />

l’Hydre (qui est ici l’Hydre femelle, expression de la Druje).<br />

En eff<strong>et</strong>, l’Hydre, vu sa longueur sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, incarne bel <strong>et</strong> bien, une fois<br />

montée au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, «le Temps de Longue Durée».<br />

Ce temps-là n’est pas infini, ou éternel, en ce sens que son support, la constellation de<br />

l’Hydre, n’est pas, contrairement, par exemple, à la figure astrale formée par <strong>les</strong> sept<br />

étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse, une constellation circumpolaire.<br />

Quant au monstre Tricéphale conçu par le dieu démon artisan Tvashtri (variante<br />

Tvashtar), on peut en déduire - sachant que Lycaon était, dans l’Enéide de Virgile, sous<br />

ses traits d’architecte ou d’artisan, la constellation du Lynx - que ce Lynx-là est représenté<br />

ici par Tvashtar (lu Tvashtri, ou Tvastri, ou Tvastr dans d’autres textes), lui-même<br />

concevant un dieu démon Tricéphale qui était représenté par Cerbère, le chien méchant<br />

aux trois têtes, sur le domaine grec).<br />

Ce chien méchant étant lui-même représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> principa<strong>les</strong> associées à la<br />

partie sud de la constellation appelée Grande Ourse ; si l’on sait, à partir de là, que le dieu<br />

védique Aryaman avait partie liée, comme on le verra plus loin, avec l’étoile Dénébola du<br />

Lion, on peut en déduire, si le dieu démon avestique Arihman <strong>et</strong> le dieu védique Aryaman<br />

(Aditya de son état) incarnaient le même personnage cé<strong>les</strong>te, que ce dernier était, au<br />

choix, telle étoile associée au Grand Lion, le Grand Lion dans sa totalité, ou enfin - comme<br />

on le verra plus loin - une figure astrale qui se situait entre le Lion <strong>et</strong> la Vierge.<br />

Reste à prouver, bien entendu, qu’Ahriman <strong>et</strong> Aryaman étaient le même personnage,<br />

ce qui n’est pas certain du tout dans la mesure où le premier nommé était, contrairement<br />

au second, perçu comme un démon.<br />

En résumé, on peut tenter, à la fois de traduire <strong>et</strong> d’éclairer le discours ésotérique<br />

contenu dans <strong>les</strong> sites susmentionnés, en posant <strong>les</strong> équations suivantes :<br />

• Tvashtar, fils de Tvâshtra (voir le texte de Darmest<strong>et</strong>er), est la constellation du Cancer<br />

• Tvâshtra (de son nom compl<strong>et</strong>, Thwasha Khvadhata, alias l’Espace Souverain) est la<br />

constellation du Lynx<br />

• Zarkane Akarana (alias le Temps Infini) est la constellation de la Grande Ourse<br />

• Zarvane Daregho-Kuadhata (alias le Temps de Longue Durée) est la constellation de<br />

l’Hydre<br />

Nonobstant ce qui précède, nous allons imaginer maintenant que <strong>les</strong> acteurs<br />

susmentionnés étaient <strong>des</strong> planètes au lieu d’être <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

Avant d’entrer en matière, juste c<strong>et</strong>te remarque, sans laquelle on pourrait se méprendre<br />

(notamment après avoir lu James Darmest<strong>et</strong>er) sur le rôle que jouaient <strong>les</strong>dites planètes<br />

dans l’ancienne religion sabéenne de nos ancêtres.<br />

Ainsi, quand nous lisons, quelque part, que <strong>les</strong> planètes étaient perçues comme <strong>des</strong><br />

personnages démoniaques (qui, dans l’Iran ancien, étaient au service d’Ahriman), cela ne<br />

signifie pas que ces planètes-là étaient, en soi, <strong>des</strong> personnages démoniaques.<br />

Ces planètes ont toujours été <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce<br />

qui n’était pas le cas de certaines étoi<strong>les</strong> ou constellations.<br />

Ce qu’il faut comprendre, quand on lit, par exemple, sous la plume de Darmest<strong>et</strong>er, que<br />

<strong>les</strong> planètes étaient, dans l’ancienne religion iranienne, <strong>des</strong> personnages néfastes, c’est<br />

que ces mêmes planètes se sont démonisées au contact du démon Ahriman, durant leur<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Supposons, à partir de là, qu’Ahriman soit la constellation de l’Hydre (l’identification<br />

importe moins, ici, que le reste du discours). Et supposons que la planète soleil ou la<br />

planète Jupiter stationne, le long de la ligne de l’Ecliptique, dans la partie visible (car non<br />

couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Doit-on en déduire que c<strong>et</strong>te planète est démoniaque ?<br />

Si l’on présuppose qu’elle-même est représentée par le grand Ahura Mazda en<br />

personne, cela reviendrait à prendre ce personnage pour un démon, lui qui passa sa vie à<br />

lutter contre <strong>les</strong> démons.<br />

Certes, on peut nous objecter qu’Ahura Mazda habitait le ciel suprême, <strong>et</strong> qu’à ce titre il<br />

n’était ni une étoile ni une planète ni une constellation.<br />

Que <strong>les</strong> anciens Iraniens aient vu en lui autre chose qu’une planète, cela est tout à fait<br />

plausible.<br />

Quant à conclure que ce personnage était une créature purement abstraite au motif que<br />

le ciel suprême (appelée parfois septième ciel) est invisible, c’est aller un peu vite en<br />

besogne.<br />

Tous <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> (y compris donc <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> suprêmes) étaient représentés, à l’époque du<br />

sabéisme, par <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, si Ahura Mazda était représenté par une constellation, vu la position<br />

suprême de celle-ci sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, on ne peut l’identifier qu’à trois<br />

personnages possib<strong>les</strong> : le Dragon, Céphée ou la Grande Ourse.<br />

Et si Ahura était une étoile, celle-ci appartenait forcément à l’une <strong>des</strong> constellations<br />

précitées.<br />

Enfin, si ce même Ahura était représenté par une planète, celle-ci était Jupiter ou le<br />

soleil lorsque la planète concernée stationne au somm<strong>et</strong> de l’Ecliptique, ce qui nous<br />

renvoie à la fin <strong>des</strong> Gémeaux ou au début du Cancer.<br />

159. Yahvé était la planète Jupiter dans la variante sabéenne ssociée à<br />

l’Ancien Testament de la Bible / d’où vient que Dieu créa l’univers en<br />

sept jours ? / sens de la Chute de l’homme telle qu’elle figure dans le<br />

Livre de la Genèse<br />

Bref, dans la mesure où la religion <strong>des</strong> anciens Iraniens était sabéenne, il est tout à fait<br />

inutile de nous faire croire que le grand dieu n’avait pas d’image.<br />

Et que l’on ne vienne pas nous objecter qu’il n’avait pas d’image sous prétexte que<br />

Yahvé, qui est son équivalent biblique, avait demandé à ses fidè<strong>les</strong> de n’adorer aucun<br />

dieu qui fût représenté par <strong>des</strong> images, ce qui présuppose que Lui-même n’avait aucune<br />

image pour Le représenter.<br />

Au reste, quelle image pouvait-Il avoir, dans l’esprit de ses propres fidè<strong>les</strong>, si l’on sait<br />

que ceux-ci ne pouvaient adorer leur dieu que le visage tourné face contre terre, attitude<br />

qui <strong>les</strong> empêchait de voir ce dieu qu’ils adoraient <strong>et</strong> qu’ils craignaient plus que tous <strong>les</strong><br />

autres.<br />

Il n’empêche, nos docteurs en théologie judaïque ou chrétienne peuvent raconter ce<br />

qu’ils veulent à c<strong>et</strong> égard, Yahvé était, comme son équivalent latin Iove (dont on fera<br />

Jupiter), la planète Jupiter.<br />

Que celle-ci, à partir de là, fût représentée, ou non, par <strong>des</strong> images, la question n’est<br />

pas là. Le fait est que le grand dieu est représenté ici par la plus importante <strong>des</strong> planètes<br />

du système solaire (aussi bien par sa taille que par sa fixité relative, durant son propre<br />

déplacement - comparé à celui <strong>des</strong> autres planètes - le long de la ligne de l’Ecliptique), <strong>et</strong><br />

que, sous c<strong>et</strong>te forme, elle n’a strictement aucun rapport avec un Dieu Créateur de<br />

l’Univers qui eût été d’emblée Pur Esprit.<br />

Et encore, si l’on présuppose que l’esprit en question était représenté, dans le monde<br />

<strong>des</strong> planètes, par Mercure ou par la Lune (elle qui était un dieu, <strong>et</strong> non une déesse, sous<br />

le nom de Shin - abréviation de Zu-En, métathèse de En-Zu - alias le Seigneur Sagesse,<br />

ou le Seigneur Science - , dans l’ancienne religion suméro-accadienne) ; si, à partir de là,<br />

on part du principe que c<strong>et</strong>te Lune-là, ou ce Mercure-là, précède une planète Jupiter qui,<br />

après douze années passées à faire sa rotation complète le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, aura bel <strong>et</strong> bien créé l’Univers, il se trouve que l’Etre pur esprit, plus<br />

exactement le Souffle qui, au début de la Bible, marche sur <strong>les</strong> eaux, ce personnage est,<br />

au choix, la Lune ou la planète Mercure.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Mais là est la différence d’avec <strong>les</strong> autres récits : parce que Dieu, dans la Bible, a créé<br />

le monde en sept jours, la planète Jupiter s’est commuée, le temps (ou l’espace) d’une<br />

seule phrase, en un soleil qui m<strong>et</strong> sept jours à faire - pour ainsi parler - le tour de la<br />

semaine.<br />

Et comme <strong>les</strong> gens ne travaillent pas le Dimanche, on décidera que Dieu ne travaille<br />

pas non plus ce jour-là, lequel Dieu donnera Lui-Même aux hommes (on est Dieu ou on ne<br />

l’est pas !) l’ordre de se reposer le même jour (lequel jour de repos est d’ailleurs un<br />

samedi dans la tradition judaïque, ce qui présuppose que le premier jour de la semaine<br />

est, selon <strong>les</strong> partisans de c<strong>et</strong>te tradition, un dimanche)<br />

Quant aux Créationnistes, ils défendront bec <strong>et</strong> ongle, Bible en main, le propos divin<br />

selon lequel le Monde fut en créé en Sept Jours (ou en Six jours si l’on compte le Jour de<br />

repos que le Seigneur s’accorda à Lui-même après avoir accompli sa Création).<br />

160. Un r<strong>et</strong>our au combat <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> démons pour la conquête<br />

de l’univers / rôle <strong>et</strong> place du Messie dans un pareil contexte / la<br />

religion chrétienne va prendre un nouvel élan grâce à Paul de Tarse / le<br />

christianisme, dans sa variantesabéenne, est totalement différent du<br />

christianisme en tant que religion enseignée par l’Eglise / idem à propos<br />

de la Chute <strong>et</strong> du Rachat de l’homme<br />

Pour revenir à notre suj<strong>et</strong>, supposons que d’autres planètes soient déjà dans la<br />

constellation du Lion, alors même que le soleil ou la planète Jupiter demeure, quant à elle,<br />

dans la partie visible <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Ces planètes ayant été diabolisées par le démon Ahriman, el<strong>les</strong> n’ont plus le même<br />

comportement qu’à l’époque ou el<strong>les</strong> côtoyaient le grand dieu Ahura Mazda au sein de la<br />

partie visible <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Tout cela pour dire que <strong>les</strong> planètes ne sont démoniaques qu’en stationnant à tel<br />

endroit précis du planisphère cé<strong>les</strong>te. Et parce qu’el<strong>les</strong> se sont corrompues au contact<br />

d’un Démon en chef qui est la constellation de l’Hydre; en d’autres termes, parce qu’el<strong>les</strong><br />

ont chuté à l’extérieur d’un Jardin d’Eden représenté ici par la partie visible <strong>des</strong> deux<br />

Gémeaux, el<strong>les</strong> auront besoin d’être rach<strong>et</strong>ées (un rachat qui prendra eff<strong>et</strong> quand el<strong>les</strong>mêmes<br />

remonteront la pente de l’écliptique durant leur passage entre le Capricorne <strong>et</strong> le<br />

Cancer).<br />

Et qui dit Chute <strong>et</strong> Rachat dit plongée dans la Bible, où <strong>les</strong> acteurs principaux associés<br />

à de pareil<strong>les</strong> séquences sont Adam <strong>et</strong> Eve s’agissant de la Chute, <strong>et</strong> Jésus-Christ<br />

s’agissant du Rachat (du moins si l’on est un Chrétien au lieu d’être un adepte de<br />

l’ancienne Loi Mosaïque).<br />

Ceci dit, quand <strong>les</strong> textes sacrés (toutes catégories confondues, <strong>et</strong> pas seulement la<br />

Bible) nous parle d’un Messie, ce Messie-là, dans la variante sabéenne du récit, incarne<br />

lui aussi une planète.<br />

Et comme <strong>les</strong> hommes <strong>et</strong> <strong>les</strong> femmes censés être rach<strong>et</strong>és par leur foi en lui, sont<br />

représentés, dans la variante sabéenne du récit, par <strong>les</strong> autres planètes du système<br />

solaire, cela prouve que cel<strong>les</strong>-ci se sont agglomérées, ou bien dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, ou bien près d’une constellation de l’Hydre qui <strong>les</strong> a damnées durant<br />

leur passage dans le Lion, la Vierge ou la Balance.<br />

Et comme el<strong>les</strong> sont en train de <strong>des</strong>cendre sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, c<strong>et</strong>te damnation<br />

prend également l’allure d’une Chute.<br />

En foi de quoi, el<strong>les</strong> seront rach<strong>et</strong>ées en quittant la partie basse du planisphère pour sa<br />

partie haute, el<strong>les</strong> qui traverseront alors la zone comprise entre le Capricorne <strong>et</strong> le Cancer.<br />

Et parce que ces mêmes planètes ont été « anthropomorphisées » par <strong>les</strong> auteurs du<br />

récit, au lieu de lire, dans la Bible, que telle ou telle planète a fait ceci ou cela, nous y<br />

lisons que tel ou tel homme, ou telle ou telle femme, a fait ceci ou cela (tous appartenant<br />

ici au peuple élu de Dieu – ce peuple appelé Ibris/Hébreux dans l’Ancien Testament de la<br />

Bible, <strong>et</strong> discip<strong>les</strong> de Jésus dans le Nouveau), comparés à <strong>des</strong> Païens qui sont<br />

représentés, dans la variante sabéenne du récit, par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>les</strong> constellations<br />

fréquentées par <strong>les</strong> planètes.<br />

Ce n’est pas à dire que <strong>les</strong> Non Païens soient <strong>des</strong> saints, contrairement à <strong>des</strong> Païens<br />

qui ne le sont pas. La preuve : dans la mesure où <strong>les</strong> membres du peuple élu ont eux<br />

aussi fauté, ils auront besoin d’être rach<strong>et</strong>és. Et comme <strong>les</strong> fauteurs sont, dans le cas de<br />

la Bible, le Premier Homme <strong>et</strong> la Première Femme, ce sont tous <strong>les</strong> membres de<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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l’humanité qui, du fait de leur mortalité (comparés à un Adam <strong>et</strong> à une Eve qui étaient<br />

immortels avant la Chute), devront subir <strong>les</strong> conséquences <strong>des</strong> actes accomplis par leurs<br />

devanciers dans l’Histoire.<br />

Mais là est la différence de perspective : si l’homme était un dieu avant la Chute, <strong>et</strong> une<br />

créature mortelle après c<strong>et</strong>te Chute, lui-même, pour entrer à nouveau dans le Royaume<br />

de Dieu, devra - lui qui n’a plus la possibilité d’être un dieu - témoigner sa Foi envers le<br />

Christ.<br />

Et parce que Paul de Tarse fera son entrée en scène, la religion chrétienne, au lieu de<br />

se limiter à <strong>des</strong> Juifs qui s’étaient convertis jusque là à la Nouvelle Religion grâce à Jésus<br />

<strong>et</strong> à ses apôtres, s’élargira aux Païens.<br />

Soyons clair : <strong>les</strong> Païens sont ici <strong>des</strong> gens qui, avant d’avoir été convertis au<br />

Christianisme par Paul, n’étaient pas <strong>des</strong> Juifs.<br />

Pour autant, si l’on se place maintenant du point de vue de la Religion Nouvelle, sont<br />

Païens tous ceux qui, Juifs ou non Juifs, ne sont pas <strong>des</strong> Chrétiens.<br />

Voilà pour ce qui concerne <strong>les</strong> origines du Christianisme lorsque celui-ci se présente à<br />

nous de manière profane.<br />

Ceci dit, le côté ésotérique du même dossier se lit, quant à lui, de la manière suivante :<br />

attendu que Paul de Tarse était lui aussi, dans la variante sabéenne du récit, une planète<br />

(en l’occurrence il s’agit de la planète Mars), quand celle-ci convertit <strong>les</strong> Païens au<br />

Christianisme, elle convertit à la Religion Nouvelle (représentée ici par la Lumière diffusée<br />

par le Soleil durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique) toutes <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong><br />

toutes <strong>les</strong> constellations fréquentées par elle, ou traversée par elle, durant sa propre<br />

avancée le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Soyons clair : si ce côté-là de la Religion Nouvelle sera nié par <strong>des</strong> théologiens qui, à<br />

coups de procès en hérésie <strong>et</strong> à coups de mises sur le bûcher <strong>des</strong> récalcitrants,<br />

instaureront un Christianisme où toute trace de sabéisme aura disparu ; d’un point de vue<br />

purement scientifique, le côté ésotérique - <strong>et</strong> donc sabéen - contenu dans <strong>les</strong> deux<br />

Testaments de la Bible (<strong>et</strong> pas seulement dans le Nouveau), est bien plus intéressant à<br />

suivre que son côté profane.<br />

En revanche, si l’on regarde l’aspect purement moral ou émotionnel attaché à la<br />

Nouvelle Religion, il était absolument fondamental que <strong>les</strong> Pères de l’Eglise situassent le<br />

débat théologique directement au niveau <strong>des</strong> hommes (c’est-à-dire dans le monde<br />

terrestre), <strong>les</strong>quels hommes doivent désormais, pour pouvoir espérer entrer dans le<br />

Royaume de Dieu (<strong>et</strong> donc être rach<strong>et</strong>és, à c<strong>et</strong>te occasion, suite à la Chute, à l’Extérieur<br />

du Jardin d’Eden, par <strong>les</strong> premiers d’entre eux que furent Adam <strong>et</strong> Eve) ; <strong>les</strong>quels<br />

hommes doivent désormais, disions-nous, écouter la Parole de Dieu (c<strong>et</strong>te Parole qui était<br />

diffusée sur Terre, de son vivant, par un Jésus qui, après sa mort <strong>et</strong> sa résurrection,<br />

deviendra Jésus-Christ ; <strong>et</strong> qui sera diffusée sur Terre, après la mort de Jésus, par ses<br />

propres discip<strong>les</strong>).<br />

En résumé, dès lors que l’aspect moral <strong>et</strong> émotionnel attaché à la Nouvelle Religion<br />

sera bien plus important, pour le salut même de l’âme de l’homme, que son aspect<br />

ésotérique ; <strong>et</strong> dès lors également que <strong>les</strong> deux aspects sont antinomiques, il a bien fallu<br />

que <strong>les</strong> Pères de l’Eglise gomment l’aspect sabéen attaché à la Religion Nouvelle, avec ce<br />

résultat que toute trace sera désormais perdue, attestant que <strong>les</strong> personnages du Livre<br />

étaient, au départ, <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

Ceci étant, si l’on veut bien accepter, un bref instant, que le Christianisme est lui aussi,<br />

dans ses prémices (ou dans ses prémisses), une religion sabéenne ; pour pouvoir, à partir<br />

de là, le démontrer, on est bien obligé de lire le Livre en s’aidant pour cela de logiciels<br />

d’astronomie. Sans ces logiciels, en eff<strong>et</strong>, on ne parvient à rien démontrer du tout, avec le<br />

risque de passer pour un bouffon aux yeux de ceux qui nient toute trace de sabéisme<br />

dans la Religion Nouvelle. En revanche, si l’on parvient à cerner, grâce aux logiciels<br />

d’astronomie, le côté ésotérique attaché à la plupart <strong>des</strong> événements contenus dans la<br />

Bible, dès c<strong>et</strong> instant le chercheur attaché à une pareille tâche prend immédiatement<br />

l’ascendant sur ceux qui prétendent nier le côté sabéen contenu dans la Bible, ne serait-ce<br />

que parce ceux-là ne comprennent pas une voyelle à l’astronomie <strong>et</strong> au sabéisme, <strong>et</strong><br />

qu’ils sont par conséquent incapab<strong>les</strong> de s’opposer à leurs contradicteurs sur le terrain<br />

même où ces derniers <strong>les</strong> ont emmenés.<br />

Et là est d’ailleurs tout le problème quand on évoque <strong>les</strong> Religions : dans la mesure où<br />

cel<strong>les</strong>-ci comportent un côté à la fois émotionnel <strong>et</strong> passionnel absolument fantastique, il<br />

est vain, dans ces conditions, d’avoir un débat, à leur propos, sur le terrain même de la<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

218


science. A contrario, si la Foi <strong>des</strong> hommes ressemblait à de la science, elle ne serait plus<br />

ce qu’elle est, à savoir la croyance de l’homme envers un Dieu qui prouve, par Son<br />

existence même, que c<strong>et</strong> homme : a) a besoin de chaleur humaine dans un monde qui ne<br />

fait, au départ, aucun cadeau ; <strong>et</strong> b) qu’il est, malgré tout ce que nous avons dit<br />

précédemment, incapable de tout démontrer avec ses lois objectives.<br />

161. Un r<strong>et</strong>our à Mithra tel qu’il figure dans l’Avesta / son rôle en tant<br />

que tueur du taureau sacré / un r<strong>et</strong>our à Zurvan, le dieu du Temps, <strong>et</strong> à<br />

ses différentes fac<strong>et</strong>tes<br />

Après c<strong>et</strong> aparté, revenons à <strong>des</strong> moutons qui sont, une fois encore, <strong>les</strong> planètes du<br />

système solaire durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, planètes parmi<br />

<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> figurent en bonne place - si le livre saint, au lieu d’être la Bible, est l’Avesta - un<br />

certain Mithra.<br />

Sachant que Mithra symbolisait, de par son nom, l’alliance (ou le contrat) ainsi que<br />

l’amitié avec <strong>les</strong> hommes, rien n’empêche de voir en lui le roi <strong>des</strong> commerçants, un roi qui<br />

s’appelait Apollon sur le domaine grec.<br />

Et dans la mesure où c<strong>et</strong> Apollon-là était la planète Mercure au lieu d’être le soleil, nous<br />

allons faire l’hypothèse que Mithra (qui s’appelait Mitra sur le domaine védique) était lui<br />

aussi c<strong>et</strong>te planète.<br />

Mercure, sous le nom de Mithra, est, dans l’Avesta, le roi <strong>des</strong> vastes prairies si l’on part<br />

du principe que la planète fait de nombreuses bouc<strong>les</strong> le long de la ligne de l’Ecliptique, ce<br />

qui l’amène à fréquenter quantité de personnages cé<strong>les</strong>tes (étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> planètes<br />

confondues) <strong>et</strong> à élargir l’espace réservé à sa propre circulation (<strong>et</strong> donc aussi à élargir le<br />

pays fréquenté par lui).<br />

Maintenant, supposons que la planète Mercure soit, vu sa rapidité de déplacement, la<br />

première, de toutes <strong>les</strong> planètes, à traverser la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

En ce cas, Mithra a bel <strong>et</strong> bien, après avoir traversé pareil endroit, tout l’espace devant<br />

lui (lequel est représenté ici par le bleu du planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

Dans le même registre, quand Mithra tue le Taureau, il incarne une planète Mercure<br />

censée pénétrer ici dans la Voie Lactée côté Taureau, après avoir tué un taureau qui est<br />

la constellation du même nom.<br />

Mais supposons que le taureau tué par Mithra était la Voie Lactée.<br />

En ce cas Mithra lui-même, au lieu d’être la planète Mercure, est ici un soleil qui a tout<br />

l’espace situé devant lui en quittant la Voie Lactée côté Scorpion Sagittaire.<br />

En d’autres termes, le soleil, sous le nom de Mithra, après avoir tué la Voie Lactée en<br />

traversant celle-ci à la hauteur du Sagittaire, a, devant lui, <strong>des</strong> vastes prairies<br />

représentées par la zone de l’Ecliptique située entre le Capricorne <strong>et</strong> le Taureau (ce<br />

Taureau où le soleil r<strong>et</strong>rouvera la Voie Lactée).<br />

Mais là est la subtilité : dans le récit iranien, celui qui tue le Taureau n’est pas tant<br />

Mithra que le démon Ahriman. Et parce ci-<strong>des</strong>sus nous avons fait l’hypothèse que <strong>les</strong><br />

acteurs sont <strong>des</strong> planètes, Ahriman est alors la planète rouge (alias la planète Mars, elle<br />

qui joue le rôle du mauvais) comparé à un Ahura Mazda représenté par la planète Jupiter.<br />

Quant au taureau tué par Ahriman, il est représenté, comme dans la scène du Mithra<br />

taurobole, par la Voie Lactée.<br />

<strong>Quand</strong> donc Ahriman tue le Taureau, c’est comme si la planète Mars traversait la Voie<br />

Lactée à c<strong>et</strong> instant.<br />

Ceci dit, on peut également identifier, dans c<strong>et</strong>te séquence, Ahriman à la constellation<br />

de l’Hydre, ce qui présuppose que celle-ci, en suivant, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, la Voie<br />

Lactée (une Voie perçue ici du côté <strong>des</strong> Gémeaux) tue c<strong>et</strong>te dernière lorsque celle-ci<br />

passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (ce qui n’est pas encore le cas de l’Hydre, elle<br />

qui est encore bien visible, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, au moment indiqué).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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****<br />

Pour en revenir aux frères jumeaux Ahriman <strong>et</strong> Ahura Mazda, plus haut dans c<strong>et</strong>te<br />

section nous avons vu en eux <strong>les</strong> planètes Mars <strong>et</strong> Jupiter. Et comme tous deux ont le<br />

même père sous la forme du Dieu du Temps, on peut identifier ce père-là, qui symbolise le<br />

temps infini, à la planète Saturne.<br />

219


Sous le nom de Tvashtar, la planète Saturne se situe alors à proximité d’une planète<br />

Mercure que nous avons identifiée tout à l’heure à Mithra, quand apparaissent, à ses<br />

côtés, Ahirman (représenté, possiblement, par la planète Mars) <strong>et</strong> Ahura Mazda<br />

(représenté par la planète Jupiter).<br />

Et dans la mesure où c<strong>et</strong>te même planète Saturne se situe également à la hauteur de<br />

l’étoile Z<strong>et</strong>a Tauri (autrement dit à l’entrée de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux), on<br />

peut considérer que quand Tvashtri (ou Tvashtar) crée le démon Tricéphale, ce démon à<br />

trois têtes est représenté par la Voie Lactée.<br />

Quant à Zarvane Akarane (expression du temps infini) <strong>et</strong> à Daregho-Khuadhata<br />

(expression du temps très long) on peut voir en eux <strong>les</strong> planètes lentes Pluton <strong>et</strong> Uranus -<br />

ou inversement - ce qui présuppose que nos ancêtres voyaient ces planètes dans le ciel,<br />

ce qui n’est pas certain du tout).<br />

Maintenant, supposons que Zarvane Akarana était le père d’Ahura Mazda <strong>et</strong> d’Ahriman.<br />

C’est alors lui qui jouait le rôle de la planète Saturne.<br />

Quant à ses deux fils, au lieu de voir en eux <strong>les</strong> planètes Mars <strong>et</strong> Jupiter, on peut voir<br />

en Ahriman l’expression d’une planète Mars qui symbolisait la Mauvaise Lumière – i.e.<br />

celle de la Druje) comparée à un soleil qui, sous le nom d’Ahura Mazda, symbolisait la<br />

Bonne Lumière.<br />

Quant à la Druje elle-même, on peut voir en elle une Nébuleuse du Crabe qui se situe<br />

elle-même à la hauteur de l’étoile Zéta Tauri (même si pareille identification est <strong>des</strong> plus<br />

osée si l’on sait que c<strong>et</strong>te Nébuleuse n’existe dans le ciel que depuis le X e siècle de notre<br />

ère, elle qui fut découverte par <strong>les</strong> astronomes chinois en 1054, à en croire le ou <strong>les</strong><br />

auteurs du site http://jcboulay.free.fr/astro/sommaire/image_jour/m1/page_m1.htm.<br />

Bref, vu <strong>les</strong> nombreux démélés opposant le Seigneur Sage (alias Ahura Mazda) à son<br />

antithèse démoniaque (son nom est Ahriman), on peut considérer que le premier nommé<br />

était le soleil (expression de la bonne lumière), comparé à un Ahriman qui était la planète<br />

Mars, expression de la mauvaise lumière.<br />

162. François Lenormant comparait Zurvan à Cronos<br />

Ci-<strong>des</strong>sus nous avons identifié Zurvan à la planète Saturne.<br />

La chose est indirectement confirmée par François Lenormant lorsque celui-ci<br />

comparait Zurvan (appelé Zerovan par Lenormant) à Cronos.<br />

Mais écoutons plutôt c<strong>et</strong> auteur directement dans le texte.<br />

Nous lisons dans Histoire ancienne de l’Orient jusqu’aux guerres médiques ; tome 1er :<br />

Les Origines, <strong>les</strong> Races <strong>et</strong> <strong>les</strong> Langues ; chapitre 2 : Traditions parallè<strong>les</strong> au récit<br />

biblique ; paragraphe 6 : Le patriarche sauvé du déluge <strong>et</strong> ses trois fils (9ème édition ; A<br />

Lévy, Éditeurs, Pris, 1881 - texte numérisé par Gallica, la bibliothèque numérisée de la<br />

BNF, sous le fichier N0204940 tiff 1-503), le propos suivant :<br />

page 112<br />

Nous sommes ainsi amenés à m<strong>et</strong>tre en regard <strong>des</strong> trois fils de Noa’h <strong>les</strong> trois fils de<br />

Thra<strong>et</strong>aona, qui leur correspondent dans <strong>les</strong> traditions religieuses de l’Iran, <strong>et</strong> <strong>les</strong> gran<strong>des</strong><br />

races humaines tel<strong>les</strong> que <strong>les</strong> reconnaissaient <strong>les</strong> Égyptiens [note 1]<br />

Les Sabiens ou Mendaïtes, dans leurs livres sacrés, parlent <strong>des</strong> trois frères Schoum,<br />

Yamin <strong>et</strong> Yaph<strong>et</strong>, mais on ne saurait dire si la tradition leur en vient de source<br />

babylonieune ou bien est chez eux le résultat d’une infiltration juive ou chrétienne.<br />

revanche, dans <strong>les</strong> fragments de Bérose, qui, eux, représentent exactement <strong>les</strong> récits qui<br />

se lisaient dans <strong>les</strong> livres <strong>des</strong> Chaldéens, il est question de trois frères à demi divins, qui<br />

ont régné presque aussitôt après le déluge, <strong>et</strong> que dès <strong>les</strong> premiers sièc<strong>les</strong> chrétiens <strong>les</strong><br />

Pères de l’Église comparaient à Schem, ‘Ham <strong>et</strong> Yaph<strong>et</strong>h. Ce sont Cronos, Titan <strong>et</strong><br />

Prométhée, que l’auteur <strong>des</strong> Chaldaïques représentait comme trois frères ennemis se<br />

faisant la guerre. Malheureusement on n’a pas encore jusqu’à présent r<strong>et</strong>rouvé de<br />

rédaction cunéiforme originale de c<strong>et</strong>te histoire, qui fasse connaître.<br />

Note (1) : Le chiffre qui précède chaque nom dans ce tableau, marque l’ordre de<br />

primogéniture qui lui est attribué dans le système auquel il appartient.<br />

page 113<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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220


quels étaient <strong>les</strong> non assyriens que Bérose a ainsi traduits en grec, s’ils étaient<br />

identiques à ceux de la Genèse ou s’ils en différaient.<br />

Le Patriarche <strong>et</strong> ses trois fils<br />

Moïse de Khorène, l’historien national de l’Arménie, développe un lieu davantage le<br />

récit de l’hostilité <strong>des</strong> trois frères, en disant qu’il l’emprunte à Bérose mais en employant<br />

pour désigner ses personnages <strong>des</strong> noms différents de ceux que nous lisons dans <strong>les</strong><br />

fragments grecs de l’historien de Babylone. « Avant la construction de la tour <strong>et</strong> la<br />

confusion du langage <strong>des</strong> hommes, dit-il, mais après la navigation de Xisouthros jusqu’à<br />

l’Ararat, <strong>les</strong> trois frères Zerovan, Titan <strong>et</strong> Yapedosthê se partagèrent la domination de la<br />

terre. Et ils me semblent <strong>les</strong> mêmes que Schem, ‘Ham <strong>et</strong> Yaph<strong>et</strong>h. <strong>Quand</strong> ils se furent<br />

partagés l’empire de toute la surface terrestre, Zerovan, enflammé d’orgueil, voulut<br />

dominer sur <strong>les</strong> deux autres. Titan <strong>et</strong> Yapedosthê résistèrent à sa violence <strong>et</strong> lui firent la<br />

guerre, parce qu’il voulait instituer ses fils comme rois sur tous <strong>les</strong> hommes. Et pendant<br />

c<strong>et</strong>te guerre, Titan occupa une partie <strong>des</strong> limites héréditaires de Zerovan. Alors leur soeur<br />

Astlik [note 1] s’interposa entre eux, calma par ses séductions leur querelle <strong>et</strong> <strong>les</strong> amena à<br />

convenir que Zerovan aurait la primauté. Mais <strong>les</strong> deux autres frères arrêtèrent, en se liant<br />

par <strong>des</strong> serments, qu’ils tueraient désormais tous <strong>les</strong> enfants mâ<strong>les</strong> de Zerovan, pour<br />

éviter que sa postérité ne continuât sa domination. Pour réaliser ce proj<strong>et</strong>, ils chargèrent<br />

quelques-uns <strong>des</strong> plus actif parmi <strong>les</strong> compagnons de Titan de surveiller <strong>les</strong><br />

accouchements <strong>des</strong> femmes. C’est ainsi qu’ils mirent à mort, conformément à leur<br />

serment, deux <strong>des</strong> enfants de Zerovan. Mais enfin Astlik, après s’être concertée avec <strong>les</strong><br />

femmes de Zerovan, parvint à persuader à quelques-uns <strong>des</strong> serviteurs de Titan de laisser<br />

vivre <strong>les</strong> autres enfants <strong>et</strong> de <strong>les</strong> transporter dans l’Orient, sur la montagne de l’assemblée<br />

<strong>des</strong> <strong>dieux</strong>.<br />

Moïse de Khorène n’a certainement pas pris ceci dans un texte écrit en grec, dans <strong>les</strong><br />

extraits directs de l’ouvrage de Bérose; sa source était déjà arménienne, <strong>et</strong> <strong>les</strong> noms<br />

grecs qui désignaient <strong>les</strong> personnages du mythe dans le livre du prêtre chaldéen<br />

contemporain <strong>des</strong> Séleuci<strong>des</strong>, étaient traduits <strong>et</strong> déguisés sous une forme tout iranienne.<br />

Zerovan est bien évidemment le zend zarvan, «temps», <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te appellation s’est formée<br />

sur le modèle du Zrvâna-akarana, le Temps incréé, infini, <strong>des</strong> livres mazdéens.<br />

Note (1) : C<strong>et</strong>te mention d’une soeur à côté <strong>des</strong> trois frères rappelle <strong>les</strong> enfants de<br />

Lemech dans la Genèse.<br />

page 114<br />

Yapedosthê est un superlatif (sanscrit djâpatista) du nom arien de Djâpati «le chef de la<br />

race», qui a été la source du biblique Yaph<strong>et</strong>h; c’est donc «le chef de la race par<br />

excellence ». C<strong>et</strong>te formation confirme l’opinion d’Ewald <strong>et</strong> de Pict<strong>et</strong>, attribuant une origine<br />

aryenne au nom du personnage dont la Bible fait l’ancêtre <strong>des</strong> Aryas, nom connu du reste<br />

aussi dans la tradition grecque, tandis que ceux de Schem <strong>et</strong> de‘Ham sont purement<br />

sémitiques. Tout ceci doit être le résultat d’un travail, en partie basé sur <strong>des</strong> traditions<br />

encore existantes, que le récit traduit d’abord <strong>des</strong> tabl<strong>et</strong>tes chaldéennes en grec par<br />

Bérose aura subi à une certaine époque pour reprendre une forme orientale, en passant<br />

de nouveau du grec dans une <strong>des</strong> langues de l’Asie. Nous n’hésitons pas à rapporter un<br />

tel travail aux deux premiers sièc<strong>les</strong> de l’ère chrétienne <strong>et</strong> aux savants de l’école<br />

d’E<strong>des</strong>se, à laquelle appartenait certainement - bien qu’il ait pu attribuer une antiquité<br />

apocryphe à son livre - le Mar-Abas Katina dont Moïse de Khorène a fait son guide pour<br />

<strong>les</strong> époques antiques de l’histoire d’Arménie. Des noms grecs que Bérose avait employés,<br />

Titan n’a pas été changé; Cronos, par suite <strong>des</strong> idées d’antiquité prodigieusement reculée<br />

qui s’attachent toujours à ce nom, a été très naturellement remplacé par Zerovan; quant à<br />

Prométhée, l’échange de son nom a celui de Yapedosthê est tout naturel, si l’on se<br />

souvient <strong>des</strong> mythes helléniques qui font de Prométhée le fils de lapétos. En traduisant<br />

sous une forme grecque <strong>les</strong> noms de la tradition <strong>et</strong>hnologique que lui offraient <strong>les</strong><br />

documents babyloniens, Bérose la rapprochait de la très antique tradition hellénique<br />

d’après laquelle Cronos <strong>et</strong> lapétos étaient également deux Titans, fils d’Otiranos <strong>et</strong> de<br />

Gaia, <strong>et</strong> lapétos devenait le père d’Atlas, de Menoitios (Manou), de Prométhée <strong>et</strong><br />

d’Épiméthée c’est-à-dire la souche de l’humanité primitive. L’emploi du nom de Prométhée<br />

par Bérose semble indiquer positivement que celui de Yaph<strong>et</strong>h existait dans <strong>les</strong> traditions<br />

chaldéennes comme dans la Bible. Et, d’un autre côté, l’importance du cycle <strong>des</strong> fab<strong>les</strong><br />

relatives à lapétos a été depuis longtemps reconnue par la science comme un <strong>des</strong> points<br />

de contact <strong>les</strong> plus frappants entre <strong>les</strong> mythes helléniques relatifs aux premiers âges <strong>et</strong> la<br />

narration de la Genèse. Au reste, il faut remarquer que chez <strong>les</strong> Grecs <strong>les</strong> Titans en<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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221


général, sont représentés comme <strong>les</strong> premiers éducateurs du genre humain, ou que,<br />

suivant d’autres légen<strong>des</strong> <strong>les</strong> hommes sont issus du sang <strong>des</strong> Titans.<br />

****<br />

Chacun sait que Cronos fut identifié à un dieu Saturne qui fut lui-même à l’origine de<br />

l’âge d’or, dieu en qui nous avons vu nous-même la planète Saturne.<br />

La question est de savoir, à partir de là, si le Cronos léontocéphale était lui aussi la<br />

planète Saturne.<br />

Dans l’affirmative, cela signifie que la planète en question stationne dans le Cancer ou<br />

dans le Lion au moment indiqué.<br />

Mais supposons que ce Cronos-là n’était pas la planète Saturne.<br />

On peut alors l’identifier, au choix, à l’Hydre ou à la Grande Ourse.<br />

Et comme nous avons identifé plus haut Zurvan à c<strong>et</strong>te même Grande Ourse, cela<br />

signifie que le Cronos léontocéphale <strong>et</strong> Zurvan/Zervan étaient le même personnage.<br />

On r<strong>et</strong>rouve ce même Zurvan, sous la plume de Lenormant, dans un autre livre de sa<br />

part intitulé La Magie chez <strong>les</strong> Chaldéens <strong>et</strong> <strong>les</strong> Origines accadiennes (Maisonneuve <strong>et</strong><br />

Cie, Librairie Éditeurs, Paris, 1874)<br />

Ainsi nous lisons, au chapitre 5 : <strong>les</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong> la magie <strong>des</strong> peup<strong>les</strong> touraniens,<br />

section 2, le propos suivant :<br />

[la citation est longue mais elle vaut le détour]<br />

page 197<br />

La doctrine mazdéenne, si n<strong>et</strong>tement exprimée à plusieurs reprises par Darius, est<br />

essentiellement spiritualiste. Elle repose sur une notion de dualisme, mais dans laquelle la<br />

supériorité du bon principe, d‘Ahourarnazdâ, brille d‘une manière éclatante. Ahouramazdâ<br />

est en réalité le dieu unique, “ le dieu seigneur <strong>des</strong> cieux “, “ celui qui a donné <strong>et</strong> le ciel <strong>et</strong><br />

la terre” (1); tous <strong>les</strong> décr<strong>et</strong>s officiels <strong>des</strong> rois débutent par la proclamation de la grandeur<br />

du dieu Ahouramazdâ, <strong>et</strong> aucun autre dieu. La distinction fondamentale qu’il faut établir<br />

page 198<br />

n’y est nommé. Les princes se disent souverains “par la grâce d’Ahouramazdâ”; de lui<br />

viennent la victoire, la conquête, le salut, la prospérité <strong>et</strong> tous <strong>les</strong> biens. La “loi<br />

d‘Ahouramazdâ” est la règle de la vie; sa protection est une bénédiction qu’on appelle<br />

continuellement par de ferventes prières. Rien d’étonnant, par conséquent, dans la<br />

sympathie que <strong>les</strong> premiers rois perses manifestent pour la religion <strong>des</strong> Juifs <strong>et</strong> dans la<br />

façon dont Cyrus identifia Jéhovah à son propre dieu (1). On parle bien, il est vrai,<br />

quelquefois, mais sans <strong>les</strong> nominer, d’autres <strong>dieux</strong>, <strong>et</strong> ce sera la porte par où <strong>les</strong><br />

influences étrangères s’introduiront dans la religion pour la corrompre. Ainsi<br />

Ahouramazdâ, au lieu d’être appelé absolument “le grand dieu“, est désigné quelquefois<br />

comme “ le plus grand <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>”, <strong>et</strong> on invoque à plusieurs reprises à sa suite “<strong>les</strong> autres<br />

<strong>dieux</strong>”, ou “<strong>les</strong> <strong>dieux</strong> qui gardent la maison”. Mais ces <strong>dieux</strong> sont certainement <strong>des</strong><br />

personnages d’ordre inférieur, <strong>des</strong> esprits puissants créés par Ahouramazdâ <strong>et</strong> dépendant<br />

de lui, bien qu’ayant encore droit aux adorations <strong>des</strong> hommes; ils correspondent aux<br />

Amescha-Spentas <strong>et</strong> aux Yazatas du Zend-Avesta.<br />

Quant à l’adversaire d’Ahouramazdâ, au représentant du mauvais principe,<br />

l’Angrômainyous (Ahriman) <strong>des</strong> livres attribués à Zoroastre, c’est “ l’ennemi” qu’on<br />

regarde avec horreur <strong>et</strong> qu’on charge de malédictions ; <strong>les</strong> rois se font représenter<br />

habituellement le combattant lui-même ou ses génies, symbolisés sous<br />

Notes<br />

(1) Esdr., I, 2 <strong>et</strong> 3.<br />

page 199<br />

la figure de monstres horrib<strong>les</strong> (4). Dans <strong>les</strong> inscriptions, il n’est mentionné qu’une fois,<br />

à Behistoun (2), où Darius l’appelle Drunga, “le mensonge” personnifié, <strong>et</strong> lui attribue<br />

toutes <strong>les</strong> révoltes qu’il eut à combattre. Hérodote <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres écrivains classiques<br />

peignent bien le véritable esprit du mazdéisme, quand ils représentent <strong>les</strong> Perses comme<br />

ayant l’horreur de l’idolâtrie <strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>religions</strong> étrangères, quand ils <strong>les</strong> montrent dans leurs<br />

expéditions s’acharnant contre tout ce qui touchait au paganisme, brûlant <strong>les</strong> temp<strong>les</strong> (3),<br />

détruisant <strong>les</strong> images <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> ou <strong>les</strong> enlevant comme trophées (4), outrageant ou tuant<br />

<strong>les</strong> prêtres (5), empêchant la célébration <strong>des</strong> fêtes (6), frappant du glaive, <strong>les</strong> animaux<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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sacrés (7), <strong>et</strong> même poussant la passion contre <strong>les</strong> rites <strong>des</strong> cultes étrangers jusqu’à<br />

porter la main sur <strong>les</strong> sépultures (8).<br />

Mais quand le même Hérodote prétend donner <strong>des</strong> détails précis sur la religion propre<br />

aux Perses, il ne connaît même pas le nom d’Ahouramazdâ. Il parle d’un culte rendu au<br />

soleil, à la lune, au feu, à la terre, à l’eau <strong>et</strong> aux vents (9), c’est-à-dire d‘un culte qui n’a<br />

rien de commun avec <strong>les</strong> préceptes <strong>et</strong> l’esprit du Zend-Avesta, d’une religion toute<br />

naturaliste, étrangère au spiritualisme mazdéen,<br />

Notes<br />

(1) Lajard, Culte de Mithra, pl. II <strong>et</strong> XXV; voy. G. Rawlinson, The five great monarchies, 2<br />

édit, t. 111. p. 355.<br />

(2) Table 4, § 4.<br />

(3) Herodot., 111, 25; VI. 19. 96, 101; VIII, 33 <strong>et</strong> 53; Cic., De leg., II 10; Strab., XIV , p.<br />

634: Pausan., X, 35, 2.<br />

(4) Herodot., I , 183; 111, 37.<br />

(5) Herodot., I, 183; 111, 27 <strong>et</strong> 29.<br />

(6) Herodot., 111, 19.<br />

(7) Serodot., 111, 99.<br />

(8) Herodot., I, 187; 111. 16 <strong>et</strong> 37; Diod. Sic., X, 13.<br />

(9) Herodot., I, 131 ; Cf. III,16.<br />

page 200<br />

<strong>et</strong> qui ressemble bien plutôt à celle <strong>des</strong> Aryas védiques, <strong>et</strong> encore plus à celle de nos<br />

livres magiques d’Accad. Il est vrai qu’il dit formellement que <strong>les</strong> Mages étaient <strong>les</strong><br />

ministres nécessaires de ce culte, <strong>et</strong> ceci nous montre que sous le nom de religion <strong>des</strong><br />

Perses il parle du magisme, qu’il avait vu exercer ses rites en Médie. Dinon (1) <strong>et</strong> Diogène<br />

Laërte (2) attestent aussi que <strong>les</strong> Mages adoraient <strong>les</strong> éléments; mais le premier remarque<br />

qu’ils honoraient principalement de leur culte l’eau <strong>et</strong> le feu. Ce sont précisément <strong>les</strong><br />

éléments que nous avons vu adorer directement par <strong>les</strong> magiciens d’Accad dans leur<br />

réalité matérielle, d’où leurs esprits ne se distinguent pas n<strong>et</strong>tement.<br />

Si l’on pèse attentivement <strong>les</strong> termes <strong>des</strong> passages que nous indiquons comme <strong>les</strong><br />

principaux sur le culte élémentaire <strong>des</strong> Mages de Médie, l’impression qu’ils laisseront sera<br />

celle d’un culte <strong>des</strong> esprits de la nature, où la personnalité de ces esprits se confondait<br />

dans beaucoup de cas avec <strong>les</strong> obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> <strong>les</strong> éléments qu’ils étaient censés animer <strong>et</strong><br />

gouverner.<br />

J’ai signalé plus haut le problème que soulève le rite de l’adoration du feu entr<strong>et</strong>enu sur<br />

le pyrie. Mais quelle qu’en doive être la solution, quand même on parviendra - ce qui est<br />

très possible - à établir que ce rite faisait partie intégrante du système du mazdéisme dans<br />

sa pur<strong>et</strong>é primitive, il existait certainement aussi, avec<br />

Notes<br />

(1) Ap. Clem. Alex., Protrept., I, 5.<br />

(2) De Vit. philos.,proem., 6.<br />

page 201<br />

une importance de premier ordre, dans le magisme <strong>et</strong> déjà dans la religion <strong>des</strong> Mè<strong>des</strong><br />

touraniens avant toute invasion iranienne. La démonstration me paraît en avoir été faite<br />

d’une manière décisive par sir Henry Rawlinson (1) <strong>et</strong> par son frère (2), <strong>et</strong> le fait est<br />

d’ailleurs tout à fait conforme à ce que nous avons observé chez <strong>les</strong> Accads. Les Mages<br />

prétendaient avoir le pouvoir de faire <strong>des</strong>cendre du ciel le feu de leurs pyrées au moyen<br />

de cérémonies magiques (3).<br />

Le culte <strong>des</strong> astres avait un grand développement dans le magisme médique. Ce culte<br />

figure à peine dans <strong>les</strong> livres zends, <strong>et</strong> encore dans un morceau qui n’est pas <strong>des</strong> plus<br />

anciens; aussi <strong>les</strong> plus habi<strong>les</strong> critiques modernes n’hésitent pas à l’y regarder comme le<br />

résultat d’une introduction postérieure <strong>et</strong> d’une influence étrangère (5). A la fin de l’empire<br />

perse, au contraire, il avait pris une grande importance, <strong>et</strong> il en est de même dans <strong>les</strong><br />

écrits zoroastriens de très basse époque (6). C’est <strong>des</strong> Mages qu’il était venu. Le rôle<br />

capital de ce culte chez <strong>les</strong> Mè<strong>des</strong> est, en eff<strong>et</strong>, attesté par la <strong>des</strong>cription que donne<br />

Hérodote (7) <strong>des</strong> sept enceintes d’Ecbatane, avec leurs revêtements aux couleurs sacrées<br />

<strong>des</strong><br />

Notes<br />

(1) Journal of the Royal Asiatic Soci<strong>et</strong>y, t . XV, p. 254.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

223


(2) The five great monarchies, 2e édit., t. 11, p. 315 <strong>et</strong> suiv.<br />

(3) Dio Chrysost., Orat. XXXVI. p. 149, ed. Reiske; Clem., Recognit.,IV, 29 ; Cf. Ammian.<br />

Marcell., XXIII, 6.<br />

(4) Seulement dam l e 21e fargard du Vendidad-Sad&<br />

(5) Spiegel, Avesta, t. I, p. 258, p. 271 <strong>et</strong> suiv.; 1. 11, p. cxix <strong>et</strong> cxx.<br />

( 8 ) Voy. Spiegel, Avesta, t. I, p. 213 <strong>et</strong> suiv. (1), I.98<br />

page 202<br />

sept planètes. La même disposition sacramentelle était répétée dans la ville de<br />

Ganzakh, la Gazaca <strong>des</strong> écrivains classiques, en Atropatèe, puisque Moïse de Khorène<br />

(1) l’appelle “la seconde Ecbatane, la ville aux sept enceintes“. Plus tard, au temps <strong>des</strong><br />

Sassani<strong>des</strong>, le poète persan Nizami, auteur du Heft-Pelher, la décrit encore comme<br />

reproduite dans le palais <strong>des</strong> sept planètes bâti par Bahrâm-Goûr ou Varahrân V (2).<br />

C’était un emprunt direct fait aux usages de la civilisation <strong>et</strong> de la religion babyloniennes,<br />

car la fameuse tour de Borsippa, après sa restauration par Nabuchodorossor, avait sept<br />

étages revêtus <strong>des</strong> couleurs <strong>des</strong> sept corps planétaires (3); il en était de même de la<br />

ziggurrat ou tour sacrée du palais de Khorsabad (4).<br />

Au reste, le culte <strong>des</strong> astres <strong>et</strong> <strong>des</strong> planètes devait provenir originairement, comme l’a<br />

pensé M. Spiegel, d’une infiltration <strong>des</strong> doctrines religieuses de Babylone, où il jouait un<br />

rôle si capital, <strong>et</strong> <strong>des</strong> doctrines kouschito-sémitiques, puisque nous l’avons vu étranger au<br />

vieux fonds accadien. Mais il est probable qu’il avait passé d’abord de l’Assyrie chez <strong>les</strong><br />

Touraniens de la Médie, de même que le culte d’Anat, devenue Anahitâ (5), dans leurs<br />

contacts prolongés avec la civilisation<br />

Notes<br />

(1) II. 89.<br />

(2) Cité par sir Henry Rawlinson, Journal of the Royal Asiatic Soci<strong>et</strong>y, . X, p. 127.<br />

(3) H. Rawlinson, Journal of the Royal Asiatic Soci<strong>et</strong>y, t. XVIII, p. 1-34.<br />

(4) Plaoe, Ninive <strong>et</strong> l’Assyrie, pl. 36 <strong>et</strong> 37. - Voy. mon Essai de commentaire <strong>des</strong><br />

fragments cosmogoniques de Bérose, p. 369 <strong>et</strong> suiv.<br />

( 5 ) Voy. mon Essai de commentaire <strong>des</strong> fragments cosmogoniques de Bérose; p. 157 <strong>et</strong><br />

suiv.<br />

page 203<br />

du bassin de l’Euphrate <strong>et</strong> du Tigre, <strong>et</strong> que c’est par leur intermédiaire que le reçurent<br />

<strong>les</strong> Mages, qui le propagèrent ensuite chez <strong>les</strong> Perses <strong>et</strong> dans le reste de la race<br />

iranienne.<br />

L’esprit de panthéisme naturaliste, d’une nature particulière <strong>et</strong> analogue à celui <strong>des</strong><br />

livres magiques d’Accad, que révèle ce culte <strong>des</strong> éléments <strong>et</strong> <strong>des</strong> astres, est l’antipode de<br />

l’esprit spiritualiste de la pure religion mazdéenne dans ses plus anciens documents. Les<br />

Mages l’avaient également transporté dans la sphère <strong>des</strong> personnages <strong>les</strong> plus élevés<br />

dans leur système religieux, où ils avaient complètement dénaturé la conception<br />

fondamentale du mazdéisme, tout en conservant la forme dualiste que la vieille religion<br />

proto-médique devait d’ailleurs adm<strong>et</strong>tre avant même le contact avec <strong>les</strong> Iraniens, puisque<br />

nous l’avons r<strong>et</strong>rouvée chez <strong>les</strong> Accads.<br />

page 204<br />

L’esprit de panthéisme naturaliste, d’une nature particulière <strong>et</strong> analogue à celui <strong>des</strong><br />

livres magiques d’Accad, que révèle ce culte <strong>des</strong> éléments <strong>et</strong> <strong>des</strong> astres, est l’antipode de<br />

l’esprit spiritualiste de la pure religion mazddenne dans ses plus anciens documents. Les<br />

Mages l’avaient également transporté dans la sphère <strong>des</strong> personnages <strong>les</strong> plus élevés<br />

dans leur système religieux, où ils avaient complètement dénaturé la conception<br />

fondamentale du mazdéisme, tout en conservant la forme dualiste que la vieille religion<br />

proto-médique devait d’ailleurs adm<strong>et</strong>tre avant même le contact avec <strong>les</strong> Iraniens, puisque<br />

nous l’avons r<strong>et</strong>rouvée chez <strong>les</strong> Accads.<br />

Il n’est pas douteux, en eff<strong>et</strong>, qu’ils ne plaçassent au somm<strong>et</strong> de l’échelle <strong>des</strong> êtres<br />

surnaturels le culte en antagonisme d‘Ahouramazdâ <strong>et</strong> d’Angrômainyous. Car c’est bien<br />

certainement Ahouramazdâ qu’il faut reconnaître dans le Zeus qu’Hérodote (1) donne<br />

comme adoré chez <strong>les</strong> Mages, <strong>et</strong> le même Hérodote (2) représente ceux-ci, armés du<br />

khrafçthraghna (3), poursuivant pour <strong>les</strong> tuer <strong>les</strong> animaux de la mauvaise création, repti<strong>les</strong><br />

<strong>et</strong> insectes, avec le même zèle que <strong>les</strong> plus orthodoxes mazdéens.<br />

Notes<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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224


(1) 1, 97.<br />

(2) I, 140.<br />

(3) Yapna, LVII, 6.<br />

page 204<br />

Mais l’antagonisme pour eux n’était qu’apparent, car ils considéraient <strong>les</strong> représentants<br />

<strong>des</strong> deux principes contraires comme consubstantiels, égaux en puissance <strong>et</strong> émanés<br />

tous <strong>les</strong> deux d’un seul <strong>et</strong> même principe préexistant. Je n’hésite pas, en eff<strong>et</strong>, à rapporter<br />

au magisme médique l’origine du personnage de Zrvâna-akarana, “le Temps sans<br />

bornes“, comme source commune d’Ahouramazdâ <strong>et</strong> d’Angrômainyous, conception qui<br />

substitue le panthéisme le plus compl<strong>et</strong> <strong>et</strong> le plus indifférent en morale au dualisme de<br />

Zoroastre, en le maintenant dans l’apparence. Ce personnage, qui prend une très grande<br />

importance dans <strong>les</strong> livres rédigés postérieurement à Alexandre <strong>et</strong> dont la conception<br />

devint au moyen âge le dogme fondamental d’une hérésie du mazdéisme, celle <strong>des</strong><br />

Zarvaniens, n’appartient pas au fonds premier de la religion zoroastrienne. Ses plus<br />

anciens livres ne le connaissent pas, <strong>et</strong> tous <strong>les</strong> savants <strong>les</strong> plus autorisés en pareille<br />

matière s’accordent à y reconnaître une corruption de la doctrine originaire, due à <strong>des</strong><br />

influences étrangères (1).<br />

Eudème, le disciple favori d‘Aristote, en parlant très exactement de ce personnage <strong>et</strong><br />

du couple dualiste qu’on en faisait sortir, le donne comme une conception <strong>des</strong> Mages (2).<br />

Et il est curieux de se souvenir ici que, dans un passage dont la donnée première remonte<br />

à Bérose (3),<br />

Notes<br />

(1) D’Eckstein, Questions sur <strong>les</strong> antiquités sémitiques, § XV ; Oppert, Anna<strong>les</strong> de<br />

philosophie chrétienne, janvier 1863, p. 61 ; Spiegel, Avesta, t. I, p. 271; t. 11, p. CXIX, p.<br />

216 <strong>et</strong> suiv. Voy. aussi ce que j’en ai dit dans mon Manuel d‘histoire ancienne de l’Orient,<br />

3e Cdit., t. 11, p. 316.<br />

( 2 ) d p . Damasc., De princip., 125.<br />

(3) Mos. Choren., I, 5.<br />

page 205<br />

ce même nom de Zrvânâ est applique à la personnification mythique de la vieille race<br />

touranienne, dans la forme qu’avait prise en Arménie la légende chaldo-babyloniene sur<br />

l’origine <strong>des</strong> diverses races (1). Nous avons constaté dans <strong>les</strong> fragments du grand recueil<br />

magique d’Accad <strong>des</strong> idées analogues à cel<strong>les</strong> qui ont produit la conception de Zrvânaakarana;<br />

nous y avons vu émaner à la fois de Moul-ge <strong>des</strong> démons o<strong>dieux</strong>, comme le<br />

Namtar, <strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> favorab<strong>les</strong>, adversaires <strong>des</strong> démons, comme Nin-dar.<br />

Supposez, d’ailleurs, que dans une religion qui n’était pas précisément celle d‘Accad, <strong>et</strong><br />

avait dû donner une forme un peu différente aux mêmes imaginations sur <strong>les</strong> esprits <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

<strong>dieux</strong>, on eût prononcé davantage le côté sombre de la figure de Moulge pour l’opposer au<br />

caractère favorable de Êa, <strong>et</strong> qu’on eût en même temps conservé pour Anna quelque<br />

chose de la notion de premier principe qui s’attachait à lui dans l’origine, avec une très<br />

légère modification, qui sera d‘ailleurs pour chacun d‘eux dans le sens de sa nature, on y<br />

verra <strong>les</strong> trois <strong>dieux</strong> que <strong>les</strong> Accads attachaient aux trois zones du monde se grouper de<br />

telle façon que leur traduction naturelle en iranien sera le couple d‘Ahouramazdâ <strong>et</strong><br />

d’Angramainyous ayant au-<strong>des</strong>sus de lui Zrvâna-akarana.<br />

I1 faut même reconnaître dans le magisme médique plus que la conception d’un<br />

principe commun, d’où Ahouramazdâ <strong>et</strong> Angramainyous étaient considérés comme<br />

Notes<br />

(1) Voy. mon Essai de commentaire <strong>des</strong> fragments cosmogoniques de Bérose, p.422 <strong>et</strong><br />

suiv.<br />

page 206<br />

également demandés. Tandis que dans le mazdéisme véritable, chez <strong>les</strong> Perses,<br />

Ahouramazdâ était seul adoré, Angrômainyous chargé de malédictions; dans le magisme,<br />

<strong>les</strong> deux principes du bien <strong>et</strong> du mal, Ahouramazdâ <strong>et</strong> Angrômainyous, recevaient<br />

également l’hommage <strong>des</strong> autels.<br />

Plutarque (1) raconte que <strong>les</strong> Mages offraient <strong>des</strong> sacrifices à Angrômainyous, [grec]<br />

Ai<strong>des</strong> [lire Hadès], [grec] Areimanios, <strong>et</strong> en décrit <strong>les</strong> rites, consistant dans l’offrande de<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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225


l’herbe de marais appelée [grec] omomi - évidemment le haoma - arrosée du sang d’un<br />

loup <strong>et</strong> déposée dans un lieu obscur.<br />

Hérodote (2) nous montre Amestris, l’épouse de Xerxès, princesse entièrement<br />

adonnée à l’influence <strong>des</strong> Mages, sacrifiant sept enfants «au dieu <strong>des</strong> ténèbres <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

<strong>religions</strong> inférieures». Il représente aussi un sacrifice analogue comme opéré en l’honneur<br />

du même dieu au passage du Strymon, dans la marche <strong>des</strong> Perses sur la Grèce.<br />

C<strong>et</strong> effroyable rite <strong>des</strong> sacrifices humains est tout ce qu’il y a de plus opposé aux<br />

principes fondamentaux de la doctrine de Zoroastre, aussi bien que l’adoration<br />

d’Angriramanyous, <strong>et</strong> nous ne le voyons se reproduire en aucune autre occasion dans<br />

l’histoire <strong>des</strong> Perses. Aussi faut-il y voir, comme N. George Rawlinson (3), un fait de<br />

magisme.<br />

Dans c<strong>et</strong>te adoration du mauvais principe sur un pied d’égalité complète avec le bon, le<br />

magisme médique se<br />

Notes<br />

(1) D e Is. <strong>et</strong> Osir., p. 369, ed. Reislie.<br />

(3) The five great monarchies, 2e edit., t. III, p. 359.<br />

(2) VII , 114.<br />

page 207<br />

révèle à nous comme inférieur, sous le point de vue moral, à la doctrine de la magie<br />

accadienne. Mais il faut ici tenir compte <strong>des</strong> circonstances particulières que la conquête<br />

iranienne avait faites à la population de la Médie.<br />

Des indices très-puissants sont de nature à faire croire qu’avant la conquête elle<br />

attribuait à un de ses <strong>dieux</strong> principaux la figure d’un serpent (1). Ce culte de <strong>dieux</strong>serpents<br />

se r<strong>et</strong>rouve chez un grand nombre de tribus touraniennes primitives (2). Les<br />

Accads faisaient du serpent un <strong>des</strong> attributs principaux <strong>et</strong> l’une <strong>des</strong> figures de Êa (3), <strong>et</strong><br />

nous avons une allusion très importante à un serpent mythologique dans ces paro<strong>les</strong> d’un<br />

dithyrambe en langue accadienne placé dans la bouche d’un dieu (4), peut-être de Êa,<br />

comme j’ai eu l’occasion de le dire plus haut en rapportant le morceau tout entier :<br />

« Pareille à l’homme serpent à sept têtes, l’arme aux sept têtes, je la tiens. Pareille au<br />

serpent qui bat <strong>les</strong> flots de la mer, [attaquant] l’ennemi en face, dévastatrice dans le choc<br />

<strong>des</strong> batail<strong>les</strong>, étendant sa puissance sur le ciel <strong>et</strong> la terre, l’arme aux [sept] têtes, [je la<br />

tiens (5).»<br />

Une fois la fusion s’opérant entre <strong>les</strong> traditions iraniennes <strong>et</strong> <strong>les</strong> vieil<strong>les</strong> croyances de la<br />

religion proto-médique, le dieu-serpent devait naturellement se confondre<br />

Notes<br />

(1) voy. mes L<strong>et</strong>tres assyriologiques, t. I, p. 99.<br />

(3) Voy. Fergusson, Tree and serpent worship, Londres, 1868. in-40.<br />

13) George Rawlinson, The five great monarchies, 2ème édit., t. I, p. 122.<br />

(4) W. A. I. 11, 19.<br />

(5) J’ai rapproché ailleurs (dans mes Premières Civilisations, t. II, p. 136) c<strong>et</strong>te allusion de<br />

la légende brahmanique du Manthanam.<br />

page 208<br />

avec le représentant du principe ténébreux <strong>et</strong> mauvais, car le serpent était, dans <strong>les</strong><br />

fab<strong>les</strong> mazdéennes, la forme qu’Angramainyous avait prise pour essayer de pénétrer dans<br />

le ciel d’Ahouramazdâ (1). Dans le cycle héroïque également, c’était une personnification<br />

du mauvais principe que le serpent Dahâka (2) ou Azhi-Dahâka (3) vaincu par Thraêtaona<br />

( 4 ) , forme iranienne du mythe védique de Trita, fils d’Aptya (5).<br />

Moïse de Khorène (6) attribue formellement à la dynastie <strong>des</strong> Mè<strong>des</strong> aryens <strong>et</strong> aux<br />

<strong>des</strong>cendants de leurs suj<strong>et</strong>s transportés en Arménie la conservation de l’antique culte<br />

touranien du serpent, <strong>et</strong> y rattache le nom d‘Astyage (7). Ainsi <strong>les</strong> <strong>des</strong>cendants de<br />

Thraétaona, se fondant avec leurs vaincus, en étaient venus à adorer Azhi-Dahâka. Et<br />

comme la population d’origine touranienne était plus disposée à honorer son ancien dieu<br />

national que celui <strong>des</strong> conquérants iraniens, dans le culte populaire Angramainyous ou<br />

Azhi-Dahâka primait certainement Ahouramazdâ. A ce point de vue, je crois que M.<br />

Oppert (8) a eu raison de voir un reste du magisme <strong>des</strong> anciens Mè<strong>des</strong> dans la bizarre<br />

religion <strong>des</strong> Yezidis ou “adorateurs du diable”, répandus<br />

Notes<br />

(1) Lajard, Mémoire sur <strong>les</strong> bas-reliefs découverts en Transylvanie,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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226


(21 Yapna, IX, 25.<br />

(3) Vendidad-Sadé, I, 69.<br />

(4) Burnouf, Journal asiatipue, 32 s&e, 1. XLV, p. 497 <strong>et</strong> suiv.<br />

(5) Voy. Roth, Die Sage oon Feridun in Indien und I&n, dans la Zeitschr. der deutsch.<br />

Morgenl. Gesellsch., t. 11, p. 216 <strong>et</strong> suiv. ; Spiegel, Avesta, t. I, p. 7.<br />

(6) I, 29.<br />

(7) Voy. mes L<strong>et</strong>tres assyriologiques, t. I, p. 97-101.<br />

(8) Rapport au ministre de I’instruction publique, Paris, 1836.<br />

page 209<br />

encore aujourd’hui dans l’Irak-Adjémy <strong>et</strong> dans le nord de la Mésopotamie; car c<strong>et</strong>te<br />

religion professe dans ses dogmes le dualisme mazdéen, mais dans son culte n’adore que<br />

le principe mauvais (1).<br />

Hérodote (2) dit que <strong>les</strong> Mages avaient emprunté aux Assyriens le culte de leur<br />

Aphrodite cé<strong>les</strong>te, c’est-à-dire de 1’Anâhitâ qu’Artaxerxe Mnémon introduisit ensuite par<br />

décr<strong>et</strong> dans la religion <strong>des</strong> Perses (3). On me perm<strong>et</strong>tra ici de me citer moi-même <strong>et</strong> de<br />

reproduire ce que j’ai dit ailleurs (4) de c<strong>et</strong>te déesse dans le magisme de la Médie :<br />

“En signalant l’adoption de la déesse chaldéo-assyrienne par <strong>les</strong> Mages, Hérodote<br />

ajoute qu’ils l’appelaient Mithra. C<strong>et</strong>te indication du Père de l’histoire a donné lieu à bien<br />

<strong>des</strong> conjectures, à <strong>des</strong> théories mythologiques tout entières, qui se sont évanouies devant<br />

une connaissance plus approfondie <strong>des</strong> <strong>religions</strong> asiatiques. Aujourd’hui, l’opinion la plus<br />

généralement admise <strong>des</strong> savants, celle que commande l’étude <strong>des</strong> sources iraniennes<br />

origina<strong>les</strong>, est que le dire d’Hérodote est inadmissible, que l’historien d’Halicarnasse a dû<br />

comm<strong>et</strong>tre une erreur <strong>et</strong> une confusion, comme il lui est quelquefois arrivé (5).<br />

Mais quelle en a été la cause? On ne paraît pas l’avoir jusqu’ici recherché, <strong>et</strong> nous<br />

croyons l’avoir trouvée<br />

Notes<br />

( 1 ) Layard, Nineueh and Babylon, p . 41 e t suiv., 81-94.<br />

(2) I, 131.<br />

(3) Beros. up. Clem. Alex., Protrept., I, 5.<br />

(4) Essai de commnentaire <strong>des</strong> fragments cosmogoniques de Bérose, p. l57<br />

