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les dieux et heros des anciennes religions et - Quand les dieux et ...

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Sachant, à partir de là, que ce même Erichthonios est la constellation du Cocher (voir à<br />

ce suj<strong>et</strong> <strong>les</strong> œuvres d’Aratus de So<strong>les</strong>), on peut en déduire que la planète incarnée par<br />

Cécrops prend naissance dans la Voie Lactée côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant à la planète elle-même, le fait qu’elle ressemble pour partie à un serpent peut<br />

signifier deux choses : d’une part qu’elle naît dans une Voie Lactée qui est elle-même un<br />

serpent ; <strong>et</strong> d’autre part, que le serpent désigne ici un Caducée qui renvoyait lui-même,<br />

dans un monde dominé par <strong>les</strong> planètes du système solaire, à un médecin guérisseur qui<br />

n’était rien d’autre que la planète Mercure.<br />

C’est donc c<strong>et</strong>te planète-là, si nos vues sont exactes, qui, sous le nom de Cécrops, est<br />

la première à quitter la Voie Lactée côté Gémeaux <strong>et</strong> à rejoindre le Cancer. Et parce<br />

qu’elle arrive au-<strong>des</strong>sous de la Grande Ourse à c<strong>et</strong> instant, notre Cécrops est au-<strong>des</strong>sous<br />

de l’olivier conçu par une Athéna qui est elle-même, dans la variante sabéenne de ses<br />

aventures, la planète Vénus (une Vénus qui, contrairement à celle représentée par la belle<br />

<strong>et</strong> séduisante Aphrodite, a <strong>des</strong> allures guerrières - la preuve : Athéna est née tout armée<br />

du crâne de son père).<br />

Voilà pour ce qui concerne <strong>les</strong> aventures d’une Athéna qui concourt ici avec Poséidon<br />

pour être la divinité tutellaire d’une cité d’Athénes qui, comme ses homologues On,<br />

Héliopolis, Délos, Jérusalem ou Troie, était la cité du soleil lorsque celui-ci est enfin<br />

parvenu à <strong>des</strong>tination (à savoir dans une constellation du Cancer correspondant ellemême<br />

au solstice d’été).<br />

Ceci dit, on r<strong>et</strong>rouve c<strong>et</strong>te même Athéna dans d’autres aventures, par exemple dans<br />

celle d’un Pâris qui doit choisir, sur l’ordre de Zeus, parmi <strong>les</strong> trois déesses Héra, Athéna<br />

<strong>et</strong> Aphrodite, celle qui deviendra sa tutrice, <strong>et</strong> ce au cours d’un concours durant lequel <strong>les</strong><br />

trois déesses font valoir leurs atouts respectifs afin de s’attirer <strong>les</strong> faveurs du jeune <strong>et</strong><br />

beau Pâris (à savoir : la fidélité <strong>et</strong> la rectitude s’agissant d’Héra, l’aspect guerrier <strong>et</strong> virginal<br />

s’agissant d’Athéna, <strong>et</strong> la beauté personnifiée s’agissant d’Aphrodite – ce qui nous renvoie<br />

à la structure tripartite mise en lumière par Georges Dumézil), un Pâris qui choisira<br />

finalement la beauté sous <strong>les</strong> traits d’Aphrodite, avant de se rendre à Sparte <strong>et</strong> y enlever<br />

la belle Hélène, épouse de Ménélas.<br />

Dans c<strong>et</strong>te séquence (qui renvoie, ici, au début de l’Iliade d’Homère), on peut identifier<br />

<strong>les</strong> trois déesses à une planète Vénus qui est tour à tour :<br />

• à la fois la mère <strong>des</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> hommes ainsi que la sainte, sous <strong>les</strong> traits d’Héra<br />

• la guerrière <strong>et</strong> la virginale, sous <strong>les</strong> traits d’Athéna<br />

• la belle femme attirante <strong>et</strong> capricieuse, sous <strong>les</strong> traits d’Aphrodite.<br />

Mais supposons qu’Athéna était, dans c<strong>et</strong>te séquence, l’étoile Sirius (une étoile qui<br />

savait se montrer guerrière en certaines circonstances).<br />

En ce cas, quand Aphrodite (représentée par la planète Vénus) emmène le beau Pâris<br />

dans sa chambre pour le soustraire à un Ménélas qui, plus puissant que lui, est en train de<br />

le tailler en pièces durant leur duel dans la plaine située devant Troie, on peut comparer<br />

ce même Pâris à la planète Mercure, elle qui échappe à la folie furieuse de la planète<br />

Mars en rejoignant la planète Vénus dans la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux.<br />

Quant à la planète Mars (représentée ici par Ménélas) après avoir affronté la planète<br />

Mercure en duel au moment où celle-ci fait une boucle immobilisante dans le Taureau, elle<br />

se r<strong>et</strong>rouve seule sur le champ de bataille, ce qui prouve que la planète Mercure en a<br />

terminé avec sa boucle, elle qui rejoint alors la planète Vénus dans l’espace invisible du<br />

planisphère cé<strong>les</strong>te (étant entendu que la première court plus vite que la seconde, laquelle<br />

court à son tour plus vite que la planète Mars, durant leur déplacement respectif le long<br />

de la ligne de l’Ecliptique).<br />

C’est le moment de constater que quand le dieu de la guerre (son nom est Arès) montre<br />

une forte inclination pour le Grec Ménélas, ce dieu-là incarne une planète Mars qui montre<br />

toute son affection à un Ménélas qui n’est rien d’autre que sa contrepartie dans le monde<br />

de héros qui sont ici <strong>des</strong> hommes. Et parce que ces hommes-là s’identifiaient eux-mêmes,<br />

dans la variante sabéenne du récit, à <strong>des</strong> planètes, Arès <strong>et</strong> Ménélas incarnent alors le<br />

même personnage (qui est ici la planète Mars).<br />

Et si, comme nous le supposons maintenant, Ménélas est la planète Mars, son frère,<br />

Agamemnon, est la planète Jupiter.<br />

Maintenant, supposons que <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> mentionnés dans l’Iliade étaient <strong>des</strong> planètes,<br />

comparés à <strong>des</strong> héros qui étaient <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations.<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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