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D'après de Vlierden, la situation s'est bien compliquée, puisqu'il
montre qu'on use de son temps ('), de 5 systèmes de compte, articulés
les uns sur les autres; trois sont basés sur le denier, le sou et
la livre, les deux autres sur le patard et le florin.
Pour la compréhension, voici immédiatement les subdivisions des
chaque système; de chaque livre ;
copé 960 48 4 2 1
obole (maille) 480 24 2 I
denier 240 12 I
sou 20 I
livre (marc) I
et de chaque florin :
copé 1920 96 4 2 1
demi-denier (mile) 960 48 2 I
denier (sou) 480 24 1
patard 20 I
florin I
IV
V
Le qualicafitif ou le contexte peuvent nous éclairer et permettre
d'identifier celle des trois livres, ou celui des deux florins, qui est
utilisée. On se souviendra aussi qu'à côté des florins de compte, il
existe des pièces d'or ou d'argent appelées florins, et dont la valeur
s'écarte des florins de compte : ainsi l'évêque frappe, à Bouillon
en 1612, des florins d'or valant 3 florins Brabant 6 patards, ce qui
équivaut à 13 florins liégeois 4 aidants de compte.
Comment en est-on arrivé là ?
LES PATARDS DE COMPTE
Patard est le nom donné dans les Pays-Bas bourguignons à une
pièce de monnaie de la valeur de 2 gros, ceux-ci étant eux-mêmes
comptés pour 12 sous. La monnaie bourguignonne, et donc le patard.
C) DE VLIERDEN, op. cit., p. 192; SIMONON, op. cit., p. 134, compte en florins,
patards, livres, sous et deniers.