(5) Voy. Bréal, de Persicis nominibus apud scriptores g m c o s , p. 5 <strong>et</strong> suiv.<br />

page 210<br />

dans la liaison étroite <strong>des</strong> deux cultes d‘Anahita <strong>et</strong> de Mithra dans le système du<br />

magisme médique.<br />

La conception du personnage de Mithra comme une forme du Soleil remonte au fond<br />

primitif <strong>des</strong> idées religieuses <strong>des</strong> Aryas; nous le r<strong>et</strong>rouvons dans un <strong>des</strong> Adityas de la<br />

mythologie védique, <strong>et</strong> il est impossible que <strong>les</strong> auteurs de la première réforme<br />

mazdéenne ne l’aient pas connu. Mais il est évident qu’il n’avait dans leur système rien de<br />

l’importance qu’il prend dans <strong>les</strong> livres <strong>les</strong> plus récents du zoroastrisme; il était quelque<br />

personnage secondaire, inférieur peut-être même aux Amescha-Spentas; il n’était pas un<br />

dieu placé presque sur le même rang qu’Ahouramazda, car le mazdéisme, dans sa pur<strong>et</strong>é<br />

primitive, ne reconnaît qu’à celui-ci le caractère divin suprême <strong>et</strong> compl<strong>et</strong>.<br />

M. George Rawlinson (1) a très judicieusement remarqué que l’introduction de Mithra<br />

dans le culte public eut lieu en même temps que celle d’Anahita, <strong>et</strong> que <strong>les</strong> deux faits<br />

presentent une connexité historique dont il faut tenir compte. En eff<strong>et</strong>, l’inscription<br />

d’Artaxerxe Mnémon à Suse est le premier document officiel <strong>des</strong> rois achéméni<strong>des</strong> qui<br />

mentionnent <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> à côté d’Ahouramazda, <strong>et</strong> ces <strong>dieux</strong> sont Anahita <strong>et</strong> Mithra, réunis<br />

ensemble <strong>et</strong> formant un groupe indivisible. L’établissement légal de leurs adorations dans<br />

ce rang suprême a dit être par conséquent simultané <strong>et</strong> puisé à la même source. Et c’est<br />

au temps d’ Artaxerxe que Xénophon (2)<br />

Notes<br />

(1) The five great monarchies, 2 e Qdit., t. 111, p. 360 e t suiv.<br />

(2) Cyrop., VII, 5,53; Oeconom., iv , 24.<br />

page 211<br />

commence à parler de Mithra comme d’un <strong>des</strong> principaux parmi <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> nationaux <strong>des</strong><br />

Perses.<br />

“ Il est bien difficile après cela de ne pas conclure qu’Artaxerxe Mnémon, dans <strong>les</strong><br />

innovations qui sous son règne modifièrent si profondément la religion zoroastrienne,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

227


n’introduisit pas seulement dans c<strong>et</strong>te religion un personnage nouveau, mais un couple<br />

divin, celui de Mithra <strong>et</strong> d’Anahita, que la présence de Mithra perm<strong>et</strong>tait de greffer comme<br />

une branche adultère sur la vieille souche du mazdéisme, <strong>et</strong> qui s’y était déjà greffé<br />

antérieurement dans le système du magisme médique.<br />

Dans ce dernier système, autant qu’on en peut comprendre l’économie, le culte du<br />

solei1 <strong>et</strong> de la lune, dont parle Hérodote, s’était constitué sous l’influence de la religion<br />

chaldéo-assyrienne avec la forme de l’adoration du couple d’un dieu solaire <strong>et</strong> d’une<br />

déesse lunaire, Mithra <strong>et</strong> Anahita (1), place immédiatement au-<strong>des</strong>sous d’Ahouramazdâ.<br />

De là l’erreur d’Hérodote, qui a confondu <strong>les</strong> deux personnages de ce couple. Elle n’en est<br />

peut-être même pas une, <strong>et</strong> il se pourrait que l’on ait quelquefois désigné le couple divin<br />

dont nous parlons comme un double Mithra. Ainsi s’expliquerait, par un reste isolé de c<strong>et</strong><br />

état de choses, l’expression d’un passage du Yaçna (2) qui a fort embarrassé <strong>les</strong><br />

commentateurs,<br />

Notes<br />

(1) Tandis que <strong>les</strong> Mè<strong>des</strong> aryens empruntaient le personnage d’Anat à la religion chaldéoassyrienne,<br />

celle-ci recevait d‘eux le nom de Mithra, comme une appellation du Soleil :<br />

W. A. I. 1x1, 69, 5, 1. 63.<br />

(2) I, 29.<br />

page 212<br />

“ ahuraêibya Mithraêibya, “ <strong>les</strong> deux divins Mithra “(1).<br />

Je ne crois pas qu’il y ait à modifier ceci ; mais l’étude que nous avons faite <strong>des</strong> textes<br />

magiques d’Accad perm<strong>et</strong> de le compléter. Nous avons dit remarquer en eff<strong>et</strong> 1’étroite<br />

analogie du rôle de médiateur attribué à Mithra dans la religion perse, à partir du temps<br />

d’Artaxerxe Mnémon, avec celui que Silik-moulou-khi remplit entre <strong>les</strong> hommes <strong>et</strong> Êa dans<br />

le système accadien. Le nom de Mithra, qui signifie “ l’ami “, a pu être pris comme un<br />

équivalent iranien <strong>et</strong> presque une sorte de traduction de Silik-moulou-khi, à celui qui<br />

dispose le bien pour <strong>les</strong> hommes“.<br />

Il semble que, dans le magisme, Mithra a dû prendre à l’origine la place <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

attributions de quelque dieu médiateur de la religion proto-médique, analogue au Silikmoulou-khi<br />

<strong>des</strong> Accads <strong>et</strong> portant sans doute un nom de même nature. Plus tard, on le<br />

décomposa en un couple conjugal, comme le dieu attaché à chaque homme dans le<br />

système accadien, <strong>et</strong> on lui associa la déesse Anahita, empruntée à la religion chaldéoassyrienne.<br />

Nous devons enfin, pour compléter le tableau du magisme médique <strong>et</strong> achever de<br />

m<strong>et</strong>tre en relief ses points de contact avec le système que nous avons étudié chez <strong>les</strong><br />

Accads, signaler le développement qu’y avaient <strong>les</strong> pratiques d’incantation <strong>et</strong> de<br />

sorcellerie. Ces pratiques sont formellement interdites <strong>et</strong> sévèrement condamnées<br />

Notes<br />

(1) Voy. Burnouf, Commentaire SUT le Yapna, p. 351.<br />

page 213<br />

par tous <strong>les</strong> livres du mazdéisme, qui en attribuent l’invention aux Yâtous, <strong>les</strong> ennemis<br />

de Zoroastre (4). Aussi le mot yâlus, employé par Darius dans l’inscription de Nakch-i-<br />

Roustam pour désigner la religion <strong>des</strong> Mages, serait-il à lui seul une forte présomption du<br />

rôle important qu’el<strong>les</strong> y tenaient. D’ailleurs Dinon (2) décrit <strong>les</strong> incantations auxquel<strong>les</strong> se<br />

livraient <strong>les</strong> Mages, la bagu<strong>et</strong>te divinatoire à la main. Ils prédisaient l’avenir par le j<strong>et</strong> de<br />

bâtonn<strong>et</strong>s en bois de tamarisque (3), usage que <strong>les</strong> écrivains classiques attestent avoir<br />

été d’origine scythique ou touranienne. Le barepa (4), devenu à partir d’une certaine<br />

époque un <strong>des</strong> insignes essentiels <strong>des</strong> ministres du culte mazdéen, n’était autre à l’origine<br />

que le faisceau de ces bagu<strong>et</strong>tes, dont l’usage s’introduisit en Perse sous l’influence <strong>des</strong><br />

Mages (5).<br />

Dans <strong>les</strong> étu<strong>des</strong> que nous consacrerons à l’astrologie <strong>et</strong> à la divination en Chaldée <strong>et</strong> à<br />

Babylone, nous constaterons que le j<strong>et</strong> <strong>des</strong> bagu<strong>et</strong>tes y était connu <strong>et</strong> pratiqué (6) , qu’il y<br />

constituait même le mode de divination le plus antique, celui du temps <strong>des</strong> Accads (7).<br />

Notes<br />

(1) Vendidad-SadC, I, 58-56.<br />

(2) Ap. Schol. ad Nicandr. Theriac., v. 613.<br />

( 3 ) I b i d .<br />

(4) Yaçna, LVII, 6.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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228


(5) Voy. B. Rawlinson, The five great monarchi~s, Ze Bdit., t. 111, p. 351.<br />

(6) Ezech., XXI, 26. - Les bagu<strong>et</strong>tes ou flèches du sort sont figurées sur plusieurs<br />

cylindres babyloniens à la main de Mardouk (Lajard, Culte de Mithra, pl. XXXII, no 2 ; LIT,<br />

A, no 5) ou d’lstar (Lajard, p1. XXXVII, no l), <strong>les</strong> divinités <strong>des</strong> planètes Jupiter <strong>et</strong> Vénus,<br />

<strong>les</strong> plus favorab<strong>les</strong> dans <strong>les</strong> idées <strong>des</strong> astrologues.<br />

(7) I1 y a certainement une relation à établir entre c<strong>et</strong>te divination <strong>et</strong> le j<strong>et</strong> magique <strong>des</strong><br />

sorts, que nous avons vu mentionné dans la tabl<strong>et</strong>te K. 142 du Musée Britannique.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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****<br />

163. Interprétation <strong>des</strong> textes de François Lenormant cités-<strong>des</strong>sus) à<br />

l’aune du sabéisme<br />

On peut interpréter <strong>les</strong> deux textes cités ci-<strong>des</strong>sus, de François Lenormant, en disant<br />

que Shoum, Yamin <strong>et</strong> Yaph<strong>et</strong> (appelés, dans la Bible : Schem - ou Sem -, ‘Ham - ou<br />

Cham - <strong>et</strong> Yaph<strong>et</strong> - ou Japh<strong>et</strong> - ; <strong>et</strong> appelés, dans l’ancienne religion grecque : Cronos,<br />

Titan <strong>et</strong> Prométhée), étaient représentés, dans la variante sabéenne du récit, par <strong>les</strong><br />

planètes Soleil, Mars <strong>et</strong> Mercure (ou, autre variante, par <strong>les</strong> planètes Saturne, Mars <strong>et</strong><br />

Mercure).<br />

Par analogie, on peut identifier Zerovan à la planète Saturne, comparé à un Titan<br />

représenté par la planète Mars, <strong>et</strong> à un Yapedosthê représenté par la planète Mercure.<br />

Dans la religion avestique, par comparaison, Angrômaniu (alias Ahriman) était, au<br />

choix, la planète Mars ou la constellation de l’Hydre, comparé à un Ahura Mazda qui était,<br />

au choix, le soleil ou la planète Jupiter.<br />

Et dans l’ancienne religion védique, on peut considérer que la planète Mars était<br />

représentée par un Aryaman qui, en tant que chef <strong>des</strong> Aryens, commandait à <strong>des</strong><br />

guerriers qui, sur terre, se réclamaient de la plus guerrière <strong>des</strong> planètes du système<br />

solaire, avant d’aller combattre leurs ennemis.<br />

Et si Aryaman était, en qualité de chef d’Aryens qui étaient eux-mêmes, dans la<br />

variante sabéenne, <strong>les</strong> planètes du système solaire, la planète Jupiter, c’est alors un autre<br />

Aditya qui représentait la planète Mars.<br />

164. La triade précapitoline Jupiter - Mars - Quirinus à l’aune du<br />

sabéisme<br />

D’après <strong>les</strong> anna<strong>les</strong> <strong>des</strong> Scythes <strong>et</strong> <strong>des</strong> Romains, le dieu Arès (qui s’appelait Mars chez<br />

<strong>les</strong> Romains), était représenté, dans l’esprit de ces peup<strong>les</strong>, par une épée plantée dans la<br />

terre, ce qui prouve son caractère hautement guerrier.<br />

Ceci dit, quand ces mêmes Romains adoraient une triade divine composée de Jupiter,<br />

Mars <strong>et</strong> Quirinus, on peut considérer que Quirinus représentait le soleil lorsque celui-ci<br />

rattrape <strong>les</strong> planètes Mars <strong>et</strong> Jupiter à l’intérieur de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux<br />

C’est donc lui, soleil, à la fois expression de la lumière positive <strong>et</strong> source de vie <strong>et</strong> de<br />

végétation sur terre, qui paraîtra dans le ciel visible (comparé à un ciel invisible obstrué ici<br />

par la Voie Lactée), à la place d’une planète Mars qui symbolisait la guerre.<br />

Manière de dire que nous sommes à une époque de l’année où, sur terre, <strong>les</strong> soldats<br />

romains avaient abandonné la guerre <strong>et</strong> ses champs de bataille, <strong>et</strong> étaient r<strong>et</strong>ournés chez<br />

eux afin de cultiver la terre, changement d’orientation ou d’activité qui était marqué, au<br />

ciel, par la substitution du «Mars de la paix» (son nom est Quirinus) au «Mars de la<br />

guerre».<br />

Même genre de remarque à propos <strong>des</strong> Jumeaux Rémus <strong>et</strong> Romulus. Ainsi, bien<br />

qu’étant tous <strong>les</strong> deux <strong>les</strong> fils du dieu Mars <strong>et</strong> de la nymphe mortelle Rhéa Silvia, Rémus<br />

est probablement celui qui, de par son aspect guerrier, ressemblait le plus à son père (ou,<br />

ce qui est pareil, le plus à l’aspect guerrier du dieu Mars). Quant à Romulus, il représentait<br />

la lumière positive (elle qui s’exprime, dans le monde <strong>des</strong> planètes, à travers le soleil).<br />

<strong>Quand</strong> donc <strong>les</strong> anciens Romains déifièrent Romulus, après sa mort, sous <strong>les</strong> traits du<br />

dieu Quirinus, on peut considérer que ce Quirinus-là représentait la lumière positive du<br />

soleil, comparé à une planète Mars dont la lumière se manifestait à travers la foudre ou<br />

229


l’éclair (elle-même, foudre, étant lancée par un dieu - son nom est Jupiter - en qui l’on peut<br />

voir, dans la variante sabéenne du récit, la planète du même nom).<br />

Maintenant supposons que Romulus <strong>et</strong> Rémus étaient <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

On peut alors en déduire que Romulus est le Gémeau du Haut, lui qui accueille dans sa<br />

sphère le soleil plutôt que la planète Mars, au moment de passer au-<strong>des</strong>sous de la ligne<br />

de l’horizon (car c’est à c<strong>et</strong> instant que le héros est censé mourir).<br />

Et ce même Romulus d’être transformé, une fois décédé, en un soleil qui, sous le nom<br />

de Quirinus, était considéré comme un dieu agraire au moment de traverser <strong>les</strong> deux<br />

Gémeaux.<br />

Et si le dieu Quirinus était la planète Mars au lieu d’être le soleil, celle-ci était sans<br />

doute un dieu de la guerre au moment de traverser le Bélier ou le Taureau, <strong>et</strong> un dieu de<br />

l’agriculture au moment de traverser <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Pour l’heure la question n’est pas là. Elle est de constater ceci : dans la mesure où une<br />

figure astrale (qui est ici le Gémeau du Haut) passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon (<strong>et</strong><br />

donc meurt) au moment même où la planète représentée par le dieu Quirinus (qu’il<br />

s’agisse de Mars ou du soleil) passe sur son corps, <strong>les</strong> poètes ont considéré que l’être<br />

humain représenté par le Gémeau du Haut (un Gémeau qui s’appelle ici Romulus) s’est<br />

commué, mieux, s’est transubstancié, au moment de sa mort, en un dieu qui, sous le nom<br />

de Quirinus, incarne <strong>les</strong> travaux agrico<strong>les</strong> à c<strong>et</strong> instant.<br />

La figure cé<strong>les</strong>te incarnée par Romulus étant l’un <strong>des</strong> deux Gémeaux, cela signifie que<br />

le dieu planète représenté par Quirinus, non seulement traverse <strong>les</strong> Gémeaux, mais <strong>les</strong><br />

traverse au moment précis où le Gémeau du Haut passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon.<br />

Tout ce raisonnement, on l’aura compris, présuppose que Rémus <strong>et</strong> Romulus étaient<br />

<strong>les</strong> deux Gémeaux. Et s’ils n’étaient pas cela, on peut appliquer le même type de<br />

raisonnement (conformément à la logique même du sabéisme qui avait cours chez nos<br />

ancêtres) à la figure astrale qui était représentée par eux.<br />

165. Qui était Aryaman dans l’ancienne religion védique ? /<br />

présentation de divers scénarios à propos du rôle joué par <strong>les</strong> Adityas<br />

Par analogie avec ce qui précède, on peut considérer que la planète Mars était<br />

représentée, sur le domaine védique, entre autres personnages, par Aryaman.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on part du principe que <strong>les</strong> nob<strong>les</strong> Aryens étaient, comme <strong>les</strong> Ibris/Hébreux<br />

de l’Ancien Testament, <strong>les</strong> planètes du système solaire, le dieu protecteur de ces planètes<br />

(sous-entendu : face à <strong>des</strong> Barbares représentés ici par l’Hydre <strong>et</strong> ses acolytes Sextant,<br />

Cratère <strong>et</strong> Corbeau - tous démons) était, sous le nom d’Aryaman, la planète Mars.<br />

Certes, on peut également voir en Aryaman la planète Jupiter. Mais si l’on part du<br />

principe que celle-ci était représentée, sous ses traits de grand dieu de l’orage, par Indra,<br />

on est bien obligé d’identifier le premier nommé à une autre planète.<br />

Ou alors, cela voudrait dire qu’Indra, qui n’était probablement pas, au départ, un Aditya<br />

(bien que certains analystes aient également vu en lui un fils d’Aditi), appartenait, au<br />

départ, à un autre schéma de représentation.<br />

Quant aux Adityas eux-mêmes, on peut voir en eux <strong>les</strong> planètes du système solaire,<br />

<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> se présentent à nous de la manière suivante : Varuna incarnait, possiblement,<br />

la planète Mercure (elle-même couvrant tout l’espace cé<strong>les</strong>te en étant la première <strong>des</strong><br />

planètes à quitter la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux), Mitra incarnait le soleil, Bagha<br />

(qui « distribue ses parts » ou « sa richesse ») incarnait, possiblement, la planète Saturne,<br />

Aryaman incarnait, au choix, la planète Mars ou la planète Jupiter, Ansha incarnait ????,<br />

<strong>et</strong> Daksha incarnait ???? (ce dernier incarnait la planète Jupiter - père d’une Aditi <strong>et</strong> d’une<br />

Diti qui toutes deux s’identifiaient à la planète Vénus - si Aryaman était l’expression d’une<br />

autre planète - par exemple Mars ou Saturne).<br />

Et si <strong>les</strong> Adityas représentaient <strong>les</strong> différentes postures adoptées par le soleil durant<br />

son déplacement à travers <strong>les</strong> douze, ou treize, ou éventuellement quatorze constellations<br />

zodiaca<strong>les</strong> ; en pareille occurrence, Varuna représentait le soleil une fois celui-ci parvenu<br />

dans la constellation du Bélier ou dans celle du Taureau, comparé aux autres Adityas qui<br />

incarnaient ce même soleil durant son passage dans <strong>les</strong> autres constellations zodiaca<strong>les</strong>.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Si l’on accepte ce schéma de représentation, Aryaman était alors le soleil lorsque celuici<br />

traverse la constellation du Lion ou celle de la Vierge, comme on le verra plus loin.<br />

Il n’empêche, le problème, si l’on fait jouer à Aryaman le rôle de la planète Mars plutôt<br />

que celui du soleil, est que celle-ci était considérée comme la plus guerrière de toutes <strong>les</strong><br />

planètes (à telle enseigne qu’elle représentait <strong>les</strong> puissances de la guerre aux yeux <strong>des</strong><br />

soldats qui, sur terre, se battaient sous sa bannière sur <strong>les</strong> champs de bataille), attribut<br />

que l’on ne rencontre nulle part dans <strong>les</strong> textes où apparaît Aryaman. Au contraire, en<br />

lisant ces textes, on apprend que <strong>les</strong> prêtres de l’Inde védique avaient fait d’Ahriman le<br />

gardien <strong>des</strong> chemins réservés tour à tour aux ancêtres, aux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> au soleil.<br />

Peut-être incarnait-il, en vertu de pareil<strong>les</strong> attributions, une planète lente (reste à savoir<br />

laquelle) - elle-même se situant pour l’heure en avant <strong>des</strong> autres planètes durant leur<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et le fait qu’Aryaman exprimait, en sa personne, l’unité sociale <strong>des</strong> sept prêtres<br />

(appelés également sept kavis) qui étaient engagés dans la création <strong>des</strong> richesses (voir à<br />

ce suj<strong>et</strong> la teneur du site intern<strong>et</strong> http://www.scribd.com/doc/7778057/Soma1), ce fait-là<br />

perm<strong>et</strong> qu’on l’identifie à une planète Saturne dont la vocation était d’unir socialement <strong>des</strong><br />

prêtres qui étaient eux mêmes représentés, dans la variante sabéenne du récit, par <strong>les</strong><br />

planètes du système solaire, ou, autre variante, par <strong>les</strong> sept gran<strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande<br />

Ourse.<br />

Et si Aryaman était un autre personnage que la planète Saturne, ce personnage-là était<br />

alors une constellation qui jouait le même rôle que celui que l’on vient d’indiquer.<br />

Nonobstant, quand nous lisons, dans le même site :<br />

A_pastamba (ii.9.23,3-5) cites a Pura_n.a in relation to the sages and the path of<br />

Aryaman (Buhler's 2nd edn., Bombay, 1892): "Now they quote (the following) two verses<br />

from a Pura_n.a: Those eighty thousand sages who <strong>des</strong>ired offspring passed to the south<br />

by Aryaman's road and obtained burial-grounds. Those eighty thousand sages who<br />

<strong>des</strong>ired no offspring passed by Aryaman's road to the north and obtained immortality".<br />

la route d’Aryaman renvoie probablement à la ligne de l’horizon, elle dont la vocation est<br />

de séparer le Ciel <strong>et</strong> la Terre (ou, ce qui revient au même, de séparer <strong>les</strong> espaces visible<br />

<strong>et</strong> invisible - sous-entendu : depuis la Terre - du planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

Quant aux sages, la traduction en français de l’extrait susmentionné nous apprend que<br />

si 80'000 d’entre eux - tous désireux d’avoir une <strong>des</strong>cendance - passèrent par le sud de la<br />

route dont Ahriman était le gardien (ce qui leur permis d’accéder au royaume <strong>des</strong> morts -<br />

lui-même étant représenté par <strong>des</strong> cim<strong>et</strong>ières), <strong>les</strong> 80'000 mille autres sages - qui eux ne<br />

voulaient pas d’enfants - passèrent par le nord de c<strong>et</strong>te même route (ce qui leur permis<br />

d’accéder à l’immortalité).<br />

Dans la variante sabéenne du récit, on peut voir dans <strong>les</strong> premiers nommés cel<strong>les</strong> <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> qui, parce qu’el<strong>les</strong> sont circumpolaires, ne <strong>des</strong>cendent jamais au-<strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon, comparées aux autres étoi<strong>les</strong> qui el<strong>les</strong> <strong>des</strong>cendent effectivement au<strong>des</strong>sous<br />

de c<strong>et</strong>te ligne-là à tel ou tel moment de l’année.<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> 80'000 sages du haut <strong>et</strong> <strong>les</strong> 80'000 sages du bas<br />

renvoyaient tous deux aux planètes du système solaire durant leurs 80'000 révolutions (ou<br />

approximativement) sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

En ce cas, leur progéniture (ou absence de progéniture) est représentée par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

fréquentées par el<strong>les</strong> durant leur rétrogradation (sous-entendu : par rapport à el<strong>les</strong>) le long<br />

de la ligne de l’Ecliptique.<br />

On peut même faire un pas de plus en imaginant que c<strong>et</strong>te <strong>des</strong>cendance-là se résumait<br />

aux seu<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse.<br />

En ce cas, on peut montrer (à supposer que l’on observe le ciel, tous <strong>les</strong> jours de<br />

l’année, à 6 heures du matin), qu’à tel moment de l’année certaines étoi<strong>les</strong> de la Grande<br />

Ourse passent au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, comparées à certaines autres qui<br />

demeurent, quant à el<strong>les</strong>, complètement visib<strong>les</strong> sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Dans un pareil scénario, on peut considérer, ainsi que nous l’avons fait tout à l’heure,<br />

que la route d’Aryaman est la ligne de l’horizon (elle-même séparant <strong>les</strong> espaces visible <strong>et</strong><br />

invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

Quant à Aryaman lui-même, il est représenté, au choix, par une planète (qu’il s’agisse<br />

de Saturne ou du soleil) ou, autre variante, par une constellation (laquelle, telle est la<br />

question).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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231


166. Aryaman était associé, à l’époque, à une constellation nommée<br />

Drapeau<br />

A c<strong>et</strong> égard le site susmentionné nous livre l’information suivante (qui fait suite au<br />

passage déjà cité) :<br />

"The hidden connection b<strong>et</strong>ween Aryaman and Thraitauna becomes apparent when this<br />

Indian and Iranian constellation is identified by its western name: the now forgotten Flag,<br />

or Banner. The latter is <strong>des</strong>cribed as follows: 'The Flag is a constellation of the heavens,<br />

one part in Leo and one part in Virgo. Has many stars. On the iron (the arrowhead of the<br />

staff) in front one, on the flag two, on every fold of the flag one'. In fact, there is a tradition<br />

of assigning a flag to this constellation in India as well. In the Maha_bha_rata (4.66.13),<br />

Prince Uttara, the son of King Vira_t.a, has a lion on his banner. The constellation of<br />

Aryaman is thus located at another crucial point along the path of the sun, b<strong>et</strong>ween Virgo<br />

and Leo...That is, Aryaman's banner is located at the transition from the age of Gemini to<br />

the age of Taurus. The age of Gemini is the first age, the Golden Age, ruled by the Twins,<br />

in Iran by Yima, the Twin...At the end of that age, Aryaman and his banner reappear, in<br />

the guise of the banner of the 'smith' Ka_we, leading in the new age of Aries, which will be<br />

the age of the arya (Iranian) Kawi-kings.<br />

D’après ce texte, il semblerait qu’il existait, à l’époque, une constellation appelée<br />

«drapeau», ou «étendard», qui aurait disparu depuis <strong>et</strong> qui se situait entre le Lion <strong>et</strong> la<br />

Vierge.<br />

Ceci dit, on ne voit pas, personnellement, en quoi <strong>les</strong> âges mentionnés dans ce texte<br />

doivent interférer sur la présence, ou non présence, au ciel, de c<strong>et</strong>te constellation. Et l’on<br />

ne voit pas non plus en quoi <strong>des</strong> constellations comme <strong>les</strong> Gémeaux, le Taureau ou le<br />

Bélier - tous représentant un âge particulier du monde - ont quelque chose à voir avec<br />

elle.<br />

Il y a là, assurément, quelque chose qui nous échappe.<br />

Sachant par ailleurs que le forgeron Kavi était parfois représenté par Soma (voir à ce<br />

suj<strong>et</strong> la teneur du site intern<strong>et</strong> http://www.indiadivine.org/audarya/indology/174165-kavisoma-smith-po<strong>et</strong>-political-leader.html),<strong>et</strong><br />

sachant également que le soma était non<br />

seulement un élixir tiré du suc de la plante du même nom (lequel fermentait grâce au lait<br />

mélangé avec lui), mais également l’oblation ou l’offrande faite aux <strong>dieux</strong>, on peut identifier<br />

ce même Soma, en termes sabéens, à l’amas de la Ruche situé dans le Cancer.<br />

Quant aux autres kavi dont faisaient parti Soma, on peut voir en eux <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la<br />

Grande Ourse.<br />

Bref, sachant tout cela, on peut montrer qu’Aryaman, après s’être manifesté sous la<br />

forme d’une constellation qui, sous le nom de «Drapeau» ou d’«Etendard», ou de<br />

«Bannière», se situait entre le Lion <strong>et</strong> la Vierge, s’incarna ensuite dans un personnage que<br />

l’on peut identifier, sinon à l’amas de la Ruche situé dans le Cancer, du moins au Cancer<br />

lui-même.<br />

Pour autant, il n’est pas interdit de voir en Aryaman une planète dont la vocation était<br />

de stationner entre le Lion <strong>et</strong> la Vierge à l’âge d’or <strong>des</strong> Gémeaux, puis dans le Cancer au<br />

début de l’âge du Taureau.<br />

A part cela, le site susmentionné nous apprend ceci :<br />

Aryaman, whose course is not hurried, the giver of delight to many, having seven<br />

ministering (rays), (proceeds) in his multiform births.<br />

D’après ce passage, on pourrait en déduire qu’Aryaman était l’expression du soleil,<br />

n’était le fait que sa course n’est pas si lente que cela, comparée, par exemple, à celle de<br />

Saturne, ou comparée à celle <strong>des</strong> planètes Vénus <strong>et</strong> Mercure lorsque cel<strong>les</strong>-ci sont<br />

momentanément arrêtées par leur boucle immobilisante durant leur déplacement le long<br />

de la ligne de l’Ecliptique.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut en voir en Aryaman la planète Saturne (qui d’ailleurs était perçue,<br />

elle aussi, comme un soleil - i.e. comme LE soleil ancestral, dans le monde <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>),<br />

une planète qui stationne tour à tour :<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

232


• entre le Lion <strong>et</strong> la Vierge lorsque la Grande Ourse est <strong>des</strong>cendue à la hauteur de la<br />

ligne de l’horizon avec ses étoi<strong>les</strong> (avec pour conséquence qu’une partie <strong>des</strong> dites<br />

étoi<strong>les</strong> se situent désormais au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne) ;<br />

• dans le Cancer lorsque elle-même se déguise en un kavi représenté par un Soma en<br />

qui l’on peut voir l’amas de la Ruche situé dans le Cancer.<br />

Si, à partir de là, on part du principe que la moitié de la Grande Ourse disparaît au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon, comparée à l’autre moitié qui reste au-<strong>des</strong>sus, cela<br />

signifie que le ciel est regardé ici, ou bien depuis le Nord de l’Inde (ce qui présuppose que<br />

nous sommes à une période de l’histoire comprise entre moins 4'000 <strong>et</strong> moins 2'000 ans<br />

avant J-C), ou bien depuis le centre ou le sud de l’Inde (ce qui présuppose que nous<br />

sommes aux environs de 1’500 ans avant J-C - époque présumée de la composition du<br />

Rig Veda, selon certains analystes).<br />

Quoi qu’il en soit, si l’on part du principe qu’Aryaman se situe, en tant que planète, ou,<br />

autre variante, en tant que constellation ayant disparu depuis, entre le Lion <strong>et</strong> le Cancer,<br />

cela signifie que nous sommes au début de l’année (plus précisément en février ou en<br />

mars), étant entendu qu’à c<strong>et</strong> instant la portion de l’Ecliptique comprise entre la fin du Lion<br />

<strong>et</strong> le début de la Vierge, se situe exactement sur la ligne même de l’horizon (du moins, si<br />

l’on prend 6 heures du matin comme point d’ancrage au moment d’observer le ciel).<br />

A partir de là, nous allons faire l’hypothèse qu’Aryaman, ou bien était l’étoile Dénébola<br />

du Lion, ou bien commandait à c<strong>et</strong>te étoile, comme en témoignent <strong>les</strong> informations<br />

suivantes (el<strong>les</strong>-mêmes étant tirées <strong>des</strong> sites intern<strong>et</strong> mentionnés en titre <strong>des</strong> extraits cités<br />

ci-après) :<br />

http://sanskrit.inria.fr/DICO/d14.html :<br />

uttaraphalgunī [phalgunī] f. astr. np. d'Uttaraphalgunī «la Rougeâtre postérieure», 10e<br />

astérisme lunaire [nakṣatra], corr. à l'étoile β du Lion (Denebola); Aryaman y préside.<br />

http://www.constellationsofwords.com/stars/Denebola.html<br />

With the 4th-magnitude Fl. 93, it constituted the 10th nakshatra (Hindu Moon Mansion),<br />

Uttara Phalguni, and was the junction star with the adjacent Hasta; the regents of this and<br />

the next asterism, the Purva Phalguni, being the Adityas, Aryaman and Bagha. The<br />

Persian astronomer Al Biruni (973-1048 A.D.), however, said that Hindu astronomers<br />

pointed out to him a star in Coma Berenices as forming the lunar station with Denebola;<br />

and they claimed that the great scientific attainments of Varaha Mihira were due to his<br />

birthday having coincided with the entrance of the moon into Uttara Phalguni.<br />

http://www.astroved.com/tutor/tutor.asp?Content=birthstar&SubContent=purvaphalguni<br />

Purva Phalguni (13°20' to 26°30' Leo)<br />

General Characteristics: swe<strong>et</strong> speech, generosity, a habit of wandering, government<br />

service.<br />

Translation: The Former Red One or A Fig Tree<br />

Symbol: Swinging hammock - rest and restoration, front legs of a bed, or a post.<br />

Animal Symbol: Female Rat<br />

Ruling Plan<strong>et</strong>: Venus<br />

Nature: Manushya (human)<br />

Presiding deity: Bhaga - the god of good fortune and prosperity.<br />

http://www.astroved.com/tutor/tutor.asp?Content=birthstar&SubContent=uttaraphalguni<br />

Uttara Phalguni (26°40' Leo to 10°00' Virgo)<br />

General Characteristics: Emphasis on healing others. Earn money by their learning, liked<br />

by all, live a life in comfort and luxury.<br />

Translation: The latter red one or a fig tree<br />

Symbol: A bed or 2 rear legs of a cot.<br />

Animal Symbol: Male Cow (bull)<br />

Ruling Plan<strong>et</strong>: Sun<br />

Nature: Manushya (human)<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

233


Presiding deity: Aryaman ru<strong>les</strong> leadership, honor, nobility and ru<strong>les</strong> soci<strong>et</strong>y.<br />

http://www.hindudharmaforums.com/showthread.php?t=2000<br />

Arvind Sivaraman<br />

Member Join Date: April 2007<br />

Age: 37<br />

Posts: 200<br />

Reputation: 130<br />

Uttara Phalguni - Nakshatra<br />

--------------------------------------------------------------------------------<br />

Om Shirdi Sai Ram.<br />

Namaste.<br />

Uttara Phalguni " The Later Reddish One" 26.40 to 10.00 Virgo<br />

Symbol- bed (four legs), or hammock<br />

Deity - Aryaman, one of the Adityas, ru<strong>les</strong> patronage, kindness, and favors. Bhaga and<br />

Aryaman are invoked tog<strong>et</strong>her<br />

Stars - Denebola, situated in the Lion’s tail, quick mind, noble, generous, with high honors,<br />

but has an association with people with bad reputations.<br />

Mythology - Aryaman governs marriage contracts, and protects family inheritance. Shiva<br />

and Shakti were married under this asterism.<br />

Indications - Friendship is important to these helpful, kind individuals. They are happiest<br />

when married. Relationships and family unity are important. The meanings of Purva<br />

Phalguni apply here as well, just a little subdued. It is called the "Star of Patronage" for<br />

their love of humanity and caring sincere nature. They want to alleviate the suffering in<br />

soci<strong>et</strong>y. Basically the Phalguni’s are known to have a happy marriage. But, since this<br />

nakshatra cannot stand to be alone, they may s<strong>et</strong>tle for anybody, and become involved in<br />

a co-dependent relationship, leading to resentments and marriage problems. They are<br />

courageous and good with people, leading them into powerful positions. There is a<br />

tendency to be controlling and very stubborn.<br />

****<br />

Sachant, à partir de là, que l’étoile Dénébola du Lion ne se situe pas exactement sur la<br />

ligne de l’Ecliptique ; si, à partir de c<strong>et</strong>te information, on se positionne sur c<strong>et</strong>te ligne-là,<br />

on s’aperçoit que la Vierge a effectivement une partie de ses étoi<strong>les</strong> au-<strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon, laquelle partie était probalement représentée par c<strong>et</strong>te fameuse<br />

constellation appelée «Drapeau» <strong>et</strong> qui a disparu depuis.<br />

Pour autant, cela ne signifie pas qu’Aryaman était forcément son expression. Au lieu de<br />

cela, on peut voir en lui une planète (probablement qu’il s’agit de Saturne ; ou, si Aryaman<br />

était le chef d’Aryens représentés ici par <strong>les</strong> planètes du système solaire, ce chef-là n’était<br />

rien de moins que la planète Jupiter en personne).<br />

Quel que soit le nom de la planète incarnée par Aryaman, celle-ci, en se déplaçant sur<br />

la ligne même de l’Ecliptique, non seulement se tient, au moment indiqué, dans une zone<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te qui englobe - si l’on se positionne sur la ligne même de l’Ecliptique<br />

- le Lion <strong>et</strong> la Vierge dans sa sphère, mais elle commande également à une étoile qui,<br />

sous le nom de Dénébola, se situe, au même instant, sur la ligne même de l’horizon.<br />

Pour illustrer notre propos par un exemple, nous allons nous transporter, à la date du 2<br />

mars de l’année 1531 BC (à une heure qui est 6 h du matin), à un endroit de la Terre<br />

situé au milieu de l’Inde.<br />

A l’aide <strong>des</strong> données fournies par le logiciel MyStars!, on constate, en observant le ciel<br />

depuis c<strong>et</strong> endroit, que la planète Jupiter (que l’on suppose être représentée ici par ce<br />

chef <strong>des</strong> Aryens qu’est Aryaman), stationne à la même hauteur que l’étoile Zaniah de la<br />

Vierge, un Aryaman qui, sous ses traits de planète Jupiter, commande à une étoile<br />

Dénébola du Lion qui vient tout juste de passer au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

A part cela, nous avons vu plus haut qu’Aryaman était le dieu de l’hospitalité <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

mariages.<br />

Sachant, à partir de là, que ce dieu-là se situe, quelle que soit sa représentation<br />

sabéenne, à proximité du Lion <strong>et</strong> de la Vierge, c’est-à-dire dans une zone du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te dominée par l’Hydre, on peut en déduire que <strong>les</strong> époux sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

planètes lorsque <strong>les</strong> deux catégories (qui sont ici <strong>des</strong> êtres sexués) se fréquentent dans le<br />

Cancer, le Lion ou la Vierge.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

234


167. Indra <strong>et</strong> Trita Aptya / lien avec Zurvan <strong>et</strong> Cronos<br />

Et puisque nous sommes dans l’Inde védique, on peut considérer que la planète Jupiter<br />

était représentée, à un stade plus avancé de la religion védique, par le grand dieu Indra<br />

en personne.<br />

Mais peut-être c<strong>et</strong> Indra était-il lui aussi l’expression du soleil ?!<br />

Quant au compagnon <strong>et</strong> serviteur d’Indra (son nom est Trita - de la famille <strong>des</strong> Aptyas),<br />

en tuant le Tricéphale pour le compte d’Indra, peut-être incarnait-il la planète Mercure (elle<br />

qui naît parmi <strong>des</strong> eaux – car tel est le sens du mot aptya – qui sont représentées, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, par <strong>les</strong> nuages de la Voie lactée).<br />

Et encore, si, comme on l’a donné à entendre plus haut dans c<strong>et</strong>te étude, le démon<br />

Tricéphale était représenté par la partie sud de la Grande Ourse (elle-même, partie sud,<br />

se tenant du côté de la ligne de l’Ecliptique), cela signifie que le soleil (à supposer que<br />

Trita [a] fût son expression) se situe dans le Cancer quand il tue le Tricéphale.<br />

[Note a : le nom trita signifiant le « troisième », on peut en déduire que soleil vient en<br />

troisième derrière <strong>les</strong> planètes Jupiter <strong>et</strong> Vénus, qui sont alors la « première » <strong>et</strong> la<br />

« deuxième » (ou, autre variante, en troisième derrière <strong>les</strong> planètes Jupiter <strong>et</strong> Saturne ; ou,<br />

troisième variante, en troisième derrière <strong>les</strong> planètes Jupiter <strong>et</strong> Mercure) lorsque <strong>les</strong> trois<br />

planètes concernées quittent la Voie Lactée côté Gémeaux.]<br />

Et parce que Trita s’appelait, de son nom compl<strong>et</strong> Trita Aptya, <strong>et</strong> que le nom Aptya<br />

désigne <strong>les</strong> Eaux, le troisième de la famille <strong>des</strong> Eaux est ici un soleil qui vient tout juste de<br />

quitter <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée (elle qui était représentée par le dieu Océanus en<br />

Grèce <strong>et</strong> par le dieu Noun - expression du fleuve océan primordial - en Egypte).<br />

Bref, on peut considérer que le soleil stationne dans le Cancer lorsqu’il tue un<br />

Tricéphale en qui nous avons vu, dans un premier temps, la Voie Lactée, avant de nous<br />

rétracter en disant que le monstre à trois têtes était représenté par la partie sud de la<br />

Grande Ourse (partie sud qui se manifeste ici à travers ses trois étoi<strong>les</strong> <strong>les</strong> plus brillantes).<br />

Ce constat nous perm<strong>et</strong> de faire le lien avec le dieu Zurvan mentionné plus haut.<br />

En eff<strong>et</strong>, nous avons vu que ce Zurvan, qui s’appelait Cronos sur le domaine orphique,<br />

incarnait, suivant ses appellatifs, <strong>les</strong> différents aspects du Temps.<br />

Or ce temps-là, sur le plan sabéen, peut être représenté par <strong>les</strong> figures suivantes :<br />

d’une part par la planète Saturne (qui, vu la lenteur de son déplacement, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, peut parfaitement jouer le rôle de Dieu du Temps) ; <strong>et</strong> d’autre part par<br />

une Grande Ourse qui, au lieu d’être regardée en soi, doit être considérée ici comme la<br />

figure astrale qui était chargée de représenter la totalité du Grand Ciel Bleu (un Ciel qui<br />

s’espace, ici, entre une Voie Lactée qui a <strong>les</strong> constellations de Persée, du Cocher, du<br />

Taureau, <strong>des</strong> Gémeaux <strong>et</strong> d’Orion dans sa sphère, <strong>et</strong> une Voie Lactée qui a <strong>les</strong><br />

constellations du Cygne, de l’Aigle, d’Ophiucus, du Sagittaire <strong>et</strong> du Centaure dans sa<br />

sphère).<br />

Pour autant, si le critère de l’infinitude <strong>et</strong> de la finitude associé au Temps, reposait, dans<br />

l’esprit de nos ancêtres, sur le fait que l’infinitude est représentée par la partie visible (car<br />

située au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon) du planisphère cé<strong>les</strong>te, comparée à une finitude<br />

qui renvoie, elle, à tout l’espace dudit planisphère situé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, il importe, à partir de là, de diviser la Grande Ourse elle-même en deux sous<br />

figures astra<strong>les</strong>, la première étant complètement visible durant l’année, comparée à une<br />

seconde qui est invisible durant certaines pério<strong>des</strong> de l’année.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, le Temps Infini est représenté par <strong>les</strong> sept étoi<strong>les</strong> qui sont situées dans la<br />

partie septentrionale de la Grande Ourse, comparé à un Temps fini qui est représenté, lui,<br />

par <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> <strong>les</strong> plus brillantes associées à la partie méridionale de la Grande<br />

Ourse.<br />

Quoi qu’il en soit, on peut considérer que Zurvan incarnait, en tant que Dieu du Temps,<br />

un personnage sabéen qui est à chercher du côté de la Grande Ourse, lui-même ayant<br />

pour fils deux jumeaux aux propriétés antinomiques <strong>et</strong> qui étaient représentés, au choix,<br />

par <strong>les</strong> planètes Mars <strong>et</strong> soleil (à supposer que <strong>les</strong> deux fils de Zurvan fussent <strong>des</strong><br />

planètes), ou, autre variante, par la constellation de l’Hydre s’agissant d’Ahriman, <strong>et</strong> par la<br />

planète soleil s’agissant d’Ahura Mazda (ce qui présuppose que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> étaient<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

235


eprésentés par <strong>les</strong> planètes lorsque cel<strong>les</strong>-ci se déplacent le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, comparés à <strong>des</strong> démons qui étaient représentés, eux, par <strong>les</strong> mauvaises<br />

étoi<strong>les</strong> ou <strong>les</strong> mauvaises constellations - ici du point de vue du tempérament - démons que<br />

<strong>les</strong> planètes ont l’habitude de fréquenter durant leur déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique.<br />

168. Azi Dahaka <strong>et</strong> Añra Mainyu étaient deux personnages<br />

différents<br />

Mais supposons que la constellation de l’Hydre était représentée par la Druj (écrit<br />

également Druje).<br />

En ce cas, l’Añra Mainyu (prononcé Angra Maïnyou) était, sous ses traits de serpent<br />

nuageux, la Voie Lactée.<br />

Et encore, dans la mesure où c<strong>et</strong> Añra Mainyu s’élançait du fond de la région du Nord<br />

[a], si l’on part du principe que ce Nord-là est la borne du nord associée au planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, le démon qui s’élance d’un pareil endroit est forcément l’une <strong>des</strong> trois<br />

constellations suivantes : le Dragon, Céphée ou la Grande Ourse.<br />

Et si le démon qui, sous le nom d’Añra Mainyu, s’adresse à la druj (variante druje), est<br />

la Grande Ourse, c<strong>et</strong>te même druj(e) est alors l’Hydre femelle.<br />

[Note a : voir Ormazd <strong>et</strong> Ahriman, leurs origines <strong>et</strong> leur histoire par James Darmest<strong>et</strong>er<br />

(F. Vieweg, Librairie Éditeur Paris, 1877 ; livre numérisé par la BNF sous le site Galllica, <strong>et</strong><br />

sous le fichier N0033051 tiff 1-370)]<br />

Maintenant, supposons qu’Añra Mainyu se distinguait d’Azi Dahaka - ce personnage<br />

aux trois gueu<strong>les</strong> (ou aux trois mâchoires), aux trois têtes, aux six yeux <strong>et</strong> aux mille<br />

membres.<br />

En ce cas, le premier nommé est la constellation du Dragon, comparé à un second<br />

nommé qui est celle de la Grande Ourse (représentée ici par sa partie basse), <strong>et</strong> comparé<br />

à une Druje qui est la constellation de l’Hydre.<br />

La question est alors de savoir si la Druje était un autre personnage qu’Azi Dahaka, ou<br />

si, au contraire, elle était l’autre nom de ce dernier.<br />

Il semble que la deuxième option soit la bonne si l’on sait qu’Azi Dahaka avait le profil<br />

d’un serpent, lequel profil correspond mieux à la <strong>des</strong>cription de l’Hydre femelle qu’à celle<br />

de la partie basse de la Grande Ourse.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Añra Manyou est représenté par la Grande Ourse, comparé un Azi<br />

Dahaka qui, en tant que druje, est représenté par l’Hydre femelle (elle dont <strong>les</strong> mâchoires<br />

sont probablement le Sextant, le Corbeau <strong>et</strong> le Cratère), un Azi Dahaka qui, dans le Shah<br />

Namah, nous est présenté sous <strong>les</strong> traits d’un personnage duquel deux serpents sortent<br />

<strong>des</strong> épau<strong>les</strong> - ce qui présuppose (si Azi Dahaka, qui est lui-même un serpent, est l’Hydre<br />

femelle) que <strong>les</strong> serpents en question sont représentés par le Sextant d’un côté <strong>et</strong> par la<br />

Boussole (en latin Pyxis) de l’autre.<br />

Quant à ce Thra<strong>et</strong>aona qui tua le serpent Azi Dahaka, il est représenté par telle ou telle<br />

planète du système solaire (reste à savoir laquelle).<br />

En fait, on peut voir en lui le soleil si Thra<strong>et</strong>aona était le même personnage que le<br />

personnage védique nommé Trita Aptya - si bien sûr ce dernier était le soleil.<br />

En eff<strong>et</strong>, quand le Trita védique tue le Tricéphale pour le compte d’Indra, ce Trita<br />

originaire de la Famille <strong>des</strong> Eaux, peut également être représenté par la planète Mercure.<br />

Plus haut dans c<strong>et</strong>te section, nous avons comparé Ahriman à la constellation de<br />

l’Hydre, un Ahriman qui était lui-même le fils d’un Dieu du Temps (son nom est<br />

Zervan/Zurvan) en qui nous avons plusieurs figures astra<strong>les</strong>, <strong>et</strong> notamment la partie sud<br />

de la Grande Ourse.<br />

Seulement voilà, si l’Hydre est représentée par une Druje dont l’autre nom est Azi<br />

Dahaka, Ahriman est forcément un autre personnage.<br />

Et comme il n’y a qu’un pas, sur le plan linguistique, entre Ahriman <strong>et</strong> Añra Mainyu (le<br />

premier nommé étant, suivant Darmest<strong>et</strong>er, la version parsie d’un nom qui, en zend, était<br />

Añra Mainyu), on peut identifier ce même Ahriman à la Grande Ourse au lieu de l’identifier<br />

à l’Hydre.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

236


169. Mithra, intermédiaire entre Ahura Mazda d’un côté <strong>et</strong> Ahriman<br />

de l’autre / Mithra juge <strong>les</strong> morts en compagnie de Rashnu <strong>et</strong> de<br />

Sraosha / une comparaison, sous ce rapport, avec Jésus<br />

On r<strong>et</strong>rouve Ahriman, c<strong>et</strong>te fois en compagnie de Mithra <strong>et</strong> d’Ahura Mazda, sous la<br />

plume d’un Mircea Eliade qui se réfère lui-même à Plutarque au moment de s’exprimer en<br />

ces termes :<br />

En outre, Plutarque écrit que Mithra, qui se trouve entre Ohrmazd <strong>et</strong> Ahriman (c’est<br />

pourquoi il est qualifie «médiateur»), avait enseigné aux Perses à offrir à ces <strong>dieux</strong> <strong>des</strong><br />

sacrifices caractéristiques, une offrande de type chtonico-infernal étant <strong>des</strong>tiné au<br />

«Mauvais Démon» - ce qui n’est non plus une conception zoroastrienne.<br />

Et Mircéa Eliade de préciser que ce même Plutarque ne dit mot, dans ses œuvres, de<br />

Zurvan, le Dieu du Temps, un Zurvan dont le nom - zrwan - à en croire un Eliade que<br />

nous lisons désormais directement dans le texte,<br />

signifie Destin ou Gloire <strong>et</strong> qui, selon un père arménien nommé Eznik de Kolb, <strong>et</strong> alors<br />

que rien n’existait, avait offert pendant mille ans un sacrifice afin d’avoir un fils. Et comme<br />

il avait douté de l’efficacité de son sacrifice (« De quelle utilité pourra bien être le sacrifice<br />

que j’offre? »), il conçut deux fils Ohrmazd, « en vertu du sacrifice offert », <strong>et</strong> Ahriman, «<br />

en vertu du doute susdit».<br />

Et Mircéa Eliade d’ajouter :<br />

Celui-ci déchira la matrice <strong>et</strong> sortit. Mais lorsqu’il eut déclaré à Zurvan qu’il était son fils,<br />

celui-ci répliqua « Mon fils est parfumé <strong>et</strong> lumineux, <strong>et</strong> toi, tu es ténébreux <strong>et</strong> puant ».<br />

Alors naquit Ohrmazd, « lumineux <strong>et</strong> parfumé » ; <strong>et</strong> Zurvan voulut le consacrer roi. Mais<br />

Ahriman lui rappela son voeu de faire roi le premier-né. Pour ne pas violer son serment,<br />

Zurvan lui accorda la royauté pour 9000 ans, après quoi Ohrmazd régnerait. Alors,<br />

continue Eznik, Ohrmazd <strong>et</strong> Ahriman «se mirent à faire <strong>des</strong> créatures. Et tout ce<br />

qu’Ohrmazd créait était bon <strong>et</strong> droit, <strong>et</strong> ce qu’Ahriman faisait était mauvais <strong>et</strong> tortueux ».<br />

Quant à Plutarque (qui s’exprime ici dans son Traité sur Isis <strong>et</strong> Osiris), il fait référence<br />

aux notions de Bien (incarné par Oromaze – alias Ahura Mazda) <strong>et</strong> de Mal (incarné par<br />

Arimane, alias Ahriman), <strong>et</strong> déclare que Mithra se situe entre ces deux principes, ce qui<br />

fait de lui un Médiateur.<br />

Et Marc Meunier, le traducteur d’Isis <strong>et</strong> Osiris de Plutarque, de préciser dans une note:<br />

Mithra était un de ces génies intermédiaires, <strong>les</strong> Yzeds, le premier, qui veillent à la<br />

conservation <strong>et</strong> à l’ordonnance du monde, <strong>et</strong> qui relient l’homme à Dieu. On l’appelait<br />

l’esprit de la lumière divine. Cf. DARMESTETER, The Zend-Avesta, t. I, p. 61 <strong>et</strong> t. II, p.<br />

122-123. Sur Mithra, dont le nom signifie ami cf. S.Reinach, Cultes,.Mythes <strong>et</strong> Religions, t.<br />

I, p. 220-234, La morale du Mithraisme<br />

On notera qu’une pareille définition de Mithra semble aller à l’encontre de l’assimilation<br />

de celui-ci à l’une ou l’autre <strong>des</strong> planètes du système solaire.<br />

En eff<strong>et</strong>, si ces planètes étaient représentées par <strong>les</strong> Amshaspands (dont le nom<br />

compl<strong>et</strong> était Amesha Spentas, ou Amesha Çpentas), Mithra, en tant qu’Ized, était<br />

forcément une étoile ou une constellation.<br />

Et comme il était l’un <strong>des</strong> trois Juges <strong>des</strong> Morts, ou, ce qui revient au même, l’un <strong>des</strong><br />

trois <strong>dieux</strong> psychopompes en compagnie de Rashnu <strong>et</strong> de Sraosha (alias le Saint), on<br />

peut voir dans ces trois-là la variante avestique de personnages qui s’appelaient Minos,<br />

Radhamanthe <strong>et</strong> Eaque dans la variante grecque du récit sabéen.<br />

Sachant par ailleurs que Tvashtri, le dieu artisan védique, était également un Saint, on<br />

peut voir en Sraosha, par analogie, la constellation du Lynx.<br />

Quant à Rashnu (dont le nom compl<strong>et</strong> était Rashnu Razista - alias «la Vraie Vérité»),<br />

en tant qu’expression de la Droiture, ou de la Justice, ou de la Rectitude (voir à ce suj<strong>et</strong><br />

Heur <strong>et</strong> Malheur du Guerrier, de Georges Dumézil), on peut également voir en lui, vu le<br />

profil du Lynx, son expression.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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A ceci près que Rashnu (si l’on en croit le texte même de l’Avesta) marchait à la gauche<br />

de Mithra, comparé à un Sraosha qui marchait à sa droite ; ce qui présuppose que nous<br />

avons affaire ici à trois étoi<strong>les</strong> ou à trois constellations différentes.<br />

Ceci dit, on peut également lire, dans ce même Avesta, que Rashnu marche à la droite<br />

de Mithra quand ce dernier, qui règne sur <strong>les</strong> vastes campagnes, lève <strong>les</strong> bras au ciel <strong>et</strong><br />

s’avance du brillant Garônmâna vers le lieu de l’immortalité, à la tête de son char tiré par<br />

quatre chevaux blancs immortels.<br />

Si, à partir de là, on considère que la figure cé<strong>les</strong>te marchant à la gauche de Mithra est<br />

la constellation du Lynx (elle dont le nom poétique est Rashnu) Mithra lui-même est alors,<br />

au choix, le Cocher ou le Taureau.<br />

S’il est le Cocher, Sraosha le Saint est alors Orion ; <strong>et</strong> s’il est le Taureau, Sroasha le<br />

Saint est alors ????<br />

Le problème, avec une telle représentation, est qu’aucun <strong>des</strong> personnages cités ici ne<br />

se dirige vers le lieu de l’immortalité.<br />

Mais supposons que Mithra, une fois entouré de Sraosha <strong>et</strong> de Rashnu, était<br />

représenté par une planète qui avait, à ses côtés, deux autres planètes dont <strong>les</strong> noms<br />

poétiques étaient Rashnu <strong>et</strong> Sraosha.<br />

En ce cas, on peut identifier <strong>les</strong> Amshaspands à <strong>des</strong> constellations, el<strong>les</strong>-mêmes ayant<br />

pour chef suprême un Ahura Mazda qui était, au choix, la reine <strong>des</strong> planètes ou la reine<br />

<strong>des</strong> constellations.<br />

Et en ce cas aussi, Mithra, en tant que Juge <strong>des</strong> Morts, joue le même rôle qu’un Jésus<br />

qui, au lieu de juger <strong>les</strong> morts, fut lui-même jugé par un Tribunal <strong>des</strong> Morts nommé<br />

Sanhédrin <strong>et</strong> qui, une fois mis en Croix, avait pour compagnons, sur c<strong>et</strong>te même Croix,<br />

deux brigands qui, si Jésus était le soleil, représentaient eux-mêmes <strong>les</strong> planètes Mars <strong>et</strong><br />

Mercure.<br />

Par analogie, on peut considérer que <strong>les</strong>dites planètes étaient représentées, dans <strong>les</strong><br />

aventures de Mithra, par Sraosha <strong>et</strong> Rashnu. En d’autres termes, si Mithra était le soleil,<br />

cela signifie que Rashnu, expression de la rectitude, était représenté par la planète Mars;<br />

<strong>et</strong> cela signifie que Sraosha, expression de la saint<strong>et</strong>é, était représenté par la planète<br />

Mercure ; <strong>les</strong> trois planètes stationnant alors à proximité du Cancer.<br />

La preuve que Rashnu était la planète Mars est fournie par le fait que Mars circule<br />

tantôt à droite tantôt à gauche de la ligne de l’Ecliptique, comparé à un soleil qui, en<br />

circulant sur c<strong>et</strong>te ligne-là, se situe tantôt à gauche, tantôt à droite de la planète Mars.<br />

Mais là encore, si l’on sait que la planète Mercure circule elle aussi à gauche <strong>et</strong> à droite<br />

de l’Ecliptique, il se trouve qu’elle aussi peut représenter le personnage de Rashnu.<br />

Maintenant, supposons que la saint<strong>et</strong>é ou la sagesse était représentée, sous le nom de<br />

Sraosha, par le soleil.<br />

En ce cas, Mithra est la planète Mercure, comparé à un Rashnu Razata qui, en<br />

incarnant « la Vérité Vraie », est représenté par la planète Jupiter ; <strong>et</strong> comparé à un<br />

sanglier qui, sous le nom de Ver<strong>et</strong>hragna, est la planète Mars (lequel sanglier suit le char<br />

de Mithra lorsque celui-ci se dirige depuis le brillant Garônmâna vers le lieu de<br />

l’immortalité).<br />

Quant au quadrige qui tire le char de Mithra, il est alors représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

Castor, Pollux, Alzirr <strong>et</strong> Alhena <strong>des</strong> Gémeaux.<br />

Tout cela pour dire que Mithra incarne une planète Mercure qui stationne dans la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux lorsqu’elle règne sur de vastes pâturages qui renvoient<br />

probablement ici au monde <strong>des</strong> morts, avant d’accéder au jardin d’Eden (expression de<br />

l’immortalité), ce Jardin qu’elle atteindra en quittant la Voie Lactée côté Gémeaux pour le<br />

Grand Ciel Bleu situé au-delà.<br />

170. Mithra <strong>et</strong> sa relation avec Anahita / lien entre Mithra <strong>et</strong> le dieu<br />

babylonien (au nom accadien) Silik- moulou-khi<br />

Toujours à propos de Mithra, on notera également, c<strong>et</strong>te fois avec François Lenormant,<br />

que ce personnage faisait la paire avec une déesse Anahita qui était si proche de lui qu’on<br />

<strong>les</strong> appelait parfois « <strong>les</strong> deux divins Mithra » (en idiome local : «ahuraêibya Mithraêibya»),<br />

à en croire Emile Burnouf cité par Lenormant.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Attendu que c<strong>et</strong>te même Anahita était comparée à l’Aphrodite cé<strong>les</strong>te, on peut voir en<br />

elle, au choix, la planète Vénus ou, autre variante, l’étoile Sirius du Grand Chien.<br />

Et si elle est cela, on peut en déduire que Mithra se tient tout près d’elle.<br />

Mais en qualité de quoi ?<br />

D’après Lenormant, Mithra était l’équivalent, en tant qu’ami <strong>des</strong> hommes, du dieu<br />

babylonien (au nom accadien) Silik-moulou-khi, qualifié lui aussi de «médiateur» <strong>et</strong> «qui<br />

avait le pouvoir de ramener <strong>les</strong> morts à la vie ».<br />

171. Silik-moulou-khi, autre nom de Mardouk<br />

Sachant que ce Silik-moulou-khi s’appelait également Mardouk (écrit également<br />

Marduk) <strong>et</strong> que celui-ci était le fils d’un Éa que nous supposons être ici la Licorne (bien<br />

qu’on puisse également voir en lui, vu son profil de chèvre-poisson, le Capricorne), on<br />

peut supposer que Mardouk est, au choix, Orion ou le Grand Lion.<br />

Ce Mardouk, au lieu d’être un p<strong>et</strong>it dieu, était le grand dieu de l’univers, ainsi qu’en<br />

témoigne c<strong>et</strong> extrait tiré <strong>des</strong> œuvres de Lenormant :<br />

Entre l’humanité <strong>et</strong> le dieu Èa, il existe un dieu médiateur qu’on n’invoque que dans <strong>les</strong><br />

textes magiques <strong>et</strong> qui n’a jamais d’autre rôle que c<strong>et</strong>te médiation: c’est Marduk, dont le<br />

nom magique <strong>et</strong> suméro accadien est Silik-mulu-hi, «celui qui dispose le bien pour <strong>les</strong><br />

hommes.» — « Je suis celui qui marche devant Èa, lui fait dire un hymne, je suis le<br />

guerrier, le fils aîné de Éa, son messager. »<br />

Silik-mulu-hi révèle aux hommes <strong>les</strong> volontés <strong>et</strong> la science de Éa, <strong>et</strong>, en r<strong>et</strong>our, il porte<br />

à Éa l’appel <strong>des</strong> hommes tourmentés par <strong>les</strong> esprits malins <strong>et</strong> par <strong>les</strong> maladies. C’est à lui<br />

que s’adresse ce beau fragment dont <strong>les</strong> expressions ont tant d’analogie avec cel<strong>les</strong> du<br />

psaume CXLVII de la Bible :<br />

« Devant ta grêle qui se soustrait ? Ta volonté est un décr<strong>et</strong> sublime que tu établis dans<br />

le ciel <strong>et</strong> sur la terre. Vers la mer je me suis tourné, <strong>et</strong> la mer s’est aplanie; — vers la<br />

plante je me suis tourné, <strong>et</strong> la plante s’est flétrie; vers la ceinture de l’Euphrate je me suis<br />

tourné, <strong>et</strong> — la volonté de Silik-mulu-hi a bouleversé son lit. — Seigneur, tu s sublime; qui<br />

t’égale?<br />

Un hymne développe son rôle bienfaisant en termes r<strong>et</strong>narquab<strong>les</strong> : « [Seigneur grand]<br />

du pays, roi <strong>des</strong> contrées, —... fils aîné de Êa, qui ramènes (dans leurs mouvements<br />

périodiques) le ciel <strong>et</strong> la terre, Seigneur grand du pays, roi <strong>des</strong> contrées, — dieu <strong>des</strong><br />

<strong>dieux</strong>, — [ directeur] du ciel <strong>et</strong> de la terre, qui n’a pas d’égal, — [serviteur] d’Anna <strong>et</strong> de<br />

Mul-ge, — miséricor<strong>dieux</strong> parmi <strong>les</strong> <strong>dieux</strong>, — miséricor<strong>dieux</strong>, qui rappel<strong>les</strong> <strong>les</strong> morts à la<br />

vie, — Silik—mulu-hi, roi du ciel <strong>et</strong> de la terre,— roi de Babylone, roi de la Maison qui<br />

dresse la tête (la pyramide de Babylone), roi de la Maison de la main droite (la tour à<br />

étages de Borsippa), roi de la Maison suprême de vie (autre temple de Borsippa), —<br />

affermis le ciel <strong>et</strong> la terre ! — affermis autour le ciel <strong>et</strong> la terre! affermis la lèvre de vie! —<br />

affermis la mort <strong>et</strong> la vie! — affermis la digue sublime de la fosse de l’océan! L’ensemble<br />

<strong>des</strong> hommes qui ombragent leur tête (<strong>les</strong> hommes qui ont le droit de porter au-<strong>des</strong>sus de<br />

leur tête un parasol, insigne de puissance), —ce qui développe la vie, tout ce qui proclame<br />

la gloire dans le pays, — <strong>les</strong> quatre régions dans leur totalité, — <strong>les</strong> esprits divins <strong>des</strong><br />

régions du ciel <strong>et</strong> de la terre dans leur totalité... Tu es le colosse [ — tu es celui qui vivifie...<br />

— tu es celui qui fait prospérer..., —le miséricor<strong>dieux</strong> parmi <strong>les</strong> <strong>dieux</strong>, — le misérior<strong>dieux</strong><br />

qui rappelle <strong>les</strong> morts à la vie, Silik-mulu-hi, roi du ciel <strong>et</strong> dela terre, — j’ai invoqué ton<br />

nom, j’ai invoqué ta sublimité; — la commémoration de ton nom, que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> [ la<br />

célèbrent ; ] — la soumission à toi, qu’ils [ bénissent.] — Que celui dont la maladie est<br />

douloureuse soit [délivré]. — [Guéris] la peste, la fièvre, l’ulcère.<br />

Silik-mulu-hi est très n<strong>et</strong>tement identifié dans c<strong>et</strong> hymne au Marduk de la religion<br />

babylonienne, <strong>et</strong> c’est aussi par Marduk que <strong>les</strong> traducteurs assyriens <strong>des</strong> textes<br />

magiques ont toujours rendu son nom.<br />

Le texte ci-<strong>des</strong>sus nous apprend que Mardouk marche devant son père Ea.<br />

Seulement voilà, si Ea est la Licorne, <strong>et</strong> Mardouk, le Grand Lion, celui-ci, au lieu de<br />

marcher devant lui, marche derrière lui.<br />

Et si Ea était le Capricorne au lieu d’être la Licorne, le personnage qui marche devant<br />

lui est alors le Sagittaire, <strong>et</strong>, au-delà, un personnage qui est le Scorpion ou le Centaure.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Tout cela, on l’aura compris, est à prendre au conditionnel dans la mesure où Mardouk<br />

avait également partie liée avec la planète Jupiter, ce qui ne veut pas dire que lui-même<br />

était c<strong>et</strong>te planète.<br />

Quant à savoir s’il était le soleil, dans la mesure où son nom a été traduit par <strong>les</strong><br />

assyriologues par « le taurillon du dieu Utu » - en idiome local Amar Utu ; <strong>et</strong> si, à partir de<br />

là, on sait que le dieu Utu était le soleil, on peut douter que son fils était lui aussi le soleil.<br />

172. La division du cosmos en plusieurs ciels, ou en plusieurs sphères<br />

/ Ahura Mazda, dieu créateur de l’univers<br />

A ce point de notre exposé, supposons que <strong>les</strong> anciens Iraniens divisaient l’univers en<br />

trois sphères, avec, en sa partie supérieure, un lumineux séjour qui symbolisait la paix <strong>et</strong><br />

la tranquillité ; avec, en sa partie intermédiaire, un espace - l’atmosphère - hautement<br />

propice à <strong>des</strong> phénomènes tels que l’orage ou l’éclair, mais aussi à <strong>des</strong> phénomènes telle<br />

que la lumière (une lumière visible manifestée ici par le soleil durant la journée, <strong>et</strong> par la<br />

lune <strong>et</strong> <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> durant la nuit) ; avec enfin, en sa partie inférieure, un espace réservé<br />

d’un côté à la terre <strong>et</strong> aux enfers, <strong>et</strong>, de l’autre, aux eaux pures <strong>et</strong> douces de l’abzu (le mot<br />

est sumérien, qui désigne un espace de pur<strong>et</strong>é, lequel abzu semble d’ailleurs faire lui<br />

aussi le tour de l’univers).<br />

Et supposons également que le lumineux séjour était associé à une Grande Ourse qui<br />

était son expression.<br />

En ce cas, on peut considérer que le grand Ahura Mazda était, ou bien la Grande Ourse<br />

en soi, ou bien une constellation située à proximité (comme par exemple le Bouvier).<br />

Une chose est sure : si Ahura Mazda était bel <strong>et</strong> bien, sur le domaine iranien ancien,<br />

l’incarnation d’un Dieu Unique qui était lui-même le Créateur de l’Univers, de pareils<br />

attributs ne l’empêchaient nullement de se reposer de temps à autre, <strong>et</strong> notamment après<br />

qu’il eut chassé Ahriman du pouvoir <strong>et</strong> eut permis aux hommes d’accéder au paradis (c<strong>et</strong><br />

endroit « où <strong>les</strong> êtres ne créent aucune ombre»).<br />

C’est ainsi, du moins, que l’on peut interpréter ce texte de Plutarque colloqué dans son<br />

Traité sur Isis <strong>et</strong> Osiris (que nous lisons ici sous la traduction de Mario Meunier, aux<br />

éditions l’Artisan du Livre (Paris 1924)<br />

Bref, nous lisons à la page 151 du livre en question :<br />

La terre ne sera plus qu’une surface unie <strong>et</strong> régulière; il n’y aura plus qu’un même<br />

genre de vie, qu’une seule forme de gouvernement; <strong>les</strong> hommes seront heureux <strong>et</strong> tous<br />

ne parleront qu’une seule <strong>et</strong> même langue. Théopompe nous dit, d’après <strong>les</strong> Mages, que<br />

durant trois mille ans, ces deux divinités riva<strong>les</strong> [Oromaze <strong>et</strong> Arimane] domineront tour à<br />

tour <strong>et</strong> seront dominées, mais que, pendant trois autres mille ans, el<strong>les</strong> se combattront, se<br />

feront la guerre <strong>et</strong> détruiront l’une par l’autre tout ce qu’el<strong>les</strong> ont créé à la fin, Hadès luimême<br />

sera vaincu; <strong>les</strong> hommes deviendront bienheureux, ils n’auront plus besoin de<br />

nourriture <strong>et</strong> ne proj<strong>et</strong>teront aucune ombre. Les Mages ajoutent encore que le dieu [i.e.<br />

