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L'INSTITUT ARCHÉOLOGIQUE - Ialg.be

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nous repérons le même instrument en 1559 : il s'agit d'un petit<br />

positif placé dans la chapelle du Saint-Sacrement (*). Elle était<br />

située à gauche des stalles des chanoines, vers le fond du transept.<br />

De là, on pouvait aussi bien soutenir les voix des duodeni et des<br />

chantres groupés autour du lutrin pour l'exécution d'œuvres polyphoniques<br />

qu'aider à la psalmodie ( 2 ). Lorsqu'il est question, en 1619,<br />

de remplacer cet instrument devenu caduc, le Chapitre conclut un<br />

accord avec Guillaume Landru, joueur de luth, pour jouer du<br />

théor<strong>be</strong> à l'église ( 3 ). Il s'agissait vraisemblablement de soutenir les<br />

voix ou, à tout le moins, d'assurer l'intonation du plain-chant. La<br />

présence de ce théor<strong>be</strong> est encore signalée dans les Conclusions<br />

capitulaires le 15 octobre 1632 ( 4 ). Mais, relisons la description<br />

pittoresque et enthousiaste de Philippe de Hurges, de passage à<br />

Liège en 1615 : Entrons à l'église (Saint-Lam<strong>be</strong>rt) ; là, ce ne sont<br />

que luths, lyres frémissantes, clairons, flûtes, cornets, trompettes<br />

qui marient leurs accords aux accents majestueux de l'orgue ( 5 ).<br />

Bien avant le texte de Philippe de Hurges, les Conclusions capitulaires<br />

et les livres de comptes signalent la présence d'instrumentistes<br />

à la cathédrale de Liège. A vrai dire, les précisions qu'ils appor-<br />

(') YERNAUX

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