les dieux et heros des anciennes religions et - Quand les dieux et ...
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• <strong>les</strong> sanda<strong>les</strong> ailées qui transporteront le héros dans <strong>les</strong> airs afin qu’il arrive jusqu’à<br />
elle ;<br />
• enfin une besace capable de prendre la même forme que l’obj<strong>et</strong> contenu en elle -<br />
un obj<strong>et</strong> qui sera la tête même de la Méduse, une fois c<strong>et</strong>te dernière décapitée par<br />
le héros).<br />
16. L’Hyperborée selon Char<strong>les</strong> François Dupuis / l’île de Délos<br />
On en saura plus, à propos <strong>des</strong> Hyperboréens, en lisant c<strong>et</strong> extrait tiré du livre de<br />
Char<strong>les</strong> François Dupuis intitulé Origine de tous <strong>les</strong> cultes, ou Religion universelle, extrait<br />
lu ici dans Fêtes <strong>et</strong> courtisanes de la Grèce, Supplément aux voyages d'Anacharsis de<br />
Pierre Jean Baptiste Chaussard (F. Buisson 1801) :<br />
Le printemps était donc l’époque de la théophanie ou de l’apparition du bel Apollon qui<br />
rapportait la lumière dans <strong>les</strong> contrées boréa<strong>les</strong> désignées sous le nom d’île<br />
hyperboréenne. C’était à l’entrée du printemps que se célébraient, dans toutes <strong>les</strong> î<strong>les</strong><br />
Cycla<strong>des</strong>, <strong>les</strong> jeux établis en la victoire qu’avait remportée Apollon sur le serpent Python.<br />
Aussi est-ce au printemps, au moment où l’hiver finit, <strong>et</strong> où l’univers sorti <strong>des</strong> eaux du<br />
déluge, suivant <strong>les</strong> allégories sacrées, va se reproduire, qu’Ovide place la victoire<br />
d’Apollon sur Python, ou sur le monstre dont le mauvais principe avait pris la forme durant<br />
tout l’hiver. En eff<strong>et</strong>, c’est en hiver que le serpent du pôle, Python, montait aux cieux, pour<br />
troubler l’harmonie de l’univers <strong>et</strong> dégrader la nature.<br />
C’est par la même raison que <strong>les</strong> hélia<strong>des</strong>, ou <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> du soleil, se trouvent placées<br />
dans le ciel sur ces mêmes limites de l’équinoxe du printemps. Apollon a pour amantes ou<br />
pour épouses sept fil<strong>les</strong>, dont <strong>les</strong> noms sont ceux <strong>des</strong> pléia<strong>des</strong>, dont l’apparition ou le<br />
lever héliaque, chez <strong>les</strong> Hyperboréens, fixait le terme <strong>des</strong> fêtes d’Apollon.<br />
L’union du soleil aux hya<strong>des</strong> ou aux étoi<strong>les</strong> du signe dans lequel est placée Io, <strong>et</strong> dont<br />
une porte le nom de Coronis <strong>et</strong> une autre celui d’Arsinoé, donna naissance à la fable qui<br />
fait naître Esculape <strong>des</strong> amours d’Apollon <strong>et</strong> de Coronis, ou, suivant d’autres, d’Arsinoé.<br />
En eff<strong>et</strong>, Esculape est le serpentaire qui se lève toujours au coucher du taureau ou <strong>des</strong><br />
hya<strong>des</strong>, ou aux astres du taureau du printemps. Nous l’avons déjà reconnu sous le nom<br />
de Cadmus qui cherchait sa soeur Europe placée sur le même taureau où est Coronis qui<br />
ouvre la nuit du premier jour du printemps, lorsque le soleil entrait au taureau équinoxial.<br />
Les anciens supposaient qu’Apollon restait en Lycie <strong>les</strong> six mois d’hiver, <strong>et</strong> qu’il la<br />
quittait au printemps, pour passer au nord chez <strong>les</strong> Hyperboréens, suivant <strong>les</strong> uns, à<br />
Délos, suivant d’autres. L’expédition <strong>des</strong> argonautes ou la conquête du bélier cé<strong>les</strong>te par<br />
Jason, image symbolique du soleil, n’est qu’une fiction sacrée sur le fameux passage<br />
célèbre chez tous <strong>les</strong> peup<strong>les</strong> c’était le passage de la mer Rouge <strong>des</strong> Hébreux, <strong>et</strong> l’entrée<br />
dans la terre promise ; c’était la Pâque <strong>des</strong> chrétiens, ou le passage par l’agneau au règne<br />
de la lumière, <strong>et</strong> le triomphe du dieu lumière, dieu agneau, sur le prince <strong>des</strong> ténèbres<br />
représenté sous l’emblème du serpent que tue Apollon aussi dieu de la lumière.....<br />
D’après ce texte de Dupuis, le pays <strong>des</strong> Hyperboréens se situe, ou bien dans la Voie<br />
Lactée (elle qui traverse ici le Taureau <strong>et</strong>/ou <strong>les</strong> deux Gémeaux), ou bien dans le secteur<br />
de l’Ecliptique reliant la Voie Lactée au point solsticial d’été (lui-même se situant à la sortie<br />
<strong>des</strong> Gémeaux ou dans le Cancer).<br />
On peut donc en conclure que le soleil quitte le Déluge (représenté ici par la Voie<br />
Lactée) pour aller vers la constellation du Cancer (elle-même étant probablement<br />
représentée ici par la cité de Délos) quand il stationne, sous le nom d’Apollon, au pays <strong>des</strong><br />
Hyperboréens.<br />
Et l’on peut considérer qu’il fréquente la cité de Délos, ou, ce qui revient au même, le<br />
somm<strong>et</strong> du ciel visible (qui, s’agissant du soleil, se situe, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te, à une<br />
altitude de 59° <strong>et</strong> plus) lorsqu’il incarne le soleil solsticial d’été (lui-même se situant, à c<strong>et</strong><br />
instant, ou bien dans le Cancer, ou bien dans un secteur borné d’un côté par l’étoile Wasat<br />
<strong>des</strong> Gémeaux <strong>et</strong> de l’autre par le Cancer).<br />
Pour autant, l’Apollon qui couche avec <strong>les</strong> Pléia<strong>des</strong> (voir texte de Dupuis) n’est pas tant<br />
le soleil lui-même que la planète Mercure (ce qui nous renvoie, sur le planisphère cé<strong>les</strong>te,<br />
avant la Voie Lactée, autrement dit à l’entrée même de la constellation du Taureau).<br />
«<strong>Quand</strong> <strong>les</strong> <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> hommes étaient <strong>des</strong> planètes, <strong>des</strong> étoi<strong>les</strong> ou <strong>des</strong> constellations»<br />
Tome V : «Qui étaient, à la lumière du sabéisme, <strong>les</strong> principaux <strong>dieux</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> principaux héros <strong>des</strong> <strong>anciennes</strong> <strong>religions</strong> <strong>et</strong>/ou mythologies grecque, romaine, védique, avestique, mésopotamienne <strong>et</strong><br />
égyptienne ?»<br />
par Claude Gétaz, chercheur indépendant<br />
texte protégé par © Copyright, certification IDNN 2009<br />
(cf.http://www.legalis.n<strong>et</strong>/cgi-iddn/certificat.cgi?IDDN.CH.010.0114040.000.R.A.2009.035.40100)<br />
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