Oromaze] qui aura amené <strong>et</strong> produit de tels résultats se reposera <strong>et</strong> cessera d’agir<br />

pendant un laps de temps considérable, mais pas plus long pour un dieu que la mesure<br />

ordinaire du sommeil d’un homme. Telle est la façon dont parlent <strong>les</strong> Mages en leur<br />

mythologie.<br />

Ce repos d’Ahura Mazda prouve une chose très importante : si l’on peut effectivement<br />

voir dans ce personnage le dieu maître du planisphère cé<strong>les</strong>te, le fait est qu’avant d’être<br />

cela il était lui-même une constellation.<br />

Seulement voilà, si l’on regarde <strong>les</strong> choses ainsi, il se trouve qu’aucune constellation<br />

circumpolaire, si le roi du panthéon iranien était l’une d’entre el<strong>les</strong>, ne prend du repos en<br />

passant au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

En foi de quoi, on est bien obligé de conclure qu’Ahura Mazda était une planète au lieu<br />

d’être une constellation.<br />

Et parce que <strong>les</strong> hommes étaient représentés, dans l’antique religion sabéenne, par le<br />

soleil, Mercure <strong>et</strong> Mars dans leur variante masculine, <strong>et</strong> par Vénus <strong>et</strong> la Lune dans leur<br />

variante féminine ; si, à partir de là, on part du principe que ces planètes-là ont quitté la<br />

Voie Lactée côté Gémeaux pour le Grand Ciel Bleu (un ciel bleu qui s’apparente ici au<br />

Jardin d’Eden, ce domaine de la perfection absolue, notamment pour le soleil lorsque<br />

celui-ci stationne dans le Cancer - ce qui nous renvoie au jour même du solstice d’été) ; on<br />

peut en déduire que le grand Ahura Mazda incarne une planète Jupiter qui stationne pour<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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l’heure dans la Voie Lactée côté Gémeaux, ce qui lui perm<strong>et</strong> de se reposer - du moins<br />

jusqu’au prochain tour de roue de la part du Zodiaque, lequel verra alors <strong>les</strong> autres<br />

planètes repasser encore une fois devant elle.<br />

En d’autres termes, on peut considérer que la planète Jupiter, après avoir évincé<br />

l’Hydre de la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te, <strong>et</strong> avoir permis aux hommes de<br />

connaître le bonheur durant leur séjour sur terre (une terre qui se confond ici avec<br />

l’hémisphère sud du planisphère cé<strong>les</strong>te) se r<strong>et</strong>ire dans la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te même planète stationnait précédemment (sous le nom d’Ahura<br />

Mazda) dans la partie visible (car non couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong> deux Gémeaux, le<br />

fait qu’elle se repose, non à l’extérieur de c<strong>et</strong>te Voie, mais à l’intérieur, prouve qu’ellemême<br />

est en train de faire une boucle à c<strong>et</strong> instant (elle qui a le don de ramener la planète<br />

à l’intérieur de la Voie Lactée située côté Gémeaux). [a]<br />

[Note a : Que <strong>les</strong> lecteurs soupçonneux ou susceptib<strong>les</strong> se rassurent : nous avons<br />

contrôlé tout cela en examinant <strong>les</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes à l’aide du logiciel MyStars!, <strong>et</strong> tout<br />

concorde avec ce que nous venons d’indiquer].<br />

Et parce que l’endroit où se tient désormais la planète Jupiter se situe dans la Voie<br />

Lactée, il représente le septième ciel dont nous parlent <strong>les</strong> textes.<br />

Et tandis que le grand dieu prend du repos en ce lieu, <strong>les</strong> hommes, eux, stationnent,<br />

sous <strong>les</strong> traits du soleil, de Mars, de Mercure, de Vénus <strong>et</strong> de la Lune, à un endroit du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te qui, parce qu’il ne diffuse aucune ombre, est la constellation du<br />

Cancer (elle-même faisant chorus, lorsque le soleil stationne dans sa sphère, avec le<br />

solstice d’été).<br />

173. Un r<strong>et</strong>our au Temps Divinisé / l’opposition année nouvelle/année<br />

ancienne / lien entre c<strong>et</strong>te opposition <strong>et</strong> le meurtre du taureau par<br />

Mithra<br />

Pour en revenir à la notion du Temps Divinisé, James Darmest<strong>et</strong>er montre comment <strong>les</strong><br />

anciens Perses qualifiaient <strong>les</strong> différentes fac<strong>et</strong>tes de ce personnage.<br />

Ainsi, nous lisons dans Ohrmazd <strong>et</strong> Ahriman, leurs Origines <strong>et</strong> leur Histoire (Vieweg<br />

Librairie Editeur, Paris, 1877 ; Bibliothèque électronique Gallica [BNF] N0033051 tiff 1-<br />

370) :<br />

§ 244. L’on a vu dans le livre précédent que le monde dure 12,000 ans [1] ; mais ces<br />

12,000 ans ne sont pas toute la durée du temps: le temps était avant <strong>et</strong> sera après; l’on<br />

distingue donc le temps limité <strong>et</strong> le temps illimité. Le premier s’étend depuis la création<br />

jusqu’à la résurrection : «puisses-tu briller, ô Atar, dit une invocation de l’Avesta, toute la<br />

durée de la longue période de temps qui s’étend jusqu’à la puissante résurrection <strong>et</strong><br />

pendant la puissante résurrection elle-même [2].» L’expression technique pour désigner<br />

c<strong>et</strong>te longue période de temps, est Zrvânem dareghô-qadhâtem ouvayam dareghôqadhâtîm<br />

[3], «le temps ou la période à la longue souverain<strong>et</strong>é»; l’expression technique<br />

pour désigner le temps illimité est Zrvânem akaranem ou «le Temps sans bornes [4]».<br />

C’est le Temps sans bornes qui est le principe suprême <strong>des</strong> Zervaniens.<br />

L’Avesta ne connaît le Temps sans borne que dans <strong>les</strong> formu<strong>les</strong>: <strong>les</strong> Sirouzeh<br />

invoquent: « le ciel souverain, le Temps à la longue souverain<strong>et</strong>é, le Temps sans bornes.<br />

» Ces invocations prouvent du moins que la religion orthodoxe personnifiait le Temps.<br />

Dans <strong>les</strong> premières lignes du Bundehesh se trouvent ces mots «Ormazd dure toute la<br />

durée du Temps sans bornes. Son temps est <strong>et</strong> sera toujours [5]» ; le Temps n’est pas<br />

encore au-<strong>des</strong>sus d’Ormazd, ils coexistent, mais il a déjà là une existence indépendante<br />

qui va devenir dans <strong>les</strong> sectes une existence souveraine.<br />

C<strong>et</strong>te transformation s’est faite par l’intermédiaire de ces deux idées : 1° le Temps est le<br />

Destin; 2° c’est le Destin qui amène toute chose.<br />

Notes<br />

1. Voir page 296.<br />

2. Yaena 61. 8.<br />

3. Vaya = védique vayd branche (?). Il s’est établi dans l’esprit <strong>des</strong> Parses, à la faveur de<br />

ce mot, un rapport obscur entre Vayu <strong>et</strong> le Temps. On se rappelle que Vayu, le Vâyu<br />

indien <strong>et</strong> judo-iranien, s’est divisé dans l’Iran entre <strong>les</strong> deux principes <strong>et</strong> a donné un bon<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Vayu <strong>et</strong> un mauvais Vayu (page 411); cela, parce que Vayu, l’atmosphère, étant le siège<br />

primitif de la lutte mythique, donne place à la fois au dieu <strong>et</strong> au démon <strong>et</strong>, par suite,<br />

appartient pour une partie à l’un, pour une partie à l’autre. Ces deux Vayu paraissent dans<br />

le Minokhired (2. 115), où ils se disputent l’âme <strong>des</strong> morts sous <strong>les</strong> noms de Vaê i veh<br />

,Vaê i bad, «bon Vayu, mauvais Vayu»; ici <strong>les</strong> Parses reconnaissent encore, au moins<br />

matériellement, l’ancien Vayu ; ils font de Vaê i veh «le dieu de la joie» ânanda-iagada, ce<br />

qui est la traduction du nom ordinaire de Vayu, Râman (par opposition, Vaê i bad devient<br />

le « dieu de la tristesse » vishâda-deva) ; mais ailleurs (47. 8), Vaê i bad devient une <strong>des</strong><br />

formes de la Destinée avec laquelle il est cité, <strong>et</strong> est défini «le Temps sinistre, en tant<br />

qu’amenant le mal » (Kâlo vishâda-rûpî nikrishtas); selon le Goshti Fryân, le juste entre<br />

tous, c’est Vayu le Bon, qui ne favorise personne, qui ne se laisse point corrompre <strong>et</strong> rend<br />

égale justice au seigneur <strong>et</strong> à l’esclave (3. 34; éd. West 228-258); selon le Siffat i<br />

Sirouzeh, le Destin est présidé par Râm, c’est-à-dire par Vayu, <strong>et</strong> déjà le Sirouzeh (21)<br />

réunit dans ses invocations Râman <strong>et</strong> Vayu avec Thwâsha <strong>et</strong> Zervan (le Ciel <strong>et</strong> le Temps),<br />

maîtres naturels de la <strong>des</strong>tinée. On a transféré à Vayu le sens <strong>et</strong> par suite <strong>les</strong> fonctions de<br />

Vaya, c’est-à- dire de Zervan même.<br />

4. Sirouzeh 21.<br />

5. Bundehesh 1. 40, 11.<br />

Dans c<strong>et</strong> extrait, on peut considérer qu’Atar est à la fois un fils d’Ahura Mazda <strong>et</strong><br />

l’expression, en tant que génie du Feu, de l’Eclair.<br />

Sachant, avec François Lenormant, qu’Adar était le 12ème <strong>et</strong> dernier mois du<br />

calendrier (lequel renvoie ici à une période février-mars durant laquelle on procédait aux<br />

semail<strong>les</strong>), on peut en déduire que la résurrection mentionnée par Darmest<strong>et</strong>er avait lieu à<br />

l’équinoxe de printemps.<br />

On en a la confirmation dans le fait que François Lenormant associait «la création» ou<br />

«l’organisation du monde» au mois suivant (appelé «nisan»), lui-même coïncidant avec la<br />

période mars-avril.<br />

Toute la question, à partir de là, est de savoir comment interpréter une pareille création,<br />

ou, ce qui revient au même, comment interpréter, en termes sabéens, le renouveau du<br />

monde qui coïncidait avec l’année nouvelle.<br />

Certes, nous savons que le Nouvel An était souvent associé, à c<strong>et</strong>te époque, à<br />

l’équinoxe de printemps (<strong>et</strong> non au solstice d’hiver, comme c’est le cas de nos jours), mais<br />

comme la disposition <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> dans le ciel change toutes <strong>les</strong> heures en raison de la<br />

rotation de la terre, on est bien obligé de savoir à quelle heure du jour ou de la nuit <strong>les</strong><br />

observateurs regardaient le ciel à l’époque, avant qu’ils ne concoctassent pour nous un<br />

récit cosmogonique dont la vocation était d’associer l’arrivée du Nouvel-An avec telle<br />

disposition particulière, ou tel mouvement particulier effectué par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong>, <strong>les</strong> planètes<br />

ou <strong>les</strong> constellations sur le planisphère cé<strong>les</strong>te ; sans parler de ses conséquences<br />

obligées, au niveau atmosphérique <strong>et</strong>/ou terrestre, en termes de renouveau de la vie <strong>et</strong> de<br />

la végétation sur terre.<br />

Une chose, à ce stade, est pourtant certaine : ce nouvel An était associé, au bien au<br />

passage du soleil dans le Bélier, ou bien à son passage dans le Taureau, ou bien encore<br />

à son passage à travers la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et peut-être le taureau tué par Mithra était-il l’expression de la Voie Lactée, un taureau<br />

qui, après avoir traversé le planisphère avec Mithra derrière lui, était capturé puis tué par<br />

lui lorsque la planète incarnée par Mithra traversait à son tour la Voie Lactée.<br />

174. Le rituel associé au meurtre du taureau<br />

Sur le déroulement même de la tauroctonie, <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://atlanti<strong>des</strong>.free.fr/taureau.htm nous apprennent ceci :<br />

La tauroctonie (le sacrifice du taureau) est au centre de la liturgie <strong>des</strong> banqu<strong>et</strong>s sacrés.<br />

Mithra poursuit le taureau, s'agrippe à lui, le garrotte, le traîne par <strong>les</strong> pattes de derrière<br />

jusqu'à un antre où l'animal est frappé au cœur par l'épaule gauche.<br />

Symboliquement, du corps de la victime, naissent toutes <strong>les</strong> herbes <strong>et</strong> plantes<br />

salutaires, de sa moelle épinière, germe le blé, qui donne le pain de la vie, <strong>et</strong>, de son<br />

sang, la vigne, qui produit le breuvage sacré <strong>des</strong> mystères.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Plusieurs représentations montrent Mithra chevauchant le taureau. Le taureau est<br />

souvent figuré dans une sorte de barque ou de croissant lunaire (la lune est considérée<br />

comme "renfermant la semence du taureau", <strong>et</strong> l'on sait par le néo-platonicien Porphyre<br />

que l'astre passait pour être source de vie, réservoir <strong>des</strong> âmes).<br />

En domptant <strong>et</strong> immolant le taureau, Mithra force <strong>les</strong> âmes à s'incarner ou du moins à<br />

animer le monde matériel. Le sacrifice représente la victoire de la vie sur <strong>les</strong> forces du<br />

mal.<br />

On racontait qu'après l'immolation du taureau Mithra était monté sur le char du Soleil.<br />

C<strong>et</strong> épisode devait se renouveler à la fin <strong>des</strong> temps <strong>et</strong> Mithra embraserait le monde,<br />

comme Phaéton avait failli le faire. Mithra s'identifierait alors avec le Temps qui résorbe la<br />

création après l'avoir animée.<br />

On r<strong>et</strong>rouve le même genre de scène dans l’ouvrage que Franz Cumont consacre aux<br />

Mystères de Mithra, <strong>et</strong> dont voici la r<strong>et</strong>ranscription :<br />

Le taureau indompté paissait dans quelque prairie <strong>des</strong> montagnes; le héros, recourant<br />

à un stratagème audacieux, le saisit par <strong>les</strong> cornes <strong>et</strong> réussit à l’enfourcher. Le fougueux<br />

quadrupède prenant le galop eut beau emporter son cavalier dans une course furibonde,<br />

celui-ci quoique démonté ne lâcha pas prise; il se laissa traîner, suspendu aux cornes de<br />

l’animal, qui, bientôt épuisé, dut se laisser prendre. Son vainqueur le saisissant alors par<br />

<strong>les</strong> pattes de derrière, l’entraîna à reculons, dans la caverne qui lui servait de demeure, à<br />

travers une route semée d’obstac<strong>les</strong>. Mithra en prit le surnom étrange de « voleur de<br />

boeufs ».<br />

175. Qui était le taureau tué par Mithra dans la variante sabéenne du<br />

récit ?<br />

Après avoir lu ces deux textes, force est de conclure que le taureau tué par Mithra n’est<br />

pas <strong>et</strong> ne peut pas être la constellation du Taureau.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où le Taureau regarde vers l’arrière, ses pattes de derrière se<br />

situent forcément vers l’avant sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, qui que ce soit Mithra sur le plan sabéen, il est dans l’incapacité de traîner<br />

l’animal par <strong>les</strong> pattes de derrière.<br />

En revanche, si le taureau est la Voie Lactée, celle-ci est d’une dimension suffisante<br />

pour rendre aisée la localisation, à tel ou tel endroit du planisphère cé<strong>les</strong>te, <strong>des</strong> pattes<br />

arrière de l’animal.<br />

Et parce que de l’animal mort sortira quantité de plantes <strong>et</strong> d’animaux nouveaux, on<br />

peut en déduire que ces créatures-là se manifestent, sous la forme de constellations qui<br />

ressemblent alors à <strong>des</strong> plantes ou <strong>des</strong> animaux, à l’endroit même où se tenait la Voie<br />

Lactée quelques semaines plus tôt.<br />

Ceci dit, quand <strong>les</strong> initiés célébrant le culte de Mithra s’émasculaient, eux-mêmes<br />

s’identifiaient probablement au taureau progéniteur.<br />

A part cela, on peut également voir dans le taureau émasculé la constellation d’Orion<br />

(elle dont <strong>les</strong> parties génita<strong>les</strong> sont alors représentées par le Baudrier).<br />

Selon c<strong>et</strong>te manière de voir <strong>les</strong> choses, la disparition du Baudrier annonçait le r<strong>et</strong>our de<br />

la végétation (qu’il s’agisse de la végétation cé<strong>les</strong>te, sous la forme <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> au profil<br />

idoine, ou qu’il s’agisse de la végétation terrestre).<br />

A en croire la tradition, Mithra avait tué le taureau à l’intérieur même du rocher qui lui<br />

servit de lieu de naissance.<br />

Dans la variante sabéenne du récit, ce rocher-là renvoie probablement à la partie<br />

cachée du planisphère cé<strong>les</strong>te (elle-même se situant ici au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon).<br />

Quant au taureau lui-même, on peut considérer qu’il représente la partie de la Voie<br />

Lactée qui a passé au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là avec ses nuages<br />

Maintenant, si l’on présuppose que la naissance de Mithra avait lieu le 25 décembre, il<br />

est évident que ce Mithra-là était le soleil (lui qui naît - ou renaît - ici au terme d’une longue<br />

séquence durant laquelle il a traversé le secteur de l’Ecliptique reliant la Voie Lactée<br />

située côté Taureau Gémeaux à la Voie Lactée située côté Scorpion Sagittaire).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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A c<strong>et</strong>te aune, le taureau qui est poursuivi, durant c<strong>et</strong>te période, par Mithra, est la Voie<br />

Lactée, ce taureau que Mithra finira par rattraper quand le soleil incarné par lui pénètre<br />

dans la Voie Lactée côté Scorpion.<br />

C’est donc à c<strong>et</strong> instant précis que le taureau est empoigné par le héros par <strong>les</strong> pattes<br />

de derrière, puis emmené par lui dans son antre où il sera tué.<br />

C<strong>et</strong> antre étant représenté par la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te située au-<strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon, le soleil pénètre en ce lieu, en compagnie de la bête, quand il arrive<br />

dans la constellation du Scorpion.<br />

C’est donc dans une tanière représentée ici par la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te située<br />

au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, que Mithra tuera un taureau qui est lui-même la Voie<br />

Lactée, meurtre qu’il accomplit au moment de traverser c<strong>et</strong>te Voie à la hauteur du<br />

Scorpion <strong>et</strong> du Sagittaire.<br />

Par analogie, quand nous lisons dans Mythologie grecque <strong>et</strong> romaine de Pierre<br />

Commelin [a]<br />

[Note a : f. Classiques Garnier; Bordas, Paris 1991; page 260 ; Bibliothèque électronique<br />

Gallica [BNF]; N0002548 tiff 1-533] :<br />

Dans le dixième [de ses travaux], il [Hercule] combattit Géryon, <strong>et</strong> emmena ses boeufs.<br />

Géryon, fils de Chrysaor <strong>et</strong> de Callirhoé, était, suivant Hésiode, le plus fort de tous <strong>les</strong><br />

hommes <strong>et</strong> roi d’Érythie, contrée d’Espagne, voisine de l’Océan. Les poètes venus après<br />

Hésiode en ont fait un géant à trois corps, qui avait, pour garder ses troupeaux, un chien à<br />

deux têtes <strong>et</strong> un dragon à sept. Hercule le tua avec ses gardiens, <strong>et</strong> emmena ses bœufs<br />

on pourrait penser qu’Hercule/Héraclès est dans la même posture que Mithra.<br />

Mais là est la différence : si le Géant à trois têtes (son nom est Géryon) est la<br />

constellation du Bouvier, comme nous l’avons conjecturé plus haut dans c<strong>et</strong> ouvrage, cela<br />

signifie que ses bœufs sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse ; <strong>et</strong> cela signifie aussi<br />

qu’Hercule/Héraclès est la constellation nommée Hercule, <strong>et</strong> non le soleil ou telle autre<br />

planète.<br />

Quant au chien à deux têtes <strong>et</strong> au dragon à sept têtes, ils appartiennent, l’un à la<br />

constellation nommée Chiens de Chasse, <strong>et</strong> l’autre à une Grande Ourse perçue à travers<br />

ses sept étoi<strong>les</strong> principa<strong>les</strong> situées au nord de la constellation, el<strong>les</strong>-mêmes servant de<br />

têtes (on n’ose pas dire, chercheuses) appartenant à une figure astrale appelée ici dragon,<br />

même si la constellation du Dragon ne semble pas impliquée dans c<strong>et</strong>te séquence,<br />

remplacée qu’elle est par la Grande Ourse.<br />

Ci-<strong>des</strong>sus, nous avons comparé Mithra à Hercule/Héraclès ; <strong>et</strong> nous avons comparé le<br />

taureau tué par Mithra à un Géryon qui est tué, lui, par Héraclès (ce qui présuppose que le<br />

Bouvier passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon avant la constellation nommée Hercule).<br />

Et parce que le taureau produira, une fois tué par Mithra, une abondante progéniture,<br />

on peut également le comparer au dieu sumérien Enki.<br />

Mais avant de parler d’Enki, écoutons d’abord Franz Cumont nous parler de la mort du<br />

taureau mithraïen <strong>et</strong> de ses conséquences.<br />

Ainsi, nous lisons dans son ouvrage intitulé Les Mystères de Mithr :<br />

Alors se passa un prodige extraordinaire : du corps de la victime moribonde [i.e. le<br />

taureau tué par Mithra] naquirent toutes <strong>les</strong> herbes <strong>et</strong> <strong>les</strong> plantes salutaires, qui couvrirent<br />

la terre de verdure. De sa moelle épinière germa le blé, qui donne le pain, <strong>et</strong> de son sang,<br />

la vigne, qui produit le breuvage sacré <strong>des</strong> mystères, floraison merveilleuse que <strong>les</strong><br />

artistes ont rappelée discrètement en terminant la queue du taureau par un bouqu<strong>et</strong><br />

d’épis. L’esprit malin eut beau lancer contre l’animal agonisant ses créatures immon<strong>des</strong><br />

pour empoisonner en lui la source de la vie; le scorpion, la fourmi, le serpent tentèrent<br />

inutilement de dévorer <strong>les</strong> parties génita<strong>les</strong> <strong>et</strong> de boire le sang du quadrupède prolifique :<br />

ils ne purent empêcher le miracle de se poursuivre. La semence du taureau recueillie <strong>et</strong><br />

purifiée par la Lune produisit toutes <strong>les</strong> espèces d’animaux uti<strong>les</strong>, <strong>et</strong> son âme, protégée<br />

par le chien, le fidèle compagnon de Mithra, s’éleva jusqu’aux sphères cé<strong>les</strong>tes où,<br />

divinisée, elle devint, sous le nom de Silvain, la gardienne <strong>des</strong> troupeaux. Ainsi par<br />

l’immolation à laquelle il s’était résigné, le héros tauroctone était devenu le créateur de<br />

tous <strong>les</strong> êtres bienfaisants, <strong>et</strong> de la mort qu’il avait causée, était née une vie nouvelle plus<br />

riche <strong>et</strong> plus féconde (note).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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(Note : Nous avons longuement discuté le sens qu’il faut attribuer au Mithra tauroctone <strong>et</strong><br />

aux animaux qui l’entourent, M..M. M., t.1, pp. 187- 198. Ce mythe procède d’ailleurs d’un<br />

rite. Le taureau était probablement en Perse, comme en beaucoup d’autres pays, sacrifié<br />

chaque année pour assurer la croissance du blé. C’est ce « taureau du blé » (Kornstier)<br />

qui, par une transposition mythique <strong>et</strong> une interprétation savante, est devenu l’animal<br />

cosmogonique. C’est pourquoi sur <strong>les</strong> bas-reliefs trois épis terminent encore sa queue (p.<br />

137); cf. Di<strong>et</strong>erich, «kleine Schriften p. 262. Le taureau paraît avoir été toujours sacrifié à<br />

Mithra (M. M. M.3 t. I, p. 18, n° 64) comme il l’était à sa compagne la déesse Mère dans le<br />

taurobole)<br />

Franz Cumont poursuit en disant que c<strong>et</strong>te multiplication de la végétation fut perturbée<br />

par un Ahriman qui désola <strong>les</strong> campagnes en j<strong>et</strong>ant sur el<strong>les</strong> tour à tour la sécheresse, le<br />

Déluge <strong>et</strong> un orage de feu qui ravagea tout sur son passage. Mais Mithra, en veillant sur<br />

<strong>les</strong> créatures conçues par un Jupiter Ormasdès qui s’apparente ici au grand Ahura Mazda,<br />

leur permit finalement de se multiplier <strong>et</strong> de prospérer. Puis, une fois sa mission<br />

accomplie, il célébra, en compagnie du soleil (appelé Hélios par Cumont) <strong>et</strong> <strong>des</strong> autres<br />

compagnons qui l’avaient soutenu dans ses travaux, la fin de leurs luttes communes. Et<br />

<strong>les</strong> <strong>dieux</strong> de remonter alors ciel. Quant à Mithra, «emporté par le Soleil sur son quadrige<br />

ra<strong>dieux</strong>, il franchit l’Océan, qui ne réussit point à l’engloutir, <strong>et</strong> alla habiter avec <strong>les</strong> autres<br />

immortels; mais du haut <strong>des</strong> cieux il ne devait pas cesser de protéger <strong>les</strong> fidè<strong>les</strong> qui le<br />

servaient pieusement ».<br />

Ce texte est important car il nous m<strong>et</strong> en présence d’événements (i.e. la sécheresse, le<br />

déluge <strong>et</strong> la tornade de feu) que l’on r<strong>et</strong>rouve pratiquement sous toutes <strong>les</strong> latitu<strong>des</strong> <strong>et</strong><br />

dans bon nombre de récits de la mythologie.<br />

Qu’à partir de là certains aient vu dans de tel<strong>les</strong> productions <strong>des</strong> événements réels<br />

ayant affecté la Terre <strong>et</strong> <strong>les</strong> Terriens à tel moment de l’antiquité, voilà une affaire qui ne<br />

nous intéresse pas ici. En revanche, ce qui nous intéresse, c’est de savoir que de tels<br />

événements, parce qu’ils se réfèrent au planisphère cé<strong>les</strong>te, m<strong>et</strong>tent en scène trois<br />

personnages importants : l’Hydre (responsable de la sécheresse), la Voie Lactée<br />

(responsable du déluge), <strong>et</strong> le Dragon (responsable de la tornade de feu).<br />

Quant au héros, en tant qu’expression du soleil ou de la planète Mercure, il perm<strong>et</strong>tra à<br />

<strong>des</strong> végétaux <strong>et</strong> à <strong>des</strong> animaux qui sont ici <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations, de se<br />

multiplier <strong>et</strong> de prospérer.<br />

Reste à préciser que le quadrige ra<strong>dieux</strong> est représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Castor, Pollux,<br />

Alzirr <strong>et</strong> Alhena <strong>des</strong> Gémeaux.<br />

Et la planète Mercure (représentée ici par Mithra) de traverser, grâce au quadrige, une<br />

Voie Lactée représentée par le Dieu Océan, <strong>et</strong> ce sur le char d’un Hélios qui est lui-même<br />

le soleil.<br />

Et c<strong>et</strong> équipage d’arriver dans un pays <strong>des</strong> immortels représenté par la partie visible<br />

(car non couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong> deux Gémeaux, ainsi que par la constellation du<br />

Cancer.<br />

176. Cronos accomplit un acte démiurge en séparant son père ciel <strong>et</strong> sa<br />

mère terre / qui étaient Ouranos, Gaia, Ouréa <strong>et</strong> Pontos, en termes<br />

sabéens ?<br />

Plus haut dans c<strong>et</strong>te étude, nous avons identifié le Cronos léontocéphale à l’Hydre, un<br />

Cronos qui était également le dieu Saturne dans l’esprit de nos ancêtres, personnage<br />

agraire s’il en fut <strong>et</strong> maître d’un âge d’or marqué par une égalité <strong>et</strong> une fraternité qui ne<br />

furent jamais égalées depuis.<br />

Et parce que nous sommes ici sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, un pareil communisme se<br />

caractérise par l’agglomération, au sein d’un même espace qui est ici la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, de planètes dirigées ici par une planète Saturne qui, sous le nom de<br />

Cronos, se tient, au moment indiqué, ou bien dans <strong>les</strong> cornes du Taureau, ou bien à la<br />

hauteur <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath du Cocher <strong>et</strong> Z<strong>et</strong>a Tauri.<br />

A part cela, si chacun sait que Cronos dévora tous ses enfants à l’exception du p<strong>et</strong>it<br />

Zeus, ce ne fut pas là la seule action remarquable (ou remarquée) de sa part. En eff<strong>et</strong>,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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avant d’avaler sa propre progéniture (en quoi il ressemblait au dieu sumérien Enki), il<br />

sépara son père ciel (son nom est Ouranos) de sa mère terre (son nom est Gaia, ou Gé)<br />

en coupant, à l’aide d’une faucille ou d’une faux d’airain conçue par sa mère, <strong>les</strong> testicu<strong>les</strong><br />

de son père, el<strong>les</strong> qui, en tombant dans la mer, engendreront la déesse Aphrodite.<br />

Traduit en termes sabéens, le propos revient à ceci : la planète Saturne, en traversant<br />

la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, coupe <strong>les</strong> testicu<strong>les</strong> d’un dieu ciel (son nom est<br />

Ouranos) en qui l’on peut voir, au choix, Persée, le Cocher, la Grande Ourse, le Dragon,<br />

ou Céphée ; ou, éventuellement aussi, la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te située au-<strong>des</strong>sus<br />

de la ligne de l’Ecliptique (auquel cas, la déesse terre incarne elle-même la partie du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te située au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne). Avec ce résultat que la planète<br />

Vénus (car Aphrodite, est cela), après avoir été conçue à l’intérieur de la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, naît véritablement en quittant c<strong>et</strong>te même Voie côté Gémeaux.<br />

Et puisque nous avons évoqué Ouranos, en lisant le contenu du site<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouranos, nous apprenons ceci à son suj<strong>et</strong> :<br />

Ouranos est une divinité primordiale personnifiant le Ciel. Son épouse est Gaïa (la<br />

Terre). Il est le frère aîné d'Ouréa, personnification mâle <strong>des</strong> Montagnes, <strong>et</strong> de Pontos,<br />

personnification mâle du Flot. Il est réputé pour avoir comme animal symbolique le cheval.<br />

Des personnages cités ici, le site http://fr.wikipedia.org/wiki/Pontos nous apprend ceci à<br />

propos de Pontos :<br />

Dans la mythologie grecque, Pontos (en grec ancien Πόντος / Póntos, « le flot »), fils de<br />

Gaïa (la Terre) qu'elle engendra à partir d'elle même ou selon Hygin, de Gaïa <strong>et</strong> d'Éther<br />

(ou Ouranos), est une divinité primitive, personnification mâle de la Mer. Il possède chez la<br />

plupart <strong>des</strong> auteurs un pendant féminin en la personne de Thalassa, la Mer féconde, bien<br />

que c<strong>et</strong>te dernière soit totalement inconnue d'Hésiode.<br />

Uni à sa mère, il engendre plusieurs divinités marines primordia<strong>les</strong> : Nérée le<br />

vieillard[1], puis Thaumas le merveilleux, Phorcys le valeureux, Céto la bête-marine <strong>et</strong><br />

Eurybie la vaste violence. Bacchylide cite aussi <strong>les</strong> Telchines, tandis qu'Hygin raconte que<br />

de Pontos <strong>et</strong> de Thalassa naissent <strong>les</strong> « diverses races de poissons ».<br />

Et le site http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouréa nous apprend ceci à propos d’Ouréa :<br />

Dans la mythologie grecque, Ouréa (en grec ancien Oὔρεα / Oúrea, « <strong>les</strong> montagnes »<br />

d'οὔρος / oúros ou ὄρος / óros, « la montagne » ), fils de Gaïa (la Terre) qu'elle engendra<br />

à partir d'elle même, est une divinité primitive rarement mentionné, personnification mâle<br />

<strong>des</strong> Montagnes, gracieuses r<strong>et</strong>raites <strong>des</strong> Nymphes divines qui habitent <strong>les</strong> Monts aux<br />

gorges profon<strong>des</strong>, en particulier <strong>des</strong> Oréa<strong>des</strong>.<br />

Sur la base de ces informations, on peut conclure que Pontos incarne une figure astrale<br />

qui n’est éloignée ni de la Baleine (représentée ici par Céto), ni <strong>des</strong> deux Poissons<br />

(représentés ici par <strong>les</strong> diverses races de poissons) ; ce qui nous renvoie, ou bien du côté<br />

du Bélier, ou bien du côté d’Eridanus.<br />

Quant à Ouréa, en tant que personnification «du côté mâle <strong>des</strong> montagnes», il semble<br />

devoir se situer au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’Ecliptique (c’est-à-dire là où se situe Ouranos)<br />

plutôt qu’au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là (un au-<strong>des</strong>sous représenté par la déesse Terre<br />

Gaïa).<br />

Et si le cheval symbolique d’Ouranos était le cheval Pégase, cela signifie qu’Ouranos<br />

lui-même est à chercher du côté de Persée. En revanche, si ce cheval est l’expression<br />

symbolique de deux Gémeaux qui étaient eux-mêmes perçus, dans nombre de récits de<br />

l’époque, comme <strong>des</strong> chevaux, Ouranos est alors à chercher du côté du Cocher.<br />

Ouranos était ce Cocher si le dieu ciel grec était (en gros) le même personnage que la<br />

déesse ciel égyptienne Nout (elle-même représentant la Voûte cé<strong>les</strong>te, comparée à un<br />

dieu Terre (son nom est Geb) qui est montré, sur <strong>les</strong> images, couché au-<strong>des</strong>sous d’une<br />

Nout qui, sous ses traits de Voûte Cé<strong>les</strong>te, est alors arqueboutée au-<strong>des</strong>sus de lui.<br />

Dans notre étude de la religion/mythologie égyptienne à l’aune du sabéisme, nous<br />

avons identifié Nout à l’étoile Capella.<br />

Or si c<strong>et</strong>te dame était réellement cela, on peut en déduire, par analogie, que le dieu ciel<br />

grec Ouranos est à chercher du côté du Cocher.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Ce Cocher se situant juste au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’Ecliptique, il a bel <strong>et</strong> bien ses<br />

testicu<strong>les</strong> sectionnées par un Cronos qui est la planète Saturne, lorsque celle-ci stationne<br />

au bout <strong>des</strong> cornes du Taureau (soit à proximité <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath du Cocher <strong>et</strong> Z<strong>et</strong>a du<br />

Taureau).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, le cheval symbolique d’Ouranos est représenté, collectivement parlant,<br />

par <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Quant aux Géants qui naissent du sang issu du membre viril d’Ouranos, ils sont<br />

représentés, ou bien par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée, ou bien par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées à<br />

la constellation d’Orion.<br />

Et si ces Géants étaient ces étoi<strong>les</strong>, <strong>les</strong> Cyclopes sont alors à chercher du côté <strong>des</strong><br />

nuages de la Voie Lactée.<br />

Et c’est également dans la Voie Lactée que naîtra une Aphrodite qui est la planète<br />

Vénus, du sang issu du membre viril d’Ouranos.<br />

177. Le combat de Zeus <strong>et</strong> de Typhon<br />

La suite du récit, nous la lisons directement sous le site intern<strong>et</strong><br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Typhon_(mythologie)<br />

Armé de la faucille dentelée qui avait permis jadis à Cronos de castrer son père<br />

Ouranos, Zeus défie Typhon en combat singulier, mais le monstre réussit à le désarmer <strong>et</strong><br />

à lui sectionner <strong>les</strong> tendons <strong>des</strong> bras <strong>et</strong> <strong>des</strong> chevil<strong>les</strong> à l'aide de la fauçille, avant de<br />

transporter Zeus inerte dans sa caverne <strong>et</strong> d'en confier la garde au dragon femelle<br />

Delphyné. Un allié de dernière minute (selon <strong>les</strong> traditions, Hermès, Pan, Égipan ou<br />

Cadmos, que Zeus récompense plus tard en lui donnant pour épouse la déesse<br />

Harmonie) parvient néanmoins à endormir Delphyné ou à se faire rem<strong>et</strong>tre par la ruse la<br />

dépouille <strong>et</strong> <strong>les</strong> tendons de Zeus. Ce dernier, sitôt "recousu", s'empare de son foudre <strong>et</strong> se<br />

lance à la poursuite de Typhon, que <strong>les</strong> Moires ont entre temps dupé en lui faisant manger<br />

<strong>des</strong> fruits éphémères supposés lui conférer l'immortalité mais <strong>des</strong>tinés en fait à l'affaiblir.<br />

Typhon foudroyé alors même où il atteignait la Sicile, est alors enseveli sous l'Etna ou il<br />

"rejoint" un autre ennemi de Zeus presque aussi dangereux que lui, le géant Encelade.<br />

(Références mentionnées op.cit., <strong>les</strong> récits différant sensiblement d'une version à l'autre).<br />

Dans c<strong>et</strong> extrait, Zeus incarne une planète Jupiter qui défie, en Typhon, un personnage<br />

qui, sur le plan sabéen, est représenté, au choix, par la Girafe, le Cocher, ou la Grande<br />

Ourse (avec une option préférentielle pour le Cocher <strong>et</strong> la Girafe), personnage qui<br />

transporte, inerte, la planète Jupiter dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et encore, dans la mesure où Cronos (alias la planète Saturne) a déjà castré son père<br />

Ouranos, cela signifie que la planète Jupiter (représentée ici par Zeus) a déjà dépassé la<br />

Voie Lactée, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, lorsqu’elle est<br />

armée d’une faucille dentelée en qui l’on peut voir, au choix, la ligne même de l’Ecliptique,<br />

ou, autre variante, la planète Mars) ; une planète Jupiter qui stationne alors dans ou à<br />

proximité d’une constellation du Cancer qui ouvre elle-même la route à une constellation<br />

du Grand Lion qui a, sur gauche (si l’on suit la trajectoire <strong>des</strong> planètes), la constellation de<br />

l’Hydre, <strong>et</strong> qui a, sur sa droite, la constellation de la Grande Ourse.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que Typhon est représenté par l’une ou l’autre de ces<br />

deux constellations.<br />

Typhon est la Grande Ourse, si le dragon femelle est, sous le nom de Delphyné, la<br />

constellation de l’Hydre.<br />

Quant à Hermès, il est représenté par la planète Mercure, elle qui rejoint, d’après le<br />

texte susmentionné, la planète Jupiter dans le Cancer ou dans le Grand Lion.<br />

Quant aux fruits éphémères mangés par Typhon, supposons qu’ils étaient représentés<br />

par cel<strong>les</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse qui ont passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon.<br />

En ce cas, Typhon est au choix, le Cancer ou le Lynx.<br />

Et si Typhon est le Lynx, il rejoint, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, un géant<br />

Encelade représenté alors par la constellation nommée Girafe.<br />

Et si Typhon est le Lynx, <strong>les</strong> Moires sont représentées alors, possiblement, par tel ou tel<br />

amas globulaire situé à proximité du Lynx ou de la Grande Ourse ; ou, autre variante, par<br />

trois <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> associées au P<strong>et</strong>it Lion.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Quant à Zeus, sous ses traits de planète Jupiter, il est requinqué, on l’a dit, par la<br />

planète Mercure lorsque celle-ci rejoint la première nommée dans le Cancer ou dans le<br />

Lion.<br />

178. Poséidon <strong>et</strong> son trident / Poséidon, père d’Orion <strong>et</strong> du cyclope<br />

Polyphème<br />

Pour en revenir au dieu Poséidon, quand <strong>les</strong> légen<strong>des</strong> font de ce personnage le maître<br />

qui ébranle la terre, depuis <strong>les</strong> profondeurs marines jusqu’aux cimes <strong>des</strong> montagnes, ou<br />

qui fait se lever <strong>les</strong> tempêtes jusqu’à provoquer <strong>des</strong> séismes cataclysmiques sur terre <strong>et</strong><br />

sur mer (éruption <strong>des</strong> volcans, tsunamis, <strong>et</strong>c.), nous sommes en présence d’une créature<br />

qui, quoi qu’ayant certaines analogies avec un Zeus qui lançait la foudre ou le tonnerre<br />

depuis <strong>les</strong> somm<strong>et</strong>s du mont Ida, n’en différait pas moins essentiellement de lui.<br />

En eff<strong>et</strong>, si nous supposons que tous <strong>les</strong> deux étaient <strong>des</strong> planètes, Zeus est alors la<br />

planète Jupiter, comparé à un Poséidon qui est, au choix, la planète Neptune (à supposer<br />

que nos ancêtres pouvaient la voir dans le ciel grâce aux instruments qu’ils avaient conçus<br />

dans ce but), ou la planète Saturne.<br />

Et si Poséidon était une constellation, on peut l’identifier, entre autres, à celle d’Hercule,<br />

un Hercule dont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> 102, 109, 110 <strong>et</strong> Omicron forment alors le Trident (lequel<br />

Trident frappe ici une mer qui est la Voie Lactée).<br />

Dans c<strong>et</strong>te posture, Poséidon conçoit, tour à tour un Antée représenté par l’étoile<br />

Eltanin du Dragon, un cheval Pégase qui est la constellation du même nom, <strong>et</strong> un cyclope<br />

géant (son nom est Polyphème) qui est ???? (peut-être s’agit-il d’une constellation<br />

d’Ophiucus qui, en ressemblant à un rocher, abrita - l’on ose dire -, au-<strong>des</strong>sous de lui,<br />

Ulysse <strong>et</strong> ses compagnons de route durant leur voyage de r<strong>et</strong>our au bercail après la<br />

Guerre de Troie, un Ulysse qui, après avoir pénétré au-<strong>des</strong>sous du rocher, avec ses<br />

compagnons, vit arriver vers eux un Polyphème qui <strong>les</strong> aurait tous tués sans sa ruse, à lui,<br />

Ulysse.<br />

Sachant qu’Ulysse est, dans la variante sabéenne de ses aventures, la planète<br />

Mercure, on peut en déduire que celle-ci fait une boucle, à c<strong>et</strong> instant, à l’entrée du<br />

Sagittaire, boucle qui a le don de l’immobiliser à la hauteur d’Ophiucus. Et parce que la<br />

planète se déplace le long d’une ligne de l’Ecliptique qui, si l’on se positionne à la hauteur<br />

du Scorpion, se situe au-<strong>des</strong>sous d’Ophiucus, c’est comme si Ulysse était enfermé dans la<br />

caverne du cyclope Polyphème avec <strong>des</strong> compagnons qui sont ici <strong>les</strong> autres planètes du<br />

système solaire (Vénus, Soleil, Mars, <strong>et</strong>c.).<br />

Pour en revenir à Poséidon, certaines images le montrent parfois debout avec le pied<br />

posé sur un rocher.<br />

Si, à partir de là, ce dieu-là est, comme nous l’avons conjecturé tout à l’heure, la<br />

constellation d’Hercule, le rocher est alors représenté par Ophiucus. Quant au dauphin<br />

posé autour de la hampe qui accompagne le trident de Poséidon, on peut voir en lui la<br />

constellation du Dauphin. Quant à l’aplustre que le dieu tient dans la main droite <strong>et</strong> qui<br />

servait d’ornement posé à la proue <strong>des</strong> navires, il renvoie probablement à la constellation<br />

de la Lyre. Quant à la tête en forme de diadème de Poséidon, elle est représentée par la<br />

Couronne Boréale<br />

A part cela, quand ce même Poséidon crée, avec Clito, dix rois sous la forme de cinq<br />

paires de jumeaux habitant au-delà <strong>des</strong> colonnes d’Hercule, plus précisément sur une île<br />

de l’Atlantide traversée en son milieu par une vaste plaine, nous sommes, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, en présence d’une Voie Lactée qui, vu la plaine qui la traverse par le<br />

milieu, ressemble à deux gran<strong>des</strong> î<strong>les</strong> de forme circulaire, î<strong>les</strong> dont l’extrémité sud est<br />

habitée par le Capricorne <strong>et</strong> par Ophiucus, <strong>et</strong> dont l’extrémité nord est habitée par le<br />

cheval Pégase.<br />

A noter que <strong>les</strong> deux î<strong>les</strong> n’en forment plus qu’une dès que l’on s’élève, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, au-<strong>des</strong>sus du Cygne. Et c’est précisément un tel endroit qui tient lieu<br />

de milieu à la première île mentionnée par Platon (elle-même étant située plus à<br />

l’extérieur, sur le planisphère, que la seconde).<br />

Maintenant, si l’on regarde, depuis un pareil endroit, de l’autre côté de la Voie Lactée, que<br />

voit-on ? On voit Pégase, le cheval ailé ; <strong>et</strong> l’on voit, un peu plus bas que Pégase,<br />

Equuleus (alias le P<strong>et</strong>it Cheval). Et ce sont précisément ces deux constellations qui font<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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office d’hippodrome dans le récit de Platon. Quant aux casernes situées autour de<br />

l’hippodrome, el<strong>les</strong> sont représentées par <strong>des</strong> constellations tel<strong>les</strong> que la Flèche, l’Aigle ou<br />

le Bouclier (el<strong>les</strong>-mêmes étant situées plus bas qu’Equuleus <strong>et</strong> Pégase).<br />

Sachant par ailleurs qu’il existe deux enceintes <strong>et</strong> que l’une est plus grande que l’autre, on<br />

peut en déduire, à la lecture <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes, que la grande enceinte se situe du côté<br />

de l’Aigle <strong>et</strong> de la Flèche, comparée à une p<strong>et</strong>ite enceinte qui se situe du côté du Cygne <strong>et</strong><br />

du Bouclier (appelé également Ecu de Sobieski).<br />

Bref, si, comme nous le supposons ici, Poséidon est Hercule, l’Athéna qui concourt<br />

avec lui pour donner un nom à une cité qui, vu la (prochaine) victoire d’Athéna sur<br />

Poséidon, s’appellera Athènes, c<strong>et</strong>te Athéna-là, au lieu d’être une planète (Vénus ou la<br />

Lune) est la constellation de la Vierge. Quant à Zeus il est alors la constellation du Lion.<br />

Ceci dit, on comprend mieux le mythe si l’on identifie Athéna à la planète Vénus<br />

(éventuellement aussi à la Lune), <strong>et</strong> si l’on identifie Poséidon à la planète Neptune.<br />

Tout cela serait cousu de fil blanc si Poséidon n’était pas également le père d’Orion.<br />

Or voir en Hercule le père d’Orion a quelque chose de très surréaliste, sauf à<br />

considérer que la constellation d’Hercule est en train de disparaître à la borne nord-ouest<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te, lorsqu’elle conçoit, sous le nom de Poséidon, une constellation<br />

d’Orion qui, elle, est en train de se manifester, au même instant, de l’autre côté du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Attendu par ailleurs que <strong>les</strong> Cyclopes fabriquèrent le trident de Poséidon, reste à savoir<br />

si ceux-ci appartenaient à la classe <strong>des</strong> ouraniens ou s’ils appartenaient à la classe <strong>des</strong><br />

forgerons. En fait, si l’on tient pour avéré que ce trident fut, selon certaines sources,<br />

fabriqué par Héphaïstos en personne, on peut en déduire que <strong>les</strong> cyclopes sont ici <strong>des</strong><br />

forgerons qui assistaient Héphaïstos dans son entreprise productrice.<br />

Et parce que ce même Héphaïstos est à chercher du côté du Lynx, comparé à <strong>des</strong><br />

cyclopes forgerons que l’on peut identifier aux quatre étoi<strong>les</strong> associées à la partie basse<br />

de la Grand Ourse (étoi<strong>les</strong> qui ont pour nom : Alula Borealis, Tania Australis, Psi <strong>et</strong> Tania<br />

Borealis), on peut en déduire que le trident de Poséidon se situe, ou bien du côté du<br />

Cancer, ou bien du côté d’une Grande Ourse dont <strong>les</strong> trois segments formés<br />

respectivement par <strong>les</strong> paires Dubé-Muscida, Merak-Talitha, <strong>et</strong> Phecda-Chi, représentent<br />

<strong>les</strong> trois dents du trident d’un Poséidon qui est lui-même représenté, en ce cas, par <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> restantes de la Grande Ourse (à savoir, Alkaid, Alioth, Mizar <strong>et</strong> Mégrez).<br />

Et si Poséidon est ce que nous venons de dire, il conçoit le cheval Pégase (lui qui naît<br />

alors à l’orient) juste avant que <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> représentées par lui-même, Poséidon, ne se<br />

rapprochent de la ligne de l’horizon. Même constat lorsque Orion se lève à l’orient (un<br />

Orion qui était lui aussi considéré comme l’un <strong>des</strong> fils de Poséidon).<br />

Maintenant supposons que le Trident de Poséidon était représenté par la Grande Ourse<br />

dans sa totalité. En ce cas, Poséidon lui-même est, au choix, le Bouvier ou le Dragon.<br />

Ce serait alors lui, Dragon, la cause suprême <strong>des</strong> tremblements de terre. Quant à c<strong>et</strong>te<br />

mer qu’il soulève en frappant avec son trident, elle est alors représentée par la Voie<br />

Lactée (elle-même étant perçue ici du côté de Céphée <strong>et</strong> du Cygne).<br />

Quant au pied que, conformément à certaines images, Poséidon a posé sur un rocher,<br />

il est alors représenté par une constellation de Céphée qui, vu sa position dans <strong>et</strong> à l’orée<br />

de la Voie Lactée, a pour conséquence que le rocher est lui-même c<strong>et</strong>te Voie-là (une Voie<br />

que l’on suppose être également représentée par le cyclope Polyphème dans <strong>les</strong><br />

aventures d’Ulysse).<br />

Mais supposons que ce cyclope-là était une étoile. C<strong>et</strong>te étoile est alors l’étoile Véga de<br />

la Lyre, une étoile qu’Ulysse <strong>et</strong> ses compagnons de route fréquentent, durant leur voyage<br />

de r<strong>et</strong>our au bercail après la Guerre de Troie, lorsque <strong>les</strong> planètes incarnées par eux<br />

(Mercure, Soleil, Mars, <strong>et</strong>c.) stationnent, durant leur déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, au début du Sagittaire (un début qui se situe lui-même sur la même ligne<br />

azimutale que l’étoile Véga de la Lyre).<br />

Le problème, avec l’interprétation notée ci-<strong>des</strong>sus, est le suivant : si, comme on le lit<br />

dans <strong>les</strong> textes, le cyclope Polyphème fut concu par un Poséidon qui coucha avec une<br />

Thoosa qui était elle-même la fille de Phorcys <strong>et</strong> de Céto ainsi que la sœur <strong>des</strong> Gorgones,<br />

ce même Polyphème, vu le profil de sa mère, ne peut pas être ce que nous avons dit.<br />

En eff<strong>et</strong>, si Céto est la Baleine, <strong>et</strong> si <strong>les</strong> Gorgones sont à chercher parmi <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

appartenant à la constellation nommée Persée, Thoosa, la mère de Polyphème, doit<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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forcément incarner une étoile ou une constellation qui se situe à proximité de Persée <strong>et</strong> de<br />

la Baleine, ce qui nous renvoie du côté d’Andromède.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Polyphème, au lieu d’être l’étoile Véga de la Lyre, est l’étoile Deneb du<br />

Cygne (ce qui présuppose que Polyphème était le même personnage que le tyran<br />

Polydectès cher aux aventures d’un héros - son nom est Persée - qui était la constellation<br />

du même nom).<br />

Et si le cyclope géant est cela, cela signifie qu’Ulysse, au lieu de stationner, sous ses<br />

traits de planète Mercure, dans le Sagittaire, fait une boucle dans le Verseau quand il<br />

fréquente, avec ses compagnons de route (tous étant représentés ici par <strong>les</strong> planètes<br />

durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique), l’antre du cyclope Polyphème,<br />

à son r<strong>et</strong>our au bercail après la Guerre de Troie.<br />

Et si Polyphème est, comme nous l’avons supposé, l’étoile Deneb du Cygne, son père<br />

(à savoir Poséidon) est effectivement la constellation du Dragon.<br />

A part cela, quand Poséidon conçoit Pégase en compagnie de la Gorgone Méduse ; si<br />

l’on sait, à partir de là, que c<strong>et</strong>te gorgone-là est une comète Pons Brooks qui naquit, en<br />

l’année 617 BC, dans le Dragon, avant de traverser tour à tour le Cygne, le Lézard,<br />

Pégase, <strong>les</strong> Poissons, la Baleine, Fornax, <strong>et</strong> finalement Eridanus, on peut en déduire que<br />

Poséidon, en tant qu’expression du Dragon, donna également naissance à la gorgone<br />

Méduse.<br />

Quant au cheval Pégase conçu par Poséidon <strong>et</strong> la gorgone Méduse, il est représenté<br />

par la constellation du même nom (elle-même se situant à côté <strong>des</strong> Poissons <strong>et</strong> au<strong>des</strong>sous<br />

d’Andromède).<br />

Et si Poséidon est le Dragon, celui-ci couche avec une Déméter qui est elle-même<br />

l’étoile Sirius du Grand Chien, ce qui présuppose que le premer nommé est en train de<br />

disparaître à la borne nord du planisphère cé<strong>les</strong>te, comparé à une étoile Sirius qui se<br />

lève, durant le même temps, à la borne nord-est associée à ce même planisphère.<br />

Quant au cheval Areion (variante Arion) enfanté par ce couple, il est représenté par le<br />

soleil lorsque celui-ci fréquente le Lion (ce qui présuppose qu’il a quitté la Terre pour <strong>des</strong><br />

Enfers représentés, dans la variante sabéenne, par une Hydre qui se nommait Hadès<br />

dans la variante grecque du récit sabéen) ; comparé une fille du couple qui est<br />

réprésentée, elle, par une planète Vénus qui stationne, à c<strong>et</strong> instant, ou bien dans le<br />

Cancer, ou bien, comme le Soleil, dans le Lion [a].<br />

[Note a : à noter que le cheval Areon était le même cheval que celui que <strong>les</strong> tribus indoaryennes<br />

sacrifiaient durant le grand rituel nommé Ashvamedha]<br />

On demandera peut-être, si Poséidon était le Dragon, par quel tour de passe passe<br />

celui-ci, en tant que dieu de la Mer (ou <strong>des</strong> Mers), pouvait être le père, par exemple, d’un<br />

vieux de la Mer qui, sous le nom de Protée, incarnait l’étoile Canopus de la Carène.<br />

N’y a-t-il pas là une erreur de raisonnement ou une incongruité de notre part ?<br />

En fait, on peut résoudre c<strong>et</strong>te apparente contradiction en disant que la mer en question<br />

est représentée ici par la Voie Lactée.<br />

Or, si l’on regarde celle-ci dans une zone qui va de Céphée au nord, jusqu’à la Poupe,<br />

la Carène <strong>et</strong> <strong>les</strong> Voi<strong>les</strong> au sud, on s’aperçoit que le Dragon, en stationnant au-<strong>des</strong>sus de<br />

c<strong>et</strong>te Voie-là, est bel <strong>et</strong> bien le maître de la mer (<strong>et</strong> donc aussi, à fortiori, le maître <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations qui se situent dans la zone précitée).<br />

Certes, meilleur serait dire que Neptune/Poséidon est la planète Neptune, ce qui nous<br />

éviterait toutes ces gesticulations intellectuel<strong>les</strong>. Mais le problème, en ce cas, est que <strong>les</strong><br />

Anciens devaient disposer <strong>des</strong> instruments nécessaires pour la voir dans le ciel (étant<br />

donné que sa magnitude est largement supérieure à six), chose qui n’est de loin pas<br />

prouvée.<br />

En revanche, si Poséidon était représenté par une étoile ou par une constellation, celleci,<br />

en créant le cheval Pégase, ne peut pas être, par exemple, Orion, la Baleine, la<br />

Licorne, le Lion ou le Centaure.<br />

De plus, en couchant avec une Belle <strong>des</strong> Mers (son nom est Amphitrite) qui se situe<br />

elle-même, à la fois près d’un Atlas en qui nous avons vu Orion, mais qui est en réalité la<br />

Voie Lactée, <strong>et</strong> près d’un Delphinus qui est lui-même la constellation du Dauphin,<br />

Poséidon incarne une constellation qui couche avec une étoile ou une constellation qui se<br />

situe elle-même non loin de la Voie Lactée <strong>et</strong> du Dauphin.<br />

Or si Poséidon est le Dragon, celui-ci, en poursuivant la nymphe Amphitrite, prouve que<br />

celle-ci se situe devant lui sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, ce qui nous renvoie du côté de la<br />

Lyre <strong>et</strong> de son étoile Véga. Et parce que celle-ci quitte la partie visible du planisphère<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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cé<strong>les</strong>te en même temps que le Dauphin, on peut considérer que ce dernier a enfin<br />

r<strong>et</strong>rouvé la Belle après avoir traversé <strong>des</strong> océans qui renvoient ici à la partie visible (sousentendu<br />

: depuis la Terre) du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Pour autant, le problème, si Amphitrite est l’étoile Véga, est que celle-ci ne se situe<br />

absolument pas du côté de phoques que nous avons identifiés, plus haut dans c<strong>et</strong>te<br />

section, aux étoi<strong>les</strong> de la Baleine.<br />

En eff<strong>et</strong>, souvenons-nous que quand ces phoques quittent <strong>les</strong> profondeurs de la mer<br />

afin d’entourer, à l’heure où le soleil est au zénith, le devin Protée, ils quittent une mer qui<br />

a elle-même, en son sein, une belle (<strong>des</strong> mers) représentée par Amphitrite.<br />

De plus, le ou <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://www.mythologie.ca/<strong>dieux</strong>/amphitrite.html nous apprennent que « Poséidon était<br />

volage <strong>et</strong> Amphitrite gardait le silence mais Scylla une conquête de son mari lui déplut au<br />

point qu'elle la changea en monstre à six têtes <strong>et</strong> douze pattes».<br />

Sachant, à partir de là, que Scylla est l’étoile Sirius, il se trouve qu’Amphitrite se situe<br />

forcément à proximité.<br />

Mais imaginons maintenant que l’étoile incarnée par Amphitrite passe au-<strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon - en l’occurrence, à la borne nord-ouest du planisphère cé<strong>les</strong>te - à<br />

l’instant même où Scylla se manifeste, en tant qu’étoile Sirius du Grand Chien, à la borne<br />

sud-est dudit planisphère.<br />

En ce cas, Amphitrite est bel <strong>et</strong> bien l’étoile Véga de la Lyre, une Véga poursuivie par<br />

une constellation du Dragon représentée ici par Poséidon (lequel Poséidon figure parfois,<br />

dans l’iconographie, à côté d’Hercule, ce qui est pure logique si l’on sait que <strong>les</strong><br />

constellations du Dragon <strong>et</strong> d’Hercule sont voisines sur le planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Amphitrite incarne une belle <strong>des</strong> mers dont <strong>les</strong> mers, précisément, sont<br />

représentées par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée.<br />

Et parce que la Baleine se lève, avec ses étoi<strong>les</strong>, à un bout du planisphère cé<strong>les</strong>te, au<br />

moment même où la Lyre <strong>et</strong> son étoile Véga se couche à l’autre bout (en réalité, la<br />

Baleine est entièrement levée quand la Lyre se couche de l’autre côté du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te), on peut considérer que la Baleine émerge, avec ses étoi<strong>les</strong>, <strong>des</strong> profondeurs<br />

d’une mer représentée ici par la Voie Lactée (elle-même Voie Lactée, s’appellant du nom<br />

d’Atlas quand la belle Amphitrite court vers ce même Atlas afin d’échapper à un Poséidon<br />

qui n’a de cesse de courir vers elle <strong>et</strong> de la harceler sexuellement).<br />

Tout ceci étant dit, quand <strong>les</strong> auteurs grecs nous m<strong>et</strong>tent en présence de trois grands<br />

<strong>dieux</strong> qui, sous <strong>les</strong> noms de Poséidon, Zeus <strong>et</strong> Hadès, étaient trois frères, nous sommes<br />

là dans une configuration cé<strong>les</strong>te particulièrement importante ; à tel point qu’on la r<strong>et</strong>rouve<br />

dans un très grand nombre de textes de l’époque antique.<br />

En eff<strong>et</strong>, quand <strong>les</strong> trois frères sont présentés ensemble, nous sommes en présence<br />

d’un Dragon qui, sous le nom de Poséidon incarne le pôle nord cé<strong>les</strong>te, comparé à un<br />

Zeus qui, sous ses traits de planète Jupiter, stationne dans la partie visible (car non<br />

couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong> Gémeaux ou dans le Cancer ; <strong>et</strong> comparé à une Hydre,<br />

qui sous le nom d’Hadès, stationne au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’Ecliptique (Hydre qui joue<br />

ici le rôle <strong>des</strong> enfers à la fois en tant que dieu <strong>et</strong> en tant qu’expression d’un espace<br />

géographique).<br />

Et parce que la planète Jupiter stationne dans la partie visible <strong>des</strong> Gémeaux, elle est<br />

devenue, à c<strong>et</strong> instant, la maîtresse de l’unvers. Et tandis que celle-ci était représentée,<br />

sur le domaine grec, par un Zeus qui est monté sur l’Olympe après avoir vaincu <strong>les</strong> Titans<br />

au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la Troade, elle était représentée, sur le domaine iranien<br />

ancien, par un Ahura Mazda qui a définitivement vaincu Ahriman ; <strong>et</strong> elle était<br />

représentée, sur le domaine égyptien ancien, par un Benou égyptien qui est monté sur<br />

son Tertre Primordial après avoir quitté le Noun. Et si l’on ajoute le soleil à ce tableau (ce<br />

qui revient à dire que le Benou était une autre planète que le soleil - par exemple la<br />

planète Mercure), on dirait, si l’on était dans le Nouveau Testament de la Bible, que Jésus<br />

se manifeste, à c<strong>et</strong> instant, au-<strong>des</strong>sus <strong>des</strong> nuées.<br />

179. Zeus, ce dieu aux appellatifs multip<strong>les</strong><br />

Pour en revenir à Zeus, certains analystes n’ont pas manqué de relever qu’il existait, à<br />

l’époque, d’un côté un Zeus mycénien d’origine indo-européenne qui régnait sur l’univers<br />

entier, en compagnie <strong>des</strong> autres <strong>dieux</strong> olympiens, depuis <strong>les</strong> hauteurs d’un Mont Olympe<br />

qui symbolisait lui-même l’immortalité ; <strong>et</strong>, de l’autre, un Zeus crétois qui passa son<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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enfance dans une caverne du mont Ida de la Crète - à ne pas confondre avec le mont Ida<br />

de la Troade - (ou, autre variante possible, qui passa son enfance dans l’antre du mont<br />

Dicté associé à c<strong>et</strong>te même Crète [voir à ce suj<strong>et</strong> Les Religions Préhelléniques de Char<strong>les</strong><br />

Picard]) ; ce Zeus qui, si l’on en croit la teneur même du titre du livre de Picard que nous<br />

venons de citer, semblait appartenir à c<strong>et</strong>te catégorie de <strong>dieux</strong> typiquement<br />

méditerranéens qui, comme <strong>les</strong> hommes vivant sur terre, naissaient, grandissaient,<br />

faisaient <strong>des</strong> enfants <strong>et</strong> finalement mouraient, autant de gestes représentatifs d’une<br />

civilisation qui avait essaimé tout autour du bassin méditerranéen <strong>et</strong> qui était marquée par<br />

le développement de l’agriculture ainsi que par un cycle agraire où <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> se<br />

comportaient comme <strong>les</strong> hommes vivant sur terre ; <strong>et</strong> ce, contrairement à ces <strong>dieux</strong><br />

olympiens qui, parce qu’ils étaient immortels, étaient représentatifs d’une autre culture ou<br />

civilisation, elle-même ayant son origine auprès de tribus indo-européennes qui, avant<br />

d’arriver en Grèce <strong>et</strong> dans <strong>les</strong> autres pays de l’Occident, vivaient quelque part entre le<br />

Caucase, la Mer Caspienne <strong>et</strong> l’Ukraine actuelle ; <strong>et</strong>, éventuellement aussi, plus au nord,<br />

du côté <strong>des</strong> pays baltes ou scandinaves.<br />

C’est dire, en résumé, que le Zeus crétois <strong>et</strong> le Zeus Olympien n’avaient pas du tout le<br />

même profil, à telle enseigne que l’on a toutes <strong>les</strong> raisons de penser qu’ils participaient<br />

d’une culture (au sens large) différente.<br />

Qui plus est, on a r<strong>et</strong>rouvé, dans <strong>les</strong> textes <strong>des</strong> différentes cités de la Grèce <strong>et</strong>/ou de<br />

l’Asie Mineure, quantité de Zeus affublés d’un appellatif différent (Zeus Velchanos, Zeus<br />

Lycaios, Zeus Ctésios, Zeus Philios, Zeus Crétagénès, Zeus Olympien, Zeus Polieus,<br />

Zeus Meilichios, Zeus Antaios - ou Zeus Hikésios -, Zeus Sôter, Zeus Eubouleus - ou<br />

Imberbe -, Zeus Marnas, Zeus Sabazios, Zeus Polieus, <strong>et</strong>c.), ce qui prouve que ce dieu-là<br />

était connu partout, ce qui ne veut pas dire qu’il avait partout le même profil, loin de là.<br />

Tout ceci étant dit, quand on a compris que tous ces Zeus désignent en réalité une<br />

seule <strong>et</strong> même planète (son nom est Jupiter) durant son déplacement le long de la ligne<br />

de l’Ecliptique, on a tout compris à la mythologie grecque où Zeus tient un rôle majeur. Et<br />

l’on a surtout compris que <strong>les</strong> prétendues origines différentes du dieu sont du blabla qui<br />

couvre une absence totale de culture de notre part - à nous, gens du monde moderne, qui<br />

cherchons à comprendre comment nos ancêtres percevaient le monde - à propos du<br />

caractère sabéen de leur religion ou de leur mythologie.<br />

Pour illustrer notre propos <strong>et</strong> revenir à Zeus lui-même, celui-ci incarnait, sous <strong>les</strong><br />

appellatifs susmentionnés, la planète Jupiter lorsque celle-ci fréquente, durant son<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, cel<strong>les</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong>/ou constellations qui<br />

sont précisément représentées par <strong>les</strong> appellatifs en question, <strong>les</strong>quels perm<strong>et</strong>tent alors<br />

de savoir immédiatement où se situe la planète Jupiter, à c<strong>et</strong> instant, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te.<br />

Et comme chaque étoile ou constellation était représentée, dans l’esprit de ceux de nos<br />

ancêtres qui se souciaient de sabéisme, par un animal, ou par une figure composite mianimal<br />

mi-humaine ; ou, autre variante, par une figure composite mi-animal d’un certain<br />

type <strong>et</strong> mi-animal d’un autre type ; <strong>et</strong> attendu également que <strong>les</strong> planètes montent <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong>cendent sur le planisphère cé<strong>les</strong>te (avec ce résultat que quand el<strong>les</strong> sont sur l’Olympe,<br />

el<strong>les</strong> ne situent pas au même endroit que lorsqu’el<strong>les</strong> passent leur enfance dans une<br />

caverne adossée à telle ou telle montagne de la Crète, on arrive à ce résultat qu’au lieu<br />

d’être <strong>des</strong> stations terrestres, <strong>les</strong> cités que nous avons citées tout à l’heure, à propos de<br />

Zeus, sont <strong>des</strong> stations cé<strong>les</strong>tes.<br />

En d’autres termes, quand on lit, dans <strong>les</strong> textes, que <strong>les</strong> habitants de telle ou telle cité<br />

grecque adoraient Zeus, ou Poséidon, ou Athéna, ou n’importe quelle autre divinité, ces<br />

habitants-là sont, dans une religion qui était à l’époque sabéenne, cel<strong>les</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou<br />

<strong>des</strong> constellations que la planète concernée (qu’il s’agisse de Jupiter, de Neptune ou de<br />

Vénus) fréquente durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Pour prendre un exemple concr<strong>et</strong>, quand Zeus s’appelle, de son nom compl<strong>et</strong>, Zeus<br />

Lycaios, si l’on part du principe que ce Lycaos renvoie à la constellation du Lynx, cela<br />

signifie que la planète Jupiter stationne dans le Cancer à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et quand, autre exemple, Zeus joue <strong>les</strong> sauveurs, sous le nom de Zeus Sôter, en<br />

combattant <strong>les</strong> Titans au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la Troade (<strong>et</strong> ce après avoir été<br />

transporté par un aigle, depuis l’île de Naxos, en ce lieu), on peut considérer que ce Zeuslà<br />

incarne une planète Jupiter qui stationne dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux,<br />

ce qui présuppose que <strong>les</strong> Titans sont représentés par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée. Et si<br />

ces mêmes Titans étaient <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> appartenant à Persée, au Taureau ou au Cocher, la<br />

planète Jupiter se tient juste devant la Voie Lactée côté Taureau au moment d’affronter <strong>les</strong><br />

Titans.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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180. Origine probable du mot titans / distinction entre <strong>les</strong> Titans <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

Géants<br />

On notera au passage que le mot grec « titans » a probablement partie liée avec le mot<br />

hittite «tittanu », lequel vient du proto-indo-européen *dhidhaH-, qui engendrera le mot<br />

ithemi en grec, le mot tittanu en hittite <strong>et</strong> le mot dadhami en sanskrit, autant de vocab<strong>les</strong><br />

qui signifient «poser», ou «fixer» ou encore «établir», si l’on en croit <strong>les</strong> distingués<br />

linguistes russes Gramkrelidze <strong>et</strong> Ivanov de qui nous tirons ces informations (cf. Indo-<br />

European and the Indo-European, a reconstruction and historical analysis of a protolanguage<br />

and a proto-culture; Thomas V. Gamkrelidze, Vjaceslav V. Ivanov ; Berlin ; New<br />

York : Mouton de Gruyter, 1995).<br />

Et <strong>les</strong> mêmes linguistes de préciser que le mot tiyaneshk (variante tiyaneshki) signifie<br />

«fermer par une couture» ou «raccommoder» ; que le mot tiyawanzi signifie «poser» ou<br />

«placer» ; enfin que le mot tittiyantes signifie «unis», «trouvés», ou «liés ensemble».<br />

On peut donc en déduire que <strong>les</strong> Titans représentent, ou bien <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qui, du fait<br />

même qu’el<strong>les</strong> stationnent dans la Voie Lactée, sont unies par le même <strong>des</strong>tin ; ou bien<br />

<strong>les</strong> nuages lactéens eux-mêmes.<br />

Et parce que <strong>les</strong> Titans sont cela, <strong>les</strong> trois Géants, qui, au départ, étaient <strong>des</strong><br />

adversaires de Zeus, <strong>et</strong> qui sont devenus entre-temps ses alliés dans sa lutte contre <strong>les</strong><br />

Titans, ces personnages, qui s’appellent Briacée, Gygès <strong>et</strong> Cottos, au lieu d’être le<br />

