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les dieux et heros des anciennes religions et - Quand les dieux et ...

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13. Le jeune <strong>et</strong> séduisant Apollon, prince de la lumière<br />

A part cela, quand Apollon s’entoure <strong>des</strong> Muses, on peut considérer qu’il incarne une<br />

planète soleil ou une planète Mercure qui stationne à c<strong>et</strong> instant au milieu <strong>des</strong> neuf<br />

Pléia<strong>des</strong>.<br />

Même remarque à propos de la cithare ou de la lyre dont jouait le dieu.<br />

C<strong>et</strong> instrument a partie liée, dans la variante sabéenne du récit, avec une planète<br />

Mercure qui se tient dans ou à proximité <strong>des</strong> Pléia<strong>des</strong>.<br />

En résumé, le dieu beau de forme, élégant, jeune, <strong>et</strong> roi de la musique était, sous le<br />

nom d’Apollon, au choix, le soleil ou la planète Mercure lorsque celle-ci s’égaie au milieu<br />

<strong>des</strong> neuf Pléia<strong>des</strong>.<br />

C<strong>et</strong>te planète étant synonyme de sagesse, d’art <strong>et</strong> d’intelligence, elle était associée au<br />

dieu Nabû sur le domaine babylonien ancien, un Nabû qui était lui-même le fils de<br />

Mardouk.<br />

14. Mardouk <strong>et</strong> son fils Nabû / r<strong>et</strong>our à Asclépios/Esculape / la<br />

gorgone Méduse<br />

Sachant que le Mardouk de la religion sabéenne (ici dans sa version babylonienne)<br />

était, au choix, le soleil renaissant ou la planète Jupiter (elle aussi renaissante) [dans <strong>les</strong><br />

deux cas Mardouk était surnommé « le Taurillon du Soleil» - en sumérien : Amar Utu - un<br />

soleil qui est ici, ou bien un soleil ancien, celui d’avant la Voie Lactée côté Taureau<br />

Gémeaux, ou bien l’expression de la planète Saturne, ce premier soleil du monde qui<br />

s’appelait également Shamash dans <strong>les</strong> textes de l’antique Mésopotamie] ; bref, sachant<br />

tout cela, on peut considérer que la planète incarnée par lui stationne, ou bien dans la<br />

Voie Lactée côté Taureau Gémeaux, ou bien à la sortie de c<strong>et</strong>te Voie côté Gémeaux, au<br />

moment où elle conçoit un fils qui, sous le nom de Nabû, est la planète Mercure (elle qui,<br />

parce qu’elle court plus vite que la planète Jupiter, se trouve être la première à quitter la<br />

Voie Lactée côté Gémeaux après l’avoir traversée au moyen du Caducée ; <strong>et</strong> la première<br />

aussi à frapper l’Hydre <strong>et</strong> <strong>les</strong> autres démons au moyen dudit Caducée).<br />

Et à supposer, pour en revenir au mythe grec, que la planète Mercure était représentée<br />

par le fils d’Apollon (son nom est Asclépios - un Asclépios qui s’appelait Esculape chez <strong>les</strong><br />

Romains), Apollon lui-même est alors le soleil lorsque celui-ci sauve le monde (sousentendu<br />

: de l’obscurité ambiante) en quittant la Voie Lactée.<br />

Et parce que Mercure précède parfois <strong>les</strong> planètes Soleil ou Jupiter dans la Voie<br />

Lactée, c’est comme si, à c<strong>et</strong> instant, Zeus (représenté ici par la planète Jupiter) avait<br />

foudroyé Esculape, le fils d’Apollon.<br />

Mais là encore, si Esculape est la constellation d’Ophiucus (alias le Serpentaire), celleci<br />

est foudroyée par un Zeus, qui sous ses aspects de planète Jupiter, a pénétré dans la<br />

Voie Lactée côté Scorpion Sagittaire.<br />

Et quand Asclépios/Esculape reçoit <strong>des</strong> mains d’Athéna la fiole magique qui lui<br />

perm<strong>et</strong>tra de guérir, le moment venu, <strong>les</strong> mala<strong>des</strong> ou <strong>les</strong> mourants, il incarne une<br />

constellation d’Ophiucus qui reçoit la planète Vénus dans sa sphère, une Vénus qui lui<br />

rem<strong>et</strong>, à c<strong>et</strong> instant, une fiole dont le contenu, à en croire <strong>les</strong> textes, provenait du sang de<br />

la gorgone Méduse. Plus précisément, si la partie droite du sang de la Méduse contenue<br />

dans la fiole avait effectivement le pouvoir de guérir <strong>et</strong> de ressusciter celui qui en buvait,<br />

sa partie gauche, tel un poison aussi foudroyant que le curare, tuait aussi sec celui qui en<br />

buvait.<br />

En fait, on peut même aller jusqu’à dire qu’Athéna donna deux fio<strong>les</strong> à Asclépios,<br />

comme en témoigne c<strong>et</strong> extrait tiré du site http://fr.wikipedia.org/wiki/Asclépios, qui fait<br />

intervenir le héros Persée dans le débat :<br />

Après que Persée eut tué la Gorgone Méduse <strong>et</strong> finalement donné sa tête à Athéna,<br />

c<strong>et</strong>te dernière donne à Asclépios deux fio<strong>les</strong> du sang de la Gorgone. La première (issue<br />

de la veine droite) a le pouvoir de guérir de toutes <strong>les</strong> b<strong>les</strong>sures <strong>et</strong> de ressusciter <strong>les</strong><br />

morts, tandis que la seconde (issue de la veine gauche) est un violent poison.<br />

En étudiant ces fio<strong>les</strong> de sang, certaines gouttes s'en déversent sur le sol de sa<br />

demeure, <strong>et</strong> chaque goutte donne naissance à un serpent. On en r<strong>et</strong>iendra le symbole de<br />

«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />

Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />

égyptienne ?»<br />

par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />

texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />

(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />

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