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Version PDF - Transport Canada

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dans le support et ne pouvait être retiré manuellement sans<br />

d’abord relâcher la sangle.<br />

Photo 2 : ELT glissant sous la sangle desserrée<br />

Selon les directives du fabricant, les installateurs doivent<br />

bien centrer la boucle de la sangle sur l’appareil et resserrer<br />

solidement la sangle. Le degré de serrage du ruban<br />

autoagrippant nécessaire pour bien maintenir en place l’ELT<br />

dans le plateau de support n’y était pas précisé. L’installateur<br />

doit donc déterminer quel est le degré de serrage approprié.<br />

Comme le démontre cet événement, si les instructions ne<br />

sont pas claires, la sangle risque de ne pas être assez serrée<br />

et les ELT mal installées. Lorsque survient un accident,<br />

l’ELT peut être éjectée de son support et séparée du câble<br />

de son antenne. Si cela se produit, il est possible que le<br />

signal de détresse ne soit pas transmis, ce qui retarde le<br />

début des recherches et les opérations de sauvetage et rend<br />

22 Maintenance et certification Nouvelles 2/2013<br />

le repérage de l’aéronef plus difficile. Ce retard pourrait avoir<br />

des conséquences désastreuses sur les chances de survie des<br />

occupants selon la nature de leurs blessures. Cela pourrait<br />

également faire en sorte que les ressources ne sont pas<br />

utilisées là où elles devraient l’être.<br />

Nouvelle exigence relative aux ELT émettant<br />

sur 406 MHz<br />

La Federal Aviation Administration (FAA) a établi que les<br />

rubans autoagrippants ne constituent pas un moyen acceptable<br />

de satisfaire aux exigences en matière de support et de<br />

retenue stipulées dans les Technical Standard Orders (TSO)<br />

pour les ELT émettant sur 406 MHz. C’est pourquoi, le<br />

26 novembre 2012, la FAA a publié la TSO-C126b qui, entre<br />

autres, annule les autorisations (TSO-C126a) publiées pour<br />

la fabrication d’ELT automatiques fixes (AF) et d’ELT<br />

automatiques portatives (AP) qui comportent un ruban<br />

autoagrippant. Cette mesure ne s’applique qu’aux nouvelles<br />

installations d’ELT. <strong>Transport</strong>s <strong>Canada</strong> prévoit adopter<br />

la TSO-C126b en l’intégrant dans le Manuel de navigabilité<br />

en tant que norme de conception n o CAN-TSO-C126b.<br />

Bien que les fixations par ruban autoagrippant semblent<br />

vouées à disparaître graduellement, cela ne se fera pas du<br />

jour au lendemain. Il est important de respecter le calendrier<br />

de maintenance établi pour un aéronef et de consulter les<br />

directives du fabricant relatives aux ELT pour savoir, entre<br />

autres, comment installer celles-ci correctement. Pour repérer<br />

en toute sécurité un aéronef accidenté, rien ne vaut une ELT<br />

qui a fait l’objet d’une maintenance appropriée.<br />

Avis de sécurité aérienne du BST : Alimentation insuffisante en carburant à la suite de l’installation ou<br />

de la modification du circuit carburant<br />

Le 25 juillet 2012, un ultraléger évolué Quad City<br />

Challenger II, en exploitation privée et équipé d’un<br />

moteur Rotax 582, décollait d’une piste privée située près<br />

de Port Hope (Ont.) pour effectuer un vol d’essai. Pendant<br />

la montée initiale, quelque 18 secondes après l’application<br />

de la pleine puissance, il y a eu une importante réduction du<br />

régime du moteur et l’aéronef a fait demi-tour pour revenir<br />

vers la piste d’atterrissage. Pendant ce virage, le nez a piqué<br />

brusquement et l’aéronef a heurté le sol dans un secteur<br />

boisé, au sud du champ. L’aéronef a subi des dommages<br />

importants et le pilote, seul occupant, a subi des blessures<br />

mortelles. Les renseignements suivants relatifs à la sécurité<br />

proviennent de l’enquête sur l’événement de catégorie 5<br />

menée par le Bureau de la sécurité des transports (BST)<br />

(dossier nº A12O0113 du BST).<br />

L’aéronef était équipé d’un système d’instruments de<br />

vol électroniques (EFIS) Enigma de MGL Avionics qui<br />

comportait un détecteur de débit carburant muni d’un<br />

orifice de jet de 1 mm en option. Les directives d’installation<br />

fournies avec ce détecteur indiquent que le débit de carburant<br />

est entre 0,05 et 0,5 l/min avec cet orifice de jet de 1 mm. Un<br />

moteur Rotax 582 fonctionnant à pleine puissance requiert<br />

un débit d’environ 0,45 l/min.<br />

Le BST n’a pas pu établir si une vérification adéquate du<br />

fonctionnement du circuit carburant de l’aéronef avait été<br />

effectuée avant le vol en cause. Cependant, dans le cadre<br />

d’une série d’essais de fonctionnement du moteur après<br />

l’accident, il a été établi qu’un moteur Rotax 582 muni<br />

d’une pompe carburant pneumatique installée comme<br />

celle de l’aéronef en cause ne pouvait aspirer que 0,24 l/min<br />

par cet orifice de 1 mm. Le moteur a donc été incapable de<br />

fonctionner à pleine puissance pendant plus de 20 secondes.<br />

Le BST a avisé de cette défaillance les constructeurs des circuits<br />

avioniques, de la cellule et du moteur. L’entreprise MGL<br />

Avionics a publié un avis de sécurité concernant l’installation

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