Bouvier, Hercule <strong>et</strong> Ophiucus [a], sont à chercher, en termes de constellations, du côté du<br />

Cocher, de la Girafe, de Persée, <strong>et</strong> de Céphée ; éventuellement aussi du côté d’Orion (on<br />

verra plus loin pourquoi).<br />

[Note a : comme nous l’avons soutenu par erreur dans une précédente étude notre part<br />

consignée dans un ouvrage que nous avons intitulé Le Roman Sabéen]<br />

Une fois <strong>les</strong> Titans défaits, notre Zeus/planète Jupiter rejoindra le somm<strong>et</strong> de l’Olympe,<br />

en Grand Seigneur qu’il est devenu (lui-même étant le maître du monde à c<strong>et</strong> instant).<br />

Quant à l’Aigle qui, avant c<strong>et</strong>te séquence, emmena la planète Jupiter depuis l’île de<br />

Naxos jusqu’au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la Troade, il est représenté par la constellation de<br />

l’Aigle, ce qui prouve que la planète Jupiter stationne dans le Sagittaire ou dans le<br />

Capricorne quand elle quitte l’île de Naxos, une planète qui sera dans la partie supérieure<br />

du Taureau quand elle aura atteint le somm<strong>et</strong> de l’Ida de la Troade.<br />

181. Zeus, Yahvé <strong>et</strong> Mardouk : même personnage sur le plan sabéen /<br />

rapport entre un Mardouk <strong>et</strong> un Nabû qui avaient tous deux le même<br />

animal attribut / Ea, père de Mardouk, ressemblait, par certains côtés, à<br />

Cronos<br />

Et au même titre que Zeus est devenu, sur le domaine grec, le premier <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> une<br />

fois installé sur l’Olympe (ce qu’il n’a pas toujours été), au même titre Yahvé devient, dans<br />

la variante biblique du même récit, le premier <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, voire même le dieu unique.<br />

Et si le dieu du Sinaï, sous le nom de Yahvé, était probablement, au départ, à la fois un<br />

dieu de l’orage <strong>et</strong> un dieu de la lumière semblable à Jupiter ou à Zeus, il deviendra, une<br />

fois la religion devenue sabéenne, l’expression de la planète Jupiter.<br />

Même tableau en Babylonie : tandis que le grand dieu y était, sous le nom de Mardouk<br />

(alias Silik-mulu-khi), la planète Jupiter, celui-ci va perdre sa prééminence, avec le temps,<br />

au profit d’un dieu au tempérament plus intellectuel en la personne de la planète Mercure.<br />

Sachant que le dieu Nabû était le dieu <strong>des</strong> scribes (lui-même ressemblant alors à un<br />

calame de roseau), on peut voir en lui c<strong>et</strong>te planète-là, elle qui écrit, avec son calame de<br />

roseau, en faisant <strong>des</strong> bouc<strong>les</strong> le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

On notera également que Mardouk <strong>et</strong> Nabû avaient tous <strong>les</strong> deux, pour animal attribut,<br />

un serpent dragon nommé mušhuššu, lequel fut d’abord l’animal fétiche de Ninazu, le père<br />

de Ningishzidda.<br />

Dans une autre partie de notre ouvrage, nous avons vu que <strong>les</strong> deux <strong>dieux</strong> sumériens<br />

Ningishzida <strong>et</strong> Dumuzi gardent une Porte du Ciel qui est elle-même la Voie Lactée,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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laquelle est gardée sur sa droite par un Dumuzi qui est, sous son surnom de Sib-zi-an-na,<br />

la constellation d’Orion, <strong>et</strong> qui est gardée sur sa gauche par un Ninghizzida qui est la<br />

constellation de l’Hydre.<br />

Quant à Ninazu, en tant que père de l’Hydre, on peut voir en lui ?? (la Licorne ??, le<br />

Cancer ??, le Lion ?? l’une <strong>des</strong> Ourse ??; ou alors, si Ninazu était une planète, celle-ci est<br />

à chercher du côté de Saturne).<br />

Il va sans dire que quand on saura qui est Ninazu, sur le plan sabéen, on saura<br />

également à quoi correspond, dans <strong>les</strong> mêmes termes, son animal fétiche, lequel (ainsi<br />

qu’on l’a vu tout à l’heure) était également celui d’un Marduk (alias, Amar Utu - en<br />

français: le Veau - ou Taurillon - du dieu soleil Utu) qui était la planète Jupiter, <strong>et</strong> d’un<br />

Nabû qui était la planète Mercure.<br />

Quant à Ea, en tant que père de Mardouk <strong>et</strong> en tant que réplique suméro-accadienne<br />

du dieu grec Cronos, peut-être incarnait-il la planète Saturne ; ou si ce n’est pas le cas,<br />

peut-être incarnait-il, sous ses traits de chèvre-poisson, la constellation du Capricorne<br />

(étant précisé que c’est sous ses traits-là qu’il apparaît sur <strong>les</strong> images).<br />

Et si la plupart <strong>des</strong> spécialistes du domaine mésopotamien ancien ont associé Ea/Héa<br />

au Capricorne, il n’est pas interdit de voir dans le maître de l’abzu un personnage<br />

androgyne ou hermaphrodite qui avait pour animal attribut une chèvre ou un bouc, ou<br />

encore une antilope, qui était censée représenter la constellation du ??, <strong>et</strong> un poisson qui<br />

était censé représenter la constellation du ?? (l’un ou l’autre <strong>des</strong> deux Poissons ??, le<br />

Poisson austral ?? l’Hydre ??).<br />

En eff<strong>et</strong>, d’après <strong>les</strong> assyriologues, Ea avait pour animal attribut un poisson chèvre<br />

nommé « kusarikku », ou nommé « sukhurmashu », <strong>les</strong> deux mots renvoyant à la<br />

constellation du Capricorne.<br />

Mais peut-être le premier mot désignait-il la constellation du Bélier, comme nous<br />

l’explique S. Langdon dans un article intitulé kusarikku, "Goat-Fish" publié par The<br />

American Journal of Semitic Languages and Literatures, Vol. 31, No. 4. (Jul., 1915),<br />

propos qui semble être confirmé par Georges Contenau lorsque celui-ci déclare, dans La<br />

magie chez <strong>les</strong> Assyriens <strong>et</strong> <strong>les</strong> Babyloniens, que « le symbole du dieu Éa était un sceptre<br />

se terminant par une tête de bélier, le tout fiché sur un trône ; … »<br />

Et cependant, ce même Georges Contenau semble ne pas faire de différence entre<br />

kusarikku <strong>et</strong> sukhurmashu, puisqu’il ajoute immédiatement :<br />

…à côté du trône, se voit l’animal-attribut du dieu, qui se compose de l’avant-train d’une<br />

chèvre ou antilope soudé au corps d’un poisson. C<strong>et</strong> animal composite, c<strong>et</strong>te chèvrepoisson,<br />

véritable « sirène» du règne animal, est connu <strong>des</strong> Babyloniens sous le nom de<br />

kusarikku ou de suhûrrnashu. On comprend ainsi pourquoi Èa porte parmi ses noms celui<br />

d’«antilope de l’abîme»; une telle représentation est un rappel de ses emblèmes primitifs<br />

<strong>et</strong> donne même à penser qu’il est le produit de la fusion de deux divinités, l’une en rapport<br />

avec le poisson, l’autre avec le capridé.<br />

Quant au mot sukhurmashu, il renvoie, lui, à la constellation du Capricorne - comme le<br />

confirme, entre autres, le morceau suivant tiré du site http://fr.wikipedia.org/wiki/Enki:<br />

Enki est le dieu de l'eau douce <strong>et</strong> de la prospérité, la « source génératrice de vie », le<br />

dieu de l'intelligence, de la création <strong>et</strong> de la <strong>des</strong>tinée. Troisième dieu de la triade<br />

mésopotamienne, il y représente l'intelligence <strong>et</strong> la sagesse. Il est parfois décrit comme un<br />

dieu rusé, malin ou même fourbe.<br />

Ses attributs, la chèvre <strong>et</strong> le poisson, seront combinés en un seul animal, le<br />

sukhurmashu, qui deviendra plus tard le capricorne de nos signes du zodiaque. Enki est<br />

représenté avec un flot d'eau <strong>et</strong> de poissons sortant de ses épau<strong>les</strong>. Il est accompagné<br />

d'arbres symbolisant <strong>les</strong> aspects mâ<strong>les</strong> <strong>et</strong> femel<strong>les</strong> de la nature, représentant ses<br />

capacités créatives.<br />

Pour autant, ce n’est pas parce que l’animal fétiche du dieu renvoie au Capricorne ou<br />

au Bélier, que lui-même, Ea, était ce Capricorne ou ce Béllier.<br />

Nous verrons plus loin, en examinant <strong>les</strong> aventures d’Enki avec son épouse Ninhursag<br />

(un Enki qui était le nom sumérien de la divinité, comparé à un Ea qui était son nom<br />

accadien), qu’on peut voir dans ce personnage une autre figure astrale que cel<strong>les</strong><br />

mentionnées ici.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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Quant à Ea, si son nom se prononçait ayya, comme en témoigne le morceau suivant<br />

tiré du site intern<strong>et</strong> http://fr.wikipedia.org/wiki/Enki<br />

Le nom akkadien d'Éa semble être d'origine sumérienne, <strong>et</strong> s'écrit à l'aide de deux<br />

signes signifiant « maison » <strong>et</strong> « eau » (É.A). Cependant l'hypothèse est admise que É.A<br />

se prononçait /haya/ ou /ħayya/ (se rapprochant du mot vie en sémitique), nom évoquant à<br />

la fois le caractère vital de l'eau pour l'agriculture <strong>et</strong> l'océan inférieur dont le dieu était le<br />

maître.<br />

<strong>et</strong> si lui-même était appelé Oannès par Bérose, il n’est pas interdit de voir en lui l’une <strong>des</strong><br />

planètes du système solaire, laquelle se tient, ou bien dans le Capricorne si son attribut<br />

est la chèvre poisson, ou bien dans le Verseau si <strong>des</strong> flux d’eau s’échappent de ses<br />

épau<strong>les</strong> ; ou, autre variante possible, si un vase, d’où s’échappaient <strong>des</strong> flots<br />

bouillonnants, était fixé sur sa poitrine - comme on peut le voir sur certaines images.<br />

Son animal attribut étant «l’antilope de l’océan inférieur» (ou «l’antilope de l’abzu»),<br />

c’est alors elle, antilope, qui désigne le Capricorne.<br />

182. Qui était l’antilope, dans la variante sabéenne associée à<br />

l’ancienne religion de l’Inde / lien entre le dieu Nabû de l’ancienne<br />

Babylonie, <strong>et</strong> le mont Nébo mentionné dans <strong>les</strong> aventures d’un héros<br />

qui s’appelle Moïse / Nabû était surnommé « le Bœuf du Soleil»<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> anciens Sumériens ou Accadiens avaient, de l’antilope,<br />

la même conception sabéenne que <strong>les</strong> anciens Indiens de l’Inde.<br />

A c<strong>et</strong> égard, nous lisons dans American Oriental Soci<strong>et</strong>y’s Procedeegs, March 1894, p.<br />

92-93 :<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Supposons, par analogie avec ce qui précède, que l’antilope de l’Abzu était la<br />

constellation d’Orion.<br />

On verra plus loin qu’Enki était, possiblement, c<strong>et</strong>te constellation-là si l’on se réfère à<br />

ses aventures à Dilmun en compagnie de son épouse Ninhursag.<br />

A tout le moins, le rôle d’Enki/Ea s’explique mieux quand le personnage est Orion que<br />

quand il est le Bélier ou le Capricorne.<br />

Pour l’heure laissons cela <strong>et</strong> revenons un instant au dieu Nabû.<br />

Nous avons vu que ce dieu prit, avec le temps, l’ascendant sur Mardouk.<br />

Et comme la Pa<strong>les</strong>tine n’est pas loin de la Mésopotamie, on r<strong>et</strong>rouve Nabû dans la<br />

Bible sous la forme d’un mont Nébo qui servira de dernière demeure à Moïse (lui qui<br />

mourra en ce lieu sans jamais connaître la Terre Promise).<br />

Sachant que Moïse est, dans la variante sabéenne de ses aventures, le soleil, celui-ci<br />

meurt sur le seuil de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, voire même à l’intérieur de<br />

c<strong>et</strong>te Voie, sans jamais connaître c<strong>et</strong>te Terre Promise qui, dans la variante sabéenne du<br />

récit, représente l’endroit de l’Ecliptique où le soleil se tient le jour même du solstice d’été,<br />

à savoir dans un Cancer qui se situe lui-même au-delà de la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

En d’autres termes, quand Moïse meurt au mont Nébo, il rejoint une planète Mercure<br />

qui s’appelait Nabû sur le domaine mésopotamien ancien, lequel Nabû est en train d’écrire<br />

de nouvel<strong>les</strong> lois, ce qui présuppose que la planète Mercure est en train de faire une<br />

boucle à c<strong>et</strong> instant, <strong>et</strong> ce à un endroit de l’Ecliptique qui se situe dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux.<br />

Pour en revenir à Mardouk <strong>et</strong> à son fils Nabû, si le premier nommé était la planète<br />

Jupiter, son fils était la planète Mercure (ce dieu <strong>des</strong> scribes <strong>et</strong> <strong>des</strong> intellectuels – <strong>et</strong> aussi,<br />

si l’on a en vue le dieu Mercure <strong>des</strong> Grecs, le dieu <strong>des</strong> marchands <strong>et</strong> <strong>des</strong> voleurs).<br />

A part cela, quand <strong>les</strong> assyriologues nous apprennent que Nabû était « le Bœuf du<br />

soleil », ce Bœuf-là est la planète Mercure lorsque celle-ci stationne à proximité du soleil à<br />

tel endroit de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et quand Nabû porte <strong>les</strong> tabl<strong>et</strong>tes du <strong>des</strong>tin, il incarne une planète Mercure qui se tient<br />

dans ou à proximité de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on fait fendre la Voie Lactée, à la hauteur <strong>des</strong> constellations du Taureau <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> deux Gémeaux, par ce fil d’Ariane qu’est la ligne de l’Ecliptique, on obtient deux<br />

segments, ou deux tabl<strong>et</strong>tes, sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> (plus exactement, dans <strong>les</strong>quel<strong>les</strong>) figurent<br />

<strong>des</strong> lois du <strong>des</strong>tin qui sont représentées, ici, ou bien par le soleil, ou bien par la planète<br />

Jupiter. En d’autres termes, la planète concernée se tient à l’intérieur même de la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et quand <strong>les</strong> textes de l’ancienne Mésopotamie m<strong>et</strong>tent en évidence la triade Assur-<br />

Nabû-Mardouk, c<strong>et</strong>te triade se compose, possiblement, <strong>des</strong> planètes suivantes : Mars,<br />

Mercure <strong>et</strong> Jupiter.<br />

Et Edouard Dhorme de préciser ceci, à propos de Mardouk <strong>et</strong> d’Assur, dans Les<br />

Religions de Babylonie <strong>et</strong> d’Assyrie :<br />

Assur est l’Enlil assyrien,TALLQVIST. op. cit, p. 25. Il partage avec Marduk le titre<br />

d’Enlil <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> (ibid).<br />

Le mot enlil semble désigner ici le roi <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, ou le premier <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, ce qu’était<br />

Enlil (si l’on fait abstraction d’un dieu Anu qui se tenait éloigné du monde terrestre) en<br />

Sumer, ce qu’était Assur en Assyrie, <strong>et</strong> ce qu’était Mardouk en Babylonie.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Tous ces personnages, qui étaient <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> de l’orage ou <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> maîtres de<br />

l’atmosphère, étaient également représentés, dans une religion devenue alors sabéenne,<br />

par la planète Jupiter. Ceci dit, si, dans la tripl<strong>et</strong>te Assur-Mardouk-Nabû susmentionnée,<br />

<strong>les</strong> deux derniers cités étaient <strong>les</strong> planètes Jupiter <strong>et</strong> Mercure, cela signifie que le premier<br />

nommé était la planète Mars.<br />

183. Un détour dans l’Inde védique / qui était Vishnou sur ce<br />

domaine, en termes sabéens<br />

Dans l’Inde védique, par comparaison, on peut considérer que la planète Jupiter était<br />

représentée par Indra, un Indra qui sera supplanté, quand l’ancienne religion védique<br />

deviendra hindouiste, par la tripl<strong>et</strong>te Brahma-Shiva-Vishnou.<br />

A propos de Vishnou, Abel Bergaigne fait remarquer ceci au tome II de La religion<br />

védique d'après <strong>les</strong> hymnes du Rig-Veda (Paris, 1963):<br />

Le vers II, 22, 1 [du Rig Veda] nomme le sacrificateur cé<strong>les</strong>te qui a « pressé » le Soma,<br />

<strong>et</strong> donné ainsi à Indra un «compagnon » dans ses combats : ce sacrificateur est Vishnu.<br />

On peut donc en déduire, si Indra <strong>et</strong> Vishnu sont tous deux <strong>des</strong> planètes (ce qui reste<br />

bien évidemment à démontrer), que le second nommé se situe, sans doute sous <strong>les</strong> traits<br />

de Mercure, en avant de la planète Jupiter sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Sachant que Vishnu faisait ses trois pas dans <strong>les</strong> trois mon<strong>des</strong>, on peut en déduire que<br />

ces mon<strong>des</strong>-là sont représentés par la Voie Lactée <strong>et</strong> le Grand ciel bleu pour deux d’entre<br />

eux - <strong>les</strong>quels se situent ici au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon -, comparés à un troisième<br />

monde qui se situe, quant à lui, au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Quoi qu’il en soit, si Vishnu est la planète Mercure, celle-ci, en faisant ses trois pas<br />

dans <strong>les</strong> trois mon<strong>des</strong>, est en train d’accomplir une boucle durant laquelle elle fait un aller<br />

<strong>et</strong> r<strong>et</strong>our dans le Grand Ciel Bleu (situé ici dans la partie <strong>des</strong> Gémeaux côté Cancer) avant<br />

de revenir dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Ainsi, quand Abel Bergaigne écrit, à la page 415 du chapitre consacré à Vishnu :<br />

Des trois places que Vishnu occupe successivement quand il fait ses trois pas, l’une, la<br />

plus haute, est invisible, <strong>et</strong> suggère naturellement l’idée de la place cachée du Soma ou<br />

du feu: V 99,2; « Nous pouvons de la terre connaître deux de tes espaces : toi seul, ô dieu<br />

Vishnu, connais ton séjour suprême. » Les deux espaces que l’homme aperçoit sont<br />

naturellement le ciel <strong>et</strong> la terre, (cf. <strong>les</strong> vers 3 <strong>et</strong> 4).<br />

l’espace suprême est représenté ici par la partie de l’Ecliptique qui est située dans la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux. Quant aux deux autre places, on peut <strong>les</strong> identifier à un<br />

Grand Ciel Bleu qui se situe, à la fois en deçà <strong>et</strong> au-delà de la Voie Lactée.<br />

Et à supposer que Vishnu ait fait ses trois pas sur la terre, comme l’indique le propos<br />

suivant de Bergaigne :<br />

II n’est pas douteux que Vishnu soit <strong>des</strong>cendu sur la terre : « Vishnu a traversé c<strong>et</strong>te<br />

terre, donnant l’espace à l’homme… VII, 100, 4. C’est d’ailleurs sur c<strong>et</strong>te croyance que<br />

sont fondées toutes <strong>les</strong> légen<strong>des</strong> postérieures relatives aux avatars de Vishnu ». Il<br />

semblerait même résulter <strong>des</strong> vers 1, 155, 4; VI, 49, 13; VII, 100, 3, que Vishnu a fait ses<br />

trois pas sur la terre….<br />

cela signifie que la figure cé<strong>les</strong>te incarnée par Vishnu est en train de se déplacer, s’il s’agit<br />

d’une planète, entre le Cancer <strong>et</strong> le Capricorne. Et comme elle fait ses trois pas à c<strong>et</strong><br />

instant, on peut supposer, si c<strong>et</strong>te planète-là est Mercure, que celle-ci fait une boucle dans<br />

une Voie Lactée qui se situe ici du côté du Sagittaire.<br />

Et quand ce même Abel Bergaigne écrit dans une note de bas de page:<br />

Cf. encore I, 164, 36. On lit cependant au vers I, 154, 6, que le séjour suprême de<br />

Vishnu rayonne par en bas, ava bhâti; mais ce trait peut s’appliquer à la voûte cé<strong>les</strong>te,<br />

limite inférieure du monde mystérieux. …<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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ce séjour-là, qui se situe alors dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, rayonne par<br />

en bas en ce sens que la Voie Lactée est alors perçue comme venant du bas.<br />

Mais supposons que la planète incarnée par Vishnu stationne, comme on l’a noté tout à<br />

l’heure, dans la Voie Lactée côté Sagittaire.<br />

Dans la mesure où le Sagittaire se situe beaucoup plus bas que le Taureau ou <strong>les</strong> deux<br />

Gémeaux, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, la Voie Lactée où se situe le dieu représente bel <strong>et</strong><br />

bien le bas d’un séjour suprême représenté ici par la totalité de la Voie Lactée.<br />

Reste à savoir, à partir de là, si Brahma <strong>et</strong> Shiva étaient eux aussi <strong>des</strong> planètes,<br />

question que nous laissons pour l’heure en suspens.<br />

184. Un r<strong>et</strong>our à la triade précapitoline Jupiter - Mars - Quirinius /<br />

Romulus sera commué dans le dieu Quirinus après sa mort<br />

Pour en revenir au Dieu Suprême qu’était, dans la variante sabéenne de la religion de<br />

nos ancêtres, la planète Jupiter, on le r<strong>et</strong>rouve sous <strong>les</strong> traits de Yahvé dans la Bible, <strong>et</strong><br />

sous ceux d’un dieu Jupiter qui appartenait alors à la triade Jupiter-Mars-Quirinus, dans la<br />

religion <strong>des</strong> premiers Romains.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on prête foi au propos de Georges Dumézil, le panthéon de l’époque précapitoline<br />

associée à l’ancienne Rome, était essentiellement représenté par la triade<br />

Jupiter-Mars-Quirinus (le premier incarnant la souverain<strong>et</strong>é, le second incarnant <strong>les</strong><br />

puissances de la guerre, <strong>et</strong> le troisième incarnant la fonction productive - une production<br />

qui reprenait vie, sous la forme de terres cultivées par <strong>des</strong> soldats romains qui, une fois la<br />

guerre terminée, rentraient chez eux <strong>et</strong> reprenaient leur activité de paysans producteurs -<br />

ce qui a fait dire à certains analystes que le dieu Quirinus était le Mars de la paix (un<br />

Quirinus dont l’épouse - son nom est Hora, ou Horta - était favorable, elle aux combats),<br />

comparé à un dieu Mars qui était, quant à lui, le dieu de la guerre.<br />

Et puisque nous évoquons Georges Dumézil, on précisera qu’une partie non<br />

négligeable de son œuvre de mythographe consista à démontrer que la structure du<br />

panthéon romain de l’époque pré-capitoline était indo-européenne en cela qu’elle<br />

ressemblait, avec sa tripartition, à celle <strong>des</strong> panthéons <strong>des</strong> autres peup<strong>les</strong> de c<strong>et</strong>te race,<br />

<strong>et</strong> notamment à celle <strong>des</strong> Indiens de l’Inde védique.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans son étude <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> romains <strong>et</strong> de la société romaine du temps <strong>des</strong><br />

origines de la Rome antique, Dumézil montre que <strong>les</strong> premiers rois de c<strong>et</strong>te même Rome<br />

antique (à savoir Romulus, Numa Pompilius, Tullus Hostilius <strong>et</strong> Ancus Marcius, qui étaient,<br />

à l’époque, <strong>des</strong> héros - ce qui présuppose que l’Histoire <strong>des</strong> origines de la Rome antique<br />

se confond avec la mythologie - <strong>et</strong> qui furent canonisés après leur mort), ces premiers<br />

rois, disions-nous, participaient - à en croire Georges Dumézil - de la même structure<br />

trifonctionnelle que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> même de l’Inde védique ou que <strong>les</strong> héros indiens d’un livre<br />

tel que celui du Mahâbhârata), ce qui a fait dire à c<strong>et</strong> auteur que <strong>les</strong> Indiens de l’Inde <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

Romains (sans parler <strong>des</strong> Scandinaves, <strong>des</strong> Celtes, <strong>des</strong> Nartes <strong>et</strong> autres peup<strong>les</strong> du<br />

Caucase) avaient la même origine indo-européenne, chose confirmée, au niveau terrestre,<br />

par une société humaine qui s’était structurée en trois classes, <strong>et</strong> chose confirmée, au<br />

niveau divin (ou cé<strong>les</strong>te) par un panthéon qui présentait le même profil.<br />

Pour en revenir aux <strong>dieux</strong> marquants de la Rome précapitoline, vu le profil de Quirinus<br />

ce dieu fut comparé à un Janus en qui certains analystes ont vu l’expression du soleil (un<br />

soleil qui, d’après un Jean-Jacques Ampère qu’on lit ici dans L’histoire romaine à Rome,<br />

était « le soleil armé de la lance »).<br />

Et si, d’après ce même Ampère, Janus était le soleil, comparé à une Jana (ou Diana)<br />

qui était la lune, c<strong>et</strong>te paire-là était alors la même que celle formée par <strong>les</strong> divinités<br />

grecques Apollon <strong>et</strong> Artémis.<br />

Pour en revenir au soleil de la lance, un tel soleil, avec son profil de guerrier, ne peut<br />

que stationner dans la Voie Lactée à c<strong>et</strong> instant.<br />

La question est de savoir s’il y stationne durant son passage dans le Taureau <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

deux Gémeaux, ou s’il y stationne durant son passage dans le Scorpion <strong>et</strong> le Sagittaire.<br />

En fait, tout dépend de savoir à quel moment de l’année <strong>les</strong> peup<strong>les</strong> concernés (qu’il<br />

s’agisse <strong>des</strong> Sabins, <strong>des</strong> Romains ou de n’importe qui d’autre) fêtaient l’arrivée de l’année<br />

nouvelle.<br />

Si le Nouvel An avait lieu fin décembre ou début janvier, comme aujourd’hui, en ce cas<br />

le soleil au profil de tueur tue la Voie Lactée lorsqu’il la traverse à la hauteur du Sagitttaire.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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En revanche, s’ils fêtaient ce Nouvel An au printemps, le soleil tue alors la Voie lactée<br />

en la traversant à la hauteur du Taureau ou <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Quoi qu’il en soit, quand on représente le dieu Janus avec deux têtes, on peut parier<br />

que ce Janus-là est le soleil lorsque celui-ci quitte - pour ainsi parler - l’ancienne année<br />

pour la nouvelle (l’ancienne étant représentée par la tête qui regarde vers l’arrière, <strong>et</strong> la<br />

nouvelle étant représentée par celle qui regarde vers l’avant).<br />

Pour en revenir au soleil de la lance, on peut également considérer que la lance ellemême<br />

était représentée par une autre planète. Et comme <strong>les</strong> Scythes <strong>et</strong> <strong>les</strong> Romains<br />

symbolisaient leur dieu Mars par une lance plantée dans la Terre, peut-être la lance qui<br />

servait d’arme au soleil était-elle représentée par une planète Mars qui côtoie le soleil au<br />

moment où celui-ci traverse la Voie Lactée côté Sagittaire.<br />

Et parce que Mars donnera naissance, avec Rhéa Silvia, aux deux jumeaux Rémus <strong>et</strong><br />

Romulus, on peut faire jouer à Romulus un autre rôle que celui que lui a fait jouer Dumézil<br />

dans ses œuvres, lequel a vu en lui le héros représentatif de la première fonction (sousentendu<br />

: dans la structure tripartite mise en lumière par lui), elle-même, première<br />

fonction, se référant à la souverain<strong>et</strong>é, comparée à une seconde fonction qui se réfère à la<br />

guerre, <strong>et</strong> comparée à une troisième fonction qui se réfère aux activités de production <strong>et</strong><br />

aux richesses créées par el<strong>les</strong>.<br />

Ceci dit, si l’on place <strong>les</strong> jumeaux Rémus <strong>et</strong> Romulus dans une structure sabéenne<br />

plutôt que dans la structure tripartite mise en lumière par Dumézil ; à ce niveau du débat,<br />

<strong>les</strong> jumeaux Rémus <strong>et</strong> Romulus sont <strong>les</strong> deux Gémeaux - avec un Romulus qui fut le<br />

premier roi de Rome en ce sens que le Gémeau du Haut est la première figure astrale à<br />

recevoir le soleil dans sa sphère après que celui-ci a traversé la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux ; ce qui signifie que la Rome antique jouait le même rôle, dans la variante<br />

sabéenne associée à la fondation de c<strong>et</strong>te cité, que Jérusalem, Troie, Héliopolis, On ou<br />

Délos - à savoir représenter la station du planisphère cé<strong>les</strong>te où le soleil parvient à son<br />

zénith - lui-même, zénith, correspondant à un jour de l’année qui, au lieu d’être ici le<br />

Nouvel An, est associé au solstice d’été [a].<br />

[Note a : on notera néanmoins que le jour du solstice d’été correspondait, en gros, au jour<br />

du Nouvel An, dans le calendrier de l’Egypte ancienne]<br />

Quant à la Louve qui allaite <strong>les</strong> deux jumeaux, si Rémus <strong>et</strong> Romulus sont <strong>les</strong> deux<br />

Gémeaux, elle est alors représentée par la constellation du Lynx (elle qui se décline ici au<br />

féminin), un Lynx qui confie l’éducation <strong>des</strong> p<strong>et</strong>its à une Acca Laurentia qui est alors<br />

l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien.<br />

Quant à Rhéa Silvia qui conçut <strong>les</strong> deux jumeaux en compagnie du dieu Mars, on peut<br />

voir en elle l’étoile Capella du Cocher.<br />

185. Une géographie très spéciale, s’agissant de Rome / rôle <strong>et</strong> place<br />

de Rémus <strong>et</strong> de Romulus dans un pareil contexte<br />

Pour en revenir au dieu Quirinus, le mot quirinus connote l’idée de « lance» d’abord,<br />

l’idée de « citoyens qui s’agglomèrent» (sans doute autour de la lance) ensuite.<br />

On peut donc en déduire, si ces hommes-là sont <strong>des</strong> planètes, que cel<strong>les</strong>-ci<br />

s’agglomèrent autour d’un Quirinus qui est, au choix, le soleil ou la planète Mars.<br />

Nonobstant, quand nous lisons, dans <strong>les</strong> Fastes d’Ovide :<br />

2, 475 Le lendemain est libre, mais le surlendemain est consacré à Quirinus. Celui-ci<br />

porte ce nom (précédemment, il s'appelait Romulus), soit parce que, chez <strong>les</strong> anciens<br />

Sabins, la lance se disait curis, t que grâce à c<strong>et</strong>te arme ce dieu belliqueux put rejoindre<br />

<strong>les</strong> astres ; soit parce que <strong>les</strong> Quirites donnèrent leur nom à leur roi,<br />

2, 480 soit parce qu'il aurait réuni Cures au territoire <strong>des</strong> Romains. En eff<strong>et</strong>, lorsque le<br />

puissant dieu <strong>des</strong> armes [i.e. Mars] vit <strong>les</strong> nouveaux remparts <strong>et</strong> toutes <strong>les</strong> guerres<br />

remportées par le bras de Romulus, il dit :"Jupiter, la puissance romaine dispose de ses<br />

propres forces :elle n'a pas plus besoin <strong>des</strong> services de l'être né de mon sang.<br />

2, 485 Rends à un père son enfant : bien que mon autre fils ait disparu, pour moi, le<br />

survivant sera à la fois lui-même <strong>et</strong> Rémus.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Tu m'as dit toi-même : 'Tu auras un fils, un seul que tu enlèveras dans l'azur du ciel' ;<br />

que s'accomplisse la parole de Jupiter". Jupiter avait marqué son approbation : d'un signe<br />

de tête,<br />

2, 490 il fit trembler <strong>les</strong> deux pô<strong>les</strong> <strong>et</strong> Atlas sut combien pesant était le ciel. Il est un<br />

lieu, que <strong>les</strong> anciens ont appelé le Marais de la Chèvre : c'est là précisément, Romulus,<br />

que tu rendais la justice à tes suj<strong>et</strong>s. Le soleil disparaît, <strong>des</strong> nuages s'avancent, qui<br />

dissimulent le ciel, <strong>et</strong> une averse s'abat lourdement, avec <strong>des</strong> torrents d'eau.<br />

2, 495 Ici gronde le tonnerre ; là, <strong>des</strong> éclairs répétés déchirent l'éther ; sauve-qui-peut<br />

général ; le roi gagnait le ciel sur <strong>les</strong> chevaux de son père.<br />

<strong>les</strong> nouveaux remparts dressés autour de Rome sont représentés ici par <strong>les</strong> nuages de la<br />

Voie Lactée.<br />

Et quand, dans l’extrait ci-<strong>des</strong>sus, Mars (qui est ici la planète Mars) parle à Jupiter (qui<br />

est ici la planète Jupiter) nous sommes à une période de l’année durant laquelle <strong>les</strong> deux<br />

planètes stationnent dans la partie visible (car non couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong> deux<br />

Gémeaux.<br />

Quant au marais de la Chèvre, dans la mesure où c<strong>et</strong>te dernière est ici l’étoile Capella<br />

du Cocher (<strong>et</strong> non pas, comme on pourrait l’imaginer, la constellation du Capricorne), le<br />

marais lui-même renvoie à la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux.<br />

Et parce que le Gémeau du Haut (représenté ici par Romulus) a une partie de son<br />

corps dans la Voie Lactée <strong>et</strong> l’autre partie de son corps à l’extérieur, la première nommée<br />

incarne un Romulus qui stationne bel <strong>et</strong> bien dans le marais de la Chèvre.<br />

En ce lieu il rend la justice au service <strong>des</strong> planètes lorsque cel<strong>les</strong>-ci quittent la Voie<br />

Lactée côté Gémeaux, durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et quand Jupiter fait trembler <strong>les</strong> deux pô<strong>les</strong>, la planète du même nom stationne dans<br />

une Voie Lactée qui s’espace du pôle nord au pôle sud, Voie que la constellation d’Orion<br />

(que l’on suppose être représentée ici par le dieu Atlas) a de la peine à tenir sur ses<br />

épau<strong>les</strong>.<br />

Et à supposer que le ciel mentionné par Ovide désignait autre chose que la partie<br />

septentrionale de la Voie Lactée ; à supposer, en d’autres termes, qu’il désignait la partie<br />

du planisphère cé<strong>les</strong>te située au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’Ecliptique ; en ce cas, Orion, en<br />

stationnant juste au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te ligne-là, a bel <strong>et</strong> bien tout le ciel sur ses épau<strong>les</strong>,<br />

fardeau très lourd à supporter.<br />

On peut résumer le tout en disant que, dans la triade pré-capitoline qui nous occupe en<br />

ce moment, le grand dieu Jupiter y était représenté par la planète du même nom ; le dieu<br />

Mars y était représenté par la planète du même nom ; enfin, le dieu Quirinus y était<br />

représenté par le soleil (lui qui se confond avec un Romulus qui est lui-même le Gémeau<br />

du Haut, lorsqu’il quitte la Voie Lactée à la hauteur de l’étoile Mebsuta <strong>des</strong> Gémeaux).<br />

C’est le moment de rappeler que <strong>les</strong> deux héros Rémus <strong>et</strong> Romulus furent conçus par<br />

un dieu Mars qui s’accoupla pour l’occasion avec une Rhéa Silvia qui est, sur le plan<br />

sabéen, le même personnage que la Rhéa chère aux Grecs. En d’autres termes, la Rhéa<br />

romaine <strong>et</strong> la Rhéa grecque incarnaient toutes deux, vu la position <strong>des</strong> deux Gémeaux sur<br />

le planisphère cé<strong>les</strong>te, l’étoile Capella du Cocher.<br />

Quant au berger Faustulus, on peut voir en lui ce même Cocher.<br />

Mais supposons que l’étoile Capella était représentée par Acca Larentia.<br />

En ce cas, la mère <strong>des</strong> jumeaux était forcément, sous le nom de Rhéa Silvia, une autre<br />

étoile ou constellation.<br />

Quant à la louve à qui Acca Laurentia confiera <strong>les</strong> jumeaux, elle est représentée, vu son<br />

nom <strong>et</strong> son profil, par la constellation du Lynx.<br />

Sachant, à part cela, que le fleuve Tibre est, dans le roman sabéen, l’expression de la<br />

Voie Lactée, on peut en déduire que <strong>les</strong> deux Gémeaux Rémus <strong>et</strong> Romulus, en ayant une<br />

partie de leur corps dans la Voie Lactée, <strong>et</strong> l’autre partie à l’extérieur, sont représentés par<br />

leur partie extérieure quand eux-mêmes se rapprochent du fleuve Tibre, après avoir été<br />

abandonné (au fleuve) par leur mère biologique (ce qui prouve que Rhéa Silvia est, au<br />

choix, la planète Lune ou la planète Vénus - <strong>et</strong> non pas, comme indiqué tout à l’heure, une<br />

étoile ou une constellation).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

****<br />

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186. Zeus/Jupiter en tant que grand dieu de l’orage lançant la foudre, <strong>et</strong><br />

Zeus/Jupiter en tant que dieu de la lumière du ciel (son nom védique est<br />

dyau), n’étaient pas très exactement le même dieu<br />

Après ce détour dans la Rome <strong>des</strong> origines, revenons à notre exposé général.<br />

Plus haut dans c<strong>et</strong>te section, nous avons identifié Yahweh à Jupiter ou à Zeus, <strong>et</strong> en<br />

avons déduit que ce personnage fut d’abord un dieu qui, dans l’antique religion naturaliste,<br />

était sans doute un dieu de l’orage au vrai sens du terme (encore qu’il faille une certaine<br />

imagination pour voir dans une région désertique <strong>des</strong> orages qui ne soient pas<br />

uniquement <strong>des</strong> orages de sable), avant de devenir l’expression de la planète Jupiter – ce<br />

qui prouve que <strong>les</strong> ancêtres <strong>des</strong> Juifs actuels adoraient, à l’instar de leurs homologues<br />

grecs, égyptiens, mésopotamiens, romains, indiens de l’Inde, <strong>et</strong>c., une religion qui était<br />

alors sabéenne.<br />

[Note a : On notera que le premier auteur de l’ère moderne à avoir compris cela est un<br />

certain Char<strong>les</strong> François Dupuis]<br />

Reste à préciser que quand Zeus (dont le nom fait chorus avec un Dyau qui était luimême<br />

le dieu ciel au profil lumineux dans l’Inde védique) incarne la lumière, c<strong>et</strong>te lumièrelà,<br />

est celle du soleil, contrairement à une lumière qui est celle de la foudre ou de l’éclair<br />

quand le dieu lui-même se manifeste sous ses traits de grand dieu de l’orage.<br />

Même remarque à propos de Ju-Pitar (alias Jupiter) : quand ce dieu lance <strong>des</strong> éclairs<br />

ou <strong>des</strong> tonnerres, ce dieu-là est un grand dieu de l’orage qui n’a rien à voir avec le Jupiter<br />

qui incarne « le lumineux séjour».<br />

Doit-on en déduire que le dieu était représenté, à l’origine, par deux <strong>dieux</strong> différents ?<br />

En fait, on peut résoudre c<strong>et</strong>te contradiction en disant que la planète Jupiter stationne<br />

dans la Voie Lactée quand elle fait donner la foudre <strong>et</strong> le tonnerre ; <strong>et</strong> elle stationne à<br />

l’extérieur de c<strong>et</strong>te Voie (ici côté Gémeaux) quand elle incarne « le Lumineux Séjour».<br />

En d’autres termes, la divinité n’est pas sur le même mont ou sur la même montagne<br />

dans <strong>les</strong> deux cas.<br />

Ainsi, lorsque le « Zeus Tonnant » tonnait, précisément, du haut de son «chêne» ou de<br />

sa «falaise» (mots que l’on r<strong>et</strong>rouve dans le mot racine indo-européen perkhun), ce Zeuslà<br />

incarnait, en qualité de grand dieu de l’orage, une planète Jupiter qui stationne pour<br />

l’heure dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et ce même Zeus d’incarner la lumière diurne, au moment où la planète Jupiter quitte la<br />

Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

Maintenant, supposons que la planète Jupiter continue de stationner dans la Voie<br />

Lactée, <strong>et</strong> que, malgré cela, elle symbolise la lumière diurne à c<strong>et</strong> instant.<br />

Cela signifie alors que c<strong>et</strong>te lumière est produite par un soleil qui vient tout juste quitter<br />

la Voie Lactée côté Gémeaux, lui qui double à c<strong>et</strong> instant une planète Jupiter qui se tient,<br />

quant à elle, à l’orée de la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

187. Un r<strong>et</strong>our au Déluge primordial / le déluge n’était que l’un <strong>des</strong><br />

éléments cataclysmiques parmi d’autres, à en croire nombre de récits<br />

de la mythologie<br />

Ce constat nous perm<strong>et</strong> d’évoquer la question du Déluge.<br />

Ainsi, quand on lit, dans certains récits, que pareil événement (qui succéda à d’autres<br />

du même genre tels que la sécheresse ou l’orage) détruisit toute forme de vie sur terre en<br />

faisant monter <strong>les</strong> eaux jusqu’au somm<strong>et</strong> de telle ou telle montagne, nous sommes ici sur<br />

un planisphère cé<strong>les</strong>te où la race humaine est représentée par <strong>des</strong> planètes qui sont en<br />

train de perdre la vie durant leur passage à l’intérieur de la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux.<br />

Quant à Noé, en tant qu’expression d’un soleil qui n’a jamais renié sa foi en un dieu qui<br />

est ici la planète Jupiter, il aura la vie sauve. La preuve : le soleil, après avoir doublé la<br />

planète Jupiter dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ressortira indemne de c<strong>et</strong>te<br />

Voie en la quittant à la hauteur de l’étoile Mebusta <strong>des</strong> Gémeaux.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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La Voie Lactée, à c<strong>et</strong> endroit, symbolise Le Déluge Primordial en ce sens que, dans<br />

l’esprit de ceux qui, parmi nos ancêtres, se souciaient de sabéisme, toutes <strong>les</strong> planètes<br />

étaient censées mourir <strong>et</strong> renaître à c<strong>et</strong> endroit. (En l’occurrence, el<strong>les</strong> mouraient en<br />

pénétrant dans c<strong>et</strong>te Voie, puis renaissaient en quittant celle-ci).<br />

Maintenant, si l’on intègre le Déluge à un ensemble d’événements qui tous mirent en<br />

péril la race humaine <strong>et</strong> qui l’aurait effectivement anéantie sans le concours du dieu ami<br />

<strong>des</strong> hommes ; bref si l’on intègre le Déluge à un ensemble d’événements qui avaient pour<br />

nom : sécheresse, orage dévastateur, éruption de volcans déchaînés, nuée de cancrelats,<br />

<strong>et</strong> finalement tout ce qu’on voudra, à condition de supposer que ces événements-là<br />

précédèrent ce fameux Déluge que chaque peuple antique consigna dans ses anna<strong>les</strong> au<br />

motif qu’il anéantit quasi définitivement la race humaine ; si, partir de là, on identifie <strong>les</strong><br />

hommes <strong>et</strong> <strong>les</strong> femmes composant ladite race aux planètes mâ<strong>les</strong> <strong>et</strong> femel<strong>les</strong> du système<br />

solaire durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, cel<strong>les</strong>-ci connaissent<br />

alors - pour peu que l’on résume <strong>les</strong> événements susmentionnés en <strong>les</strong> ramenant à ces<br />

trois grands événements que sont la sécheresse, l’orage <strong>et</strong> le Déluge - dans <strong>les</strong><br />

circonstances suivantes :<br />

• el<strong>les</strong> connaissent la sécheresse lorsqu’el<strong>les</strong> stationnent à proximité de la constellation<br />

de l’Hydre, ce qui prouvent qu’el<strong>les</strong>-mêmes traversent le Lion, la Vierge ou la Balance<br />

à c<strong>et</strong> instant ;<br />

• el<strong>les</strong> connaissent <strong>les</strong> nuisances associées à l’orage lorsqu’el<strong>les</strong> traversent la Voie<br />

Lactée côté Scorpion Sagittaire ;<br />

• enfin el<strong>les</strong> connaissent le Déluge aux eff<strong>et</strong>s <strong>des</strong>tructeurs lorsqu’el<strong>les</strong> traversent la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

188. Dans l’épisode du Déluge, Yahvé, le Grand Dieu de la Bible, réunit<br />

en sa personne deux <strong>dieux</strong> qui s’appelaient Enlil <strong>et</strong> Ea dans l’antique<br />

Mésopotamie<br />

Nous avons vu plus haut que le dieu ami <strong>des</strong> hommes s’appelait Ea dans l’ancienne<br />

religion suméro-accadienne, lui qui s’opposa, au moment du Déluge, à un Enlil qui voulait<br />

anéantir définitivement la race humaine, <strong>et</strong> qui l’eût sans doute fait sans le concours d’un<br />

Ea qui sauva le Noé sumérien (son nom est Ziusudra) ou accadien (son nom est<br />

Utnapishtim) de la noyade.<br />

Mais là encore, si l’on part du principe que l’homme sauvé était, dans la variante<br />

sabéenne du récit, le soleil, on peut en déduire que celui-ci est monté, à l’intérieur de son<br />

arche, jusqu’au somm<strong>et</strong> du Mont Ararat, lorsqu’il arrive, durant son déplacement le long de<br />

la ligne de l’Ecliptique, dans la partie visible (car non couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong><br />

deux Gémeaux.<br />

Et s’il a pu être sauvé, c’est grâce un Ea qui, sous ses traits de dieu ami <strong>des</strong> hommes,<br />

protégea le meilleur d’entre eux contre <strong>les</strong> prétentions <strong>des</strong>tructrices d’Enlil.<br />

Dans la Bible, par comparaison, si Dieu est effectivement la contrepartie d’Ea, ce même<br />

Dieu joue également le rôle d’Enlil en déclenchant un Déluge dont la vocation est<br />

d’éliminer une race humaine qui s’est à ce point souillée ou corrompue, avec le temps,<br />

qu’elle en est venue à renier Dieu lui-même.<br />

Et si la Bible ne parle que du Déluge, <strong>les</strong> textes exhumés par <strong>les</strong> Assyriologues,<br />

évoquent, eux, d’autres événements tels que la sécheresse, ou l’orage. Et pour peu que<br />

l’on quitte <strong>les</strong> anna<strong>les</strong> sumériennes ou accadiennes pour cel<strong>les</strong>, plus récentes, <strong>des</strong><br />

Aztèques, on découvre alors que le Déluge d’eau prenait place parmi d’autres<br />

événements tels que le déluge de feu, <strong>les</strong> tremblements de terre <strong>et</strong> <strong>les</strong> ouragans, tous peu<br />

propices au développement de la vie sur terre - notamment pour la race humaine - <strong>et</strong> tous<br />

associés à un âge particulier de la vie du monde.<br />

Chacun de ces âges était corrélé à un soleil en particulier, on arrive à ce résultat que<br />

<strong>les</strong> hommes de ce temps connurent, au total, quatre âges du monde <strong>et</strong> quatre soleils<br />

concomitants, <strong>les</strong>quels hommes attendent désormais l’avènement du cinquième âge <strong>et</strong> de<br />

son partenaire obligé en la personne du cinquième soleil.<br />

Tout cela pour dire que <strong>les</strong> Aztèques avaient divisé le temps selon la position occupée<br />

par le soleil au sein <strong>des</strong> quatre secteurs de l’Ecliptique, ce temps durant lequel ce même<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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soleil, qui ressemble ici à un homme, va vivre <strong>les</strong> événements susmentionnés en<br />

stationnant tour à tour :<br />

• à la même hauteur, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, que le<br />

Dragon ou que l’Hydre (ce qui présuppose qu’il est brûlé vif à c<strong>et</strong> instant);<br />

• à la même hauteur, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, que le<br />

Scorpion (ce qui présuppose qu’il subit <strong>des</strong> tremblements de terre à c<strong>et</strong> instant);<br />

• à la même hauteur, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, que le<br />

Sagittaire (ce qui présuppose qu’il traverse <strong>des</strong> ouragans à c<strong>et</strong> instant);<br />

• enfin à la même hauteur, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique,<br />

que le Taureau <strong>et</strong> <strong>les</strong> deux Gémeaux (ce qui présuppose que le Déluge - i.e. ce<br />

fameux déluge dont tous <strong>les</strong> peup<strong>les</strong> antiques parlent dans leurs anna<strong>les</strong> - l’inonde<br />

d’eau, lui <strong>et</strong> <strong>les</strong> siens, à c<strong>et</strong> instant).<br />

Ceci dit, quand <strong>les</strong> Grecs de l’Antiquité nous parlent <strong>des</strong> quatre âges (age d’or, âge<br />

d’argent, âge de bronze <strong>et</strong> âge de fer), leur idéologie était la même, sous ce rapport, que<br />

celle <strong>des</strong> Aztèques, <strong>et</strong> la même aussi que celle <strong>des</strong> peup<strong>les</strong> qui, quelle que fût leur nom<br />

ou leur appellation (Sumériens, Accadiens, Babyloniens, Egyptiens, Romains, Etrusques,<br />

Celtes, Scandinaves, <strong>et</strong>c.) adoraient à l’époque une religion qui, en faisant droit au culte<br />

<strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> constellations, était sabéenne.<br />

189. Les aventures d’Enki <strong>et</strong> de son épouse Ninhursag en la cité<br />

royaume de Dilmun<br />

Pour en revenir au dieu suméro-accadien Ea, s’il joua un rôle éminent dans l’épisode du<br />

Déluge <strong>et</strong> dans celui <strong>des</strong> événements au contenu apocalyptique qui l’ont précédé, c’est<br />

surtout sous le nom sumérien d’Enki qu’il figure dans <strong>des</strong> récits qui tous appartenaient à la<br />

religion ou à la mythologie <strong>des</strong> anciens Sumériens.<br />

Ainsi le voit-on, dans l’un d’entre eux, coucher avec ses propres fil<strong>les</strong>, <strong>et</strong> notamment<br />

avec une cad<strong>et</strong>te (son nom est Uttu) dont il aura <strong>des</strong> plantes qui, sort peu enviab<strong>les</strong> pour<br />

el<strong>les</strong>, seront dévorées par ce même Enki, <strong>et</strong> ce devant <strong>les</strong> yeux éberlués de son épouse<br />

qui, voyant cela, décide alors de j<strong>et</strong>er son regard de mort sur lui (en réalité elle ne voudra<br />

plus le voir jusqu’au jour de sa mort - ce qui est quasiment la même chose), avant de se<br />

réconcilier finalement avec lui grâce à un renard qui a entre-temps contacté le grand dieu<br />

Enlil afin qu’il l’autorise à convaincre Ninhursag (car tel est le nom de l’épouse d’Enki) de<br />

pardonner à son époux, réconciliation qui débouchera sur la création d’une multitude de<br />

plantes qui toutes, à en croire la teneur du récit, naissent <strong>des</strong> différents organes du<br />

cadavre d’Enki - lequel cadavre semble représenter le centre de l’univers à c<strong>et</strong> instant.<br />

Si l’on part du principe, à partir de là, que <strong>les</strong> personnages sont ici <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations, on peut voir en Enki le Cocher, le Taureau ou Orion ; <strong>et</strong> l’on<br />

peut voir dans son épouse (son nom est Ninhursag - nom qui signifie, entre autres<br />

définitions, « la Dame de la Montagne Sainte ») l’étoile Capella du Cocher.<br />

En eff<strong>et</strong>, si la Montagne Sainte est, au choix, la Voie Lactée ou la Grande Ourse, la<br />

Dame d’une pareille montagne est alors l’étoile Capella du Cocher.<br />

Pour en revenir à la légende elle-même, elle débute lorsque Enki <strong>et</strong> son épouse quittent<br />

le pays de Sumer pour Dilmun, cité parfaitement pure, à telle enseigne qu’il n’y a chez elle<br />

ni corruption, ni maladie, ni rien qui fût capable de transformer ses habitants en créatures<br />

mortel<strong>les</strong>. Au contraire, ceux-ci ressemblent, vu leur pur<strong>et</strong>é immanente, à <strong>des</strong> créatures<br />

immortel<strong>les</strong>.<br />

Et la ville de se peupler <strong>et</strong> de se civiliser grâce à la montée <strong>des</strong> eaux (c<strong>et</strong>te source de<br />

vie) au sein de canaux qui, par le biais de c<strong>et</strong> apport, perm<strong>et</strong>tent aux habitants de Dilmun<br />

d’irriguer <strong>des</strong> terres qui ressemblaient jusque là à un désert ; une civilisation qui progresse<br />

aussi grâce à la création d’un port qui sera chargé de recevoir <strong>les</strong> bateaux <strong>et</strong> leurs<br />

précieuses cargaisons venus d’ailleurs, toutes choses qui enrichissent Dilmun <strong>et</strong> font, pour<br />

c<strong>et</strong>te raison même, le bonheur de l’épouse d’Enki.<br />

Bref, tandis que le dieu soleil Utu est en train de monter, dans le ciel, au zénith, <strong>les</strong><br />

eaux s’accumulent dans <strong>les</strong> bassins de Dilmum. Manière de dire que la cité, qui était un<br />

désert jusque là, connaît une période d’inondation. A ceci près que c<strong>et</strong>te eau-là, au lieu de<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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venir de la mer, est une eau douce <strong>et</strong> féconde. La preuve : <strong>les</strong> terres de Dilmun sont en<br />

train de prospérer grâce à elle.<br />

A partir de là, le récit nous apprend qu’Enki a <strong>des</strong> besoins sexuels assez considérab<strong>les</strong>,<br />

besoin qu’il satisfait avec sa femme ainsi qu’avec ses propres fil<strong>les</strong>, ainsi qu’en témoigne<br />

l’extrait suivant tiré du site intern<strong>et</strong> http://www-<strong>et</strong>csl.orient.ox.ac.uk/section1/tr111.htm.<br />

Les auteurs du site, qui s’expriment en anglais <strong>et</strong> se présentent sous le label suivant :<br />

The Oriental Institute, University of Oxford, ont choisi de m<strong>et</strong>tre sur intern<strong>et</strong> c<strong>et</strong>te somme<br />

monumentale qu’est The Electronic Text Corpus of Sumerian Literature).<br />

Dans la sous-section http://www-<strong>et</strong>csl.orient.ox.ac.uk/section1/tr111.htm<br />

du site susmentionné, nous lisons (la traduction française est de nous) :<br />

63-68 Tout seul le sage, vers Nintud, la mère du pays, Enki, le sage, vers Nintud, la<br />

mère du pays, creusa son phallus dans <strong>les</strong> digues, plongea son phallus dans <strong>les</strong> lits de<br />

roseaux. L’auguste prit son phallus à part [i.e. se masturba] <strong>et</strong> s'écria: "aucun homme ne<br />

me prend dans <strong>les</strong> marais."<br />

69-74 Enki s’écria : "par le souffle vivant du ciel je vous en conjure. Couchez-vous pour<br />

moi dans <strong>les</strong> marais, couchez-vous pour moi dans <strong>les</strong> marais, ce serait joyeux." Enki<br />

distribua sa semence pour Damgalnuna. Il versa la semence dans l'utérus de Ninhursag <strong>et</strong><br />

elle conçut la semence dans l'utérus, la semence d'Enki.<br />

75-87 Mais son mois à elle était un jour, ses deux mois à elle étaient deux jours, ses<br />

trois mois à elle étaient trois jours, ses quatre mois à elle étaient quatre jours, ses cinq<br />

mois à elle étaient cinq jours, ses six mois à elle étaient six jours, ses sept mois à elle<br />

étaient sept jours, ses huit mois à elle étaient huit jours, ses neuf mois à elle étaient neuf<br />

jours. Le mois de la femme, comme l’huile du genévrier, comme l'huile du genévrier,<br />

comme l'huile d'abondance, Nintud, la mère du pays, comme l'huile du genévrier, donna<br />

naissance à Ninsar.<br />

88-96 À son tour Ninsar partit pour la rive. Enki pouvait la voir là-haut depuis <strong>les</strong> marais,<br />

il pouvait la voir là-haut, il pouvait. Il dit à son ministre Isimud : "c<strong>et</strong>te jolie jeune fille ne<br />

peut-elle être embrassée ? C<strong>et</strong>te jolie Ninsar ne peut-elle être embrassée ? " Son ministre<br />

Isimud lui répondit : “c<strong>et</strong>te jolie jeune fille ne peut-elle être embrassée ? C<strong>et</strong>te jolie Ninsar<br />

ne peut-elle être embrassée ? " Mon maître naviguera, me laissera naviguer. Il naviguera,<br />

me laissera naviguer."<br />

97-107 D'abord il mit <strong>les</strong> pieds dans le bateau, puis il <strong>les</strong> mit sur la terre ferme. Il lui<br />

étreint la poitrine, l'embrassa, Enki versa sa semence dans l'utérus <strong>et</strong> elle conçut la<br />

semence dans l'utérus, la semence d'Enki. Son mois à elle était un jour, ses deux mois à<br />

elle étaient deux jours, ses trois mois à elle étaient trois jours, ses quatre mois à elle<br />

étaient quatre jours, ses cinq mois à elle étaient cinq jours, ses six mois à elle étaient six<br />

jours, ses sept mois à elle étaient sept jours, ses huit mois à elle étaient huit jours, ses<br />

neuf mois à elle étaient neuf jours. Le mois de la femme, comme l’huile du genévrier,<br />

comme l'huile du genévrier, comme l'huile d'abondance, Ninsar, comme l'huile du<br />

genévrier, donna naissance à Ninkura.<br />

108-116 À son tour Ninkura partit pour la rive….<br />

La suite du récit est la répétition du texte ci-<strong>des</strong>sus (à savoir qu’à chaque fois Enki<br />

effectue la même approche avant de coucher avec l’une de ses fil<strong>les</strong>), <strong>et</strong> ce jusqu’au<br />

moment il fréquente la dernière d’entre el<strong>les</strong>, à savoir la belle Uttu.<br />

Ce texte est néanmoins fort instructif dans la mesure où il nous apprend que <strong>les</strong> fil<strong>les</strong><br />

d’Enki partent pour une rive que l’on peut identifier, dans la variante sabéenne du récit, à<br />

la frontière extérieure du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Cela signifie que <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> d’Enki incarnent <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qui se situent entre la Voie<br />

Lactée <strong>et</strong> le bord extérieur du planisphère cé<strong>les</strong>te, en quoi el<strong>les</strong> devraient être <strong>les</strong> sept<br />

Pléia<strong>des</strong>.<br />

Quant à Enki, dans la mesure où il se tient dans ou à proximité <strong>des</strong> marais, <strong>et</strong> dans la<br />

mesure également où il se situe plus bas que ses fil<strong>les</strong>, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, il ne<br />

peut être, si ses fil<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>, que deux choses : Orion ou la Licorne.<br />

Et le fait que lui-même se masturbe perm<strong>et</strong> qu’on voie en lui une constellation d’Orion<br />

dont le phallus est représenté par <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> associées à son Baudrier.<br />

C’est donc lui, Orion/Enki qui poursuit <strong>les</strong> sept Pléia<strong>des</strong> avec le concours d’un Isimud<br />

représenté alors par l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Quant à Ninhursag, dans la mesure elle couche avec Enki après seulement que celui-ci<br />

se fut masturbé, au lieu d’être représentée par l’étoile Capella du Cocher, elle est<br />

représentée par l’étoile Sirius du Grand Chien.<br />

Quant à la Montagne Pure (ou Sainte) dont celle-ci est la Dame, elle est alors la Voie<br />

Lactée<br />

En résumé, on peut considérer que le Baudrier d’Orion se rend visible, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, avant l’étoile Sirius. Ce qui revient à dire qu’Enki s’est déjà masturbé<br />

lorsqu’il couche avec sa propre femme.<br />

Or c’est bel <strong>et</strong> bien le cas si lui-même est Orion (un Orion qui se masturbe lorsque le<br />

Baudrier à lui associé passe, au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, avant une étoile Sirius qui<br />

est ici, sous le nom de Ninhursag, l’épouse d’Enki).<br />

Quant à la belle Uttu à qui Enki offre <strong>des</strong> concombres, on peut considérer qu’elle se<br />

situe à la fois devant Orion <strong>et</strong> devant l’étoile Sirius.<br />

On peut même voir en elle, au choix, l’étoile Capella du Cocher ou l’étoile Bételgeuse<br />

d’Orion.<br />

D’après le récit, Uttu, après avoir couché avec son père, crée <strong>des</strong> plantes qui ont pour<br />

nom : l’arbre (tout court) , le miel, l’esparto (qui est un légume), l’herbe alfalfa, l’atutu,<br />

l’actaltal, .(?) <strong>et</strong> l’amharu.<br />

Quels que soient la nature, le goût <strong>et</strong> la couleur de ces plantes, le fait est qu’el<strong>les</strong><br />

représentent, dans une religion qui était alors sabéenne, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

Et parce que <strong>les</strong> plantes conçues par Uttu vont être dévorées par Enki, on peut en<br />

déduire que cel<strong>les</strong>-ci sont <strong>les</strong> sept Pléia<strong>des</strong>.<br />

Quant à Uttu, ou bien elle est l’une d’entre el<strong>les</strong>, ou bien elle incarne une étoile située à<br />

proximité.<br />

Et si <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> même d’Enki étaient <strong>les</strong> sept Pléia<strong>des</strong>, <strong>les</strong> plantes conçues par Uttu<br />

étaient alors autre chose. Quant au père <strong>des</strong> sept Pléia<strong>des</strong>, il ne peut être, dans ces<br />

conditions, que trois constellations possib<strong>les</strong> : le Taureau, Orion ou la Licorne.<br />

A part cela, nous avons vu plus haut que Ninhursag est si fâchée avec son époux<br />

qu’elle décide (ainsi du moins peut-on voir <strong>les</strong> choses) de le m<strong>et</strong>tre à mort.<br />

Manière de dire qu’Enki incarne une constellation qui est en train de quitter le<br />

planisphère à l’occident, ce qui n’est pas le cas de son épouse.<br />

Quant au renard, en voyant qu’Enki est mis à mort par son épouse, il se rend auprès<br />

d’un Enlil qui était à c<strong>et</strong>te époque le grand dieu du panthéon sumérien, afin qu’il l’autorise,<br />

lui, renard, à intercéder auprès de Ninhursag en faveur d’Enki.<br />

Qui est ce renard dans la variante sabéenne du récit ?<br />

A c<strong>et</strong> égard, de deux choses l’une : ou bien il est la constellation appelée Renard, <strong>et</strong><br />

Ninhursag <strong>et</strong> Enki sont autre chose que ce que nous avons dit ; ou bien il est une étoile ou<br />

une constellation qui se situe à proximité immédiate d’Orion <strong>et</strong> de Sirius.<br />

Mais qui que soit le renard, en termes sabéens, le fait est qu’en parlant à Ninhursag, il<br />

réussit à la convaincre de revenir sur sa décision, ce qu’elle fait en acceptant de coucher à<br />

nouveau avec son époux, union dont naîtront - comme nous le savons maintenant -<br />

plusieurs <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> plusieurs déesses, tous symbolisant tel ou tel élément de la nature.<br />

Sachant cela, <strong>et</strong> sachant également que le renard se rend auprès d’Enlil, on pourrait<br />

voir dans ce dernier l’expression d’Hercule si le renard lui-même était la constellation<br />

appelée Renard.<br />

Mais en ce cas aussi, Ninhursag ne peut pas être l’étoile Sirius, ni non plus l’étoile<br />

Capella du Cocher, <strong>et</strong> encore moins une étoile ou une constellation qui se situe à<br />

proximité du Taureau, d’Orion ou de la Licorne.<br />

En revanche, si Enlil est le Cocher, on peut voir dans le renard la constellation du Lynx.<br />

Et si le renard est le Lynx, <strong>les</strong> deux drapeaux qu’Enlil lui offre en récompense pour son<br />

information, ces deux drapeaux sont <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Quant à Ninhursag, elle est alors l’étoile Capella du Cocher.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, si Ninhursag est, comme son nom l’indique, « la Dame de la Montagne<br />

Sainte », ce n’est pas en vertu du fait que son époux est le Cocher, ou le Taureau, ou<br />

encore Orion, mais bien parce la Montagne Sainte dont elle est la Dame, est représentée,<br />

au choix, par la Grande Ourse ou la Voie Lactée.<br />

En fait, si Ninhursag est l’étoile Sirius, la Montagne Sainte est alors la Voie Lactée. En<br />

revanche, si elle-même se situe de l’autre côté de c<strong>et</strong>te Voie, la montagne sainte<br />

représente, au choix, la Grande Ourse ou la Voie Lactée.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

265


Pour l’heure une chose est sûre : dans la mesure où, grâce au renard, Ninhursag s’est<br />

réconciliée avec son époux, elle le prend sur ses genoux <strong>et</strong> fait à nouveau l’amour avec<br />

lui, ainsi qu’en témoigne l’extrait suivant tiré du site susmentionné :<br />

254-263 ( Ninhursaja demanda : ) "Mon frère, quelle partie de toi te fais-mal ?" "Le<br />

somm<strong>et</strong> de mon crâne (ugu-dili) me fait mal." [De c<strong>et</strong>te partie] elle donna naissance à Abu.<br />

"Mon frère, quelle partie de toi te fait mal ?" Les bouc<strong>les</strong> de mes cheveux (siki) me font<br />

mal." [De c<strong>et</strong>te partie] elle donna naissance à Ninsikila. "Mon frère, quelle partie de toi te<br />

fait mal ?" "Mon nez (giri) me fait mal." [De c<strong>et</strong>te partie] elle donna naissance à Ningiriudu.<br />

"Mon frère, quelle partie de toi te fait mal ?" "Ma bouche (ka) me fait mal ." [De c<strong>et</strong>te partie]<br />

elle donna naissance à Ninkasi.<br />

264-271"Mon frère, quelle partie de toi te fais-mal ?" "Ma gorge (zi) me fait mal." [De<br />

c<strong>et</strong>te partie] elle donna naissance à Nazi. "Mon frère, quelle partie de toi te fait mal ?" Mon<br />

bras (a) me fait mal." [De c<strong>et</strong>te partie] elle donna naissance à Azimua. "Mon frère, quelle<br />

partie de toi te fait mal ?" "Mes côtes (ti) me font mal." [De c<strong>et</strong>te partie] elle donna<br />

naissance à Ninti. "Mon frère, quelle partie de toi te fait mal?" "Mes côtes extérieures (zag)<br />

me font mal ." [De c<strong>et</strong>te partie,] elle donna naissance à Ensag.<br />

272-280 ( Elle dit :) "Pour <strong>les</strong> p<strong>et</strong>its à qui j'ai donné naissance, puissent <strong>les</strong><br />

récompenses ne pas manquer. Ab-u deviendra roi <strong>des</strong> herbes [prairies], Ninsikila<br />

deviendra seigneur de Magan, Ningiriudu épousera Ninazu, Ninkasi sera celui qui satisfait<br />

le coeur, Nazi épousera Nindara, Azimua épousera Ninjiczida, Ninti deviendra la dame du<br />

mois, <strong>et</strong> Ensag deviendra le seigneur de Dilmun."<br />

Si la plupart <strong>des</strong> personnages mentionnés ci-<strong>des</strong>sus sont masculins, deux au moins<br />

sont féminins, à savoir : Azimua (qui est l’épouse d’un Ningishzida en qui nous avons vu la<br />

constellation de l’Hydre), <strong>et</strong> Ninti, la dame du mois.<br />

Et maintenant que nous savons qu’Enki a conçu toute une série d’étoi<strong>les</strong> ou de<br />

constellations en couchant avec son épouse ou avec ses propres fil<strong>les</strong>, la question est de<br />

savoir quelle constellation, du Capricorne, du Taureau, d’Orion, ou de la Licorne, lui-même<br />

représente.<br />

Attendu, en réponse, qu’Enki manifeste une sexualité débordante qui le fait ressembler<br />

à un taureau, on peut voir en lui la constellation du Taureau.<br />

Ceci est d’autant plus vrai si ses propres fil<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> sept Pléia<strong>des</strong>.<br />

Pour autant, Orion, avec son Baudrier qui représente alors le phallus du dieu, peut<br />

également représenter Enki.<br />

Maintenant, supposons que le renard qui intervient auprès du grand dieu Enlil afin de<br />

soulager le sort d’un Enki qui a été condamné à mort par son épouse Ninhursag, était la<br />

constellation du Renard.<br />

En ce cas, Enlil est la constellation nommée Hercule.<br />

Quant à Enki, on peut voir en lui, à l’instar de son équivalent accadien Ea, la<br />

constellation du Capricorne.<br />

Et si Enki est le Capricorne, Ninhursag, son épouse, à supposer que le renard qui<br />

l’interpelle est la constellation du Renard, est alors représentée par l’étoile Véga de la<br />

Lyre.<br />

190. Le renard tel qu’il figure dans <strong>les</strong> aventures d’Enki <strong>et</strong> de Ninhursag<br />

n’avait rien à voir avec la constellation nommée Renard / l’étoile ou<br />

planète Nibiru (variante Nibru)<br />

Tout cela serait cousu de fil blanc si le renard était effectivement la constellation du<br />

Renard. Or ce n’est pas le cas si l’animal en question était représenté par le dieu Ira en<br />

personne, comme en témoigne l’extrait mentionné ci-après, lui-même étant tiré de l’article<br />

d’André Florisonne intitulé Astres <strong>et</strong> constellations <strong>des</strong> Babyloniens :<br />

L’astre qui est placé à côté du çaru du Chariot: l’astre Renard, dieu Ira, le fort <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>.<br />

(16) L’astre qui est placé au début du plancher de l’astre Chariot: la divine Brebis<br />

(SHURIM), déesse Aa. (17) L’astre Joug-solidement-fixé, dieu Anu, le grand <strong>des</strong> cieux.<br />

(18) L’astre Chariot-du-Ciel, déesse Dam-Ki-An.na. (19) L’astre qui est placé sur son<br />

thurru, l’astre Ibiia-E-Mah, fils aîné du dieu Anu. (20) L’astre Dieux-Debout de E-kur. (21)<br />

L’astre Dieux-Assis de E-kur.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Ce renard-là étant situé à proximité d’un Chariot qui est la Grande Ourse, on est bien<br />

obligé de revoir toute notre analyse.<br />

D’après l’article d’André Florisonne, <strong>les</strong> choses se présentent de la manière suivante :<br />

en sumérien, le Chariot se dit Mar-Gid.da <strong>et</strong> désigne la constellation de la Grande<br />

