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a propos d'un cas clinique “désespéré” de parodontite agressive

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Fig. 1 - Aspect <strong>clinique</strong> à la première<br />

consultation<br />

Fig. 2 - Aspect radiologique à la<br />

première consultation<br />

pendant l’enfance. Les habitu<strong>de</strong>s<br />

d’hygiène bucco-<strong>de</strong>ntaire font intervenir<br />

une brosse à <strong>de</strong>nts souple avec<br />

T o n i g e n c y l ® comme <strong>de</strong>ntifrice. Enfin,<br />

il existe <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts familiaux<br />

paternels <strong>de</strong> <strong>parodontite</strong> sévère. La<br />

patiente n’a jamais fumé.<br />

L’examen <strong>clinique</strong> confirme les éléments<br />

<strong>de</strong> l’entretien et objective <strong>de</strong>s<br />

signes infectieux et inflammatoires<br />

généralisés sévères avec présence<br />

<strong>de</strong> plaque et <strong>de</strong> tartre supra et sousgingivaux<br />

abondants (fig. 1). Aucune<br />

carie <strong>de</strong>ntaire n’est <strong>clinique</strong>ment<br />

décelable. On note également <strong>de</strong>s<br />

versions vestibulaires <strong>de</strong>s axes <strong>de</strong>ntaires.<br />

Enfin, il existe très probablement<br />

une parafonction (bruxisme<br />

nocturne). Compte tenu <strong>de</strong>s signes<br />

infectieux en présence, <strong>de</strong>s douleurs<br />

et <strong>de</strong> l’imprécision qu’il aurait entraîné,<br />

aucun sondage n’a été effectué.<br />

Le bilan radiologique long-cône met<br />

en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s pertes d’attache<br />

interproximales généralisées <strong>de</strong><br />

l’ordre <strong>de</strong> 40 à 70 % avec présence<br />

<strong>de</strong> lésions intra-osseuses (fig. 2). La<br />

flore microbienne sous-gingivale,<br />

examinée au microscope à contraste<br />

<strong>de</strong> phase, est essentiellement com-<br />

posée <strong>de</strong> bactéries motiles incompatibles<br />

avec la santé parodontale (spirochètes,<br />

bâtonnets motiles). Afin<br />

d’évaluer les possibles conséquences<br />

systémiques <strong>de</strong> cette infection parodontale,<br />

une numération/formule, une<br />

vitesse <strong>de</strong> sédimentation, un dosage<br />

<strong>de</strong> la protéine C-réactive et du fibrinogène<br />

ont été <strong>de</strong>mandés et n’ont révélé<br />

qu’une glycémie à jeun légèrement<br />

élévée (1,17g/l).<br />

Le diagnostic est donc compatible<br />

avec celui <strong>de</strong> <strong>parodontite</strong> <strong>agressive</strong>,<br />

en phase active, avec 40 à 70 % <strong>de</strong><br />

pertes d’attache généralisées dans<br />

un fort contexte occlusal et un risque<br />

modéré à fort <strong>de</strong> récidive après traitement.<br />

REALITES CLINIQUES Vol. 14 n° 3 2003

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