Ourse.<br />

C<strong>et</strong>te Grande Ourse, à partir de là, se détaille de la manière suivante (nous<br />

reproduisons ici le texte de Florisoone quasiment mot pour mot) :<br />

• « Shurim, la Brebis, au commencement du plancher (qaqqar) », correspond à l’étoile<br />

alpha de la Grande Ourse<br />

• « <strong>les</strong> [x] étoi<strong>les</strong> du " front " » correspondent aux étoi<strong>les</strong> gamma <strong>et</strong> béta de la Grande<br />

Ourse<br />

• « <strong>les</strong> 3 le long du timon » correspondent aux étoi<strong>les</strong> epsilon, dzéta <strong>et</strong> éta de la Grande<br />

Ourse<br />

• « le commencement du timon » correspond à l’étoile delta de la Grande Ourse<br />

• enfin, «le çarru <strong>et</strong> Ka.a, le Renard, qui est à côté » correspondent aux étoi<strong>les</strong> dzéta <strong>et</strong><br />

g [gamma ?]de la Grande Ourse<br />

On peut résumer c<strong>et</strong>te affaire en disant que le renard renvoie probablement à l’étoile<br />

Phécda de la Grande Ourse (appelée également Phad par le logiciel MyStars!), elle-même<br />

se situant à côté d’une étoile dzéta qui est l’étoile Mizar de la Grande Ourse.<br />

Seulement voilà, si le renard est c<strong>et</strong>te étoile, on ne voit pas qui peuvent bien être Enlil<br />

<strong>et</strong> Ninhursag, en termes sabéens.<br />

Et cependant, une information peut peut-être nous aider faire la lumière sur ces<br />

personnages, laquelle se découvre aux vers 235 à 246 du récit que nous sommes en<br />

train d’étudier.<br />

Voici ces vers :<br />

235-246 (Le renard dit à Ninhursaja :) "je suis allé à Nibru, mais Enlil ...., je suis allé à<br />

Urim, mais Nanna ....... je suis allé à Larsa, mais Utu ....... je suis allé à Unug, mais Inana<br />

....... je cherche un refuge auprès de celui qui est ......."<br />

On r<strong>et</strong>rouve c<strong>et</strong>te station de Nibru (lu également Nibiru), entre autre, sous la plume de<br />

Michael S. Heiser, qui s’exprime en ces termes dans le ficher PDF tiré du site intern<strong>et</strong><br />

http://www.michaelsheiser.com/nibiru.pdf, ou dans le site lui-même [a]:<br />

[Notea:cf.http://209.85.135.104/search?q=cache:1onN8AarlsJ:www.michaelsheiser.com/nibiru.pdf+nibiru+jupiter&hl=fr&ct=clnk&cd=3&gl=fr)<br />

]<br />

Occurrence Sumero-Akkadian Transliteration Meaning English Translation<br />

Source<br />

1 Enuma Elish Tabl<strong>et</strong> V, line 6<br />

“He [Marduk in context] s<strong>et</strong> fast the position of Nibiru to fix their [the stars] bounds”<br />

[Horowitz, 115,161]<br />

2 Enuma Elish, Tabl<strong>et</strong> VII, line 124<br />

“l<strong>et</strong> Nibiru be the holder of the crossing place of the heaven and of the earth” [Horowitz,<br />

p.115];<br />

3 Enuma Elish, Tabl<strong>et</strong> VII, line 126, 130-131<br />

130-131 do not contain the name Nibiru, but elaborate on 126.<br />

“Nibiru is his [marduk’s in context] star, which he made appear in the heavens . . . [130-<br />

131]<br />

The stars of heaven, l<strong>et</strong> him [Nibiru] s<strong>et</strong> their course; l<strong>et</strong> him shepherd all the gods like<br />

sheep.” [Horowitz, p. 115];<br />

4 Astrolabe B, the Star catalogue (known as “KAV 218B ii, lines 29-32)<br />

“the red star which stands in the south after the gods of the night [the stars] have been<br />

finished, dividing the sky in half, this star is Nibiru, (i.e., Marduk).” [Mul.Apin ]<br />

5 Mul.Apin I.i:36-38<br />

“When the stars of Enlil have been finished, one big star – although its light is dim [terne]–<br />

divi<strong>des</strong> the sky in half and stands there: that is, the star of Marduk, Nibiru, Jupiter; it keeps<br />

changing its position and crosses the sky.”<br />

…<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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14 Tabl<strong>et</strong>s K.6174:9’ and K.12769:6’ Both have the phrase:<br />

“If Mercury divi<strong>des</strong> the sky and stands there, [it’s name] is Nibiru.” [Mul.Apin]<br />

D’après ce texte, on peut voir dans le démiurge de l’univers (son nom est Mardouk) une<br />

sorte de dieu abstrait qui se manifeste sous la forme d’une étoile ou d’une planète<br />

(laquelle est ici, vu sa couleur rouge pâle, la planète Jupiter).<br />

Ceci dit, on peut également considérer que Mardouk était lui-même une planète ou une<br />

étoile.<br />

Et si, dans l’Enuma Elish, il conçoit l’univers avec le corps cadavérique d’une démone<br />

(son nom est Tiamat) qu’il vient de tuer, dans <strong>les</strong> textes cités par Heiser il a lui-même<br />

pour attribut une étoile ou une planète (Jupiter, Mercure) qui, une fois <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la nuit<br />

effacées par la lumière du soleil, coupe <strong>les</strong> cieux en deux parties.<br />

Par ailleurs c<strong>et</strong>te même étoile (à supposer qu’il s’agisse d’une étoile) fait frontière entre<br />

<strong>les</strong> cieux <strong>et</strong> la terre (étant entendu que c’est là le lieu à la fois d’intersection <strong>et</strong> de jonction<br />

<strong>des</strong> cieux <strong>et</strong> de la terre, ce qui présuppose que l’étoile concernée stationne sur la ligne<br />

même de l’horizon au moment indiqué, <strong>et</strong> ce contrairement à une situation qui la voyait<br />

couper naguère <strong>les</strong> cieux en deux parties éga<strong>les</strong>, ce qui prouve qu’elle-même stationnait<br />

alors à la verticale du ciel (soit à une altitude de 90 degrés, elle-même correspondant au<br />

zénith absolu).<br />

On verra tout à l’heure quelle est l’étoile, ou l’une <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>, qui est capable de<br />

répondre à ces deux critères.<br />

Pour l’instant, notons ce qu’avaient à dire <strong>les</strong> savants du XIX e siècle, à propos de<br />

Nibiru, savants représentés ici par un Alfred Loisy qui s’exprimait de la manière suivante,<br />

dans un article publié dans la Revue d’histoire <strong>et</strong> de littérature religieuse (année <strong>et</strong> tome<br />

6 ; libraire Alphonse Picard, Paris 1906) <strong>et</strong> qui était intitulé : Les mythes babyloniens <strong>et</strong> la<br />

Genèse, au chap.V : L’épilogue du poème de la Création ; p. 321 <strong>et</strong> ss. (cf. BNF Gallica<br />

fichier N0036444 tiff 1-585] :<br />

… La litanie se terminait par l’explication du nom de Nibiru, qui est celui de la planète<br />

Jupiter, <strong>et</strong> l’un <strong>des</strong> noms de Marduk.<br />

« ... Astre qui brille au ciel,<br />

Qu’il saisisse la nuque [1]<br />

Parce qu’il a, sans faiblir, traversé l’intérieur de Tiamat,<br />

Que son nom soit Nibiru [2], le vainqueur de (Tiamat ?);<br />

Qu’il règle la marche <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>des</strong> cieux;<br />

Qu’il paisse comme un troupeau tous <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> ensemble.<br />

On se rappelle ce qui a été dit plus haut [3] de la planète Jupiter; celle-ci gouverne <strong>les</strong><br />

<strong>dieux</strong> en tant qu’ils habitent dans <strong>les</strong> astres. Ce sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> qui sont comparées à un<br />

troupeau, où <strong>les</strong> planètes figurent <strong>les</strong> brebis errantes. Voici la conclusion, très importante<br />

pour ce qui concerne <strong>les</strong> rapports permanents du dieu créateur <strong>et</strong> du chaos :<br />

« Qu’il dompte Tiamat, qu’il resserre <strong>et</strong> opprime sa vie, Pour l’avenir de l’humanité, la<br />

longue suite <strong>des</strong> temps ! »<br />

Après que Marduk lui a percé le coeur <strong>et</strong> fendu la tête, qu’il l’a coupée en deux, qu’une<br />

moitié de son cadavre est devenue le firmament, <strong>et</strong> l’autre moitié la terre, Tiamat vit<br />

encore <strong>et</strong> elle est redoutable; Marduk seul peut la contenir, l’empêcher de dévorer <strong>les</strong><br />

hommes <strong>et</strong> de bouleverser le monde. Le trait est fort curieux, <strong>et</strong>, nonobstant la<br />

contradiction apparente où il paraît être à l’égard du récit, il s’explique aisément par le fait<br />

que Tiamat est la mer, que la mer subsiste toujours, qu’elle est toujours menaçante, que la<br />

puissance du dieu créateur est toujours indispensable pour modérer ses fureurs, que <strong>les</strong><br />

phénomènes naturels qui ont fait supposer que le monde était sorti de l’eau ne cessent<br />

pas de se renouveler, <strong>et</strong> que Marduk ne cesse pas de tirer le monde du chaos en<br />

triomphant de Tiamat. Marduk, bien qu’il préside le conseil <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> qu’il soit le maître<br />

du <strong>des</strong>tin, n’a perdu son caractère primitif de dieu solaire, qui fait de lui le dieu du jour <strong>et</strong> le<br />

dieu du printemps. Chaque matin, Marduk apporte la lumière au monde, triomphe de la<br />

nuit, dissipe le chaos ténébreux; au printemps, c’est lui qui chasse l’hiver avec ses<br />

brumes, ses pluies <strong>et</strong> ses tempêtes, qui ramène la vie sur la terre; il sort en vainqueur de<br />

l’océan, il traverse Tiamat. Pour un peuple voisin de la mer, la terre semble sortir <strong>des</strong> flots,<br />

<strong>et</strong> au-<strong>des</strong>sus du firmament, l’imagination populaire conçoit encore un autre océan, le<br />

réservoir de la pluie. Dans la nuit, <strong>et</strong> par un temps sombre, dans <strong>les</strong> bourrasques de<br />

l’hiver, tout cela paraît se confondre en un chaos fait d’espace indéfini, d’eau <strong>et</strong> de<br />

ténèbres. Vienne Marduk, le soleil matinal, ses premiers rayons séparent la masse<br />

chaotique en deux parties, le ciel <strong>et</strong> la terre, <strong>et</strong> il marque <strong>les</strong> limites du firmament, de<br />

l’océan, de la surface terrestre ; il semble introduire dans le monde le mouvement régulier<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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de la vie, il éveille la nature. En racontant ce qu’il fait chaque jour, on est obligé déjà<br />

d’employer <strong>des</strong> termes généraux. Marduk fait sortir le monde <strong>des</strong> ténèbres, Marduk<br />

traverse l’océan, Marduk triomphe du chaos <strong>et</strong> il le divise, il introduit l’ordre dans l’univers;<br />

au printemps, il ramène la vie sur la terre. On peut m<strong>et</strong>tre aussi <strong>les</strong> verbes au passé : alors<br />

on a dans ses gran<strong>des</strong> lignes le poème de la création. Il suffit de concevoir comme réel<strong>les</strong><br />

<strong>les</strong> métaphores que nous venons d’énoncer, <strong>et</strong> qui n’étaient pas <strong>des</strong> métaphores pour <strong>les</strong><br />

anciens Chaldéens, mais <strong>les</strong> actions visib<strong>les</strong> de puissances surnâturel<strong>les</strong> ; il suffit de<br />

personnifier le chaos, aussi bien que le soleil <strong>et</strong> son action : la succession du jour à la nuit,<br />

du printemps à l’hiver, devient une lutte épique, <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te lutte, qui a lieu au commencement<br />

de chaque jour <strong>et</strong> de chaque année, se déroule tout naturellement au matin <strong>des</strong> temps, à<br />

l’origine <strong>des</strong> choses, pour signifier l’inauguration de l’univers. …<br />

Notes<br />

1. Allusion probable à quelque mythe astral.<br />

2. Jeu de mots sur le nom de Nibiru <strong>et</strong> le verbe <strong>et</strong>ebbiru « il a traversé », Nibiru étant<br />

rattaché à la même racine, eberu, « passer ». JENSEN, Kosmologie, 128, pense que<br />

Nibiru signifie en eff<strong>et</strong> « passage » ou « bac », <strong>et</strong> que ce nom a été donné à l’astre d’après<br />

certaines apparences de son cours.<br />

3. p. 197.<br />

D’après ce texte d’Alfred Loisy, Mardouk était donc le soleil (lui-même ayant ici pour<br />

attribut la planète Jupiter ou la planète Mercure), un soleil qui se manifeste, dans le texte<br />

susmentionné, à ces moments cruciaux que sont - durant la journée de 24 heures - le<br />

matin, <strong>et</strong> que sont - durant l’année - l’équinoxe de printemps (époque à laquelle était fêté<br />

le Nouvel An en Babylonie ainsi qu’en de nombreuses autres contrées de la Terre).<br />

Ce soleil devient jupitérien (si l’on ose ainsi parler) au moment de fréquenter la Voie<br />

Lactée. Et il devient tel en se nourrissant de l’énergie provenant d’une étoile qui est ici,<br />

sous le nom de Nibiru, la planète Jupiter.<br />

Armé d’une pareille énergie, le dieu a pu ainsi tuer une démone Tiamat qui était la Voie<br />

Lactée, chose qu’il accomplit en quittant le Taureau pour <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Maintenant, supposons que Mardouk était lui-même la planète Jupiter.<br />

En ce cas, il capte l’énergie transmise par une étoile qui, sous le nom de Nibru (ou<br />

Nibiru), ou bien se situe dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ou bien se situe sur<br />

ses confins.<br />

En fait, le texte de Loisy contient l’information selon laquelle la planète Jupiter a déjà<br />

dépassé la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

En eff<strong>et</strong>, quand l’étoile s’appelle Nibiru, Mardouk a déjà vaincu Tiamat. Et comme celleci<br />

désigne la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, cela signifie que la planète Jupiter<br />

stationne, à c<strong>et</strong> instant, dans le Cancer ou dans le Lion.<br />

Supposons, à partir de là, que notre planète stationne près de l’étoile Zosma du Lion.<br />

Dans la mesure où c<strong>et</strong>te étoile stationnait (si l’on regarde <strong>les</strong> informations fournies par<br />

le logiciel MyStars! à la date du 13 novembre de l’année 1046 BC à 5h 30 du matin) à une<br />

altitude de 85 degrés <strong>et</strong> <strong>des</strong> poussières sur un maximum de 90 degrés (lequel correspond<br />

au zénith absolu), on peut voir en elle l’étoile Nibiru.<br />

Et c<strong>et</strong>te même étoile Zosma de séparer <strong>les</strong> cieux <strong>et</strong> la terre lorsqu’elle stationnait,<br />

toujours à 5 h30 du matin, le long de la ligne de l’horizon, chose observée à la date du 21<br />

juill<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te même année 1046 BC.<br />

Et comme la planète Jupiter, à c<strong>et</strong>te date-là, se tient, sur la ligne de l’Ecliptique, à la<br />

même hauteur que Zosma, on peut déduire que Mardouk (qui est c<strong>et</strong>te planète) a, à c<strong>et</strong><br />

instant, pour étoile attribut, une Nibiru qui est l’étoile Zosma.<br />

<strong>Quand</strong> au renard qui alla un jour à Nibru, on peut voir en lui l’étoile Phad de la Grande<br />

Ourse lorsque celle-ci stationne sur une ligne du Mundus qui est fréquentée, au même<br />

instant, par l’étoile Zosma.<br />

Ce même renard se rendant, dans <strong>les</strong> aventures d’Enki <strong>et</strong> de Ninhursag, également<br />

vers Enlil <strong>et</strong> Ninhursag, on peut en déduire, si Enlil était la même chose que Mardouk, que<br />

le premier nommé est dans la peau d’une planète Jupiter qui stationne encore dans la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux lorsque Enlil était perçu (sous-entendu : par <strong>des</strong><br />

prêtres sumériens qui vécurent au II e millénaire avant JC <strong>et</strong> qui regardaient à c<strong>et</strong>te époque<br />

le ciel durant la nuit ou au p<strong>et</strong>it matin) comme le dieu qui, sous ses traits de dieu air ou de<br />

dieu atmosphère, était le maître de l’univers, comparée à c<strong>et</strong>te même planète Jupiter<br />

lorsque celle-ci se tient désormais (toujours sous le nom d’Enlil) près de l’étoile Zosma du<br />

Lion, perm<strong>et</strong>tant ainsi au Renard de s’adresser à elle afin de lui demander l’autorisation<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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d’intercéder auprès de Ninhursag, l’épouse d’Enki, dans l’espoir que celle-ci revienne à de<br />

meilleurs sentiments à l’égard de c<strong>et</strong> époux sur qui elle a j<strong>et</strong>é son regard de mort.<br />

Supposons, à partir de là, que le récit <strong>des</strong> aventures d’Enki <strong>et</strong> de son épouse se référait<br />

à c<strong>et</strong>te fameuse année 1046 BC.<br />

En ce cas, <strong>les</strong> données tirées du logiciel MyStars! montrent une agglomération <strong>des</strong><br />

planètes Vénus, Jupiter, Neptune, Pluton, Mercure, Soleil <strong>et</strong> Mars dans ou à proximité du<br />

Lion. Et comme Neptune, qui stationnait au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon va passer au<strong>des</strong>sus,<br />

on peut identifier Enki à c<strong>et</strong>te planète (si bien sûr nos ancêtres disposaient <strong>des</strong><br />

instruments nécessaires pour la voir dans le ciel), comparé à une Ninhursag qui était alors<br />

la planète Vénus, elle-même stationnant, non seulement au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, mais également au-<strong>des</strong>sous d’une Grande Ourse qui lui servait de Montagne<br />

Sainte ou de Montagne Pure à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et parce qu’Enki va créer, avec son cadavre fécondé par une Ninhursag qui s’est<br />

réconciliée avec lui au pays d’Outre Tombe, quantité de <strong>dieux</strong> plantes ou de déesses<br />

plantes, cel<strong>les</strong>-ci sont représentées par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> qui se lèvent à l’orient en même temps<br />

que la planète Neptune (étoi<strong>les</strong> qui se situent el<strong>les</strong>-mêmes à proximité du Lion).<br />

Et quand, dans une séquence précédente, Enki couche avec ses propres fil<strong>les</strong>, <strong>et</strong><br />

notamment avec la belle Uttu à qui il apporte <strong>des</strong> concombres dans sa maison pour mieux<br />

la séduire, on peut voir dans ces fil<strong>les</strong>-là, non point tant <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>, comme nous l’avions<br />

cru, que la Lune chaque fois que celle-ci double la planète Neptune durant son<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique (un dépassement qui aura lieu six fois de<br />

suite si l’on présuppose qu’Enki couchera avec six de ses fil<strong>les</strong> avant de coucher avec la<br />

belle Uttu).<br />

Quant à c<strong>et</strong>te dernière, au lieu d’être la Lune, elle est la planète Vénus, elle qui se fait<br />

séduire par <strong>des</strong> concombres qui sont ici <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse (ce qui<br />

présuppose que <strong>les</strong> planètes Vénus <strong>et</strong> Neptune stationnent toutes deux dans la<br />

constellation du Lion à c<strong>et</strong> instant).<br />

Et parce que Vénus s’appelle, de son nom poétique, Ninhursag, notre Enki s’assied sur<br />

ses genoux au moment de concevoir <strong>les</strong> plantes qui sortiront de son corps cadavérique,<br />

ce qui prouve que la planète Neptune stationne encore au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon.<br />

****<br />

Et maintenant que nous en avons terminé avec l’interprétation sabéenne du récit <strong>des</strong><br />

aventures d’Enki <strong>et</strong> de son épouse Ninhursag, supposons que le dieu Ea (variante Héa)<br />

était lui aussi, comme Enki, la planète Neptune.<br />

En ce cas, quand on donne au dieu le Capricorne pour animal attribut, cela signifie que<br />

la planète en question est immobilisée, durant un certain temps, à l’intérieur de c<strong>et</strong>te<br />

constellation.<br />

Mais supposons maintenant que nos ancêtres ne voyaient pas la planète Neptune dans<br />

le ciel.<br />

En ce cas, Ea était alors représenté par une autre planète (qui est en l’occurrence la<br />

planète Mercure).<br />

****<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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191. En Egypte, l’époux mort avec qui couchait la déesse, s’appelait<br />

Osiris au lieu de s’appeler Enki / la création de l’univers telle qu’elle<br />

était perçue par <strong>les</strong> prêtres d’Héliopolis<br />

Au chapitre précédent, nous avons vu que le dieu sumérien Enki produit, à partir de son<br />

cadavre, toute une série de plantes, après que son épouse l’eut pris sur ses genoux<br />

histoire de faire l’amour avec lui.<br />

Et nous avons vu aussi que Ninhursag est une planète Vénus qui stationne, dans le<br />

Lion, à proximité d’une planète Neptune qui était probablement représentée par Enki (à<br />

supposer que nos ancêtres - qui sont ici <strong>des</strong> Sumériens - disposaient <strong>des</strong> instruments<br />

nécessaires pour la voir), un Enki qui s’appelait, en accadien, Ea - lequel Ea, en étant le<br />

maître <strong>des</strong> eaux pures <strong>et</strong> douces de l’Abzu située au-<strong>des</strong>sous de la Terre, incarnait une<br />

planète Neptune qui stationne pour l’heure au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on sait que <strong>les</strong> anciens Sumériens avaient divisisé le cosmos en quatre ou<br />

cinq sphères, avec le ciel en haut, l’atmosphère au milieu, la terre en bas, l’abzu au<strong>des</strong>sous<br />

de la terre, <strong>et</strong> la mer primordiale au-<strong>des</strong>sous de l’abzu (une mer qui d’ailleurs<br />

faisait le tour de l’univers), une fois pareille structure transposée sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, on arrive à ce résultat que la mer qui fait le tour de l’univers est représentée par la<br />

Voie Lactée.<br />

Quant au ciel, à l’atmosphère <strong>et</strong> à la terre, de pareil<strong>les</strong> régions sont représentées par<br />

l’espace du planisphère qui, si l’on se positionne à la hauteur de la ligne de l’Ecliptique,<br />

renvoie à la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux s’agissant de l’atmosphère, au<br />

Cancer s’agissant du ciel, <strong>et</strong> au Lion <strong>et</strong> à la Vierge s’agissant de la terre.<br />

Quant à c<strong>et</strong> espace pur qui s’appelait Abzu <strong>et</strong> qui était associé également au monde<br />

<strong>des</strong> morts, on peut voir en lui le Bleu du planisphère cé<strong>les</strong>te (un bleu qui se manifeste<br />

après la Voie Lactée côté Gémeaux <strong>et</strong> qui représente l’inversion dialectique d’une mer<br />

cé<strong>les</strong>te qui était elle-même représentée par la Voie Lactée).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand <strong>les</strong> auteurs de l’Enuma Elish commencent leur récit cosmogonique<br />

en disant que <strong>les</strong> eaux pures de l’abzu se mêlent aux eaux salées de la mer, c<strong>et</strong>te mer-là<br />

(qui était également, pour <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> qui sont ici <strong>les</strong> planètes du système solaire, la mère<br />

primordiale – son nom est Tiamat) ; c<strong>et</strong>te mer-là n’est rien d’autre que la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux.<br />

Quant aux eaux pures <strong>et</strong> douces, el<strong>les</strong> renvoient à l’espace cé<strong>les</strong>te située juste à côté<br />

de c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Et comme nous sommes présentement dans <strong>les</strong> deux Gémeaux, ces deux<br />

personnages, avec leur corps plongés à moitié dans la Voie Lactée, sont représentés,<br />

dans l’Enuma Elish, par <strong>les</strong> jumeaux Lahmu <strong>et</strong> Lahamu.<br />

Bref, sans détailler tout le contenu de l’Enuma Elish, on peut résumer sa teneur en<br />

disant que la création du monde consiste ici, pour une planète Jupiter qui s’appelle<br />

Mardouk, à faire sortir de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, <strong>les</strong> autres planètes qui<br />

se sont agglomérées en son sein (el<strong>les</strong>-mêmes appartenant au peuple élu, comme disent<br />

<strong>les</strong> auteurs de la Bible à propos d’Ibris/Hébreux qui, en tant que fidè<strong>les</strong> d’un dieu Yahvé<br />

qui est lui-même, dans la variante sabéenne du récit, la planète Jupiter, jouaient le même<br />

rôle sur le domaine biblique).<br />

Et comme Mardouk lui-même devra batailler ferme au moment de traverser c<strong>et</strong>te Voie<br />

côté Taureau Gémeaux, la création de l’univers sera pour ainsi dire achevée quand il aura<br />

accompli c<strong>et</strong> acte hautement héroique.<br />

En eff<strong>et</strong>, quand Mardouk tue Tiamat <strong>et</strong> fabrique <strong>les</strong> deux parties de l’univers avec son<br />

cadavre, ces deux parties représentent <strong>les</strong> deux segments d’une Voie Lactée qui a été<br />

coupée en deux, à la hauteur de la ligne de l’Ecliptique, durant le déplacement de la<br />

planète Jupiter le long de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

A partir de là, quel que soit le contenu <strong>des</strong> Tabl<strong>et</strong>tes ou figure le poème de l’Enuma<br />

Elish, ce poème n’est (ou ne sera) définitivement clos, dans sa teneur, que quand la<br />

planète Jupiter (incarnée ici par Mardouk) aura fait un tour compl<strong>et</strong> sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te.<br />

Et comme celle-ci m<strong>et</strong>tra douze années pour effectuer un tel parcours, ces douze<br />

années-là représentent, dans un récit qui était alors cosmogique, la création du monde par<br />

le dieu démiurge.<br />

Et comme pareille création débute quand la planète Jupiter traverse la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, c<strong>et</strong>te traversée nous est narrée sous la forme d’un combat opposant<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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271


un chef <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> qui s’appelle ici Mardouk, à un chef <strong>des</strong> démons ayant ici un aspect<br />

féminin en la personne de la déesse démone Tiamat.<br />

Maintenant, supposons que Tiamat (qui, rappelons-le, incarne, en tant que Mer-Mère<br />

Primordiale, la Voie Lactée) était un personnage masculin au lieu d’être un personnage<br />

fémin.<br />

Ce personnage masculin s’appelait Ahriman dans l’Avesta, comparé à une planète<br />

Jupiter qui était représentée par le grand Ahura Mazda.<br />

Tout cela pour dire que <strong>les</strong> romans cosmogiques étaient partout <strong>les</strong> mêmes à c<strong>et</strong>te<br />

époque.<br />

Pour l’heure ce n’est pas tant le contenu de l’Enuma Elish qui nous intéresse, que le<br />

contenu du poème narrant pour nous <strong>les</strong> aventures d’Enki avec son épouse Ninhursag, <strong>et</strong>,<br />

plus particulièrement, l’épisode nous montrant un Enki qui, bien que mort, crée, avec son<br />

cadavre, toute une série de plantes, lorsque son épouse Ninhursag l’installe sur ses<br />

genoux afin de faire l’amour avec lui.<br />

On pourrait croire, sachant cela, que ce genre d’épisode n’appartenait qu’aux aventures<br />

du dieu sumérien Enki. Or il n’en est rien. La preuve : en Egypte également, le grand dieu<br />

Osiris se manifestait à travers son cadavre lorsque Isis, tel un milan, vint se poser sur le<br />

corps inerte de son époux afin de concevoir de lui un Horus qui, une fois vivant, vengera la<br />

mort de son père en tuant son tueur (lui qui s’appelait S<strong>et</strong> <strong>et</strong> qui était le frère jumeau, ou<br />

demi-frère jumeau, d’Osiris).<br />

Mais là est la différence : dans le roman égyptien, quand Isis couche avec son époux<br />

mort, elle incarne une étoile Sirius du Grand Chien qui est venue se poser au-<strong>des</strong>sus de la<br />

constellation d’Orion (ce qui prouve qu’elle-même est encore dans le ciel visible depuis la<br />

terre, comparée à un Osiris/Orion qui a déjà passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon<br />

avec ses étoi<strong>les</strong>).<br />

Et puisque nous sommes désormais en Egypte, on peut préciser ceci : si Osiris était<br />

Orion, Sérapis, lui, était au choix, le Taureau seul, ou la combinaison Taureau-Orion (ce<br />

qui faisait de lui le même personnage que le Minotaure grec), comparé à un taureau Apis<br />

qui représentait, quant à lui, la seule constellation du Taureau.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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****<br />

Et puisque nous évoquons l’Egypte, le lecteur ne doit pas s’imaginer que l’Egypte<br />

antique fut d’emblée un Etat parfaitement uni sous l’égide d’un Pharaon qui devint<br />

rapidement un dieu dans l’esprit de ses propres fidè<strong>les</strong>.<br />

Au départ, l’Egypte, comme tous <strong>les</strong> pays à c<strong>et</strong>te époque, était une agglomération de<br />

cités-Etats indépendantes qui toutes avaient leur propre clergé <strong>et</strong> leurs propres <strong>dieux</strong> (<strong>et</strong><br />

donc aussi, à fortiori, leurs propres conceptions du monde – ici en la personne <strong>des</strong> prêtres<br />

qui étaient chargés de l’exprimer).<br />

Et quand ces cités-Etats se rassembleront, à l’intérieur de nomes qui seront euxmêmes<br />

dirigés, au niveau national, par le vizir ou l’intendant de Pharaon, la tâche <strong>des</strong><br />

prêtres consistera à amalgamer tous <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> (car à c<strong>et</strong>te époque, on gardait tout <strong>et</strong> l’on<br />

ne j<strong>et</strong>ait rien, surtout en matière de <strong>dieux</strong> ou de religion) au sein de récits au syncrétisme<br />

très marqué.<br />

Quoi qu’il en soit, un dieu comme Osiris, avant d’être un dieu national, était adoré dans<br />

telle ou telle cité (Buriris, Abydos), comparé à d’autres <strong>dieux</strong> (Ré, Atoum, <strong>et</strong>c) qui étaient<br />

adorés en d’autres cités.<br />

Ainsi, le dieu Atoum était-il adoré en la cité solaire d’Héliopolis, elle dont <strong>les</strong> prêtres<br />

avaient de l’univers une vision qui reposait sur la création de neuf <strong>dieux</strong> primordiaux à<br />

partir d’un dieu progéniteur (son nom est Atoum) qui se fit tout seul <strong>et</strong> conçut sa création,<br />

ou bien en se masturbant, ou bien en crachant de sa bouche <strong>les</strong> deux premiers <strong>dieux</strong><br />

(eux-mêmes concevant <strong>les</strong> suivants, tous étant membres de l’Ennéade).<br />

On peut donc en déduire qu’Atoum (car tel est son nom) jouait le même rôle démiurge<br />

que le dieu Osiris, lequel jouait le même rôle démiuge que le dieu sumérien Enki.<br />

Atoum précédant Osiris dans la liste <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> figurant dans l’Ennéade concue par<br />

Atoum, on pourrait en déduire que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> d’Héliopolis étaient plus anciens que ceux qui,<br />

tel Osiris, étaient adorés, par exemple, à Busiris ou à Abydos. Or c’est là une déduction<br />

qui ne tient nullement compte du rôle sabéen joué par <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> mentionnés ici. En<br />

d’autres termes, ce n’est pas parce que nous avons dit, tout à l’heure, que <strong>des</strong> <strong>dieux</strong><br />

comme Enki, Osiris ou Atoum étaient <strong>des</strong> démiurges, que ces démiurges-là représentent<br />

<strong>les</strong> mêmes figures astra<strong>les</strong>.<br />

272


En eff<strong>et</strong>, si l’on sait qu’Osiris est l’équivalent d’Orion, c<strong>et</strong> Orion n’est pas la même<br />

chose, sur le plan sabéen, qu’un Enki qui était représenté, lui, par la planète Neptune (ou<br />

par une autre figure astrale, finalement peu importe).<br />

Ainsi en est-il également de la comparaison entre Osiris <strong>et</strong> Atoum. La preuve, si,<br />

comme on le lit dans <strong>les</strong> textes égyptiens, Atoum a expectoré Shou <strong>et</strong> Tefnout, <strong>les</strong>quels<br />

concevront Nout <strong>et</strong> Geb, <strong>les</strong>quels concevront à leur tour Osiris, Haroéris, S<strong>et</strong>h, Isis <strong>et</strong><br />

Nephtys, cela signifie qu’Atoum <strong>et</strong> Osiris étaient, en termes de représentations astra<strong>les</strong>,<br />

<strong>des</strong> personnages différents.<br />

Ceci dit, ce n’est pas ainsi que <strong>les</strong> égyptologues voient <strong>les</strong> choses lorsqu’ils décrivent le<br />

récit de la création du monde par Atoum. A <strong>les</strong> lire, en eff<strong>et</strong>, il apparaît que le dieu soleil<br />

Atoum conçut un Shou qui était le dieu air, <strong>et</strong> une Tefnout qui était la déesse humidité<br />

(point de vue d’ailleurs contesté par un Ian Assmann qui voit en Tefnout l’expression du<br />

feu), eux-mêmes concevant une Nout qui était la déesse ciel, <strong>et</strong> un Geb qui était le dieu<br />

terre, <strong>les</strong>quels concevront <strong>les</strong> cinq <strong>dieux</strong> associés aux jours épagomènes associés à<br />

l’ancien calendrier égyptien (à savoir, respectivement : Osiris, Haréoris, S<strong>et</strong>h, Isis <strong>et</strong><br />

Nephtys).<br />

On verra tout à l’heure comment accommoder <strong>les</strong> représentations classique <strong>et</strong><br />

sabéenne associées à la création de l’univers par le dieu Atoum.<br />

Auparavant, notons que <strong>les</strong> images chargées de représenter la déesse ciel Nout nous<br />

la montrent sous <strong>les</strong> traits d’une voûte cé<strong>les</strong>te étoilée qui s’accouple avec un dieu terre<br />

allongé à même le sol, en s’arquant, au-<strong>des</strong>sus de lui, dans une position qui lui perm<strong>et</strong><br />

alors de toucher <strong>les</strong> deux extrémités de son corps avec ses pieds <strong>et</strong> ses mains.<br />

Supposons, à partir de là, qu’on ait le droit d’identifier Shou, Tefnou, <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres<br />

membres de l’ennéade héliopolitaine, avec telle ou telle constellation du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te.<br />

En ce cas, Nout est, au choix, la Grande Ourse, ou la totalité <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> circumpolaires.<br />

Sachant par ailleurs que l’arbre fétiche de la déesse ciel était un sycomore (lequel était<br />

également l’arbre fétiche de la déesse Hathor), ce sycomore-là, est, dans le roman<br />

sabéen, au choix, la Voie Lactée ou la Grande Ourse.<br />

Supposons que le sycomore était la Grande Ourse.<br />

En ce cas, on peut voir en Nout c<strong>et</strong>te même Grande Ourse.<br />

Et si elle est cela, le dieu terre allongé au-<strong>des</strong>sous d’elle est alors l’expression de<br />

l’Hydre.<br />

Quant au dieu air ou atmosphère qui, sous le nom de Shou, soulève Nout, il est alors<br />

représenté par le Grand Lion (lui qui se tient juste au-<strong>des</strong>sous de la Grande Ourse).<br />

Lui-même a pour compagne une Tefnout qui est, en tant que déesse aurore <strong>et</strong><br />

maîtresse <strong>des</strong> sources (c<strong>et</strong>te expression de l’humidité), la Chevelure de Bérénice.<br />

Tout ceci, évidemment, n’explique pas comment le Lion <strong>et</strong> Bérénice peuvent concevoir<br />

une Grande Ourse qui s’appelle Nout, <strong>et</strong> une Hydre qui s’appelle Geb<br />

Et si Nout <strong>et</strong> Geb sont effectivement cela, on a de la peine à comprendre comment ils<br />

peuvent concevoir un Osiris qui est la constellation d’Orion, un Haroéris qui est,<br />

possiblement, l’étoile Canopus de la Carène, un S<strong>et</strong>h qui est, au choix, le Lynx, la<br />

Licorne, la Girafe, ou telle autre figure cé<strong>les</strong>te, une Isis qui est l’étoile Sirius, <strong>et</strong> une<br />

Nephtys qui est l’étoile Procyon.<br />

Quant à leur père à tous (à savoir Atoum) si l’on sait qu’il se masturba au moment de<br />

concevoir sa progéniture (elle-même formant avec lui la fameuse ennéade héliopolitaine),<br />

on ne voit pas, si Osiris est Orion, à quoi lui-même pouvait bien ressembler dans la<br />

version égyptienne de l’antique religion sabéenne.<br />

Mais peut-être ce personnage était-il la constellation du Taureau?!<br />

Maintenant, si l’on respecte la logique sabéenne à la l<strong>et</strong>tre, on doit considérer que Nout<br />

<strong>et</strong> Geb précèdent, en tant que constellations, <strong>les</strong> personnages suivants : Orion (alias<br />

Osiris), l’étoile Sirius (alias Isis), la Licorne (alias S<strong>et</strong>h) <strong>et</strong> l’étoile Procyon (alias Nephtys).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir dans la déesse ciel, l’étoile Capella du Cocher, elle-même<br />

ayant pour époux un personnage qui est, au choix, le Cocher dans son ensemble, la Voie<br />

Lactée ou la constellation du Taureau.<br />

Quant à Shou <strong>et</strong> à Tefnout, on peut <strong>les</strong> identifier, comme certains n’ont pas manqué de<br />

le faire, aux deux Gémeaux.<br />

Et encore, s’ils sont cela, Nout est autre chose que l’étoile Capella, <strong>et</strong> Geb est autre<br />

chose que l’un ou l’autre <strong>des</strong> personnages que nous venons de citer.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

273


192. Rê remonte au ciel grâce à Nout<br />

Mais laissons là ces interrogations <strong>et</strong> supposons que l’histoire que nous allons raconter<br />

maintenant ait pour point d’ancrage le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

C<strong>et</strong>te histoire, bien connue <strong>des</strong> férus d’égyptologie, est consignée dans le site intern<strong>et</strong><br />

http://www.osirisn<strong>et</strong>.n<strong>et</strong>/docu/veaux/veaux.htm<br />

Ainsi, nous lisons, sous la plume de M. Thierry Benderriter :<br />

Dans le « livre de la vache du ciel », on nous raconte l’histoire de la révolte <strong>des</strong><br />

hommes contre Ré vieillissant. Après avoir détruit <strong>les</strong> rebel<strong>les</strong>, Ré décide de quitter le<br />

monde terrestre pour r<strong>et</strong>ourner poursuivre, seul, sa course dans le ciel. Pour l’aider à<br />

remonter vers le ciel, Nout prend l’aspect d’une vache <strong>et</strong> incarne désormais sous forme de<br />

voûte le lieu de circulation de l’astre. Mais Nout était suj<strong>et</strong>te au vertige…c’est pourquoi<br />

Shou la soutient tandis que huit génies-étais « Hehous » maintiennent ses pattes.<br />

Dans c<strong>et</strong>te séquence, Ré est le soleil lorsque celui-ci se déplace sur l’écliptique.<br />

Ce soleil, après être <strong>des</strong>cendu tout en bas de sa trajectoire annuelle, à l’époque du<br />

solstice d’hiver, remonte jusqu’à atteindre son point culminant à l’époque du solstice d’été.<br />

Et le fait est qu’il est tiré vers le haut, durant sa remontée, par une Nout en qui l’on peut<br />

voir, au choix, la Grande Ourse ou l’étoile Capella du Cocher.<br />

C<strong>et</strong>te Ourse ou c<strong>et</strong>te Capella, qui ressemble une vache, tire le soleil vers le haut<br />

jusqu’au moment où celui-ci atteint le point de l’Ecliptique correspondant au solstice d’été.<br />

Elle-même, vache cé<strong>les</strong>te, ayant le vertige, on peut voir en elle la Grande Ourse<br />

lorsque celle-ci <strong>des</strong>cend sur le planisphère avant de remonter en direction du Toit du<br />

Monde.<br />

A ceci près qu’elle est soutenue par un Shou en qui nous avons vu tout à l’heure<br />

l’expression du Grand Lion.<br />

Seulement voilà, si Nout, Dame du Ciel, ou Vache du Ciel, est l’étoile Capella du<br />

Cocher, celle-ci a, au-<strong>des</strong>sous d’elle, pour la soutenir, un Shou qui, au lieu d’être le Lion,<br />

est l’étoile Castor associée aux deux Gémeaux (l’étoile Pollux étant alors représentée,<br />

possiblement, par Tefnout)<br />

Quant aux huit Hehous qui tiennent <strong>les</strong> pattes de la déesse mère du ciel, que celle-ci<br />

soit représentée par la Grande Ourse ou qu’elle soit représentée par l’étoile Capella, dans<br />

<strong>les</strong> deux cas on peut voir en eux <strong>les</strong> huit étoi<strong>les</strong> associées à la constellation du Lynx.<br />

Maintenant, supposons que la Grande Ourse était représentée par S<strong>et</strong>h.<br />

Sachant que <strong>les</strong> huit hehous étaient sortis de sa bouche, ces huit-là sont logiquement,<br />

<strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> du Lynx.<br />

Maintenant, si l’on suppose que <strong>les</strong> huit sont agencés deux par deux <strong>et</strong> que chaque<br />

couple regarde en direction de l’un <strong>des</strong> quatre points cardinaux de l’univers, on peut<br />

associer ces hehous aux étoi<strong>les</strong> de la constellation <strong>des</strong> Gémeaux.<br />

****<br />

Avant de poursuivre sur notre lancée, ouvrons une parenthèse pour faire le constat<br />

suivant :<br />

Si, à l’instar de la plupart <strong>des</strong> Egyptologues, on part du principe que le mythe associé à<br />

Rê est un mythe solaire, on peut en déduire que le soleil, en traversant (en gros, de 18<br />

heures à 6 heures du matin) <strong>les</strong> enfers de la terre, ce soleil, disions-nous, passe par<br />

diverses portes, cités ou sphères qui toutes sont gardées par <strong>des</strong> personnages au profil<br />

démoniaque, un soleil qui, en tuant lui-même ses ennemis ou en <strong>les</strong> faisant tuer, qui par<br />

ses rayons, qui par d’autres accesseurs à son service, parvient à ressusciter chaque jour<br />

(en gros) à six heures du matin, lui qui pointe alors tous <strong>les</strong> matins son nez à l’horizon de<br />

l’Est.<br />

Et parce que ce même soleil a eu besoin, au moment de traverser <strong>les</strong> enfers de la terre,<br />

de prêtres chamanes qui, parce qu’ils sont chamanes, précisément, ont tué, avec leurs<br />

rites incantatoires, <strong>des</strong> ennemis du soleil dont la mission est de s’opposer par tous <strong>les</strong><br />

moyens à sa progression dans la Grande Terre d’en Bas, on peut en déduire que l’antique<br />

religion égyptienne était non seulement une religion chamanique, mais une religion qui,<br />

dans le cas de Ré, repose sur <strong>des</strong> chamanes dont la mission consiste à perm<strong>et</strong>tre au<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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soleil de renaître chaque matin - ce qu’il faisait, grâce à eux, en pointant son nez au<strong>des</strong>sus<br />

de l’horizon.<br />

Pour autant, on aura compris qu’une telle vision du mythe nous transporte dans un récit<br />

qui était solaire au lieu d’être sabéen.<br />

Et l’on peut en dire autant à propos d’Atoum <strong>et</strong> de sa création du monde (à savoir que<br />

c<strong>et</strong> Atoum-là était le soleil lorsque celui-ci meurt en se couchant à l’occident, un soleil qui<br />

renaîtra à l’orient après avoir voyagé durant toute la nuit dans la Grande Terre d’en bas).<br />

Mais puisque nous prétendons, quant à nous, que la religion égyptienne, comme<br />

d’ailleurs toutes <strong>les</strong> <strong>religions</strong> à c<strong>et</strong>te époque, était sabéenne, supposons qu’Atoum, au lieu<br />

d’être le soleil durant sa traversée dans la Terre d’en Bas, était ce même soleil durant sa<br />

traversée le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

En ce cas, on peut identifier ses deux premiers enfants (à savoir Shou <strong>et</strong> Tefnout) aux<br />

deux Gémeaux, ce qui présuppose que lui-même, Atoum, stationne, à c<strong>et</strong> instant, en tant<br />

que soleil, dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et parce que Shou soutient Nout, on peut voir dans le premier nommé le Gémeau du<br />

Haut, comparé à une seconde nommée qui est l’étoile Capella, elle-même ayant pour<br />

époux un dieu terre qui est le Cocher.<br />

Seulement voilà, si Nout est l’étoile Capella, celle-ci est bien trop p<strong>et</strong>ite pour incarner la<br />

voûte cé<strong>les</strong>te dans sa totalité.<br />

Et elle est trop p<strong>et</strong>ite également pour avoir <strong>des</strong> pattes attachées par <strong>les</strong> huit hehous.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, la Grande Ourse ferait mieux l’affaire.<br />

A part cela, quand nous lisons, dans le site susmentionné :<br />

A partir du nouvel empire apparaît l’idée que le ciel est le lieu de gestation où le soleil<br />

mort à la fin du jour se régénérera la nuit. A ce titre, il est représenté par une entité<br />

féminine ou par une vache dans le sein de laquelle doivent se dérouler <strong>les</strong> différents<br />

processus qui perm<strong>et</strong>tront une remise au monde le matin d’un soleil nouveau prêt à<br />

commencer sa course dans le ciel diurne. La vache est le réceptacle d’un soleil en<br />

devenir, comme elle l’est du défunt qui devra renaître dans le monde de l’au delà.<br />

Certaines représentations montrent le mort, assimilé au soleil sous sa forme de Re-<br />

Horakhty, qui sort le matin entre deux sycomores sous forme d’un p<strong>et</strong>it veau.<br />

<strong>les</strong> deux sycomores sont, au choix, <strong>les</strong> deux segments d’une Voie Lactée coupée ici par<br />

la ligne de l’Ecliptique, ou autre variante, <strong>les</strong> deux Gémeaux, eux-mêmes laissant partir le<br />

soleil lorsque celui-ci quitte la Voie Lactée (départ tenant lieu de naissance à un soleil qui<br />

ressemble alors à un p<strong>et</strong>it veau).<br />

Et le fait est que c<strong>et</strong>te résurrection du soleil accompagnait également le r<strong>et</strong>our de la<br />

crue du Nil.<br />

Bref, tandis que Ré-Horakhty est le soleil lorsque celui-ci stationne dans la Voie Lactée<br />

(ce qui fait de lui un soleil momentanément décédé), il renaît à la vie en quittant c<strong>et</strong>te Voie<br />

<strong>et</strong> en se dirigeant tour à tour vers <strong>les</strong> deux Gémeaux, le Cancer <strong>et</strong> le Grand Lion.<br />

193. La pesée du cœur de l’univers sur la balance du <strong>des</strong>tin<br />

Et puisque nous évoquons la trajectoire du soleil, on peut considérer que le soleil<br />

s’apparentait au cœur de l’univers dans un rituel dont nous allons examiner la teneur tout<br />

à l’heure.<br />

Mais d’abord, il faut savoir que <strong>les</strong> anciens Egyptiens voyaient dans le cœur de<br />

l’homme un organe qui avait (en gros) la même fonction qu’a chez nous, gens du monde<br />

moderne, le cerveau de l’homme. En d’autres termes, ce cœur était, dans l’esprit <strong>des</strong><br />

anciens Egyptiens, le dépositaire non seulement <strong>des</strong> émotions <strong>et</strong> <strong>des</strong> sentiments de<br />

l’homme, mais également celui de son intelligence <strong>et</strong>/ou de son âme.<br />

Ce détail a son importance si l’on sait que <strong>les</strong> prêtres embaumaient le corps <strong>des</strong><br />

pharaons, après leur décès, leur perm<strong>et</strong>tant d’accéder ainsi à l’immortalité.<br />

Reste à préciser que c<strong>et</strong>te immortalité-là était assurée par deux choses : a) par la<br />

conservation, en l’état, <strong>des</strong> corps (qui sont ici ceux de pharaons récemment décédés), à<br />

travers leur embaumement ; b) par le fait que l’âme personnelle (appelée cœur-haty [a])<br />

du pharaon, après avoir donné naissance à ce même pharaon en quittant le ciel pour la<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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terre, quittait, à la mort de ce même pharaon, son corps cadavérique, pour rejoindre, au<br />

ciel, l’âme universelle (elle-même se manifestant dans <strong>des</strong> planètes ou <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong>).<br />

[Note a : Jan Assmann, Mort <strong>et</strong> au-delà dans l’Egypte ancienne, page 57 (édition du<br />

Rocher, 2003)]<br />

Or, <strong>et</strong> c’est cela qu’il faut r<strong>et</strong>enir ici, c<strong>et</strong>te âme personnelle du pharaon était<br />

représentée, dans l’esprit <strong>des</strong> prêtres égyptiens, par le cœur même du pharaon.<br />

Aussi bien, quand <strong>les</strong> prêtres de l’Egypte r<strong>et</strong>iraient ce cœur de la dépouille mortelle du<br />

pharaon afin de le peser sur la balance du <strong>des</strong>tin, un pareil rituel avait pour but de donner<br />

l’immortalité au pharaon décédé, mais à une condition : que celui-ci eût une vie<br />

exemplaire de son vivant. A c<strong>et</strong>te condition seulement, l’âme de pharaon (représentée ici<br />

par son cœur) pouvait accéder au paradis <strong>des</strong> âmes.<br />

C’est dire, en résumé : 1) que le rituel de l’embaumement ne concernait que <strong>les</strong><br />

pharaons (même si plus tard <strong>les</strong> dépouil<strong>les</strong> mortel<strong>les</strong> <strong>des</strong> hautes personnalités de<br />

l’ancienne société égyptienne furent également embaumées), prouvant par là qu’eux seuls<br />

pouvaient accéder à l’immortalité (ou, ce qui revient au-même, qu’eux seuls étaient à<br />

l’image <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>) ; <strong>et</strong> 2) que ces mêmes pharaons, tout divins qu’ils fussent par essence,<br />

n’étaient pas sûrs pour autant d’accéder, eux ou leur âme, au paradis. Encore fallait-il,<br />

pour cela, qu’ils s’en fussent montrés dignes de leur vivant.<br />

Et c’est précisément à cela que servait la pesée du cœur du pharaon sur la balance du<br />

<strong>des</strong>tin : à démontrer que le pharaon avait eu un comportement honorable (notamment<br />

avec ses suj<strong>et</strong>s) de son vivant, prouvant par là qu’il avait réussi, une fois décédé, son<br />

examen de passage vers l’au-delà.<br />

Il faut néanmoins préciser qu’après avoir extrait le cœur du corps du défunt <strong>et</strong> lui avoir<br />

fait subir (conformément au contenu du pypyrus d’Ani), le rituel de la pesée, <strong>les</strong> prêtres<br />

replaçaient ce cœur à l’intérieur de la momie du pharaon, chose qu’ils ne faisaient pas<br />

avec ses viscères, son foie ou son estomac, qui tous étaient déposés dans <strong>des</strong> vases<br />

appelés canopes.<br />

Bref, quand le pharaon décédait, son cœur était pesé sur la balance d’une Maât, qui, en<br />

tant que déesse incarnant la justice ou l’ordre du monde, était représentée par une plume.<br />

On avait donc, posés sur la balance du <strong>des</strong>tin, d’un côté le cœur d’un défunt qui est ici<br />

le pharaon, <strong>et</strong>, de l’autre, la plume de Maât.<br />

Le résultat de la pesée était alors le suivant : si la plume était plus légère que le cœur,<br />

l’âme du défunt allait en enfer ; <strong>et</strong> si la plume était plus lourde que le cœur, l’âme du<br />

défunt allait au paradis.<br />

En d’autres termes, le pharaon, s’il s’était bien comporté de son vivant sur terre, avait<br />

un cœur plus léger que la plume de Maât, ce qui lui perm<strong>et</strong>tait, lui ou son âme, d’accéder<br />

au paradis (qui, dans le cas de l’âme, était le paradis <strong>des</strong> âmes) après sa mort.<br />

Inversement, si ce même pharaon s’était mal comporté de son vivant (notamment avec<br />

ses suj<strong>et</strong>s), son cœur était plus lourd que la plume de Maât, ce qui l’obligeait à vivre, lui ou<br />

son âme, pour l’éternité, dans le monde <strong>des</strong> enfers (ce monde peuplé de chiens<br />

méchants, de serpents venimeux, <strong>et</strong> autres personnages au profil peu ragoûtant).<br />

Dans le même registre, le pharaon n’allait chez <strong>les</strong> Immortels que s’il savait réciter <strong>les</strong><br />

formu<strong>les</strong> qui lui avaient permis de se montrer, de son vivant, sous <strong>les</strong> traits d’un pharaon<br />

tout à fait honorable. A l’inverse, s’il ne connaissait pas <strong>les</strong>dites formu<strong>les</strong>, cela prouve qu’il<br />

n’avait pas été un bon pharaon, <strong>et</strong> qu’il n’était donc pas digne d’accéder au monde <strong>des</strong><br />

immortels.<br />

On notera au passage que <strong>les</strong> lois qu’il devait réciter, durant son passage devant le<br />

Tribunal <strong>des</strong> Morts, étaient <strong>les</strong> mêmes que cel<strong>les</strong> qui seront données plus tard, sous le<br />

nom de Décalogue, par un dieu qui s’appelle Yahvé, à un homme qui s’appelle Moïse.<br />

Est-ce à dire que le dieu <strong>des</strong> Juifs était le même dieu qu’Osiris, ou que Moïse était lui<br />

aussi, à l’origine, un pharaon de l’Egypte ancienne?<br />

Si c<strong>et</strong>te thèse-là a été défendue avec un succès plus ou moins mitigé par certains<br />

auteurs, elle ne rend pas justice au caractère sabéen <strong>des</strong> <strong>religions</strong> de l’antiquité.<br />

En d’autres termes, si Moïse, bien qu’ayant vécu en Egypte (ce qui reste d’ailleurs à<br />

prouver), ne fut jamais un pharaon de l’Egypte ancienne, cela ne l’empêcha point de<br />

s’identifier lui aussi (à l’instar, tour à tour <strong>des</strong> pharaons d’Egypte, <strong>des</strong> rois mésopotamiens,<br />

<strong>et</strong> plus tard, du grand roi Salomon en personne, sans parler d’un Jésus-Christ qui, dans la<br />

variante sabéenne du Nouveau Testament de la Bible, jouait le même rôle que ceux que<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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nous venons de citer) au soleil lorsque celui-ci se déplace le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique.<br />

Bref, dans la mesure où le pharaon s’identifie, dans le Livre <strong>des</strong> Morts de l’Egypte<br />

ancienne, au soleil, celui-ci n’ira en Terre promise (sous-entendu : après sa mort dans la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux) qu’à la condition de connaître <strong>les</strong> formu<strong>les</strong> lui<br />

perm<strong>et</strong>tant d’y accéder. Dans le cas contraire, son corps sera j<strong>et</strong>é aux chiens méchants,<br />

<strong>et</strong> son âme sera dévorée par <strong>les</strong> bêtes féroces demeurant au sein <strong>des</strong> enfers de la terre.<br />

Maintenant, si l’on fait le lien entre ce qui précède <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te fameuse pesée du cœur du<br />

pharaon sur la Balance du Destin, celle-ci ne révèle sa pleine dimension que si l’on<br />

compare le pharaon lui-même au soleil durant son déplacement le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, un soleil qui a alors pour épouse la planète Vénus.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand le pharaon décédait, c’est comme si lui-même, soleil, passait de<br />

vie à trépas.<br />

Ce soleil-là étant le cœur de l’univers, c’est donc lui qui était pesé sur la balance du<br />

<strong>des</strong>tin.<br />

Reste à préciser que c<strong>et</strong> univers-là n’est pas le cosmos au sens où nous, <strong>les</strong> modernes,<br />

entendons ce terme.<br />

En eff<strong>et</strong>, ce cosmos, au lieu d’être un espace vu depuis la terre par <strong>des</strong> observateurs<br />

qui sont ici <strong>des</strong> êtres humains, est le planisphère cé<strong>les</strong>te lorsque celui-ci est traversé, à la<br />

hauteur de la ligne de l’Ecliptique, par <strong>des</strong> êtres humains qui sont, dans la variante<br />

sabéenne du récit, le soleil <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres planètes du système solaire.<br />

C’est donc dans c<strong>et</strong>te perpective qu’il faut analyser <strong>les</strong> rites tels qu’ils figurent dans le<br />

Livre <strong>des</strong> Morts de l’Egypte ancienne.<br />

A titre d’exemple, si, dans le rituel de l’ouverture de la bouche, le trépassé est, sous le<br />

nom de Sah/Osiris, la constellation d’Orion ; dans le rituel de la pesée sur la balance du<br />

<strong>des</strong>tin, le trépassé est le soleil. Pas n’importe quel soleil. En eff<strong>et</strong>, on pourrait penser que<br />

ce soleil-là meurt en se couchant le soir à l’occident, avant de renaître en se levant le<br />

lendemain à l’orient. Or le soleil dont il est question dans le rituel de la pesée, est l’astre<br />

du jour lorsque celui-ci se déplace le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

A partir de là, on peut interpréter le rituel de la pesée de deux manières possib<strong>les</strong>, la<br />

première étant liée à une conception à la fois moderne <strong>et</strong> occidentale de penser<br />

l’astrologie, <strong>et</strong> la seconde étant liée à une conception que nous, gens du monde moderne,<br />

avons de la peine à comprendre au motif qu’elle était totalement différente de celle que<br />

nous connaissons aujourd’hui.<br />

Dans la première mouture, on peut considérer que la balance sur laquelle était pesée<br />

l’âme du mort (une âme représentée alors par le cœur même du mort), c<strong>et</strong>te balance est<br />

représentée par la constellation de la Balance (étant entendu que c’est là la conception<br />

que nous, <strong>les</strong> Modernes, nous faisons de la Justice dans le monde de l’astrologie).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que le soleil ressuscitait après avoir traversé la<br />

constellation de Balance, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et si la Balance elle-même était représentée par Maât, la plume de Maât, elle, était<br />

représentée, possiblement, par le Serpent Caput.<br />

Bref, on peut considérer que le soleil renaissait, ou bien en automne, ou bien après le<br />

solstice d’hiver, ce qui présuppose que lui-même a quitté à c<strong>et</strong> instant le Sagittaire ou le<br />

Capricorne ; <strong>et</strong> ce qui présuppose également qu’il a traversé <strong>les</strong> enfers durant son<br />

déplacement, le long de ligne de l’Ecliptique, entre la Balance <strong>et</strong> le Sagittaire.<br />

Et parce qu’il remonte, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, durant son déplacement entre le<br />

Capricorne <strong>et</strong> le Cancer, cela prouve qu’il s’est montré plus léger que la plume, durant sa<br />

pesée sur la balance du <strong>des</strong>tin.<br />

194. Rôle <strong>et</strong> place <strong>des</strong> enfers dans l’antique religion sabéenne / Rôle <strong>et</strong><br />

place du Noun, du Tertre Primordial <strong>et</strong> de l’oiseau Benou dans<br />

l’antique religion égyptienne (ici dans sa variante sabéenne)<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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Voilà pour ce qui concerne l’interprétation à la fois moderne <strong>et</strong> occidentale que l’on<br />

pourrait faire du rituel susmentionné (une interprétation qui présuppose que la déesse<br />

Maât, expression de la Justice, était représentée par la constellation de la Balance).<br />

Ceci dit, il est probable que nos ancêtres (qui sont ici <strong>les</strong> prêtres de l’Egypte ancienne)<br />

m<strong>et</strong>taient <strong>les</strong> enfers ailleurs, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, qu’à l’endroit situé entre la<br />

Balance <strong>et</strong> le Sagittaire.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on étudie la mythologie comparée, ou la religion comparée, on s’aperçoit<br />

que <strong>les</strong> textes (profanes ou sacrés) de l’Antiquité disent quasiment tous la même chose, à<br />

savoir : 1) que <strong>les</strong> êtres humains décédés s’identifiaient, quand ils étaient rois ou reines,<br />

aux planètes mâ<strong>les</strong> <strong>et</strong> femel<strong>les</strong> du système solaire ; <strong>et</strong> 2) que ces planètes-là mouraient<br />

durant leur disparition dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, <strong>et</strong> renaissaient après<br />

avoir quitté c<strong>et</strong>te Voie côté Gémeaux.<br />

Et comme la religion était, à l’époque, chamanique, le rôle <strong>des</strong> prêtres chamanes<br />

consistait, dans le cas de l’Egypte ancienne, à pratiquer le rituel de la bouche sur un dieu<br />

Osiris qui était la constellation d’Orion, ou à pratiquer le rituel de la pesée (sous-entendu :<br />

sur la balance du <strong>des</strong>tin) sur un pharaon décédé qui était lui-même le soleil lorsque celuici<br />

meurt en pénétrant dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

C<strong>et</strong>te Voie Lactée étant représentée par le Noun primordial, notre pharaon, dès l’instant<br />

qu’il resuscitait, s’identifiait à l’oiseau benou lorsque celui-ci quitte le Noun pour venir se<br />

poser sur un Tertre Primordial qui est lui-même (si l’on veut bien faire l’effort de<br />

comprendre que <strong>les</strong> planètes défilent ici le long d’une ligne de l’Ecliptique qui monte, puis<br />

<strong>des</strong>cend, puis monte à nouveau, puis <strong>des</strong>cend à nouveau, <strong>et</strong> ainsi de suite, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te - ce qui la fait ressembler à un serpent au profil <strong>des</strong> plus sinueux ou<br />

entortillé), ce Tertre, disions-nous, était représenté, dans l’esprit <strong>des</strong> prêtres de l’Egypte<br />

ancienne, par la constellation du Cancer (étant entendu que le Cancer est celle <strong>des</strong><br />

constellations zodiaca<strong>les</strong> qui se situe le plus haut, relativement aux constellations du<br />

même type, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te - en quoi elle ressemble à un Tertre ou à un<br />

Promontoire.<br />

Seulement voilà, pour que ce soleil-là, qui est pour l’heure décédé (la preuve : il repose<br />

alors dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux), ressuscitât, il fallait que <strong>les</strong> prêtres<br />

chamanes pratiquassent le rituel de la pesée.<br />

Et parce qu’il s’était bien comporté de son vivant (un vivant qui renvoie ici à une année<br />

ancienne qui vient de terminer ses jours), il pouvait quitter la Voie Lactée côté Gémeaux <strong>et</strong><br />

monter sur son Tertre.<br />

Mais là est la nouveauté : ce soleil-là, nouveau, a comme été subrogé. En clair, au lieu<br />

d’être un soleil au sens strict, il n’est plus que l’âme de lui-même.<br />

En eff<strong>et</strong>, quand le soleil meurt dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, il laisse là<br />

son cadavre, ou, ce qui revient au même, il laisse là l’enveloppe corporelle qui faisait de lui<br />

le soleil de l’année ancienne.<br />

En d’autres termes, ce soleil, une fois ressuscité, n’existera plus qu’à travers son âme.<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> prêtres chamanes chargés de faire vivre le pharaon,<br />

après sa mort, au pays d’outre-tombe, avaient remis le cœur du défunt à l’intérieur de la<br />

momie, après l’avoir pesé sur la balance du <strong>des</strong>tin.<br />

C’est alors un soleil au sens réel (<strong>et</strong> non en esprit) qui se montre à nouveau visible, sur<br />

le planisphère cé<strong>les</strong>te, dans le Grand Ciel Bleu, après avoir traversé la Voie Lactée côté<br />

Gémeaux.<br />

Bref, ce même soleil qui avait perdu son âme (ou son cœur), <strong>et</strong> donc son existence<br />

même, en pénétrant dans la Voie Lactée côté Taureau, la r<strong>et</strong>rouve au moment de quitter<br />

la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

Pour dire <strong>les</strong> choses plus simplement, le même soleil qui est mort en pénétrant dans la<br />

Voie Lactée côté Taureau, ressuscitera en quittant c<strong>et</strong>te Voie côté Gémeaux. Et comme<br />

ce pays-là est le monde <strong>des</strong> immortels (ce monde appelé tantôt paradis, tantôt jardin<br />

d’eden, tantôt séjour <strong>des</strong> bienheureux, selon <strong>les</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> pays), le soleil, sous le<br />

nom de pharaon, accédait à ce pays-là après avoir passé avec succès devant le Tribunal<br />

<strong>des</strong> morts présidé par un dieu Osiris qui n’était rien d’autre que la constellation d’Orion.<br />

Une telle résurrection de la part du soleil prouve une chose : celui-ci connaissait <strong>les</strong><br />

formu<strong>les</strong> lui ayant permis de se montrer, de son vivant, un pharaon, digne <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>.<br />

Ces <strong>dieux</strong>, qui sont-ils, dans la variante sabéenne du récit ?<br />

Ils sont représentés par un Osiris qui, en tant que président du tribunal <strong>des</strong> morts, est la<br />

constellation d’Orion ; lui-même ayant pour accesseurs <strong>les</strong> personnages suivants : un dieu<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Toth qui, sous ses traits de planète Mercure, joue ici <strong>les</strong> scribes en enregistrant le résultat<br />

de la pesée ; <strong>et</strong> un Anubis en qui l’on peut voir, entre autres constellations, celle du Grand<br />

Chien (étant entendu qu’Anubis avait le chien ou le chacal pour animal attribut, comparé à<br />

un Oupouaout qui avait, lui, le loup pour animal attribut).<br />

Et encore, dans la mesure où Anubis était associé à Shou ou à Thot (sous <strong>les</strong><br />

appellatifs Anubis-Shou <strong>et</strong> Anubis-Thot) lorsqu’il soigne Osiris dans la salle de purification<br />

[a], on peut en déduire, si Shou est l’étoile Aldébaran du Taureau, <strong>et</strong> si Thot est la planète<br />

Mercure ou telle contellation (le Cocher, Persée, <strong>et</strong>c.), <strong>et</strong> si enfin Osiris est la constellation<br />

d’Orion, que ce même Orion a déjà passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon lorqu’il est<br />

b<strong>les</strong>sé, voir décédé.<br />

[Note a : cf. Jean-Claude Grenier, Anubis alexandrin <strong>et</strong> romain (collection : Etu<strong>des</strong><br />

préliminaires aux <strong>religions</strong> orienta<strong>les</strong> dans l'Empire romain, Brill, Leiden 1977)]<br />

Et dans la mesure où Anubis ouvre <strong>les</strong> chemins de la résurrection à Osiris/Orion, ce<br />

même Anubis se situe forcément, en tant qu’étoile ou constellation, devant Orion (<strong>et</strong> non,<br />

comme le Grand Chien, derrière lui).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, Anubis est à chercher du côté de la partie supérieure d’Eridanus,<br />

comparé à un Shou qui représente ici la totalilté du Taureau.<br />

Et encore, dans la mesure où Anubis était qualifé de maître de la nécropole, si c<strong>et</strong>te<br />

nécropole-là est la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, Anubis est alors représenté par le<br />

bras gauche levé d’Orion plutôt que par la partie supérieure d’Eridanus.<br />

On en saura plus, à c<strong>et</strong> égard, en lisant l’ouvrage (op. cit) de Jean-Claude Grenier,<br />

lequel s’exprime en ces termes à un moment donné de son exposé :<br />

Par ses épithètes de nb t3-dsr <strong>et</strong> tpy dw.f, il se pose en maître de la Nécropole en<br />

général, c’est-à-dire de de ces cim<strong>et</strong>ières qui sur la rive occidentale du Nil établissent le<br />

long <strong>des</strong> frontière du désert face aux agglomérations. Il est nb t3-dsr. L’expression t3-dsr.<br />

(mot à mot la Terre sacrée, sublime) désigna dabord la nécropole d’Abydos qui avant<br />

d’être consacrée par excellence à Osiris, était le domaine d’un ancien dieu funéraire<br />

Khenty-Imentiou, lui aussi dieu canidé comme notre Anubis.<br />

Si l’on sait, à partir de là, que l’Abydos du récit sabéen désigne l’étoile Aldébaran du<br />

Taureau (comparée à un Osiris qui est la constellation d’Orion), on peut en déduire que la<br />

Terre sacrée représente ici la Voie Lactée. Quant à Khenty-Imentiou, sans plus<br />

d’indications à son suj<strong>et</strong>, on peut l’identifier au Grand Chien.<br />

Pour en revenir à Anubis, on peut même voir en lui, vu sa position sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où celle-ci se situe à un endroit de la Voie Lactée (prise ici<br />

dans son sens large) qui <strong>des</strong>sine, avec ses fissures, une sorte de chacal, Anubis est, ou<br />

bien son expression, ou bien l’étoile située à proximité.<br />

C<strong>et</strong>te étoile Aldébaran joue un rôle primordial en ce sens qu’elle ouvre la voie au<br />

monde <strong>des</strong> morts (lui-même se situant dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux).<br />

Orion se situant juste au-<strong>des</strong>sous, notre Anubis assiste Osiris/Orion dans son rôle de<br />

président du Tribunal <strong>des</strong> morts.<br />

Et quand Anubis ouvre <strong>les</strong> chemins de la résurrection à ce même Osiris/Orion, il est<br />

une étoile Aldébaran qui se manifeste au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon avant Orion, ce<br />

qui lui perm<strong>et</strong> de lui ouvrir <strong>les</strong> chemins en direction de la partie visible du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te.<br />

Et à supposer qu’Anubis était une figure astrale composite ou lieu d’être une étoile ou<br />

une partie de la Voie Lactée, le chien noir qui, avec son museau pointu, ses oreil<strong>les</strong><br />

droites <strong>et</strong> effilées, <strong>et</strong> son corps svelte terminé par une queue en forme de touffe [cf. Jean-<br />

Claude Grenier, op.cit.], était chargé de représenter Anubis, ce chien a alors, en termes<br />

sabéens, le profil suivant :<br />

• la partie de la Voie Lactée où se situent <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> 5 <strong>et</strong> Omicron2 d’Orion, représente<br />

le museau pointu de l’animal<br />

• <strong>les</strong> cornes du Taureau représentent <strong>les</strong> deux oreil<strong>les</strong> droites <strong>et</strong> effilées de l’animal<br />

• la partie centrale du Taureau représente le corps svelte de l’animal<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

279


• enfin la partie du Taureau allant de l’étoile Epsilon aux Pléia<strong>des</strong> représente la queue<br />

en forme de touffe de l’animal (la dite touffe étant représentée, quant à elle, par <strong>les</strong><br />

Pléia<strong>des</strong> elle-mêmes).<br />

C’est donc un pareil chien, si notre interprétation est correcte, qui ressuscita<br />

Osiris/Orion ; <strong>et</strong> c’est ce même chien qui gardait l’entrée d’un monde <strong>des</strong> morts qui n’est<br />

rien d’autre, dans la variante sabéenne du récit, que la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux.<br />

«L’Anubis maitre du coffre-hn » (cf. Jean-Claude Grenier, op.cit.) est donc le maître<br />

d’un coffre que l’on peut identifier à la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, elle-même<br />

servant de coffre en enfermant dans sa sphère <strong>les</strong> planètes du système solaire, <strong>et</strong><br />

notamment le soleil, durant leur passage à c<strong>et</strong> endroit.<br />

Quant à « l’Anubis qui entoure son père Osiris de bandel<strong>et</strong>tes», il entoure la<br />

constellation d’Orion de bandel<strong>et</strong>tes représentées ici par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée.<br />

Quant à « l’Anubis qui est dans Thèbes» <strong>et</strong> qui est, en c<strong>et</strong>te cité, « le chef <strong>des</strong> bœufs<br />

de sacrifice», il est le chef, en tant qu’étoile Aldébaran, de bœufs du sacrifice en qui l’on<br />

peut voir l’expression du Taureau.<br />

La question est de savoir, à partir de là, si Thèbes se situe avant la Voie Lactée côté<br />

Taureau, dans c<strong>et</strong>te Voie-là, ou, éventuellement aussi, après c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Il semble, à la lumière de ce qui précède, que l’on puisse écarter la troisième option.<br />

Sachant par ailleurs que <strong>les</strong> Thébains adoraient <strong>les</strong> divinités Amon, Mout (qui était<br />

l’épouse du premier) <strong>et</strong> Khonsou (surnommé le Voyageur, <strong>et</strong> qui était le fils <strong>des</strong> deux<br />

premiers cités), on peut identifier Amon à la planète Jupiter, Mout, à la planète Vénus ou à<br />

la lune, <strong>et</strong> Khonsou (en qui certains ont vu un dieu lunaire, pour ne pas dire la lune ellemême)<br />

à la planète Mercure (elle-même étant considérée ici comme une voyageuse), <strong>les</strong><br />

trois planètes ayant ceci de particulier qu’el<strong>les</strong> stationnent toutes <strong>les</strong> trois dans la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

****<br />

Pour en revenir au fil de notre discussion, Anubis, Thot <strong>et</strong> Orion officiaient tous <strong>les</strong> trois<br />

au sein de ce Tribunal <strong>des</strong> Morts qui était chargé de décider si oui ou non l’âme du<br />

pharaon décédé était digne d’accéder à un pays d’outre-tombe qui s’identifiait lui-même au<br />

pays <strong>des</strong> Immortels (on ignore si ces immortels-là étaient bienfaisants, comme c’était le<br />

cas dans une religion iranienne ancienne qui leur donnait alors le nom, en idiome local,<br />

d’Amesha Spenta - abrégé en Amshaspands, en français : « <strong>les</strong> Immortels Bienfaisants»).<br />

[a].<br />

[Note a : on notera, à l’intention <strong>des</strong> hellénistes, que ces immortels là étaient représentés,<br />

dans la religion/mythologie grecque, par <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> olympiens ; <strong>et</strong> l’on notera également, à<br />

l’intention <strong>des</strong> exègètes de l’Ancien Testament de la Bible, que ces immortels étaient<br />

appelés, là, Ibris/Hébreux].<br />

Et parce que nous sommes ici sur le planisphère, <strong>les</strong> membres du Peuple Elu (sousentendu<br />

: par un Yahvé qui est lui-même la planète Jupiter), sont <strong>les</strong> planètes du système<br />

solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci ont traversé la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

195. Un détour dans la Bible<br />

Supposons, à partir de là, que <strong>les</strong> planètes ayant traversé c<strong>et</strong>te Voie avec succès,<br />

soient <strong>les</strong> planètes Soleil <strong>et</strong> Vénus, ou, autre variante, <strong>les</strong> planètes Mercure <strong>et</strong> Vénus. Et<br />

supposons également que nous ayons commuté dans le Livre de la Genèse (qui est ici le<br />

premier Livre de la Bible).<br />

En ce cas, le soleil (ou Mercure) est représenté par Adam, <strong>et</strong> la planète Vénus est<br />

représentée par Eve (un Adam <strong>et</strong> une Eve qui étaient représentés, au niveau sabéen, par<br />

Pharaon <strong>et</strong> par son épouse - que celle-ci s’appelât Nefertiti, Nefertari, on passe en <strong>des</strong><br />

meilleurs – sur le domaine égyptien ancien), <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> planètes se situent au Jardin<br />

d’Eden, après avoir traversé ce pays <strong>des</strong> morts qu’est la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux.<br />

Maintenant, supposons que nous soyons revenus dans le récit égyptien, <strong>et</strong>, plus<br />

précisément, au moment où le pharaon décédé passe (lui ou son âme) devant le Tribunal<br />

<strong>des</strong> Morts.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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En ce cas, nous sommes en présence d’un soleil qui stationne dans la constellation du<br />

Taureau. Et parce que ce Taureau a, au-<strong>des</strong>sous de lui, Orion, c<strong>et</strong> Orion-là est représenté<br />

par un Osiris qui était lui-même le président du Tribunal <strong>des</strong> Morts.<br />

Quant à la balance servant à peser l’âme du mort, elle était sans doute représentée par<br />

la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Mais supposons que c<strong>et</strong>te Voie-là était représentée par la plume de Maât.<br />

En ce cas, Maât elle-même était représentée (vu la position <strong>des</strong> planètes, sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, au moment de leur mort) par l’étoile Capella du Cocher.<br />

Quant au soleil, dans la mesure où il est encore en train de monter, sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te, durant son passage dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, il a forcément<br />

besoin d’être plus léger que la plume pour pouvoir accéder à un Jardin d’Eden qui est luimême<br />

situé de l’autre côté de la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

Imaginons, à partir de là, que nous soyons à nouveau dans la Bible.<br />

<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> auteurs de c<strong>et</strong>te Bible nous décrivent, au début du Livre de la Genèse, la<br />

chute d’Adam <strong>et</strong> Eve à l’extérieur du Jardin d’Eden, nous sommes dans une situation où le<br />

Soleil (ou Mercure) <strong>et</strong> Vénus sont déjà dans le Cancer.<br />

Seulement voilà, dans la mesure où <strong>les</strong> attend une constellation de l’Hydre qui était le<br />

Serpent damné de la Création, eux-mêmes vont se damner à son contact.<br />

Quant à leur Chute dans le monde <strong>des</strong> mortels, elle s’effectue au moment même où<br />

el<strong>les</strong>-mêmes, planètes Soleil (ou Mercure) <strong>et</strong> Vénus, quittent le Cancer pour le Lion, la<br />

Vierge <strong>et</strong> la Balance, un départ qui <strong>les</strong> voit donc <strong>des</strong>cendre (d’où la notion de Chute) sur le<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

****<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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196. Les trois représentations du soleil d’après <strong>les</strong> prêtres de l’ancienne<br />

cité d’Héliopolis / Atoum père de neuf divinités / rôle <strong>et</strong> place de Shou <strong>et</strong><br />

de Tefnout<br />

Après ce rapide détour dans le monde de la Bible, revenons à notre Egypte ancienne,<br />

<strong>et</strong> supposons, à partir de là, que le soleil s’appelait Atoum.<br />

Ce soleil-là, en remontant en direction du point solsticial d’été, est tour à tour :<br />

• un soleil de l’occident (son nom est Atoum) lorsqu’il traverse la constellation du<br />

Taureau<br />

• un soleil de la nuit (son nom est Kepher, ou Kephri) lorsqu’il traverse la Voie Lactée<br />

côté Taureau - Gémeaux<br />

• <strong>et</strong> un soleil de l’orient (son nom est Ré, ou Râ, lorsqu’il quitte la Voie Lactée pour aller<br />

tour à tour vers <strong>les</strong> deux Gémeaux, le Cancer <strong>et</strong> le Grand Lion.<br />

Et c<strong>et</strong> Atoum-là de créer, en se masturbant, un Shou <strong>et</strong> une Tefnout qui sont<br />

probablement <strong>les</strong> deux Gémeaux, <strong>les</strong>quels créeront à leur tour une Nout qui, sous ces<br />

traits de Voûte cé<strong>les</strong>te, était probablement représentée par la Grande Ourse, <strong>et</strong> un Geb<br />

qui, sous ces traits de dieu terre, était représenté par ??<br />

Et à supposer qu’Atoum était une constellation au lieu d’être le soleil de l’occident, c<strong>et</strong>te<br />

constellation est alors le Taureau.<br />

Et s’il est cela, Shou <strong>et</strong> Tefnou sont alors <strong>les</strong> deux Gémeaux (ce qui reste d’ailleurs à<br />

prouver).<br />

Quant à Nout <strong>et</strong> Geb, ils sont alors à chercher du côté du Lion.<br />

Tout ceci étant dit, on comprend mieux le rôle démiurge d’Atoum si l’on identifie ce<br />

personnage au soleil.<br />

Et parce que c<strong>et</strong> Atoum-là expectora (ou cracha), tels <strong>des</strong> noyaux de cerise, ses<br />

enfants Shou <strong>et</strong> Tefnout, il n’est pas certain que <strong>les</strong> dits noyaux étaient représentés par<br />

<strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

En eff<strong>et</strong>, lorsque le dieu crache ses noyaux, on peut considérer qu’il incarne un soleil<br />

qui stationne dans le Cancer à l’heure de midi (ce qui prouve que nous sommes à<br />

l’époque du solstice d’été).<br />

Depuis son Tertre à lui, notre Atoum expectore deux étoi<strong>les</strong> qui symbolisent, en la<br />

personne <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Aldébaran du Taureau (son nom poétique est Shou) <strong>et</strong> Antarès du<br />

Scorpion (son nom poétique est Tefnout), <strong>les</strong> bornes Est <strong>et</strong> Ouest associées à un univers<br />

qui est ici le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

A c<strong>et</strong>te aune-là, on peut considérer que le ciel est représenté, sous le nom de Nout, par<br />

la partie visible (car située au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon) du planisphère cé<strong>les</strong>te ;<br />

comparé à une terre qui est représentée, sous le nom de Geb, par la partie invisible (car<br />

située au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, associée à ce même planisphère).<br />

Et comme <strong>les</strong> planètes circulent ici le long de la ligne de l’Ecliptique, on peut considérer<br />

qu’el<strong>les</strong> résident au ciel durant leur déplacement entre le Bélier (ou le Taureau) <strong>et</strong> la<br />

Balance (ou le Scorpion), <strong>et</strong> sur terre (plus exactement sous terre) durant leur<br />

déplacement entre la Balance (ou le Scorpion) <strong>et</strong> le Bélier (ou le Taureau).<br />

197. Les enfants de Nout <strong>et</strong> de Geb représentaient chacun l’un <strong>des</strong><br />

Jours Epagomènes associés à l’ancien calendrier égyptien<br />

Le problème, avec ce type de représentation, est que si l’on comprend bien la relation<br />

qui existe entre Atoum d’un côté, Shou <strong>et</strong> Tefnout de l’autre, on ne parvient plus à<br />

enchaîner correctement (au moment d’expliquer <strong>les</strong> rô<strong>les</strong> de chacun) lorsque Geb <strong>et</strong> Nout,<br />

qui sont eux-mêmes issus de Shou <strong>et</strong> de Tefnout, engendreront à leur tour <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> qui,<br />

sous <strong>les</strong> noms d’Osiris, Haroéris, S<strong>et</strong>h, Isis <strong>et</strong> Nephtys, représentaient <strong>les</strong> cinq Jours<br />

Epagomènes associés à l’ancien calendrier égyptien.<br />

En eff<strong>et</strong>, si Osiris est Orion, <strong>et</strong> Isis l’étoile Sirius, on est bien obligé de voir dans leurs<br />

parents Nout <strong>et</strong> Geb <strong>des</strong> figures astra<strong>les</strong> qui précèdent, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, cel<strong>les</strong><br />

que nous venons de citer ; ce qui nous renvoie du côté du Taureau.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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282


Et si l’on part du principe que Nout était parfois représentée sous <strong>les</strong> traits d’une vache<br />

du même type que celle représentée par Pasiphaé, la femme de Minos, lorsque celle-ci<br />

conçut un Minotaure qui sera tué par Thésée, cela revient à dire que c<strong>et</strong>te même Nout<br />

était l’étoile Capella du Cocher, elle-même ayant pour époux, un Cocher représenté par<br />

Geb.<br />

Ce dieu-là est le dieu de la terre si l’on présuppose que la Voie Lactée incarne un<br />

monde <strong>des</strong> morts qui est lui-même, en tant que nécropole souterraine <strong>et</strong> obscure,<br />

l’expression de la terre.<br />

Seulement voilà, au lieu de dire que Capella <strong>et</strong> le Cocher ont conçu, sous <strong>les</strong> noms de<br />

Nout <strong>et</strong> de Geb, <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> Osiris, Haroéris, S<strong>et</strong>h, Isis <strong>et</strong> Nepthys, <strong>les</strong> prêtres de l’Egypte<br />

ancienne ont fait <strong>des</strong>cendre ces <strong>dieux</strong>-là d’un dieu Shou <strong>et</strong> d’une déesse Tefnout qui<br />

étaient eux-mêmes <strong>les</strong> enfants d’Atoum. Or, vu la position, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, d’un<br />

Osiris qui est Orion, <strong>et</strong> d’une Isis qui est l’étoile Sirius, Shou <strong>et</strong> Tefnout sont plus près de<br />

s’identifier aux deux Gémeaux (eux-mêmes étant expectorés, ou crachés, par un soleil<br />

qui, sous le nom d’Atoum, se tient pour l’heure dans la Voie Lactée côté Gémeaux), que<br />

de s’identifier aux étoi<strong>les</strong> Aldébaran du Taureau <strong>et</strong> Antarès du Scorpion.<br />

Ceci dit, la seule façon de donner un contenu cohérent, sur le plan sabéen, aux acteurs<br />

mentionnés ici, consiste à découper le planisphère cé<strong>les</strong>te en deux gran<strong>des</strong> zones, l’une<br />

étant représentée par la Voie Lactée, <strong>et</strong> l’autre par le Grand Ciel Bleu ; avec un Geb qui<br />

est alors la Voie Lactée, comparé à une Nout qui incarne un ciel étoilé dépourvu de<br />

nuages lactéens.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut voir en Nout, en tant qu’expression de la Voûte cé<strong>les</strong>te, non<br />

seulement une étoile (que nous avons identifiée plus haut à Capella), mais tout un<br />

ensemble de constellations. Et si c<strong>et</strong> ensemble-là doit se résumer à une seule<br />

constellation, celle-ci, vu sa taille imposante, est alors la Grande Ourse.<br />

Mais là encore, si l’on sait que Nout emmena sur son dos un Ré qui était vieux <strong>et</strong> sénile<br />

<strong>et</strong> qui manifesta son intention de quitter le monde <strong>et</strong> de rejoindre la Voûte cé<strong>les</strong>te après<br />

que <strong>les</strong> hommes eurent comploté contre lui <strong>et</strong> après qu’Hathor, qui avait été convoquée<br />

par Rê pour punir <strong>les</strong> hommes en son nom, envisagea, contrairement au grand dieu, de<br />

complètement détruire la race humaine ; si à partir de là, on suppose que ces hommes-là<br />

sont, au choix, <strong>les</strong> planètes du système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci s’agglomèrent dans la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ou, autre variante, <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées au bras<br />

gauche levé d’Orion (un bras qui se situe lui-même dans la Voie Lactée), on arrive à ce<br />

résultat que Nout ne peut pas être la constellation de la Grande Ourse. C<strong>et</strong>te Nout est<br />

l’étoile Capella, ce qui présuppose que Geb, le dieu terre, se situe du côté du Cocher ou<br />

du Taureau.<br />

Et si Geb était l’étoile Alnath du Cocher, celle-ci a été conçue, en compagnie de son<br />

épouse Capella, par un Shou qui est alors, d’après la lecture <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes, l’étoile<br />

Aldébaran du Taureau, comparé à une Tefnout qui est alors l’étoile Antarès du Scorpion<br />

(étant entendu que ces deux étoi<strong>les</strong> représentaient <strong>les</strong> bornes est <strong>et</strong> ouest associées à la<br />

ligne de l’horizon quand le soleil était, sous le nom d’Atoum, à son zénith, à l’heure de<br />

midi, dans la constellation du Cancer (lequel zénith correspondait à la fois au solstice d’été<br />

<strong>et</strong> à l’arrivée de la première crue du Nil - ce qui nous renvoie, en gros, 5'000 ans avant<br />

JC),<br />

Et si nous remontons le temps jusqu’à 15'000 ans avant JC, dans la mesure où, à c<strong>et</strong>te<br />

haute époque, <strong>les</strong> constellations étaient dans une position beaucoup plus couchée<br />

qu’el<strong>les</strong> ne le seront plus tard (sous-entendu : au moment de passer au-<strong>des</strong>sus de la ligne<br />

de l’horizon à l’heure de leur lever), on peut considérer que Capella <strong>et</strong> Alnath donnaient<br />

naissance, à c<strong>et</strong>te époque-là, à une constellation d’Orion qui était représentée par Osiris,<br />

<strong>et</strong> à d’autres figures astra<strong>les</strong> qui étaient représentées par <strong>les</strong> frères <strong>et</strong> sœurs<br />

d’Osiris/Orion.<br />

Avant de nous enquérir à propos du contenu de ces figures, on demandera peut-être<br />

pourquoi remonter si haut dans le temps ?<br />

La réponse tient ici au fait suivant : si Isis était l’étoile Sirius, comparé à une Nephtys<br />

qui était l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, il se trouve qu’il faut remonter jusqu’à plus de<br />

15'000 ans avant JC pour voir Sirius se lever avant Procyon (<strong>et</strong> ce conformément à une<br />

généalogie qui faisait d’Isis la sœur aînée de Nepthys).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

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283


Ceci dit, dans la mesure où, à c<strong>et</strong>te date-là, l’étoile Rigel d’Orion se levait avant l’étoile<br />

Alnath du Cocher, on peut considérer que Rigel d’Orion était représenté par le dieu Geb.<br />

On demandera peut-être pourquoi c<strong>et</strong>te étoile-là était considérée comme le dieu terre,<br />

comparé à une étoile Capella qui était la déesse ciel ?<br />

La réponse tient ici au fait que <strong>les</strong> deux étoi<strong>les</strong> sont séparées par deux choses : d’une<br />

part par la ligne de l’Ecliptique, <strong>et</strong> d’autre part par la Voie Lactée.<br />

Et comme Capella se situe au-<strong>des</strong>sus de la Voie Lactée, comparée une étoile Rigel<br />

d’Orion qui se situe au-<strong>des</strong>sous, <strong>les</strong> anciens Egyptiens ont identifié l’étoile Capella à Nout,<br />

<strong>et</strong> ils ont identifié l’étoile Rigel d’Orion à Geb.<br />

Et ces deux étoi<strong>les</strong> d’être <strong>les</strong> enfants mâle <strong>et</strong> femelle d’une étoile Aldébaran du Taureau<br />

qui était représenté par Shou.<br />

198. Geb <strong>et</strong> l’uraeus / Atoum <strong>et</strong> ce même uraeus<br />

Pour en revenir à Geb, une lecture du site<br />

http://www.egyptos.n<strong>et</strong>/egyptos/<strong>dieux</strong>/geb.php nous apprend qu’il vola l’uraeus<br />

(représenté par le cobra) à son père, avant de subir une morsure de sa part <strong>et</strong> d’être guéri<br />

par Ré.<br />

On r<strong>et</strong>rouve d’ailleurs ce cobra non seulement comme animal protecteur figurant sur la<br />

coiffe <strong>des</strong> pharaons, mais également dans une séquence qui montre le dieu Atoum sous<br />

<strong>les</strong> traits du Taureau noir Mnevis, lequel porte entre ses cornes le disque solaire ainsi que<br />

l’uraeus (ou cobra).<br />

Si, à partir de là, on part du principe qu’Atoum était, sous ses traits de soleil couchant<br />

allant mourir dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, un soleil qui stationne pour<br />

l’heure dans <strong>les</strong> cornes du Taureau, on peut alors en déduire que le disque solaire (qui<br />

était la représentation du dieu Aton à l’époque du pharaon Akhenaton) est alors le soleil<br />

en personne, comparé à un uraeus/cobra qui peut incarner différentes choses, parmi<br />

<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> figurent <strong>les</strong> personnages suivants, tous sabéens :<br />

• <strong>les</strong> planètes Mercure, Vénus ou Lune (une Lune qui peut être regardée comme<br />

l’Ombre d’elle-même en raison d’une éclipse partielle ou totale de sa part) ;<br />

• la Voie Lactée,<br />

• la ligne de l’Ecliptique (une ligne qui traverse ici le Taureau <strong>et</strong> <strong>les</strong> Gémeaux).<br />

Maintenant, si l’on présuppose, comme nous l’avons fait tout à l’heure, que Geb était<br />

l’étoile Rigel d’Orion, le cobra volé à son père (qui, rappelons-le, est représenté par l’étoile<br />

Aldébaran du Taureau) est forcément une planète.<br />

Et quand Geb était représenté par un crocodile au lieu de l’être par personnage ayant<br />

volé le cobra à son père, ce crocodile est, possiblement, la constellation d’Eridanus.<br />

Maintenant, supposons que Geb était la constellation d’Orion dans sa totalité.<br />

En ce cas, son père Shou était alors représenté par la constellation du Taureau dans sa<br />

totalité, au lieu de l’être par sa seule étoile Aldébaran.<br />

Il reste à préciser, dans ces conditions, que quand Geb vole le cobra à son père Shou,<br />

Orion se fait représenter alors par cel<strong>les</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> qu’il tient dans sa main gauche (c<strong>et</strong>te<br />

main qui, parce qu’elle est levée, se situe dans la Voie Lactée).<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on peut considérer que le cobra est ici la planète Mercure lorsque celle-ci<br />

quitte <strong>les</strong> cornes du Taureau pour se nicher dans la Voie Lactée côté Taureau.<br />

Les étoi<strong>les</strong> du bras gauche levé d’Orion se situant, en pareil endroit, immédiatement au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’Ecliptique, non seulement el<strong>les</strong> reçoivent le cobra dans leur<br />

sphère, mais el<strong>les</strong> se font également mordre par lui à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et parce qu’el<strong>les</strong> sont b<strong>les</strong>sées, durant le passage de la planète Mercure dans leur<br />

sphère (une planète Mercure qui ouvre le chemin, dans la Voie Lactée, aux autres<br />

planètes, dont le soleil), quand ce même soleil arrivera, sous le nom de Ré, à leur hauteur,<br />

il <strong>les</strong> guérira de la morsure d’un cobra qui a passé naguère au même endroit que lui.<br />

A part cela, quand le cobra <strong>et</strong> le disque solaire stationnent entre <strong>les</strong> cornes du taureau<br />

noir Mnevis, ce taureau est noir si l’on part du principe que la blancheur inexistante du<br />

taureau est représentée par <strong>les</strong> nuages denses de la Voie Lactée.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où ceux-ci ne débutent qu’après l’étoile Alnath, avant c<strong>et</strong>te<br />

étoile le Taureau est forcément noir au lieu d’être blanc.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Manière de dire que Mercure <strong>et</strong> le soleil stationnent dans <strong>les</strong> cornes du Taureau au<br />

moment indiqué.<br />

Tout cela, évidemment, doit être pris au conditionnel. En eff<strong>et</strong>, il n’est pas dit que <strong>les</strong><br />

personnages mentionnés dans l’Ennéade héliopolitaine étaient <strong>des</strong> constellations. Ils<br />

n’étaient pas cela si Geb était la terre au vrai sens du terme, elle-même donnant assise à<br />

un ciel étoilé représenté par une Nout dont <strong>les</strong> bras <strong>et</strong> <strong>les</strong> pieds rejoignent la terre à ses<br />

deux extrémités.<br />

Mais supposons qu’on ait le droit de voir dans ces personnages <strong>des</strong> constellations. En<br />

ce cas, Nout, la déesse aux étoi<strong>les</strong>, est alors l’étoile Capella du Cocher, comparée à un<br />

dieu Terre (son nom est Geb) qui est, au choix, l’étoile Rigel d’Orion, ou la constellation<br />

d’Orion dans sa totalité. Il était même uniquement l’étoile Rigel d’Orion quand il donnera<br />

naissance à un Osiris qui incarnait lui-même la constellation d’Orion dans sa totalité.<br />

199. Rôle <strong>et</strong> place de Shou dans la variante atmosphérique ou solaire<br />

associée au mythe de la création du monde par un dieu qui s’appelait<br />

Atoum / Rôle <strong>et</strong> place de Shou dans la variante sabéenne associée au<br />

même mythe<br />

A part cela, quand <strong>les</strong> textes de l’Égypte ancienne nous informent que Shou sépare sa<br />

mère Nout <strong>et</strong> son père Geb tous <strong>les</strong> matins, on peut considérer avoir affaire à un dieu air<br />

ou un dieu atmosphère qui sépare, tout en <strong>les</strong> créant sous la forme d’entités devenues<br />

indépendantes l’une de l’autre, la déesse ciel d’un côté <strong>et</strong> le dieu terre de l’autre.<br />

Et parce que le soleil s’est levé, le ciel nocturne étoilé est devenu invisible.<br />

C’est alors lui, soleil qui, en ce cas, sépare le ciel <strong>et</strong> la terre (eux qui faisaient un au sein<br />

de l’obscurité ambiante - <strong>et</strong> ce, même si l’on peut considérer que le ciel était éclairé par la<br />

lune <strong>et</strong> <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong>).<br />

Et encore, au lieu de considérer que c<strong>et</strong>te séparation était accomplie par le soleil, on<br />

peut considérer qu’elle l’était par la lumière d’un soleil qui, bien qu’étant déjà levé, n’est<br />

pas encore visible au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon.<br />

Et peut-être c<strong>et</strong>te lumière-là était-elle représentée par Shou dans un mythe égyptien qui<br />

était alors solaire au lieu d’être sabéen.<br />

Il n’empêche : que Shou fût un dieu air ou qu’il fût la lumière créée par un soleil qui est<br />

pour l’heure invisible dans le ciel, dans <strong>les</strong> deux cas on peut considérer qu’il sépare une<br />

déesse ciel <strong>et</strong> un dieu terre qui, avant c<strong>et</strong>te séparation, formaient une unité parfaite, euxmêmes<br />

vivant alors au sein du Noun, ou, ce qui revient au même, dans <strong>les</strong> profondeurs<br />

de l’océan primordial d’où provenait toute forme de vie.<br />

Pour autant, un tel constat n’empêche nullement de faire une lecture sabéenne du<br />

même roman cosmogonique.<br />

Dans la variante sabéenne, le Noun représente la Voie Lactée, elle que traverse le<br />

soleil (son nom est Ré) après avoir quitté la constellation du Taureau pour s’en aller tour à<br />

tour vers <strong>les</strong> Gémeaux, le Cancer <strong>et</strong> le Lion.<br />

C’est donc elle, Voie Lactée (plus exactement la partie d’elle qui se cache dans<br />

l’espace invisible du planisphère), qui engendre Shou <strong>et</strong> Tefnout dans un premier temps,<br />

Nout <strong>et</strong> Geb dans un second.<br />

Et si, en pareille occurrence, on peut voir en Shou <strong>et</strong> en Tefnout <strong>les</strong> deux Gémeaux, on<br />

peut également voir en Shou l’étoile Aldébaran du Taureau, <strong>et</strong> en Tefnut l’étoile Antarès<br />

du Scorpion (elle-même s’égouttant, telle une fragrance, en raison de l’amas globulaire<br />

situé à proximité).<br />

Et encore, sachant que Shou <strong>et</strong> Tefnout étaient adorés à Léontopolis sous la forme d’un<br />

couple de lions, on peut voir en Shou le Grand Lion, <strong>et</strong> en Tefnout le P<strong>et</strong>it Lion.<br />

Mais là encore, si l’on présuppose que ces deux lions étaient <strong>les</strong> deux gardiens du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te lorsque celui-ci se situe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, on peut<br />

en déduire que ces gardiens-là (qui formaient <strong>les</strong> deux unités ou <strong>les</strong> deux éléments d’un<br />

dieu qui s’appelait Akher), étaient représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Aldébaran du Taureau <strong>et</strong><br />

Antarès du Scorpion.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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200. Qui était le dieu Atoum dans la variante sabéenne du récit<br />

cosmogonique ?<br />

Pour en revenir à Atoum, supposons qu’il surgissait, en tant que dieu démiurge, au<br />

<strong>des</strong>sus d’une pierre appelée benben (comme en témoignent le ou <strong>les</strong> auteurs du site<br />

http://membres.lycos.fr/neb<strong>et</strong>bast<strong>et</strong>/shou.htm).<br />

En ce cas, Atoum est un soleil qui quitte la Voie Lactée côté Gémeaux pour s’installer<br />

sur un tertre (ou une pyramide, ou une obélisque, ou un mont, ou une montagne) qui était<br />

représenté, dans une religion/mythologie qui était à l’époque sabéenne, par la<br />

constellation du Cancer.<br />

Si c<strong>et</strong>te interprétation-là est correcte, l’Atoum qui, au chapitre 175 du Livre <strong>des</strong> Morts<br />

(cf. site http://membres.lycos.fr/neb<strong>et</strong>bast<strong>et</strong>/shou.htm),<br />

« annonce à Osiris qu'à la fin <strong>des</strong> temps, il détruira tout ce qu'il a crée <strong>et</strong> qu'il r<strong>et</strong>ournera<br />

au Noun sous la forme d'une anguille ou d'un serpent primordial, tout en conservant en lui<br />

la potentialité d'une nouvelle création du cosmos »<br />

c<strong>et</strong> Atoum-là est un soleil qui ressemble au serpent primordial en ce sens que ce serpentlà<br />

est représenté, avec sa forme ondulatoire, par la ligne de l’Ecliptique.<br />

Ce soleil s’appelant Mithra dans un autre récit, lui-même ravagera tout ce qui est<br />

corrompu en m<strong>et</strong>tant le feu aux fesses <strong>des</strong> corrompus.<br />

Et comme ces corrompus-là sont représentés par <strong>les</strong> planètes du système solaire<br />

lorsque cel<strong>les</strong>-ci fréquentent l’Hydre en arrivant dans le Lion <strong>et</strong> la Vierge, Mithra brûle,<br />

avec ses rayons vengeurs, ces créatures-là dans un feu rédempteur qui est lui-même<br />

représenté par l’Hydre en personne.<br />

Et le même propos de valoir pour Jésus (qui est ici celui de l’Apocalypse).<br />

201. Shou dans le rôle de l’étoile Aldébaran du Taureau, <strong>et</strong> Tefnout<br />

dans celui de l’étoile Antarès du Scorpion<br />

Dans le cas qui nous occupe le soleil, sous le nom d’Atoum, se situe, ou bien au<br />

somm<strong>et</strong> de la pyramide (soit à une altitude de + 90°), ou bien au pied du Mundus (soit à<br />

une altitude de – 90° degrés), lorsqu’il crache ces deux noyaux ou ces deux pépins que<br />

sont, sous <strong>les</strong> noms de Shou <strong>et</strong> de Tefnout, <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Aldébaran <strong>et</strong> Antarès.<br />

Ce faisant, notre Atoum définit <strong>les</strong> bornes Est <strong>et</strong> Ouest du planisphère cé<strong>les</strong>te (<strong>et</strong> donc,<br />

par extension, <strong>les</strong> quatre points cardinaux de l’univers), ce qui fait de lui le créateur de<br />

l’univers à c<strong>et</strong> instant.<br />

Il n’empêche : quand <strong>les</strong> anciens Egyptiens, par une sorte de syncrétisme religieux dont<br />

<strong>les</strong> Anciens étaient coutumiers (étant entendu qu’à c<strong>et</strong>te époque on respectait <strong>les</strong> <strong>dieux</strong><br />

<strong>des</strong> autres cités-Etats ou <strong>des</strong> autres pays <strong>et</strong> de leur population respective - coutume qui<br />

se perdra ensuite, <strong>et</strong> notamment sous l’ère de rois très chrétiens qui ne feront guère dans<br />

la dentelle au moment d’imposer le Christ aux païens de toute la Terre) ; quand <strong>les</strong><br />

anciens Egyptiens, disions-nous, réunissaient Atoum <strong>et</strong> Rê au sein d’un même récit,<br />

Atoum représentait alors le soleil de l’occident (i.e. celui qui se couche le soir), comparé à<br />

un Kephri qui, sous ses traits de scarabée, incarnait le soleil une fois celui-ci recroquevillé<br />

dans sa coquille, <strong>et</strong> comparé à un Rê qui symbolisait alors le soleil renaissant (lui-même<br />

montant au zénith du ciel après s’être levé à l’orient).<br />

Et si la roue du soleil était annuelle au lieu d’être quotidienne, Atoum représentait alors<br />

le soleil lorsque celui-ci est sur le point d’entrer, durant sa rétrogradation annuelle le long<br />

de la ligne de l’Ecliptique, dans la Voie Lactée côté Taureau ; comparé à un Kephri qui<br />

incarnait le soleil lorsque celui-ci est enfermé dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux,<br />

<strong>et</strong> comparé à un Rê qui symbolisait le soleil lorsque celui-ci quitte la Voie Lactée côté<br />

Gémeaux, un Ré qui sera monté au zénith une fois parvenu dans la constellation du<br />

Cancer.<br />

Pour illustrer notre propos par un exemple concr<strong>et</strong>, nous allons nous transporter sous le<br />

ciel de Gizeh, plus précisément à la verticalité de ce ciel-là (soit à l’altitude de 90°) le jour<br />

même du solstice d’été de l’année 2583 BC (époque contemporaine <strong>des</strong> pharaons de la<br />

IV e dynastie).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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A c<strong>et</strong>te date-là, nous pouvoir voir, si l’on consulte <strong>les</strong> données fournies par le logiciel<br />

MyStars, le soleil se situer, à une heure qui est 11h 50’15’’ à l’altitude exacte de<br />

84°00’11’’, <strong>et</strong> ce à une époque de l’année 2583 BC (i.e. le 16 juill<strong>et</strong>) qui coïncidait avec le<br />

solstice d’été (<strong>et</strong> aussi, possiblement, avec l’avènement de la première crue du Nil).<br />

Maintenant, si l’on regarde, depuis c<strong>et</strong>te position quasi zénithale du planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

en direction <strong>des</strong> bornes Est <strong>et</strong> Ouest stuées sur la ligne même de l’horizon, on constate<br />

que cel<strong>les</strong>-ci sont gardées par deux étoi<strong>les</strong> qui étaient très connues à l’époque par <strong>les</strong><br />

Anciens : à savoir l’étoile Antarès du Scorpion d’un côté, <strong>et</strong> l’étoile Aldébaran du Taureau<br />

de l’autre.<br />

Tandis qu’Antarès gardait l’Est, Aldébaran gardait l’Ouest.<br />

En réalité, si Aldébaran se situe bel <strong>et</strong> bien, au moment considéré, à l’intérieur de la<br />

partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te, ce n’est pas le cas d’Antarès. Et comme il est environ<br />

midi, ces deux étoi<strong>les</strong> étaient, comme d’ailleurs toutes <strong>les</strong> autres, invisib<strong>les</strong> à instant.<br />

En revanche, el<strong>les</strong> étaient visib<strong>les</strong> durant la nuit associée à c<strong>et</strong>te même date.<br />

Pour le prouver, nous allons nous situer à 23h 52, la nuit du 15 au 16 juill<strong>et</strong> de l’année<br />

2583 BC.<br />

A c<strong>et</strong>te heure-là, Antarès est en train de disparaître à l’occident, alors qu’Aldébaran, lui,<br />

ne s’est pas encore levé à l’orient, chose qui se produira à 0h 26’.<br />

Quant au soleil, bien qu’étant invisible à c<strong>et</strong> instant, on peut néanmoins savoir, au<br />

moyen du logiciel MyStars! où il se situe. Et où se situe-t-il ? Réponse : il se situe, à c<strong>et</strong><br />

instant, non seulement sur l’axe du Mundus, mais également dans la constellation du Lion<br />

- <strong>et</strong>, plus précisément, à proximité immédiate de son étoile Régulus.<br />

Bref, sachant que <strong>les</strong> prêtres (qui sont ici ceux de l’Egypte ancienne) adoraient le soleil,<br />

on peut supposer qu’ils se tournaient, à c<strong>et</strong> instant précis, du côté de l’Est, c’est-à-dire du<br />

côté du lion Aldébaran, plutôt que du côté de l’ouest (là ou se situait la lionne Antarès).<br />

Et pourquoi Antarès était-elle une lionne, comparée à un Aldébaran qui était un lion ?<br />

La réponse tient ici, probablement, à la grosseur <strong>et</strong> à la luminosité de ces deux étoi<strong>les</strong>.<br />

La preuve : Aldébaran a une crinière plus large qu’Antarès, ce qui fait de lui un lion,<br />

comparé à une étoile Antarès qui est alors une lionne.<br />

Dans l’ancienne religion égyptienne, ces deux lions (qui s’appellent alors Shu <strong>et</strong> Tefnut)<br />

gardaient, sous le nom d’Aker, deux montagnes représentant el<strong>les</strong>-mêmes <strong>les</strong> bornes<br />

Ouest <strong>et</strong> Est du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Eux-mêmes, Aldébaran/Shou <strong>et</strong> Antarès/Tefnut, étaient, ainsi que nous l’avons vu tout<br />

à l’heure, <strong>les</strong> aînés <strong>des</strong> enfants d’un Atoum qui est alors le soleil lorsque celui-ci, invisible<br />

depuis la Terre, se tient, à c<strong>et</strong> instant précis, sur la ligne sud (ou, ce qui revient au même,<br />

sur la ligne du Mundus - lui-même désignant l’axe du monde), comparé à une étoile<br />

Aldébaran <strong>et</strong> à une étoile Antarès qui, sous le nom de Shu <strong>et</strong> sous celui de Tefnut, gardent<br />

<strong>les</strong> bornes Est <strong>et</strong> Ouest du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Ces bornes appartiennent ici au monde inférieur (ou au monde de la nuit, ou encore au<br />

monde chtonien), en ce sens que le soleil est invisible à c<strong>et</strong> instant (c’est bien le moins, si<br />

l’on sait qu’il est environ minuit !).<br />

Manière de dire que l’oiseau benou est dans sa fauconnerie (un benou qui s’apparente<br />

ici au soleil plutôt qu’à la Voie Lactée), lui qui se r<strong>et</strong>rouvera au somm<strong>et</strong> du Mundus (ou, ce<br />

qui revient au même, au zénith du ciel visible depuis la Terre - un zénith représenté alors<br />

par le somm<strong>et</strong> de la Pyramide), aux environs de midi.<br />

Et comme ce même soleil, une fois levé à l’horizon de l’Est, aura devant lui Orion <strong>et</strong> la<br />

Voie Lactée, il devra monter au <strong>des</strong>sus d’un canal ou d’une chaussée qui représente alors<br />

la Voie Lactée, avant de pouvoir se poser au somm<strong>et</strong> de c<strong>et</strong> obélisque appelé Benben (luimême,<br />

benben, étant représenté ici par la Pyramide).<br />

Quant au pharaon lui-même, dans la mesure où, une fois décédé, il se comparait au<br />

soleil lorsque celui-ci demeure dans le monde d’en bas, c’est du côté de l’Est, autrement<br />

dit du côté du lion Shu, qu’il se tournait.<br />

Et ce même pharaon de partir alors, sous le nom d’Horus, en direction du somm<strong>et</strong> de la<br />

Pyramide (un somm<strong>et</strong> qu’il atteindra aux environs de midi).<br />

Et parce qu’il va re<strong>des</strong>cendre, une fois au somm<strong>et</strong>, en direction de l’occident, c’est alors<br />

du côté d’Antarès qu’il se tourne désormais.<br />

En réalité, si l’on regarde bien <strong>les</strong> cartes, on s’aperçoit que quand le soleil stationne (en<br />

gros) à midi, au zénith du ciel, l’étoile Aldébaran (représentée ici par Shu) se situe à<br />

l’occident, <strong>et</strong> l’étoile Antarès (représentée par Tefnut) se situe à l’orient.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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On peut donc en déduire que durant la période comprise entre minuit <strong>et</strong> midi, l’étoile<br />

Aldébaran du Taureau s’est déplacée d’est en ouest, comparée à une étoile Antarès du<br />

Scorpion qui a fait le chemin inverse.<br />

Et parce que ce même soleil r<strong>et</strong>rouvera sa position initiale à l’heure de minuit, <strong>et</strong><br />

qu’entre-temps Aldébaran <strong>et</strong> Antarès ont à nouveau changé de côté, il a, à l’heure<br />

indiquée, sur sa gauche, une étoile Antarès qui, sous le nom de Tefnut, garde la<br />

montagne de l’occident ; <strong>et</strong> il a, sur sa droite, une étoile Aldébaran, qui, sous le nom de<br />

Shu, garde la montagne de l’orient.<br />

Les bornes est <strong>et</strong> ouest ressemblent à <strong>des</strong> montagnes pour la simple <strong>et</strong> bonne raison<br />

que ? que ?? que ??? que ???? (on devrait m<strong>et</strong>tre c<strong>et</strong>te question au concours du jackpot,<br />

isnt’it !!). Bref, ces bornes ressemblent à <strong>des</strong> montagnes car el<strong>les</strong> se situent,<br />

comparativement à la position occupée par le soleil à l’heure de minuit, plus haut que lui<br />

sur le planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Quoi qu’il en soit, nos prêtres de l’Egypte ancienne avaient tout à fait raison de<br />

considérer que Shou prenait soin du soleil lorsque celui-ci se couche le soir à l’occident,<br />

un Shou qui en confiera la garde à une Tefnout qui le remontera le matin du lendemain<br />

dans la partie visible du ciel.<br />

En eff<strong>et</strong>, si l’on considère que Shou (alias l’étoile Aldébaran) est à l’occident quand le<br />

soleil trône au somm<strong>et</strong> de la pyramide, c’est bel <strong>et</strong> bien lui, Shou, qui, à c<strong>et</strong> instant,<br />

emmène le soleil dans le monde inférieur. Et parce que Tefnout (alias l’étoile Antarès) est<br />

à l’orient quand le soleil est à son zénith à l’heure de midi, <strong>les</strong> prêtres de l’Êgypte ancienne<br />

ont considéré que ce même soleil est parvenu à c<strong>et</strong> endroit grâce aux bons soins d’une<br />

Tefnout qui l’a alors hissé sur son dos.<br />

Tout cela pour dire <strong>les</strong> deux jumeaux Aker étaient, sous le nom de Shou <strong>et</strong> de Tefnout<br />

(écrits également Shu <strong>et</strong> Tefnut) l’étoile Aldébaran du Taureau <strong>et</strong> l’étoile Antarès du<br />

Scorpion. Ces deux-là gardaient non seulement la pyramide de Khéops, mais aussi celle<br />

de Kephren (étant entendu que ces deux pyrami<strong>des</strong> s’identifiaient, en tant qu’obélisques,<br />

sinon à la totalité du ciel visible, du moins à sa partie sommitale).<br />

Et l’on peut supposer également que l’étoile Aldébaran était représentée par Shu, <strong>et</strong><br />

que l’étoile Antarès était représentée par Tefnut.<br />

Shu, en stationnant à la borne de l’occident, prenait le soleil sous sa coupe durant le<br />

déplacement de celui-ci depuis le somm<strong>et</strong> de l’obélisque (lui-même représentant le<br />

somm<strong>et</strong> du ciel visible depuis la Terre) jusqu’au point bas du Mundus (lui-même<br />

représentant le somm<strong>et</strong> du Grand En Bas situé dans la partie invisible du planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te).<br />

Quant à Tefnut, en stationnant à la borne de l’orient, elle prenait le soleil sous sa coupe<br />

en le hissant (sur son dos) depuis le point bas du Mundus jusqu’au somm<strong>et</strong> de l’obélisque<br />

ou de la pyramide, un somm<strong>et</strong> du ciel visible que le soleil atteignait aux environs de midi à<br />

une époque de l’année qui coïncidait avec le solstice d’été (<strong>et</strong> aussi, si l’année en question<br />

remontait à plus de 5000 ans avant JC, avec l’avènement de la première crue du Nil).<br />

Et Tefnut de transm<strong>et</strong>tre, dès c<strong>et</strong> instant, le soleil à un Shu qui se chargeait de le<br />

ramener, depuis ses hauteurs sommita<strong>les</strong>, dans le monde inférieur.<br />

Reste à préciser que <strong>les</strong> prêtres, en décrivant un pareil processus dans leur récit,<br />

ignoraient le fait que <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> Aldébaran <strong>et</strong> Antarès changent de côté, puisque l’une est<br />

à l’ouest à midi <strong>et</strong> à l’est à minuit, tandis que l’autre est à l’est à midi <strong>et</strong> à l’ouest à minuit.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, si l’on veut bien comprendre la teneur du récit, on doit se positionner à<br />

l’heure de midi, elle qui voit, le jour même du solstice d’été, l’étoile Aldébaran du Taureau<br />

stationner, sur la ligne de l’horizon, à la borne de l’occident, comparée à une étoile<br />

Antarès du Scorpion qui, stationne, elle, à la borne de l’orient.<br />

Sachant cela, on lira, dans <strong>les</strong> textes y relatifs, que Shu prend en charge le soleil durant<br />

sa <strong>des</strong>cente depuis ses hauteurs sommita<strong>les</strong>, comparé à une Tefnout qui le prend en<br />

charge durant sa remontée sur ces mêmes hauteurs sommita<strong>les</strong>, elle qui le hisse sur son<br />

dos à c<strong>et</strong> instant<br />

Et on lira également, dans ces textes, que le soleil, une fois installé au somm<strong>et</strong> d’une<br />

pyramide qui s’appelle alors Benben, expectore, sous le nom d’un oiseau Benou qui est<br />

en réalité le dieu Atoum, ces deux noyaux de cerise (enfin, façon de parler, vu qu’on est ici<br />

en Egypte) que sont Shu <strong>et</strong> Tefnout. Et si Benou n’était pas le soleil, il était alors la planète<br />

Mercure.<br />

On notera également, toujours à propos de Shu <strong>et</strong> de Tefnut, que dans sa Théorie du<br />

Second Sphinx, (voir ci-<strong>des</strong>sus), le savant égyptien Bassam Shammah assimile ces deux<br />

personnages à deux sphinx, dont l’un (Shou) était le Grand Sphinx de Gizeh, comparé à<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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un second sphinx (son nom est Tefnout) qui aurait disparu, selon c<strong>et</strong> auteur, avant même<br />

l’avènement de la I ère dynastie pharaonique.<br />

En ce cas, le Grand Sphinx représente l’étoile Aldébaran du Taureau, comparé à un<br />

second sphinx qui représente (à supposer qu’il existât) l’étoile Antarès du Scorpion.<br />

202. A quoi correspondait l’œuf primordial créé par Geb ? / un r<strong>et</strong>our<br />

aux cinq enfants conçus par Nout <strong>et</strong> Geb <strong>et</strong> à leur équivalence en<br />

termes de jours épagomènes / le taureau Apis<br />

Et maintenant que nous savons que l’oiseau benou était, au choix, le soleil ou la<br />

planète Mercure, quand le dieu Terre (son nom est Geb) pond un œuf d’où sort l’oiseau<br />

benou (cf. http://membres.lycos.fr/neb<strong>et</strong>bast<strong>et</strong>/shou.htm), l’œuf en question est représenté<br />

par la Voie Lactée (une Voie Lactée qui fait alors le tour du planisphère <strong>et</strong> qui donne<br />

naissance au soleil lorsque celui-ci émerge de la dite Voie à la hauteur de l’étoile Mebsuta<br />

<strong>des</strong> Gémeaux).<br />

Quant à Shou, si, comme nous l’avons supposé plus haut, il est l’étoile Aldébaran du<br />

Taureau, on a de la peine à comprendre, à son suj<strong>et</strong>, ces propos tenus par le ou <strong>les</strong><br />

auteurs du site http://www.toutankharton.com/Shou :<br />

Les Egyptiens croyaient que Shu était le deuxième pharaon divin, régnant après Râ.<br />

Les suivants d'Apophis, complotèrent contre lui <strong>et</strong> attaquèrent le dieu dans son palais.<br />

Bien qu'il <strong>les</strong> vainquît, Shu devint malade suite à leur corruption, <strong>et</strong> bientôt même <strong>les</strong><br />

propres suivants de Shu se révoltèrent contre lui. Shu dut alors abdiquer le trône,<br />

perm<strong>et</strong>tant à son fils Geb de régner ; Shu lui-même r<strong>et</strong>ourna aux cieux. Selon une autre<br />

version, Shou acheva son règne en remontant au séjour <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> pendant une terrible<br />

tempête.<br />

En eff<strong>et</strong>, d’après ce texte, Shou est ou bien le Gémeau du Haut, lequel prend le pouvoir<br />

après que le soleil (son nom est Ré) eut quitté la Voie Lactée côté Gémeaux, ou bien une<br />

autre planète que le Soleil (par exemple Mercure).<br />

Quant à Apopi à <strong>et</strong> ses suivants, ils sont représentés par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée.<br />

Et tout c<strong>et</strong> équipage d’attaquer un Shou qui, au lieu d’être l’étoile Aldébaran, est ici le<br />

Gémeau du Haut.<br />

Mais supposons que Shou était effectivement l’étoile Aldébaran.<br />

En ce cas, le soleil, sous le nom de Rê, vient de faire son apparition dans le Taureau.<br />

Et comme nous sommes le soir, il disparaît au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon en<br />

laissant, au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne, une étoile Aldébaran qui est alors le deuxième<br />

souverain après lui.<br />

Et celle-ci, harcelée par <strong>les</strong> nuages non denses de la Voie Lactée (tous assesseurs<br />

d’un Apophis qui est lui-même représenté par <strong>les</strong> nuages denses de la Voie Lactée), de<br />

provoquer la mort d’un Shou qui passe alors, en tant qu’expression de c<strong>et</strong>te étoile, au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon, une étoile Aldébaran qui laisse alors le pouvoir à une<br />

étoile Rigel d’Orion représentée par Geb.<br />

Quant aux cinq enfants créés par Nout, la déesse ciel, <strong>et</strong> par Geb, le dieu terre, dans<br />

la mesure où, comme le dit Plutarque, ils sont associés à <strong>des</strong> jours épagomènes ; en<br />

d’autres termes, dans la mesure où ils précèdent le début de l’année civile (ou normale),<br />

on peut considérer qu’ils forment une catégorie à part.<br />

Ces <strong>dieux</strong>-là sont associés à <strong>des</strong> jours épagomènes car ils se situent,ou bien au<br />

royaume <strong>des</strong> morts, ou bien à la porte dudit royaume.<br />

Reste à préciser que la mort est incarnée ici par la Voie Lactée.<br />

Dans l’ouvrage que nous avons intitulé le Roman Sabéen, nous avons identifié Osiris à<br />

Orion, Haroéris à l’étoile Canopus de la Carène, S<strong>et</strong> à la Licorne, Isis à Sirius, <strong>et</strong> Nepthys<br />

à Procyon.<br />

Or, après révision de nos propres étu<strong>des</strong>, nous avons corrigé le tir dans le tome III du<br />

présent ouvrage, puisque nous y identifions S<strong>et</strong>h à l’étoile Dubhé de la Grande Ourse, <strong>et</strong><br />

Haroéris à l’étoile Pollux <strong>des</strong> Gémeaux, <strong>les</strong> autres personnages jouant le même rôle que<br />

celui mentionné dans Le Roman sabéen.<br />

Pour autant, qui que soient <strong>les</strong> cinq enfants de Nout <strong>et</strong> de Geb, en termes sabéens, ils<br />

incarnent <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations qui naquirent durant <strong>les</strong> jours épagomènes<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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associés au calendrier égyptien ancien (ce qui présuppose que <strong>les</strong> figures astra<strong>les</strong><br />

représentées par eux se manifestaient, à c<strong>et</strong> instant, au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon).<br />

203. Lien entre le taureau Apis <strong>et</strong> le taureau tué par Mithra / rôle <strong>et</strong><br />

place de Mithra, en tant que tueur du taureau, dans la variante sabéenne<br />

du récit de ses aventures<br />

Et puisque nous sommes ici en Egypte, plus haut dans c<strong>et</strong>te section nous avons<br />

évoqué le taureau Apis.<br />

A propos de ce taureau, certains l’ont comparé non seulement au taureau tué par<br />

Mithra, mais également à la constellation du Taureau, <strong>et</strong> ce au motif que le soleil<br />

équinoxial se levait sous c<strong>et</strong>te constellation au V e millénaire avant notre ère.<br />

Ainsi s’exprime, par exemple, le ou <strong>les</strong> auteurs du site intern<strong>et</strong><br />

http://www.toutankharton.com/Astronomie,17?artsuite=2.)<br />

D’autres (ou <strong>les</strong> mêmes) sont parvenus au même genre de conclusion (à savoir que<br />

nous sommes en l’an 4000 ans avant JC - soit à une époque où le soleil équinoxial se<br />

levait sous la constellation du Taureau), en alléguant que toutes <strong>les</strong> créatures figurant sur<br />

<strong>les</strong> images du Mithra tauroctone, non seulement sont <strong>des</strong> constellations (à savoir : le<br />

Taureau, <strong>les</strong> deux Gémeaux - représentés en l’occurrence par Cautès <strong>et</strong> Cautopatès - le<br />

P<strong>et</strong>it Chien, l’Hydre, le Cratère, le Corbeau <strong>et</strong> le Scorpion) mais que toutes ces<br />

constellations sont alignées sur l’équateur cé<strong>les</strong>te [a].<br />

[Note a : on consultera, à ce suj<strong>et</strong>, entre autres sources ou références, la teneur du site<br />

http://www3.interscience.wiley.com/cgi-bin/abstract/101520934/ABSTRACT].<br />

Dans la mesure où, par ailleurs, le taureau tué par Mithra est censé être la constellation<br />

du Taureau, certains savants férus d’astronomie en ont conclu que Mithra était le même<br />

personnage que Persée (qui est ici la constellation du même nom).<br />

Quant à nous, nous sommes fermement convaincu, après avoir étudié la mythologie<br />

comparée, que Mithra était représenté, au choix, par le soleil ou par la planète Mercure,<br />

un soleil qui tue la Voie Lactée (représentée ici par le taureau), lorsqu’il la traverse, ou<br />

bien au niveau du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux, ou bien, autre variante, au niveau du<br />

Scorpion <strong>et</strong> du Sagittaire.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand Pierre Saintyves écrit, dans son ouvrage intitulé Les grottes dans<br />

<strong>les</strong> cultes magiques <strong>et</strong> la symbolique primitive (Bibliothèque de l’initiation antique, Paris<br />

1918] à propos de Mithra [a] :<br />

[note a : un Pierre Saintyves qui s’inspire lui-même d’autres auteurs]<br />

Quelque fois un arbre qui pousse sur le rocher <strong>et</strong> semble couvrir le nouveau-né de son<br />

ombre complète le paysage; ou bien un berger oriental, caressant une chèvre ou plutôt<br />

une brebis <strong>et</strong> portant <strong>des</strong> fruits, semble être venu offrir au dieu <strong>les</strong> prémices de son bétail<br />

<strong>et</strong> de sa récolte.<br />

si, à partir de là, on part du principe que le soleil traverse la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux (ce qui présuppose qu’il meurt <strong>et</strong> renaît à c<strong>et</strong> endroit), on arrive à la conclusion<br />

que le serpent mentionné dans le texte ci-<strong>des</strong>sus est la Voie Lactée, elle-même entourant<br />

un rocher qui est la portion de c<strong>et</strong>te Voie représentée par le Cocher, ou, autre variante,<br />

par la constellation d’Orion.<br />

Quant à l’arbre qui pousse sur le rocher, il est alors représenté par la Girafe.<br />

Quant au berger venu de l’orient <strong>et</strong> qui caresse une chèvre, il est alors représenté par une<br />

planète Mercure qui s’est rapprochée de l’étoile Capella à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et si, deuxième scénario, le soleil meurt <strong>et</strong> renaît dans la Voie Lactée côté Scorpion<br />

Sagittaire, le serpent susmentionné est alors représenté par Ophiucus <strong>et</strong> ses<br />

compléments obligés que sont <strong>les</strong> Serpents Caput <strong>et</strong> Cauda, tout ce beau monde<br />

assistant - chacun depuis sa position respective sur le planisphère cé<strong>les</strong>te - à la naissance<br />

du soleil lorsque celui-ci quitte le Sagittaire pour le Capricorne.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

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Quant au berger oriental, il est le Bouvier, un Bouvier qui caresse une chèvre<br />

représentée par l’étoile alpha de la Lyre, ou qui caresse une brebis représentée par l’étoile<br />

alpha du Chariot de la Grande Ourse (voir à ce suj<strong>et</strong> Astres <strong>et</strong> constellations <strong>des</strong><br />

Babyloniens d’André Florisoone).<br />

Parvenus à ce point, on peut se demander si le taureau tué par Mithra était le même<br />

personnage que le taureau égyptien Apis ?<br />

En fait, on peut considérer que le taureau mithraïen était la Voie Lacée, comparé un<br />

taureau Apis qui renvoyait à la constellation du Taureau.<br />

En eff<strong>et</strong>, si Apis était cela, le Nil sabéen est alors, au choix, la Voie Lactée ou la<br />

constellation d’Eridanus, comparé à un Osiris qui était la constellation d’Orion.<br />

D’après Les mystères de Mithra de Franz Cumont, le taureau, une fois tué par Mithra,<br />

produisait toute une série de plantes.<br />

Ce taureau-là était donc un faiseur de végétation.<br />

204. Rôle de Mithra quand celui-ci vient se positionner entre Ahura<br />

Mazda <strong>et</strong> Ahriman<br />

Ceci dit, quand Mithra prend place entre un Ahura Mazda qui habite, tout en l’incarnant<br />

personnellement, dans la zone du planisphère cé<strong>les</strong>te correspondant au « lumineux séjour<br />

», <strong>et</strong> un Ahriman qui habite, tout en l’incarnant personnellement, dans la zone du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te correspondant aux enfers, ce Mithra-là est un soleil ou une planète<br />

Mercure qui se tient dans ou à proximité de la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où Ahura Mazda était, à l’instar de ses homologues Zeus,<br />

Indra ou Yahvé, la planète Jupiter, comparé à un Ahriman qui était la Voie Lactée, on peut<br />

en déduire, si l’on se réfère à une mythologie comparée qui est ici sabéenne, que la<br />

planète Jupiter se tient, ou bien à la hauteur de l’étoile Wasat <strong>des</strong> Gémeaux, ou bien à la<br />

hauteur de l’étoile Mebsuta <strong>des</strong> Gémeaux (dans <strong>les</strong> deux cas elle stationne à l’extérieur<br />

d’une Voie Lactée qui est définie dans son sens large si l’on prend l’étoile Wasat comme<br />

limite à son extension, <strong>et</strong> qui est définie dans son sens étroit si l’on prend l’étoile Mebsuta<br />

comme limite à son extension), comparée à un soleil ou à une planète Mercure qui, sous<br />

le nom de Mithra, se tient encore à l’intérieur de c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te planète va rejoindre la planète Jupiter à l’extérieur de c<strong>et</strong>te Voie, à<br />

c<strong>et</strong> instant Mithra, qui incarne le soleil ou la planète Mercure, joue <strong>les</strong> intermédiaires entre<br />

d’un côté un Ahura Mazda qui est la planète Jupiter, <strong>et</strong> de l’autre un Ahriman qui est la<br />

Voie Lactée (elle-même étant regardée ici lorsqu’elle traverse la ligne de l’Ecliptique à la<br />

hauteur du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux).<br />

205. Un r<strong>et</strong>our au duel d’ordre cosmogonique (ou eschatologique)<br />

opposant le grand dieu Ahura Mazda au démon Ahriman<br />

Et quand Ahura Mazda <strong>et</strong> Ahriman se disputent le pouvoir au cours d’un tournoi<br />

eschatologique qui voit Ahura Mazda gouverner seul durant 3000 ans, avant<br />

d’abandonner le pouvoir à Ahriman durant <strong>les</strong> 3000 années suivantes, lequel doit ensuite<br />

partager son pouvoir avec Ahura Mazda durant <strong>les</strong> 3000 années subséquentes, jusqu’à ce<br />

que finalement le grand Ahura Mazda prenne seul le pouvoir pour l’éternité ; durant c<strong>et</strong>te<br />

succession de moments qui voit le dieu <strong>et</strong> le démon se disputer la gouvernance de<br />

l’univers dans le cadre du tournoi susmentionné, Ahura Mazda est dans la peau d’une<br />

planète Jupiter qui fait un aller r<strong>et</strong>our dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux en<br />

raison de sa boucle, avant de prendre définitivement l’ascendant sur Ahriman en quittant<br />

c<strong>et</strong>te même Voie côté Gémeaux (une Voie qui, sous le nom d’Ahriman, passe, au même<br />

instant, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon).<br />

En d’autres termes, quand la planète Jupiter stationne, à l’endroit considéré, dans la<br />

Voie Lactée, cela signifie qu’Ahura Mazda <strong>et</strong> Ahriman se partagent le pouvoir. Après quoi,<br />

la planète Jupiter, en quittant c<strong>et</strong>te Voie pour la partie visible <strong>des</strong> Gémeaux, abandonne la<br />

totalité du pouvoir à Ahriman, ce pouvoir qu’elle partagera à nouveau avec lui lorsqu’elle<br />

va revenir à l’intérieur de c<strong>et</strong>te Voie en raison de sa boucle.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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Et ce même pouvoir, elle va le détenir seule lorsqu’elle va ressortir de c<strong>et</strong>te Voie (c<strong>et</strong>te<br />

fois définitivement) à la hauteur de l’étoile Mebsuta <strong>des</strong> Gémeaux. A c<strong>et</strong> instant, elle<br />

détient seule le pouvoir pour la bonne raison que la Voie Lactée (qui est représentée ici<br />

par Ahriman) a passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon. Et parce que le démon a été<br />

vaincu, notre Ahura Mazda gouverne seul l’univers à c<strong>et</strong> instant (<strong>et</strong> ce au même titre que<br />

Zeus gouvernait seul l’univers une fois monté sur l’Olympe).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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****<br />

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206. Le rôle de Vulcain ou d’Héphaïstos, dans l’ancienne religion<br />

sabéenne<br />

Après un détour en Egypte <strong>et</strong> en Iran, il est temps pour nous de revenir quelques<br />

instants en Grèce, où nous allons nous occuper maintenant d’un personnage qui<br />

s’appelait Vulcain de son nom romain, <strong>et</strong> Héphaïstos de son nom grec.<br />

A propos de la fiche de Vulcain, nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage de Pierre<br />

Commelin intitulé Mythologie grecque <strong>et</strong> romaine.<br />

Avant d’étudier l’article consacré à Vulcain, un p<strong>et</strong>it détour par le site intern<strong>et</strong><br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cacus nous apprend ceci :<br />

Héraclès, après la défaite de Géryon, conduisit ses troupeaux de bœufs sur <strong>les</strong> bords<br />

du Tibre, <strong>et</strong> s'endormit pendant qu'ils paissaient. Cacus en vola quatre paires, <strong>et</strong>, pour<br />

n'être pas trahi par <strong>les</strong> traces de leurs pas, <strong>les</strong> traîna dans son antre à reculons, par la<br />

queue. Le héros se disposait à quitter ces pâturages, lorsque <strong>les</strong> bœufs qui lui restaient se<br />

mirent à mugir : <strong>les</strong> vaches enfermées dans l'antre répondirent par <strong>des</strong> beuglements.<br />

Hercule, furieux, court vers la caverne ; mais l'ouverture en était fermée avec un rocher<br />

énorme que tenaient suspendu <strong>des</strong> chaînes forgées par Vulcain. Il ébranle <strong>les</strong> rochers, se<br />

fraye un passage, s'élance dans la caverne à travers <strong>les</strong> tourbillons de flamme <strong>et</strong> de<br />

fumée que le monstre vomit ; il le saisit, l'étreint de ses mains robustes, <strong>et</strong> l'étrangle. Ovide<br />

le lui fait tuer à coups de massue.<br />

On peut donc en déduire que Vulcain incarne une étoile ou une constellation qui n’est<br />

pas très éloignée d’Hercule.<br />

Qui est c<strong>et</strong> Hercule, dans la variante sabéenne du récit ?<br />

Le nom suffit à voir en lui la constellation du même nom, un Hercule qui se tient, sur le<br />

planisphère, non loin du Bouvier, de l’Aigle <strong>et</strong> de la Couronne Boréale.<br />

Et cependant, on peut également voir en lui, comme le soutenaient nombre de savants<br />

du XIXe siècle, le soleil.<br />

Pour autant, si l’on part du principe qu’Hélios, qui a parfois maille à partir avec<br />

Hercule/Héraclès, était ce soleil, on est bien obligé de faire jouer au premier nommé un<br />

rôle différent.<br />

Quant à Vulcain (appelé Héphaïstos en Grèce) on peut voir en lui la planète Mars ou la<br />

planète Saturne, ou, autre variante, telle ou telle constellation au contenu spécifique.<br />

En fait, sachant que le dieu Arès s’identifiait avec la planète Mars, il est probable que<br />

Vulcain, à la fois maître du feu <strong>et</strong> dieu <strong>des</strong> métallurgistes, était une constellation.<br />

D’après l’une <strong>des</strong> légen<strong>des</strong> relatant ses aventures, Héphaïstos avait été précipité du<br />

haut de l’Olympe dans le vide par Zeus (pour <strong>des</strong> raisons qu’il est inutile de préciser ici),<br />

avant de se mal réceptionner sur l’île de Lemnos. Et bien que, dès c<strong>et</strong> instant, il boîtait<br />

bas, il n’en séduit pas moins la belle Aphrodite, <strong>et</strong> ce pour la plus grande déconvenue ou<br />

déconfiture d’un Arès que nous avons identifié tout à l’heure à la planète Mars.<br />

Sachant que le mont de l’Olympe se situe de l’autre côté de la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, on peut en déduire que le dieu forgeron Héphaïstos est la<br />

constellation du Lynx, elle-même terminant sa course sur une île de Lemnos représentée<br />

par le Cancer.<br />

Quant aux chaînes forgées par Vulcain, si lui-même est le Lynx, el<strong>les</strong> sont représentées<br />

par cel<strong>les</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse qui, à tel moment de l’année, passent au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon.<br />

A part cela, quand, dans le texte susmentionné, Hercule court vers la caverne obstruée<br />

par un immense rocher, il incarne une constellation d’Hercule qui court vers une caverne<br />

représentée par la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te qui se situe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, elle-même étant obstruée, à son entrée, par un rocher qui est la Grande Ourse.<br />

Quant à Géryon, si le rocher immense est la Grande Ourse, lui-même est le Bouvier.<br />

Ce Géryon, <strong>les</strong> textes nous le décrivent comme un géant qui avait le profil suivant : il<br />

avait trois têtes, six mains <strong>et</strong> trois corps réunis à la taille (du moins, si l’on en croit le ou <strong>les</strong><br />

auteurs du site http://www.staracademy2005.com/star-ac/mythologie-greco-romain<strong>et</strong>9364-225.html).<br />

De plus, il était le fils d’un Chrysaor qui était lui-même le frère de Pégase<br />

<strong>et</strong> le fils de la gorgone Méduse, un Chrysaor qui conçut Géryon avec Callirhoé.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

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Sachant, à partir de là que la gorgone Méduse est la comète Pons Brooks, on peut en<br />

déduire que celle-ci conçut un cheval Pégase représenté par la constellation du même<br />

nom, <strong>et</strong> un Chrysaor représenté par le Dragon.<br />

C’est donc un Bouvier fils du Dragon au sabre d’or (lequel sabre est la P<strong>et</strong>ite Ourse) qui<br />

nous est présenté ici sous le nom de Géryon.<br />

Et lorsque Ovide nous informe, dans ses œuvres, que Géryon est tué d’un coup de<br />

massue, c<strong>et</strong>te massue-là est incarnée par le bras droit d’Hercule.<br />

A part cela, si l’on sait que Géryon était le roi de Tartessos, citée située dans le sud de<br />

l’Espagne, on se r<strong>et</strong>rouve dans le même genre de mythe que celui que racontait Platon à<br />

propos <strong>des</strong> Atlantes.<br />

Quant à Vulcain, Pierre Commelin, dans sa Mythologie grecque <strong>et</strong> romaine, le présente<br />

sous <strong>les</strong> traits suivants :<br />

Vulcain était fils de Jupiter <strong>et</strong> de Junon, ou, selon quelques mythologues, de Junon<br />

seule, avec le secours du vent. Honteuse d’avoir mis au monde un fils si difforme, la<br />

déesse le précipita dans la mer, afin qu’il restât éternellement caché dans <strong>les</strong> abîmes.<br />

Mais il fut recueilli par la belle Thétis <strong>et</strong> Eurynome, fil<strong>les</strong> de l’Océan. Pendant neuf années,<br />

entouré de leurs soins, il demeura dans une grotte profonde, occupé è leur fabriquer <strong>des</strong><br />

bouc<strong>les</strong>, <strong>des</strong> agrafes, <strong>des</strong> colliers, <strong>des</strong> bagues, <strong>des</strong> bracel<strong>et</strong>s.<br />

Sachant que Vulcain est le Lynx, la planète Jupiter se situe dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux quand elle conçoit Vulcain avec une Junon qui s’appelait Héra sur le<br />

domaine grec <strong>et</strong> qui est, dans la variante sabéenne du récit, au choix, la Lune, la planète<br />

Vénus, ou - last but not least - l’étoile Capella du Cocher.<br />

Qui que soit Héra/Junon en termes sabéens, elle a pour diadème <strong>les</strong> deux Gémeaux,<br />

pour sceptre le Cancer, pour voile la Voie Lactée, <strong>et</strong> pour fils (son nom est Arès), qu’elle<br />

conçoit seule, la planète Mars.<br />

Elle-même, Héra, est la fille d’un Cronos qui est la planète Saturne, <strong>et</strong> d’une Rhéa qui<br />

est, au choix, la Lune ou la planète Vénus.<br />

Quant au vent qui assiste la déesse mère dans la conception de Vulcain, on peut voir<br />

en lui, au choix, le Cocher ou la planète Jupiter.<br />

Quant à la mer où est plongé Vulcain, on peut voir en elle, au choix, la Voie Lactée ou<br />

la partie du planisphère cé<strong>les</strong>te située au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Quant à la belle Thétis qui, en compagnie d’Eurynomé, recueille le p<strong>et</strong>it Vulcain, on<br />

peut voir en elle l’étoile Sirius du Grand Chien, elle-même étant accompagnée d’une<br />

Eurynomé représentée par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien.<br />

Sirius (alias Thétis) <strong>et</strong> Procyon (alias Eurynome) reçoivent, en guise de bouc<strong>les</strong>,<br />

agrafes, colliers, bagues, bracel<strong>et</strong>s <strong>et</strong> autres colifich<strong>et</strong>s conçus par un Lynx (son nom est<br />

Vulcain) jouant ici le rôle de forgeron démiurge à leur service, cel<strong>les</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> de la<br />

Grande Ourse qui ont passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Nonobstant ce qui précède, quand Pierre Commelin nous dit maintenant ceci, dans sa<br />

fiche consacrée à Vulcain :<br />

Vulcain, conservant au fond de son coeur du ressentiment contre sa mère, à cause de<br />

c<strong>et</strong>te injure, fit une chaise d’or qui avait un ressort mystérieux, <strong>et</strong> l’envoya dans le ciel.<br />

la chaise d’or au ressort mystérieux est probablement représentée par cel<strong>les</strong> <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong><br />

de la Grande Ourse qui, après avoir séjourné quelque temps au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, se manifestent dans la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te (ce qui prouve<br />

qu’el<strong>les</strong> sont montées, à c<strong>et</strong> instant, au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là).<br />

Et quand Pierre Commelin poursuit en ces termes :<br />

Junon admire un siège si précieux <strong>et</strong>, n’ayant aucune méfiance, veut s’y asseoir.<br />

Aussitôt elle est prise comme dans un trébuch<strong>et</strong>. Elle y serait restée longtemps, sans<br />

l’intervention de Bacchus, qui enivra Vulcain pour l’obliger à délivrer Junon.<br />

le Bacchus qui enivre un Vulcain qui est lui-même le Lynx, est, au choix, le soleil ou la<br />

planète Mercure lorsque celle-ci stationne dans le Cancer. Quant au vin, ou à l’hydromel,<br />

ou à l’élixir <strong>des</strong>tiné à enivrer Vulcain, il est représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées à l’amas<br />

de la Ruche situé dans le Cancer.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

294


Et quand Pierre Commelin ajoute :<br />

C<strong>et</strong>te aventure de la mère <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> excita l’hilarité de tous <strong>les</strong> habitants de l’Olympe,<br />

c’est du moins ce que prétend Homère<br />

ces <strong>dieux</strong>-là sont <strong>les</strong> planètes du système solaire qui, en stationnant, à c<strong>et</strong> instant, dans<br />

le Cancer, provoquent l’hilarité d’habitants de l’Olympe représentés par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

associées, qui au Cancer, qui à son amas de la Ruche, qui à la partie visible (car non<br />

couverte par la Voie Lactée) <strong>des</strong> deux Gémeaux, qui au Lynx, qui enfin à la Grande<br />

Ourse.<br />

Et quand Commelin déclare, en substance, que Vulcain, après avoir été précipité dans<br />

le vide par Jupiter <strong>et</strong> avoir perdu l’usage de ces deux jambes à la réception de son saut,<br />

est rappelé au ciel par ce dernier à la demande de Bacchus, nous sommes, là, en<br />

présence d’un Lynx qui est devenu un handicapé en se réceptionnant mal sur une île de<br />

Lemnos représentée ici par le Cancer, un Lynx qui est en train de passer au-<strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon au moment de sa mauvaise réception.<br />

Et notre Lynx d’être rappelé au ciel par le soleil ou par Mercure lorsqu’il repasse au<strong>des</strong>sus<br />

de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Et parce que la planète Vénus (représentée alors par la belle Aphrodite) a déjà disparu,<br />

elle, au-<strong>des</strong>sous de la même ligne lorsqu’elle stationne dans le Cancer, elle s’accouple<br />

alors avec un Lynx qui ressemble à un boiteux à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et quand Pierre Commelin ajoute :<br />

c’est lui qui, comme en se jouant, fabriquait <strong>les</strong> bijoux pour <strong>les</strong> déesses, lui qui, avec<br />

ses Cyclopes, dans l’île de Lemnos ou dans le mont Etna, forgeait <strong>les</strong> foudres de Jupiter<br />

<strong>les</strong> Cyclopes sont, dans la variante sabéenne du récit, <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée. Et<br />

si ces nuages étaient représentés par <strong>les</strong> Titans, <strong>les</strong> cyclopes étaient alors représentés<br />

par <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> majeures associées à la partie sud de la Grande Ourse.<br />

Et quant Pierre Commelin, dans la fiche consacrée à Junon, écrit :<br />

Jupiter <strong>et</strong> Junon ne vivaient pas en bonne intelligence: <strong>des</strong> querel<strong>les</strong> éclataient<br />

continuellement entre eux. Junon fut plus d’une fois battue <strong>et</strong> maltraitée par son époux, à<br />

cause de son humeur acariâtre. Une fois Jupiter alla jusqu’à la suspendre entre le ciel <strong>et</strong> la<br />

terre avec une chaîne d’or, <strong>et</strong> lui m<strong>et</strong>tre une enclume à chaque pied. Vulcain, son fils,<br />

ayant voulu la dégager de là, fut culbuté, d’un coup de pied, de ciel sur terre.<br />

Junon est une étoile Capella qui stationne pour l’heure sur la ligne même l’horizon, ou<br />

un peu plus haut que c<strong>et</strong>te ligne ; avec, à ses côtés, une Girafe qui lui tient lieu de chaîne<br />

en or (c<strong>et</strong>te chaîne fabriquée par un Vulcain qui est la constellation du Lynx - lui-même<br />

ressemblant à un tison allumé, raison pour laquelle on a vu en lui le dieu du feu <strong>et</strong> de la<br />

forge).<br />

Et lui-même, Vulcain, d’être « culbuté du ciel sur la terre » par Zeus lorsque la planète<br />

Jupiter quitte <strong>les</strong> Gémeaux pour le Cancer, avec ce résultat que le Lynx quitte ce qui est<br />

pour lui sa station zénithale, avant de rejoindre une ligne de l’horizon qui le voit perdre<br />

définitivement ses deux jambes, à c<strong>et</strong> instant, suite à la mauvaise réception de son saut.<br />

207. Le rôle de Prométhée dans l’ancienne religion sabéenne<br />

Et quand, dans Eschyle (aux dires de Pierre Commelin), Vulcain enchaîne Prométhée<br />

au Caucase, il incarne une constellation du Lynx qui r<strong>et</strong>ient une planète Mercure au nom<br />

poétique de Prométhée, lorsque celle-ci est adossée à un Caucase qui est, au choix, la<br />

Voie Lactée côté Gémeaux, ou la Grande Ourse.<br />

Avant c<strong>et</strong> adossement, Prométhée, si l’on en croit <strong>les</strong> textes, avait décidé de ruser avec<br />

Zeus afin de sauver une race humaine que Zeus voulait complètement anéantir (en quoi<br />

celui-ci ressemblait, à c<strong>et</strong> instant, au dieu sumérien Enlil, comparé à un Prométhée qui<br />

ressemblait, lui, au dieu sumérien - ou suméro-accadien - Éa - un Ea que nous avons<br />

identifié plus haut, ou bien à la planète Neptune, ou bien à la planète Mercure).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Mais écoutons C.C.J. De Bunsen (traduit ici par A. Di<strong>et</strong>z), nous en dire plus. Ainsi,<br />

nous lisons dans Dieu dans l’Histoire, au livre 4 : le sentiment de dieu chez <strong>les</strong> Grecs,<br />

sous-section : Prométhée chez Eschyle (Paris 1868 Bibliothèque électronique Gallica<br />

[BNF] N0028250 tiff 1-548) :<br />

…Restent <strong>les</strong> deux coup<strong>les</strong> <strong>les</strong> plus importants. Le plus jeune est celui <strong>des</strong> divinités qui<br />

précèdent immédiatement Jupiter.<br />

Cronos (le dieu du Temps, <strong>et</strong> aussi le dieu qui fait mûrir <strong>les</strong> moissons) <strong>et</strong> Rhéa (celle qui<br />

court), la mère <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>; sans doute, le Temps <strong>et</strong> l’Espace.<br />

Avant ce couple nous trouvons Jap<strong>et</strong>, le père de Prométhée. On lui assigne pour<br />

femme une fille d’Océanus, que quelques-uns nomment Asia, c’est-à-dire I’Ionie, <strong>les</strong><br />

rivages baignés par <strong>les</strong> flots de l’Asie Mineure, le berceau du génie grec; d’autres<br />

l’appellent Clyméné, l’Illustre, la Glorieuse, terme qui n’est qu’une épithète de l’Asie-<br />

Mineure.<br />

La Genèse nous fait voir, entre <strong>les</strong> fils de Noé, Japh<strong>et</strong> comme le père d’une race.<br />

Japh<strong>et</strong> signifie, en langue sémitique, le Brillant, l’Eclalant, le Beau, par opposition à Cham<br />

l’Obscur, le Sombre. Dans le Jap<strong>et</strong> d’Hésiode, nous trouvons, non pas un homme, mais<br />

l’auteur divin de toute la race humaine.<br />

Nous développerons plus bas c<strong>et</strong>te idée. Ici nous voulons seulément faire remarquer au<br />

lecteur que ce rôle de Jap<strong>et</strong>, comme père de l’humanité, se révèle à nous dans <strong>les</strong> deux<br />

coup<strong>les</strong> de fils qu’il a engendrés. Ce sont <strong>les</strong> premiers types de l’humanité dans ses<br />

rapports avec Dieu.<br />

Premier couple : Atlas, c’est-à-dire, Celui qui souffre, qui supporte, Celui qui, à<br />

l’extrême Occident, soutient dans ses bras puissants la voûte du ciel; <strong>et</strong> Meno<strong>et</strong>ius, Celui<br />

qui regarde la mort en face <strong>et</strong> la brave, l’orgueilleux.<br />

Deuxième groupe: Prométhée, le Prévoyant, Epiméthée, Celui qui ne réfléchit qu’après<br />

avoir agi.<br />

Ces quatre personnages résument l’humanité tout entière, dans son élément moral<br />

comme dans son élément intellectuel, celui qui supporte <strong>et</strong> celui qui brave, le pré voyant <strong>et</strong><br />

l’imprudent.<br />

Telle était la conception d’Hésiode, <strong>et</strong> par conséquent celle de ses contemporains.<br />

« Jap<strong>et</strong> épousa la belle Clymène, de l’Océan; il en eut le fort Atlas, l’orgueilleux<br />

Menétius, l’industrieux Prométhée <strong>et</strong> l’insensé Epiméthée, qui, épousant une nymphe<br />

fabriquée par Jupiter pour le malheur de l’humanité, fut le premier auteur <strong>des</strong> maux qui<br />

accablent <strong>les</strong> mortels.<br />

« Jupiter, dont l’oeil perçant embrasse la nature entière, frappa de la foudre le superbe<br />

Mélaétius <strong>et</strong> le précipita dans l’Erèbe ; ainsi punit-il ses forfaits, sa révolté, son orgueil<br />

insensé. »<br />

L’idée qu’Hésiode se fait de Prométhée est surtout celle du dieu-héros; le créateur <strong>des</strong><br />

hommes <strong>et</strong> le Titan s’effacent de plus en plus. Prométhée devient le type <strong>et</strong> le<br />

représentant de l’espèce humaine en face <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>. Il est aussi le prototype du caractère<br />

grec, l’Ulysse mythologique.<br />

Il y a, dans c<strong>et</strong>te conception d’Hésiode, un singulier mélange d’astuce, d’opiniâtr<strong>et</strong>é <strong>et</strong><br />

d’héroïque générosité. Le chantre béotien peut sans contredit revendiquer une bonne part<br />

d’invention dans le caractère de son Prométhée; mais, même à ce point de vue, son<br />

tableau est de la plus haute importance.<br />

Saisissant le rusé Prométhée, Jupiter l’applique contre une immense colonne, l’y<br />

resserre avec <strong>des</strong> chaînes in<strong>des</strong>tructib<strong>les</strong>, envoie un aigle aux larges ai<strong>les</strong> pour dévorer<br />

sou foie immortel. Autant c<strong>et</strong> aigle enlève de chair pendant le jour, autant il en renaît<br />

pendant la nuit, Le valeureux fils de la belle Àlcmène, Hercule, précipita ce monstre dans<br />

<strong>les</strong> sombres demeures; ainsi Prométhée fut délivré de l’horrible torture à laquelle il était<br />

condamné, non sans l’ordre exprès du dieu qui règne sur l’Olympe, qui commande à la<br />

voûte éthérée, jaloux d’accroître par c<strong>et</strong> exploit la gloire du Thébain Hercule. Jupiter calma<br />

en faveur de son fils la haine qu’il avait conçue contre Prométhée, le jour où, <strong>des</strong>cendu<br />

dans Mécone pour juger <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes, il avait vu c<strong>et</strong> insensé Titan user de<br />

ruses avec lui, le fils de Saturne [Cronos] dont <strong>les</strong> conseils sont éternels. Un boeuf<br />

monstrueux devait être partagé entre <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes; arrangeant <strong>les</strong> os avec art,<br />

<strong>les</strong> cachant sous une épaisse couche de graisse, le fils de Jap<strong>et</strong> enferma dans la peau <strong>les</strong><br />

chairs, <strong>les</strong> entrail<strong>les</strong>, <strong>les</strong> parties <strong>les</strong> plus délicates. « Fils de Jap<strong>et</strong>, le plus illustre <strong>des</strong> rois,<br />

s’écrie le père <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> hommes, avec quelle inégalité tu as fait <strong>les</strong> parts!<br />

Il parle ainsi en plaisantant, car la ruse du Titan ne lui est pas inconnue. « Grand<br />

Jupiter, le plus puissant <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, lui répond Prométhée avec un malicieux sourire,<br />

choisis de ces portions celle qui t’agréera le plus! »<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Ainsi s’efforce-t-il d’induire en erreur le maître <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, qui prépare <strong>les</strong> maux dont, en<br />

punition de c<strong>et</strong>te ruse, il doit accabler <strong>les</strong> malheureux mortels. Étendant ses mains divines,<br />

Jupiter enlève la graisse; son âme s’irrite, son courroux s’enflamme à la vue <strong>des</strong> os<br />

décharnés qu’elle recouvre. Depuis ce temps, toutes <strong>les</strong> races d’hommes brûlent aux<br />

pieds <strong>des</strong> autels <strong>les</strong> os <strong>des</strong> victimes qu’el<strong>les</strong> offrent aux <strong>dieux</strong>.<br />

Poussant un profond soupir : « Fils du Jap<strong>et</strong>, le plus rusé <strong>des</strong> immortels, s’écrie Jupiter,<br />

à ces traits je reconnais <strong>les</strong> artifices dont tu es capable. » Il dit, <strong>et</strong>, conservant dans son<br />

coeur le souvenir de la perfidie qu’il a éprouvée, il médite en secr<strong>et</strong> ses éternels conseils.<br />

Le feu ne <strong>des</strong>cend plus de la voûte azurée, la terre n’est plus animée de c<strong>et</strong>te flamme<br />

vivifiante qui la pénétrait; mais l’industrieux fils de Jap<strong>et</strong>, enfermant dans un roseau <strong>les</strong><br />

rayons du soleil, <strong>les</strong> dérobe aux regards du maître <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>. A la vue du feu qui brille <strong>et</strong><br />

qui réchauffe <strong>les</strong> hommes, l’âme du dieu qui manie la foudre est ulcérée; son courroux<br />

augmente. « Les mortels jouiront du feu, dit-il, mais <strong>les</strong> maux couvriront la terre. »<br />

Ainsi personne ne peut se soustraire aux décr<strong>et</strong>s de Jupiter; le fils de Jap<strong>et</strong> lui-même,<br />

Prométhée, fertile en expédients, ne sut pas se dérober à la vengeance <strong>et</strong> au courroux du<br />

dieu; quelle que fût son habil<strong>et</strong>é, <strong>des</strong> liens puissants le r<strong>et</strong>inrent enchaîné.<br />

****<br />

Voici <strong>les</strong> principa<strong>les</strong> données que fournit ce récit. Jupiter est courroucé contre<br />

Prométhée, parce qu’il a le premier enseigné aux hommes à tromper la divinité, à garder<br />

pour eux <strong>les</strong> meilleurs morceaux <strong>des</strong> victimes consacrées <strong>et</strong> à n’offrir aux <strong>dieux</strong> que <strong>des</strong><br />

os enduits d’une couche de graisse. Afin d’empêcher <strong>les</strong> mortels de préparer pour euxmêmes<br />

<strong>les</strong> m<strong>et</strong>s dont ils frustrent injustement l’Olympe, Jupiter leur enlève le feu.<br />

Prométhée dérobe secrètement au ciel ce précieux élément, <strong>et</strong> le rend aux hommes. Quel<br />

est le sens de c<strong>et</strong>te légende? Les hommes possédaient le feu ; comment, sans cela,<br />

Jupiter eût-il pu le leur enlever? Comment eussent-ils été en état d’immoler <strong>des</strong> victimes <strong>et</strong><br />

d’accomplir ces sacrifices autrefois si fréquents? L’esprit du récit autorise l’interprétation<br />

sui vante. La divinité elle-même allumait chaque fois le feu <strong>des</strong> sacrifices; c’est ce feu<br />

cé<strong>les</strong>te qui cuisait <strong>les</strong> vian<strong>des</strong> sa crées <strong>et</strong> qui réchauffait <strong>les</strong> hommes. Point de festin sans<br />

sacrifice, point de prière qui ne fût exaucée. Mais <strong>les</strong> choses changèrent. Jupiter ne voulait<br />

plus accepter de trop maigres offran<strong>des</strong>; il ne daignait plus faire <strong>des</strong>cendre pour si peu la<br />

flamme. L’art de se procurer du feu en frottant l’un contre l’autre deux morceaux de bois<br />

était encore inconnu aux humains. Dans l’ancienne religion aryenne d’Asie, c<strong>et</strong>te<br />

découverte est un grand événement pour l’humanité. Il faut bien nous garder de confondre<br />

avec c<strong>et</strong>te invention le vol si cruellement expié de Prométhée. C’est le feu cé<strong>les</strong>te qu’il<br />

apporte sur la terre, puis il enfouit son trésor dans un roseau dont la moelle, inflammable<br />

comme l’amadou, absorbait <strong>et</strong> nourrissait la flamme cé<strong>les</strong>te. Telle est la tradition chez<br />

Hésiode comme chez Eschyle.<br />

Jupiter, pour se venger, fait fabriquer par Héphaïstos ou Vulcain le dieu du feu dans la<br />

famille olympienne, Pandore, la créature séduisante, douée de toutes <strong>les</strong> grâces, la vierge<br />

que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> déesses embellissent à l’envi de tous le ornements. Le récit plus<br />

développé que renferment <strong>les</strong> Oeuvres <strong>et</strong> <strong>les</strong> Jours nous montre aussi la vierge ravissante<br />

fabriquée par Vulcain <strong>et</strong> envoyée sur la terre pour punir <strong>les</strong> hommes du vol de Prométhée.<br />

Mercure la conduit vers l’irréfléchi. Celui-ci la reçoit dans sa maison, où elle ouvre un<br />

coffre dans lequel Prométhée avait enfermé tous <strong>les</strong> maux; tous s’échappent, mais<br />

l’Espérance reste au fond par ordre de Jupiter.<br />

Quoique Prométhée veuille par ses artifices faire le bonheur <strong>des</strong> hommes, il nous<br />

apparaît d’un bout à l’autre du récit comme un trompeur qui finit par se prendre lui-même<br />

dans <strong>les</strong> fil<strong>et</strong>s qu’il tend aux autres. Jupiter l’accable d’une ironie divine que le<br />

présomptueux Titan ne comprend point, parce qu’il méconnaît l’ordre moral qui gouverne<br />

le monde.<br />

Nous trouvons d’ailleurs, dans le récit d’Hésiode <strong>des</strong> traits ingénieux associés à<br />

l’étrange naïv<strong>et</strong>é de la légende. Ainsi, par exemple, l’allusion à Mécone (ancien nom de<br />

Sicyone, la vieille cité <strong>des</strong> Pélasges), où, suivant la tradition, on immola à Jupiter la<br />

première victime. Ce sont <strong>les</strong> Pélasges, peuple agriculteur, plus avide de propriété <strong>et</strong> de<br />

jouissances que <strong>les</strong> pâtres primitifs, ce sont <strong>les</strong> Pélasges qui se réservent à eux-mêmes<br />

<strong>les</strong> meilleurs morceaux du taureau sacré au lieu de l’offrir tout entier ou d’en laisser du<br />

moins aux <strong>dieux</strong> <strong>les</strong> plus délicates parties. C’est un contrat impie entre l’agriculteur <strong>et</strong> le<br />

prêtre. Il est possible que le poète se soit inspiré d’une légende locale exprimant le<br />

contraste qui régnait entre l’antique piété <strong>et</strong> l’avidité parcimonieuse <strong>des</strong> générations plus<br />

récentes; mais le récit peut aussi n’être que l’expression plus générale de la différence qui<br />

existait entre <strong>les</strong> moeurs d’avant <strong>et</strong> d’après le déluge. Rappelons-nous seulement ce<br />

passage d’Apollodore, où il nous montre Prométhée donnant à son fils Deucalion le<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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conseil de construire l’arche du salut : nous trouvons ainsi Prométhée à la tête de la<br />

nouvelle génération qui peupla la terre après le déluge<br />

Ceci nous mène au point capital <strong>et</strong> pour ainsi dire au noyau du mythe de Prométhée.<br />

Les <strong>dieux</strong> <strong>des</strong> anciens ne sont ni <strong>des</strong> hommes déifiés, ni <strong>des</strong> héros transformés. Les<br />

héros, au contraire, sont <strong>les</strong> rej<strong>et</strong>ons de divinités cosmogoniques. Celui qui lira chez<br />

Hésiode l’épisode de Prométhée, dans son rapport avec l’ensemble de l’oeuvre, celui-là,<br />

même sans connaître le drame profond d’Eschyle, apercevra au fond de c<strong>et</strong>te création un<br />

mythe moitié historique, moitié cosmogonique, voilé par le poète.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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****<br />

Dans l’extrait ci-<strong>des</strong>sus, Cronos est, au choix, la planète Saturne, la Voie Lactée,<br />

l’Hydre ou la Grande Ourse, comparé à une Rhéa qui est Vénus ou la Lune.<br />

Quant à Prométhée, il incarne au choix, la planète Saturne ou la planète Mercure,<br />

comparé à un Epiméthée qui était probablement représenté par la planète Mars. Et si<br />

c<strong>et</strong>te planète-là était représentée par Menétius, on doit alors corriger le tir en disant que<br />

Prométhée était, en tant que père de la race humaine, le soleil ou la planète Mercure. Et<br />

parce qu’il était fourbe <strong>et</strong> rusé, on peut considérer avoir affaire à la planète Mercure<br />

lorsque celle-ci stationne dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Et quand ce même Prométhée va chercher le feu au ciel afin de le transm<strong>et</strong>tre aux<br />

hommes, il incarne une planète Mercure qui stationne pour l’heure dans le Cancer, elle qui<br />

va chercher au ciel un feu représenté probablement par le Lynx, afin de le transm<strong>et</strong>tre à<br />

une race humaine représentée alors par le soleil (étant entendu que celui-ci ressemble à<br />

un homme quand il stationne, à 6 heures du matin, juste au-<strong>des</strong>sus de ligne de<br />

l’horizon.[a]<br />

[Note a : nous ne sommes pas en train de dire que le soleil a la forme d’un homme quand<br />

il se lève à c<strong>et</strong>te heure-là. Nous sommes en train de dire que le soleil, dans la mesure où il<br />

se situe juste au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon, lorsqu’il stationne dans le Cancer <strong>et</strong><br />

lorsqu’il se lève, une fois positionné dans c<strong>et</strong>te station-là, à 6 heures du matin, ressemble<br />

non à un aigle qui volerait dans le ciel, mais bien plutôt à une créature qui, parce qu’elle vit<br />

sur terre à c<strong>et</strong> instant (étant entendu que la partie invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te se<br />

confond avec <strong>les</strong> <strong>des</strong>sous de la Terre quand on regarde le dit planisphère depuis la<br />

planète Terre) ressemble à un homme.]<br />

Ceci dit, dans la mesure où le libérateur de Prométhée, une fois celui-ci enchaîné à son<br />

immense colonne, est la constellation nommée Hercule ; si, à partir de là, on étudie <strong>les</strong><br />

cartes cé<strong>les</strong>tes, on s’aperçoit que le rocher du Caucase où est attaché Prométhée est<br />

représenté par Ophiucus, lui-même, rocher, appartenant à une chaîne du Caucase<br />

représentée par la Voie Lactée côté Scorpion Sagittaire.<br />

Quant à l’aigle qui ronge le foie de Prométhée avant d’être tué par Hercule, c<strong>et</strong> aigle-là<br />

est la constellation de l’Aigle.<br />

Quant au centaure Chiron qui remplacera Prométhée sur le rocher (lui qui devient un<br />

mortel à c<strong>et</strong>te occasion), il est représenté par la constellation du Sagittaire (elle qui suit<br />

Ophiucus dans le monde inférieur quand <strong>les</strong> deux constellations se couchent à l’occident).<br />

Tout cela pour dire que la planète incarnée par Prométhée stationne dans le Scorpion<br />

quand ce même Prométhée est puni par Zeus pour avoir voulu le tromper.<br />

Et le fait est que Zeus a été trompé lorsque la Voie Lactée, qui est représentée ici par le<br />

bœuf monstrueux, n’offre aux <strong>dieux</strong>, en guise de sacrifice, que <strong>les</strong> os de l’animal (euxmêmes<br />

ayant été cachés par le Titan sous la graisse de l’animal), alors que la bonne chair<br />

de l’animal, elle, a été cachée par le Titan sous la peau de celui-ci.<br />

C<strong>et</strong> épisode étant suivi de c<strong>et</strong> autre qui voit Zeus priver <strong>les</strong> hommes d’un feu qui est<br />

probablement ici le soleil, on peut considérer que ce soleil-là a quitté la Voie Lactée côté<br />

Gémeaux lorsque la planète Jupiter (représentée ici par Zeus) prive de soleil une planète<br />

Mercure qui, sous le nom de Prométhée, non seulement incarne la race humaine, mais<br />

stationne près de la planète Jupiter à c<strong>et</strong> instant (elle-même, planète Jupiter stationnant<br />

dans la Voie Lactée côté Gémeaux).<br />

Maintenant, supposons que le bœuf était la constellation du Taureau au lieu d’être la<br />

Voie Lactée.<br />

En ce cas, <strong>les</strong> os cachés sous la graisse de l’animal sont alors représentés par <strong>les</strong> deux<br />

cornes du Taureau, eux-mêmes se cachant sous une graisse qui est la Voie Lactée côté<br />

Taureau.<br />

298


Les <strong>dieux</strong> étant ici <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées au Cocher, à la Girafe, à Céphée, <strong>et</strong>c., ils n’ont<br />

que c<strong>et</strong>te pitance à manger, comparés à <strong>des</strong> hommes qui sont représentés, ou bien par<br />

<strong>les</strong> planètes (<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> traversent ici le Taureau), ou bien par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées à une<br />

constellation d’Orion qui ressemble elle-même à un homme (<strong>des</strong> hommes qui se<br />

repaissent alors <strong>des</strong> bonnes chairs de l’animal).<br />

Et parce que le Titan rusé (son nom poétique est Prométhée - dont le nom signifie, en<br />

gros, « celui qui se montre prévenant » [au sens de connaître l’avenir <strong>et</strong> de pouvoir réagir<br />

aux événements de manière appropriée]) est la planète Mercure, celle-ci va chercher au<br />

ciel un feu qui est bel <strong>et</strong> bien le soleil (<strong>et</strong> non la constellation du Lynx comme nous l’avons<br />

soutenu tout à l’heure par erreur).<br />

Ce soleil étant présentement caché dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, notre<br />

Mercure/Prométhée, qui circule plus vite, à l’ordinaire (c’est-à-dire lorsqu’il ne fait pas de<br />

boucle), que le soleil, durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique, est en<br />

train de faire une boucle au début du Lion, ce qui lui perm<strong>et</strong> d’aller chercher un soleil qui<br />

stationne pour l’heure dans la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

En eff<strong>et</strong>, grâce à c<strong>et</strong>te boucle, la planète Mercure va revenir jusqu’à c<strong>et</strong> endroit, avant<br />

de reprendre sa marche normale en direction de l’avant, un Mercure qui est alors<br />

accompagné par le soleil lorsque tous deux quittent <strong>les</strong> Gémeaux pour le Cancer.<br />

Et comme ce même soleil sera lui-même un homme lorsqu’il se rapproche de la ligne<br />

de l’horizon à 6 heures du matin, quand Prométhée transm<strong>et</strong>, à c<strong>et</strong> instant, le feu aux<br />

hommes, il incarne une planète Mercure qui amène un soleil qui stationne, à 6 heures du<br />

matin, très au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon lorsqu’il traverse <strong>les</strong> Gémeaux ou le Cancer ;<br />

à <strong>des</strong> hommes représentés ici par ce même soleil lorsque celui-ci stationnera, à la même<br />

heure, sur la ligne même de l’horizon, au moment de traverser le Lion (en quoi il<br />

ressemblera à un homme à c<strong>et</strong> instant).<br />

Et dans la mesure où la planète Mercure court, normalement, plus vite que le soleil le<br />

long de la ligne de l’Ecliptique, tandis que le soleil est encore en train de traverser le Lion<br />

ou la Vierge, elle-même est déjà arrivée, pendant ce temps, à la hauteur du Scorpion <strong>et</strong> du<br />

Sagittaire.<br />

Et parce qu’elle va faire, à c<strong>et</strong> endroit, une boucle qui va l’immobiliser quelques instants<br />

près d’Ophiucus, c’est comme si notre Prométhée était enchaîné, à c<strong>et</strong> instant, à un<br />

rocher qui est lui-même adossé à la chaîne du Caucase, ce Prométhée qui voit son foie<br />

être régulièrement dévoré par un aigle qui est ici la constellation de l’Aigle, un foie qui<br />

régulièrement repousse durant le passage de la planète Mercure dans le monde inférieur<br />

(lui-même, monde inférieur, se situant au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon séparant <strong>les</strong><br />

espaces visible <strong>et</strong> invisible du planisphère cé<strong>les</strong>te).<br />

208. Pandore <strong>et</strong> sa boîte, dans l’antique religion sabéenne<br />

Voilà pour ce qui concerne <strong>les</strong> démêlés d’un Prométhée qui était la planète Mercure,<br />

avec un Zeus qui était la planète Jupiter.<br />

Quant à la belle Pandore, si celle-ci était une vierge, comme on le lit ci-<strong>des</strong>sus sous la<br />

plume de C.C.J. De Bunsen, c<strong>et</strong>te vierge-là n’était assurément pas la constellation de la<br />

Vierge.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où elle-même a été conçue par un Vulcain qui est le Lynx,<br />

celle-ci est mieux représentée par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien que par la Vierge.<br />

Et à supposer que Vulcain conçut une planète avec ses instruments d’artisan ou de<br />

forgeron, celle-ci est alors une planète Vénus qui stationne pour l’heure à proximité de<br />

l’étoile Procyon, ce qui présuppose qu’elle stationne dans le Cancer à c<strong>et</strong> instant.<br />

Quant à tous <strong>les</strong> fléaux qui sortiront de la boîte de Pandore, que c<strong>et</strong>te dernière soit<br />

représentée par l’étoile Procyon, ou qu’elle soit représentée par la planète Vénus, dans <strong>les</strong><br />

deux cas eux-mêmes sont représentés par l’Hydre <strong>et</strong> ses acolytes Sextant, Cratère <strong>et</strong><br />

Corbeau.<br />

Et parce que celui qui ouvrira une pareille boîte est un Epiméthée qui était lui-même le<br />

frère jumeau de Prométhée, ce personnage était représenté par une planète Mars qui<br />

stationne pour l’heure dans le Cancer ou au tout début du Lion.<br />

Reste à préciser que c<strong>et</strong>te planète Mars suit immédiatement la planète Mercure lorsque<br />

toutes deux fréquentent la constellation du Cancer. La preuve : De Bunsen écrit que c’est<br />

Mercure en personne qui conduit Pandore vers un irréfléchi représenté ici par Epiméthée.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

299


Quant aux Pélasges mentionnés par De Bunsen, ils sont à chercher du côté <strong>des</strong><br />

Gémeaux.<br />

209. D’où vient la purification par le feu appelée catharsis ? / quand<br />

l’ancienne fête de la Toussaint servait à purifier l’année ancienne de<br />

ses scories <strong>et</strong> à préparer l’année nouvelle dans <strong>les</strong> meilleures<br />

conditions<br />

Pour en revenir à Vulcain, c’est lui qui, dans d’autres légen<strong>des</strong>, donne le feu aux<br />

hommes (étant entendu que le dieu créateur du feu était forgeron de son métier).<br />

On r<strong>et</strong>rouve ce feu en la personne du dieu forgeron phénicien Kothar-wa-Hasis (le mot<br />

kothar signifiant « habile », <strong>et</strong> le mot hasis signifiant « intelligent »).<br />

Ce feu-là était si habile <strong>et</strong> intelligent qu’il brûlait <strong>les</strong> salissures <strong>et</strong>/ ou immondices causés<br />

par le dieu démon en chef (lui qui incarnait en sa personne toutes sortes de fléaux). Et<br />

c’est lui également qui tuait, avec sa lumière, le dieu démon qui incarnait, en sa personne,<br />

la mort <strong>et</strong> <strong>les</strong> ténèbres (lequel démon était d’ailleurs le même que l’autre).<br />

Tout cela pour dire que le feu rédempteur est représenté par le soleil, lui qui maltraitera,<br />

jusqu’à la faire mourir, c<strong>et</strong>te bête immonde qu’était, dans tous <strong>les</strong> textes de la mythologie,<br />

la constellation de l’Hydre (ce qui prouve que lui-même, soleil, est arrivé dans le Cancer à<br />

c<strong>et</strong> instant).<br />

Ce dieu-là jouait donc, grâce à un forgeron démiurge qui était la constellation du Lynx,<br />

un rôle de catharsis (mot tiré du nom d’un dieu forgeron phénicien qui s’appelait Kotharwe-Hasis),<br />

ou, ce qui revient au même, un rôle de guérisseur (sous-entendu : par rapport<br />

à <strong>des</strong> fléaux représentés ici par l’Hydre <strong>et</strong> ses acolytes, tous démons au profil peu<br />

ragoûtant).<br />

En d’autres termes, le soleil, une fois dans le Cancer ou au début du Lion, servait de<br />

guérisseur en tuant la Druje (comme disaient <strong>les</strong> anciens iraniens), <strong>et</strong> ce grâce aux armes<br />

d’un dieu métallurgiste qui, sous le nom de Kothar-we-Hasis était le même personnage<br />

qu’Héphaïstos ou que Vulcain.<br />

****<br />

On notera au passage que <strong>les</strong> Celtes, en Occident, célébraient eux aussi le feu aux<br />

vertus purificatrices <strong>et</strong> régénératrices.<br />

Ainsi, le soir précédant le Jour <strong>des</strong> Morts (qui est ici la Toussaint), <strong>les</strong> drui<strong>des</strong><br />

allumaient deux feux. Ils allumaient un premier feu dont la vocation était de brûler toutes<br />

<strong>les</strong> salissures <strong>et</strong> autres souillures produites durant l’année écoulée. Et ils allumaient, sur le<br />

coup de minuit, un second feu qu’ils faisaient distribuer ensuite, dans chaque maison du<br />

village, par de jeunes prêtres. Ce feu-là, nouveau, avait <strong>des</strong> vertus bénéfiques en ce sens<br />

que <strong>les</strong> drui<strong>des</strong> l’avaient allumé en frottant <strong>des</strong> branches de «l’arbre du monde». Puis, une<br />

fois distribué dans <strong>les</strong> maisons du village, il protégeait chaque foyer contre l’apparition <strong>des</strong><br />

démons qui, sans cela, eussent hanté la demeure <strong>et</strong> répandu le malheur sur ses<br />

habitants.<br />

On peut résumer c<strong>et</strong> ancien rituel celte (qu’on connaissait alors sous le nom de Samain,<br />

ou Samhain, <strong>et</strong> qu’on connaît aujourd’hui sous le nom d’Halloween) en disant qu’il reposait<br />

sur la création de deux feux successifs, le premier servant à épurer l’année écoulée de<br />

toutes ses impur<strong>et</strong>és, <strong>et</strong> le second servant à protéger <strong>les</strong> foyers du village contre <strong>les</strong><br />

agressions éventuel<strong>les</strong> commises par <strong>les</strong> démons.<br />

Ceci dit, <strong>les</strong> analystes n’ont pas assez insisté, croyons-nous, sur le fait suivant, au<br />

moment d’étudier ce rituel : étant donné qu’il avait lieu en automne, on peut montrer qu’à<br />

c<strong>et</strong>te période-là de l’année <strong>les</strong> planètes du système solaire (<strong>et</strong> le soleil en particulier) ont<br />

besoin de se purifier pour la simple <strong>et</strong> bonne raison qu’el<strong>les</strong> se sont complètement<br />

souillées durant leur passage auprès d’une Hydre qui s’espace, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />

entre le Cancer <strong>et</strong> la Balance.<br />

Dans ces conditions, le rituel de purification consistait, pour <strong>des</strong> hommes qui sont ici <strong>les</strong><br />

planètes du système solaire, à se laver <strong>des</strong> salissures contractées au contact de l’Hydre,<br />

salissures qui seront effacées par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée côté Scorpion Sagittaire<br />

lorsque <strong>les</strong> planètes (<strong>et</strong> le soleil en particulier) traverseront ces mêmes nuages.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

300


Au delà, c’est l’année ancienne, avec son obscurité <strong>et</strong> son froid de canard durant l’hiver,<br />

qui seront combattus rituellement par <strong>des</strong> prêtres qui aidaient ainsi l’année nouvelle à se<br />

manifester.<br />

C’est ainsi que l’on organisera <strong>des</strong> carnavals ou l’on brûlera le démon hiver.<br />

En eff<strong>et</strong>, après s’être grimés durant toute la fête du carnaval afin de ressembler aux<br />

démons, <strong>les</strong> hommes, le dernier jour du carnaval, ôtaient leurs masques <strong>et</strong> m<strong>et</strong>taient le<br />

feu au démon hiver (lui-même étant représenté par un homme aux allures de géant).<br />

Dans le rituel de Samain, par comparaison, l’arbre du monde représentait probablement<br />

la Voie Lactée, ou, si ce n’est pas le cas, il représentait la ligne de l’Ecliptique.<br />

210. Les cyclopes au service d’Héphaïstos n’étaient pas <strong>les</strong> mêmes<br />

que ceux qui se rallièrent à Zeus dans sa lutte contre <strong>les</strong> Titans<br />

Plus haut nous avons comparé Vulcain ou Héphaïstos à la constellation du Lynx.<br />

Or si le dieu artisan ou forgeron était cela, on peut voir dans <strong>les</strong> cyclopes forgerons à<br />

son service <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> majeures associées à la partie basse de la Grande Ourse.<br />

En revanche, lorsque Zeus combat <strong>les</strong> Titans au somm<strong>et</strong> du mont Ida, il s’allie à <strong>des</strong><br />

Cyclopes ouraniens qui, sous le nom d’Argês, de Stéropês <strong>et</strong> de Brontês (alias «l'éclair»,<br />

«la foudre» <strong>et</strong> «le tonnerre»), renvoient probablement à telle ou telle étoile située dans la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Mais peut-être ces cyclopes-là étaient-ils représentés par <strong>les</strong> trois gran<strong>des</strong> masses<br />

associées à la Voie Lactée.<br />

Pour savoir ce qu’ils représentent, sur le plan sabéen, le mieux à faire est de lire<br />

quelques unes de leurs aventures.<br />

On apprend d’abord qu’ils avaient été précipités aux enfers, d’abord par Ouranos, puis<br />

par son fils Cronos, avant d’être tirés de là par un Zeus qui décida d’en faire <strong>des</strong> amis <strong>et</strong><br />

alliés dans sa lutte contre <strong>les</strong> Titans, <strong>les</strong>quels amis fabriqueront alors « l’éclair », « la<br />

foudre » <strong>et</strong> « le tonnerre » lui perm<strong>et</strong>tant de vaincre Cronos <strong>et</strong> de s’installer sur l’Olympe.<br />

Par ailleurs, ils avaient forgé pour Hadès un casque lui perm<strong>et</strong>tant d’être invisible, <strong>et</strong><br />

pour Poséidon le trident qui le rendit capable de soulever la mer Egée <strong>et</strong> de déclencher la<br />

tempête sur le continent grec ; tout cela avant qu’Apollon ne <strong>les</strong> tuât tous <strong>et</strong> ne se vengeât<br />

ainsi de l’action méprisable qu’ils avaient commise en créant la foudre ayant permis à<br />

Zeus de tuer son fils Asclépios.<br />

Sachant, à partir de là, qu’Hadès est l’Hydre, on peut en déduire que son casque est<br />

représenté par la Grande Ourse. Et sachant également : a) qu’Ouranos est à chercher du<br />

côté de Persée ou du Cocher, <strong>et</strong> b) que Cronos est la planète Saturne lorsque celle-ci<br />

stationne dans le Taureau, on peut en déduire que nos trois cyclopes sont à chercher du<br />

côté <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Bételgeuse, Meissa <strong>et</strong> Bellatrix d’Orion.<br />

Quant aux Titans, ils sont alors représentés par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée située<br />

côté Taureau.<br />

Quant au trident qui perm<strong>et</strong>tra à Poséidon de soulever la mer Egée, à supposer que la<br />

mer en question soit représentée par Eridanus, lui-même, trident, est, avec ses trois dents,<br />

représenté par <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du Baudrier d’Orion.<br />

Quant à Poséidon, il est la planète Neptune (ce qui présuppose que nos Ancêtres<br />

disposaient <strong>des</strong> instruments nécessaires pour la voir). Et si Poséidon était le Dragon, la<br />

mer soulevée par lui (au moyen d’un Trident en qui nous avons vu plus haut la Grande<br />

Ourse), est la Voie Lactée (elle-même étant située ici du côté de Céphée, du Cocher <strong>et</strong> du<br />

Taureau)<br />

Sachant par ailleurs que <strong>les</strong> trois cyclopes seront tués par Apollon, on peut considérer<br />

que la planète Mercure (étant entendu qu’Apollon est cela) stationne au-<strong>des</strong>sus d’Orion à<br />

c<strong>et</strong> instant (ce qui présuppose que le Trident de Poséidon est représenté ici par le<br />

Baudrier d’Orion, <strong>et</strong> ce qui présuppose également que Neptune/Poséidon était un autre<br />

personnage que le Dragon).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

****<br />

Dans le développement noté ci-<strong>des</strong>sus, deux éléments semblent ne pas concorder<br />

avec le reste du tableau, <strong>les</strong>quels sont <strong>les</strong> suivants : si, comme nous l’avons soutenu plus<br />

haut, <strong>les</strong> trois Cyclopes sont <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> chapeautant Orion, cel<strong>les</strong>-ci ne peuvent pas créer,<br />

301


pour Hadès, un casque représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse. Ou alors, il faut<br />

considérer que ces étoi<strong>les</strong>-là passent au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon bien après que <strong>les</strong><br />

étoi<strong>les</strong> Bételgeuse, Meissa <strong>et</strong> Bellatrix d’Orion ont effectué le même traj<strong>et</strong>. De plus, si le<br />

Trident est représenté par la Grande Ourse (ce qui présuppose que Neptune/Poséidon est<br />

le Dragon), <strong>les</strong> trois cyclopes fils d’Ouranos sont à chercher dans c<strong>et</strong>te direction.<br />

Pour le reste, Apollon, ainsi qu’on l’a vu tout à l’heure, tua <strong>les</strong> trois cyclopes car il<br />

n’apprécia guère de <strong>les</strong> avoir vu créer la foudre avec laquelle Zeus frappa à mort son fils<br />

Asclépios - un Asclépios qui eut le malheur de ressusciter Hippolyte sous <strong>les</strong> yeux<br />

scandalisés d’Hadès <strong>et</strong> <strong>des</strong> Parques qui demandèrent alors à Zeus de le foudroyer.<br />

Vu ce qui précède, on peut voir en Apollon la planète Mercure, <strong>et</strong> dans son fils<br />

Asclépios (alias Esculape) la constellation appelée Ophiucus (alias le Serpentaire).<br />

Et si Apollon était la planète Mercure, Artémis, qui faisait souvent la paire avec lui, était<br />

la Lune.<br />

Seulement voilà, le problème, si - comme nous venons de le voir à l’instant - <strong>les</strong> trois<br />

cyclopes sont <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> chapeautant la constellation d’Orion (étant entendu que le<br />

Trident du dieu <strong>des</strong> Mers est alors représenté par <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> du Baudrier d’Orion<br />

plutôt que par cel<strong>les</strong> associées à la Grande Ourse), est que cel<strong>les</strong>-ci sont beaucoup trop<br />

éloignées du Serpentaire pour qu’on s’autorise à voir entre ces figures astra<strong>les</strong> une<br />

quelconque relation.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on doit reconsidérer <strong>les</strong> rô<strong>les</strong> d’Apollon <strong>et</strong> de son fils Asclépios, le premier<br />

nommé étant alors le soleil, comparé à un second nommé qui est la planète Mercure<br />

(laquelle meurt, en étant foudroyée par une planète Jupiter qui stationne pour l’heure dans<br />

la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, lorsque Mercure pénètre à l’intérieur de c<strong>et</strong>te Voie<br />

côté Taureau).<br />

Quant à Apollon, en tuant <strong>les</strong> trois cyclopes, il incarne un soleil qui stationne dans <strong>les</strong><br />

cornes du Taureau au moment indiqué.<br />

Quant à Hippolyte, en tant que fils d’un Thésée qui était le soleil ou la planète Mercure,<br />

on peut voir en lui (du moins, si son nom, comme l’affirment certains, désigne « quelqu’un<br />

qui délie <strong>les</strong> chevaux ») une étoile ou une constellation qui, en se situant à proximité de<br />

chevaux qui sont probablement ici <strong>les</strong> deux Gémeaux, incarne, au choix, le Cocher ou<br />

telle étoile appartenant, qui à la constellation du Cocher, qui à celle du Taureau (à l’instar,<br />

par exemple, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath ou Menkalinan du Cocher).<br />

Et si c<strong>et</strong>te Hippolyte était une planète, celle-ci était, si son père Thésée était le soleil, la<br />

planète Mercure.<br />

Pour en revenir aux Titans, quand Zeus <strong>les</strong> combat en s’aidant <strong>des</strong> trois cyclopes, euxmêmes,<br />

Titans, représentent probablement <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée.<br />

En revanche, quand ces mêmes Titans se présentent comme <strong>les</strong> fils d’Ouranos <strong>et</strong> de<br />

Gaia (<strong>des</strong> Titans parmi <strong>les</strong>quels figurent Cronos <strong>et</strong> Prométhée), on peut considérer que<br />

ces Titans-là, au lieu d’être <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée, sont <strong>des</strong> constellations qui ont<br />

un contact direct <strong>et</strong> permanent avec elle.<br />

Et si Cronos était la planète Saturne, celle-ci, en tant que membre de la famille <strong>des</strong><br />

Titans, stationne dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux à c<strong>et</strong> instant.<br />

Même remarque à propos de Prométhée, lui qui incarne une planète Mercure qui<br />

stationne aussi dans la Voie Lactée (car tel est le sens du mot titani<strong>des</strong>, qui vient de<br />

l’hittite tittanu) à c<strong>et</strong> instant.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, quand <strong>les</strong> poètes voyaient dans <strong>les</strong> Titans <strong>et</strong> <strong>les</strong> Titani<strong>des</strong> <strong>les</strong> pères <strong>et</strong><br />

mères <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> olympiens, <strong>les</strong> premiers nommés sont, possiblement, <strong>les</strong> planètes du<br />

système solaire lorsque cel<strong>les</strong>-ci stationnent dans la Voie Lacée côté Taureau Gémeaux,<br />

ou côté Scorpion Sagittaire, comparés à <strong>des</strong> Olympiens qui sont, possiblement, ces<br />

mêmes planètes lorsque cel<strong>les</strong>-ci quittent la Voie Lactée côté Gémeaux pour le Grand Ciel<br />

Bleu.<br />

A c<strong>et</strong> égard, quand tel récit nous apprend que Cronos apprend par un oracle qu’il va<br />

être dépossédé de son trône par l’un de ses fils, ce qui le pousse à <strong>les</strong> dévorer tous une<br />

fois nés, en commençant par Hestia (elle-même étant suivie d’Héra, d’Hadès <strong>et</strong> de<br />

Poséidon), ce Cronos est une planète Saturne qui, en stationnant à l’entrée de la Voie<br />

Lactée côté Taureau Gémeaux, dévore <strong>les</strong> autres planètes lorsque cel<strong>les</strong>-ci pénètrent à<br />

l’intérieur de c<strong>et</strong>te Voie.<br />

Quant à la pierre emmaillotée avalée par lui, elle représente la Voie Lactée, ce qui<br />

prouve que la planète Jupiter (qui est représentée par un Zeus en train de naître) se situe<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

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302


à l’intérieur à c<strong>et</strong> instant. Mais comme c<strong>et</strong>te planète va quitter la Voie Lactée pour <strong>les</strong><br />

<strong>des</strong>sous de la Grande Ourse, on peut identifier celle-ci au mont Dicté de la Crète (ou,<br />

autre variante, au mont Ida de la Crète).<br />

Et encore, dans la mesure où le Zeus nouveau né est nourri, dans sa caverne du mont<br />

Ida, par une déesse chèvre (son nom est Amalthée) qui est l’étoile Capella du Cocher, <strong>et</strong><br />

par une déesse abeille (son nom est Melissa) qui est au choix, le Cancer ou la Grande<br />

Ourse (la première lui offrant un lait représenté par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée, <strong>et</strong> la<br />

seconde lui offrant un miel représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées à l’amas de la Ruche situé<br />

dans le Cancer), on peut en déduire que le mont Ida ou Dicté désigne le Dragon (luimême<br />

étant situé au zénith du ciel visible, comparé à une caverne du mont Dicté qui se<br />

situe, quant à elle, à la hauteur de la ligne de l’Ecliptique.<br />

On notera au passage que le nouveau né s’appelle Abraham lorsque celui-ci suce, à<br />

l’intérieur d’une caverne située près de la cité (funéraire ??) de Kutha (on est là en<br />

Mésopotamie), le miel miraculeux venu se coller sur son pouce.<br />

Mais là est la différence : si l’Abraham du récit sabéen était le soleil, comparé à un<br />

Yahvé qui était la planète Jupiter, dans le récit <strong>des</strong> aventures de Zeus, c<strong>et</strong>te planète<br />

Jupiter est représentée par Zeus en personne (encore que l’on puisse également voir en<br />

lui, dans le récit narrant pour nous ses aventures d’enfant nouveau né, le soleil).<br />

Et maintenant que Zeus (qu’il s’agisse du soleil ou de la planète Jupiter) est devenu<br />

assez fort grâce au lait de la chèvre Amalthée <strong>et</strong> grâce au miel de la déesse abeille<br />

Melissa, il a désormais l’énergie <strong>et</strong> la puissance nécessaires pour combattre<br />

victorieusement <strong>des</strong> Titans qui sont ici <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux, ce qui prouve que la planète Jupiter (à supposer que Zeus soit ici cela) a<br />

quasiment fait un tour compl<strong>et</strong> sur le planisphère, depuis sa naissance jusqu’à son<br />

affrontement avec <strong>les</strong> Titans au somm<strong>et</strong> du mont Ida de la Troade.<br />

Quant aux curètes en arme qui entourent le berceau du nouveau né <strong>et</strong> font un<br />

tintamarre de tous <strong>les</strong> diab<strong>les</strong> afin de couvrir ses cris de manière à ce que ceux-ci<br />

n’attirent pas l’attention d’un Cronos qui croit avoir dévoré le p<strong>et</strong>it Zeus après avoir avalé<br />

la pierre emmaillotée que lui a tendue Rhéa, ils sont représentés, ou bien par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong><br />

appartenant au bras gauche levé d’Orion, ou bien par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> appartenant à la<br />

constellation <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Eux-mêmes, Curètes, étant <strong>les</strong> fils de Rhéa, on peut voir en elle, au choix, la planète<br />

Lune, la planète Vénus ou l’étoile Capella.<br />

En tous <strong>les</strong> cas, son époux (à savoir Cronos) est la planète Saturne, elle qui stationne<br />

pour l’heure, ainsi qu’on l’a vu plus haut, à l’entrée de la Voie Lactée côté Taureau.<br />

211. Qui était le cyclope Polyphème dans la variante sabéenne de<br />

l’Odyssée d’Homère ?<br />

Pour en revenir aux cyclopes, c’est également un cyclope (son nom est Polyphème)<br />

qu’affrontent Ulysse <strong>et</strong> ses compagnons durant leur voyage de r<strong>et</strong>our au bercail après la<br />

Guerre de Troie.<br />

Si, à partir de là, on peut voir dans ce cyclope géant la Voie Lactée avec ses nuages,<br />

on peut également voir en lui, comme on l’a souligné plus haut, l’étoile Deneb du Cygne.<br />

En eff<strong>et</strong>, sachant que sa mère (son nom est Thoosa) était la fille d’un Phorcys qui<br />

est ???? <strong>et</strong> d’une Céto qui est la constellation de la Baleine ; <strong>et</strong> sachant également qu’elle<br />

était la sœur de Gorgones en qui l’on peut voir <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> du même nom appartenant à la<br />

constellation nommée Persée, elle-même, Thoosa est à chercher du côté d’Andromède,<br />

ce qui présuppose que son fils est à chercher, lui, du côté du Cygne <strong>et</strong> de son étoi<strong>les</strong><br />

Deneb.<br />

En ce cas, la partie poly (qu’on lit dans polyphème) renvoie à une créature multiforme<br />

ou aux composantes multip<strong>les</strong>, ce qui est le cas de la Voie Lactée, ou ce qui est aussi le<br />

cas d’une étoile Deneb du Cygne qui se situe à la frontière formée par <strong>les</strong> nuages denses<br />

<strong>et</strong> non denses de la Voie Lactée.<br />

En fait l’étymologie du nom polyphème renvoie à quelqu’un de bavard, de prodigue en<br />

paro<strong>les</strong>. Reste à savoir si pareille définition est applicable au Cygne.<br />

On verra plus loin ce qu’il en est.<br />

Quant à Ulysse, on peut voir en lui, au choix, le soleil ou la planète Mercure, elle qui<br />

stationne dans la constellation du Sagittaire quand ce héros se déguise afin de participer,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

303


sans être reconnu, au concours de tir à l’arc organisé par une Pénélope qui est alors la<br />

planète Vénus (elle-même se faisant accompagner, dans la constellation du Sagittaire, par<br />

une planète Mercure qui, en stationnant dans la Voie Lactée à c<strong>et</strong> instant, s’est comme<br />

déguisée afin de participer au concours de tir à l’arc).<br />

Et quand, dans l’une <strong>des</strong> séquences précédant son r<strong>et</strong>our à Ithaque, Ulysse ruse avec<br />

Polyphème en choisissant de l’endormir dans son antre avec un vin semblable au nectar<br />

ou à l’ambroisie, ce qui lui perm<strong>et</strong>tra, à lui <strong>et</strong> à ses compagnons, d’enfoncer dans l’œil du<br />

Cyclope la pointe, durcie au feu, d’un pieu fait avec le bois vert de l’olivier, cela signifie<br />

que nous sommes revenus au tour précédent de la part du Zodiaque.<br />

A c<strong>et</strong> instant, en eff<strong>et</strong>, la planète Mercure <strong>et</strong> ses compagnons Soleil <strong>et</strong> Mars stationnent<br />

dans le Verseau. Et parce que Mercure, contrairement à un soleil <strong>et</strong> à une planète Mars<br />

qui se dirigent vers <strong>les</strong> deux Poissons, est r<strong>et</strong>enu par l’une de ses bouc<strong>les</strong> dans le<br />

Verseau, au lieu de perdre la vie, comme eux, en étant dévoré par le Cyclope (ce qui<br />

présuppose que <strong>les</strong> planètes concernées ont déjà dépassé le Verseau), il profite de son<br />

immobilisation à la hauteur du Verseau, pour endormir le Cyclope avec du vin doux <strong>et</strong><br />

enfoncer dans son œil la pointe du pieux qu’il a confectionné avec le bois vert de l’olivier.<br />

C’est donc à c<strong>et</strong> instant précis que le Cygne voit son étoile Deneb passer au-<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon. En d’autres termes, si ce même Cygne a, sous le nom de<br />

Polyphème, comme dévoré le soleil <strong>et</strong> Mars lorsque ces deux planètes quittent le Verseau<br />

pour <strong>les</strong> deux Poissons, Mercure, lui, en demeurant dans le Verseau en raison de sa<br />

boucle, endort le Cyclope avec ce vin liquoreux qu’il transporte avec lui depuis son<br />

passage dans le Cancer (étant entendu que le vin doucereux,, appelé ambroisie dans<br />

d’autres récits, renvoie à l’amas de la Ruche situé à c<strong>et</strong> endroit).<br />

Quant au la pointe du pieux qui, une fois enfoncée dans l’œil du Cyclope, l’a rendu<br />

aveugle, elle est représentée par une constellation de Céphée qui a été taillée à partir d’un<br />

arbre (i.e. l’olivier) qui est lui-même l’expression de la Grande Ourse.<br />

Et quand, après avoir été rendu aveugle par Ulysse <strong>et</strong> ceux de ses compagnons qui<br />

n’ont point été tué par lui, Polyphème implore un dieu Poséidon qui est son père afin<br />

qu’Ulysse soit emporté à jamais par <strong>les</strong> flots de la mer <strong>et</strong> ne r<strong>et</strong>ourne jamais à Ithaque,<br />

nous sommes en présence d’un Cygne qui se tourne, à c<strong>et</strong> instant, directement vers le<br />

Dragon.<br />

Enfin, quand Philoxène de Cythère, dans un récit qui a été perdu mais dont nous<br />

connaissons quelques bribes à travers le Plutus d’Aristophane [a] «peint le cyclope<br />

Polyphème avec la besace du berger, conduisant au son de la lyre, d’une lyre bien<br />

grossière sans doute, son troupeau,… », nous sommes en présence d’un Cygne qui a<br />

devant lui la Lyre.<br />

[Note a : cf. http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Drame_satyrique_chez_<strong>les</strong>_Grecs]<br />

On r<strong>et</strong>rouve probablement c<strong>et</strong>te Lyre sous le nom de Galatée, pour qui Polyphème<br />

éprouvait une grande passion, <strong>et</strong> qui, au lieu d’aimer ce personnage laid <strong>et</strong> boîteux qui<br />

avait l’habitude de peigner sa rude chevelure avec un râteau <strong>et</strong> qui, pour mieux séduire la<br />

belle, montait sur un rocher dont la cime allongée s'élevait sur la mer <strong>et</strong> que <strong>les</strong> vagues<br />

frappaient à sa base <strong>des</strong> deux côtés ; bref au lieu d’aimer ce cyclope qui, bien que laid,<br />

faisait tout pour lui paraître beau, la belle Galatée amait le bel Acis. [b]<br />

[Note b : Théocrite Idylle XI : le Cyclope]<br />

Traduit en termes sabéens, le propos revient à dire que Galatée est une constellation<br />

de la Lyre qui poursuit de son amour un Acis qui est la constellation nommée Hercule, <strong>et</strong><br />

qui, en regardant devant elle plutôt que derrière elle, ignore l’amour que lui porte un Cygne<br />

habitué à coiffer une rude chevelure (la sienne) représentée par la Voie Lactée, avec un<br />

rateau représenté par la partie basse de la constellation nommée Pégase.<br />

Et quand, aux dires de Théocrite, le cyclope Polyphème monte sur un rocher pour<br />

mieux séduire Galatée, ce rocher-là est, là également, la Voie Lactée. Et parce qu’elle est<br />

traversée en son milieu par une vaste plaine (ceux qui ont lu <strong>les</strong> aventures <strong>des</strong> Atlantes <strong>et</strong><br />

de l’île de l’Atlantide racontées par Platon, comprendront de quoi nous parlons), <strong>les</strong><br />

vagues frappent bel <strong>et</strong> bel bien le rocher à sa base <strong>des</strong> deux côtés.<br />

A part cela, quand la belle Galatée fait ses plaintes à Scylla, la première nommée<br />

incarne une Lyre qui va prochainement disparaître au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon,<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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comparée à une Scylla qui, sous ses traits d’étoile Sirius, vient de se lever, quant à elle,<br />

de l’autre côté du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

Tout cela semble assez cohérent, en termes d’interprétation, sauf un point qui fait tache<br />

avec le reste, à savoir que si le vin chargé d’enivrer Polyphème est tiré d’un elixir qui<br />

s’appelait Soma dans l’Inde védique <strong>et</strong> Haoma dans l’Iran avestique, <strong>et</strong> qui, dans la<br />

version sabéenne du récit, est l’amas de la Ruche situé dans le Cancer ; si l’on part du<br />

principe, à partir de là, qu’Ulysse, que nous avons identifié plus haut à la planète Mercure,<br />

emporte un pareil vin durant son déplacement depuis la constellation du Cancer jusque<br />

dans celle du Verseau (car c’est à c<strong>et</strong> endroit que la planète est censée se tenir lorsqu’elle<br />

fait face, dans son antre, à un Cygne représenté lui-même par Polyphème), un pareil<br />

propos a quelque chose de très surréliste.<br />

De plus, si Scylla est l’étoile Sirius, Galatée, que nous avons identifiée tout à l’heure à<br />

la Lyre, incarne une étoile ou une constellation qui devrait logiquement se situer beaucoup<br />

plus près de l’étoile Sirius que la Lyre.<br />

A partir de ce constat, nous allons changer notre fusil d’épaule <strong>et</strong> partir du principe que<br />

le cyclope Polyphème était l’un <strong>des</strong> cyclopes qui assistaient Héphaïstos dans son rôle<br />

d’artisan forgeron démiurge.<br />

Et comme ce Polyphème est un personnage horrible à voir, on peut considérer, si l’on<br />

multiplie son œil par trois, avoir affaire au dieu démon Tricéphale du récit védique, lequel<br />

Tricéphale avait été conçu par un Tvashtri qui jouait le même rôle que ses homologues<br />

Vulcain, Héphaïstos ou Kothar we Hasis, <strong>et</strong> lequel Tricéphale était également représenté,<br />

sur l’ancien domaine grec, par le chien Cerbère.<br />

C<strong>et</strong>te nouvelle interprétation du rôle joué par Polyphème est meilleure que l’autre en ce<br />

sens que <strong>les</strong> cyclopes forgerons, en tant qu’étoi<strong>les</strong> appartenant à la partie basse de la<br />

Grande Ourse, se situent beaucoup plus près de l’étoile Sirius d’un côté <strong>et</strong> de l’amas de la<br />

Ruche de l’autre, que ne peuvent le faire le Cygne <strong>et</strong> son étoile Deneb.<br />

Quant à Ulysse, en tant que planète Mercure, il quitte le Cancer pour le Lion quand,<br />

avec ses compagnons de route, il se trouve confronté à un Polyphème qui a dans son<br />

troupeau, en guise de brebis <strong>et</strong> de chèvres, l’étoile Dubhé (ou alpha) de la Grande Ourse,<br />

s’agissant <strong>des</strong> brebis, la ou <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> ???? s’agissant <strong>des</strong> chèvres, <strong>et</strong> l’étoile Polaire (ou<br />

alpha) de la P<strong>et</strong>ite Ourse s’agissant du p<strong>et</strong>it chevreau (du moins si l’on part du principe<br />

que <strong>les</strong> Grecs avaient la même opinion, à ce suj<strong>et</strong>, que plus tard <strong>les</strong> Arabes [cf.<br />

Ètymologie <strong>des</strong> noms arabes d'étoi<strong>les</strong> dans<br />

http://www.astrosurf.com/nezenlair/nel13/<strong>et</strong>ymologie.htm]<br />

Le problème, avec c<strong>et</strong>te seconde interprétation, est que nous n’arrivons pas à faire le<br />

lien entre <strong>les</strong> personnages mentionnés ici <strong>et</strong> une mère de Polyphème qui était elle-même<br />

la fille de Phorcys (lui-même étant le fils de Pontos - alias le Flot - <strong>et</strong> de la déesse terre<br />

Gaia) <strong>et</strong> d’une Céto en qui nous avons vu plus haut l’expression de la Baleine, ainsi que la<br />

sœur <strong>des</strong> trois Gorgones.<br />

En eff<strong>et</strong>, si Pontos est la constellation d’Eridanus, on peut en déduire que Phorcys se<br />

situe, ou bien du côté d’Orion <strong>et</strong> du Lièvre, ou bien du côté du Sculpteur.<br />

Quant à Thoosa, nous savons par <strong>les</strong> textes qu’elle était la sœur de trois gorgones dont<br />

l’une était, sous le nom de Méduse, mortelle, comparée aux deux autres qui étaient<br />

immortel<strong>les</strong>.<br />

Plus haut dans le présent volume, nous avons identifié la gorgone Méduse à la comète<br />

Pons Brooks.<br />

Sachant que la dite comète naît dans un Dragon représenté ici par le dieu Poséidon en<br />

personne, on peut en déduire que Thoosa, qui est la sœur de la gorgone Méduse, est la<br />

constellation appelée P<strong>et</strong>ite Ourse (ce qui fait d’elle le même personnage qu’Echidna),<br />

une P<strong>et</strong>ite Ourse qui, en couchant avec le Dragon, conçoit un Polyphème représenté par<br />

telle ou telle étoile de la Grande Ourse ; éventuellement aussi par l’amas M81 situé près<br />

de la Grande Ourse (amas qui, selon <strong>les</strong> spécialistes, est parfois visible, avec sa<br />

magnitude de 6,9, sous certaines conditions, à l’œil nu).<br />

Ceci dit, il faut une certaine imagination, <strong>et</strong> même une imagination certaine, pour voir<br />

dans la P<strong>et</strong>ite Ourse la fille d’une Céto qui est la Baleine <strong>et</strong> d’un Phorcys qui, en tant<br />

qu’expression d’une étoile ou d’une constellation, se situe non loin d’elle.<br />

En l’occurrence, la seule façon de se tirer d’affaire est d’identifier Thoosa à c<strong>et</strong>te<br />

fameuse comète Pons Brooks.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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En eff<strong>et</strong>, celle-ci, bien que naissant dans le Dragon, a ici pour mère une Baleine qu’elle<br />

traverse effectivement. Et comme elle traverse aussi le Fourneau (alias Fornax) <strong>et</strong> que<br />

celui-ci se situe à côté d’Eridanus, on peut identifier ce même Fourneau à Phorcyx (luimême<br />

étant le fils d’un Pontos qui, en tant qu’expression du Flot, est bel <strong>et</strong> bien la<br />

constellation nommée Eridanus).<br />

Et parce que la comète Pons Brooks naît dans le Dragon, on peut considérer qu’elle<br />

couche, à c<strong>et</strong> instant, avec Poséidon, ce qui lui perm<strong>et</strong> d’enfanter un Polyphème qui,<br />

comme nous l’avons suggéré au début de la présente analyse, est le Cygne <strong>et</strong> son étoile<br />

Deneb.<br />

Tout ceci étant dit - <strong>et</strong> ce sera là notre troisième scénario pour tenter d’identifier<br />

correctement le cyclope Polyphème -, nous allons partir du principe que le bel Acis est, en<br />

tant que personnage convoité par une Galatée qui n’a cure de l’amour que lui porte le<br />

Cyclope Géant, la constellation d’Orion.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où Acis était le fils d’un Faunus qui était lui-même le père d’un<br />

Latinus que nous avons d’abord identifié (lors de notre examen <strong>des</strong> aventures d’Enée) à<br />

l’Hydre, avant de changer d’avis <strong>et</strong> de voir en lui le Cocher, on peut identifier Faunus à<br />

l’une <strong>des</strong> trois constellations suivantes : le Bélier, Persée ou la Girafe.<br />

Mais peut-être faut-il chercher Picus <strong>et</strong> Faunus du côté du Dragon <strong>et</strong> de la Grande<br />

Ourse. C’est ainsi qu’Eusèbe Salvestre, dans Des sciences occultes (tome II. Paris 1829),<br />

nous apprend que ces deux <strong>dieux</strong> permirent à Numa, deuxième roi de Rome derrière<br />

Romulus, de faire <strong>des</strong>cendre sur terre «le Jupiter foudroyant» (en clair : de faire<br />

<strong>des</strong>cendre, le long de la ligne de l’Ecliptique, une planète Jupiter qui, quand elle se situe<br />

au somm<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te ligne-là, stationne dans le Cancer).<br />

On peut même identifier Faunus à la constellation du Lynx, si l’on accorde foi à ce<br />

propos tiré de Duruy, Filon, Lacroix <strong>et</strong> Yanoski, Italie ancienne, sec.part. Institutions,<br />

mœurs <strong>et</strong> coutumes, Paris 1851 :<br />

« Cependant, sous <strong>les</strong> noms de Fauna <strong>et</strong> de Bona Dea, la majesté primitive d’Ops <strong>et</strong> de<br />

Tellus semble déchoir. Fauna devient ou la sœur, ou la femme, ou l’épouse de Faunus,<br />

Macrobe l’assimile à Maïa, <strong>et</strong> la fait épouse de Vulcain.»<br />

Plus haut, en eff<strong>et</strong>, nous avons identifié tous <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> artisans forgerons démiurges qui<br />

étaient connus à c<strong>et</strong>te époque (qu’il s’agisse de Tvashtri, d’Héphaïstos, de Vulcain ou de<br />

tous <strong>les</strong> autres) à la constellation du Lynx.<br />

Et cependant un autre argument perm<strong>et</strong> de réfuter l’identification de Faunus à Vulcain<br />

(<strong>et</strong> aussi, par voie de conséquence, celle de Faunux à la constellation du Lynx). C<strong>et</strong><br />

argument est lié au surnom même qui était donné à Faunus, à savoir Lupercus. Pourquoi<br />

Lupercus, demandera-t-on ? Réponse : car le berger Faunus avait la réputation de<br />

protéger <strong>les</strong> troupeaux de moutons contre <strong>les</strong> loups (<strong>des</strong> loups qu’on lit dans le mot<br />

lupercus).<br />

Or, si, à partir de là, on identifie <strong>les</strong> loups en question aux étoi<strong>les</strong> associées à la<br />

constellation d’un Lynx qui a la même forme que le loup, cela revient à dire que <strong>les</strong><br />

moutons sont représentés ici par <strong>les</strong> nuages d’une Voie Lactée qui se tient, quant à elle,<br />

juste à côté du Lynx côté Cocher <strong>et</strong> côté Girafe.<br />

Et cela revient à dire, également, que Faunus est à chercher du côté de la constellation<br />

du Cancer plutôt que du côté de celle du Lynx.<br />

Mais là encore, dans la mesure où <strong>les</strong> loups se situent, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à la<br />

gauche <strong>des</strong> moutons, celui qui protège ces derniers est alors la constellation de la Girafe.<br />

C<strong>et</strong>te Girafe-là étant elle-même le père d’un Acis qui fut aimé d’une Galatée qui fut<br />

aimée à son tour par le cyclope Polyphème, Acis est à chercher du côté du Cocher ou de<br />

Persée. Et ainsi en est-il également <strong>des</strong> autres personnages mentionnés ici.<br />

Le problème, en ce cas, est que l’on ne voit pas comment Galatée peut se faire tresser<br />

<strong>les</strong> cheveux [a] par une Scylla que nous avons identifiée plus haut (plus précisément, au<br />

moment d’examiner, à l’aune du sabéisme, <strong>les</strong> aventures d’un Minos qui fait le siège de<br />

Nisus <strong>et</strong> de sa cité royaume de Mégare) à l’étoile Sirius du Grande Chien.<br />

En eff<strong>et</strong>, si Scylla est cela, celle qui est coiffée par Scylla ne peut être que deux<br />

choses : l’étoile Procyon ou la constellation de la Colombe.<br />

[Note a : cf. Ovide, Métamorphoses, XIII ; Polyphème <strong>et</strong> Galatée, lu dans le site<br />

http://www.noctes-gallicanae.org/Lyriques%20grecs/galatee1.htm, un Ovide qui ajoute,<br />

une phrase plus loin, que «Scylla élève la tête d'une vierge sur un corps que ceint une<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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meute aboyante… » ce qui perm<strong>et</strong> de conclure, si Scylla est l’étoile Sirius, que la meute<br />

aboyante est représentée par <strong>les</strong> autres étoi<strong>les</strong> associées à la constellation du Grand<br />

Chien]<br />

Certes, on pourrait aussi envisager que <strong>les</strong> loups renvoient aux étoi<strong>les</strong> associées à la<br />

constellation du Loup, ce qui nous emmène du côté du Centaure <strong>et</strong> du Scorpion, <strong>et</strong><br />

conclure, à partir de là, que le berger qui protège son troupeau de moutons contre de<br />

pareils loups est le Bouvier, lui-même ayant pour fils un Acis qui est le Grand Lion, lequel<br />

est poursuivi par une Galatée qui, folle amoureuse de lui, serait alors la Chevelure de<br />

Bérénice, laquelle est poursuivie à son tour par un cyclope qui, fou amoureux d’elle,<br />

serait ????<br />

Le problème, avec une pareille représentation, est que le Loup se tient dans la Voie<br />

Lactée, contrairement à un Bouvier qui, parce qu’il ne s’y tient pas, ne peut pas défendre<br />

<strong>des</strong> moutons qui sont eux-mêmes <strong>les</strong> nuages associés à c<strong>et</strong>te Voix-là. De plus, la<br />

Chevelure de Bérénice est trop éloignée de l’étoile Sirius pour donner lieu à un<br />

quelconque rapport entre el<strong>les</strong>.<br />

On en revient donc à ce que nous disions plus haut, à savoir que Galatée est<br />

représentée, au choix, par l’étoile Procyon ou par la constellation appelée Colombe.<br />

Et comme Ovide précise, dans ses Métamorphoses (cf. op. cit.), que Scylla se situe à<br />

droite, <strong>et</strong> Charybde à gauche, on peut en déduire, si la première nommée est l’étoile<br />

Sirius, que la seconde nommée est l’étoile Procyon (l’une <strong>et</strong> l’autre se situant à gauche <strong>et</strong><br />

à droite de la Voie Lactée), <strong>et</strong> qu’à c<strong>et</strong>te aune la belle Galatée est la Colombe, elle-même<br />

poursuivant de sa passion une constellation du Lièvre représentée par Acis, <strong>et</strong> elle-même<br />

étant poursuivie à son tour, avec la même passion, par un Cyclope qui est probablement<br />

l’étoile Canopus.<br />

Certes, on aurait volontiers identifié Polyphème à Orion, mais ce même Orion étant lui<br />

aussi, à l’instar de Polyphème, le fils de Neptune/Posédon, on peut en déduire que <strong>les</strong><br />

deux personnages cités ici représentent <strong>des</strong> figures astra<strong>les</strong> différentes.<br />

A part cela, le problème, si Acis est le Lièvre, est que Faunus, qui est son père, ne peut<br />

être représenté que par la seule constellation d’Orion.<br />

On objectera peut-être qu’Orion n’était pas un berger, laquelle objection est rapidement<br />

réfutée si l’on sait, avec <strong>les</strong> assyriologues, que le berger Dumuzi était, sous son surnom<br />

de Sib-zi-Anna, la constellation d’Orion.<br />

Et si Faunus est Orion, <strong>les</strong> loups qui s’attaquent à <strong>des</strong> moutons qui sont ici <strong>les</strong> nuages<br />

de la Voie Lactée, ces loups-là sont <strong>des</strong> loups de mer en ce sens qu’ils incarnent <strong>des</strong><br />

étoi<strong>les</strong> qui appartiennent à la constellation de la Baleine. La preuve : Orion tient à bonne<br />

distance de la Voie Lactée, avec son bras droit levé, une Baleine qui, sans c<strong>et</strong>te mise à<br />

distance, se serait collée à c<strong>et</strong>te même Voie Lactée.<br />

Tout ceci étant dit, quand Ulysse <strong>et</strong> ses compagnons se trouvent dans l’antre d’un<br />

Polyphème qui s’appelait Protée dans d’autres récits, ils jouent le même rôle que Ménélas<br />

<strong>et</strong> ses propres compagnons durant leur voyage de r<strong>et</strong>our au bercail après la Guerre de<br />

Troie. A ceci près que Ménélas est représenté, dans l’Odyssée d’Homère, par la planète<br />

Mars, comparé à un Ulysse qui, dans le même livre, est la planète Mercure.<br />

Mais là est la différence entre Ménélas <strong>et</strong> Ulysse : tandis que le premier se tient dans la<br />

constellation du Bélier quand il fréquente (de loin) le devin Protée, Ulysse, lui, se tient, en<br />

tant qu’expression de la planète Mercure, dans la contellation du Cancer, lorsqu’il<br />

fréquente (de loin) Polyphème.<br />

Et qu’est-ce qui nous fait dire cela ? En guise de réponse, le mieux à faire est de se<br />

rendre sur le planisphère cé<strong>les</strong>te <strong>et</strong> de tirer un trait, à partir de là, entre le pôle cé<strong>les</strong>te du<br />

nord <strong>et</strong> son homologue du sud, lequel trait est alors représenté par la ligne du Mundus. En<br />

d’autres termes, nous sommes, à c<strong>et</strong> instant précis, sur une ligne nord-sud qui relie le<br />

Dragon au nord à l’Hydre mâle au sud, avec, posée en son milieu, une figure cé<strong>les</strong>te qui<br />

est la constellation du Cancer.<br />

Or l’étoile Canopus figure, sous le nom de Polyphème, sur c<strong>et</strong>te ligne-là, quand elle<br />

reçoit dans son œil, la pointe du pieu qui servira à la rendre aveugle. Et si, comme on peut<br />

facilement l’imaginer, l’œil du Cyclope était lui-même l’étoile Canopus, notre Polyphème<br />

est alors représenté, au choix, par la Poupe, <strong>les</strong> Voi<strong>les</strong> ou la Carène. Il est même la<br />

réunion <strong>des</strong> trois, si l’on part du principe que le navire Argo était doué pour la parole <strong>et</strong><br />

pour <strong>les</strong> prophéties, chose que l’on r<strong>et</strong>rouve chez ce bavard de Polyphème.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Quoi qu’il en soit, la pointe du pieu servant à frapper l’œil du Cyclope, c<strong>et</strong>te pointe-là est<br />

représentée par une constellation du Cancer qui se situe non seulement à la hauteur de la<br />

ligne de l’Ecliptique, mais également sur la ligne même du Mundus.<br />

C’est donc elle, ligne du Mundus, qui représente le pieu capable de rendre aveugle le<br />

Cyclope. Quant à l’olivier dont le bois vert a permis de confectionner pareil instrument, il<br />

est représenté par une Grande Ourse dont une partie <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> (dont l’étoile Talitha) se<br />

tient également sur la ligne du Mundus.<br />

Tout cela pour dire que la planète Mercure est en train de faire une boucle qui<br />

l’immobilise dans le Cancer, au moment où Ulysse ruse avec un adversaire qui se situe,<br />

quant à lui, assez près du pôle sud cé<strong>les</strong>te.<br />

Quant à ce vin liquoreux que le Cyclope boira en si grande quantité qu’il dormira un<br />

bout coup avant de se réveiller sans son œil, il est fait avec c<strong>et</strong> hydromel tiré de l’amas de<br />

la Ruche que but également un certain Jésus avant que celui-ci ne rendît son dernier<br />

soupir sur la Croix (événement qui d’ailleurs ne nous intéresse pas ici, mais c’est là<br />

l’occasion pour nous de montrer comment il faut interpréter le Nouveau Testament de la<br />

Bible à l’aune d’une religion qui fut sabéenne avant d’être complètement remodelée, sur<br />

de nouveaux préceptes, par <strong>les</strong> Pères de l’Eglise).<br />

Et si Polyphème est, au choix, le navire Argo ou l’étoile Canopus de la Carène, sa mère<br />

(son nom est Thoosa) est la constellation appelée Ciseau (en latin Caelum), elle-même<br />

ayant pour père une constellation du Fourneau (en latin : Fornax) au nom poétique de<br />

Phorcys, pour mère la Baleine, <strong>et</strong> pour amant époux un dieu Poséidon qui, en se situant,<br />

sous <strong>les</strong> traits du Dragon, à la borne nord du planisphère cé<strong>les</strong>te, a, en face de lui, posée<br />

sur la borne sud, la constellation du Ciseau.<br />

On sait par ailleurs que Thoosa était la sœur, entre autres personnages au profil peu<br />

avenant, d’une gorgone Méduse qui, sous traits de comète Pons Brooks, traverse, avant<br />

de mourir à l’extérieur d’Eridanus, <strong>les</strong> constellations du Fourneau <strong>et</strong> d’Eridanus.<br />

Mais supposons que <strong>les</strong> trois gorgones étaient représentées par <strong>les</strong> Gorgonea<br />

Seconda, Tertia <strong>et</strong> Quarta de Persée (ou, autre variante, par l’étoile Algol de Persée, ainsi<br />

que par <strong>les</strong> Gorgonea Seconda <strong>et</strong> Tertia associées à ce même Persée).<br />

En ce cas, notre Thoosa est elle-même la gorgone Méduse. A ceci près qu’on ne<br />

comprend pas, en ce cas, en quoi sa mère est la Baleine <strong>et</strong> en quoi son père est le<br />

Fourneau. En revanche on comprend mieux la chose si l’on identifie Thoosa à la<br />

constellation nommée Ciseau.<br />

Parvenus à ce point, la seule énigme qui nous reste à élucider, à propos <strong>des</strong> démêlés<br />

entre Ulysse <strong>et</strong> le cyclope Polyphème, est de savoir à quoi correspondent, sur le plan<br />

sabéen, <strong>les</strong> éléments du troupeau dont Polyphème était le berger.<br />

Certes, nous pouvons voir en eux, ainsi que nous l’avons fait plus haut, <strong>des</strong> moutons <strong>et</strong><br />

considérer que ceux-ci sont <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée.<br />

Mais le problème, si Polyphème était le même personnage que Protée, est que le<br />

troupeau de Neptune conduit par Protée, au lieu de se composer de moutons, ou, autre<br />

variante, de brebis, de chèvres ou de chevreaux, se composait de loups de mer (euxmêmes<br />

désignant, dans la variante sabéenne du récit, <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Baleine).<br />

Doit-en en déduire, par analogie, que ces mêmes étoi<strong>les</strong> de la Baleine étaient<br />

représentées par <strong>les</strong> brebis ou par <strong>les</strong> chèvres du troupeau cher à Polyphème ?<br />

En fait, si l’on présuppose que <strong>les</strong> planètes Mercure <strong>et</strong> soleil stationnent pour l’heure<br />

dans le Cancer, el<strong>les</strong> ont devant el<strong>les</strong> un immense rocher qui est lui-même la Voie Lactée<br />

(une Voile Lactée qui est peuplée, si l’on regarde depuis le Cancer en direction de l’étoile<br />

Canopus, quasi exclusivement par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées à la constellation de la Poupe).<br />

Voilà pour ce qui concerne le rocher qui bouche l’entrée de la grotte ou de la caverne<br />

servant de repaire au Cyclope.<br />

Maintenant, pour savoir à quoi correspond, en termes sabéens, le troupeau de<br />

Polyphème, nous allons faire coucher l’étoile Canopus de la Carène à une borne de<br />

l’horizon qui se situe entre le plein sud <strong>et</strong> le sud-ouest.<br />

A partir de là, qu’observe-t-on, au moment considéré, le long de la ligne de l’horizon (en<br />

s’aidant pour cela <strong>des</strong> logiciels d’astronomie) ?<br />

Nous y observons que le Bélier se couche, plein ouest, avant l’étoile Canopus, une<br />

Canopus qui précède à son tour, à son coucher, l’étoile Capella du Cocher <strong>et</strong> <strong>les</strong> p<strong>et</strong>ites<br />

étoi<strong>les</strong> situées autour d’elle.<br />

Et c’est précisément au moment où cel<strong>les</strong>-ci passent au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon que Polyphème se m<strong>et</strong> à <strong>les</strong> traire. Et pour quelle raison <strong>les</strong> trait-il, s’il vous<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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plaît ? Réponse : car el<strong>les</strong> jouent le rôle <strong>des</strong> chèvres <strong>et</strong> autres brebis qu’Homère cite dans<br />

son Odyssée, autant d’animaux qui ont réintégré la tanière du Cyclope à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et encore, dans la mesure où le Cyclope se m<strong>et</strong> à traire ses chèvres <strong>et</strong> ses brebis dès<br />

l’apparition de l’Aurore ; si l’on sait, à partir de là, que c<strong>et</strong>te Aurore est l’étoile Sirius, cela<br />

signifie que Canopus rejoint Sirius au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon quand le Cyclope<br />

trait ses chèvres.<br />

Et si Polyphème était la Poupe, <strong>et</strong>, au-delà, le navire Argo, <strong>et</strong>, au délà, son inventeur en<br />

la personne d’un Argus qui était lui aussi regardé comme un cyclope (à ceci près que<br />

celui-là avait cent yeux au lieu d’en avoir un seul), la figure cé<strong>les</strong>te incarnée par lui passe<br />

elle aussi au-<strong>des</strong>sus de la ligne de l’horizon avant de tirer le lait du pis de chèvres qui<br />

sont, une fois encore, l’étoile Capella <strong>et</strong> <strong>les</strong> p<strong>et</strong>ites étoi<strong>les</strong> entourant celle-ci.<br />

Pour en revenir aux démêlés même opposant Ulysse au Cyclope, quand ce même<br />

Ulysse déclare à Polyphème que son nom est Personne, au lieu d’être là dans un western<br />

spagh<strong>et</strong>ti qui eut son heure de gloire, nous sommes dans un récit sabéen qui eut lui aussi<br />

(sous-entendu : à l’époque de l’antiquité) son heure de gloire, avec, dans le rôle d’une<br />

planète Mercure un Ulysse qui, parce qu’il s’appelle Personne, prouve qu’il est invisible à<br />

c<strong>et</strong> instant.<br />

En eff<strong>et</strong>, quand Polyphème perd son œil, il est dans la position d’une constellation (qu’il<br />

s’agisse de la Poupe, de la Carène ou du navire Argo dans sa totalité) qui voit l’étoile<br />

Canopus disparaître au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon. Et parce que <strong>les</strong> constellations<br />

précitées ont perdu leur œil, el<strong>les</strong> ne voient plus la planète Mercure - non plus d’ailleurs<br />

que le soleil - stationner pour l’heure dans la constellation du Cancer. Etant aveugle, le<br />

Cyclope ne reconnaît plus personne, <strong>et</strong> notamment une planète Mercure qui s’appelle<br />

normalement Ulysse, mais qui prend ici, pour <strong>les</strong> besoins de la cause, le nom de<br />

Personne.<br />

Dernière remarque, qui concerne Acis.<br />

Lorque la légende nous raconte que ce personnage, après avoir été tué par un<br />

Polyphème qui, fou de jalousie de le savoir aimé par c<strong>et</strong>te Galatée dont il est lui-même<br />

tombé fou amoureux, l’a écrasé sous un rocher ; quand la légende, disions-nous, nous fait<br />

savoir que ce personnage, après avoir été tué par le Cyclope, est changé en fleuve par<br />

Galatée ou par Poséidon (en réalité c’est le sang du défunt qui est changé en fleuve), il<br />

faut comprendre par là que la constellation du Lièvre (étant entendu qu’Acis est cela) a<br />

passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et que fait la constellation appelée Colombe après avoir rejoint son chéri au-<strong>des</strong>sous de<br />

c<strong>et</strong>te ligne-là ? elle ravive le Lièvre en le transformant une fleuve qui n’est rien d’autre, ici,<br />

qu’Eridanus (ce qui présuppose que le Lièvre a rejoint Eridanus au-<strong>des</strong>sous de la ligne de<br />

l’horizon, après avoir été tué par un rocher qui n’est rien d’autre, lui, que la Voie Lactée,<br />

elle-même ayant été lancée sur la tête du Lièvre par un Polyphème qui est, au choix,<br />

l’étoile Canopus de la Carène, ou, deuxième variante, <strong>les</strong> constellations de la Poupe <strong>et</strong>/ou<br />

de la Carène, ou, troisième variante, le navire Argo dans sa totalité, ou, quatrième<br />

variante, son fondateur en la personne du cyclope Argus).<br />

Et puisque nous évoquons le navire Argo, quand celui-ci emmène Jason <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

Argonautes en Colchide, il emmène avec lui <strong>les</strong> planètes du système solaire (ce qui<br />

prouve que la Poupe, la Carène <strong>et</strong> <strong>les</strong> Voi<strong>les</strong> tournent, à l’intérieur d’une sphère plus<br />

restreinte que celle formée par la ligne de l’Ecliptique, en même temps que <strong>les</strong> planètes<br />

el<strong>les</strong>-mêmes, sur la Grande Roue du Zodiaque).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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****<br />

309


212. R<strong>et</strong>our au lien qui existait entre la famille <strong>des</strong> Titans <strong>et</strong> celle <strong>des</strong><br />

Olympiens<br />

Nous avons vu plus haut que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> Olympiens avaient pour parents le Titan Cronos<br />

<strong>et</strong> la Titanide Rhéa.<br />

Ceci dit, quand ce même Cronos <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te même Rhéa règnent ensemble sur l’univers<br />

primordial, on peut considérer que <strong>les</strong> planètes Saturne <strong>et</strong> Vénus (à supposer que <strong>les</strong><br />

deux Titans soient cela) sont <strong>les</strong> seu<strong>les</strong> planètes à fréquenter la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux à c<strong>et</strong> instant ; <strong>et</strong> <strong>les</strong> seuls aussi, à fortiori, à être en conjonction à l’intérieur de<br />

c<strong>et</strong>te même Voie.<br />

Quant à Aphrodite, elle représente la planète Vénus lorsque celle-ci stationne dans la<br />

partie visible <strong>des</strong> Gémeaux ou dans le Cancer, ce qui lui perm<strong>et</strong> de fréquenter un<br />

Héphaïstos représenté par la constellation du Lynx.<br />

Quant à Héra, on peut voir en elle l’étoile Capella du Cocher.<br />

Quant à Hestia, elle est alors représentée par l’étoile Sirius du Grand Chien.<br />

Mais supposons que c<strong>et</strong>te étoile était représentée par Déméter. En ce cas, c’est Hestia<br />

qui était l’étoile Capella. Quant à Héra, en tant qu’épouse en chef d’un Zeus qui était la<br />

planète Jupiter, elle était représentée, au choix, par la Lune ou par Vénus, lorsque la<br />

planète concernée se situe à tel endroit bien précis du planisphère cé<strong>les</strong>te (reste à savoir<br />

où).<br />

Quant à Artémis, en tant que déesse chasseresse, on peut voir en elle la Lune, ellemême<br />

faisant la paire avec un Apollon qui était, au choix, le soleil ou la planète Mercure.<br />

A noter également qu’Artémis était la déesse protectrice <strong>des</strong> accouchements ou <strong>des</strong><br />

naissances, <strong>et</strong> aussi, dans son rôle de Dame <strong>des</strong> Fauves, une déesse qui chassait<br />

également le cerf (c’est du reste entourée d’un cerf, d’une biche ou d’un chien, ou encore<br />

d’une meute de chiens, qu’elle apparaît sur <strong>les</strong> images).<br />

Sachant par ailleurs que l’ours était l’animal fétiche d’Artémis <strong>et</strong> lui était consacré dans<br />

l’ancienne Helvétie, on peut en voir en lui la Grande Ourse avec ses étoi<strong>les</strong>, el<strong>les</strong>-mêmes<br />

servant une Artémis qui est alors la Lune lorsque celle-ci stationne dans le Cancer ou<br />

dans le Lion.<br />

Mais peut-être Artémis était-elle la Grande Ourse elle-même.<br />

Quant à Apollon, en tant que fils de Zeus <strong>et</strong> de Léto (Latone chez <strong>les</strong> Romains), on peut<br />

voir en lui, au choix, le soleil ou la planète Mercure.<br />

Quant à l’île flottante de Délos ou il naîtra, elle est sans doute représentée par l’étoile<br />

Mebsuta <strong>des</strong> Gémeaux, ce qui prouve que la planète incarnée par Apollon naît dans une<br />

île flottante qui est elle-même représentée par la Voie Lactée côté Gémeaux.<br />

Quant au loup qui ouvre <strong>les</strong> chemins à une Léto/Latone qui avait été interdite<br />

d’accoucher <strong>des</strong> enfants situés dans son giron, par une Héra qui était jalouse de l’amour<br />

que lui vouait son époux, il est probablement représenté par la constellation du Lynx, luimême<br />

se situant non loin d’une étoile Capella représentée ici par Héra (ce qui présuppose<br />

qu’Hestia était une autre étoile ou constellation - reste à savoir laquelle).<br />

213. Léto/Latone <strong>et</strong> Astéria, <strong>les</strong> deux sœurs aimées de Zeus / l’île<br />

d’Ortygie <strong>et</strong> l’île de Délos<br />

Tout cela ne ferait pas un pli si tel récit ne nous apprenait pas que Zeus s’est déguisé<br />

en caille (si l’on en croit Pierre Commelin) pour mieux séduire la sœur de Léto. Et comme<br />

Léto elle-même s’accouplera avec le grand dieu, Héra, folle de rage de se voir ainsi<br />

trompée par son époux, va interdire à Léto d’accoucher de rej<strong>et</strong>ons qui sont ici Artémis <strong>et</strong><br />

Apollon (<strong>et</strong> ailleurs aussi dans la mesure où Léto n’eut au final que deux enfants),<br />

obligeant celle-ci à se rendre sur c<strong>et</strong>te île flottante qu’est Délos.<br />

Par ailleurs, si l’on sait que Léto était, selon certaines sources, originaire de Lycie, à<br />

l’instar d’un Apollon qui était alors surnommé Lukogenès (i.e. « né du loup») ; si, à partir<br />

de là, on part du principe que ce loup-là est un loup de mer qui renvoie lui-même à la<br />

constellation de la Baleine, cela signifie qu’Apollon Lukogénès <strong>et</strong> Léto se situent à c<strong>et</strong><br />

instant à proximité <strong>des</strong> Poissons ou du Bélier.<br />

De plus, si l’on sait, avec Pierre Commelin, que Neptune, dans sa pitié pour une Léto<br />

qui ne savait où accoucher <strong>des</strong> futurs Artémis <strong>et</strong> Apollon, fit sortir de la mer, d’un coup de<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

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son trident, l’île de Délos, on peut en déduire, si le trident de Neptune est représenté par la<br />

Baudrier d’Orion, que l’île de Délos se situe à proximité immédiate, ce qui nous renvoie du<br />

côté de l’étoile Aldébaran du Taureau (étant entendu que la Voie Lactée est comme<br />

fissurée à c<strong>et</strong> endroit, donnant à l’espace ainsi libéré l’impression de ressembler à une île<br />

flottante).<br />

Tout cela, évidemment, ne nous dit pas qui est Léto sur le plan sabéen. Mais peut-être<br />

le saura-t-on quand on saura également qui est sa sœur Astéria. D’après le Pseudo<br />

Apollodore, elle s’était transformée en caille afin d’échapper à un Zeus qui voulait la<br />

courtiser, ruse non d’ailleurs couronnée de succès puisque Zeus se changera lui aussi en<br />

caille pour mieux la séduire.<br />

Ceci étant, on peut voir en Astéria la comète Swift Tuttle, elle qui, après avoir pris<br />

naissance dans Persée, traverse la ligne de l’Ecliptique à la hauteur de Pléia<strong>des</strong> (el<strong>les</strong>mêmes<br />

faisant office ici de poussinière dirigée par une poule qui ressemble, sous la plume<br />

<strong>des</strong> auteurs grecs, à une caille qui est elle-même représentée, sur le plan sabéen, par<br />

telle étoile particulière associée à c<strong>et</strong> amas ; Pléia<strong>des</strong> à proximité <strong>des</strong>quel<strong>les</strong> se tient<br />

également une planète Jupiter représentée ici par Zeus), avant de poursuivre son chemin<br />

en direction d’Eridanus, de l’Horloge, de la Dorade <strong>et</strong> de l’Hydre mâle.<br />

Quant au père d’Astéria (son nom est Coéos), si sa fille est, comme nous venons de le<br />

dire, la comète Swift Tuttle, lui-même est l’étoile Mirphak de Persée, un Coéos qui a pour<br />

sœur épouse (son nom est Phoébé) l’étoile Capella du Cocher (elle-même étant la mère<br />

d’Astéria).<br />

D’après certaines sources, Coéos était à la fois un Titan <strong>et</strong> le dieu <strong>des</strong> orac<strong>les</strong>, attribut<br />

qui décrit très bien Persée si l’on sait que, dans un autre récit, c<strong>et</strong>te constellation était<br />

représentée par le devin Polyidès (variante Polyidos).<br />

Et si Astéria est la comète Swift Tuttle, sa sœur (son nom est Léto/Latone) est ????<br />

Sachant que <strong>les</strong> pou<strong>les</strong> étaient consacrées à Latone [a], <strong>et</strong> sachant que ces pou<strong>les</strong>-là<br />

sont, dans la variante sabéenne du récit, une seule <strong>et</strong> même poule ayant pour poussinière<br />

l’amas <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> ; on peut en déduire, à partir de là, que Léto/Latone était, ou bien <strong>les</strong><br />

Pléia<strong>des</strong> dans leur totalité, ou bien l’une de ses étoi<strong>les</strong>, ou bien encore l’une <strong>des</strong> planètes<br />

femel<strong>les</strong> (Vénus, Lune) dont la vocation est de séjourner ici près <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

[note a : cf. P. N. Rolle, Recherches sur le Culte de Bacchus, tome I, J.S.Merlin Libraire,<br />

Paris 1824]<br />

Quant à l’île de Délos, au lieu de l’identifier avec l’étoile Aldébaran, on peut l’identifier à<br />

ces mêmes Pléia<strong>des</strong> (étant entendu que la Voie Lactée est complètement fissurée à leur<br />

niveau, donnant l’impression que <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> ressemblent à une île située loin de la terre<br />

ferme - laquelle est représentée ici par <strong>les</strong> nuages de la Voie Lactée).<br />

C’est donc là que Léto/Latone va accoucher d’une Artémis qui est la planète Lune. La<br />

preuve : si l’on réfère à la lecture <strong>des</strong> cartes cé<strong>les</strong>tes (tirées ici du logiciel Mystars! )<br />

valab<strong>les</strong> pour la date du 26 juin de l’année 599 BC, on constate que la planète Lune<br />

stationne à proximité <strong>des</strong> trois figures astra<strong>les</strong> suivantes : la comète Swift Tuttle, la planète<br />

Jupiter <strong>et</strong> <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Quant à Apollon, dans la mesure ou il incarne, au choix, le soleil ou la planète Mercure,<br />

l’étude <strong>des</strong> cartes montre que <strong>les</strong> deux planètes se situent dans le Cancer au moment où<br />

la Lune est en conjonction avec la planète Jupiter <strong>et</strong> avec la comète Swift Tuttle au niveau<br />

<strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, on doit considérer que c<strong>et</strong>te station <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong> était représentée par<br />

une Ortygie, qui, sous son surnom d’île aux cail<strong>les</strong>, désigne (si <strong>les</strong> cail<strong>les</strong> sont la même<br />

chose que <strong>les</strong> poussins d’une Poussinière qui renvoyait à l’amas <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>), ces<br />

mêmes Pléia<strong>des</strong>.<br />

Quant à l’île de Délos (alias, la Brillante), au lieu d’être représentée par ces pléia<strong>des</strong>,<br />

elle est alors représentée par le Cancer.<br />

C’est donc un Apollon Lycogénès qui, sous <strong>les</strong> traits du soleil ou de la planète Mercure,<br />

stationne dans le Cancer à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et comment le savons-nous ? Réponse : car le loup (son nom est Lycaon dans d’autres<br />

récits) d’où provient ici Apollon n’est rien d’autre que la constellation du Lynx.<br />

Bref, quand Artémis aide sa mère à accoucher d’Apollon sur l’île de Délos, c<strong>et</strong>te<br />

Artémis est une planète Lune qui a rejoint le soleil <strong>et</strong> la planète Mercure dans la<br />

constellation du Cancer.<br />

Quant à Léto/Latone, au lieu d’être <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>, elle est représentée par ???? (on<br />

devrait m<strong>et</strong>tre c<strong>et</strong>te question-là au concours du jackpot).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Le lecteur désireux de gagner 1’000 euros à ce concours-là est prié de consulter le<br />

logiciel MyStars!, <strong>et</strong> ce à une date qui est le 27 juin de l’année 599 BC.<br />

Il verra alors que le soleil <strong>et</strong> la planète Mercure sont accompagnées, dans le Cancer,<br />

par la planète Vénus.<br />

On peut donc en déduire que Léto/Latone était c<strong>et</strong>te planète, elle qui stationnait dans<br />

<strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> (autrement dit sur l’île d’Ortygie) quand elle conçut une Artémis qui est la<br />

planète Lune.<br />

Quant à son fils Apollon, dans la mesure où il va poursuivre son chemin le long de la<br />

ligne de l’Ecliptique, on le r<strong>et</strong>rouvera, lui, le jeune <strong>et</strong> beau séducteur amateur de musique,<br />

parmi <strong>des</strong> Muses en qui l’on peut voir, une nouvelle fois, <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

Ceci dit, dans l’Iliade d’Homère, le beau séducteur roi de la musique se mue en un dieu<br />

guerrier qui, parce qu’il soutient le camp <strong>des</strong> Troyens, décoche ses terrib<strong>les</strong> flèches sur<br />

l’armée <strong>des</strong> Grecs, <strong>et</strong> ce après que le roi de la coalition grecque (son nom est<br />

Agamemnon) eut refusé de libérer Chryseis à la demande de son père (un père qui, sous<br />

le nom de Chrysès, était lui-même le prêtre d’Apollon).<br />

Sachant également que c<strong>et</strong> Apollon-là était le tuteur d’un Pâris en qui nous avons vu<br />

plus haut Orion ou son étoile Bételgeuse, on peut en déduire qu’Apollon s’est mué en<br />

c<strong>et</strong>te étoile lorsqu’il agresse <strong>les</strong> planètes, durant leur passage dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux, avec <strong>des</strong> flèches représentées par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> associées au bras<br />

gauche levé d’Orion.<br />

Quant Chrysès, il est alors représenté par l’étoile Alnath du Cocher, comparé à une<br />

Chryseis qui est alors l’étoile Capella.<br />

214. Attis, Cybèle <strong>et</strong> la pierre noire appelée Bétyle<br />

Dans <strong>les</strong> aventures d’Attys <strong>et</strong> de Cybèle, c<strong>et</strong>te étoile Capella était probablement<br />

représentée par une Cybèle que l’on identifia également à une bétyle, ou, ce qui revient au<br />

même, à une pierre noire.<br />

Et puisque nous évoquons la pierre noire, on la r<strong>et</strong>rouve sous la forme d’un pain de<br />

sucre dont la vocation était d’accueillir le dieu Elagabal (i.e. ce « Dieu de la Montagne »<br />

qui était adoré à Emèse en Syrie <strong>et</strong> qui sera appelé, dès le II e siècle de notre ère, Sol<br />

Invictus (alias le soleil invaincu), lui dont la pierre noire sera transférée à Rome par Varius<br />

Avitus Bassianus une fois ce dernier devenu empereur - un empereur qui adorait, sous le<br />

nom d’Elagabal, <strong>et</strong> en tant que premier prêtre attaché au dieu, la divinité du même nom).<br />

Et <strong>les</strong> auteurs du site http://dictionary.sensagent.com/Sol%20Invictus%20Elagabal/frja/,<br />

de qui nous tenons ces informations, de préciser que le dieu Sol Invictus qu’Aurélien<br />

imposa, dès le III e siècle de notre ère, à tout l’empire romain pour <strong>des</strong> raisons d’unité<br />

politique (un Sol Invictus dont la naissance sera fêtée chaque année le 25 décembre),<br />

n’avait finalement que peu de rapport avec le Sol Invictus Elagabal d’origine syrienne.<br />

Pour l’heure là question n’est pas là. Elle est de constater que <strong>les</strong> béty<strong>les</strong> étaient<br />

considérés au Moyen Orient à la fois comme <strong>des</strong> déesses <strong>et</strong> comme <strong>des</strong> temp<strong>les</strong> <strong>des</strong>tinés<br />

à accueillir <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> lorsque ceux-ci se rendaient du ciel sur la terre. Il semble néanmoins<br />

que, dans le cas de Cybèle, la pierre (qui venait de Pessinonte) va finalement se<br />

confondre avec la déesse mère en personne.<br />

On a vu dans c<strong>et</strong>te pierre noire une météorite tombée du ciel. Or, si elle était<br />

probablement cela dans une religion qui fut naturaliste <strong>et</strong> chamanique avant d’être<br />

sabéenne, une fois celle-ci devenue sabéenne, précisément, elle représentera forcément<br />

une étoile ou une constellation. Laquelle ? On le saura quand on saura qui est Attis dans<br />

<strong>les</strong> mêmes termes. Inversement, on saura qui est Attis quand on saura qui est Cybèle sur<br />

le plan sabéen.<br />

Sachant que le jeune dieu avait, à l’instar de ses confrères Men ou Mithra, un bonn<strong>et</strong><br />

phrygien sur la tête, <strong>et</strong> sachant également qu’il s’émascula sous un pin ou sous un<br />

grenadier après avoir été rendu fou par une Cybèle fort jalouse de le voir ainsi s’éprendre<br />

d’une autre créature qu’elle, il ne peut être que deux choses : la planète soleil ou la<br />

planète Mercure.<br />

A supposer que le pin ou le grenadier désigne la Grande Ourse, Attis est alors une<br />

planète soleil ou une planète Mercure qui stationne dans le Lion à c<strong>et</strong> instant.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

312


Et parce qu’il stationne présentement à c<strong>et</strong> endroit, il n’est pas dit que Cybèle était<br />

l’étoile Capella. En eff<strong>et</strong>, on peut également identifier une pareille déesse mère à la<br />

planète Vénus.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

****<br />

313


215. Les aventures de Baal [a], le grand dieu du panthéon phénicien<br />

[Note a : par souci de simplification, nous avons écrit, dans tout ce chapitre, <strong>les</strong> noms<br />

associés à Ba’al, ‘Anat <strong>et</strong> ‘Athtar, de la manière suivante : Baal, Anat <strong>et</strong> Athtar]<br />

Ce dieu phénicien, qui apparaît dans la Bible sous <strong>les</strong> traits d’un démon, était un vrai<br />

dieu dans le panthéon cher aux Phéniciens.<br />

Le résumé du script associé à ses aventures est ici le suivant :<br />

Fils de Dagan, Baal vainquit Yam, le dieu de la Mer <strong>et</strong> premier fils du grand dieu El,<br />

avant de subir la loi de Môt, le dieu de la Mort, ce Môt qui sera tué à son tour par Anat, la<br />

sœur épouse de Baal. Quant à Baal lui-même, maintenant qu’il a été tué par Môt, son<br />

cadavre est remonté au somm<strong>et</strong> du Mont Tsaphon par la déesse soleil Shapash, un Baal<br />

qui, une fois requinqué, s’apprête à nouveau à se battre, au somm<strong>et</strong> dudit Tsaphon,<br />

contre un Môt qui a r<strong>et</strong>rouvé toute sa vigueur, avant que la déesse Shapash ne s’interpose<br />

entre <strong>les</strong> deux duellistes en disant à Môt que son heure n’est pas encore venue de régner,<br />

puisque c<strong>et</strong>te heure-là appartient à Baal.<br />

Si, à partir de là, on distingue, sur le plan conceptuel (<strong>et</strong> non pas pour <strong>des</strong> raisons<br />

politiques) un dieu Yahvé qui était, sur le plan sabéen, la planète Jupiter, du dieu<br />

phénicien Baal, il est évident que ce Baal ne pouvait pas être c<strong>et</strong>te planète Jupiter.<br />

Et parce que Baal est le fils d’un dieu du grain ou d’un dieu du blé qui s’appelait Dagan,<br />

on peut en voir lui le fils de ????<br />

Pareille interrogation étant posée, supposons que le grand dieu El (que Philon de<br />

Byblos compara à Cronos) était la planète Saturne.<br />

El étant comparé également à un taureau, cela signifie que c<strong>et</strong>te planète stationne pour<br />

l’heure dans la constellation du Taureau.<br />

Mais cela signifie aussi que Dagan ne peut pas être c<strong>et</strong>te même planète Saturne.<br />

Mais alors, qui était Dagan ?<br />

On peut voir en lui beaucoup de choses, <strong>et</strong> notamment une planète Mars qui était le<br />

Mars agraire cher aux Romains.<br />

Ceci dit, on peut également voir en lui la constellation d’Orion ou telle de ses étoi<strong>les</strong>.<br />

Imaginons, à partir de là, que Baal était, comme Yahvé, la planète Jupiter.<br />

C<strong>et</strong>te planète combat victorieusement Yam quand elle traverse la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux.<br />

Après quoi elle tombe sur un Môt qui est la constellation de l’Hydre.<br />

Parvenus à ce point, nous allons faire un « stop and go» <strong>et</strong> supposer que Baal était le<br />

soleil au lieu d’être la planète Jupiter.<br />

Ce soleil-là, après avoir vaincu la Voie Lactée en la traversant côté Taureau Gémeaux,<br />

meurt lorsqu’il quitte le Cancer pour le Lion.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans la mesure ou le secteur de l’Ecliptique où réside le Lion est dominé par<br />

une constellation de l’Hydre qui s’appelle ici Môt, notre soleil est <strong>des</strong>cendu aux enfers à<br />

c<strong>et</strong> instant.<br />

Et parce que Baal (qui est ce soleil) sera remonté sur <strong>les</strong> hauteurs du Tsaphon par une<br />

déesse soleil du nom de Shapash, on peut identifier c<strong>et</strong>te Shapash à la Vénus <strong>des</strong> enfers,<br />

comparée à une Anat qui était la Vénus du ciel.<br />

Soyons clair : dans la mesure ou c<strong>et</strong>te Vénus-là est la planète Vénus, celle-ci s’appelle<br />

Shapash quand elle passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, comparée à une Vénus qui<br />

s’appelle Anat lorsque la planète du même nom stationne au-<strong>des</strong>sus de c<strong>et</strong>te ligne-là.<br />

Et le fait qu’Anat tue Môt, signifie deux choses : d’une part que l’Hydre est en train de<br />

disparaître au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon ; d’autre part que la planète Vénus<br />

stationne dans le Scorpion ou le Sagittaire à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et le fait que Baal remonte au somm<strong>et</strong> du Tsaphon, prouve que le soleil a dépassé le<br />

Sagittaire <strong>et</strong> le Capricorne, un soleil qui est en train de se diriger vers une constellation du<br />

Cancer qui est elle-même représentée par le somm<strong>et</strong> du Tsaphon.<br />

Et parce que Môt s’est réveillé, cela prouve que la tête de l’Hydre a passé au-<strong>des</strong>sus de<br />

la ligne de l’horizon. Et cela prouve aussi qu’à c<strong>et</strong> instant le soleil, sous le nom de Baal,<br />

est arrivé à la hauteur du Cancer après avoir fait un voyage assez considérable le long de<br />

la ligne de l’Ecliptique.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Baal étant supposé être ici Baal Hadad, certains analystes [a] ont dénié au dieu Baal le<br />

droit d’être le soleil au motif que le Baal <strong>des</strong> aventures que nous sommes en train<br />

d’étudier, s’appelait - de son nom compl<strong>et</strong> - Baal Hadad, lequel était un dieu de l’orage au<br />

lieu d’être le soleil.<br />

[Note a : nous pensons ici notamment à l’auteur du site intern<strong>et</strong><br />

http://www.geocities.com/SoHo/Lofts/2938/mythobaal.htm, lequel se présente sous le<br />

pseudonyme Lilinah biti-Anat <strong>et</strong> qui a créé un site très compl<strong>et</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> plus intéressant à<br />

propos du panthéon phénicien de l’époque]<br />

Avec ce constat, nous r<strong>et</strong>ombons dans l’hypothèse d’un Baal Hadad qui était la planète<br />

Jupiter au lieu d’être le soleil.<br />

Seulement voilà, c<strong>et</strong>te planète-là m<strong>et</strong>tant douze années complètes à faire le tour du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te, comparée à un soleil qui n’en m<strong>et</strong> qu’une pour faire le même traj<strong>et</strong>,<br />

on a de la peine à identifier Baal, fils de Dagan, à la planète Jupiter.<br />

En revanche, le soleil, comme fils d’un Dagan que l’on suppose être représenté ici par<br />

la constellation d’Orion, prouve qu’il naît en quittant la Voie Lactée côté Gémeaux, après<br />

avoir tué un Yam qui, en tant que dieu de la Mer, incarnait c<strong>et</strong>te même Voie Lactée, un<br />

soleil qui, sous le nom de Baal, sera tué par une Hydre appelée Môt en arrivant à la<br />

hauteur du Lion durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.<br />

Et parce que ce soleil sera tout en bas de son périple cé<strong>les</strong>te en arrivant dans le<br />

Sagittaire ou le Capricorne, il sera remonté sur le Tsaphon par une Shapshou qui, en tant<br />

que soleil au féminin, était la planète Vénus.<br />

Mais supposons, autre variante, que c<strong>et</strong>te Shapshou (variante Shapash) était, sous ses<br />

traits de déesse solaire au féminin, le même personnage que la déesse Nout, c<strong>et</strong>te dame<br />

du ciel qui était parfois représentée par une vache <strong>et</strong> qui incarnait le ciel étoilé dans<br />

l’ancienne religion/mythologie égyptienne.<br />

En ce cas, notre Shapshou phénicienne était, à l’instar d’ailleurs de la Grande Déesse<br />

du panthéon hittite - son nom compl<strong>et</strong> était D utu uru Arinna uru Tul-na » - en français: «<br />

la déesse solaire (ou soleil) de la cité d’Arinna <strong>et</strong> de la cité de Tulna » [a], l’étoile Capella<br />

du Cocher, une Capella qui, en stationnant au-<strong>des</strong>sus de la constellation du Taureau, est<br />

en position idéale pour remonter le soleil, durant le traj<strong>et</strong> effectué par lui, le long de la ligne<br />

de l’Ecliptique, entre le Capricorne <strong>et</strong> le Cancer.<br />

[Note a : la cité d’Arinna représente ici le Grand Ciel Bleu avec ses étoi<strong>les</strong>, comparée à<br />

une cité de Tulna qui renvoie, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, aux nuages de la Voie Lactée. Et<br />

comme l’étoile Capella se situe à la frontière entre ces deux cités, on peut voir dans la<br />

Grande Déesse du panthéon hittite, son expression. Ceci dit, on peut également voir en<br />

elle, pour <strong>les</strong> mêmes raisons, l’étoile Sirius du Grand Chien, ou, autre variante, la planète<br />

Vénus lorsque celle-ci se situe à la sortie de la Voie Lactée côté Gémeaux, elle qui<br />

fréquente, tour à tour un Taru qui, sous ses traits de Grand Dieu de l’Orage, incarne une<br />

planète Jupiter qui se tient dans la Voie Lactée à c<strong>et</strong> instant ;<strong>et</strong> un soleil, qui sous le nom<br />

d’Utu, a dépassé la planète Jupiter, à l’intérieur de c<strong>et</strong>te même Voie, durant son propre<br />

déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique]<br />

Bref, tandis que, dans la variante égyptienne du récit que nous sommes en train<br />

d’étudier ici, la vache Hathor (représentée alors par une lionne du nom de Sekhm<strong>et</strong>) avait<br />

remonté, sur <strong>les</strong> hauteurs cé<strong>les</strong>tes, un soleil du nom de Ré (ou Râ); au même titre la<br />

déesse Shapshou remonte, dans la variante phénicienne du même récit, un dieu (son nom<br />

est Baal) qui est ici l’expression du soleil (comparé à un Baal Hadad qui, en tant<br />

qu’expression de la planète Jupiter, demeure pour l’heure dans la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux) ; au même titre, disions-nous, la déesse Shapshou remonte, sur <strong>les</strong><br />

hauteurs d’un Mont Tsaphon escaladé ici par <strong>des</strong> alpinistes qui ne sont rien d’autre que<br />

<strong>les</strong> planètes du système solaire durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique,<br />

un soleil qui a été tué par Môt (c’est-à-dire par l’Hydre) durant son passage dans le Lion,<br />

la Vierge <strong>et</strong> la Balance.<br />

Quant au somm<strong>et</strong> du Tsaphon, il est représenté, quant à lui, par la constellation du<br />

Cancer.<br />

C<strong>et</strong>te constellation jouait un rôle important, dans le sabéisme de l’époque, non point<br />

tant à cause d’un profil finalement assez banal, que parce qu’elle était associée, dans tous<br />

<strong>les</strong> récits d’une mythologie qui était à l’époque sabéenne, au solstice d’été (ce qui prouve<br />

que le soleil, qui est devenu le roi du monde à c<strong>et</strong> instant, est arrivé dans le Cancer).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

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Voilà pour ce qui concerne l’interprétation, à l’aune du sabéisme, du résumé <strong>des</strong><br />

aventures de Baal tel qu’il figure au début du présent chapitre.<br />

Maintenant, si l’on veut approfondir un pareil dossier en y adjoignant d’autres acteurs,<br />

on peut identifier Elat, l’épouse d’El, à l’étoile Capella du Cocher, comparée à une Athirat<br />

que l’on verrait assez bien, quant à nous, dans le rôle de l’étoile Procyon. Et encore, dans<br />

la mesure où c<strong>et</strong>te même Athirat marche sur une mer qui est, dans la variante sabéenne<br />

du récit, la Voie Lactée, on peut l’identifier, ou bien à l’étoile Capella, ou bien à l’étoile<br />

Sirius.<br />

En tant que mère <strong>des</strong> <strong>dieux</strong>, Athirat peut d’ailleurs être identifiée à la seule étoile<br />

Capella (étant entendu que celle-ci stationne plus haut que l’étoile Sirius sur le<br />

planisphère).<br />

Et si Athirat avait pour équivalent, sur le domaine grec, la déesse Héra, Anat la<br />

guerrière avait, quant à elle, pour équivalent, sur ce même domaine, la déesse Athéna<br />

(elle dont le nom est d’ailleurs un cognat d’Anat), <strong>les</strong> deux déesses désignant une planète<br />

Vénus qui naît ici du crâne d’une planète Jupiter qui, en stationnant dans la constellation<br />

<strong>des</strong> deux Gémeaux, engendre une fille qui, sous <strong>les</strong> traits de Vénus, quitte la Voie Lactée<br />

côté Gémeaux lorsqu’elle sort tout armée du crâne de son père.<br />

Et tandis qu’Athéna tuera, avec un sceptre qui renvoie lui-même à la planète Mars ou à<br />

la planète Mercure, un dieu (son nom est Hadès) qui était lui-même la constellation de<br />

l’Hydre ; dans la variante phénicienne du même récit sabéen, Anat tue, sous <strong>les</strong> traits de<br />

la planète Vénus qu’elle est, une constellation de l’Hydre qui s’appelle Môt.<br />

A part cela, quand, au début du récit, le grand dieu El choisit Yam au lieu de choisir son<br />

premier fils (son nom est Yaw, ou Yawu) pour gouverner l’univers, ce premier fils est,<br />

comme le Yahvé de la Bible, la planète Jupiter, comparé à un Yam qui est la Voie Lactée<br />

côté Taureau Gémeaux.<br />

C<strong>et</strong>te nomination de Yam prouve une chose très importante : la planète Jupiter, au lieu<br />

de stationner dans le Grand Ciel Bleu (lui qui prend naissance ici après la Voie Lactée<br />

côté Gémeaux), se situe encore dans c<strong>et</strong>te Voie au moment ou El (qui est lui-même, dans<br />

la version sabéenne du récit, la planète Saturne) choisit Yam pour gouverner l’univers.<br />

Ceci dit, quand Baal, qui est alors surnommé le cavalier <strong>des</strong> nuages, banqu<strong>et</strong>te parmi<br />

<strong>des</strong> prostituées, celle-ci sont représentées ou bien par l’étoile Procyon du P<strong>et</strong>it Chien, ou<br />

bien par l’amas globulaire de la Ruche situé dans le Cancer.<br />

Quant au palais que le grand dieu El a accepté de faire construire pour Baal, à la<br />

demande d’Athirat, il est représenté par <strong>les</strong> étoi<strong>les</strong> de la Grande Ourse.<br />

Quant à l’architecte d’un pareil ouvrage, il est, sous le nom poétique de Kothar, la<br />

constellation du Lynx.<br />

Quant à c<strong>et</strong> Athtar qui gouvernera peu de temps, on peut voir en lui la constellation du<br />

Cancer.<br />

Quant aux deux domestiques divins qui sont priés d’informer Baal que le grand dieu El<br />

accepte de faire construire un palais pour lui, ces deux-là sont <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Quant à la divine Memphis où ils se dirigent, à la suite d’un Kothar we Hasis qui est luimême<br />

la constellation du Lynx, elle représente, avec ses murs blancs, la Voie Lactée côté<br />

Taureau Gémeaux.<br />

Tout cela pour dire que Baal, quelle que soit la planète qui était incarnée par lui,<br />

stationne encore dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux lorsqu’il demande à habiter<br />

dans un palais constellé d’étoi<strong>les</strong>.<br />

Et ce palais, il le recevra après avoir tué un Yam qui est lui-même, en tant que dieu de<br />

la Mer, l’expression de la Voie Lactée (un Yam qui s’appelait Océanus dans le récit grec).<br />

Et si certains commentateurs ont fini par confondre Yam avec Poséidon ou Neptune, ce<br />

n’est pas seulement par ce que ce dieu-là était un dieu de la Mer. C’est aussi <strong>et</strong> surtout<br />

parce la planète Neptune (qui, nous en sommes personnellement convaincu, était vue<br />

dans le ciel par nos ancêtres grâce aux instruments qu’ils avaient conçus pour la voir)<br />

stationne, au moment indiqué, dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Pour en revenir au récit que nous sommes en train d’étudier, quand <strong>les</strong> domestiques<br />

suivent un Kothar qui se dirige lui-même vers un El qui se cache dans une caverne<br />

adossée à une montagne, <strong>et</strong> ce afin de prendre connaissance, par la bouche de ce même<br />

El, qu’un palais doit être construit, ce palais-là, au lieu d’être celui de Baal (comme nous<br />

l’avons souligné plus haut par erreur), est celui de Yam.<br />

Manière de dire que le Lynx <strong>et</strong> <strong>les</strong> Gémeaux passent, à c<strong>et</strong> instant, au-<strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon, ce qui leur perm<strong>et</strong> de rejoindre un El qui, parce qu’il incarne une planète<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Saturne qui se tient dans la Voie Lactée à c<strong>et</strong> instant, a déjà passé au-<strong>des</strong>sous de c<strong>et</strong>te<br />

ligne-là (sous-entendu : lorsqu’il est rejoint, en ce lieu, par ceux que nous venons<br />

d’indiquer).<br />

Reste à préciser que la planète Vénus stationne elle aussi, sous le nom d’Anat, dans<br />

c<strong>et</strong>te même Voie Lactée.<br />

Et le palais de Yam d’être construit (sous-entendu : par Kothar) lorsque la Voie Lactée<br />

se manifeste à son tour, le matin du lendemain, au-<strong>des</strong>sus à la fois du Lynx <strong>et</strong> de la ligne<br />

de l’horizon.<br />

Et parce que Baal va traverser c<strong>et</strong>te Voie-là au moment de la disparition de celle-ci au<strong>des</strong>sous<br />

de la ligne de l’horizon, c’est comme si le héros avait tué Yam à c<strong>et</strong> instant.<br />

Pour l’heure nous n’en sommes pas là. Pour l’heure Athtar réclame un palais pour lui,<br />

ce qui prouve que la constellation du Cancer se situe encore, à c<strong>et</strong> instant, au-<strong>des</strong>sous de<br />

la ligne de l’horizon.<br />

Et encore, si l’on sait que la maison <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> est la Voie Lactée, notre Cancer<br />

rejoindra c<strong>et</strong>te Voie-là (du moins, si l’on en croit la teneur du récit) une fois seulement qu’il<br />

aura passé au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon.<br />

Et parce qu’il sera suivi, en ce lieu, par la constellation du Lion, quand nous apprenons,<br />

de la bouche de ce même Athtar : J'aimerai qu'un lion <strong>des</strong>cende avec mon désir, ce lion<br />

est bel <strong>et</strong> bien la constellation du Lion.<br />

Et parce que le Lynx se situe juste à côté, Athtar peut déclarer : L'habile Kothar(im) me<br />

lavera.<br />

Par ailleurs, le fait qu’Athtar déclare vouloir habiter au palais de Yam prouve que la<br />

constellation du Cancer est en train de rejoindre, au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon, la<br />

Voie Lactée qui est située devant lui.<br />

A ce stade du récit, Baal fait son entrée en scène en déclarant que <strong>les</strong> deux massues<br />

en sa possession (leur nom est Ayamari <strong>et</strong> Yagarish) sont appuyées contre la tête <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

épau<strong>les</strong> de Yam, <strong>et</strong> il déclare également qu’Horon (qui est probablement la constellation<br />

d’Orion) va ouvrir, avec ses propres armes ou instruments, le crâne de Yam <strong>et</strong> celui<br />

d’Athtar.<br />

Seulement voilà, si Horon est Orion, Athtar ne peut pas être la constellation du Cancer.<br />

Supposons, à partir de là, qu’Athtar était l’étoile Aldébaran du Taureau.<br />

En ce cas, le lion qui le suit, durant leur <strong>des</strong>cente à tous <strong>les</strong> deux, au-<strong>des</strong>sous de la<br />

ligne de l’horizon, ce lion-là est la planète Jupiter (ce qui prouve qu’elle-même stationne, à<br />

c<strong>et</strong> instant, ou bien dans <strong>les</strong> cornes du Taureau, ou bien dans la Voie Lactée située côté<br />

Taureau).<br />

Quant aux deux massues possédées par Baal, el<strong>les</strong> sont représentées par <strong>les</strong> deux<br />

cornes du Taureau.<br />

Quant aux messagers que Yam envoie auprès du grand dieu El, si l’on sait que celui-ci<br />

incarne une planète Saturne qui se tient pour l’heure au bout <strong>des</strong> cornes du Taureau (plus<br />

précisément à la hauteur <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> Alnath <strong>et</strong> Zéta Tauri), on peut en déduire qu’ils sont<br />

représentés, ou bien par <strong>les</strong> deux cornes du Taureau, ou bien, autre variante, par <strong>les</strong> deux<br />

étoi<strong>les</strong> que nous venons de citer.<br />

Quant à Baal, en tant qu’expression d’un soleil qui se déplace ici le long de la ligne de<br />

l’Ecliptique, il se tient à c<strong>et</strong> instant dans la Voie Lactée côté Taureau (en quoi il se situe<br />

juste à côté <strong>des</strong> deux étoi<strong>les</strong> que nous venons de citer).<br />

Et encore, dans la mesure ou la suite du récit nous apprend que Baal ira chez Yam,<br />

cela signifie que la planète incarnée par Baal stationne dans <strong>les</strong> cornes du Taureau à c<strong>et</strong><br />

instant.<br />

Et parce que Baal tuera Yam en traversant la Voie Lactée dans un sens Taureau<br />

Gémeaux, <strong>les</strong> massues fabriquées par Kothar qui, à c<strong>et</strong> instant, frapperont à mort le dieu<br />

de la Mer, ces massues-là, au lieu d’être représentées par <strong>les</strong> cornes du Taureau, sont<br />

représentées par <strong>les</strong> deux Gémeaux.<br />

Supposons, à ce stade de la narration, que le Baal qui tue Yam était le même dieu que<br />

Mithra lorsque celui-ci tua le taureau primordial.<br />

En ce cas, notre Baal est, sous son nom compl<strong>et</strong> d’Aliyan Baal, la planète Mercure,<br />

comparé à un soleil qui est alors représenté par la déesse Shapshou, <strong>et</strong> comparé à une<br />

planète Jupiter qui s’appelait Baal Hadad (ou Baal Haddad, ou encore Baal Addad).<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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Si l’on était dans l’Inde védique, on dirait que Trita Aptya (qui s’appelle Aliyan Baal dans<br />

le présent récit) est en train d’accomplir la sale besogne pour le compte d’un Indra qui<br />

s’appelle ici Baal Haddad.<br />

Pourquoi la sale besogne demandera-t-on ? La réponse se situe chez un Georges<br />

Dumézil qui nous raconte, dans Mythes <strong>et</strong> Epopée, que Trita avait tué le dieu démon<br />

Tricéphale, un Trita qui, si l’on croit également Abel Bergaigne dans ses étu<strong>des</strong> sur <strong>les</strong><br />

<strong>dieux</strong> védiques, pressait également le soma pour Indra.<br />

On peut donc en déduire, si Indra était la planète Jupiter, que, comparée à elle, la<br />

planète Mercure a déjà quitté la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux quand elle presse la<br />

cuve contenant le soma, une cuve que l’on peut identifier, sur le plan sabéen, à l’amas de<br />

la Ruche situé dans le Cancer.<br />

Et parce qu’un pareil élixir va donner de la force aussi bien à Trita qu’à Indra, l’un <strong>des</strong><br />

deux va tuer un Tricéphale qui, au lieu d’être la Voie Lactée, était, comme le chien<br />

Cerbère cher au récit grec, <strong>les</strong> trois étoi<strong>les</strong> principa<strong>les</strong> associées à la partie sud de la<br />

Grande Ourse.<br />

Tout cela pour dire que <strong>les</strong> équivalences mentionnées ici ne sont pas parfaites. En<br />

eff<strong>et</strong>, lorsque Baal tue Yam, ce Baal, quel que soit le nom de la planète qui était incarnée<br />

par lui, tue la Voie Lactée lorsqu’il la traverse dans un sens Taureau Gémeaux.<br />

Maintenant, supposons que Yam, au lieu d’avoir été tué par Baal, avait été seulement<br />

refoulé dans la Mer par lui.<br />

Cela signifie alors que la Voie Lactée passe au-<strong>des</strong>sous de la ligne de l’horizon quand<br />

le soleil ou la planète Mercure la traverse à la hauteur du Taureau <strong>et</strong> <strong>des</strong> deux Gémeaux.<br />

Et comme c<strong>et</strong>te planète arrive alors à la hauteur de l’amas de la Ruche, notre Baal peut<br />

festoyer à qui mieux mieux.<br />

A partir de là, le lecteur est prié de manifester sa plus grande attention car nous allons<br />

lui livrer une information que nul ne connaîtra jamais s’il n’a pas travaillé <strong>des</strong> centaines<br />

d’heures avec un logiciel d’astronomie.<br />

C<strong>et</strong>te information, quelle est-elle ? Elle consiste à dire que Baal n’était en tout cas pas<br />

le soleil. Et pour quelle raison s’il vous plaît ? Réponse : car seu<strong>les</strong> <strong>les</strong> planètes qui font<br />

<strong>des</strong> bouc<strong>les</strong> (comme par exemple Vénus <strong>et</strong> Mercure) passent au beau milieu de l’amas de<br />

la Ruche situé dans le Cancer.<br />

C<strong>et</strong> amas-là étant le lieu du banqu<strong>et</strong> ou festoie Baal, ce même Baal ne peut être que<br />

deux choses : la planète Vénus ou la planète Mercure. Et comme Vénus est représentée<br />

par une Anat qui était la sœur épouse de Baal, ce Baal ne peut être qu’une seule chose :<br />

la planète Mercure.<br />

Quant au soleil, il est alors représenté, dans <strong>les</strong> aventures de Baal, par la déesse<br />

Shapash (variante linguistique : Shapshou).<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te dame va ramener Baal sur <strong>les</strong> hauteurs du Tsaphon, cela prouve<br />

que le soleil se situe, le long de la ligne de l’Ecliptique, en avant de la planète Mercure à<br />

c<strong>et</strong> instant.<br />

Bref, le même Mercure qui stationnait devant le soleil quand il prit une raclée d’un<br />

démon Môt qui est la constellation de l’Hydre, a été r<strong>et</strong>ardé entre le Sagittaire <strong>et</strong> le<br />

Verseau, par l’une de ses bouc<strong>les</strong>, laqelle a permis au soleil de le dépasser à c<strong>et</strong> instant.<br />

Et tandis que ce même soleil stationne dans le Taureau, il remonte, sous le nom de<br />

Shapshou, le cadavre d’une planète Mercure qui stationne pour l’heure entre le Sagittaire<br />

<strong>et</strong> le Verseau. Et comme le somm<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te montagne est représentée, sous le nom de<br />

Tsaphon, par la constellation du Cancer, quand la planète Mercure sera parvenue à c<strong>et</strong><br />

endroit, elle se mesurera à nouveau avec un Môt qui, sous ses traits d’Hydre femelle,<br />

montre sa tête, à c<strong>et</strong> instant, dans la partie visible du planisphère cé<strong>les</strong>te.<br />

On objectera, si l’on est un puriste de l’analyse, que le Mont Tsaphon, en tant que<br />

Montagne du Nord, ne pouvait pas être représentée par le Cancer.<br />

C<strong>et</strong>te objection étant tout à fait justifiée, nous allons donc rectifier le tir en disant que la<br />

Montagne du Nord est représentée, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, par la Grande Ourse au<br />

lieu de l’être par la constellation du Cancer.<br />

A c<strong>et</strong>te aune, <strong>les</strong> deux duellistes que sont la planète Mercure d’un côté (son nom est<br />

Baal) <strong>et</strong> l’Hydre de l’autre (son nom est Môt), au lieu de s’affronter tout en haut de c<strong>et</strong>te<br />

montagne, s’y affrontent à mi pente (un duel qui prouve que la planète Mercure a rejoint<br />

la constellation du Cancer).<br />

Et parce que c<strong>et</strong>te même planète Mercure a doublé le soleil dans <strong>les</strong> Gémeaux, celui-ci<br />

(qui arrive donc, sous <strong>les</strong> traits de la déesse Shapash, dans la constellation du Cancer<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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après une planète Mercure représentée ici par Baal), déclare à l’Hydre que le temps de<br />

son règne n’est pas encore venu, que ce temps-là est pour l’heure réservé à la planète<br />

Mercure.<br />

Mais là encore, on peut nous objecter, si l’on est un puriste de l’astronomie, que la<br />

planète Mercure, après avoir doublé le soleil dans le Taureau ou dans <strong>les</strong> Gémeaux, ne<br />

peut plus être rattrapée par lui dans le Cancer.<br />

C’est oublier que c<strong>et</strong>te même planète Mercure va être arrêtée par une nouvelle boucle<br />

de sa part, elle qui va la faire revenir, depuis la Vierge ou le Lion, ou tout début du Lion. Et<br />

comme le soleil stationne, au même instant, dans le Cancer, la déesse Shapash déclare<br />

à une Hydre qui, sous le nom de Môt, est en train de se battre avec la planète Mercure<br />

(son nom est Aliyan Baal) au-<strong>des</strong>sous la Grande Ourse (ce qui présuppose que <strong>les</strong> deux<br />

duellistes stationnent tous <strong>les</strong> deux à l’intérieur même d’un Mont Tsaphon qui est luimême<br />

c<strong>et</strong>te Grande Ourse), que le temps de régner est réservé, à c<strong>et</strong> instant, à Baal<br />

plutôt qu’à Môt.<br />

Voilà pour ce qui concerne la teneur du récit <strong>des</strong> aventures de Baal, une fois celui-ci<br />

perçu dans sa dimension sabéenne.<br />

S’agissant maintenant <strong>des</strong> autres détails du récit, nous laissons au lecteur le soin de<br />

développer sa propre analyse.<br />

Quant à nous, nous en avons terminé avec notre étude, à l’aune du sabéisme, <strong>des</strong><br />

principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> principaux héros qui alimentaient <strong>les</strong> chroniques de nos ancêtres.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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216. Conclusion du Tome V<br />

Après toutes ces considérations, nous pouvons conclure le Tome V du présent ouvrage<br />

en disant que toutes <strong>les</strong> <strong>religions</strong> ou mythologies de l’antiquité étaient, à tel moment de<br />

c<strong>et</strong>te Antiquité, sabéenne, un sabéisme qui eut son heure de gloire, en Grèce, à l’époque<br />

d’Homère, ce qui nous renvoie au VII e <strong>et</strong> au VI e sièc<strong>les</strong> avant JC. Et c’est probablement<br />

aussi à c<strong>et</strong>te époque que furent rédigés la plupart <strong>des</strong> Livres associés à l’Ancien<br />

Testament de la Bible.<br />

Et puisque nous évoquons le sabéisme, nous espérons que <strong>les</strong> lecteurs du présent<br />

ouvrage, auront compris, après avoir lu ces lignes, que <strong>les</strong> récits contenus dans la Bible,<br />

dans le Rig Veda, dans le Mahâbhârata, dans l’Iliade <strong>et</strong> l’Odyssée d’Homère, ainsi<br />

d’ailleurs que dans <strong>les</strong> textes <strong>des</strong> auteurs latins (Virgile, Tite Live, <strong>et</strong>c.) tous ces récits<br />

racontaient la même histoire : à savoir celle de planètes du système solaire qui se<br />

déplacent ici le long de la ligne de l’Ecliptique, <strong>et</strong>, parmi el<strong>les</strong>, celle d’un soleil qui, quand il<br />

arrivera, durant son déplacement le long de c<strong>et</strong>te ligne, dans le Cancer, marquera<br />

l’avènement d’un événement - le solstice d’été - qui était probablement le jour le plus<br />

important du calendrier établi par nos ancêtres.<br />

A part cela, si l’on part du principe que <strong>les</strong> nations de l’Antiquité, qui étaient au départ<br />

<strong>des</strong> cités royaumes, se formèrent à partir de la rencontre entre <strong>des</strong> peup<strong>les</strong> noma<strong>des</strong> ou<br />

migrateurs d’un côté, <strong>et</strong> <strong>des</strong> peup<strong>les</strong> déjà sédentarisés de l’autre ; <strong>et</strong> si l’on sait, d’après<br />

<strong>les</strong> historiens, que pareille naissance fut le plus souvent marquée par <strong>des</strong> conflits entre <strong>les</strong><br />

deux types de tribus ; une fois c<strong>et</strong>te problématique-là transposée sur le planisphère<br />

cé<strong>les</strong>te par <strong>des</strong> gens qui étaient à l’époque non seulement <strong>des</strong> prêtres ou <strong>des</strong> poètes de<br />

haut niveau, mais également de remarquab<strong>les</strong> observateurs du ciel <strong>et</strong> de ses étoi<strong>les</strong>, elle<br />

prit la forme d’une opposition entre d’un côté <strong>des</strong> planètes qui, en se déplaçant le long de<br />

la ligne de l’Ecliptique, jouaient le rôle <strong>des</strong> noma<strong>des</strong> ; <strong>et</strong>, de l’autre, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

constellations (nuages lactéens compris) qui, en stationnant sur la ligne même de<br />

l’Ecliptique, ou à proximité de c<strong>et</strong>te ligne-là, jouaient le rôle <strong>des</strong> tribus qui s’étaient déjà<br />

sédentarisées.<br />

En un mot comme en cent, l’Histoire, dans l’esprit de nos ancêtres, se confondait, de<br />

même d’ailleurs que la religion <strong>et</strong>/ou la mythologie, avec le sabéisme.<br />

Dernière remarque avant de poser définitivement la plume : l’auteur qui nous a ouvert<br />

<strong>les</strong> yeux sur le fait que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> héros, tels qu’ils figurent dans <strong>les</strong> chroniques de<br />

nos ancêtres, étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations, c<strong>et</strong> auteur s’appelle<br />

Char<strong>les</strong> François Dupuis.<br />

Le présent ouvrage est donc une manière de lui rendre un hommage posthume.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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